Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Cantique pour les montées
Je lève les yeux vers les montagnes :
d’où me viendra le secours ?
1 ...
1 CANTIQUE DES DEGRÉS
Je levai mes yeux vers les montagnes
d'où me viendra le secours
2 Mon secours vient de YHWH
qui a fait le ciel et la terre.
2 ...
2 mon secours vient du Seigneur qui fit le ciel et la terre
3 Il ne laissera pas ton pied trébucher
et il ne sommeillera pas celui qui te garde.
3 ...
3 qu'il ne laisse pas ton pied trébucher
et qu'il ne dorme celui qui te garde
4 Non, il ne sommeille ni ne dort
celui qui garde Israël.
4 ...
4 Vois, il ne s'assoupira ni de dormira
celui qui garde Israël
5 YHWH est ton gardien
YHWH est ton abri
[il se tient] à ta droite.
5 ...
5 Le Seigneur te garde
le Seigneur, ta protection
[se tenant] à ta droite.
6 Pendant le jour le soleil ne te frappera pas
ni la lune pendant la nuit.
6 ...
6 pendant le jour, le soleil ne te brûlera pas ni la lune pendant la nuit
7 YHWH te gardera de tout mal
il gardera ton âme :
7 ...
7 Le Seigneur te garde de tout mal
qu'il garde ton âme, le Seigneur :
8 YHWH gardera ta sortie et ta rentrée
dès maintenant et à jamais.
8 ...
8 Que le Seigneur garde ton entrée et ta sortie
dès maintenant et à jamais.
123,1 Cantique des montées.
Vers toi je lève les yeux
toi qui sièges dans les cieux !
1 ...
1 CANTIQUE DES DEGRÉS
— Vers toi j'ai levé les yeux, qui habites au ciel !
123,2 Oui, comme les yeux des serviteurs vers la main de leurs maîtres
comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse
ainsi nos yeux vers YHWH, notre Dieu
jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous.
2 ...
2 (Voici : comme les yeux des serviteurs vers les mains de leurs maîtres
comme les yeux de la servante vers les mains de sa maîtresse
ainsi nos yeux vers le Seigneur notre Dieu
jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous)
123,3 Aie pitié de nous, YHWH, aie pitié de nous
car nous n’avons été que trop rassasiés d’opprobres.
3 ...
3 aie pitié de nous Seigneur aie pitié de nous
trop c'est trop ! nous sommes saturés de mépris
123,4 Notre âme n’a été que trop rassasiée de la moquerie des satisfaits
du mépris des orgueilleux.
4 ...
4 trop c'est trop ! notre âme est saturée
opprobre pour les gavés et mépris pour les superbes.
123,3 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans la prière de Abinou Malquenou qui fait partie des rogations des prières du matin et de l'après-midi des jours ouvrés.
121,1–8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes.
123,1–4 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes.
121,1 des montées V littéralement : des degrés
123,2 Voyez Le terme latin est Ecce = Voici, voilà. Il peut se traduire aussi par Vois ou voyez (cf. )
121,3 Il ne laissera pas ton pied trébucher
Malgré la guerre, l’artiste continue son cycle sur sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus commencé en 1938. Il présente au Salon d’automne une oeuvre printanière sur la bonté du Christ qui enveloppe la sainte dans son manteau de tendresse. On repense au Christ entourant de la même façon le Soldat et l’Infirmière à la chapelle de Saint-Privat (CR 1640) ou encore au Sacré-Cœur aux enfants (CR 1719) et Sacré-Cœur protecteur des familles (CR 1772). Le tableau sera repris dans une aquarelle pour la gravure de l’illustration page 72, « Il m’a prise sous ses ailes comme l’aigle protège ses petits » CR 2654, du livre Thérèse Martin de Louis Chaigne (1948).
123,1–4 Comme la servante devant son Seigneur : Marie-Madeleine
123,1ss Comme les yeux des serviteurs - Introït
123,2 ; 148,1–4 ; 51,19 ; 69,8ss Ignatius Cantata
Cette cantate est une synthèse musicale des exercices spirituels d'Ignace de Loyola. Les mouvements I, II, III et IV parcourent les quatre phases des exercices: émerveillement sur la création, suivre le Christ, s'adonner à la croix, ressusciter avec Lui. Ces quatre idées centrales sont explicitées par des citations des exercices (chantées en Sprechstimme par le bariton), qui sont commentés par des versets bibliques illustratifs, chantés par le chœur. Le premier mouvement est précédé par un prologue (la fameuse prière de Thérèse d'Avila), le dernier est suivi par un épilogue qui donne une dernière synthèse.
Dans le premier mouvement, le retraitant s'apprête pour l'émerveillement en se rendant compte de sa propre humilité et de la grandeur de Dieu. Le psaume 123, notamment par l'image de la servante qui regarde la main de sa maîtresse, décrit cette idée. Voir aussi Ps 51,19.
Au milieu de la première phase des exercices, le retraitant éclate en émerveillement et joie sur la création. La musique monte pas à pas, le chœur monte dans des progressions harmoniques qui ouvrent chaque fois un nouveau monde (un nouvel élément énuméré dans le psaume 148), le bariton parle à travers en énumérant plus ou moins les mêmes éléments comme ils apparaissent dans le texte ignacien.
Retour vers la conscience de sa propre humilité. Le verset du psaume 51 (l'offre de mon cœur broyé) rappelle le psaume 123. La mélodie reprend celle du ps 123 en mouvement miroir rétrograde.
La deuxième phase des exercices ignaciennes se concentre sur la volonté de suivre le Christ. Ce concept est illustré musicalement par un basson seul qui joue une mélodie légère, sautante, quasi improvisée, en croches constantes - décrivant quelqu'un qui se met en route. Sur cette mélodie apparaissent de courts fragments avec des citations bibliques sur ce thème. La première expression de la volonté de suivre le Christ, chantée en forme de chorale, est celle de l'Annonciation, où Marie se confie à la promesse de l'ange Gabriel. Voir aussi Lc 9,57-61 et Jn 6,68.
La deuxième expression de la volonté de suivre le Christ est la promesse - pourtant conditionnelle - de divers gens de suivre le Christ. Celui-ci répond en Espagnol (rappellant les exercices ignaciennes) "Sigue me", "Suis-moi". Voir aussi Lc 1,38 et Jn 6,68.
La troisième expression de la volonté de suivre le Christ, citation de l'évangile selon St Jean, est mise de nouveau (comme la première, Lc 1,38) en forme de chorale. Voir aussi Lc 1,38 et Lc 9,57-61.
Dans la troisième phase des exercices ignaciennes, le retraitant réalise que la croix est inévitable en suivant le Christ. Après la citation de la phrase centrale des exercices par le bariton, le début du prologue revient, maintenant joué par la guitare. De cette manière l'auditeur se souvient de la prière de Thérèse d'Avila: "Je suis à vous". La tête de la mélodie de la prière est maintenant jouée par les instruments à vent et tenue longue en point d'orgue. Les versets du psaume 68 (69) sont superposés sur ce tapis harmonique, mêlant ainsi la notion de l'abandon et la notion de la croix. Le bariton chante régulièrement, comme troisième couche, "Sigue me", "Suis-moi", ce qui rappelle le deuxième mouvement, notamment Lc 9,57-61.
La conviction que le Christ ressuscité est apparu tout d'abord à Marie, sa mère, est typiquement jésuite. L'histoire du jeune Jésus qui est retrouvé après trois jours dans le temple, peut être vu comme une justification biblique de ce passage des exercices ignaciens. Deux motifs musicaux sont repris et superposés: la mélodie continue du basson (voir la deuxième phase dans Lc 1,38, Lc 9,57-61 et Jn 6,68) - maintenant jouée par le hautbois - et le chant de l'humble servante (voir ps 123, 2). L'humble servante est comparée à Marie qui s'écrie en retrouvant Jésus.
La quatrième et dernière phase des exercices conclut par une réconciliation: le retraitant se réconcilie avec Jésus et ses émotions ou conflits intérieurs en déclarant son amour pour le Christ ressuscité, illustré par Jn 21,15-17. La mélodie du prologue, où le chœur chantait la prière de Thérèse d'Avila, notamment "Que mandais hacer de mi?" ("Que veux-tu que je fasse?"), sonne maintenant dans les instruments à vent comme une formule répétée pp. C'est sur cette couche que les confessions de Pierre à Jésus sont chantées, en alternance entre ténors (Jésus) et le reste du chœur.
121,1–8 ; 123,1–4 J'ai levé les yeux
Giovanni Pierluigi da Palestrina est un compositeur italien de la Renaissance, reconnu et immensément admiré par tous les musiciens de son temps. Il a su appliquer les réformes du Concile de Trente à la musique sacrée voulant obtenir l'intelligibilité des paroles et une musique en rapport intime avec le texte sacré.
121,1s Lève les yeux Jérusalem - Antienne
Antienne chantée au Magnificat du lundi après le premier Dimanche de l'Avent.
121,4
121,7 V—IUXTA HEBR.
121,8 V—IUXTA HEBR.
121,5 YHWH gardera
121,6 V—IUXTA HEBR.
123,1 V—juxta Hebr.
123,2 V—juxta Hebr. (Voici : comme les yeux des serviteurs vers la main de leurs maîtres | comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse | ainsi nos yeux vers le Seigneur notre Dieu jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous)
123,3 V—juxta Hebr.
123,4 V—juxta Hebr.
121,2
51,3–21 ; 23,1–6 ; 121,1–8 ; 18,1–51 ; 55,6 Le Roi David, héros symphonique
Ce psaume symphonique en trois parties pour narrateur, trois solistes (SAT), deux chœurs et orchestre est une œuvre de Arthur 1S 16,1-31,13). La deuxième partie célèbre le couronnement de David, sa danse devant l'arche (2S 6,1-23), et la prédiction de la naissance de Solomon par l'ange (2S 7,1-29). Elle se conclue par un chœur d'anges chantant « Alleluia ». La troisième partie raconte les histoires tragiques de David et Bethsabée (2S 11,1-12,31) et la mort d'Absalon (2S 18,1-19,44) ; elle se termine avec la repentance de David (Ps 51,1-21), l'expression de sa piété (Ps 121,1-8), de sa loyauté (Ps 18,1-51) et sa mort paisible (1R 2,1-46), suivie d'un chœur d'Alleluia sereins suggérant l'ascension de l'âme de David au ciel. On retient de nombreux chants de cet oratorio comme le « Cantique du berger David » inspiré du Ps 23,1-6, la lamentation pour soprano « Ah ! si j'avais des ailes de colombe » (Ps 55,6), et l'incantation dramatique de la Sorcière d'Endor (1S 28,1-25), où la sorcière appelle Samuel, d'abord en sifflant puis par un crescendo jusqu'à un rugissement. Des parties instrumentales sont également restées célèbres comme la « Marche des Hébreux », la « Marche des Philistins » ou encore le « Couronnement de Salomon ».
basée sur l'histoire de David. Elle combine des textes des Psaumes, de Job, d'Isaïe et d'un Psaume non biblique de la Renaissance du poète Clément Marot. La première partie raconte l'histoire de la jeunesse de David et se concentre sur la jalousie de Saul, culminant dans sa défaite et sa mort à Gilboa (Part I : 1. 0:01 Introduction 2. 2:07 Cantique du berger David 3. 3:55 Psaume : Loué soit le Seigneur 4. 5:23 Chant de victoire 5. 6:16 Cortège 6. 8:13 Psaume : Ne crains rien 7. 10:15 Psaume : Ah! Si j'avais des ailes de colombe 8. 13:42 Psaume : Cantique des Prophètes 9. 15:27 Psaume : Pitié de moi, mon Dieu 10. 17:59 Le camp de Saül 11. 20:04 Psaume : l'Éternel est ma lumière infinie 12. 21:49 Incantation : La Pythonisse 13. 24:18 Marche des Philistins 14. 25:57 Lamentations de Guilboa. Part II : 15. 31:00 Cantique de fête 16. 32:23 La danse devant l'arche. Part III : 17. 43:09 Cantique : De mon cœur jaillit un cantique 18. 44:45 Chant de servante 19. 46:38 Psaume de pénitence 20. 49:00 Psaume : Je fus conçu dans le péché 21. 52:54 Psaume : Je lève mes regards vers la montagne 22. 54:29 La chanson d'Ephraïm 23. 55:45 Marche des hébreux 24. 58:22 Psaume : Je t'aimerai, Seigneur, d'un amour tendre 25. 1:00:57 Psaume : Dans cet effroi 26. 1:02:23 Couronnement de Salomon 27. 1:04:15 Mort de David.