Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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6 crainte et tremblement m'envahissent
et le frisson m’enveloppe.
6 ...
6 crainte et tremblement me couvrirent
et me recouvrit la ténèbre
7 Et je dis : Oh ! si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais et j'irais me reposer
7 ...
7 et je dis : — Qui me donnera des ailes comme à la colombe ?
Je volerai et trouverai repos...
7 Et je dis : Oh ! si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais et j'irais me reposer
7 ...
7 et je dis : — Qui me donnera des ailes comme à la colombe ?
Je volerai et trouverai repos...
8 voici que je fuirais bien loin, et je demeurerais au désert
- Séla.
8 ...
8 Voici que je me suis éloigné en fuyant
et que j'ai demeuré dans la solitude
DIAPSALMA
9 je me hâterais de chercher un asile, loin du vent impétueux, loin de l’ouragan.
9 ...
9 j'attendais celui qui m'a sauvé
de la pusillanimité de l'esprit et de la tempête...
10 Réduis-les à néant, Seigneur, divise leurs langues
car je vois la violence et la discorde dans la ville.
10 ...
10 — Précipite-les, Seigneur, divise leurs langues
maintenant que j'ai vu l'iniquité et la contradiction dans la ville :
11 Jour et nuit elles font le tour de ses remparts, crime et vexation sont au milieu d’elle
11 ...
11 jour et nuit fera le tour de ses murs
l'iniquité, et le labeur au milieu d'elle
12 la perversité est dans son sein
l’oppression et la tromperie ne quittent point ses places.
12 ...
12 et l'injustice ;
usure ni ruse n'ont pas quitté ses places !
13 Car ce n’est pas un ennemi qui m’outrage (je le supporterais)
ce n’est pas celui qui me hait qui s’est élevé contre moi (je me cacherais loin de lui).
13 — Car si un ennemi m'avait insulté
Vmaudit,
je l'aurais Vsûrement supporté
et si celui qui me hait parlait
Vhaïssait avait dit contre moi avec insolence,
Vde grandes choses,
je me serais
Vpeut-être me serais-je caché loin de lui...
13 ...
14 mais toi, tu étais un autre moi-même, mon confident et mon ami.
14 ...
14 Mais toi ! homme qui ne faisais qu'une âme avec moi,
mon guide et mon familier,
15 Nous avions ensemble une douce intimité
nous avons marché dans la maison de Dieu dans la foule bruyante.
15 ...
15 toi qui avec moi partageais de doux mets
(dans la maison de Dieu, nous marchions d'un même pas) !
16 Que la mort les surprenne, qu’ils descendent vivants au schéol
Car la méchanceté est dans leur demeure, au milieu d’eux.
16 ...
16 Que vienne sur eux la mort
et qu'ils descendent vivants en enfer
puisque les méfaits sont dans leurs demeures
au milieu d'eux !
17 Pour moi, je crie vers Dieu et YHWN me sauvera.
17 ...
17 Moi, ÷en revanche: j'ai crié vers Dieu et le Seigneur me sauvera ;
18 Le soir, le matin, au milieu du jour, je me plains, je gémis
et il entendra ma voix.
18 ...
18 le soir, le matin et à midi, je raconterai, mieux : je proclamerai,
et il écoutera ma voix !
19 Il délivrera en paix mon âme du combat qui m’est livré
car ils sont nombreux contre moi
19 ...
19 Il rachètera en paix mon âme
à ceux qui s'approchent de moi
puisque parmi beaucoup ils étaient près de moi.
20 Dieu entendra, et il les humiliera
lui qui siège éternellement sur son trône
- Séla.
Car il n’y a pas de changement en eux
et ils ne craignent pas Dieu.
20 ...
20 Dieu écoutera et il les humiliera, lui qui est avant les siècles
DIAPSALMA
pour eux, en effet, point de commutation : ils n'ont même pas craint Dieu !
21 il porte la main sur ceux qui étaient en paix avec lui
il viole son alliance.
21 ...
21 Il étendit la main pour les rétribuer,
ils contaminèrent son alliance ;
22 Plus onctueuse que la crème est sa bouche
mais son cœur n'est que combat
plus douces que l'huile ses paroles
mais ce sont des épées nues.
22 ...
22 ils furent divisés par la colère de son visage
et son cœur approcha :
plus amollies que l'huile furent ses paroles
mais ce sont des javelots !
23 Décharge-toi sur YHWH de ton fardeau et il te soutiendra
il ne laissera pas à jamais chanceler le juste.
23 ...
23 — Jette sur le Seigneur ton souci et lui-même te nourrira :
il ne laissera pas le juste ballotté pour l'éternité.
24 Mais toi, Dieu, tu les feras descendre dans le puits de perdition
les hommes de sang et de ruse n'atteindront pas la moitié de leurs jours
Mais moi, je mets en toi ma confiance.
24 ...
24 — Toi vraiment, Dieu, tu les feras descendre dans le puits de la mort :
les hommes de sang et les judas n'atteindront pas la moitié de leurs jours
mais moi j'espérerai en toi, Seigneur !
23.17ss Dépose sur le Seigneur ton fardeau Graduel
1–7 Prête l'oreille à ma prière
Hear My Prayer (allemand: Hör 'mein Bitten) est un hymne chrétien pour soprano solo, choeur (SATB) et orgue ou orchestre composé par Felix
en Allemagne en 1844. La première représentation a eu lieu à Crosby Hall, Londres, le 8 janvier. 1845. L'accompagnatrice à cette occasion était l'organiste, compositeur et professeur Ann (1811-1891). Plus tard, elle a épousé le librettiste de l'œuvre, William (1793-1867), qui a également collaboré avec sur son oratorio Elijah (allemand: Elias). L'hymne est particulièrement connu grâce à l'enregistrement réalisé en 1927 par le jeune soprano Ernest .Hear my prayer, O God, incline Thine ear! Thyself from my petition do not hide. Take heed to me! Hear how in prayer I mourn to Thee, Without Thee all is dark, I have no guide. The enemy shouteth, the godless come fast! Iniquity, hatred, upon me they cast! The wicked oppress me, Ah where shall I fly? Perplexed and bewildered, O God, hear my cry! My heart is sorely pained within my breast, my soul with deathly terror is oppressed, trembling and fearfulness upon me fall, with horror overwhelmed, Lord, hear me call! O for the wings, for the wings of a dove! Far away, far away would I rove! In the wilderness build me a nest, and remain there for ever at rest.
Écoute ma prière, ô Dieu, incline ton oreille! Toi-même de ma pétition ne te cache pas. Prends garde à moi! Écoute comment, dans la prière, je me pleure à toi, Sans toi tout est sombre, je n'ai pas de guide. L'ennemi crie, les impies viennent vite! L'iniquité, la haine, ils ont jeté sur moi! Les méchants m'oppressent, Ah, où vais-je voler? Perplexe et désorienté, O Dieu, entends mon cri! Mon coeur est douloureusement peiné dans ma poitrine, mon âme avec la terreur mortelle est opprimée, tremblant et craintif sur moi tombent, avec horreur accablé, Seigneur, écoute-moi! O pour les ailes, pour les ailes d'une colombe! Au loin, au loin, j'irais! Dans le désert, construis-moi un nid, et reste là pour toujours au repos.
17–23.2s Je crierai vers Dieu
« Ce chant d’entrée est composé de trois phrases musicales. Du point de vue de la modalité, on est en présence d’un 3ème mode assez bien caractérisé, reconnaissable dès l’intonation qui procède de la tonique Mi à la dominante Do en un beau jaillissement. La mélodie s’élève avec vivacité vers les hauteurs, c’est le sens de la prière qui monte au ciel. Le mot Dómine, Seigneur, est ainsi placé de façon expressive au sommet de cette première phrase. D’où on va redescendre, une fois la prière exaucée. Ce premier membre de phrase s’achève sur une cadence en Sol, donc par emprunt au 8ème mode qui est le mode de la plénitude et de la certitude. « J’ai crié vers le Seigneur et il m’a exaucé ». On peut noter la tristropha de exáudivit, cette note sur le Do qui donne de la complaisance à la certitude de l’âme. La mention des ennemis, dans le deuxième membre, avec retenue sur la cadence de Mi, est traitée de façon beaucoup plus sobre, en contraste avec la richesse mélodique du début. Leur action perverse est désignée comme en passant, par l’âme qui ne s’attarde pas à contempler le mal, la geste divine est autrement intéressante, et le début de la deuxième phrase le montre bien.
Humiliávit : il s’agit bien encore des ennemis, mais surtout de la façon dont le Seigneur s’est occupé d’eux. Il les a humiliés. Ce verbe qui exprime l’abaissement des orgueilleux est au contraire exprimé par une élévation mélodique très suggestive (Ré). La chute des grands est souvent spectaculaire et fait beaucoup de bruit. Elle révèle finalement la vraie grandeur qui est celle de Dieu, une grandeur qui ne connaît pas d’éclipse. Et la suite du chant exprime cela de façon magnifique. « Qui est ante saécula ». Les deux distropha de est et de saécula, très fermes, sur la dominante Do, se répondent. L’être de Dieu est éternel.
Et manet, là aussi, c'est tout plein d'une grande fermeté. Il y a de la noblesse sur ce verbe qui est placé tout entier sur le Do et le Ré, au sommet. La force de Dieu, l’être de Dieu est inaccessible aux menées des hommes qui se débattent et se battent sur la terre. Et pourtant Dieu n’est pas insensible à ses enfants, la troisième phrase va le souligner de façon délicieuse.
Tout s'allège L’atmosphère de cette troisième phrase est très différente de ce qui a précédé et c’est une des grâces du 3ème mode de pouvoir jouer ainsi sur les contrastes. Ici la mélodie s’allège. On reprend un bon mouvement. Le texte est une invitation à la confiance Le psalmiste, et à travers lui l’Église, invite l’âme à jeter son fardeau, son souci, dans le Seigneur, ce Seigneur dont on vient d’affirmer l’immuabilité, la solidité, la permanence dans le bien. Alors la fluidité des neumes traduit bien cette insouciance qui résulte de l’acte d’abandon envers lui. Il faut donner ce jacta cogitátum tuum in Dómino en accelerando, notamment sur le court passage syllabique de cogitátum tuum. Le motif mélodique sur Dómino ressemble à un bel épanouissement floral, très léger, très gracieux, très aérien. Enfin, sur et ipse te enútriet, la mélodie redevient puissante, large et ferme. C’est l’assurance du secours divin, ce secours qui prend les traits pourtant d’une mère qui nourrit son petit. Mais qu’y-a-t-il de plus fort que la tendresse du sein maternel pour le petit d’homme qui se laisse ainsi porter par l’amour ? Le texte et la mélodie s’harmonisent admirablement pour manifester qu’envers l’âme qui s’abandonne, Dieu est à la fois père et mère. Dans ce passage deux mots sont soulignés : le petit te qui prend une importance étonnante. C’est l’objet de la tendresse divine (même développement dans le graduel Jacta). Et le second mot c’est enútriet, c’est à dire le verbe qui exprime l’action divine. Il y a beaucoup de complaisance sur ce mot. Les ennemis évoqués au début de la pièce sont loin, ils sont oubliés. Il n’y a plus que l’âme et son Dieu, et cet échange amoureux de confiance et de tendresse dans lequel le chant se termine. C’est une fois encore plus que du grand art, c’est la prière de l’Église tout simplement ».
Rédigé par un moine de Triors le 01 août 2015 dans Culture
6 V—IUXTA HEBR.
7 V—IUXTA HEBR.
8 V—IUXTA HEBR.
10 V—IUXTA HEBR.
14 V—IUXTA HEBR.
15 V—IUXTA HEBR.
17 V—IUXTA HEBR.
18 V—IUXTA HEBR.
19 V—IUXTA HEBR.
20 V—IUXTA HEBR.
21 V—IUXTA HEBR.
22 V—IUXTA HEBR.
24 V—IUXTA HEBR.
9 V—IUXTA HEBR.
11 V—IUXTA HEBR.
12 V—IUXTA HEBR.
13 V—IUXTA HEBR.
16 V—IUXTA HEBR.
23 V—IUXTA HEBR.
51,3–21 ; 23,1–6 ; 121,1–8 ; 18,1–51 ; 55,6 Le Roi David, héros symphonique
Ce psaume symphonique en trois parties pour narrateur, trois solistes (SAT), deux chœurs et orchestre est une œuvre de Arthur 1S 16,1-31,13). La deuxième partie célèbre le couronnement de David, sa danse devant l'arche (2S 6,1-23), et la prédiction de la naissance de Solomon par l'ange (2S 7,1-29). Elle se conclue par un chœur d'anges chantant « Alleluia ». La troisième partie raconte les histoires tragiques de David et Bethsabée (2S 11,1-12,31) et la mort d'Absalon (2S 18,1-19,44) ; elle se termine avec la repentance de David (Ps 51,1-21), l'expression de sa piété (Ps 121,1-8), de sa loyauté (Ps 18,1-51) et sa mort paisible (1R 2,1-46), suivie d'un chœur d'Alleluia sereins suggérant l'ascension de l'âme de David au ciel. On retient de nombreux chants de cet oratorio comme le « Cantique du berger David » inspiré du Ps 23,1-6, la lamentation pour soprano « Ah ! si j'avais des ailes de colombe » (Ps 55,6), et l'incantation dramatique de la Sorcière d'Endor (1S 28,1-25), où la sorcière appelle Samuel, d'abord en sifflant puis par un crescendo jusqu'à un rugissement. Des parties instrumentales sont également restées célèbres comme la « Marche des Hébreux », la « Marche des Philistins » ou encore le « Couronnement de Salomon ».
basée sur l'histoire de David. Elle combine des textes des Psaumes, de Job, d'Isaïe et d'un Psaume non biblique de la Renaissance du poète Clément Marot. La première partie raconte l'histoire de la jeunesse de David et se concentre sur la jalousie de Saul, culminant dans sa défaite et sa mort à Gilboa (Part I : 1. 0:01 Introduction 2. 2:07 Cantique du berger David 3. 3:55 Psaume : Loué soit le Seigneur 4. 5:23 Chant de victoire 5. 6:16 Cortège 6. 8:13 Psaume : Ne crains rien 7. 10:15 Psaume : Ah! Si j'avais des ailes de colombe 8. 13:42 Psaume : Cantique des Prophètes 9. 15:27 Psaume : Pitié de moi, mon Dieu 10. 17:59 Le camp de Saül 11. 20:04 Psaume : l'Éternel est ma lumière infinie 12. 21:49 Incantation : La Pythonisse 13. 24:18 Marche des Philistins 14. 25:57 Lamentations de Guilboa. Part II : 15. 31:00 Cantique de fête 16. 32:23 La danse devant l'arche. Part III : 17. 43:09 Cantique : De mon cœur jaillit un cantique 18. 44:45 Chant de servante 19. 46:38 Psaume de pénitence 20. 49:00 Psaume : Je fus conçu dans le péché 21. 52:54 Psaume : Je lève mes regards vers la montagne 22. 54:29 La chanson d'Ephraïm 23. 55:45 Marche des hébreux 24. 58:22 Psaume : Je t'aimerai, Seigneur, d'un amour tendre 25. 1:00:57 Psaume : Dans cet effroi 26. 1:02:23 Couronnement de Salomon 27. 1:04:15 Mort de David.
2–12 Appel à l'aide de l'homme environné de ténèbres et tenté de fuir : le Christ au jardin des oliviers « Mon Père, si c’est possible, que passe loin de moi cette coupe ... » (Mt 26,39)