Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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4 Entraîne-moi après toi ; courons !
Le roi m’a fait entrer dans ses appartements ;
nous tressaillirons, nous nous réjouirons en toi :
nous célébrerons ton amour plus que le vin.
Qu’on a raison de t’aimer !
4 …
4 tire-moi après toi, courons !)
le roi m'a introduite en ses celliers !
(nous exulterons et nous réjouirons en toi :
se souvenant mieux de tes seins que du vin, les hommes droits s'attachent à toi)
7 Dis-moi, toi que mon âme aime, où tu mènes paître tes brebis, où tu à midi, les fais reposer
pour que je ne sois pas comme une égarée autour des troupeaux de tes compagnons.
7 …
7 (indique-moi, toi à qui s'attache mon âme, où tu pais, où tu reposes à midi
que je ne commence pas à divaguer à travers les troupeaux de tes compagnons !)
15 — Oui, tu es belle, mon amie ; oui, tu es belle ! Tes yeux sont des yeux de colombe !
15 …
15 — Voici, que tu es belle, mon amie, que tu es belle : tes yeux de colombes !
2,8 — Voix de mon bien-aimé !
Voici, il vient, bondissant sur les montagnes, sautant sur les collines.
8 …
8 — Voix de mon préféré !
Voici qu'il arrive, sautant dans les montagnes, traversant les collines :
2,16 — Mon bien-aimé
Vpréféré est à moi comme
Vet moi à lui qui paît parmi les lis
16 …
4,1 — Oui, tu es belle, mon amie ; oui, tu es belle !
Tes yeux sont des yeux de colombes, derrière ton voile
tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.
1 …
1 — Comme tu es belle mon amie comme tu es belle !
tes yeux, de colombes, sans ce qui se cache au-dedans
tes cheveux comme des troupeaux de chèvres qui sont montées du mont Galaad
4,2 tes dents Vsont comme un troupeau de brebis tondues qui remontent
Vsont montées du lavoir
Vbain :
toutes ont des jumeaux et nulle n'a perdu son petit
Vnulle d'entre elles stérile
2 …
4,3 Tes lèvres sont comme un fil de pourpre et ta bouche est charmante.
Ta joue est comme une moitié de grenade, derrière ton voile.
3 …
3 comme ruban éclarlate, tes lèvres, et ta conversation est douce
comme fragment de grenade, ainsi tes joues, sans ce qui se cache au-dedans
4,4 Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour servir d’arsenal.
Mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des braves.
4 …
4 comme la tour de David, ton cou, édifiée avec ses remparts
mille boucliers y pendent (une armure de preux complète !)
4,5 tes deux seins Msont comme les deux faons jumeaux d'une gazelle
Vd'une chevrette qui paissent dans les lis ...
5 …
4,6 Avant
V(D'ici que vienne la fraîcheur du jour
Vsouffle le jour et que fuient
Vs'inclinent les ombres
j’irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l’encens.V)
6 …
4,7 Tu es toute belle, mon amie, et nulle tache en toi !
7 …
4,10 Que ton amour a de charme, ma sœur fiancée !
Combien ton amour est meilleur que le vin et l’odeur de tes parfums, que tous les aromates !
10 …
10 Qu'elles sont belles, tes mamelles, ma sœur, promise,
plus beaux que le vin tes seins et l'odeur de tes parfums plus puissante que tous les aromates
5,8 — Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé
Vpréféré, que lui direz-vous ? Que
Vde lui faire savoir que je languis d’amour !
8 …
8,6 — Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras
car l’amour est fort comme la mort
Vcar forte comme la mort est la dilection, la jalousie est inflexible
Vdure comme le schéol
Vl'enfer la jalousie
ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de YHWH
Vses éclats sont éclats de feu et de flammes
6 …
1,1–15 M G | V (Numérotation des versets) M et G incluent le titre du livre dans la numérotation des versets, contrairement à V. Il en résulte un décalage systématique d'un verset (en moins) de V par rapport à M et G.
4,3 Ta joue est comme une moitié de grenade Ta tempe
4,3b comme une moitié de grenade Nécessité des commandements accomplis
b. Sanh. 37a « Rech Laquich dit : [...] Même les vauriens (rekanine) les plus avérés parmi vous sont pleins de mitsvoth, comme une grenade » (→ 152). Lectures
Les mitsvoth : plus forts que les puissances du mal
1,15 Tes yeux sont des yeux de colombe Symbolisme de la colombe
8,6 Alleluia Veni Sancte Spiritus
1,4a Entraîne-moi
1,4 appartements Chambre de stockage, chambre intime
1,4 Le roi m’a fait entrer dans ses appartements Chambre du Roi, chambre du cœur relie la chambre où entre l'Épouse à la chambre où, dans Mt 6,5s, Jésus nous invite à entrer en fermant la porte lorsqu'on prie (Tradition chrétienne Mt 6,5s ; Philosophie Mt 6,5s ; Philosophie) :
V. le même approchement chez → 2,29, Exp. Ps. 118→ 1,5. Inst. virg.
1,4 Le roi m’a fait entrer dans ses appartements Entrer dans la chambre du Roi, entrer dans la chambre de son cœur — identité et différence entre extase et introspection mystiques
2,16s Dilectus meus
4,7 Tota pulchra es
1–15 Le Cantique comme symbole de la révélation → (p. 235-242) interprète le caractère dialogal du Ct comme une instance de la structure dialogale de la révélation elle-même. Stern
La révélation n'est donc pas pour Rosenzweig la communication d'un ensemble d'informations sur Dieu, mais la naissance d'une relation entre Dieu et l'homme. Le Ct est pur dialogue — sans jamais de passage à la 3e pers. — et histoire au présent. Ces deux caractéristiques sont le fondement de la révélation : le dialogue et le présent.
Il ne s'agit donc plus de parler de la relation entre Dieu et l'homme, comme les prophètes qui décrivaient cette relation à l'aide de la métaphore des noces, mais de faire parler cette relation elle-même.
Le discours du Ct est donc tout entier porté par la subjectivité.
Dès le début du texte, la focalisation n'est pas celle d'une narration objective mais celle d'une subjectivité : les choses ne sont pas décrites pour elles-mêmes, l'enjeu est d'emblée perspectiviste.
Rosenzweig critique les analyses modernes du Ct (à partir des 18e et 19e s.) qui ont cherché à effacer cette dimension dialogale du texte.
8,6s Il n'y a pas de plus grand amour
Set me as a seal upon thine heart, as a seal upon thine arm: for love is strong as death. Many waters cannot quench love, neither can the floods drown it.
Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras : car l'amour est fort comme la mort. Toutes les eaux ne pourront étancher l'amour, ni les crues le noyer.
William « Turner »
est un compositeur britannique né à Oldham dans le Lancashire (aujourd'hui dans le Grand Manchester) le 29 mars 1902 et mort à Ischia en Italie le 8 mars 1983. D'abord surnommé « l’enfant terrible de la musique anglaise » à la fois pour son talent et son modernisme, il gagna une renommée internationale. On pourrait dire que Sir était un moderniste avec un cheminement artistique en marge des circuits traditionnels. Il est resté attaché aux formes classiques, particulièrement dans ses œuvres symphoniques héritées de la grande tradition romantique. Son œuvre est avant tout nationale et profondément britannique.Many waters cannot quench love, neither can the floods drown it. Love is strong as death. Greater love hath no man than this, that a man lay down his life for his friends. Who his own self bare our sins in his own body on the tree, That we, being dead to sins, should live unto righteousness. Ye are washed, ye are sanctified, ye are justified in the name of the Lord Jesus. Ye are a chosen generation, a royal priesthood, a holy nation; That ye should show forth the praises of him who hath call’d you out of darkness into his marvellous light. I beseech you brethren, by the mercies of God, that you present your bodies, a living sacrifice, holy, acceptable unto to God, which is your reasonable service.
Toutes les eaux ne peuvent pas étancher l'amour, ni les crues le noyer. L'amour est fort comme la mort. Il n'y pas de plus grand amour pour l'homme que de donner sa vie pour ses amis. Homme qui lui-même porte dénude nos péchés sur son propre corps sur l'arbre ; Afin que nous, morts au péché, nous livions dans la justice. Vous êtes lavés, sanctifiés, vous êtes justifiés dans le nom du Seigneur Jésus. Vous êtes une génération élue, sacerdoce royal, nation sainte ; Pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. Je vous exhorte, frères, par la miséricorde de Dieu, que vous présentiez vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c'est là votre juste manière de lui rendre un culte.
John
est un compositeur anglais élève de Charles Villiers Il étudie au Royal College of Music de Londres de 1893 à 1901. Plus tard enseignant dans le même établissement, il a pour élèves Benjamin , Humphrey , Ernest John , Alan . Il a aussi été organiste à Chelsea de 1904 à 1926.1,4s ; 2,10ss Nigra sum
Nigra sum sed formosa filiae Hierusalem, Ideo dilexit me rex, et introduxit me in cubiculum suum, et dixit mihi: Surge, amica mea et veni, Ostende mihi faciem tuam, sonet vox tua in auribus meis, vox enim tua dulcis, et facies tua decora.
Je suis noire mais belle, filles de Jérusalem (Ct 1,5), c'est pourquoi le roi m'a choisie, et m'a fait entrer dans ses appartements (Ct 1,4), et il m'a dit : « Lève-toi, mon amie, et viens, (Ct 2,10) montre-moi ton visage, que ta voix résonne à mes oreilles ; car ta voix est douce, et ton visage charmant. (Ct 2,14) »
Pablo ; il jouera même dans des conditions mouvementées lors de la guerre d'Espagne.
, né le 29 décembre 1876 à El Vendrell (province de Tarragone, Espagne) et mort le 22 octobre 1973 à San Juan (Porto Rico), est un violoncelliste, chef d'orchestre et compositeur espagnol. Tout au long de sa longue vie, fut un défenseur acharné et enthousiaste du violoncelle, mais aussi de la musique dans une inébranlable foi dans les valeurs qu'elle peut transmettre. Ses enregistrements sont habités de cet enthousiasme et de son énergie. Il essaye de favoriser l'accès à la musique pour le plus grand nombre, que ce soit avec des associations de concerts, la création de ses divers orchestres2,1–17 Le Cantique des Cantiques
Rowan Atkinson, alias Mr Bean et Kristin Scott Thomas, dans Secrets de famille de
(2006). Un homme regarde sa femme faire sa toilette tandis que le narrateur déclame un hymne composé à partir des versets du Cantique des Cantiques.2,1–11 Je suis le narcisse de Saron
I am the Rose of Sharon and the lily of the valleys. As the Lily among the thorns, so is my Love among the Daughters. As the Apple tree, among the trees of the wood, so is my Beloved among the Sons. I sat down under his shadow with great delight, And his fruit was sweet to my taste, taste. He brought me to the Banqueting House, His Banner over me was Love. Stay me with Flagons, Comfort me with Apples, for I am sick, sick of Love. I charge you, O ye Daughters of Jerusalem, by the Roes and by the Hinds of the Field, that you stir not up nor Awake, Awake my Love till he please. The voice of my Beloved, Behold, he cometh, Leaping upon the mountains, skipping upon the Hills. My Beloved spake and said unto me: rise up, my Love, my fair one, and come away, for Lo, the Winter is past, the rain is over and gone. (Ct 2,1-11)
William
(né à Boston le 7 octobre 1746, mort dans cette même ville le 26 septembre 1800) est un compositeur américain de musique chorale, et est considéré comme le père de la musique chorale américaine. À l'origine tanneur de métier et autodidacte, a créé ce qui est maintenant reconnu comme un style spécifiquement américain de la musique vocale.4,7s Interprétation mariale
Panneau central : Marie est couronnée par son Fils dans la gloire du Ciel. La légende dit : Virgo coronata fruitur jam luce parata (La Vierge couronnée jouit désormais de la lumière préparée [de toute éternité].)
À sa gauche, Salomon (Ct 4,7-8) dialogue avec Isaïe (Is 45,7) ; à sa droite, ben Sira (V—Si 17,11) avec ... Job (Jb 29,20) !
En-dessous, à gauche : la reine Bethsabée intercède auprès du roi David pour qu'il désigne Salomon pour successeur (1R 1,15-21). L'imagier souligne le fait que Marie est la mère sans péché du nouveau Salomon.
En-dessous, à droite : Assuérus choisit Esther et l'introduit dans la chambre du roi de préférence à toutes les femmes (Est 2,16-17). De même, poursuit le texte, Marie accède au roi des Cieux, son époux et le fils unique du Père céleste...
1,7 où fais-tu paître ton troupeau, où le fais-tu reposer à l’heure de midi ? Jean de la Croix, Cantique spirituel B 1,5: "Demander au Père où il se repaît, n'est pas autre chose que demander au Père de daigner montrer l'essence du Verbe divin son Fils, car le Père ne se nourrit que de son Fils unique, qui est la gloire du Père. Demander au Père à voir où il prend son lieu de repos, c'est renouveler la même demande, parce que le Fils seul fait les délices du Père, qui ne se repose qu'en son Fils bien-aimé et n'est contenu qu'en lui. Le Père se repose tout entier en son Fils, parce qu'il lui communique toute son essence au milieu du jour, c'est à dire dans l'éternité où il l'engendre continuellement et le tient sans cesse engendré."
5,1–16 Je dors mais mon cœur veille
Melchior Franck est un compositeur allemand de la Renaissance tardive et du début de l'époque baroque. Il composa plus de quarante livres de motets, dont cette œuvre sur le Cantique des Cantiques: « Je dors, mais mon cœur veille ».
1,4.7.15 ; 2,8.16 ; 4,1–7.10 ; 5,8 ; 8,6 Niets dan liefde (Rien d'autre que l'amour)
Cette Cantate est composée pour le quatrième dimanche du carême sur l'amour. Elle est constituée de deux parties: la première décrit l'amour entre l'homme et Dieu comme un amour entre humains, la deuxième fait apparaître l'amour entre Dieu et l'homme dans l'eucharistie et le don de soi. La première partie est inspirée du Cantique des cantiques. Dans la deuxième partie, le Récit de l'Institution est superposé par un poème de Hans Andreus, qui se traduit en français par: « Je te préfère au pain, bien qu'on dit que c'est impossible, et bien que ce soit impossible ». Un fragment de la Prière de Charles de Foucauld et du cantique de l'amour (1Co 13,8a.7) concluent la cantate.
5,8 malade d'amour Une chanson célèbre Écrite avec l’aide du grand parolier français Yves Dessca, cette hymne à l’amour s’inspire directement du Ct et spécialement de Ct 5,8 pour exalter la beauté, les merveilles mais aussi les déchirements que l’amour peut susciter.
4,7 Vous êtes toute belle, Marie - Antienne
Antienne chantée pour l'Office de l'Immaculée Conception, le 8 décembre.
Vous êtes toute belle, Marie, et la tache originelle n'est pas en vous.
1,6–14 ; 2,13ss Vigne FLORE Vitis vinifera
La culture de la vigne est si ancienne, qu’il est difficile de connaître précisément son origine. Dans la Bible elle commence avec Noé (Gn 9,20) et sa présence est attestée ensuite en Égypte (Gn 40,9-11 ; représentations picturales dans les tombeaux d’Égypte) et en Canaan (Nb 13,24). On considère généralement que la vigne est originaire de l’Arménie et des régions de la Mer Caspienne ( , Bible Plants, p. 242).
Avant de planter une vigne il est important de préparer le sol à la bêche en creusant un sillon (→), et d’enlever les pierres ( Naturalis historia 17,159Is 5,2).
Il existe différentes techniques de culture de vigne :
Après 3 ans d’entretien, la vigne porte du fruit la 4e année.
4,3 FLORE Grenadier
Étrange limitation que celle de cette comparaison des « joues » au « fragment de grenade (...) sans ce qui se cache au-dedans ». Le verset Ct 6,7 évite sans doute un faux sens, puisqu'il semble formuler la même idée mais de manière plus explicite (« sans ce qui se cache en toi ») : il s'agit là non pas de ce qui se cache au-dedans de la grenade, mais au-dedans des joues ! Dès lors, l'intérieur des joues de la bien-aimée bénéficie d'un enrichissement par cette comparaison : elles ne renferment pas simplement la langue, les dents et le palais, mais plutôt les délicieux grains de la grenade. Ce jeu entre le visible et l'invisible, entre le signe et la chose, peut renvoyer à l'Église qui, dans l'apparence de son humanité (pécheresse) est néanmoins pleine de l'Esprit Saint, ou à Marie qui, dans son corps de femme tout ce qu'il y a de plus humain, est néanmoins remplie à un titre unique de grâce divine.
L’identification est indiscutable : le nom « rimmôn » dans la Bible (qui signifie « élevé ») désigne à la fois le grenadier et la grenade. Les Romains ont connu ce fruit par les Carthaginois et l’ont appelé « malum punicum » (« fruit punique »). Aujourd’hui son nom scientifique est « punica granatum » : « punicus » signifie « de Carthage » et « granatum » veut dire « rempli de graines ».
Originaire d’Asie centrale et plus précisément des régions d’Iran situées au sud de la mer Caspienne, le grenadier est rapporté par les Phéniciens à Carthage et sur le pourtour méditerranéen. Il est l’un des premiers arbres cultivés par l’homme. Il était présent à Jéricho 4000 ans av. J.-C., dans les jardins de Babylone et en Égypte (Nb 20,5). Aujourd’hui ce fruit est cultivé sur tous les continents.
1,15 Tes yeux sont des yeux de colombe Symbolisme de la colombe La blancheur immaculée et la douceur de la colombe ont valu à l’oiseau de Vénus le privilège de devenir un symbole du Saint-Esprit. La colombe est l'emblème de la chasteté, de l’innocence, de la fidélité conjugale : Intertextualité biblique Ct 1,15. C'est aussi l'Esprit qui dicte à l'oreille des écrivains inspirés. Dans l'Église romaine, la colombe était particulièrement reliée à la légende de saint Grégoire Ier († 804). Dans de nombreux dessins, le Saint-Esprit sous la forme d'une colombe soutenait ce docteur de l'Église, soit pour un texte théologique (à partir du 8e s.), soit en faveur d'un chant (dès le 10e s.) comme le montrent ces enluminures médiévales :
2,1–17 Cantique des Cantiques
Le Cantique des Cantiques présente le chant de l’amour d’un homme vers sa femme. Ce chant introduit le lecteur dans le mystère de la relation d’amour qui unit deux époux. De nombreux passages de ce texte invitent à contempler l’attitude masculine face à celle qui est aimée.
« Trop d’hommes sont amputés d’eux-mêmes. 'La virilité n’est plus une valeur en Occident', écrit
dans La Tyrannie de la faiblesse (2010). Elle n’est pourtant pas l’agressivité, ni la dureté du cœur, encore moins la vulgarité. Mais le don de son corps et de son sang pour devenir gardien de l’épouse dans la vulnérabilité de son enfantement, pour protéger la vie fragile (...). Voilà ce qui conduit l’homme à son accomplissement, et la femme à porter la vie. On ne peut porter la vie que dans l’union au Corps d’un autre. L’homme est une force qui doit s’incliner au rang de serviteur, afin de ne jamais tomber dans la brutalité despotique de celui qui n’a jamais fait de sa puissance un service. La logique de l’amour d’un homme est eucharistique : « Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l’Église et a donné sa vie pour elle » (Lettre de Saint Paul aux Éphésiens). »Cette conception de la virilité semble rejoindre une citation de
dans Le deuxième sexe (1949) : « Personne n'est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu'un homme inquiet pour sa virilité. »4,5 Tes deux seins sont comme deux faons
Le Cantique des Cantiques - en allemand Das Hohelied Salomos - est le titre d'un cycle d'images expressionnistes du peintre allemand Ct 4,5.
. L'artiste interprète les textes du Cantique des cantiques. Le cycle a été créé en 1923 à Rostock et contient environ 50 images, dont 27 ont été redécouvertes en 2015. La composition n°3 de ce cycle évoque1,13 ; 3,6 ; 4,6.14 ; 5,1.5.13 myrrhe FLORE Arbre à myrrhe (basalmier)
La myrrhe est « môr » en hébreu et « smurna » en grec. Le mot « muron » en grec qui généralement est traduit par « huile parfumée » ( Ex 30,25 ; 1Ch 9,30 ; 2Ch 16,14 ; Jdt 10,3 ; Ps 132,2 ; Pr 27,9 ; Ct 1,3-4 ; Ct 4,14 ; Am 6,6 ; Is 39,2 ; Ez 27,17 ; Mt 26,7.12 ; Mc 14,3-5 ; Lc 7,37-38.46 ; Lc 23,56 ; Jn 11,2 ; 12,3.5.) est traduit par « myrrhe» en Ap 18,13. Il s'agirait probalement d'une huile à base de myrrhe et d'autres aromates (cf. Ct 4,14).
Originaire d’Afrique de l’Est (Éthiopie, Somalie) et du sud de l’Arabie (Yémen, Oman).
En raison de son goût amer et de son efficacité pour soigner et apaiser les blessures, la myrrhe évoque la souffrance.
Parce qu’elle sert à l’embaumement, elle est associée à la mort.
Les deux précédents symboles manifestant la vulnérabilité de la nature humaine, la myrrhe devient aussi symbole d’humanité.
Ce parfum précieux était généralement réservé à l’embaumement des rois.
Comme l’amour, la myrrhe dégage un parfum envoûtant et puissant. (Ps 45,9 et Ct 1,13)
Le prénom de Marie « Mariam » ou « Myriam » signifie « mer de myrrhe » ou « mer d'amertume».
4,7 Texte : fête mariale La liturgie applique le v. à l'Immaculée Conception de Marie : c'est la première antienne de l'office des Vêpres.
1,4 Courons TYPOLOGIE Prière à la Vierge immaculée
Antienne chantée pour la solennité de l'Immaculée Conception le 8 décembre.
Entraînez-nous, Vierge Immaculée, nous courrons après vous à l'odeur de vos parfums.
2,1–17 LITURGIE JUIVE Un chant pascal Le Cantique est lu après la amida durant la semaine de Pessach. Le choix serait motivé par la mention des chars de Pharaon en Ct 1,9 où l'on voit une allusion à l'Exode.
Abraham Shmuelof né en 1913 dans le quartier Meah Shearim de Jérusalem, dernier de seize enfants dans une grande famille juive ultraorthodoxe de Bucharan qui avait émigré de Perse à la fin du 19e siècle devint une figure légendaire à Jérusalem, passant du statut de juif ultraorthodoxe au catholicisme romain, moine trappiste, bénédictin, retournant aux trappistes et enfin servant dans l'Église gréco-catholique de Galilée. Dans les années 1970, il trouva sa place à « La Maison Saint-Isaïe » fondée à Jérusalem par les Dominicains français, où il collabora au développement d'une liturgie catholique hébréophone avec le P. Jacques Fontaine. C'est à cette époque qu'il se chargea de la tâche d'enregistrer l'intégralité du Tanakh en hébreu.
5,1–16 LITURGIE JUIVE Un chant pascal Le Cantique est lu après la amida durant la semaine de Pessach. Le choix serait motivé par la mention des chars de Pharaon en Ct 1,9 où l'on voit une allusion à l'Exode.
Abraham Shmuelof né en 1913 dans le quartier Meah Shearim de Jérusalem, dernier de seize enfants dans une grande famille juive ultraorthodoxe de Bucharan qui avait émigré de Perse à la fin du 19e siècle devint une figure légendaire à Jérusalem, passant du statut de juif ultraorthodoxe au catholicisme romain, moine trappiste, bénédictin, retournant aux trappistes et enfin servant dans l'Église gréco-catholique de Galilée. Dans les années 1970, il trouva sa place à « La Maison Saint-Isaïe » fondée à Jérusalem par les Dominicains français, où il collabora au développement d'une liturgie catholique hébréophone avec le P. Jacques Fontaine. C'est à cette époque qu'il se chargea de la tâche d'enregistrer l'intégralité du Tanakh en hébreu.