Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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19 Le sacrifice pour Dieu, c’est un esprit brisé
d'un cœur brisé et contrit, Dieu, tu n'as pas de mépris.
19 ...
19 le sacrifice pour Dieu, c’est l'esprit écrasé ;
le cœur contrit et humilié, Dieu ne le méprisera pas).
69,8 Car c’est à cause de toi que je porte l’opprobre
que la confusion couvre mon visage.
8 ...
8 puisque à cause de toi j'ai supporté l'opprobre
la confusion a couvert ma face
69,9 Je suis devenu un étranger pour mes frères
et un inconnu pour les fils de ma mère.
9 ...
69,10 Car le zèle de ta maison me dévore
Vm'a dévoré
et les outrages
Vl'outrage de ceux qui t’insultent retombent
Vest tombé sur moi.
10 ...
123,2 Oui, comme les yeux des serviteurs vers la main de leurs maîtres
comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse
ainsi nos yeux vers YHWH, notre Dieu
jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous.
2 ...
2 (Voici : comme les yeux des serviteurs vers les mains de leurs maîtres
comme les yeux de la servante vers les mains de sa maîtresse
ainsi nos yeux vers le Seigneur notre Dieu
jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous)
148,1 Alleluia !
Louez MYHWH du haut des cieux
louez-le dans les hauteurs !
1 ...
1 ALLELUIA
Louez le Seigneur depuis les cieux
louez-le dans les hauteurs !
148,2 Louez-le, tous ses anges
louez-le, toutes ses armées
2 ...
2 Louez-le tous ses anges
louez-le toutes ses puissances
148,3 Louez-le, soleil et lune
Louez-le, toutes les étoiles de lumière
3 ...
3 louez-le soleil et lune
louez-le toutes les étoiles et la lumière
148,4 Louez-le, cieux des cieux
et les eaux quiM êtes au-dessus des cieux !
4 ...
4 louez-le cieux des cieux
et l'eau qui est au-dessus du ciel
148,1–14 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est récité lors de l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.
123,1–4 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes.
123,2 Voyez Le terme latin est Ecce = Voici, voilà. Il peut se traduire aussi par Vois ou voyez (cf. )
69,1–37 Tous mes amis Répons
69,2.3.10 Le zèle de ta maison Antienne
"Zelus Domus tuae" est la première antienne de l'Office des Ténèbres du Jeudi Saint. Le Psalmiste, dont Absalom complotait le meurtre, écrit d'une manière prophétique pour prédire la souffrance et l'abandon de Notre-Seigneur pendant son agonie dans le jardin des Oliviers. Ici, Notre Seigneur Jésus-Christ appelle Son Père à l'aide.
148,2 Louez Dieu Alleluia
148,1–14 Cantique des créatures
Verse 1 All creatures of our God and King Lift up your voice and with us sing O praise Him alleluia Thou burning sun with golden beam Thou silver moon with softer gleam O praise Him O praise Him Alleluia alleluia alleluia / Verse 2 Thou rushing wind that art so strong Ye clouds that sail in Heav'n along O praise Him alleluia Thou rising moon in praise rejoice Ye lights of evening find a voice O praise Him O praise Him Alleluia alleluia alleluia / Verse 3 Let all things their Creator bless And worship Him in humbleness O praise Him alleluia Praise praise the Father praise the Son And praise the Spirit three in One O praise Him O praise Him Alleluia alleluia alleluia.
1 Toutes les créatures de notre Seigneur et notre Dieu, élevez la voix et chantez avec nous, louez-le Alléluia, toi le soleil brûlant dans ton éclat doré, et toi, lune d'argent dans ta pâle lueur, louez-le, louez-le alléluia, alléluia, alléluia. 2 Toi le vent de tempête qui es si violent, vous les nuages qui naviguez dans les cieux avec lui, louez-le alléluia. Toi, lune qui montes dans le ciel, réjouis-toi dans cette louange, et vous, les lumières du soir, donnez de la voix, louez-le, louez-le, alléluia. 3 Que tous les êtres bénissent leur créateur et l'adorent humblement ; louez-le, alléluia, alléluia, alléluia. Louez, louez, le Père, louez le Fils et louez l'Esprit, les trois rassemblés en un seul, louez-le, louez-le, alléluia, alléluia, alléluia.
« Toutes les créatures de notre Dieu et roi » est un hymne chrétien chrétien de Pâques de William Henry
, basé sur un poème de Saint François d'Assise. Il a d'abord été publié dans un livre d'hymnes en 1919. Comme "Ye Watchers et Ye Holy Ones", le texte de est généralement mis sur l'air de "Lasst uns erfreuen", un hymne allemand de Pâques publié par Friedrich en 1623 dans son livre Auserlesene Catholische Geistliche Kirchengesäng .148,1–6 La Création, louange à son Créateur
123,1–4 Comme la servante devant son Seigneur : Marie-Madeleine
69,1–37 La plainte depuis la citerne boueuse : l'épisode de Jérémie
51,18–21 Un cœur brisé : le Sacré-Cœur de Jésus
Le Christ est bien l'exemple même du sacrifice agréable à Dieu, la « Pâque immolée » (1Co 5,7), le cœur brisé, qui débouche sur le relèvement du Temple, c'est-à-dire la résurrection de son corps.
Devant la basilique du Sacré-Cœur, ce Christ couronné d’épines ouvre sa poitrine de ses deux mains pour donner son cœur : il est celui qui offre sa vie pour ses frères. C’est la vision religieuse de la guerre que développa l’artiste par la suite, et qu’il reprit dans ses œuvres suivantes associant le sacrifice du Christ à celui des poilus.
69,10 Nous ne néglierons pas la maison de notre Dieu
« Car le zèle de ta maison me dévore, et l'outrage de ceux qui t’insultent est retombé sur moi ».
123,1ss Comme les yeux des serviteurs - Introït
123,2 ; 148,1–4 ; 51,19 ; 69,8ss Ignatius Cantata
Cette cantate est une synthèse musicale des exercices spirituels d'Ignace de Loyola. Les mouvements I, II, III et IV parcourent les quatre phases des exercices: émerveillement sur la création, suivre le Christ, s'adonner à la croix, ressusciter avec Lui. Ces quatre idées centrales sont explicitées par des citations des exercices (chantées en Sprechstimme par le bariton), qui sont commentés par des versets bibliques illustratifs, chantés par le chœur. Le premier mouvement est précédé par un prologue (la fameuse prière de Thérèse d'Avila), le dernier est suivi par un épilogue qui donne une dernière synthèse.
Dans le premier mouvement, le retraitant s'apprête pour l'émerveillement en se rendant compte de sa propre humilité et de la grandeur de Dieu. Le psaume 123, notamment par l'image de la servante qui regarde la main de sa maîtresse, décrit cette idée. Voir aussi Ps 51,19.
Au milieu de la première phase des exercices, le retraitant éclate en émerveillement et joie sur la création. La musique monte pas à pas, le chœur monte dans des progressions harmoniques qui ouvrent chaque fois un nouveau monde (un nouvel élément énuméré dans le psaume 148), le bariton parle à travers en énumérant plus ou moins les mêmes éléments comme ils apparaissent dans le texte ignacien.
Retour vers la conscience de sa propre humilité. Le verset du psaume 51 (l'offre de mon cœur broyé) rappelle le psaume 123. La mélodie reprend celle du ps 123 en mouvement miroir rétrograde.
La deuxième phase des exercices ignaciennes se concentre sur la volonté de suivre le Christ. Ce concept est illustré musicalement par un basson seul qui joue une mélodie légère, sautante, quasi improvisée, en croches constantes - décrivant quelqu'un qui se met en route. Sur cette mélodie apparaissent de courts fragments avec des citations bibliques sur ce thème. La première expression de la volonté de suivre le Christ, chantée en forme de chorale, est celle de l'Annonciation, où Marie se confie à la promesse de l'ange Gabriel. Voir aussi Lc 9,57-61 et Jn 6,68.
La deuxième expression de la volonté de suivre le Christ est la promesse - pourtant conditionnelle - de divers gens de suivre le Christ. Celui-ci répond en Espagnol (rappellant les exercices ignaciennes) "Sigue me", "Suis-moi". Voir aussi Lc 1,38 et Jn 6,68.
La troisième expression de la volonté de suivre le Christ, citation de l'évangile selon St Jean, est mise de nouveau (comme la première, Lc 1,38) en forme de chorale. Voir aussi Lc 1,38 et Lc 9,57-61.
Dans la troisième phase des exercices ignaciennes, le retraitant réalise que la croix est inévitable en suivant le Christ. Après la citation de la phrase centrale des exercices par le bariton, le début du prologue revient, maintenant joué par la guitare. De cette manière l'auditeur se souvient de la prière de Thérèse d'Avila: "Je suis à vous". La tête de la mélodie de la prière est maintenant jouée par les instruments à vent et tenue longue en point d'orgue. Les versets du psaume 68 (69) sont superposés sur ce tapis harmonique, mêlant ainsi la notion de l'abandon et la notion de la croix. Le bariton chante régulièrement, comme troisième couche, "Sigue me", "Suis-moi", ce qui rappelle le deuxième mouvement, notamment Lc 9,57-61.
La conviction que le Christ ressuscité est apparu tout d'abord à Marie, sa mère, est typiquement jésuite. L'histoire du jeune Jésus qui est retrouvé après trois jours dans le temple, peut être vu comme une justification biblique de ce passage des exercices ignaciens. Deux motifs musicaux sont repris et superposés: la mélodie continue du basson (voir la deuxième phase dans Lc 1,38, Lc 9,57-61 et Jn 6,68) - maintenant jouée par le hautbois - et le chant de l'humble servante (voir ps 123, 2). L'humble servante est comparée à Marie qui s'écrie en retrouvant Jésus.
La quatrième et dernière phase des exercices conclut par une réconciliation: le retraitant se réconcilie avec Jésus et ses émotions ou conflits intérieurs en déclarant son amour pour le Christ ressuscité, illustré par Jn 21,15-17. La mélodie du prologue, où le chœur chantait la prière de Thérèse d'Avila, notamment "Que mandais hacer de mi?" ("Que veux-tu que je fasse?"), sonne maintenant dans les instruments à vent comme une formule répétée pp. C'est sur cette couche que les confessions de Pierre à Jésus sont chantées, en alternance entre ténors (Jésus) et le reste du chœur.
121,1–8 ; 123,1–4 J'ai levé les yeux
Giovanni Pierluigi da Palestrina est un compositeur italien de la Renaissance, reconnu et immensément admiré par tous les musiciens de son temps. Il a su appliquer les réformes du Concile de Trente à la musique sacrée voulant obtenir l'intelligibilité des paroles et une musique en rapport intime avec le texte sacré.
51,19 Le sacrifice qui plaît à Dieu
Marc-Antoine Charpentier se joint ici au psalmiste pour offrir par sa composition elle-même le sacrifice de louange qui plaît à Dieu. En effet le but de toute son œuvre musicale était de « … guérir, purifier, sanctifier les oreilles des hommes pour qu'ils puissent entendre le concert sacré des anges ! ».
123,2 V—juxta Hebr. (Voici : comme les yeux des serviteurs vers la main de leurs maîtres | comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse | ainsi nos yeux vers le Seigneur notre Dieu jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous)
148,1 V—IUXTA HEBR.
148,2 V—IUXTA HEBR.
148,3 V—IUXTA HEBR.
148,4 V—IUXTA HEBR.
69,8 Seigneur, Dieu des armées
51,19 V—IUXTA HEBR.
Voir Vocabulaire Ps 55,2b.
51,3–21 ; 23,1–6 ; 121,1–8 ; 18,1–51 ; 55,6 Le Roi David, héros symphonique
Ce psaume symphonique en trois parties pour narrateur, trois solistes (SAT), deux chœurs et orchestre est une œuvre de Arthur 1S 16,1-31,13). La deuxième partie célèbre le couronnement de David, sa danse devant l'arche (2S 6,1-23), et la prédiction de la naissance de Solomon par l'ange (2S 7,1-29). Elle se conclue par un chœur d'anges chantant « Alleluia ». La troisième partie raconte les histoires tragiques de David et Bethsabée (2S 11,1-12,31) et la mort d'Absalon (2S 18,1-19,44) ; elle se termine avec la repentance de David (Ps 51,1-21), l'expression de sa piété (Ps 121,1-8), de sa loyauté (Ps 18,1-51) et sa mort paisible (1R 2,1-46), suivie d'un chœur d'Alleluia sereins suggérant l'ascension de l'âme de David au ciel. On retient de nombreux chants de cet oratorio comme le « Cantique du berger David » inspiré du Ps 23,1-6, la lamentation pour soprano « Ah ! si j'avais des ailes de colombe » (Ps 55,6), et l'incantation dramatique de la Sorcière d'Endor (1S 28,1-25), où la sorcière appelle Samuel, d'abord en sifflant puis par un crescendo jusqu'à un rugissement. Des parties instrumentales sont également restées célèbres comme la « Marche des Hébreux », la « Marche des Philistins » ou encore le « Couronnement de Salomon ».
basée sur l'histoire de David. Elle combine des textes des Psaumes, de Job, d'Isaïe et d'un Psaume non biblique de la Renaissance du poète Clément Marot. La première partie raconte l'histoire de la jeunesse de David et se concentre sur la jalousie de Saul, culminant dans sa défaite et sa mort à Gilboa (Part I : 1. 0:01 Introduction 2. 2:07 Cantique du berger David 3. 3:55 Psaume : Loué soit le Seigneur 4. 5:23 Chant de victoire 5. 6:16 Cortège 6. 8:13 Psaume : Ne crains rien 7. 10:15 Psaume : Ah! Si j'avais des ailes de colombe 8. 13:42 Psaume : Cantique des Prophètes 9. 15:27 Psaume : Pitié de moi, mon Dieu 10. 17:59 Le camp de Saül 11. 20:04 Psaume : l'Éternel est ma lumière infinie 12. 21:49 Incantation : La Pythonisse 13. 24:18 Marche des Philistins 14. 25:57 Lamentations de Guilboa. Part II : 15. 31:00 Cantique de fête 16. 32:23 La danse devant l'arche. Part III : 17. 43:09 Cantique : De mon cœur jaillit un cantique 18. 44:45 Chant de servante 19. 46:38 Psaume de pénitence 20. 49:00 Psaume : Je fus conçu dans le péché 21. 52:54 Psaume : Je lève mes regards vers la montagne 22. 54:29 La chanson d'Ephraïm 23. 55:45 Marche des hébreux 24. 58:22 Psaume : Je t'aimerai, Seigneur, d'un amour tendre 25. 1:00:57 Psaume : Dans cet effroi 26. 1:02:23 Couronnement de Salomon 27. 1:04:15 Mort de David.