Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Les Ziphiens vinrent Gde la région sèche vers Saül à Gibéa
Gsur la colline disant :
— David n'est-il pas caché sur la colline de Hakila qui est en face du désert ?
GVoici, David est couvert sur la colline de Hakila qui est en face de Iessaimos !
1 ...
1 Les Ziphites vinrent vers Saül à Gabaa en disant :
— Voici que David est caché sur la colline d’Aquila qui est en face de la steppe !
2 Et Saül se leva et descendit au désert de Ziph
et avec lui trois mille des hommes choisis d’Israël
pour chercher David au désert de Ziph
2 ...
3 et Saül campa sur la colline
Và Gabaa de Hakila
Vd’Aquila Vqui était en face du désert
Gde Iessaimos
Vde la steppe, sur le chemin.
David, quant à lui, habitait dans le désert ;
et il vit
Get David vit
Vor voyant que Saül était venu après lui dans le désert
3 ...
4 et David
Vil envoya des espions et il sut que Saül
Veut pleine confirmation qu'il était arrivéG bien préparé de Qéïla.
4 ...
5 Et David se leva et vint au lieu où était campé Saül.
VSaül était.
David vit
VComme il avait vu le lieu où était couché
Vdormait Saül
ainsi qu'Abner, fils de Ner, chef de son armée,
Saül couchait au milieu du camp
Vdormant dans sa tente et le reste du peuple Métait campé autour de lui,
5 Et David se leva en cachette et il entre dans le lieu où dormait Saül.
Et il y avait là Abbenêr fils de Nêr, son commandant en chef
et Saül dormait dans un chariot et le peuple avait établi son camp en cercle autour de lui,
5 ...
6 Met David parla à Ahimélek
VAhimélec le Ḥittite
GChettaios
VHéthéen et à ’Ăbîšai
GAbessa
VAbisaï fils de Çᵉrûyâ
GSarouia
VSarvia, frère de Joab, disant :
— Qui descendra avec moi vers Saül dans le camp ?
Et Abishaï
VAbisaï dit : — Moi ! je vais descendre
Gj'entrerai avec toi.
6 ...
7 Et David et Abishaï vinrent vers
Gpénétrèrent parmi le peuple de nuit
et voici, Saül était couché au milieu du camp et dormait
Gdormait d'un sommeil [profond] dans un chariot
sa
Gla lance fichée en terre près de sa tête
et Abner et le peuple étaient couchés
Gdormaient en cercle autour de lui...
7 ...
7 Donc David et Abisaï vinrent vers le peuple de nuit
et trouvèrent Saül couché et dormant dans sa tente
et sa lance fixée en terre à son chevet
et Abner et le peuple dormant autour de lui...
8 Et Abishaï dit à David :
— Dieu a livré aujourd’hui ton ennemi en ta main
et maintenant je te prie laisse-moi le frapper de la lance et le clouer en terre une seule fois et je ne le referai pas.
8 Et Abishaï
VAbisaï dit à David :
— Dieu a livré
Varrêté aujourd’hui ton ennemi entre tes mains
maintenant donc, je vais le frapper à terre
Vque je le cloue en terre d'un seul coup avec la lance ! je ne lui ferai pas une seconde fois !
Vil n'y en aura pas besoin d'un second !
8 ...
9 Et David dit à Abishaï
VAbisaï : — Ne le tue
Gl'humilie pas !
Qui, en effet, pourrait porter
Gportera la main sur l’oint
Vle christ de YHWH
Vdu Seigneur et rester innocent ?
Gimpuni ?
9 ...
10 Et David dit :
— Par la vie de YHWH,
G VAussi vrai que vit le Seigneur, c'est YHWH
G Vc'est le Seigneur qui le frappera
Vl'aura frappé
soit que vienne son jour et qu'il meure
Vsoit arrivé le jour où il devait mourir
soit qu'il descende
Vque descendant au combat et qu'il périsse !
Get qu'il soit ajouté !
Vil y ait péri !
10 ...
11 Loin de
GPas question pour moi de par YHWH
Gle Seigneur que j'étende la main sur l’oint de YHWH
Gdu Seigneur !
Maintenant, prends donc la lance qui est près de sa tête
et la cruche
Ggourde d’eau et allons-nous-en.
11 ...
11 Que le Seigneur me soit favorable afin que je n'étende pas la main sur le christ du Seigneur !
Maintenant donc prends la lance qui est à son chevet
et la cruche d’eau et allons-nous-en !
12 Et David prit la lance et la cruche
Ggourde d’eau près de la tête de Saül et ils s’en allèrent.
Il n'y avait personne qui vît et personne qui sût et personne qui se réveillât
car ils dormaient tous car un profond sommeil de YHWH
Gdu Seigneur était tombé sur eux.
12 ...
12 David fit donc prendre la lance et la cruche d’eau qui étaient au chevet de Saül et ils s’en allèrent :
et il n'y avait personne qui vît ni comprît ni se réveillât
mais tous dormaient car une torpeur du Seigneur avait fondu sur eux.
13 Et Valors que David passa
Vétait passé de l’autre côté
et s'arrêta
Gse tint
Vs'était arrêté sur le sommet de la montagne au loin
et Vque la distance
Gle chemin était grande
Glong entre euxM G.
13 ...
14 MEt David appela le
Vcria au peuple
et Và Abner, fils de Ner, disant :
— Ne répondras-tu pas Abner ?
Abner répondit et
Vrépondant, dit :
— Qui es-tu, toi qui appelles
Gm'appelles
Vcries et déranges M Vle roi ?
14 ...
15 Et David dit à Abner :
— N’es-tu pas un homme ? Et qui est comme toi
Vy a-t-il quelqu'un d'autre de semblable à toi en Israël ?
Pourquoi donc n’as-tu pas gardé
Gne gardes-tu pas ton seigneur le roi ?
Car il est venu
Gentré quelqu'un du peuple pour exterminer
Vtuer le roi ton seigneur.
15 ...
16 Ce n'est pas bien ce que tu as fait.
Par la vie de YHWH, vous deviez être morts,
G VLe Seigneur est vivant : vous êtes des fils de la mort, vous
qui n'avez pas gardé
Ggardez le roi votre seigneur, l’oint l'ont de YHWH.
G Vle christ du Seigneur.
Maintenant donc, vois où est la lance du roi
et où est la cruche
Ggourde d’eau qui était près de sa tête.
16 ...
17 Et Saül reconnut la voix de David et dit :
— Est-ce ta voix David mon fils ?
Et David répondit : — C’est ma voix, mon
GTon serviteur, seigneur le roi.
17 ...
18 Et il dit : — Pour quelle raison mon seigneur poursuit-il son serviteur ?
Qu’ai-je fait
GQuel péché ai-je commis ou quel mal
Gquel tort y a-t-il dans ma main
Ga-t-il été trouvé en moi ?
18 ...
19 Maintenant G Vdonc Gque mon seigneur le roi écouteM V, je te prie, les paroles de ton serviteur :
si c’est YHWH
GDieu
Vle Seigneur qui t’incite contre moi, qu’il accepte un sacrifice
Ghume tes sacrifices
Vmais si ce sont des fils des hommes, ils sont maudits devant YHWH
G Vle Seigneur
parce qu’ils m’ont chassé aujourd'hui pour que je n'habite pas
Gne reste pas fixé dans l’héritage de YHWH
G Vdu Seigneur en disant :
— Va servir d'autres dieux !
19 ...
20 Et maintenant que mon sang ne tombe
Vse répande pas sur la terre loin de la face de YHWH
Gdevant la face du Seigneur
Vdevant le Seigneur !
Car le roi d’Israël est sorti pour chercher une puce
Gmon âme
comme on poursuit une perdrix
Gla hulotte poursuit [sa proie] dans les montagnes.
20 ...
21 Et Saül dit : — J’ai péché ! reviens, David mon fils,
car je ne te ferai plus du tout
Gpas de mal
puisque mon âme a été précieuse M Vaujourd'hui à tes yeux :
j'ai
Gaujourd'hui j'ai
Vil est clair que j'ai agi en insensé et j'ai commis vraiment beaucoup d'erreurs.
Vque je n'ai pas voulu reconnaître bien trop de choses.
21 ...
22 Et David répondit et
Vrépondant, dit :
— Voici la lance du roi, que l’un de tes
Gdes serviteurs passe et la prenne
22 ...
23 et YHWH
G Vle Seigneur rendra à chacun selon sa justice
Gses actes de justice et sa fidélité
car YHWH
G Vle Seigneur t’a livré aujourd’hui dans ma main
et je n’ai pas voulu élever la main sur l’oint
Vle christ de YHWH
G Vdu Seigneur
23 ...
24 et Mvoici, comme ton âme a été aujourd’hui magnifiée à mes yeux
G Vqu'ainsi mon âme sera
M Vsoit magnifiée aux yeux de YHWH
G Vdu Seigneur Get qu'il me couvre,
et il me délivrera de toute angoisse
Gdétresse !
24 ...
25 Saül dit Vdonc à David :
— Béni sois-tu, mon fils M VDavid !
Certainement tu entreprendras
GFaisant tu feras [de grandes choses]
VOui : faisant tu feras et et tu réussiras !
Gtu auras une grande puissance !
Vpouvant tu pourras !
David alors s'en alla sur son chemin
et Saül retourna en son lieu.
25 ...
16,1–31,13 David, héros mythique
De nombreux réalisateurs ont donné à voir l'histoire de David et Goliath : David et Goliath (1908), un film américain de Sidney Olcott ; David et Goliath (1910), un film français de Henri Andréani David et Goliath (1960), un film italien réalisé de Richard Pottier ; David et Goliath (2016), un film de Wallace Brothers. Dans le peplum italo-américain de 1960, elle est sertie dans l'histoire plus complète de l'ascension difficile de David comme successeur du premier roi d'Israël.
8,1–31,13 Saül, héros d'opéra
Georg Friedrich Haendel, né à Halle en 1685, mort à Londres en 1759, montra très tôt des dons exceptionnels pour la musique. Organiste de la cathédrale de sa ville natale, il part pour Hambourg en 1703, où l'on joue ses premiers opéras en 1705. En 1710, il s'installe à Londres où il impose l'opéra italien à un public qui en ignorait presque tout. En 1719, il est nommé directeur de l'Académie Royale de Musique. Trois ans plus tard, il est naturalisé anglais.
Le théâtre a été au centre des activités de Haendel tout au long de sa vie. Des 39 opéras qui nous sont parvenus, tous, sauf trois, furent composés pour Londres. Destinés à un public aristocratique, ils conservent beaucoup des caractéristiques des opéras de cour de l'époque, en particulier l'utilisation de chanteurs virtuoses. Tous appartiennent à la tradition de l'opera seria ; l'œuvre est construite sur le récitatif et l'aria, les rôles masculins principaux sont confiés à des castrats, l'emploi des ensembles et des chœurs est restreint. La plupart des intrigues sont construites sur des thèmes classiques ou historiques, certaines font appel au fantastique et au merveilleux (Alcina, Orlando). Parmi les plus célèbres, citons : Tamerlano, Rodelinda, Orlando, Ariodante, Xerse. Vers la fin de sa vie, Haendel reporta une partie de son génie dramatique sur l'oratorio (Samson, Jephta, le Messie) ; il put s'y libérer de l'emprise de l'aria da capo et proposer une écriture vocale nouvelle.
Charles Jennens (1700-1773) était un riche propriétaire, musicien amateur et homme de lettres qui soutenait la « cause » haendélienne depuis le début. On suppose que c’est en 1735 qu’il soumit au compositeur le livret de Saül. Mais le moment était mal choisi, Haendel n’ayant pas encore renoncé à ses ambitions italiennes, et le livret atterrit probablement dans un tiroir. Il n’en sortit qu’en 1738, après l’échec d’une souscription lancée par Heidegger pour une nouvelle saison d’opéra. Le 23 juillet, Haendel mettait sur papier les premières notes de Saül dont il acheva la première mouture en août. Il interrompit la composition entre le 9 et le 20 septembre et termina l’œuvre – après une révision profonde, surtout de la dernière partie – le 27 septembre. Trois jours plus tard, il en était déjà à esquisser Israël en Egypte…
A 53 ans, il ouvrait une nouvelle époque de sa vie. Saül allait être produit au King’s Theatre, loué à Heidegger, selon le schéma déjà utilisé en 1736, dans le cadre d’une saison construite autour d’œuvres anglaises données en concert. Saül inaugura la série le 16 janvier 1739 et fut donné quatre fois. Le succès ne fait aucun doute, comme le démontrent de nombreux témoignages. Le rôle de David, écrit initialement la mezzo-soprano Marchesini fut repris par un Mr. Russell, probablement un ténor qui dut le transposer ; lors des reprises – cinq à Londres, entre 1740 et 1754, et une, triomphale, à Dublin en 1742 – le rôle traversa tous les registres, depuis sopranos jusqu’aux basses, en passant par le castrat Andreoni pour qui on le traduisit en italien ; à Dublin on le confia naturellement à Mrs Susannah Cibber, premier alto du Messie, et tragédienne de génie. Comme la plupart des drames bibliques de Haendel, Saül ne disparut jamais du répertoire, tant en anglais qu’en traduction allemande, faisant souvent l’objet de productions théâtrales.
Inspiré par un livret admirablement construit, dans lequel Jennens parvient à resserrer les épisodes du Premier livre de Samuel, et à en extraire l’essence des conflits humains (il y ajoute celui de Merab, judicieusement emprunté à un autre écrivain), Haendel produit un drame d’une grandeur et d’une force exceptionnelles, littéralement inédites dans la musique de son siècle. La tragédie progresse à grands pas, ignorant l’unité de lieu et de temps, toute entière vouée à l’exaltation des passions humaines et aux leçons profondes qu’il faut tirer du spectacle de leur périlleux empire.
Saul : basse ; David : ténor ; Jonathan : ténor ; Michal : soprano ; Merab : soprano ; Grand’Prêtre : ténor ; Sorcière d’Endor : alto ; Samuel : basse ; Doeg : ténor ; Amalekite : ?
Une ouverture en quatre mouvements et un grand tableau triomphal – l’Epinicion – à la gloire de David, vainqueur de Goliath – plantent le décor (How excellent ! – an infant raised – Along the monster – The youth inspired). Michal, la fille de Saül que David aimera, annonce l’arrivée du « divin adolescent » (Oh, godlike youth). Celui-ci entre en scène tenant la tête ensanglantée de Goliath. Saül l’invite à rester auprès de lui, en lui proposant d’épouser sa fille. David accepte les faveurs, mais refuse l’éloge : Dieu est seul responsable de ses victoires (O King, your favours). Jonathan, fils de Saül, est émerveillé par tant de vertu, alors que Merab, sa sœur, s’en offense (What abject thoughts). Mais Jonathan n’a cure de la basse extraction de David (Birth and fortune). Saül offre à David la main de Merab qui la rejette avec mépris (My soul rejects), à l’étonnement de sa sœur, Michal (See, with what a scornful air). Le temps passe (Sinfonia). Le carillon annonce le retour des deux guerriers, Saül et David, mais les louanges maladroites du peuple (Welcome, welcome) dressent le Roi contre son jeune vassal. La fureur de Saül (With rage I shall burst) n’a semble-t-il étonné personne : sa fille Michal confirme qu’il s’agit d’une vieille maladie (Fell rage and black despair), et que seule la lyre de David peut apaiser les souffrances du Roi ; hélas, la thérapie semble avoir perdu toute efficacité.
Les paroles de David (O Lord, whose mercies) restent sans effet sur Saül qui lance son javelot sur le chanteur (A serpent in my bosom warmed). L’ayant raté, il ordonne à Jonathan de le poursuivre et le tuer. Merab condamne son père fantasque (Capricious man), alors que Jonathan proteste (Oh, filial pietry ! – No, cruel father). Le chœur prie Dieu de préserver David de la fureur meurtrière de Saül (Preserve him) ;
Le chœur déplore la fatale jalousie qui s’est emparée du cœur de Saül (Envy ! eldest born of hell). Jonathan jure son amitié à David (But sooner Jonathan stream) qui aime Michal (Such Haughty beauties). Jonathan tente à nouveau de calmer son père (Sin not, o king) qui feint une guérison (As great Jehovah) à la plus grande joie de Jonathan (From cities stormed) ; Saül accepte de donner Michal à David, en espérant le faire tuer par ses ennemis. Michal et David échangent leur vœux (duo : Of fairest of ten thousand fair), et le peuple approuve leur union (Is there a man). Le temps passe à nouveau (Sinfonia) Saül n’est pas guéri : il a de nouveau lancé son javelot sur David. Michal sauve le jeune homme in extremis (duo : At persecution I can laugh) lorsqu’un messager du roi vient le chercher avec des intentions évidentes. Michal ne tremble pas (No, let the guilty tremble), tandis que David est parvenu à gagner le cœur de sa belle-sœur Merab, horrifiée par la cruauté de Saül (Author of peace). (Sinfonia). Saül ne pouvant atteindre David, lève la main sur son propre fils Jonathan. Le chœur réagit avec horreur et crainte (O fatal consequence). Ouvert et clos par une fresque chorale, le IIe acte a mené la tragédie à son point culminant.
Saül visite la grotte de la Sorcière d’Endor, et sollicite l’oracle (accompagnato : Wretch that I am). La Sorcière invoque l’esprit du prophète Samuel (infernal spirits). De sa bouche, Saül reçoit l’impitoyable verdict : il sera tué avec son fils Jonathan. (Sinfonia). Après la bataille, un Amalécite en informe David. (Marche funèbre). En symétrie avec la cérémonie triomphale du début, la tragédie s’achève sur un tableau funèbre auquel participent David, Michal, Merab et le Grand prêtre, hommage idéalisé au roi défunt et à son fils (Mourn Israel – From This unhappy day – Brave Jonathan – Eagles were not so swift – In Sweetest harmony – O fatal day – Gird on thy sword).
Bibliographie : Piotr ; Programme Opéra national de Paris, Jules César, saison 2010-2011, p.19.
Mille et un opéras (Les Indispensables de la musique), Paris: Fayard, 200416,1–31,33 Le Roi David, héros symphonique
Ce psaume symphonique en trois parties pour narrateur, trois solistes (SAT), deux chœurs et orchestre est une œuvre de Arthur 1S 16,1-31,13). La deuxième partie célèbre le couronnement de David, sa danse devant l'arche (2S 6,1-23), et la prédiction de la naissance de Solomon par l'ange (2S 7,1-29). Elle se conclue par un chœur d'anges chantant « Alleluia ». La troisième partie raconte les histoires tragiques de David et Bethsabée (2S 11,1-12,31) et la mort d'Absalon (2S 18,1-19,44) ; elle se termine avec la repentance de David (Ps 51,1-21), l'expression de sa piété (Ps 121,1-8), de sa loyauté (Ps 18,1-51) et sa mort paisible (1R 2,1-46), suivie d'un chœur d'Alleluia sereins suggérant l'ascension de l'âme de David au ciel. On retient de nombreux chants de cet oratorio comme le « Cantique du berger David » inspiré du Ps 23,1-6, la lamentation pour soprano « Ah ! si j'avais des ailes de colombe » (Ps 55,6), et l'incantation dramatique de la Sorcière d'Endor (1S 28,1-25), où la sorcière appelle Samuel, d'abord en sifflant puis par un crescendo jusqu'à un rugissement. Des parties instrumentales sont également restées célèbres comme la « Marche des Hébreux », la « Marche des Philistins » ou encore le « Couronnement de Salomon ».
basée sur l'histoire de David. Elle combine des textes des Psaumes, de Job, d'Isaïe et d'un Psaume non biblique de la Renaissance du poète Clément Marot. La première partie raconte l'histoire de la jeunesse de David et se concentre sur la jalousie de Saul, culminant dans sa défaite et sa mort à Gilboa (Part I : 1. 0:01 Introduction 2. 2:07 Cantique du berger David 3. 3:55 Psaume : Loué soit le Seigneur 4. 5:23 Chant de victoire 5. 6:16 Cortège 6. 8:13 Psaume : Ne crains rien 7. 10:15 Psaume : Ah! Si j'avais des ailes de colombe 8. 13:42 Psaume : Cantique des Prophètes 9. 15:27 Psaume : Pitié de moi, mon Dieu 10. 17:59 Le camp de Saül 11. 20:04 Psaume : l'Éternel est ma lumière infinie 12. 21:49 Incantation : La Pythonisse 13. 24:18 Marche des Philistins 14. 25:57 Lamentations de Guilboa. Part II : 15. 31:00 Cantique de fête 16. 32:23 La danse devant l'arche. Part III : 17. 43:09 Cantique : De mon cœur jaillit un cantique 18. 44:45 Chant de servante 19. 46:38 Psaume de pénitence 20. 49:00 Psaume : Je fus conçu dans le péché 21. 52:54 Psaume : Je lève mes regards vers la montagne 22. 54:29 La chanson d'Ephraïm 23. 55:45 Marche des hébreux 24. 58:22 Psaume : Je t'aimerai, Seigneur, d'un amour tendre 25. 1:00:57 Psaume : Dans cet effroi 26. 1:02:23 Couronnement de Salomon 27. 1:04:15 Mort de David.