Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Et ils rapportèrent à
GEt on informa David, en disant :
— Voici que les Philistins
Gétrangers attaquent Qᵉ‘îlâ
GKeïla
VQueila et Geux, ils pillent G, ils piétinent les plaines.
1 ...
2 David consulta donc YHWH
G Vle Seigneur en disant :
— Irai-je et frapperai-je ces Philistins
GDois-je aller et frapper ces étrangers ?
Et YHWH
G Vle Seigneur dit M Và David :
— Va et tu frapperas les Philistins
Gces étrangers et tu sauveras Qeïla
VQueila.
2 ..
3 Et les hommes de
Vqui étaient avec David lui dirent :
— Voici que déja, nous
Vdemeurant ici en Judée, nous craignons ;
et que sera-ce
Vcombien plus si nous allons à Qéïla
VQueila contre les troupes des Philistins ?
Vcontre les troupes des Philistins !
G? Nous irons rejoindre le butin des étrangers !
3 ...
4 David consulta Vdonc de nouveau YHWH
G Vle Seigneur
et YHWH lui répondit et
Get le Seigneur lui répondit et lui
Vqui, lui répondant, dit :
— Lève-toi et descends
Vrends-toi à Qéïla
VQueila
car moi je livrerai les Philistins en ta main
Gétrangers entre tes mains.
4 ...
5 David s'en alla ainsi que ses hommes
Gles hommes qui étaient avec lui à Qéïla
VQueila
et combattit contre les Philistins
Gétrangers
Get ils s'enfuirent de devant lui
et il emmena leurs troupeaux et les frappa d'un grand coup
et David sauva les habitants de Qéïla
VQueila.
5 ...
6 De son côté, au moment où Ébyatar, fils d’Ahimélek
VAhimélec, s’enfuyait vers David à Qéïla
VQueila
et qu'il était descendu ayant l’éphod en main
Vavec lui
6 Et il était arrivé quand Ébyatar fils d'Ahimélek s'était enfui auprès de David
que lui-même était descendu avec David à Qéïla, un ephoud dans sa main.
6 ...
7 GEt on annonça à Saül que David était venu à Qéïla
VQueila
et Saül dit :
— Dieu l'a livré entre mes mains
car
Vet il s’est enfermé en entrant dans une ville à
Voù il y a portes et barres.
7 ...
8 Et Saül convoqua tout le peuple à la guerre afin
Vcommanda à tout le peuple de descendre Vpour le combat à Qéïla
VQueila
et d’assiéger David et ses hommes.
8 ...
9 Mais quand David sut que Saül lui préparait du mal Ven cachette
il dit au prêtre Ébyatar
VAbiathar :
— Apporte l’éphod.
9 Et David sut que Saül ne gardait pas silence sur le mal qu'il lui voulait
et David dit au prêtre Ébyatar : — Apporte l'éphod du Seigneur.
9 ...
10 Et David dit :
— YHWH
G VSeigneur Dieu d’Israël
ton serviteur a bien entendu [dire]
Gentendant, a entendu dire
Va entendu la rumeur
que Saül cherche à
Vprévoit de venir à Qéïla
VQueila pour détruire la ville à cause de moi.
10 ...
11 Les maîtres de Qéïla me livreront-ils en sa main ?
Saül descendra-t-il comme ton serviteur l’a entendu [dire] ?
YHWH Dieu d’Israël indique-le, je te prie, à ton serviteur.
Et YHWH dit : — Il descendra.
11 Est-ce qu'elle sera fermée ?
Et Saül descendra-t-il maintenant comme ton serviteur l’a entendu dire ?
Seigneur Dieu d’Israël indique-le à ton serviteur.
Et le Seigneur dit : — Elle sera fermée.
11 Si les hommes de Qéïla
VQueila me livreront en sa main
et si Saül descendra comme ton serviteur l’a entendu [dire]
Seigneur Dieu d’Israël indique-le à ton serviteur.
Et le Seigneur dit : — Il descendra.
12 Et David dit :
— Les maîtres
Vhommes de Qéïla
VQueila nous livreront-ils, moi et mes hommes,
Vles hommes qui sont avec moi, en la main de Saül ?
Et YHWH
Vle Seigneur dit : — Ils [te] livreront.
12 ∅
12 ...
13 Alors David se leva avec ses hommes
Gainsi que les hommes qui étaient avec lui, environ six
Gquatre centsM hommes,
et ils sortirent
V sortis de Qéïla
VQueila, M Get ils erraient çà et là incertains
Gallaient et venaient.
Et on rapporta à Saül que David s'était enfui
Gs'était tiré sain et sauf de Qéïla
VQueila
et il suspendit sa marche
Grenonça à sortir
Vconsentit à partir.
13 ...
14 Et David demeurait
Gdemeura dans le désertG à Maserem, dans les lieux forts
Ggorges
Vlieux les plus sûrs
et il resta
Grestait dans la montagne
Gle désert du désert
Gsur la montagne de Zîp
G VZiph.
Saül cependant le cherchait tous les jours
mais Dieu
Gle Seigneur ne le livra pas entre ses mains.
14 ...
15 David vit que Saül était sorti
Gsortait pour chercher sa vie
GDavid
et David était alors dans le désert de Ziph dans la forêt
Gla montagne sèche à La Neuve-de-Ziph.
15 ...
16 Et Jonathan fils de Saül se leva
et alla vers David dans la forêt
Gà La Neuve
et renforça sa main en Dieu
Gses mains dans le Seigneur.
16 ...
16 Et Jonathan fils de Saül se leva
et s'en alla vers David dans la forêt
et renforça sa main en Dieu
et lui dit :
17 Et il lui dit : — Ne crains pas
car la main de Saül mon père ne te trouvera Gsûrement pas.
Et toi tu régneras sur Israël
et moi je serai pour toi un second
et Saül mon père sait [qu'il en sera] ainsi.
17 ...
17 — Ne crains pas
car la main de Saül mon père ne te trouvera pas.
Et toi tu régneras sur Israël
et moi je serai pour toi un second
mais Saül mon père sait aussi cela.
18 Ils
VL'un et l'autre conclurent M Gtous deux une alliance devant YHWH
G Vle Seigneur
et David resta dans la forêt
Grestait à La Neuve
mais Jonathan partit
Vretourna à sa maison.
18 ...
19 Et les Ziphiens
VZiphites montèrent de la région sèche vers Saül à Gibéa
VGabaa disant :
— David ne se cache-t-il pas chez nous dans des lieux forts dans
Vtrès protégés de la forêt
sur la colline d'Ḥăkîlâ
VAquila qui est à la droite du désert ?
19 Et les Ziphiens montèrent de la région sèche vers Saül sur la colline disant :
— Voici, David ne se cache-t-il pas chez nous à Messara dans les gorges à La Neuve sur la colline d'Echela qui est à droite de Iessaimos ?
19 ...
20 Et maintenant ô roi, selon tout le désir de ton âme, de descendre
Vcomme ton âme a désiré que tu descendes, descends
et à nous de le livrer
Vpuis il nous appartiendra que nous le livrions dans la main
Ventre les mains du roi.
20 Et maintenant si tout porte l'âme du roi à descendre, qu'il descende chez nous
ils l'ont enfermé dans les mains du roi.
20 ...
21 Et Saül dit :
— VVous, [Soyez] bénis par YHWH
G Vle Seigneur parce que vous avez eu pitié de
Gvous êtes donné de la peine pour moi
Vmon sort !
21 ...
22 Allez je vous prie et assurez-vous encore
Vpréparez plus attentivement et sachez
Vexaminez avec plus de soin
et observez le lieu où est son pied
et qui l’y a vuV.
car on m'a dit qu'il est fort rusé.
VEn effet, il pense de moi que, avec ruse, je l'épie.
22 Allez donc, et préparez encore et sachez son lieu, là où sera son pied, promptement,
là où vous avez dit,
de peur qu'il ne trame un mauvais coup.
22 ...
23 Observez et voyez tous ses refuges dans lesquels il est caché
et revenez vers moi avec quelque chose de sûr et j’irai
Vpour que j'aille avec vous.
Et
VMême s’il est
Vs'est dissimulé dans le pays
je le chercherai parmi tous les milliers [d'hommes] de Juda.
23 Voyez et sachez et nous irons avec vous.
Et il arrivera que s'il est dans le pays
je le rechercherai parmi tous les miliers de Juda.
23 ...
24 Et ils se levèrent et
Vse levant, ils s'en allèrent à Ziph avant Saül.
Mais David et ses hommes étaient dans le désert de Mā‘ôn
VMaon dans la plaine au midi de la lande
Và la droite de Jésimuth.
24 Et les Ziphiens se levèrent et s'en allèrent en avant de Saül.
Et David et ses hommes étaient dans le désert de Maan du côté du couchant à droite de Iessaimos.
24 ...
25 Saül et ses gens allèrent Vdonc pour le chercher
et on le rapporta à David.
VDavid fut averti.
Et Vaussitôt il descendit vers le rocher et il séjournait
Gqui est dans le désert de Maôn
VMaon
Et
Vparce que, Saül l'apprit et
Vl'ayant appris, poursuivit David au désert de Maôn
VMaon.
25 ...
26 Et Saül allait
Get ses hommes allaient sur un versant de la montagne d'un côté
David et ses hommes étaient sur l'autre versant de la montagne
Vsur un versant de la montagne de l'autre côté.
VQuant à David se hâtait pour échapper à
Gse couvrait pour s'en aller de devant
Vil désespérait de pouvoir échapper de devant Saül
car Saül et ses hommes
M Và la manière d'une couronne entouraient
Gétablirent leur camp contre David et ses hommes pour les prendre.
26 ...
27 Et un messager vint vers Saül disant : — Hâte-toi et viens
car les Philistins
Gétrangers se sont répandus sur le pays.
27 ...
28 M GEt Saül cessa de poursuivre
Gse détourna de la poursuite de
Vrevint sur ses pas, cessant de poursuivre David
et alla à la rencontre des Philistins
Gétrangers.
C’est pourquoi ils appelèrent ce lieu « la roche de la division ».
Gce lieu fut appelé « la roche divisée ».
Vce lieu fut appelé « la roche Divisante ».
28 ...
16,1–31,13 David, héros mythique
De nombreux réalisateurs ont donné à voir l'histoire de David et Goliath : David et Goliath (1908), un film américain de Sidney Olcott ; David et Goliath (1910), un film français de Henri Andréani David et Goliath (1960), un film italien réalisé de Richard Pottier ; David et Goliath (2016), un film de Wallace Brothers. Dans le peplum italo-américain de 1960, elle est sertie dans l'histoire plus complète de l'ascension difficile de David comme successeur du premier roi d'Israël.
8,1–31,13 Saül, héros d'opéra
Georg Friedrich Haendel, né à Halle en 1685, mort à Londres en 1759, montra très tôt des dons exceptionnels pour la musique. Organiste de la cathédrale de sa ville natale, il part pour Hambourg en 1703, où l'on joue ses premiers opéras en 1705. En 1710, il s'installe à Londres où il impose l'opéra italien à un public qui en ignorait presque tout. En 1719, il est nommé directeur de l'Académie Royale de Musique. Trois ans plus tard, il est naturalisé anglais.
Le théâtre a été au centre des activités de Haendel tout au long de sa vie. Des 39 opéras qui nous sont parvenus, tous, sauf trois, furent composés pour Londres. Destinés à un public aristocratique, ils conservent beaucoup des caractéristiques des opéras de cour de l'époque, en particulier l'utilisation de chanteurs virtuoses. Tous appartiennent à la tradition de l'opera seria ; l'œuvre est construite sur le récitatif et l'aria, les rôles masculins principaux sont confiés à des castrats, l'emploi des ensembles et des chœurs est restreint. La plupart des intrigues sont construites sur des thèmes classiques ou historiques, certaines font appel au fantastique et au merveilleux (Alcina, Orlando). Parmi les plus célèbres, citons : Tamerlano, Rodelinda, Orlando, Ariodante, Xerse. Vers la fin de sa vie, Haendel reporta une partie de son génie dramatique sur l'oratorio (Samson, Jephta, le Messie) ; il put s'y libérer de l'emprise de l'aria da capo et proposer une écriture vocale nouvelle.
Charles Jennens (1700-1773) était un riche propriétaire, musicien amateur et homme de lettres qui soutenait la « cause » haendélienne depuis le début. On suppose que c’est en 1735 qu’il soumit au compositeur le livret de Saül. Mais le moment était mal choisi, Haendel n’ayant pas encore renoncé à ses ambitions italiennes, et le livret atterrit probablement dans un tiroir. Il n’en sortit qu’en 1738, après l’échec d’une souscription lancée par Heidegger pour une nouvelle saison d’opéra. Le 23 juillet, Haendel mettait sur papier les premières notes de Saül dont il acheva la première mouture en août. Il interrompit la composition entre le 9 et le 20 septembre et termina l’œuvre – après une révision profonde, surtout de la dernière partie – le 27 septembre. Trois jours plus tard, il en était déjà à esquisser Israël en Egypte…
A 53 ans, il ouvrait une nouvelle époque de sa vie. Saül allait être produit au King’s Theatre, loué à Heidegger, selon le schéma déjà utilisé en 1736, dans le cadre d’une saison construite autour d’œuvres anglaises données en concert. Saül inaugura la série le 16 janvier 1739 et fut donné quatre fois. Le succès ne fait aucun doute, comme le démontrent de nombreux témoignages. Le rôle de David, écrit initialement la mezzo-soprano Marchesini fut repris par un Mr. Russell, probablement un ténor qui dut le transposer ; lors des reprises – cinq à Londres, entre 1740 et 1754, et une, triomphale, à Dublin en 1742 – le rôle traversa tous les registres, depuis sopranos jusqu’aux basses, en passant par le castrat Andreoni pour qui on le traduisit en italien ; à Dublin on le confia naturellement à Mrs Susannah Cibber, premier alto du Messie, et tragédienne de génie. Comme la plupart des drames bibliques de Haendel, Saül ne disparut jamais du répertoire, tant en anglais qu’en traduction allemande, faisant souvent l’objet de productions théâtrales.
Inspiré par un livret admirablement construit, dans lequel Jennens parvient à resserrer les épisodes du Premier livre de Samuel, et à en extraire l’essence des conflits humains (il y ajoute celui de Merab, judicieusement emprunté à un autre écrivain), Haendel produit un drame d’une grandeur et d’une force exceptionnelles, littéralement inédites dans la musique de son siècle. La tragédie progresse à grands pas, ignorant l’unité de lieu et de temps, toute entière vouée à l’exaltation des passions humaines et aux leçons profondes qu’il faut tirer du spectacle de leur périlleux empire.
Saul : basse ; David : ténor ; Jonathan : ténor ; Michal : soprano ; Merab : soprano ; Grand’Prêtre : ténor ; Sorcière d’Endor : alto ; Samuel : basse ; Doeg : ténor ; Amalekite : ?
Une ouverture en quatre mouvements et un grand tableau triomphal – l’Epinicion – à la gloire de David, vainqueur de Goliath – plantent le décor (How excellent ! – an infant raised – Along the monster – The youth inspired). Michal, la fille de Saül que David aimera, annonce l’arrivée du « divin adolescent » (Oh, godlike youth). Celui-ci entre en scène tenant la tête ensanglantée de Goliath. Saül l’invite à rester auprès de lui, en lui proposant d’épouser sa fille. David accepte les faveurs, mais refuse l’éloge : Dieu est seul responsable de ses victoires (O King, your favours). Jonathan, fils de Saül, est émerveillé par tant de vertu, alors que Merab, sa sœur, s’en offense (What abject thoughts). Mais Jonathan n’a cure de la basse extraction de David (Birth and fortune). Saül offre à David la main de Merab qui la rejette avec mépris (My soul rejects), à l’étonnement de sa sœur, Michal (See, with what a scornful air). Le temps passe (Sinfonia). Le carillon annonce le retour des deux guerriers, Saül et David, mais les louanges maladroites du peuple (Welcome, welcome) dressent le Roi contre son jeune vassal. La fureur de Saül (With rage I shall burst) n’a semble-t-il étonné personne : sa fille Michal confirme qu’il s’agit d’une vieille maladie (Fell rage and black despair), et que seule la lyre de David peut apaiser les souffrances du Roi ; hélas, la thérapie semble avoir perdu toute efficacité.
Les paroles de David (O Lord, whose mercies) restent sans effet sur Saül qui lance son javelot sur le chanteur (A serpent in my bosom warmed). L’ayant raté, il ordonne à Jonathan de le poursuivre et le tuer. Merab condamne son père fantasque (Capricious man), alors que Jonathan proteste (Oh, filial pietry ! – No, cruel father). Le chœur prie Dieu de préserver David de la fureur meurtrière de Saül (Preserve him) ;
Le chœur déplore la fatale jalousie qui s’est emparée du cœur de Saül (Envy ! eldest born of hell). Jonathan jure son amitié à David (But sooner Jonathan stream) qui aime Michal (Such Haughty beauties). Jonathan tente à nouveau de calmer son père (Sin not, o king) qui feint une guérison (As great Jehovah) à la plus grande joie de Jonathan (From cities stormed) ; Saül accepte de donner Michal à David, en espérant le faire tuer par ses ennemis. Michal et David échangent leur vœux (duo : Of fairest of ten thousand fair), et le peuple approuve leur union (Is there a man). Le temps passe à nouveau (Sinfonia) Saül n’est pas guéri : il a de nouveau lancé son javelot sur David. Michal sauve le jeune homme in extremis (duo : At persecution I can laugh) lorsqu’un messager du roi vient le chercher avec des intentions évidentes. Michal ne tremble pas (No, let the guilty tremble), tandis que David est parvenu à gagner le cœur de sa belle-sœur Merab, horrifiée par la cruauté de Saül (Author of peace). (Sinfonia). Saül ne pouvant atteindre David, lève la main sur son propre fils Jonathan. Le chœur réagit avec horreur et crainte (O fatal consequence). Ouvert et clos par une fresque chorale, le IIe acte a mené la tragédie à son point culminant.
Saül visite la grotte de la Sorcière d’Endor, et sollicite l’oracle (accompagnato : Wretch that I am). La Sorcière invoque l’esprit du prophète Samuel (infernal spirits). De sa bouche, Saül reçoit l’impitoyable verdict : il sera tué avec son fils Jonathan. (Sinfonia). Après la bataille, un Amalécite en informe David. (Marche funèbre). En symétrie avec la cérémonie triomphale du début, la tragédie s’achève sur un tableau funèbre auquel participent David, Michal, Merab et le Grand prêtre, hommage idéalisé au roi défunt et à son fils (Mourn Israel – From This unhappy day – Brave Jonathan – Eagles were not so swift – In Sweetest harmony – O fatal day – Gird on thy sword).
Bibliographie : Piotr ; Programme Opéra national de Paris, Jules César, saison 2010-2011, p.19.
Mille et un opéras (Les Indispensables de la musique), Paris: Fayard, 200416,1–31,33 Le Roi David, héros symphonique
Ce psaume symphonique en trois parties pour narrateur, trois solistes (SAT), deux chœurs et orchestre est une œuvre de Arthur 1S 16,1-31,13). La deuxième partie célèbre le couronnement de David, sa danse devant l'arche (2S 6,1-23), et la prédiction de la naissance de Solomon par l'ange (2S 7,1-29). Elle se conclue par un chœur d'anges chantant « Alleluia ». La troisième partie raconte les histoires tragiques de David et Bethsabée (2S 11,1-12,31) et la mort d'Absalon (2S 18,1-19,44) ; elle se termine avec la repentance de David (Ps 51,1-21), l'expression de sa piété (Ps 121,1-8), de sa loyauté (Ps 18,1-51) et sa mort paisible (1R 2,1-46), suivie d'un chœur d'Alleluia sereins suggérant l'ascension de l'âme de David au ciel. On retient de nombreux chants de cet oratorio comme le « Cantique du berger David » inspiré du Ps 23,1-6, la lamentation pour soprano « Ah ! si j'avais des ailes de colombe » (Ps 55,6), et l'incantation dramatique de la Sorcière d'Endor (1S 28,1-25), où la sorcière appelle Samuel, d'abord en sifflant puis par un crescendo jusqu'à un rugissement. Des parties instrumentales sont également restées célèbres comme la « Marche des Hébreux », la « Marche des Philistins » ou encore le « Couronnement de Salomon ».
basée sur l'histoire de David. Elle combine des textes des Psaumes, de Job, d'Isaïe et d'un Psaume non biblique de la Renaissance du poète Clément Marot. La première partie raconte l'histoire de la jeunesse de David et se concentre sur la jalousie de Saul, culminant dans sa défaite et sa mort à Gilboa (Part I : 1. 0:01 Introduction 2. 2:07 Cantique du berger David 3. 3:55 Psaume : Loué soit le Seigneur 4. 5:23 Chant de victoire 5. 6:16 Cortège 6. 8:13 Psaume : Ne crains rien 7. 10:15 Psaume : Ah! Si j'avais des ailes de colombe 8. 13:42 Psaume : Cantique des Prophètes 9. 15:27 Psaume : Pitié de moi, mon Dieu 10. 17:59 Le camp de Saül 11. 20:04 Psaume : l'Éternel est ma lumière infinie 12. 21:49 Incantation : La Pythonisse 13. 24:18 Marche des Philistins 14. 25:57 Lamentations de Guilboa. Part II : 15. 31:00 Cantique de fête 16. 32:23 La danse devant l'arche. Part III : 17. 43:09 Cantique : De mon cœur jaillit un cantique 18. 44:45 Chant de servante 19. 46:38 Psaume de pénitence 20. 49:00 Psaume : Je fus conçu dans le péché 21. 52:54 Psaume : Je lève mes regards vers la montagne 22. 54:29 La chanson d'Ephraïm 23. 55:45 Marche des hébreux 24. 58:22 Psaume : Je t'aimerai, Seigneur, d'un amour tendre 25. 1:00:57 Psaume : Dans cet effroi 26. 1:02:23 Couronnement de Salomon 27. 1:04:15 Mort de David.