La Bible en ses Traditions

Jean 9,0 ; 3,1–41,25

Byz V S TR Nes

Or il y avait S un homme d'entre les pharisiens, du nom de « Nicodème », notable parmi les juifs.

De nuit, il vint trouver Jésus

Byz V Nesle trouver et lui dit :

— Rabbi, nous savons que c’est de la part de Dieu que tu nous arrives

Ves venu

Sas été envoyé en maître : 

personneV, en effet, ne peut les faire ces signes que tu fais

si Dieu n’est

Và moins que Dieu n’ait été avec lui.

Jésus répondit et lui dit :

— Amen, amen, je te dis :

Si quelqu'un n'est pas engendré d'en haut,

VPersonne, à moins qu'il ne soit né de nouveau, 

SSi quelqu'un ne naît pas de nouveau, ne peut voir le royaume de Dieu.

Nicodème lui dit :

— Comment un homme peut-il être engendré

V Snaître quand il est vieux ?

Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et être engendré

V Snaître ?

Jésus répondit :

— Amen, amen, je te dis :

— Nul,  s'il n'est engendré

Và moins qu'il ne soit rené

S ne naît de l’eau et de l’esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

Ce qui est engendré

V Sde la chair est chair

et ce qui est engendré

V S de l’esprit est esprit.

Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : « — il faut que vous soyez engendrés d'en haut. »

V Snaissiez de nouveau. »

Le vent souffle où il veut

et tu entends sa voix

mais tu ne sais d’où il vient ni où il va :

ainsi en est-il de quiconque est engendré

V S de l’Esprit.

Nicodème répondit et lui dit :

— Comment cela se peut-il faire ?

10 Jésus répondit et lui dit :

— Tu es maître d’Israël et tu ignores ces choses !

11 Amen, amen, je te dis : — De

Vque de ce que nous savons nous parlons

et Vque de ce que nous avons vu nous témoignons

mais notre témoignage vous ne [le] recevez pas.

12 Ce sont les choses de la terre que je viens de vous dire, et

VSi pour les choses de la terre que je vous ai dites, vous ne croyez pas

comment, si je vous dis les choses

Vquand je vous aurai dit celles  du ciel, Sme croirez-vous ?

13 Et nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel,

le Fils de l’homme Byz V S TRqui est dans le ciel.

14 Et de même que Moïse a élevé le serpent dans le désert

ainsi doit être élevé le Fils de l’homme

Byz Nes
V S TR

15 afin que tout homme qui croit en lui ait la vie éternelle.

15 afin que tout homme qui croit en lui ne périsse pas

mais ait la

Vune vie éternelle.

Byz V S TR Nes

16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné le

V S TRson Fils l'unique engendré

afin que tout homme qui croit en lui ne périsse pas

mais ait la vie éternelle.

17 Dieu, en effet, n’a pas envoyé le

V S TRson  Fils dans le monde pour juger le monde

mais pour que le monde soit sauvé par lui.

18 Celui qui croit en lui n'est pas jugé

mais celui qui ne croit pas est déjà jugé

parce qu’il n’a pas cru dans le nom de l'unique engendré, Fils de Dieu.

19 Or voici quel est le jugement :

La lumière est venue dans le monde

et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière

car leurs œuvres étaient mauvaises.

20 Tout homme, en effet, qui fait le mal hait la lumière

et ne vient pas à la lumière pour que ses œuvres ne soient pas réprouvées.

21 Mais celui qui fait la vérité vient à la lumière

afin que soient manifestées

Sconnues ses œuvres : que c'est en Dieu qu’elles ont été faites.

22 Après cela, Jésus vint avec ses disciples en terre de Judée

et là il séjournait avec eux, et il baptisait.

23 Jean aussi était à baptiser à Énon près de Salim

parce qu’il y avait là beaucoup d’eau :

et les gens se présentaient et étaient baptisés

24 (Jean, en effet, n’avait pas encore été jeté

Venvoyé en prison.)

25 Il y eut donc une discussion entre les disciples de Jean et un juif

V TRdes juifs   à propos de la purification.

26 Et ils vinrent vers Jean et lui dirent :

— Rabbi

SRabban, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage

le voilà qui baptise et tous

Sbeaucoup vont vers lui.

27 Jean répondit et il Sleur dit :

— Un homme ne peut rien prendre

V Srecevoir  Spar sa propre volonté qui ne lui ait été donné du ciel.

28 Vous-mêmes, vous me rendez témoignage que j’ai dit : « — Je ne suis pas, moi », le Christ

mais « j’ai été envoyé devant lui ».

29 Celui qui a l’épouse est l’époux

mais l’ami de l’époux qui se tient là et qui l’écoute est ravi de joie à la voix de l’époux.

Cette joie donc est la mienne en plénitude.

30 Il faut que celui-là croisse et que moi, je diminue.

31 Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous :

celui qui est de la terre, de la terre est et de la terre parle

celui qui vient du ciel est au-dessus de tous

Nes[est au-dessus de tous]

32 Byz V S TRet ce qu’il a vu et entendu, c'est de cela qu'il

V Sil en témoigne

et son témoignage personne ne le reçoit ;

33 qui reçoit son témoignage a marqué d'un sceau que Dieu est vrai.

34 Celui que Dieu a envoyé parle en effet les paroles de Dieu 

car il

V S TRDieu  ne donne pas l’Esprit avec mesure.

35 Le Père aime le Fils et il a tout donné en sa main.

36 Qui croit au Fils a la vie éternelle

mais qui ne croit pas au

Vest incrédule envers le  Fils ne verra pas la vie 

bien plus : la colère de Dieu demeure sur lui.

4,1 Quand donc le Seigneur

V S NesJésus connut que les pharisiens avaient entendu [dire]

que Jésus faisait plus de disciples et baptisait plus que Jean

4,2 (bien qu'à vrai dire Jésus Byz S TR Neslui-même ne baptisât pas, mais ses disciples)  

4,3 il quitta aussitôt la Judée et retourna en Galilée.

4,4 Or il lui fallait traverser la Samarie.

4,5 Il vient donc dans une ville de Samarie

Sdes Samaritains appelée « Sichar »

près de la terre que Jacob avait donnée à Joseph son fils.

4,6 Or là était la source Sd'eau de Jacob.

Jésus donc, fatigué du voyage, s’était assis simplement à la source :

c'était environ la sixième heure.

4,7 Une femme vient de Samarie puiser de l’eau.

Jésus lui dit :

— Donne-moi à boire.

Sde l'eau, que je boive.

4,8  Ses disciples étaient déjà partis pour la ville acheter de la nourriture.

4,9  La

VCette femme samaritaine lui dit Byz V TR Nesalors :

— Comment toi, qui es juif, tu me demandes à boire à moi qui suis une femme samaritaine ?

(Les Juifs en effet n’ont pas de relations avec les Samaritains.)

4,10 Jésus répondit et lui dit :

— Si tu savais le don de Dieu

et qui est celui qui te dit : « — Donne-moi à boire »

c'est Vpeut-être bien toi qui lui aurais demandé

Vaurais réclamé de lui et il t'aurait donné de l’eau vive.

4,11 [La femme]

V S TRLa femme lui dit :

— Seigneur, tu n'as rien pour puiser et le puits est profond.

D’où tiens-tu Sdonc l'eau vive ?

4,12 Es-tu plus grand, toi, que notre père Jacob

qui nous a donné ce puits

et lui-même en a bu ainsi que ses fils et ses bêtes ?

Byz S TR Nes
V

4,13 Jésus répondit et lui dit :

— Quiconque boit de cette eau aura soif de nouveau

  

13 Jésus répondit et lui dit :

— Quiconque boit de cette eau aura soif de nouveau

mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai

n’aura plus jamais soif.

4,14 Or celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, 

n'aura plus jamais soif 

mais l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant en vie éternelle.

14 Bien plus, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant en vie éternelle.

Byz V S TR Nes

4,15 La femme lui dit :

— Seigneur, donne-moi cette eau afin que je n’aie plus soif et que je ne revienne

V S TRvienne plus puiser ici.

4,16  Il

V S TRJésus  lui dit :

— Va, appelle ton mari et viens ici.

4,17 La femme répondit et elle Byz S Neslui dit :

— Je n’ai pas de mari.

Jésus lui dit :

—  Tu as bien dit : « — Je n’ai pas de mari. »

4,18 Car tu as eu cinq maris

et maintenant celui que tu as n’est pas [davantage] ton mari

en cela tu as dit vrai.

4,19 La femme lui dit :

— Seigneur, je vois que tu es un prophète, toi.

4,20 Nos pères, c'est sur cette montagne qu'ils ont adoré

et vous, vous dites : — C’est à Jérusalem, le lieu où il faut adorer...

4,21 Jésus lui dit :

—  Crois-moi, femme

V S TRFemme, crois-moi, elle vient

Vviendra   l’heure 

où ce n'est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.

4,22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas

nous, nous adorons ce que nous connaissons

car le salut vient des Juifs.

4,23 Mais elle vient l’heure, et c'est maintenant

où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et Sen vérité

car ce sont de tels adorateurs que cherche le Père.

4,24 Dieu est esprit

et ceux qui l’adorent doivent adorer en esprit et Sen vérité.

4,25 La femme lui dit :

— Je sais que Messiah

VMessias vientByz V TR Nes, celui qu’on appelle « Christ » 

quand il sera là, c'est lui qui

Vdonc lorsqu'il viendra, celui-là nous annoncera

Senseignera tout.

4,26 Jésus lui dit :

— Je le suis moi qui te parle

V Sparle avec toi.

4,27 Là-dessus

VAu même instant  

SEt alors qu'il parlait   arrivèrent ses disciples

et ils étaient étonnés de ce qu’il parlait avec une femme.

Cependant aucun ne dit : — Que cherches-tu ? ni : — De quoi parles-tu avec elle ?

4,28 La femme laissa donc sa cruche s’en alla à la ville et dit aux hommes :

4,29 — Venez voir un homme qui vient de me dire

Vm'a dit tout ce que j’ai fait.

N'est-ce pas lui le Christ ?

4,30 Ils sortirent TRdonc de la ville et ils venaient vers lui.

4,31 Entre-temps ses disciples le priaient en disant :

— Rabbi, mange.

4,32 Mais il leur dit :

— Moi, j'ai à manger une nourriture que vous, vous ne connaissez pas.

4,33 Les disciples se disaient donc l'un à l'autre :

— Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ?

4,34 Jésus leur dit :

— Ma nourriture c'est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé

et

Vafin  d’accomplir son œuvre.

4,35 Ne dites-vous pas, vous : — Encore quatre mois et vient la moisson ?

Voici, je vous dis :

— Levez les yeux et voyez la terre : comme elle blanchit déjà

Vles campagnes : qu'elles sont déjà blanches

Sles campagnes qui sont déjà blanches pour la moisson ! 

4,36 V S TREt le moissonneur reçoit un salaire et recueille du fruit pour une vie éternelle

si bien que le semeur se réjouit autant que le moissonneur.

4,37 Car ici se vérifie la parole :

« Autre le semeur, autre le moissonneur ».

4,38 Moi, je vous ai envoyés moissonner ce pour quoi vous, vous n’avez pas travaillé :

d’autres ont travaillé

et vous, vous êtes entrés dans leur travail.

Byz V TR Nes
S

4,39 De cette ville-là, beaucoup de Samaritains crurent en lui

à cause de la parole de la femme qui témoignait :

« — Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »

39 ... 

4,40 Donc lorsque les Samaritains vinrent vers lui

ils le prièrent de rester auprès d'eux

Ven ce lieu

et il y resta deux jours.

40 ...

Byz V S TR Nes

4,41 Et en bien plus grand nombre ils crurent Sen lui à cause de sa parole à lui

4,42 et ils disaient à la femme :

— Désormais ce n’est plus à cause de tes dires que nous croyons Sen lui

car nous avons entendu nous-mêmes et nous savons que celui-ci est vraiment le Sauveur du monde

Byz TRle Sauveur du monde, le Christ

Sle Christ, le Sauveur du monde.

4,43 Après ces deux jours il

SJésus sortit de là pour la

V S TRet alla en  Galilée.

4,44 (Lui-même, en effet, Jésus avait témoigné qu’aucun prophète ne peut jouir d'estime dans son propre pays.)

Vqu’un prophète dans sa propre patrie ne jouit pas d'honneur.)  

4,45 Lorsqu’il vint donc en Galilée

les Galiléens l’accueillirent

ayant vu tout ce qu’il avait fait

Stous les signes qu’il avait faits à Jérusalem pendant la fête

Vau jour de la fête

car eux aussi étaient allés à la fête.

Vy étaient allés au jour de la fête.

4,46 Il

SJésus vint donc de nouveau à Cana

SQatne en Galilée

où il avait fait l’eau vin.

Il y avait un officier du roi dont le fils était malade à Capharnaüm.

4,47 Celui-ci, ayant entendu

Vcomme il avait entendu que Jésus était venu de Judée en Galilée

vint le trouver, et il le priait de descendre et de guérir son fils

car il était sur le point de mourir.

4,48 Jésus donc lui dit :

— Si vous ne voyez signes et prodiges, vous ne croyez pas.

4,49 L’officier du roi lui dit :

— Seigneur, descends avant que mon enfant

V Sfils meure !

4,50 Jésus lui dit :

— Va, ton fils vit.

L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et s'en alla.

Byz Nes
V S TR

4,51 Comme déjà il descendait

ses serviteurs vinrent à sa rencontre dire que son enfant vivait.

51 Comme déjà il descendait,

les serviteurs vinrent à sa rencontre et lui firent annonce en disant [que] ton fils vit !

V portèrent l'annonce, disant que son fils vivait !

Sannoncèrent la bonne nouvelle : — Ton fils vit ! 

Byz V S TR Nes

4,52 Il leur demanda donc l'heure à laquelle il s’était trouvé mieux

V S TRet  ils lui dirent Byz Nesdonc  :

— Hier à la septième heure la fièvre l’a quitté.

4,53 Le père reconnut donc que c’était l'heure même où Jésus lui avait dit : « — Ton fils vit. »

Et il crut, lui et toute sa maison.

4,54 Ce fut le second signe que Jésus fit encore

quand il vint de Judée en Galilée.

5,1 Après cela une

Byzla fête des Juifs avait lieu

et Jésus monta à Jérusalem.

5,2 Or il y a à Jérusalem près de la [porte] des Brebis

VProbatique une piscine

qui s’appelle en hébreu « Bêthzatha »

S TR« Bêthesda »

V« Bethsaïda »

qui a

Vayant cinq portiques.

5,3 Sous ceux-ci gisaient nombre

Byz TRun grand nombre

Vune grande multitude de malades :

aveugles, boiteux, décharnés...

Byz V S TRattendant le mouvement de l’eau.

Byz V S TR
Nes

5,4 Car un ange Vdu Seigneur descendait à certains moments dans la piscine et agitait l'eau.

Et celui qui y descendait le premier après l’agitation de l’eau était guéri de quelque mal qu'il fût atteint.

Ø

Byz V S TR Nes

5,5 Se trouvait là un homme qui était dans son infirmité depuis trente-huit ans.

5,6 Jésus, le voyant étendu

Vcomme il l'avait vu gisant 

et connaissant qu'il avait déjà passé beaucoup de temps,

Vavait compris que cela fait très longtemps, lui dit :

— Veux-tu être guéri ?

5,7 Le malade lui répondit :

— Seigneur, je n’ai personne

pour me jeter dans la piscine dès que l’eau est agitée

et le temps que moi, j’y aille, un autre descend avant moi.

5,8 Jésus lui dit :

— Lève-toi, prends ton grabat et marche !

5,9 Et à l’instant l'homme fut guéri :

il Sse leva, prit son grabat et il marchait.

Or ce jour-là était un sabbat.

5,10 Les Juifs disaient donc à celui qui avait été guéri :

— C’est le sabbat, il ne t’est pas permis de porter ton grabat.

5,11  Mais il

Byz V S TRIl leur répondit Sen disant  :

— Celui qui m’a guéri

c'est lui qui m’a dit : « — Prends ton grabat et marche ! »

5,12 Ils lui demandèrent V TRdonc  :

— Qui est l’

V TRcet  homme qui t’a dit : « — Prends -le

Byz V S TR ton grabat et marche » ?

5,13 Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était.

Jésus en effet s’était dérobé : il y avait foule en cet endroit.

5,14 Plus tard Jésus le trouve dans le Temple et il lui dit :

— Te voilà guéri :

ne pèche plus de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pireS qu'avant.

5,15  L'

VCet  homme s’en alla et annonça

Sdit aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait

Vl’a guéri.

5,16 C’est pourquoi les Juifs persécutaient Jésus Byz S TRet cherchaient à le tuer parce qu’il faisait ces choses-là un sabbat.

5,17 Mais Jésus leur répondit

Sdit :

— Mon Père travaille jusqu’à présent et moi aussi je travaille.

Byz S TR Nes
V

5,18 Voilà donc pourquoi les Juifs cherchaient d'autant plus à le faire mourir

parce que non seulement il violait le sabbat

mais encore il appelait Dieu son propre « Père »,

se faisant l'égal de Dieu.

 

18 Voilà donc pourquoi les Juifs cherchaient d'autant plus à le faire mourir

parce que non seulement il violait le sabbat

mais encore il appelait Dieu « son Père »

se faisant l'égal de Dieu.

Jésus prit donc la parole et leur dit : 

5,19 Jésus prit donc la parole et leur dit :

— Amen amen je vous dis : — Le Fils ne peut rien faire de lui-même

Ssa propre volonté

mais seulement ce qu’il voit faire au Père

car ce que fait Celui-là le Fils aussi le fait pareillement.

19 — Amen, amen, je vous dis :

— Le Fils ne peut rien faire de lui-même

mais seulement ce qu’il voit faire au Père

car tout ce que fait Celui-là, le Fils aussi le fait pareillement. 

Byz V S TR Nes

5,20 Le Père en effet aime le Fils

et lui montre tout ce qu’il fait

et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci pour que vous soyez dans l’étonnement.

5,21 De même en effet que le Père relève

V Sressuscite les morts et fait vivre

ainsi le Fils aussi fait vivre qui il veut.

5,22 Car le Père ne juge personne

mais tout le pouvoir de juger, il l'a donné au Fils

5,23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père.

Qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.

5,24 Amen, amen, je vous dis :

— Celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m’a envoyé

a la vie éternelle

et il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.

5,25 Amen, amen, je vous dis :

— L’heure vient et c'est maintenant

où les morts entendront la voix du Fils de Dieu

et ceux qui auront entendu vivront.

5,26 De même en effet que le Père a la vie en lui-même

ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même.

5,27 Et il lui a donné pouvoir V S TRaussi de rendre le jugement

parce qu’il est Fils de l’homme.

5,28 Ne vous étonnez pas

de ce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix

5,29 et sortiront :

ceux qui auront fait le bien pour une résurrection de vie

ceux qui auront commis le mal pour une résurrection de jugement.

5,30 Je ne peux, moi, rien faire de moi-même.

Sma propre volonté.

Selon ce que j’entends, je juge

et mon jugement est juste

parce que je ne cherche pas ma propre volonté

mais la volonté de celui qui m’a envoyé.

5,31 Si moi je me rends témoignage à moi-même

mon témoignage n’est pas vrai ;

5,32 c'est un autre qui témoigne à mon sujet

et je sais qu'il est vrai, le témoignage qu’il rend à mon sujet :

5,33 vous avez envoyé à Jean

et il a rendu témoignage à la vérité !

5,34 (Bon, moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage

mais je dis cela pour vous soyez sauvés.)

5,35 Celui-là était la lampe qui brûle et luit

et vous avez voulu vous réjouir

Vexciter un moment à sa lumière.

5,36 Quant à moi, j’ai un témoignage plus grand que Byz S TR Nes[celui de] Jean :

en effet, les œuvres que le Père m’a données pour que je les accomplisse

ces œuvres mêmes que je fais rendent témoignage à mon sujet que c’est le Père qui m’a envoyé

5,37 et le Père qui m’a envoyé, lui-même m'a rendu témoignage.

Vous n’avez jamais entendu sa voix

ni vu sa face

V Sson aspect.

5,38 Et vous n’avez pas sa parole demeurant en vous

parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé.

5,39 Vous scrutez les Écritures

parce que vous imaginez avoir en elles la vie éternelle :

or ce sont elles qui me rendent témoignage

5,40 et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vieS éternelle !

5,41 La gloire, ce n'est pas des hommes que je la reçois

5,42 mais à présent je vous ai connus :

Vj'ai compris que l'amour de Dieu, vous ne l’avez pas en vous.

5,43 Moi je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ;

si un autre vient en son propre nom, celui-là vous le recevrez.

5,44 Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez gloire les uns des autres

et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? 

5,45 Ne pensez pas que ce soit moi qui vous accuserai auprès du Père ; 

celui qui vous accuse

c'est Moïse en qui vous, vous espérez :

5,46 car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez Vsans doute aussi :

c'est de moi, en effet, que lui

SMoïse a écrit !

5,47 Or si vous ne croyez pas à ses écrits

comment croirez-vous à mes paroles ?

6,1 Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, de

Vc'est-à-dire : de

Sla mer de Tibériade.

6,2 Et une foule nombreuse le suivait,

Sde grandes foules le suivaient,

parce qu’ils voyaient les signes qu’il faisait sur les malades.

6,3 Jésus venait de gravir sur la montagne

et il y était assis avec

Ven compagnie de ses disciples.

6,4 Or la Pâque, la fête des Juifs approchait.

6,5 Jésus donc, ayant

Vcomme il avait levé les yeux

et voyant

Vavait vu qu’une foule énorme vient à lui

dit à Philippe :

— D'où obtiendrons-nous des pains pour qu'ils aient à manger ?

6,6 Il disait cela pour l’éprouver

car il savait, lui, ce qu’il allait faire.

6,7 Philippe lui répondit :

— Deux cents deniers de pains ne suffiraient pas

pour que chacun en reçût

Sprît un peu !

6,8 Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :

6,9 — Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons...

mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ?

6,10 Jésus dit Vdonc :

— Faites s'étendre les gens.

Il y avait beaucoup d’herbe en ce lieu :

les hommes s’étendirent donc, au nombre d’environ cinq mille.

6,11 Jésus prit donc les pains

et , ayant rendu grâces,

Vcomme il avait rendu grâces,

Sprononça une bénédiction et il les distribua à ceux qui étaient étendus ;

pareillement aussi pour les poissons, autant qu’ils en voulaient.

6,12 Lorsqu’ils furent repus, il dit à ses disciples :

— Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde.

6,13 Ils les ramassèrent donc et remplirent douze corbeilles des morceaux

des cinq pains d’orge

qui étaient restés à ceux qui avaient mangé.

6,14 Les

V SCes hommes, ayant donc

Vcomme ils avaient vu le signe qu'il

Byz S TRque Jésus venait de faire

Vavait fait, disaient :

— que c'est vraiment lui, le prophète qui doit venir dans le monde !

6,15 Jésus donc, sachant

Vcomme il avait compris qu’ils allaient venir

Vétaient sur le point de venir l’enlever et le faire roi,

se retira

Vs'enfuit de nouveau, tout seul, dans

la montagne.

6,16 Lorsque le soir fut venu

ses disciples descendirent à la mer.

6,17 Et, étant montés

Vcomme ils étaient montés

Ss'étant assis dans une barque

ils allèrent de l'autre côté de

Và travers la mer vers Capharnaüm.

Or les ténèbres étaient déjà arrivées

et Jésus n'était pas Byz Nesencore venu à eux.

6,18 Cependant la mer commençait à s'agiter sous le grand vent qui soufflait.

6,19 Ayant donc

VAlors qu'ils avaient donc ramé environ vingt-cinq à trente stades

ils voient Jésus marchant sur la mer

et se rapprocher de la barque, et ils eurent peur.

6,20 Mais il leur dit :

C'est moi

VMoi je suis, n'ayez pas peur !

6,21 Ils voulurent donc le prendre dans la barque

et aussitôt la barque toucha terre là où ils allaient.

6,22 Le jour suivant, la foule qui était restée de l’autre côté de la mer

vit qu’il n’y avait pas d'autre barque que celle dans laquelle les disciples étaient montés

Veu qu'une seule barque. 

Or Jésus n’était pas monté dans la barque avec ses disciples

Byz V TR Nesmais seuls ses disciples étaient partis.

6,23 Cependant vinrent d’autres barques de Tibériade

près du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur avait rendu grâces

Slorsque Jésus avait béni.

6,24 La foule donc, ayant

Vcomme elle avait vu que Jésus n’était pas là ni ses disciples

ils montèrent dans les barques et vinrent à Capharnaüm, cherchant Jésus.

6,25 Et, l’ayant trouvé de l’autre côté de la mer, ils lui dirent :

—  Rabbi

SRabban, quand es-tu arrivé ici ?

6,26 Jésus leur répondit et il dit :

—  Amen, amen, je vous dis :

— vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes

mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.

6,27 Travaillez, non pour

VProduisez, non la nourriture qui se perd

mais [pour celle]

V[celle] qui demeure pour la vie éternelle :

celle que le Fils de l’homme vous donnera.

C’est lui, en effet, que le Père, Dieu même, a marqué d’un sceau.

6,28 Ils lui dirent donc :

— Que ferons-nous pour faire les œuvres de Dieu ?

6,29 Jésus répondit et leur dit :

— L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé.

6,30 Ils lui dirent donc :

— Quel signe fais-tu donc afin que nous voyions et que nous te croyions ?

Quelle œuvre accomplis-tu ?

6,31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert ainsi qu’il est écrit :

« Il leur a donné à manger un pain [venu] du ciel. »

6,32 Jésus leur dit donc :

— Amen, amen, je vous dis : 

— Ce n'est pas Moïse qui vous a donné « le pain du ciel » 

mais c’est mon Père qui vous donne « le pain du ciel », le véritable.

6,33 Car le pain de Dieu c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.

6,34 Ils lui dirent donc :

—  Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là !

6,35 Jésus leur dit :

— Moi, je suis le pain de la vie :

celui qui vient à moi n’aura pas faim

et celui qui croit en moi n’aura jamais soif

6,36 mais je vous Byz S TR Nesl'ai dit : — Vous m'avez

Vque vous avez beau m'avoir vu vous-mêmes Byz S TR Neset vous ne croyez pas.

6,37 Tout ce que le

Smon Père me donne viendra à moi

et celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors.

6,38 Car si je suis descendu du ciel, ce n'est pas pour faire ma volonté

mais la volonté de celui qui m’a envoyé.

6,39 Or la volonté de Celui

Vdu Père qui m’a envoyé

c'est que de tout ce qu'il m'a donné, je ne perde rien

mais que je le ressuscite au dernier jour.

6,40 Car la volonté de mon Père qui m’a envoyé

c'est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle 

et moi je le ressusciterai au dernier jour.

6,41 Les Juifs murmuraient donc à son sujet

parce qu’il avait dit : « — Moi je suis le pain qui est descendu du ciel ».

6,42 Et ils disaient :

— Celui-ci n’est-il pas Jésus le fils de Joseph

dont nous connaissons bien le père et la mère ?

Comment peut-il dire à présent

Byz V TRcelui-ci peut-il donc dire

Scelui-ci peut-il dire  : « — Je suis descendu du ciel » ?

6,43 Jésus V TRdonc répondit et leur dit :

— Ne murmurez pas entre vous.

6,44 Nul ne peut venir à moi

si le Père qui m’a envoyé ne l’attire 

et moi je le ressusciterai au dernier jour.

6,45 Il est écrit dans les prophètes :

« Et tous seront instruits par Dieu. »

Donc quiconque

V NesQuiconque a entendu du Père et a appris vient à moi.

6,46 Non que personne ait jamais vu le Père

sinon celui qui est Byz S TR Nesd'auprès de Dieu : celui-là a vu le Père.

6,47 Amen, amen, je vous dis :

—  Celui qui croit Byz V S TRen moi a la vie éternelle.

6,48 Moi je suis le pain de vie.

6,49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert et ils sont morts.

Byz S TR Nes
V

6,50 Tel est le pain qui descend du ciel

que celui qui en mange ne meurt pas.

50 Tel est le pain qui descend du ciel

que si quelqu'un en a mangé il ne meure pas.

6,51 Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel.

Si quelqu’un mange de ce pain il vivra éternellement

et le pain que moi je donnerai c’est ma chair

Byz TRma chair que je donnerai

Smon corps que je donne pour la vie du monde.

51 Moi, je suis le pain vivant qui suis descendu du ciel.

6,52 Les Juifs donc se disputaient entre eux, en disant :

— Comment peut-il celui-là nous donner sa chair

Sson corps à manger ?

52 Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement

et le pain que moi je donnerai c'est ma chair pour la vie du monde.

6,53 Jésus leur dit donc :

— Amen amen je vous dis :

— Si vous ne mangez pas la chair

Sle corps du Fils de l’homme et ne buvez pas son sang

vous n’avez pas la vie en vous-mêmes.

53 Les Juifs donc se disputaient entre eux en disant :

— Comment peut-il, celui-ci, nous donner sa chair à manger ?

6,54 Celui qui consomme ma chair

Sde mon corps et boit Sde mon sang

a la vie éternelle

et moi je le ressusciterai au dernier jour.

54 Jésus leur dit donc :

— Amen, amen, je vous dis :

— Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme et ne buvez pas son sang,

vous n'avez pas la vie en vous-mêmes.

6,55 Car ma chair

Smon corps est vraie nourriture

Byz S TRvraiment nourriture

et mon sang est vraie boisson

Byz S TRvraiment boisson.

55 Celui qui mange ma chair et boit mon sang

a la vie éternelle

et moi je le ressusciterai au dernier jour.

6,56 Celui qui consomme ma chair

Smon corps et boit mon sang

demeure en moi et moi en lui.

56 Car ma chair est vraiment nourriture

et mon sang est vraiment boisson.

6,57 Comme le Père qui est vivant m’a envoyé et que moi je vis par le Père

ainsi celui qui me consomme vivra lui aussi par moi.

57 Celui qui mange ma chair et boit mon sang

demeure en moi et moi en lui.

6,58 Tel est le pain descendu du ciel :

il n’est pas comme Sla manne qu'ont mangé

Smangée les

Byz S TRvos  pères et ils sont morts

celui qui consomme ce pain vivra éternellement.

58 Comme le Père qui est vivant m'a envoyé et que moi je vis à cause du Père

ainsi celui qui me mange vivra lui aussi à cause de moi.

6,59 Il dit ces choses dans une synagogue

en enseignant à Capharnaüm.

59 Tel est le pain qui est descendu du ciel :

il n'est pas comme la manne qu'ont mangée vos pères et ils sont morts

celui qui mange ce pain vivra éternellement.

6,60 Beaucoup de ses disciples ayant entendu dirent donc :

— Cette parole est dure

Qui peut l’entendre ?

60 Il dit ces choses dans une synagogue en enseignant à Capharnaüm.

6,61 Mais Jésus sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet leur dit :

— Cela vous scandalise ?

61 Beaucoup de ses disciples, ayant entendu, dirent donc :

— Cette parole est dure.

Qui peut l'entendre ?

6,62 Si donc vous voyiez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !

62 Mais Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit :

— Cela vous scandalise ?

6,63 C’est l’Esprit qui vivifie 

la chair, elle,

Sle corps, lui, ne sert de rien

Les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

63 Si donc vous voyiez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant !

6,64 Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas 

Jésus savait en effet dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas,

64 C'est l'Esprit qui vivifie ;

la chair, elle, ne sert de rien.

Les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

6,65 et qui était celui qui le livrerait. Il Sleur disait :

— Voilà pourquoi je vous ai dit

que « nul ne peut venir à moi

si cela ne lui a été donné par le

TRmon Père ».

65 Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas.

Jésus savait en effet dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas

et qui était celui qui le livrerait.

6,66 Dès lors beaucoup de ses disciples se retirèrent

et ils ne marchaient plus avec lui.

66 Et il disait :

— C'est pourquoi je vous ai dit

que « nul ne peut venir à moi

si [cela] ne lui a été donné par mon Père ».

6,67 Jésus dit donc aux douze : 

— Est-ce que vous aussi vous voulez vous en aller ?

67 Dès lors, beaucoup de ses disciples se retirèrent

et ils ne marchaient plus avec lui.

6,68 Simon-Pierre lui répondit : 

— Seigneur à qui irions-nous ?

Tu as les paroles de la vie éternelle.

68 Jésus dit donc aux douze :

— Est-ce que vous aussi vous voulez vous en aller ?

6,69 Et nous, nous avons cru et nous avons connu que c'est toi le Christ, le Fils du Dieu vivant.

Nesle Saint de Dieu. 

69 Simon-Pierre lui répondit :

— Seigneur, à qui irions-nous ?

Tu as les paroles de la vie éternelle.

6,70 Jésus leur répondit

Sdit :

— N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ?

Et l’un de vous est un diable

Ssatan.

70 Et nous, nous avons cru et nous avons connu que toi tu es le Christ, le Fils de Dieu.

6,71 Il voulait parler de Judas, [fils] de Simon Iscariote

car c’était lui qui devait le livrer

lui, l’un des douze.

71 Jésus leur répondit :

— N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ?

Et l'un de vous est un diable.

72.  Il parlait de Judas, [fils] de Simon Iscariote

car c’était lui qui devait le livrer

quoiqu'il fût l’un des douze. 

Byz V S TR Nes

7,1 Après cela, Jésus circulait en Galilée :

il ne voulait pas, en effet, circuler en Judée

parce que les Juifs cherchaient à le tuer.

7,2 Or la fête des Juifs des Tentes était proche.

7,3 Ses frères vinrent alors lui dire :

S dire à  Jésus : 

— Pars d’ici et va en Judée

afin que tes disciples aussi voient les œuvres que tu fais.

7,4 Car personne ne fait une chose en secret

lorsqu’il cherche à paraître.

Si tu fais ces choses, manifeste-toi au monde.

7,5 (En effet, ses frères non plus ne croyaient pas

Vpas même ses frères ne croyaient en lui

SJésus.)

7,6 Jésus leur dit Byz V TR Nesalors :

— Mon temps n’est pas encore venu

mais votre temps à vous est toujours prêt.

7,7 Le monde ne peut pas vous haïr

mais moi il me hait

parce que moi je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises.

7,8 Vous, montez à la

Byz V S TRcette  fête.

Moi je ne monte pas Byz S TRmaintenant à cette fête

parce que mon temps n’est pas encore accompli.

7,9 Leur ayant

VAyant dit cela, il

Vlui-même   resta en Galilée.

7,10 Mais lorsque ses frères montèrent Byz Nes à la fête

alors il monta lui aussi Byz V TRà la fête

non pas publiquement mais presque en secret.

7,11 Les Juifs donc le cherchaient durant la fête et disaient :

— Où est-il ?

7,12 Et il y avait beaucoup de murmures dans les foules

V Sla foule à son sujet.

Les uns disaient : — C’est un homme de bien

les autres disaient : — Non

mais il séduit la foule

Vles foules

Sle peuple !

7,13 Cependant personne ne parlait de lui ouvertement par peur des Juifs.

7,14 Puis soudain, au beau

VOr comme on était déjà au milieu de la fête,

Jésus monta au Temple et il se mit à enseigner

Venseignait

7,15 et les Juifs étonnés disaient

Vs'étonnaient en disant Nesdonc:

— Comment connaît-il les lettres, lui qui n'a pas reçu d'enseignement ?

Valors qu'il n'a pas étudié ?  

7,16 Et Jésus leur répondit Byz Nesdonc et il dit :

— Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé ;

7,17 et l'homme qui voudra 

Ssi quelqu’un a bien voulu faire sa volonté

il comprendra ce qu'il en est de la doctrine : si elle est de Dieu ou si c'est moi qui parle de moi-même.

7,18 Celui qui parle de lui-même cherche sa propre gloire

mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé

celui-là est vrai et il n’y a pas d'injustice en lui.

7,19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi ?

Et aucun d'entre vous ne pratique la loi. Byz TR NesPourquoi cherchez-vous à me tuer ?

7,20 VPourquoi cherchez-vous à me tuer ?

La foule répondit Byz V S TRet dit :

— Tu as un démon.

Qui cherche à te tuer ?

7,21 Jésus répondit et leur dit :

— J’ai fait une seule œuvre et tous vous en êtes étonnés ?

7,22  C'est pour cela que Moïse vous a donné la circoncision

(non qu’elle vienne de Moïse, d'ailleurs, mais des Pères)

et le jour du sabbat vous circoncisez un homme ;

7,23 si un homme reçoit la circoncision [même] un jour de sabbat pour que ne soit pas violée la loi de Moïse

[allez-]vous contre moi vous indigner parce que j’ai guéri un homme tout entier un jour de sabbat ?

7,24 Cessez de juger sur l’apparence

mais jugez d'un juste jugement !

7,25 Certains de Jérusalem disaient donc :

— N’est-ce pas là celui qu’ils cherchent à tuer ?

7,26 Et voici qu'il parle ouvertement et ils ne lui disent rien.

Est-ce que vraiment les chefs

Vprinces

Sanciens auraient reconnu qu’il est le Christ ?

7,27 Mais celui-ci, nous savons d’où il est :

or, quand le Christ viendra, personne ne saura d’où il est.

7,28 Jésus fit alors retentir ce cri

VJésus criait donc

SEt Jésus éleva sa voix en enseignant dans le Temple, disant :

— Vous me connaissez

Vsavez et vous savez d’où je suis ?

Et pourtant ce n’est pas de moi-même que je suis venu 

mais il est véridique, celui qui m’a envoyé

et que vous ne connaissez

Vsavez pas ! 

7,29 Mais moi

Byz V NesMoi, je le connais parce que je suis d'auprès de

V de lui et c’est lui qui m’a envoyé.

7,30 Ils cherchaient donc à l'appréhender

et personne ne mit la main sur lui

parce que son heure n’était pas encore venue.

7,31 Mais parmi la foule beaucoup crurent en lui et ils disaient :

— Quand le Christ viendra, fera-t-il plus de signes que n’en a faits

V Sfait celui-ci ?

7,32 Les pharisiens entendirent la foule murmurer

Sles foules parler de la sorte à son sujet 

et les grands prêtres

Vchefs et les pharisiens envoyèrent des serviteurs pour l’appréhender.

7,33 Jésus dit donc : 

— Encore un peu de temps je suis avec vous

et je m’en vais vers celui qui m’a envoyé.

7,34 Vous me chercherez et vous ne trouverez pas 

et où je suis, moi, vous, vous ne pouvez venir.

7,35 Les Juifs se dirent donc entre eux :

— Où doit-il aller, celui-là, que Byz TR Nesnous, nous ne le trouverons pas ?

Doit-il aller vers ceux qui sont dispersés chez les Grecs

Vparmi les nations

Sdans les régions des nations pour instruire les Grecs

V nations

Spaïens ?

7,36 Que signifie cette parole qu’il a dite : « — Vous me chercherez et vous ne trouverez pas »

et « où je suis, moi, Byz TR Nesvous vous ne pouvez venir » ?

7,37 Le dernier [jour] de la fête, le grand jour

Jésus se tenait debout et il criait en disant :

— Si quelqu’un a soif, qu’il vienne vers moi et que boive

7,38 celui qui croit en moi ! Comme a dit l’Écriture

S disent les Écritures :

« — De son ventre couleront des fleuves d’eau vive. »

7,39 Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui

car il n'y avait pas encore d’Esprit

Byz TRil n'y avait pas encore d’Esprit Saint

V Sl'Esprit n'avait pas encore été donné

parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.

7,40 De la foule donc quelques-uns

Byz S TRbeaucoup de ceux qui avaient entendu ces

V Sses paroles disaient :

— C'est vraiment lui le Prophète !

7,41 D’autres disaient :

— Celui-ci est le Christ.

SMessie.

Mais d'autres

V NesCertains disaient :

— Est-ce bien de Galilée que vient le Christ

SMessie ?

7,42 L’Écriture ne dit-elle pas

que c’est de la descendance

Vsemence de David et de Bethléem, le bourg où était David, que vient le Christ ?

7,43 Il y eut donc une division dans la foule

Sles foules à cause de lui.

7,44 Certains d'entre eux voulaient l’appréhender

mais personne ne mit la main sur lui.

7,45 Les serviteurs vinrent donc auprès des grands prêtres et les pharisiens

qui

Set les prêtres leur dirent :

— Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ?

7,46 Les serviteurs répondirent

Sleur dirent :

— Jamais homme n’a parlé comme cet homme.

7,47 Les pharisiens leur répondirent donc :

Sdirent : 

— Est-ce que vous aussi vous avez été séduits ?

7,48 Y a-t-il quelqu’un parmi les chefs qui ait cru en lui ? Ou parmi les pharisiens ?

7,49 Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits !

7,50 Nicodème, qui était l’un d’entre eux, celui qui était venu précédemment

V S TRde nuit vers lui

SJésus, leur dit :

7,51 — Notre loi juge-t-elle un homme

sans l'avoir d’abord entendu et sans connaître ce qu’il fait ?

7,52 Ils lui répondirent et lui dirent : 

— Toi aussi, es-tu de Galilée ?

Cherche bien,

VScrute les Écritures, et tu verras que de Galilée ne surgit

Byz TRn'a [jamais] surgi de prophète.

Byz V TR Nes
S

7,53 Et ils s’en retournèrent chacun dans sa maison.

53 ...

Byz V S TR Nes

8,1 Quant à Jésus, il s’en alla sur le mont des Oliviers.

8,2 À l'aube il se présenta

V Svint de nouveau dans le Temple.

Et tout le peuple venait

V Svint à lui

et, s’étant assis, il les enseignait.

8,3 Mais les scribes et les pharisiens lui amènent une femme surprise en adultère

et l’ayant placée

Vils la placèrent

Sils la firent se tenir au milieu.

8,4 Ils lui disent

Vdirent :

— Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’

Vvient d'être surprise en adultère.

8,5 Or dans la Loi Moïse nous a ordonné de lapider celles-là.

Toi, donc, que dis-tu ?

8,6  Or ils disaient cela pour l'éprouver

afin d'avoir de quoi l’accuser.

Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait Byz V TR Nesde son doigt sur la terreByz, sans y faire attention.

Byz V S TR Nes

8,7 Comme ils persistaient à l’interroger

il se redressa et leur dit :

— Que celui de vous qui est sans péché

lui jette le premier une pierre.

8,8 Et de nouveau, se baissant, il écrivait sur le sol.

8,9 Entendant, Byz TRet accusés par leur conscience, ils se retirèrent un par un 

Vretiraient l'un après l'autre   

Vcommençant par les plus anciens Byz S TR Nesd'abordTR, jusqu’aux derniers

et il resta seul, ainsi que la femme

Byz TRJésus resta seul, ainsi que la femme

Sla femme resta seule  debout au milieu.

8,10  Se redressant, Jésus lui dit :

— Femme, où sont-ils ?

Personne ne t’a condamnée ?

8,11 Elle dit :

— Personne, Seigneur.

Et Jésus dit :

— Je ne te condamne

Vcondamnerai  pas non plus.

Va, et désormais ne pèche plus.

8,12 Et Jésus leur adressa de nouveau la parole, en disant :

— Je suis la lumière du monde.

Qui se met à ma suite

ne saurait marcher

V marchera pas dans les ténèbres

mais aura

Strouvera la lumière de la vie.

8,13 Les pharisiens lui dirent donc :

— Toi tu te rends témoignage à toi-même :

ton témoignage n’est pas vrai.

8,14 Jésus répondit et leur dit :

— Même si moi, je me rends témoignage à moi-même

mon témoignage est vrai

parce que je sais d’où je suis venu et où je vais

mais vous, vous ne savez pas d’où je viens ni où je vais.

8,15 Vous jugez selon la chair

Sle corps,

moi, je ne juge personne.

8,16 Et si moi je juge, mon jugement est véridique

Byz V TRvrai

parce que je ne suis pas seul

mais [il y a] moi, et celui qui m’a envoyé, le Père.

8,17 Et dans votre Loi il est écrit 

que « le témoignage de deux hommes est vrai. »

8,18 Moi je suis celui qui rends témoignage à moi-même ;

me rend témoignage aussi celui qui m’a envoyé : le Père.

8,19 Ils lui dirent alors :

— Où est ton Père ?

Jésus répondit Sen leur disant :

— Vous ne connaissez ni moi ni mon Père

si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.

8,20 Ces paroles, il les prononça dans le Trésor, enseignant dans le Temple

et personne ne l'appréhenda parce que son heure n’était pas encore venue.

8,21 Jésus

NesIl leur dit alors de nouveau :

— Moi je m’en vais et vous me chercherez

et vous allez mourir dans votre péché :

là où je vais, vous, vous ne pouvez venir.

8,22 Les Juifs disaient donc :

— Va-t-il se tuer lui-même

puisqu’il dit : « — Là où je vais, vous, vous ne pouvez venir » ?

8,23 Et il leur disait :

— Vous, vous êtes d’en bas, moi, je suis d’en haut.

Vous, vous êtes de ce monde

moi, je ne suis pas de ce monde.

8,24 Byz V TR NesVoilà pourquoi je vous ai dit que « vous allez mourir dans vos péchés »

en effet, si vous ne croyez pas que moi je suis

vous allez mourir dans vos péchés.

Byz TR Nes
V
S

8,25 Ils lui disaient donc :

— Toi, qui es-tu ?

Jésus leur dit :

— Dès le commencement ce que je vous dis !

25 Ils lui disaient donc :

— Toi, qui es-tu ?

Jésus leur dit :

— Le Principe, moi qui vous parle !

25 Les Juifs lui dirent :

— Qui es-tu ?

Jésus leur dit :

— Bien que j'aie commencé à vous parler

Byz V S TR Nes

8,26 J’ai beaucoup de choses à dire sur vous et à juger

mais celui qui m’a envoyé est vrai

et moi, ce que j’ai entendu de lui, je le dis dans le monde. 

8,27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.

8,28 Jésus reprit :

— Quand vous élèverez le Fils de l’homme

c'est alors que vous comprendrez que moi je suis

et que de moi-même je ne fais rien ;

bien au contraire, ce que le

Byz S TRce que mon

Vcomme effectivement le Père m’a enseigné,

c’est cela que je déclare

Vje dis cela.

8,29 Celui qui m’a envoyé est avec moi :

il

Byz TRle père

Set mon père ne m’a pas laissé tout seul

car c’est son bon plaisir que j’accomplis toujours.

8,30 Comme il était en train de dire cela, beaucoup crurent en lui.

8,31 Jésus disait donc aux Juifs qui l'avaient cru :

— Si vous, vous demeurez dans ma parole

vous êtes

V Sserez vraiment mes disciples.

8,32 Vous connaîtrez la vérité

et la vérité vous libérera.

8,33 Ils lui  présentèrent une objection

Byz TR rétorquèrent

V répondirent

S dirent :

— Nous sommes semence d’Abraham

et de personne n’avons jamais été esclaves ; 

comment peux-tu dire, toi : — Vous deviendrez

V Sserez libres ?

8,34 Jésus leur répondit

Sdit :

— Amen, amen, je vous le dis :

Vdis que

quiconque fait le péché est esclave du péché.

Byz V S TR Nes

8,35  L'esclave, cependant,

V SOr l'esclave ne va pas demeurer à la maison à jamais ;

le fils, quant à lui,

Vc'est le fils qui demeure à jamais !

8,36 Donc si le Fils vous libère vous serez réellement

V Svraiment libres.

8,37 Je sais que vous êtes semence

Vfils d’Abraham

mais vous cherchez à me tuer

parce que  ma parole ne pénètre pas en vous

Vma parole ne prend pas en vous

Svous n'avez pas en vous d'espace pour ma parole.

8,38 Moi, ce que j’ai vu auprès du Père

Byz S TRde mon Père, je [le] dis.

Et vousByz TR Nes donc, ce que vous avez entendu

Byz V S TRvu auprès de [votre]

Byz V S TRde votre père, vous [le] faites.

8,39 Ils répondirent et lui dirent ­:

— Notre père est Abraham !

Jésus leur dit :

—  Si vous êtes

Byz S TRétiez enfants

Vfils d’Abraham, faites

Byz S TRvous feriez les œuvres d’Abraham ;

8,40 or maintenant Svoici que vous cherchez à me tuer : moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu !

Cela, Abraham ne l'a pas fait.

8,41 Vous, vous faites les œuvres de votre père.

Ils lui dirent [donc]

Byz V TRdonc :

— Nous, ce n'est pas de prostitution que nous sommes nés : 

nous avons un seul Père, Dieu !

8,42 Jésus V TRdonc leur dit :

— Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez Vassurément 

moi, en effet, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens

ce n'est pas de moi-même que je suis venu, en effet, mais Celui-là m’a envoyé.

8,43 Pourquoi ne connaissez-vous pas mon langage ?

Parce que vous ne pouvez entendre ma parole.

8,44 Vous, vous êtes du diable

Sde l'Accusateur, votre père

et vous voulez accomplir les désirs de votre père :

c’était un meurtrier

Vil était homicide depuis le commencement

Vdébut

et dans la vérité, il n’a pas tenu ferme

parce qu'il n’y a pas de vérité en lui ; 

lorsqu’il parle, c’est le mensonge qu’il profère de son propre fonds,

car il est menteur et en est le père.

8,45 Quant à moi, parce que je dis la vérité vous ne me croyez pas ;

8,46 qui parmi vous me convainc de péché ?

Si je dis la vérité, pourquoi vous, ne me croyez-vous pas ?

8,47 Qui est de Dieu entend les paroles de Dieu ;

c'est pour cela que vous, vous n'entendez pas : parce que vous n'êtes pas de Dieu !

8,48 Les Juifs répondirent V TRdonc et lui dirent :

— N’avons-nous pas raison, nous, de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ?

8,49 Jésus répondit :

—  Moi, je n’ai pas de démon

mais j’honore mon Père et vous, vous me déshonorez.

8,50 Pour moi, je ne cherche pas ma gloire :

il en est un qui la cherche et qui juge.

8,51 Amen, amen, je vous dis :

Si quelqu'un garde

VSi quelqu'un a gardé

SCelui qui ma parole, la mort

il ne la verra jamais.

8,52 Les Juifs V TRdonc Byz S TR Neslui  dirent :

— Maintenant nous connaissons que tu as un démon :

Abraham est mort, les prophètes aussi

et toi, tu dis : — « Si quelqu’un garde ma parole », il ne goûtera jamais la mort !

8,53 Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ?

Les prophètes aussi sont morts :

qui te fais-tu toi-même ?

8,54 Jésus répondit

Sleur dit :

— Si moi je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien :

c’est mon Père qui me glorifie

lui dont vous dites : — il est notre Dieu 

Byz TR qu'il est votre Dieu

V S qu'il est notre Dieu

8,55 alors que vous ne le reconnaissez pas

tandis que moi, je le connais 

et si je dis que je ne le connais

Vsais pas, je serai semblable à vous : menteur ;

mais je le connais

Vsais

et sa parole, je la garde.

8,56 Abraham votre père a exulté de ce qu'il verrait mon jour : 

et il l’a vu et il s’est réjoui !

8,57 Les Juifs lui dirent donc :

— Tu n’as pas encore cinquante ans et tu as vu Abraham ?

8,58 Jésus leur dit :

—  Amen, amen, je vous dis :

— Avant qu’Abraham advînt

Sfût, moi je suis.

8,59 Ils ramassèrent alors des pierres pour les lui jeter

mais Jésus se cacha et sortit du Temple.

Byz S TRet il passa au milieu d'eux et s'en alla.

9,1 Et en passant il vit un homme aveugle de naissance.

9,2 Ses disciples l'interrogèrent Byz S TR Nesen disant :

Rabbi

SRabban, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né

Snaisse aveugle ?

9,3 Jésus répondit

Sleur dit :

— Ni lui n'a péché ni ses parents

mais c’est pour que soient manifestées les œuvres de Dieu en lui.

9,4 Il nous

Byz V S TRme faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé aussi longtemps qu’il fera jour ;

la nuit va venir où personne ne pourra travailler.

9,5 Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.

9,6 Là-dessus, il cracha à terre et fit de la boue avec la salive

puis il appliqua la boue sur les yeux

Byz S TRles yeux de l’aveugle

Vses yeux

9,7 et lui dit :

— Va, lave-toi à la piscine de Siloam Byz V TR Nes(ce qu’on traduit par « Envoyé »).

Il partit donc et se lava et revint voyant !

9,8 Aussitôt  les

Sses voisins et tous ceux qui jusque-là avaient bien vu qu’il mendiait

Byz TRétait aveugle s’écrièrent :

— N’est-ce pas lui qui était assis à demander l’aumône ?

VLes uns disaient que « c'est bien lui ! »

Byz S TR Nes
V

9,9 Les uns disaient que c’était lui,

SLes uns disaient : — C'est lui !

les autres répliquaient :  — NesNon, ce n’est pas lui, mais c’est quelqu’un qui lui ressemble Sbeaucoup.

Quant à l’homme en question, il répétait : — C’est  moi !

les autres, en revanche : « En aucun cas ! mais quelqu’un qui lui ressemble ! »

Quant à lui, il disait que « c’est moi ! »

Byz V S TR Nes

9,10 Ils lui dirent Byz V TR Nesdonc :

— Comment tes yeux se sont-ils ouverts ?

9,11 Il répondit :

L'

TRUn 

VCet  homme Byz S TR Nes, celui qu’on appelle « Jésus »

a fait de la boue et en a oint mes yeux et m’a dit :

— Va à la piscine

Saux eaux  de Siloam

VSiloe et lave-toi !

Et j'y suis Byz TR Nesdonc allé et me suis lavé et j’ai vu

V Sje vois.

9,12 Ils lui dirent : — Où est-il Byz TR Nescelui-là

Il répondit

V Sleur dit— Je n'en sais rien.

V— Je l'ignore.

S— Je ne sais pas.

9,13 Ils l'amenèrent aux pharisiens, l'aveugle d'hier.

Vlui qui avait été aveugle.

Slui qui avait été aveugle depuis le commencement.

9,14 Or c’était un sabbat, le jour où

Byz V TRquand Jésus fit de la boue et ouvrit ses yeux.

9,15 De nouveau donc les pharisiens Byz TR Nesaussi  lui demandaient comment 

Vl'interrogeaient : « comment il avait recouvré la vue.

Vs'était-il mis à voir ? »

Il leur dit :

— Il m'a enduit de boue les yeux et je me suis lavé et je vois.

9,16 Quelques-uns parmi les Pharisiens disaient donc :

— Cet homme n’est pas de Dieu puisqu’il ne garde pas le sabbat.

D’autres disaient :

— Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes ?

Et il y avait division parmi eux.

9,17 Ils dirent donc de nouveau à l’aveugle :

— Et toi que dis-tu de lui, de ce qu’il

Vcelui qui t’a ouvert les yeux ?

Il Sleur dit

Vrépartit :

Que

SJe dis que  c’est un prophète !

9,18 Les Juifs donc ne crurent pas à son sujet qu'il eût été aveugle ni qu’il eût recouvré la vue

Vse fût mis à voir

jusqu’à ce qu’ils eussent convoqué les parents de celui qui avait recouvré la vue

Vs'était mis à voir.

9,19 Et ils les interrogèrent en disant :

— Est-ce là votre fils, dont vous dites, vous, qu'il est né aveugle ?

Comment donc voit-il maintenant ?

9,20 Ses parents Byz V TRleur répondirent Byz Nesdonc et ils dirent :

— Nous savons que c'est bien notre fils, lui

et qu’il est né aveugle.

9,21 Mais comment voit-il à présent ? Byz V TR NesNous ne le savons pas.

Ou qui lui a ouvert les yeux ? Byz V TR NesNous, nous ne le savons pas. 

Interrogez-le lui-même : il a l'âge

Byz S TRIl a l'âge : interrogez-le lui-même, il pourra parler

Vqu'il parle pour lui-même.

9,22 Ses parents dirent cela parce qu’ils craignaient les Juifs :

déjà, en effet, les Juifs avaient convenu

que si quelqu'un le reconnaissait pour le

Vconfessait comme  Christ, il serait exclu de la synagogue.

9,23 C’est pourquoi ses parents dirent : « — Il 

Vqu' « il a  l’âge, interrogez-le ».

9,24 Ils  appelèrent donc une seconde fois l’homme qui avait été aveugle et lui dirent :

— Rends gloire à Dieu :

nous savons, nous, que cet homme est un pécheur !

9,25 Celui-ci répondit alors

Byz TRrépondit alors en disant

Srépondit en leur disant

Vdit alors :

— S’il est pécheur ou non, je n’en sais rien ;

V, je ne sais pas ;

Je sais une chose : c’est Vqu'alors que j’étais aveugle, Byz S TR Neset qu’à présent je vois !

9,26 Ils lui dirent Byz V TR Nesalors  Byz S TRde nouveau:

— Qu’est-ce qu’il t’a fait ?

Comment t’a-t-il ouvert les yeux ?

9,27 Il leur répondit

Sdit :

— Je vous l’ai déjà dit et vous n'avez pas écouté

Vvous l'avez entendu :

à quoi bon vouloir de nouveau l’entendre ?

Est-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ?

9,28 Ils l’injurièrent S TRalors et dirent :

— C’est toi, le disciple de cet homme

nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples !

9,29 Nous savons, nous, qu'avec Moïse, Dieu a parlé

mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est.

9,30  L'homme

V SCet homme répondit et leur dit :

— C'est bien cela qui est étonnant : que vous, vous ne sachiez pas d’où il est ...

Vpuisse être... 

et il m’a ouvert les yeux !

9,31 Nous savons que Dieu n'écoute pas les

Sla voix des pécheurs

 mais si un homme l’honore

Sle craint  et fait sa volonté

celui-là, il l’écoute ;

Vexauce ;

9,32 si loin qu'on remonte dans le temps, jamais on n’a ouï dire

que quelqu’un eût ouvert les yeux d’un aveugle de naissance :

9,33 s'il n’était pas de Dieu, celui-ci, il ne pourrait rien faire !

9,34 Ils répondirent et lui dirent :

Toi, tu

V S NesTu es né tout entier dans les péchés et toi, tu nous fais la leçon ?

Et ils le jetèrent dehors.

9,35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors

et l’ayant trouvé il Byz V S TRlui dit :

— Toi, tu crois dans le Fils de l'homme

V S TRDieu ?

9,36 Celui-ci

SCelui qui avait été guéri répondit en disant :

Et qui

V S TRQui est-il, Seigneur

Smon Seigneur, que je croie en lui ?

9,37  V TREt Jésus lui dit :

— Tu l'as vu Byz TR Nesde tes yeux, et celui qui parle avec toi, c’est lui.

Byz TR Nes
V S

9,38 Et il dit :

— Je crois, Seigneur !

Et il se prosterna devant lui.

38 Et celui-ci dit :

— Je crois, Smon Seigneur !

Et tombant à ses pieds il l'adora.

Byz V S TR Nes

9,39 Byz TR NesEt Jésus Vlui dit :

— C'est pour un jugement que je suis venu en ce monde, moi

afin que ceux qui ne voient pas voient

et ceux qui voient deviennent aveugles.

9,40 Et [ceux] des pharisiens qui étaient avec lui entendirent Byz S TR Nescela et lui dirent :

Est-ce que nous aussi serions aveugles ?

VEst-ce que nous aussi, nous sommes aveugles ?

SComment cela ? Sommes-nous aveugles aussi ? 

9,41 Jésus leur dit :

— Si vous étiez aveugles vous n’auriez pas de péché

mais maintenant vous dites : — Nous

Vque nous voyons ;

votre péché demeure.

10,1 Amen, amen, je vous dis :

—  Celui qui n’entre pas par la porte dans le bercail des brebis mais monte par un autre côté

celui-là est un voleur et un brigand.

10,2 Celui au contraire qui entre par la porte est le pasteur des brebis.

Byz V TR Nes
S

10,3 C’est à lui que le portier ouvre, et les brebis entendent sa voix :

il appelle par leur nom ses brebis à lui et les mène dehors.

...

Byz V S TR Nes

10,4 Quand il a fait Byz Nestoutes sortir les siennes

Byz V S TRses propres brebis, il marche devant elles

et les brebis le suivent parce qu’elles connaissent sa voix.

10,5 Mais un étranger, elles

Sles brebis ne le suivront

Vsuivent pas : elles le fuiront

parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

10,6 Jésus leur dit cette similitude

V Scette parabole

mais eux ne saisirent

Vconnurent pas ce dont il leur parlait.

10,7 Jésus donc V S TRleur dit de nouveau :

— Amen, amen, je vous dis : — [Que]

Byz V TRQue moi, je suis la porte des brebis.

10,8 Tous ceux qui sont venus TR Nesavant moi sont des voleurs et des brigands 

mais les brebis ne les ont pas écoutés.

10,9 Moi je suis la porte :

si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé 

il entrera et sortira et il trouvera pâturage.

10,10 Le voleur ne vient que pour voler et égorger et faire périr.

Moi, je suis venu pour qu’elles aient la vie et qu’elles l'aient surabondante.

10,11 Moi je suis le bon pasteur.

Le bon pasteur dépose

Vdonne sa vie pour les brebis.

10,12 Byz V S TRMais le mercenaire, lui qui n’est pas pasteur

et à qui n’appartiennent pas les brebis, 

voit venir le loup, laisse les brebis et s'enfuit

et le loup Byz TR Nesles ravit et les disperse.

Byz V S TR disperse les brebis.

Byz TR Nes
V S

10,13 C'est qu'il est mercenaire et qu’il n’a pas souci des brebis.

13 Or le mercenaire s'enfuit parce qu'il est mercenaire et n'a pas souci des brebis.

Byz V S TR Nes

10,14 Moi je suis le bon pasteur

et je connais les miennes

et les miennes me connaissent.

Byz S TRje suis connu des miennes.

10,15 Comme le

Smon Père me connaît et que moi-même je connais le

Smon Père

et je dépose

Vdonne ma vie pour mes brebis.

10,16 J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de ce bercail :

celles-là aussi il faut que je les conduise, elles entendront ma voix

et il y aura un seul troupeau

Vbercail et un seul pasteur.

10,17 Voilà pourquoi mon

Smon Père m’aime

parce que je dépose ma vie pour de nouveau la prendre.

10,18 Personne ne me l’enlève

mais moi, je la dépose de moi-même

j’ai pouvoir de la déposer

et j'ai pouvoir de la prendre de nouveau :

tel est le commandement que j’ai reçu de mon Père.

10,19 Il y eut de nouveau une division parmi les Juifs à cause de ces paroles.

10,20 Beaucoup d’entre eux disaient :

— Il a un démon et il est fou ! Pourquoi l’écoutez-vous ?

10,21 D’autres

SMais d’autres disaient :

—  Ces paroles ne sont pas d'un démoniaque.

Vhomme qui a un démon.  

Un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ?

10,22 Arriva alors

V TROr arriva  la fête de  la Dédicace

V l'Encaenie à Jérusalem 

c’était l’hiver 

10,23 et Jésus se promenait dans le Temple sous le portique de Salomon.

10,24 Les Juifs l’entourèrent donc et lui dirent

V Sdisaient :

—  Jusqu'à quand tiendras-tu notre âme en suspens ?

Si tu es le Christ dis-le-nous clairement.

10,25 Jésus leur répondit :

— Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas.

Les œuvres que moi je fais au nom de mon Père

elles-mêmes me rendent témoignage.

10,26 Mais vous, vous ne croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebisByz S TR, comme je vous l'ai dit.

10,27 Mes brebis entendent ma voix

et moi je les connais

et elles me suivent.

10,28 Et moi je leur donne une vie éternelle

et elles ne périront jamais

et personne ne les ravira de ma main.

10,29 Mon Père qui me les a données

V NesMon Père, ce qu'il m'a donné est plus grand que tout

et personne ne peut le

Byz S TRles ravir de la main du

Byz V S TRde mon Père.

10,30 Moi et le

Smon Père nous sommes un.

10,31  De nouveau les Juifs

Byz TRDonc, de nouveau, les Juifs

V Les Juifs apportèrent des pierres pour le lapider.

10,32 Jésus leur répondit

Sdit :

— Je vous ai montré beaucoup d’œuvres belles

Vbonnes  venant du

Byz V S TRde mon Père 

pour laquelle de ces œuvres allez-vous me lapider ?

10,33 Les Juifs lui répondirent

Sdirent :

— Ce n’est pas pour une belle

V Sbonne  œuvre que nous te lapidons mais pour un blasphème

et parce que toi, étant un homme

V Sbien que tu sois un homme, tu te fais toi-même Dieu.

10,34 Jésus leur répondit

Sdit :

— N’est-il pas écrit dans votre loi :

« Moi j’ai dit : — Vous êtes des dieux » ?

10,35 Si ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, elles les dit « dieux »

(et l’Écriture ne peut être abrogée),

10,36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde

vous, vous lui dites :  — Tu

Vque tu blasphèmes, parce que j’ai dit : — Je suis Fils de Dieu ?

10,37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas.

10,38 Mais si je les fais

même si  vous ne me croyez pas

Ven moi vous ne voulez pas croire,

aux œuvres, croyez !

afin que vous connaissiez et [continuiez] à connaître

Byz V S TRconnaissiez et croyiez qu'en moi est le Père et que moi je suis dans le Père.

Byz TRen lui. 

10,39 Ils cherchaient donc Byz S TR Nes de nouveau à l'appréhender

et il sortit de leurs mains.

10,40 Et il s’en alla Byz V TR Nesde nouveau de l'autre côté du Jourdain

au lieu où Jean faisait des baptêmes auparavant

et il demeura là.

Byz S TR Nes
V

10,41 Et beaucoup vinrent à lui et ils disaient :

— Jean n’a fait aucun signe 

mais tout ce qu’a dit Jean de celui-ci était vrai.

41 Et beaucoup vinrent à lui et ils disaient :

— Jean n’a fait aucun signe  

10,42 Et Byz TR Nes beaucoup crurent en lui.

42 mais tout ce qu’a dit Jean de celui-ci était vrai.

Et beaucoup crurent en lui.

Byz V S TR Nes

11,1 Il y avait un malade, un certain Lazare, originaire de Béthanie, le village

Sdu village de Béthanie,

de Marie et de Marthe sa sœur.

Sle frère de Marie et de Marthe.

11,2 (Marie était celle qui oignit de parfum le Seigneur

SJésus

et lui essuya les pieds de ses propres cheveux :

c'était son frère, Lazare, qui était malade).

11,3 Les sœurs lui envoyèrent donc dire :

SEt ses deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : 

— Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.

11,4 Mais en entendant Jésus Vleur dit :

— Cette maladie ne mène pas vers la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu

afin que soit glorifié le Fils de Dieu par elle.

11,5 Or Jésus les aimait, Marthe et Byz V TR Nes sa sœur  Byz TR NesMarie et Lazare.

11,6 Quand donc il eut entendu qu’il était malade

alors il resta  

Vil demeura tout de même deux jours à l'endroit où il était.

11,7 Seulement après ces jours, il dit aux

V Sà ses disciples :

— Allons en Judée de nouveau.

11,8 Les disciples lui disent :

— Rabbi, à l'instant

Vrécemment les Juifs cherchaient à te lapider et de nouveau tu vas là-bas ?

11,9 Jésus répondit

Sleur dit :

N’y a-t-il pas douze heures de jour ?

VEst-ce que le jour n'a pas douze heures ?

Si quelqu’un marche

Va marché pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde

11,10 mais s'il marche la

Va marché de nuit, il trébuche parce que la lumière n'est pas en lui.

11,11 Il dit ces choses

et après cela il leur dit

Vaffirma :

— Notre ami Lazare repose

mais j'y vais pour le réveiller

Vle réveiller de son sommeil.

11,12  Les

VSes disciples lui dirent donc :

— Seigneur, s’il repose il sera sauvé

Vva guérir !

11,13 Or Jésus avait parlé de sa mort

mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil.

11,14 Alors donc Jésus leur dit clairement :

— Lazare est mort

11,15 et je me réjouis pour vous de n’avoir pas été là, afin que vous croyiez...

Mais allons vers lui !

11,16 Thomas appelé « Jumeau »

V« Didyme » dit donc aux condisciples :

— Allons-y nous aussi pour mourir avec lui !

11,17 Jésus arriva enfin Sà Béthanie et le trouva placé dans le sépulcre depuis quatre jours déjà.

11,18 Or Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ.

11,19 Beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie

pour les consoler au sujet de leur frère.

11,20 Marthe donc, quand elle entendit que Jésus venait, partit

Ssortit au-devant de lui

Marie, quant à elle, était assise à la maison.

11,21 Marthe dit donc à Jésus :

— Seigneur, si tu avais été ici mon frère ne serait pas mort ;

11,22 mais,

Nes[mais,] même maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera.

11,23 Jésus lui dit :

— Ton frère ressuscitera.

11,24 Marthe lui dit :

— Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour.

11,25 Jésus lui dit :

— Moi je suis la résurrection et la vie

le croyant

V Scelui qui croit  en moi même s'il est mort vivra

11,26 et tout vivant et croyant

V Squiconque vit et croit  en moi ne mourra jamais.

Crois-tu cela ?

11,27 Elle lui dit :

— Oui, Seigneur.

Moi j'ai Byz TR Nestoujours cru que toi, tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir

Ves venu

Svient en ce monde.

11,28 Ayant

VEt comme elle avait dit cela 

elle s’en alla et appela Marie sa sœur, disant en cachette

Vdiscrètement :

— Le Maître est

Svenu et il t’appelle.

11,29 Dès qu'elle eut entendu

Ventendit, celle-ci

SMarie se lève

S Nesleva  vite et venait

Byz V TRvient

Svint vers lui.

11,30 En effet, Jésus n’était pas encore arrivé dans le village

mais était V Nesencore à l'endroit où Marthe était venue à sa rencontre.

11,31  Alors les Juifs qui étaient avec elle dans la maison et la consolaient

voyant que

Vcomme ils avaient vu Marie  s'était vite levée et était sortie

V : qu'elle s'est vite levée et est sortie,

la suivirent

Vl'ont suivie, en pensant :

Byz Vdisant 

Elle

Vqu'elle va au sépulcre pour y pleurer.

11,32 Donc lorsque Marie vint

VAlors Marie, comme elle était arrivée là où Jésus était,

Byz S TR Nesen le voyant elle

V, tomba à ses pieds et lui dit :

— Seigneur si tu avais été ici, il ne serait pas mort, mon frère ...

11,33 Jésus, donc, quand il la vit en train de pleurer

et les Juifs qui étaient venus avec elle en train de pleurer aussi

se mit à frémir du fond de son esprit et se troubla.

11,34 Et il dit :

— Où l’avez-vous mis ?

Ils lui dirent :

— Seigneur, viens et vois.

11,35 V SEt Jésus pleura

Sles larmes de Jésus venaient.

11,36 Les Juifs disaient

Vdirent donc :

Voyez

VVoici, comme il l’aimait !

11,37 Mais quelques-uns d’entre eux dirent :

— Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, faire aussi que celui-ci ne mourût pas ?

11,38 Jésus donc, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ;

Vor c’était une grotte et une pierre avait été posée dessus.

11,39 Jésus dit :

— Enlevez la pierre.

Marthe, la sœur de celui qui était mort, lui dit :

— Seigneur, il sent

V Spue déjà 

car c'est le quatrième jour.

11,40 Jésus lui dit :

— Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?

11,41 Ils enlevèrent donc la pierre

et Jésus leva les yeux en haut et

V , les yeux levés en haut, dit :

— Père, je te rends grâces de m'avoir

Vpuisque tu m'as exaucé ;

11,42 moi je savais que tu m'exauces toujours

mais c'est à cause de la foule qui m’entoure que j'ai parlé :

pour qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.

11,43 Et ayant dit cela

VComme il avait dit cela, il cria d’une voix forte :

— Lazare viens dehors !

Byz S TR Nes
V

11,44  Et le mort

Slui, le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et son visage était enveloppé d’un suaire.

Jésus leur dit :

— Déliez-le et laissez-le aller.

44  Et aussitôt sortit celui qui avait été mort, lié de bandes pieds et mains

et le visage avait été enveloppé d'un suaire.

Jésus leur dit :

— Déliez-le et laissez-le aller !

Byz V S TR Nes

11,45 Alors beaucoup de Juifs qui étaient venus chez Marie et avaient vu ce qu'il avait fait

Vfit

crurent en lui.

11,46 Mais quelques-uns d’entre eux allèrent vers les pharisiens et leur dirent ce qu'avait fait

Vque fit Jésus.

11,47 Grands prêtres

VPontifes et pharisiens  réunirent donc un sanhédrin

Vréunirent donc un conseil

Ss'assemblèrent et ils disaient :

— Que faisons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de signes...

11,48 Si nous le laissons ainsi, tous croiront en lui

et les Romains viendront et nous détruiront Lieu et nation !

11,49 Or l’un d’eux, Sdu nom de Caïphe, étant grand prêtre

Vcomme il était pontife cette année-là, leur dit :

— Vous, Byz TR Nesvraiment, vous ne savez rien

11,50 et vous ne réfléchissez pas qu’il est de votre

Byz V S TRnotre intérêt qu’un seul homme meure à la place du peuple

et que ne périsse pas tout le peuple

Vtoute la nation !

11,51 Or cela, ce ne fut pas de lui-même qu'il le dit

mais comme il était grand prêtre

Vpontife cette année-là, il prophétisa

que Jésus devait mourir pour la nation

Sle peuple

11,52 et non seulement pour la nation

Sle peuple 

mais aussi afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu qui étaient

Vavaient été dispersés.

11,53 Depuis ce jour-là, donc, ils résolurent de

Byz TRcomplotèrent pour

Vse mirent à imaginer comment ils pourraient le tuer.

11,54  Jésus donc ne circulait Vdésormais plus en public parmi les Juifs

maisByz TR Nes de là il s'en alla dans la région proche du désert dans une ville nommée « Éphraïm »

V« Éphrem »

et il y demeurait avec les

Byz S TRses disciples...

11,55 Approchait alors la Pâque des Juifs 

et beaucoup du pays

Vde la région

Sdes villages montèrent à Jérusalem, avant la Pâque, pour se purifier

Vsanctifier.

11,56 Ils cherchaient donc Jésus

et se disaient les uns aux autres en se tenant dans le Temple : — Que pensez-vous ? Ne viendra-t-il 

VEh quoi ! Pouvez-vous penser qu'il ne vienne pas à

Vpour le jour de  la fête ?

57. Or les grands prêtres

Vpontifes et les pharisiens avaient  donné des ordres :

Byz TRdonné un ordre :

V Scommandé

si quelqu’un savait

Vque si quelqu’un avait appris

S: si quelqu’un savait où il était

Vest, qu'il

Vil l'indique pour qu’ils l'appréhendent.

Byz S TR Nes
V

12,1 Jésus donc, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie

où était Lazare Byz S TRle défunt  qu'avait ressuscité des morts Jésus

Byz TRqu'il avait ressuscité des morts

Squ'avait relevé des morts Jésus.

Jésus donc, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie

où était mort Lazare qu'avait ressuscité Jésus.

Byz V S TR Nes

12,2 On lui fit donc là un souper

et Marthe servait.

Or Lazare était l'un de ceux qui étaient à table avec lui.

12,3 Marie, prenant

V prit donc une livre de parfum d'un nard pistique

Sun vase d'albâtre de parfum du meilleur nard et très précieux

en oignit les pieds de Jésus

et lui essuya les pieds avec ses cheveux

et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.

12,4 Alors un de ses disciples, Judas Iscariote, celui qui devait le livrer, dit :

12,5 — Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers qu'on aurait donnés aux pauvres ?

12,6 Il dit cela non qu’il eût souci des pauvres

mais parce c'était un voleur et qu'ayant la bourse, il emportait ce qu’on y mettait.

12,7 Jésus dit donc :

— Laisse-la le garder

Byz S TR , elle l'a gardé pour le jour de ma sépulture.

12,8 Les pauvres en effet, vous les avez toujours avec vous 

mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours !

12,9 Une foule nombreuse

SDe grandes foules

Nes[la] foule nombreuse  parmi les Juifs connut

Sconnurent donc qu'il était là

et ils vinrent non seulement à cause de Jésus mais aussi pour voir Lazare qu’il avait ressuscité

Srelevé des morts.

12,10 Or les princes des prêtres décidèrent de

V Sdélibérèrent pour tuer aussi Lazare

12,11 parce que beaucoup de Juifs s'en allaient à cause de lui et croyaient en Jésus.

12,12 Le lendemain, une

Nesla foule nombreuse qui était venue pour la fête

ayant appris que Jésus venait à Jérusalem

12,13 prit les rameaux de palmiers et sortit au-devant de lui

et ils criaient Set disaient :

— Hosanna ! Béni celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël !

12,14 Ayant trouvé un ânon

Sâne, Jésus s'assit dessus

comme il est écrit :

12,15 Ne crains pas, fille de Sion

voici ton Roi qui vient

S vient à toi, assis sur le petit d’une ânesse.

12,16 Ses disciples ne comprirent pas d’abord ces choses 

mais lorsque Jésus eut été glorifié

ils se souvinrent : c'était cela qui était écrit de lui,

et cela qu'on avait fait pour lui.

Byz V TR Nes
S

12,17 La foule rendait donc témoignage, celle qui était avec lui

lorsqu’il appela Lazare hors du tombeau et le ressuscita des morts.

17 La foule, donc, qui était avec lui

rendait témoignage qu'il avait appelé Lazare hors du tombeau, le relevant d’entre les morts.

Byz V S TR Nes

12,18 C’est pourquoi aussi la foule vint au-devant de lui

parce qu’ils avaient appris qu’il avait fait ce signe.

12,18 C’est pourquoi aussi la foule vint au-devant de lui

parce qu’ils avaient appris qu’il avait fait ce signe.

12,19 Les pharisiens se dirent donc entre eux :

— Vous voyez que vous ne gagnez

Vnous ne gagnons  rien.

Voilà que V Stout le monde s'en va derrière lui.

12,20 Or il y avait quelques Grecs

V Sgentils parmi ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête.

12,21 Ceux-ci donc s’approchèrent de Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée

et ils le priaient en disant :

— Seigneur, nous voulons voir Jésus.

Byz TR Nes
V S

12,22 Philippe vient et [le] dit à André

Nespuis vient André ainsi que Philippe et ils [le] disent à Jésus.

22 Philippe alla [le] dire à André

puis André et Philippe [le] dirent à Jésus.

Byz V S TR Nes

12,23 Jésus leur répondit

Nesrépond en disant :

— Elle est venue, l'heure où doit être glorifié le Fils de l’homme !

Byz S TR Nes
V

12,24 Amen, amen, je vous dis :

—  Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul

Mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.

24  Amen, amen, je vous dis :

—  Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas

12,25 Qui aime son âme la perd

et qui hait son âme en ce monde

la gardera pour la vie éternelle.

25 il reste seul

mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.

Qui aime son âme la perdra

et qui hait son âme en ce monde 

pour la vie éternelle la garde.

Byz V S TR Nes

12,26 Si quelqu’un me sert, qu’il me suive

et où je suis, moi, là aussi sera mon serviteur.

Si quelqu’un me sert, le

Vmon  Père l’honorera.

12,27 Maintenant mon âme est troublée

et que dirai-je ?

SMon Père, sauve-moi de cette heure !

Mais c’est pour cela que je suis venu : pour

Varrivé à cette heure-ci.

12,28 Père, glorifie ton nom.

Vint alors

SSe fit alors entendre une voix du ciel :

— Et je [l’]ai glorifié et de nouveau je [le] glorifierai.

12,29 La foule donc, qui se tenait là et avait entendu, disait que c’était un coup de tonnerre. 

D’autres disaient :

— Un ange lui a parlé.

12,30 Jésus Sleur répondit et dit :

— Ce n’est pas pour moi que cette voix est venue mais pour vous.

12,31 C’est maintenant le jugement de ce

Vdu monde 

c’est maintenant que le prince

Sgouverneur de ce monde va être

V Sest jeté dehors.

12,32 Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, tout ce qui existe

S homme, je [l'] attirerai vers moi.

12,33 Il disait cela pour signifier de quelle mort il devait mourir.

12,34 La foule lui répondit

SLes foules lui dirent :

— Nous avons appris de la Loi, nous, que le Christ demeure éternellement.

Comment alors dis-tu, toi : — Il faut que soit élevé le Fils de l’homme ?

Qui est-ce ce Fils de l’homme ?

12,35 Jésus leur dit donc :

— Pour peu de temps encore la lumière est en

Byz S TRavec vous.

Marchez, tant que vous avez la lumière pour que les ténèbres ne vous saisissent pas :

celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va.

12,36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin de devenir des fils de lumière

 Jésus parla ainsi puis s’en allant il

V Sil s’en alla et  se cacha d'eux.

12,37 Bien qu’il eût fait tant de signes devant eux, ils ne croyaient pas en lui.

12,38 Afin que s'accomplît la parole d'Isaïe le prophète qui a dit :

— Seigneur, qui a cru à ce que nous avons fait entendre ? Et le bras du Seigneur, à qui a-t-il été révélé ?

12,39 Voilà pourquoi ils ne pouvaient croire, parce qu’Isaïe a dit encore :

12,40 — Il a aveuglé leurs yeux et pétrifié

Sassombri leur cœur

de peur qu’ils ne voient de leurs yeux et qu'ils ne comprennent de leur cœur, qu'ils ne se convertissent et que je ne les guérisse.

12,41 Isaïe a dit ces choses quand

Nesparce qu' il a vu sa gloire et qu’il parla de lui.

12,42 Beaucoup toutefois, même parmi les chefs, crurent en lui 

mais à cause des pharisiens ils ne se déclaraient pas, de peur d’être exclus des synagogues.

V Sde la synagogue.

12,43 Ils aimèrent en effet la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.

12,44 Or Jésus éleva la voix et dit :

— Qui croit en moi ne croit pas en moi mais en celui qui m’a envoyé

12,45 et qui me voit voit celui qui m’a envoyé.

12,46 Moi, lumière, je suis venu dans le monde

afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.

12,47 Et si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas

moi, je ne le juge pas

car je ne suis pas venu pour juger le monde

mais pour sauver le monde.

12,48 Qui me méprise et ne reçoit pas mes paroles,

il a qui le juge :

la parole que j’ai dite, c'est elle qui le jugera au dernier jour.

12,49 Car moi je n’ai pas parlé de moi-même 

mais le Père qui m’a envoyé

m’a commandé lui-même ce que je dois dire et ce dont je dois parler.

12,50 Et je sais que son commandement est la vie éternelle.

Donc ce que moi je dis, comme le Père me l'a dit, ainsi je dis.

13,1 Avant la fête de Pâque

Jésus, sachant que son heure était venue de passer

Vl'heure était venue qu'il passât de ce monde vers le Père,

ayant

V Scomme il avait  aimé les siens qui étaient dans le monde 

jusqu’à la fin il les aima.

13,2 Pendant un souper

VLe souper terminé, alors que déjà le diable avait jeté

Vle diable avait mis 

Sle satan avait placé au cœur de Judas de Simon Iscariote qu'il

V Nesque Judas fils de Simon Iscariote

Sde Judas fils de Simon Iscariote qu'il le livre

13,3  Byz S TRJésus, sachant que le Père a tout remis en ses mains

et que de Dieu il est sorti et vers Dieu il va

13,4 V Nesil se lève du souper et dépose ses vêtements

et ayant pris

Vcomme il avait pris un linge, il s’en ceignit ;

S les reins ;

13,5 il verse ensuite de l’eau dans un bassin

et il commença à laver les pieds des disciples

et à les essuyer avec le linge dont il s'était ceint...

13,6 Il arrive donc à Simon-Pierre

  et celui-ci

Nesil

Vet Pierre

SSimon lui dit :

— Seigneur, toi, me laver les pieds ?

13,7 Jésus répondit et lui dit :

— Ce que je suis en train de faire moi, toi tu l'ignores à présent mais tu comprendras plus tard.

13,8 Pierre lui dit :

— Non, tu

VTu ne me laveras pas les pieds : jamais !

Jésus lui répondit :

Si je ne puis te laver les pieds

VTant que je ne t'aurai pas lavé, tu n’as pas de part avec moi.

13,9 Simon-Pierre lui dit :

SAlors Seigneur, Stu ne me laveras pas seulement mes pieds, mais les mains et la tête aussi !

13,10 Jésus lui dit :

— Qui s'est baigné n'a pas besoin de se laverByz S TR Nes, sinon les pieds,

mais

Scar il est pur tout entier ;

vous aussi êtes purs, mais non pas tous.

13,11 Il savait, en effet, qui était celui qui était en train de le livrer

c’est pourquoi il dit : — Vous n’êtes pas purs « tous ».

13,12 Après donc qu’il leur eut lavé les pieds et qu'il eut repris

Vleur lava les pieds et qu'il reprit ses vêtements

il s'allongea

Vcomme il s'était allongé de nouveau et

Vil leur dit :

— Comprenez-vous ce que pour vous je viens de faire ?

Vj'ai voulu faire pour vous ?

13,13 Vous, vous m’appelez « le Maître et le Seigneur »

V: « Maître ! »  et : « Seigneur ! »

S: « Notre Maître » ! et : « Notre Seigneur ! » 

et vous dites bien : je le suis en effet.

13,14 Si donc je vous ai lavé les

Vj'ai lavé vos  pieds

moi, le Seigneur et le 

Svotre Seigneur et votre  Maître,

vous aussi, vous devez

Scombien plus devez-vous, vous-mêmes, vous laver les pieds les uns des autres

13,15 car c'est un exemple que je vous ai donné 

afin que, comme moi j'ai fait pour vous, Vde même vous aussi vous fassiez.

13,16 Amen, amen, je vous dis :

— Il n'y a pas de serviteur

Vd'esclave plus grand que son seigneur

ni d'émissaire

Vd’apôtre plus grand que celui qui l’envoie ;

Vl’a envoyé ;

13,17 si vous savez cela, heureux êtes-vous si vous le faites !

Vserez-vous quand vous l'aurez fait ! 

13,18 Ce n'est pas de vous tous que je le dis

je connais, moi, ceux que j’ai choisis

mais pour que s’accomplisse l’Écriture :

« Celui qui mange avec moi le

Nesmon pain a levé contre moi son talon. »

13,19 Dès à présent je vous [le] dis, avant que cela arrive

afin que, lorsque ce sera arrivé, vous puissiez croire

Vcroyiez que moi je suis.

13,20 Amen, amen, je vous dis :

— Qui accueille celuiV, quel qu'il soit, que j'aurai envoyé m'accueille moi

et qui m'accueille accueille celui qui m’a envoyé.

13,21 Ayant

VComme il avait dit cela, Jésus fut troublé en esprit

et il attesta par ces mots :

— Amen, amen, je vous dis : — C'est

V que c'est l'un de vous qui me livrera !

13,22 Les disciples se lançaient Byz V S TRdonc des regards les uns aux autres

ne sachant de qui 

Vhésitant sur celui dont

Sparce qu'ils se demandaient de qui il voulait parler...

13,23 Or un de ses disciples était allongé contre le sein de Jésus   

(celui qu'aimait Jésus)

13,24 Simon-Pierre lui fait donc signe de demander

V Neset lui dit :  

qui pouvait être celui dont il parlait.

V— Qui est celui dont il parle ?

Sde qui il parlait.

Nes— Demande qui est celui dont il parle !

13,25 Celui-ci laissa donc tomber [sa tête]

Byz TRCelui-ci, laissant tomber [sa tête]

VC'est pourquoi, comme il s'était retourné

SCe disciple se pencha sur la poitrine de Jésus, Vcelui-là lui dit :

— Seigneur

SMon Seigneur c'est qui ?

Byz TR Nes
V S

13,26 Jésus donc répond :

— C'est celui à qui moi je tremperai la bouchée et à qui je la donnerai.

Trempant alors la bouchée,

il la prend et la donne à Judas, [fils] de Simon Iscariote.

26 Jésus répond Sen disant :

— C'est celui à qui moi j'aurai offert

Sje donnerai du pain trempé.

Et comme il avait trempé du pain, il

SJésus trempa du pain et

le donna à Judas Sfils de Simon Iscariote.

Byz V S TR Nes

13,27 Après la bouchée

Sle pain, Byz TR Nesle Satan alors entra en lui

et Jésus lui dit Byz TR Nesdonc :

— Ce que tu fais, fais-le Vplus vite.

13,28 Or pourquoi il lui avait dit cela, aucun de ceux qui étaient allongés à table ne comprit.

13,29 Certains, en effet, pensaient (parce que Judas avait la bourse)

que Jésus lui disait

Squ'il lui commandait :

— Achète ce qu’il nous faut

Vdont nous avons besoin pour la fête

ou de donner quelque chose aux pauvres.

13,30 Ayant donc pris

VComme donc il avait accepté  la bouchée, il sortit aussitôt

or c'était la nuit.

Sil faisait nuit quand il sortit.

13,31 Quand donc il fut sorti, Jésus dit :

— Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié

et Dieu a été glorifié en lui :

13,32 si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même

et le glorifiera sans tarder.

13,33 Petits

SMes petits  enfants, c'est pour encore un peu que je suis avec vous ;

vous me chercherez

et comme j’ai dit aux Juifs : « — Là où je vais, vous, vous ne pouvez venir ! »

à vous aussi je [le] dis maintenant.

13,34 C'est un commandement nouveau que je vous donne : que vous vous aimiez les uns les autres

comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres.

13,35 À cela tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples :

si vous avez de la charité les uns pour les autres.

13,36 Simon-Pierre lui dit :

— Seigneur, où vas-tu ?

Jésus répondit :

— Où je vais moi, tu ne peux maintenant me suivre

tu me suivras plus tard.

Vmais tu suivras après.

Sà la fin tu viendras.

13,37 SSimon Pierre lui dit Byz S TR Nesalors :

— Seigneur, pourquoi

VPourquoi ne puis-je te suivre maintenant ?

Ma vie,

VMon âme, je l'offrirai pour toi !

13,38 Jésus lui répondit

Vrépondit

Slui dit

Nesrépond :

Ta vie

VTon âme, tu l'offriras pour moi ?

Amen, amen, je te le dis :

— Le coq ne chantera pas que tu ne m’aies renié trois fois.

14,1 Que votre cœur ne se trouble pas

Byz V TR Nesvous qui  croyez en Dieu, croyez aussi en moi.

14,2 Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures :

sinon vous aurais-je dit

que je vais vous préparer une place ?

14,3 Et si je pars

Vlorsque je serai parti,  et vous prépare

Vet vous aurai préparé

Byz Sje vous préparerai   une place,

je reviendrai bientôt vous prendre auprès de moi

afin que là où moi je suis, vous soyez aussi.

14,4 Et là où je vais, Byz V S TRvous [le] savez, et

 le chemin vous [le] savez.

14,5 Thomas lui dit :

— Seigneur, nous ne savons pas où tu vas : comment pouvons-nous savoir le chemin ?

14,6 Jésus lui dit :

— Moi je suis le chemin, la vérité et la vie.

Personne ne vient au

Sà mon Père sinon par moi.

14,7 Si vous m’aviez

Nesavez connu, vous auriez aussi connu

Nesconnaîtrez aussi mon Père.

Dès à présent, vous le connaissez et vous l’avez vu.

14,8 Philippe lui dit :

— Seigneur

SNotre Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit.

14,9 Jésus lui dit :

Tant de temps que je suis

STout ce temps j'ai été avec vous et tu ne me connais pas, Philippe ?

Vvous ne me connaissez pas !  

Celui

VPhilippe, celui qui m’a vu a vu le Père.

Comment toi, dis-tu : — Montre-nous le Père ?

14,10 Ne crois-tu pas que moi je suis dans le

Smon Père et que le

Smon Père est en moi ?

Les paroles que moi je vous dis, je ne les dis pas de moi-même,

mais le

Smon Père demeurant en moi fait V TRlui-même les

Sces

Nesses œuvres.

Byz S TR Nes
V

14,11 Croyez -moi : moi

Sque je suis dans le

Smon Père et le

Sque mon Père est en moi sinon, croyez à cause des oeuvres mêmes.

11 Ne croyez-vous pas que moi je suis dans le Père et que le Père est en moi ?

14,12 Amen amen je vous dis :

— Celui qui croit en moi, les œuvres que moi je fais, lui aussi les fera 

et il en fera de plus grandes parce que moi je vais vers le

Smon Père.

12 Sinon, croyez à cause des œuvres mêmes.

Amen, amen, je vous dis :

— Celui qui croit en moi, les œuvres que moi je fais, lui aussi les fera

et il en fera de plus grandes parce que moi je vais vers le Père.

Byz V S TR Nes

14,13 Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai

pour que le Père soit glorifié dans le Fils.

14,14 Si vous me demandez quelque chose en mon nom, Byz TR Nesmoi je [le] ferai.

14,15 Si vous m’aimez, gardez

Nesvous garderez mes commandements.

14,16 Et moi je prierai le

Smon Père, et il vous donnera un autre Paraclet

pour qu’il soit

Byz V TRdemeure  toujours avec vous ;

14,17 l’Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir

parce qu’il ne le voit ni ne le connaît,

Byz V S TRmais vous, vous le connaissez parce qu’il demeure

Vdemeurera  chez vous et qu'il sera

Sest en vous.

14,18 Je ne vous laisserai pas orphelins

je viendrai vers vous.

14,19 Encore un peu et le monde ne me voit plus 

mais vous, vous me voyez

parce que moi je vis et que vous aussi vous vivrez.

14,20 En ce jour-là vous connaîtrez, vous, que moi je suis en mon Père et vous en moi, et moi en vous.

14,21 Celui qui a mes commandements et qui les garde

c’est celui-là qui m’aime 

et celui qui m’aime sera aimé de mon Père 

et moi je l’aimerai et je me manifesterai à lui.

14,22 Judas, non pas l’Iscariote, lui dit :

SMon Seigneur, que s'est-il produit, que tu ailles te manifester à nous et non au monde ?

14,23 Jésus répondit et lui dit :

— Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole

mon Père l’aimera

et nous viendrons vers lui, et nous ferons demeure chez

Vdemeures chez

Sdemeure avec lui. 

14,24 Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles.

Or la

Scette parole que vous entendez n’est pas de moi

mais du Père qui m’a envoyé.

14,25 Je vous ai dit ces choses, demeurant près de

Vdemeurant chez

Spendant que j'étais avec vous.

14,26 Mais le Paraclet, l’Esprit-Saint que le

Smon Père enverra en mon nom

lui, il vous enseignera toutes choses

et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.

14,27 Je vous laisse la paix, c'est ma paix que je vous donne

ce n'est pas comme comme le monde [la] donne que moi je vous [la] donne.

Que votre cœur ne se trouble ni ne s’effraye.

14,28 Vous avez entendu que moi je vous ai dit : — Je m’en vais et je viens vers vous !

Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le

Smon Père

car le

Smon Père est plus grand que moi.

14,29 MaintenantSvoici, j’ai fini par vous le dire, avant que le fait ne se produise,

pour que vous puissiez croire quand il se produira.

14,30  Désormais je ne parlerai plus beaucoup avec vous

car il vient, le prince de ce monde, et en moi il n’a rien.

14,31 Mais afin que le monde connaisse que j’aime le

Smon Père

et que selon le commandement que le

Smon Père m’a donné, ainsi je fais.

Levez-vous, partons d’ici.

15,1 Moi je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron

Vl'agriculteur :

15,2 tout sarment en moi qui ne porte

Sdonne pas de fruit, il l'enlève

et tout [sarment] qui porte

Sdonne du fruit, il l'émonde

Vle purifiera

Sle purifie afin qu’il porte plus de fruit.

15,3 Vous êtes déjà purs, vous, par

Và cause de la parole que je vous ai dite.

15,4 Demeurez en moi et moi en vous :

de même que le sarment ne peut de lui-même porter

Sdonner du fruit s’il ne demeure

Vn'a pas demeuré dans la vigne

de même vous non plus si vous ne demeurez

Vn'avez pas demeurés en moi.

15,5 Moi je suis la vigne, vous les sarments :

qui demeure en moi et moi en lui

celui-là porte beaucoup de fruit

Sfait venir beaucoup de fruits 

parce que sans moi vous ne pouvez rien faire.

15,6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est

Vsera jeté dehors comme  le sarment et il sèche

Vle sarment et il sèchera

Sun sarment desséché

puis on les ramasse

Vramassera, on les jette au feu et ils brûlent.

15,7 Si vous demeurez

Vêtes demeurés en moi et que mes paroles demeurent

Vont demeuré en vous

V S tout ce que vous voudrez

Vaurez voulu, demandez[-le]

V Svous [le] demanderez et cela vous arrivera.

15,8 En ceci le

Smon Père a été glorifié :

que vous  portiez beaucoup de fruit

Sfassiez venir beaucoup de fruits

et que vous deveniez mes disciples.

15,9 Comme le

Smon Père m’a aimé et que moi je vous ai aimés

demeurez dans mon amour.

15,10 Si vous gardez

Vavez gardé mes commandements, vous demeurerez dans mon amour

comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père et demeure dans son amour.

15,11 Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous

et que votre joie soit complète.

15,12 Ceci est mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.

15,13 Personne n'a plus grand amour que celui-ci : que quelqu'un donne sa Vpropre vie pour ses amis.

15,14 Vous êtes, vous, mes amis, si vous faites

Vavez fait ce que moi je vous commande.

15,15 Désormais je ne vous appelle plus « serviteurs »

Vdis plus « esclaves »

parce que le serviteur

Vl'esclave ignore ce que fait son seigneur

mais vous, je vous ai appelés

Vdit « amis »

parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père je vous l’ai fait connaître.

15,16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi mais c’est moi qui vous ai choisis

et établis pour que vous alliez et portiez du fruit

Sdes fruits

et que votre fruit demeure ;

Svos fruits demeurent ;

pour que tout ce que vous demanderez

Vaurez demandé au

Sà mon Père en mon nom, il vous le donne.

15,17 Ce que je vous commande c’est de vous aimer les uns les autres.

15,18 Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous.

15,19 Si vous étiez

Vaviez été du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ;

mais

Vau contraire, parce que vous n’êtes pas du monde et

Vmais que moi je vous ai choisis [et séparés] du monde

voilà pourquoi

Vc'est pour cela que le monde vous hait.

15,20 Souvenez-vous de la parole que moi je vous ai dite :

« — Le serviteur

VL'esclave n’est pas plus grand que son seigneur. »

S’ils m’ont persécuté, vous aussi, ils vous persécuteront ;

s’ils ont gardé ma parole, la vôtre aussi ils la garderont.

15,21 Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom

parce qu’ils ne connaissent pas

Vignorent Celui qui m’a envoyé.

15,22 Si je n’étais pas venu ni ne leur avais parlé, ils n'auraient pas de péché

désormais, au contraire, ils n'ont plus d'excuse à leur péché.

15,23 Celui qui me hait hait aussi mon Père.

15,24 Si je n’avais pas fait parmi eux

TRà leurs yeux les œuvres que nul

Vpersonne d'autre n’a faites

ils n'auraient pas de péché

mais désormais ils ont vu, et ils ont haï et moi et mon Père !

15,25 Cependant c'est afin que s'accomplisse la parole qui est

Vfut écrite dans leur loi :

qu' « ils m’ont haï sans raison ». 

15,26 Mais lorsque

NesLorsque

VOr lorsque  sera venu le Paraclet

que je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité sortant

Vqui procède d'auprès du Père

c'est lui qui rendra témoignage de moi.

27.

Vous aussi vous rendrez témoignage parce que depuis le commencement vous êtes avec moi.

16,1 Je vous ai dit cela afin que vous ne soyez pas scandalisés.

16,2 ils feront de vous des exclus de la synagogue ;

Sen effet, ils vous chasseront de leurs synagogues 

mais

Vbien plus,

Set elle vient, l’heure où quiconque vous tuera croira rendre un culte à Dieu.

16,3 Et ils feront cela parce qu’ils n’ont connu ni le

Smon Père ni moi.

Byz S TR Nes
V

16,4 Mais je vous ai dit cela

afin que, lorsque leur

TRl'heure sera venue, vous vous souveniez que moi je vous l’ai dit.

Cela je ne vous l'ai pas dit dès le commencement, parce que j'étais avec vous.

Mais je vous ai dit cela

afin que, lorsque leur heure sera venue, vous vous souveniez que moi je vous l’ai dit.

16,5  Maintenant je m’en vais vers Celui qui m’a envoyé

et aucun d'entre vous ne m'interroge :  où vas-tu ?

Cela je ne vous l'ai pas dit dès le commencement parce que j’étais avec vous

mais à présent je m’en vais vers Celui qui m’a envoyé

et personne parmi vous ne me demande  : où vas-tu ? 

Byz V S TR Nes

16,6 mais parce que je vous ai dit ces choses la tristesse Sest venue et elle a rempli votre cœur

Svos cœurs.

16,7 Cependant moi je vous dis la vérité :

— Il vaut mieux pour vous que moi je m’en aille 

car si je ne m’en vais pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous 

mais si je m’en vais je vous l’enverrai.

16,8 Et, quand il sera venu, lui confondra le monde à propos de péché, et de justice et de jugement :

16,9 de péché parce qu’ils ne croient pas en moi ;

16,10 de justice parce que je vais vers le

Smon Père et que vous ne me voyez

V Sverrez  plus ;

16,11 de jugement parce que le prince de ce monde est jugé.

16,12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire 

mais vous ne pouvez les porter à présent.

16,13 Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers   

Vconduira à connaître   la vérité tout entière : 

en effet, il ne parlera pas de lui-même

mais tout ce qu’il entendra, il le dira

et ce qui doit venir, il vous l'annoncera.

16,14 Celui-ci me glorifiera parce qu’il recevra de ce qui est à moi et il vous l’annoncera.

16,15 Tout ce qu'a le

Smon Père est à moi.

Voilà pourquoi j'ai dit

Sje vous dis :

« — C'est de ce qui est à moi qu’il prend

Vreçoit et il vous l’annoncera. »

Sle montrera. »

16,16 Encore un peu et vous ne me verrez plus 

et encore un peu et vous me verrezByz V S TR, parce que je vais au Père.

16,17 Quelques-uns de ses

SSes disciples se dirent donc entre eux :

— Qu'est-ce qu’il nous dit :

« — Encore un peu et vous ne me verrez plus

et encore un peu et vous me verrez »

et : « — Je vais vers le

Vau

Svers mon  Père » ?

16,18 Ils disaient donc :

— Qu'est-ce qu'il dit : « un peu » ?

Nous ne savons pas de quoi il parle.

16,19 Or Jésus connut qu’ils voulaient l’interroger

et leur dit :

— Vous vous questionnez entre vous sur ce

Vparce que j’ai dit : « — Encore un peu et vous ne me verrez plus, et encore un peu et vous me verrez. »

16,20 Amen, amen, je vous dis :

— Vous pleurerez et vous vous lamenterez

mais le monde se réjouira 

vous, vous serez attristés

mais votre tristesse se changera en joie.

16,21 La femme, lorsqu’elle enfante, a de la tristesse parce que son heure est venue

Sle jour de l'enfantement est venu

mais lorsqu’elle a donné naissance à l’enfant

Sun fils, elle ne se souvient plus de la souffrance à cause de la joie

de ce qu’un homme est né au monde : 

16,22 vous donc aussi, Vcertes vous avez de la tristesse maintenant

mais de nouveau je vous verrai et votre cœur se réjouira

et votre joie, personne ne vous l’enlève.

16,23 Et en ce jour-là vous ne m’interrogerez plus sur rien.

Amen, amen, je vous dis :

— Si vous demandez quelque chose au

Sà mon Père, en mon nom il vous le donnera.

16,24 Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom :

demandez et vous recevrez afin que votre joie soit pleine.

16,25 Je vous ai dit cela en paraboles ;

vient l’heure où, par la suite, je ne vous parlerai plus en paraboles

mais ouvertement vous annoncerai

Smontrerai ce qui concerne le Père.

16,26 En ce jour-là vous demanderez en mon nom

et je ne vous dis pas que je prierai moi-même le Père pour vous

16,27 car le Père lui-même vous aime parce que vous, vous m’avez aimé

et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu.

16,28 Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde 

de nouveau je quitte le monde et je vais vers le Père.

16,29 Ses disciples Byz V S TRlui disent :

— Voici, à présent tu parles ouvertement et ne dis nulle parabole : 

16,30 à présent nous savons que tu sais tout

et que tu n’as pas besoin qu'on t’interroge ; 

en cela nous croyons que tu es sorti de Dieu.

16,31 Jésus leur répondit

Sdit :

— Maintenant vous croyez ?

16,32 Voici, vient l’heure et Byz V S TRdéjà  elle est venue

où vous serez dispersés chacun chez soi et me laisserez seul

mais je ne suis pas seul parce que le Père est avec moi.

16,33 Je vous ai dit cela afin qu'en moi vous possédiez la paix ; 

dans le monde vous avez de la tribulation

mais ayez confiance : moi j’ai vaincu le monde !

17,1 Jésus parla ainsi

et, ayant levé les yeux vers le ciel il dit :

SMon Père, l’heure est Byz TR Nesenfin venue ! Glorifie ton Fils

afin que le

Byz V S TRton Fils te glorifie

17,2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair

afin qu’à tout ce que tu lui as donné, il donne à ceux-là

Vpour que tout ce que tu lui as donné, il leur donne la vie éternelle : 

17,3 or telle est la vie éternelle : qu’ils en viennent à te connaître toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé Jésus-Christ.

17,4 Moi je t'ai glorifié sur la terre

en accomplissant

V TRj'ai accompli l’œuvre que tu m'as donnée à faire.

17,5 Et maintenant toi, Smon Père, glorifie-moi auprès de toi-même

de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût.

17,6 J’ai manifesté ton nom aux hommes

que tu m'as donnés du milieu du monde, ils étaient à toi et tu me les as donnés

et ils ont gardé ta parole.

17,7 Maintenant ils ont

Sj'ai connu que tout ce que tu m’as donné vient de toi

17,8 car les paroles que tu m'as données, je les leur ai données

et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi

et ils ont cru que c'est toi qui m’as envoyé.

17,9 Moi je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde

mais pour ceux que tu m'as donnés parce qu’ils sont à toi.

17,10 Et tout ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi

et je suis glorifié en eux.

17,11 Et je ne suis plus dans le monde et eux sont dans le monde

et moi je viens vers toi.

Père saint, garde-les dans ton nomV TR, ceux que tu m'as donné

V TRdonnés

afin qu’ils soient un comme nous.

Byz S TR Nes
V

17,12 Lorsque j’étais avec eux Byz S TRdans le monde moi je gardais dans ton nom ceux que tu m'as donnés,

Nesles gardais dans ton nom que tu m'as donné

Neset  je [les] ai protégés

Sgardés  

et aucun d'eux n'a péri sinon le fils de perdition

afin que l’Écriture fût accomplie.

12 Lorsque j’étais avec eux moi je gardais dans ton nom

ceux que tu m'as donnés, je [les] ai gardés  

et aucun d'eux n'a péri sinon le fils de perdition

afin que l’Écriture fût accomplie.

Byz V S TR Nes

17,13 Mais maintenant je vais vers toi

et je parle ainsi dans le monde afin qu’ils aient ma joie complète en eux.

17,14 Moi je leur ai donné ta parole

et le monde les a haïs

parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.

17,15 Je ne prie pas pour que tu les enlèves du monde mais que tu les gardes du mauvais.

17,16 Ils ne sont pas du monde, pas plus que moi je ne suis du monde.

17,17 Sanctifie-les dans la

Byz S TRta  vérité :

Ta parole est vérité.

17,18 Comme tu m'as envoyé dans le monde

moi aussi je les ai envoyés dans le monde.

17,19 Et pour eux je me sanctifie moi-même 

afin qu’ils soient eux aussi sanctifiés en vérité.

17,20  Ce n'est pas pour ceux-là seulement que je prie

mais aussi pour ceux qui, par leur parole, croiront en moi

17,21 pour que tous soient un, comme toi Père tu es en moi et moi en toi

pour qu'eux aussi soient Byz V S TRun en nous

afin que le monde croie que c'est toi qui m'as envoyé.

17,22 Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée

afin qu’ils soient un comme nous sommes un

17,23 moi en eux et toi en moi

afin qu’ils soient consommés dans l'unité

et pour que le monde connaisse que c'est toi qui m'as envoyé

et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.

17,24 Père, ceux

Nesce que tu m'as donnés,

Nesdonné : je veux que là où moi je suis, ceux-là aussi soient avec moi

afin qu’ils voient la gloire, la mienne, [celle] que tu m'as donnée

parce que tu m'as aimé avant la création du monde.

17,25 Père

SMon père [qui es] juste, le monde ne t'a pas connu

mais moi je t'ai connu

et ceux-ci ont connu que toi tu m’as envoyé.

17,26 Et je leur ai fait connaître ton nom et le leur ferai connaître

afin que l’amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi en eux.

18,1 Ayant dit cela

Jésus sortit avec ses disciples de l'autre côté

Vau-delà du torrent du Cédron

où était un jardin dans lequel il entra, lui et ses disciples.

18,2 Or Judas, qui le livrait, connaissait aussi le

V Sce lieu

parce que souvent Jésus s’y était réuni avec ses disciples.

18,3 Judas, donc, prenant

Vcomme il avait pris la cohorte

et des gardes [fournis] par les grands-prêtres

Vpontifes et les pharisiens

vient

Vvint là avec lanternes, torches et armes.

18,4 Jésus donc, sachant tout ce qui allait lui arriver

 sortit

V Ss'avança  et leur dit :

— Qui cherchez-vous ?

18,5 Ils lui répondirent

Sdirent :

— Jésus le Nazoréen.

VNazaréen.

Il

VJésus leur dit :

Moi je suis [celui-là].

SJe suis celui-là.

Or Judas, qui le livrait, se tenait aussi avec eux.

18,6 À peine SJésus leur eut-il dit : « — Moi je suis »

S« — Je suis celui-là »

ils reculèrent et tombèrent à terre.

18,7 De nouveau donc il

SJésus les interrogea :

— Qui cherchez-vous ?

Ils dirent :

— Jésus le Nazoréen

VNazaréen.

18,8 Jésus répondit

Sleur dit :

— Je vous ai dit que moi je suis.

S je suis celui-là.

Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci

18,9 afin que s'accomplît la parole qu’il avait dite:

V, 

« — C

Vque « ceux que tu m’as donnés, je n'ai perdu aucun d'entre eux. »

18,10 Simon-Pierre donc, ayant une épée, la tira

et frappa le serviteur du grand prêtre et il lui coupa

Semporta l’oreille droite : 

le nom de l’esclave était « Malchos »

V« Malchus »

S« Malek ».

18,11 Jésus dit donc à Pierre :

— Remets l’épée au fourreau.

Le calice que le

Smon Père m’a donné, je ne le boirai pas ?

18,12 La cohorte donc et le chiliarque

Vtribun

Sles commandants et les gardes des Juifs saisirent Jésus et le lièrent.

18,13 Ils l’amenèrent chez Anne d’abord

(c'était, en effet, le beau-père de Caïphe, lequel était grand-prêtre

Vpontife cette année-là ;

18,14 or Caïphe était celui qui avait conseillé

Vdonné ce conseil aux Juifs 

qu' « il vaut

Svalait mieux qu’un seul homme meure

Smourût pour le peuple ».)

18,15 Simon-Pierre suivait Jésus ainsi qu'un autre disciple.

Ce disciple était connu du grand-prêtre

Vpontife

et il entra avec Jésus dans la cour du grand-prêtre.

Vpontife.

18,16 Mais Pierre

SSimon se tenait près de la porte dehors ;

l’autre disciple, connu du

Byz V TRcelui qui était connu du

S qui connaissait le grand-prêtre

Vpontife, sortit donc

et parla à la portière et fit entrer Pierre

SSimon.

18,17 La servante, la portière, dit donc à Pierre

SSimon :

— N’es-tu pas toi aussi des disciples de cet homme-là ?

Il dit : —  Je n[']e[n] suis pas.

18,18 Les serviteurs et les gardes se tenaient là ayant fait  

Vauprès d'un brasier parce qu’il faisait froid, et ils se chauffaient.

Il y avait aussi avec eux Pierre

SSimon se tenant là et se chauffant.

18,19 Le grand-prêtre

Vpontife donc interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine.

18,20 Jésus lui répondit

Sdit :

— Moi j'ai parlé ouvertement au monde

Speuple 

moi j'ai toujours enseigné en synagogue et dans le Temple où tous les Juifs se réunissent

et je n’ai rien dit en secret.

18,21 Pourquoi m’interroges-tu ?

Interroge ceux qui ont entendu ce que je leur ai dit :

voici, eux savent ce que j’ai dit, moi !

18,22 Comme il avait dit cela

un des gardes qui se tenait là donna une gifle à Jésus en Slui disant :

— C'est ainsi que tu réponds au grand-prêtre

Vpontife ?

18,23 Jésus lui répondit

S répondit en lui disant :

— Si j’ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal

mais si j'ai bien parlé,

Sc'est bien, pourquoi me frappes-tu ?

18,24  VEt Anne l'envoya Byz S TR Nesdonc lié à Caïphe le grand-prêtre

Vpontife.

18,25 Quant à Simon-Pierre, il était là, debout et se chauffant.

Ils lui dirent donc :

— N’es-tu pas, toi aussi, Sun de ses disciples ?

Lui nia et dit : — Je n'[en] suis pas.

18,26 Un des serviteurs du grand-prêtre

Vpontife, parent de celui à qui Pierre

SSimon avait coupé l’oreille, dit :

— Ne t’ai-je pas vu, moi, dans le jardin avec lui ?

18,27 De nouveau donc Pierre

SSimon renia

et aussitôt un coq chanta.

18,28 Ils conduisent donc Jésus de chez Caïphe au prétoire 

or 

Set c'était le matin :

aussi n’entrèrent-ils pas eux-mêmes dans le prétoire

pour ne pas se faire contaminer mais [pouvoir]

Savant qu'ils [pussent]  manger la Pâque.

18,29 Pilate sortit donc dehors vers eux et Sleur dit :

— Quelle accusation portez

Savez-vous contre cet homme ?

18,30 Ils répondirent et lui dirent :

— S'il n’était pas un malfaiteur, celui-ci, nous ne te l’aurions pas livré !

18,31 Pilate donc leur dit :

— Prenez-le, vous, et jugez-le selon votre loi !

Les Juifs lui dirent Byz V TRdonc :

— Nous, nous n'avons pas le droit de tuer quelqu'un !

18,32 afin que la parole de Jésus s’accomplît, qu’il avait dite [pour] signifier

Sfaire connaître de quelle mort il devait mourir.

18,33 Pilate entra donc Byz V TR Nesde nouveau dans le prétoire

et il appela Jésus et lui dit :

— C'est toi le roi des Juifs ?

18,34 Et Jésus lui répondit

V Nesrépondit

Slui dit :

— Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ?

18,35 Pilate répondit

Slui dit :

— Est-ce que je suis juif, moi ?

Ton propre peuple

VTa nation

SLes fils de ton peuple et les grands-prêtres

Vpontifes t’ont livré à moi :

qu’as-tu fait ?

18,36 Jésus répondit

Slui dit :

— Mon royaume n’est pas de ce monde :

si mon royaume était de ce monde  

mes serviteurs auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs.

Mais en réalité mon royaume n’est pas d’ici.

18,37 Pilate lui dit Byz V TR Nesalors :

— Donc : tu es roi ?

Jésus répondit

Slui dit :

— C'est toi qui dis

Sas dit que je suis roi !

Moi, c'est pour ceci que je suis né, c'est en vue de ceci que je suis venu dans le monde : rendre témoignage à la vérité ;

quiconque est de la vérité écoute ma voix.

18,38 Pilate lui dit :

— Qu’est-ce que la vérité ?

Et, ayant dit cela de nouveau, il sortit vers les Juifs

et il leur dit :

— Moi je ne trouve en lui aucune raison [de le condamner].

18,39 Mais c’est la coutume parmi vous que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque.

Voulez-vous donc que je vous relâche le

Sce roi des Juifs ?

18,40 Ils crièrent donc de nouveau

Stous en disant :

— Pas lui mais Barabbas !

Or Barabbas était un brigand.

19,1 Alors Pilate prit Jésus et le fit flageller.

19,2 Et les soldats, ayant tressé une couronne d’épines, la mirent sur sa tête

et le revêtirent d’un manteau de pourpre.

19,3 Et ils Byz V TR Nesvenaient vers lui et disaient :

Réjouis-toi, ô

VSalut,

SPaix à toi, roi des Juifs !

et ils lui donnaient des soufflets.

19,4 Et Pilate de nouveau sortit dehors et leur dit :

— Voici que je vous l’amène dehors

afin que vous connaissiez que je ne trouve en lui aucune raison [de le condamner].

Vaucune infraction.

19,5 Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre

et il

SPilate leur dit :

— Voici l’homme !

19,6 Quand donc ils le virent,

VComme donc l'avaient vu les grands prêtres

Vpontifes et les serviteurs

s’écrièrent

Vils s’écriaient en disant :

— CrucifieS-le, crucifieByz S-le !

Pilate leur dit :

— Prenez-le, vous, et crucifiez-le

car moi je ne trouve en lui aucune raison [de condamnation].

Vaucune infraction.

19,7 Les Juifs lui répondirent :

— Nous avons, nous, une loi, et d’après la

Byz TRnotre

Sce qui est dans notre loi il doit mourir parce qu’il s’est fait Fils de Dieu.

19,8 Lors donc que Pilate eut entendu cette parole il craignit encore plus.

19,9 Et il entra de nouveau dans le prétoire et il dit à Jésus :

— D’où es-tu, toi ?

Mais Jésus ne lui donna pas de réponse.

19,10 Pilate lui dit Byz V TR Nesdonc :

— Tu ne me parles pas, à moi ?

Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher

Byz V TRcrucifier

et que j'ai pouvoir de te crucifier

Byz V TRrelâcher ?

19,11 Jésus répondit

Sdit :

— Tu n’aurais aucun pouvoir contre moi

s’il ne t’avait été donné d’en haut.

Voilà pourquoi celui qui m’a livré à toi a un plus grand péché.

19,12 Dès ce moment Pilate cherchait à

Svoulait le relâcher.

Mais les Juifs criaient en disant :

— Si tu relâches celui-là, tu n’es pas ami de César :

quiconque Sen effet se fait roi se déclare contre César.

19,13 Pilate, ayant entendu ces paroles, amena Jésus dehors

et il s’assit sur son tribunal au lieu dit « La [Cour] Dallée

V Lithostrotos

S Le Pavement de pierres  »

et en hébreu : « Gabbatha

SGafyfta  ».

19,14 Or c’était la préparation de la Pâque, Byz S Nesc'était environ la sixième heure.

Il dit aux Juifs :

— Voici votre roi.

19,15 Mais ils criaient :

Enlève ! Enlève !

VSupprime ! Supprime ! Crucifie-le ! SCrucifie-le !

Pilate leur dit :

— Crucifierai-je votre roi ?

Les grands prêtres

Vpontifes répondirent

Sdirent :

— Nous n’avons de roi que César.

19,16 Alors donc il le leur livra pour qu'il fût crucifié :

ils prirent donc Jésus Byz V S TRet l'emmenèrent.

19,17 Et portant par lui-même sa croix il sortit vers  le

Vce lieu dit « Le Crâne

VCalvaire », en hébreu « Golgotha

SGagultha  »

19,18 où ils le crucifièrent

et avec lui deux autres, un d'un côté, un de l'autre côté

et au milieu Jésus

SJésus au milieu.

19,19 Or Pilate écrivit aussi un écriteau et le plaça au-dessus de la croix

et il était écrit : « Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs. »

V« Jésus le Nazarénien, roi des Juifs. »

S« CELUI-CI EST JÉSUS LE NAZARÉEN, LE ROI DES JUIFS. »

19,20 Cet écriteau donc, beaucoup de Juifs le lurent

parce que l'endroit où Jésus fut crucifié était près de la ville

et que c'était écrit en hébreu, en latin

Byz V S TRgrec et en grec

Byz V S TRlatin.

19,21 Les grands prêtres des Juifs disaient donc à Pilate :

— N'écris pas : « Le roi des Juifs »

mais que « celui-là a dit : "— Je suis roi des Juifs" ! »

19,22 Pilate répondit

Vdit :

— Ce que j’ai écrit, je l'ai écrit.

Byz V TR Nes
S

19,23 Les soldats donc, lorsqu'ils eurent crucifié Jésus

prirent ses vêtements et firent quatre parts

une part pour chaque soldat

et la tunique.

Or la tunique était sans couture, tissée depuis le haut d'une seule pièce.

23 Les soldats ,donc lorsqu'ils eurent crucifié Jésus

prirent ses vêtements et firent quatre parts

une part pour chaque soldat

mais la tunique était sans couture

depuis le haut tissée d'une seule pièce.

Byz V S TR Nes

19,24 Ils se dirent donc entre eux :

— Ne la déchirons pas

mais désignons par le sort à qui elle sera.

 C'était afin que l'Écriture se réalisât,

Ss'accomplît, V TRdisant :

« — Ils se sont partagé mes vêtements et sur mon habit ils ont jeté le sort. »

Les soldats firent donc cela.

19,25 Cependant près de la croix de Jésus se tenaient sa mère

et la sœur de sa mère, Marie [femme] de Clopas

VCleophas

SCleopha et Marie la Magdaléenne

19,26 Jésus donc, ayant vu la

Ssa mère et se tenant là le disciple qu’il aimait

dit à la

Byz V S TRsa mère :

— Femme, voici ton fils.

19,27 Ensuite il dit au disciple :

— Voici ta mère.

Et dès cette heure-là le disciple la prit chez lui.

19,28 Après cela Jésus, sachant que Byz V TR Nesdésormais tout était achevé

Vconsommé

Saccompli

afin que fût parachevée

Vconsommée

Sréalisée l’Écriture, dit : — J’ai soif.

19,29 Il y avait là un vase plein de vinaigre 

ils placèrent une éponge pleine

Byz S TRimbibèrent une éponge de vinaigre autour d’une tige d’hysope et ils l’approchèrent de

V Sla présentèrent à  sa bouche.

19,30 Quand donc Jésus eut pris le vinaigre, il dit :

C

SVoici, c'est achevé

Vconsommé

Saccompli

et inclinant la tête il livra l’

Sson  esprit.

Byz V TR Nes
S

19,31 Les Juifs donc, comme c’était la Préparation

VParascève,

pour que les corps ne restassent pas sur la croix pendant le sabbat,

(c'était en effet le grand jour ce sabbat)

demandèrent à Pilate que fussent brisées leurs jambes et qu'ils fussent enlevés.

31  Les Juifs donc, comme c’était la Préparation dirent :

— Que ces corps ne restent pas toute la nuit sur la croix puisque le sabbat pointe !

Car c'était un grand jour que le jour de ce sabbat.

Donc ils demandèrent à Pilate que fussent brisées les jambes des crucifiés et qu'on les descendît.

Byz V S TR Nes

19,32 Les soldats vinrent donc

et ils brisèrent les jambes du premier puis de l’autre qui avait été

Vfut crucifié avec lui.

19,33 Mais étant venus

Vcomme ils étaient venus à Jésus

quand ils virent qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes

19,34 mais l'un des soldats de sa lance  lui perça le

Vlui ouvrit le

Sle frappa au côté

et sortit aussitôt

Byz V TR aussitôt sortit  du sang et de l’eau.

19,35 Et celui qui a vu a rendu témoignage

et il est véridique

Vvrai, son témoignage 

et celui-là sait qu’il dit vrai pour que vous aussi vous croyiez.

19,36 Car cela est arrivé afin que l’Écriture s'accomplît :

« Aucun os ne lui sera cassé. »

Vvous ne lui casserez. »

Sne lui sera brisé. »

19,37 Et encore une autre Écriture dit :

« — Ils regarderont vers

Vverront en celui qu’ils ont

Vauront transpercé. »

19,38 Après cela, Joseph d’Arimathie

Sde Rama demanda à Pilate

 étant

V Sdu fait qu'il était  disciple de Jésus

(mais en secret par crainte des Juifs)

d'enlever le corps de Jésus

et Pilate le permit :

il vint donc et enleva son corps.

Byz V S TRle corps de Jésus.  

19,39 Or Nicodème aussi vint, lui qui était venu à lui

Byz V S TRJésus de nuit, au début

apportant un mélange de myrrhe et d’aloès d’environ cent livres.

19,40 Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de bandelettes avec les aromates

comme c'est la coutume d’ensevelir pour les Juifs.

19,41 Or au lieu où il

SJésus fut crucifié il y avait un jardin

et dans le jardin un sépulcre neuf où personne n’avait encore été mis.

Byz V TR Nes
S

19,42 C'est donc là, à cause de la Préparation

VParascève des Juifs, parce que le sépulcre était proche, qu'ils déposèrent Jésus.

42 Ils couchèrent là Jésus, parce que le sabbat approchait et parce que le sépulcre était proche.

Byz V S TR Nes

20,1 Le premier jour de la semaine, Marie la Magdaléenne vient au sépulcre le matin, alors qu'il y avait encore des ténèbres 

et elle voit la pierre enlevée du sépulcre.

20,2 Elle court

Vcourut donc et vient

Vvint vers Simon-Pierre et vers l’autre disciple, celui

Sle disciple que Jésus aimait

et elle leur dit :

— Ils ont enlevé le Seigneur du sépulcre, et nous ne savons

Sje ne sais pas où ils l’ont mis.

20,3 Pierre

SSimon sortit donc ainsi que l’

Vcet autre disciple et ils venaient

Vvinrent au sépulcre.

20,4 Ils couraient tous deux ensemble

mais l’autre

Vcet autre

Sle disciple courait

Vcourut en avant plus vite que Pierre

Sde Simon

et arriva le premier au sépulcre.

20,5 Et s’étant penché,

Vcomme il s'était penché,

Sen observant il voit posées les bandelettes

pourtant il n’entra pas.

20,6 Vient donc Byz TR Nesaussi SimonByz V TR Nes-Pierre qui le suivait

et il entra dans le sépulcre

et il voit les bandelettes posées

20,7 et le suaire qui avait été sur

Savait enserré sa tête

non pas Byz V TR Nesposé avec les bandelettes

mais enroulé Set posé dans un endroit à part.

20,8 Alors donc entra aussi l'autre   

V Sce  disciple qui était arrivé le premier au sépulcre

et il vit et il crut.

20,9 Car ils ne savaient pas encore l’Écriture : qu'il fallait qu'il ressuscitât d'entre les morts.

20,10 Les disciples s’en retournèrent donc de nouveau chez eux.

20,11 Or Marie se tenait près du sépulcre, Byz V TR Nesen-dehors, pleurant.

Donc comme elle pleurait, elle se pencha

Vse pencha et regarda

Sregarda vers le sépulcre.

20,12 Et elle voit

V Svit deux anges en blanc, assis

l’un à la tête et l’autre aux pieds, là où avait été mis le corps de Jésus.

20,13 Ceux-ci lui disent :

— Femme, pourquoi pleures-tu ?

Elle leur dit :

— Ils ont enlevé mon Seigneur et je ne sais pas où ils l’ont mis.

20,14 Ayant

VÀ peine avait-elle dit cela, elle se retourna en arrière

et elle voit Jésus se tenant debout

et elle ne savait pas que c’était Jésus.

20,15 Jésus lui dit :

— Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?

Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit :

— Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté dis-moi où tu l’as mis, et moi je l'enlèverai.

20,16 Jésus lui dit : — Marie !

S'étant retournée, elle lui dit Byz S Nesen hébreu :

Rabbouni

SRabbouli ! C’est-à-dire : « Smon maître » !

20,17 Jésus lui dit :

— Cesse de me toucher

VNe me touche pas

SN'approche pas

car je ne suis pas encore monté vers le

Byz V S TRmon Père.

Mais va vers mes frères et dis-leur :

— Je monte vers mon Père et votre Père

vers mon Dieu et votre Dieu.

20,18 Vient Marie la Magdaléenne annonçant aux disciples : — J’ai

Byz S TRqu'elle a vu le Seigneur et voilà ce qu'il m’a

Byz S TR Neslui a dit ...

20,19 Donc le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine

alors que les portes [là] où se trouvaient les disciples étaient fermées par peur des Juifs

Jésus vint et se tint au milieu et il leur dit :

— Paix à vous !

20,20 Et ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté.

Les disciples furent alors remplis de joie à la vue du Seigneur.

20,21 Jésus leur dit de nouveau :

— Paix à vous.

Comme le

Smon Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie.

20,22 Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit :

— Recevez l’Esprit-Saint !

20,23 Ceux

SCelui dont vous remettrez les péchés, ils leur sont

Byz V TRleur seront

Slui seront  remis

et ceux

Scelui dont vous les retiendrez, ils sont retenus.

20,24 Mais Thomas, l’un des douze, appelé « Jumeau »

V« Didyme »

S« le Jumeau »

n’était pas avec eux lorsque vint Jésus.

20,25 Les Byz V TR Nesautres disciples lui disaient donc :

— Nous avons vu le Seigneur !

Mais il leur dit :

— Si je ne vois pas dans ses mains la trace

Vla forme

Sles lieux des clous

ni ne mets mon doigt dans la trace de ces clous

Vdans l'endroit des clous

Sen eux,

ni ne mets

Sn'étends  ma main dans son côté, Byz TR Nesnon, je ne croirai pas !

20,26 Huit jours plus tard, les disciples étaient de nouveau à l’intérieur

et Thomas avec eux.

Vient Jésus, les portes fermées.

il se tint au milieu et il Sleur dit :

— Paix à vous !

20,27 Ensuite il dit à Thomas :

Approche

VIntroduis  ton doigt ici et vois mes mains

et approche ta main et mets

Sétends-la dans mon côté

et ne sois plus incrédule mais croyant.

20,28 Thomas répondit et lui dit :

— Mon Seigneur et mon Dieu !

20,29 Jésus lui dit :

Parce

SMaintenant que tu m'as vu, tu as cru.

Heureux ceux qui ne voient pas

Vn'ont pas vu

Sne m'ont pas vu  et qui croient

V Sont cru.

20,30 Jésus fit encore beaucoup d’autres signes en présence de ses disciples

qui ne sont pas écrits dans ce livre.

20,31 Mais ceux-ci ont été écrits afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu

et qu’en croyant vous ayez la vie Séternelle en son nom.

21,1 AprèsByz TR Nes cela, Jésus se montra de nouveau V Sà ses disciples sur les bords de la mer de Tibériade

et il se manifesta ainsi :

21,2 Il y avait ensemble Simon-Pierre

Thomas appelé « Jumeau »

V« Didyme »

S« le Jumeau »

Nathanaël qui était de Cana

SQetna en Galilée

ceux

V Sles fils de Zébédée

et deux autres de ses disciples.

21,3 Simon-Pierre leur dit :

— Je vais pêcherS des poissons.

Ils lui dirent :

— Nous venons nous aussi avec toi.

Ils sortirent et montèrent dans le bateau

et cette nuit-là ils ne prirent rien.

21,4 Le matin déjà venu, Jésus se tint sur le rivage

cependant les disciples ne savaient pas que c’était Jésus.

21,5 Et Jésus leur dit donc :

—  Enfants, n’avez-vous pas

V Savez-vous  quelque chose à manger ?

Ils lui répondirent

Sdirent : — Non.

21,6 Il leur dit :

— Jetez le

Svotre filet à droite  du bateau

Vde la barque et vous trouverez.

Ils le jetèrent donc et ils ne pouvaient plus le tirer

Stirer le filet  à cause de la multitude de poissons.

21,7 Le disciple, celui que Jésus aimait, dit donc à Pierre :

— C’est le

Snotre Seigneur !

Simon Byz V TR NesPierre, entendant que

Vcomme il avait entendu « c’est le Seigneur »

se ceignit d'un vêtement

Vse ceignit d'une tunique

Sprit une tunique,

car il était nu,

et se jeta dans la merS pour aller à Jésus.

21,8 Les autres disciples vinrent dans la

Ven barque,

car ils n’étaient pas loin de la terre

mais à environ deux cents coudées, en tirant le filet de poissons.

21,9 Quand donc ils furent descendus à terre

ils voient

V Svirent un feu de braises posé

Vdes braises posées [là] et du Byz TR Nesmenu poisson placé dessus, et du pain.

21,10 Jésus leur dit :

— Apportez de ces menus

V des

S[quelques-uns] des  poissons que vous avez pris à l'instant.

21,11 Simon-Pierre monta

et tira à terre le filet plein de grands poissons : cent cinquante-trois 

et,  bien qu’il y en eût tant

Savec un tel poids, le filet ne se rompit pas.

21,12 Jésus leur dit :

— Venez, déjeunez !

Et aucun des disciples

Vde ceux qui étaient en train d'apprendre n’osait lui demander :

— Toi, qui es-tu ?

sachant que c'était le Seigneur.

21,13 Et vient Jésus et il prend le pain et [le] leur donne, et le menu poisson de même

V[le] leur donne, et le poisson de même

Set le poisson et le leur donne.

21,14 C’était Byz V TR Nesdéjà la troisième fois que Jésus se manifesta aux

Byz S TRà ses  disciples [après qu’il fut] ressuscité des morts.

21,15 Lorsqu’ils eurent

VComme donc ils avaient déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre :

— Simon [fils] de Jean

S Cephas, Simon Baryona, m’aimes-tu plus que ceux-ci ?

Il lui dit :

— Oui Seigneur, tu sais, toi, que je t'aime.

Il  lui dit :

— Nourris

Byz V TR NesPais mes agneaux.

21,16 Il lui dit de nouveau Byz TR Nesune seconde fois :

— Simon [fils] de Jean

SBaryona, m’aimes-tu ?

Il lui dit :

— Oui Seigneur, tu sais que je t'aime.

Il

SJésus lui dit :

—  Sois le berger de

VPais mes brebis

Vagneaux

Smoutons.

21,17 Il lui dit une troisième fois :

— Simon [fils] de Jean

S[fils de] Jean, m’aimes-tu ?

Pierre fut peiné de ce qu'il lui Byz S TR Nesavait dit une troisième fois : « — M'aimes-tu ? »

et il lui dit :

— Seigneur, tu sais

Stoi tu comprends tout, tu connais

Vsais que je t'aime.

Jésus

VIl lui dit :

— Pais mes brebisS pour moi.

21,18 Amen, amen, je te dis :

— Quand tu étais plus jeune, tu te ceignais et tu marchais où tu voulais

mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains et un autre te ceindra et te conduira où tu ne veux pas.

21,19 Il dit cela pour signifier

Smontrer par quelle mort il glorifierait Dieu.

Et ayant dit cela, il lui dit :

— Suis-moi.

21,20 S’étant retourné, SSimon Pierre voit le disciple que Jésus aimait qui suivait

Ven train de suivre,

celui qui pendant le souper s’était renversé

Vse renversa sur sa poitrine

Sla poitrine de Jésus et Byz S TR Nesavait dit : « — Seigneur, qui est celui qui te livre ? »

21,21 Pierre V Nesdonc, l’ayant vu, dit à Jésus :

— Seigneur, et lui : quoi ?

Vquid de celui-ci ?  

21,22 Jésus lui dit :

— Si je veux qu’il demeure Vainsi jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ?

Vquid pour toi ?

Toi, suis-moi !

21,23 Cette parole

Vrumeur sortit donc

Vest donc sortie parmi les frères que ce disciple ne mourrait

Vmeurt pas

et pourtant Jésus ne lui a pas dit qu'il ne mourrait pas

Vet pourtant Jésus ne lui a pas dit « il ne meurt pas »

mais : « — Si je veux qu’il

Sque celui-ci demeure jusqu’à ce que je vienne

Vainsi pendant que je viens, que t’importe

Vquid pour toi ? »

21,24 C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses

et qui les a écrites 

et nous savons qu'il est vrai, son témoignage.

21,25 Il y a encore beaucoup d'autres choses qu'a faites Jésus

et si on les écrivait une à une

Selles étaient écrites l'une après l'autre

pas même le monde, je pense, ne pourrait contenir les livres qu’il faudrait écrire.

Vpourrait contenir les livres qui doivent être écrits.

S sufffirait pour les livres qui seraient écrits.

Byz V TRAmen.

VICI FINIT L'ÉVANGILE SELON JEAN

Réception

Liturgie

12,27 Mon âme est troublée (V) CHANT GREGORIEN Vigilance dans l’agonie

  • OHS 99, 2e répons des vigiles du vendredi saint (8e mode) : Tristis est anima mea usque ad mortem : sustinete hic, et vigilate mecum : nunc videbitis turbam, quae circumdabit me : Vos fugam capietis, et ego vadam immolari pro vobis. V/ Ecce appropinquat hora, et Filius hominis tradetur in manus peccatorum (« Mon âme est triste à en mourir : tenez bon ici et veillez avec moi : désormais vous verrez une troupe m’entourer : Vous prendrez la fuite et moi je vais être immolé pour vous. V/ Voici qu’approche l’heure, et le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs »).

Traditionnel, Répons Tristis est anima mea (Vendredu saint, 1er nocturne, 2e répons)

Dom Jean Claire dir., Choeur des moines de l'abbaye de Solesmes, Ténèbres (CD, 2005) © Abbaye de Solesmes→ 

Mt 26,38 ; Mc 14,34

La première phrase est douce. À sustinete hic, mi-commandement, mi-supplication, le chant se fait plus impératif et rapide. Le mouvement s’accroît à nunc videbitis : la mélodie tourmentée fait entendre la tristesse causée par l’abandon des siens. Majestueuse et paisible à partir de et ego vadam, elle traduit le regard prophétique du Seigneur qui domine sa passion d’amour. 

Musique

19,30 Les ténèbres se firent

18e s.

Johann Michael Haydn (1737-1806), Tenebrae factae sunt, 1772

Mandák Kórus

© Licence YouTube standard→, Mt 25,45ss Jn 19,30 Lc 23,46

Paroles

Tenebrae factae sunt, dum crucifixissent Jesum Judaei: et circa horam nonam exclamavit Jesus voce magna: Deus meus, ut quid me dereliquisti? Et inclinato capite, emisit spiritum. V. Exclamans Jesus voce magna ait: Pater, in manus tuas commendo spiritum meum. Et inclinato capite, emisit spiritum.

Compositeur

Michael Haydn est un compositeur autrichien, né le 14 septembre 1737 à Rohrau (Autriche) et décédé le 10 août 1806 à Salzbourg. Il est le frère cadet de Joseph Haydn (1732–1809). Ses œuvres comportent plus de huit cents compositions, essentiellement religieuses.

Liturgie

12,26 Si quelqu'un me sert Communion

« Qui mihi ministrat »

Traditionnel, Communion - Qui mihi ministrat

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Jn 12,26

Arts visuels

19,17–34 Représentations de la croix

Relique de la passion

→PARALITURGIE Reliques de la passion : la vraie croix

Avec la lance et l'éponge

Art populaire, Croix avec la lance et l'éponge à l'extrémité de la branche d'hysope (18e s.), reliquaire à papiers roulés, France

© Photo : Trésors de ferveur→

Le crucifix, image de la mort du Christ

Art populaire, Crucifix entouré des instruments de la Passion (début 18e s.), 33,7 x 24,4 x 1,5 cm, Clarisses de Chambéry

© Photo : Trésors de ferveur→ 

Naissance d'un symbole : la croix de Jérusalem

Art populaire, Croix de Jérusalem sculptée dans une tranche d'olivier (19e s.), 9,5 x 11,2 x 2,6 cm, Jérusalem

© Photo : Trésors de ferveur→

Liturgie

13,4s Postquam surrexit

Antienne « Postquam surrexit»

Ténèbres de Gethsémani - Lavement des pieds : Antienne « Postquam surrexit », (CD, 2005)

Dom Jean Claire, Chœur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Jn 13,4

Musique

19,26–30 Les sept paroles du Christ en croix

21e s.

« The Seven Last Words op.36 »

Kris Oelbrandt, OCSO (1972-), The Seven Last Words op. 36, 2015

Jenny Spanoghe (alto)

© Kris Oelbrandt→, Lc 23,34-46 Jn 19,26-30 Mt 27,46

Composition

La solitude de Jésus sur la croix est traduite dans l'effectif de cette composition: un violon (ou alto) non-accompagné, abandonné par tout le monde, sans contact avec la terre. La pièce suit les sept dernières paroles à travers sept miniatures. Un "motif de croix" reconnaissable sert comme ponctuation entre les paroles: un accord très court et fort (verticalité) suivi d'une longue seconde soutenue douce (horizontalité).

  • I. (00:00 - 00:40)

La première parole (Lc 23,34: "Père, pardonne-leur ...") est un jeu très virtuose, diabolique, on dirait fou, dépeignant ceux qui "ne savent pas ce qu’ils font."

  • II. (00:40 - 02:12)

Dans la deuxième (Lc 23,43: "... aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.") deux voix chantent librement et paisiblement ensemble.

  • III. (02:12 - 03:50)

La jonction de la Mère et du disciple (Jn 19,26-27: troisième parole) se traduit en une valse noble, intime, pleine d'une joie intérieure.

  • IV. (03:50 - 05:19)

Apogée et centre pivot des sept paroles, la quatrième parole "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?" (voir aussi Mc 15,34 et Ps 22,2) est mis en musique en glissandi répétés de dissonants criants dans le suraigu.

  • V. (05:19 - 07:20)

"J'ai soif" (Jn 19,28: cinquième parole) est évoqué par des sons expérimentaux, imitant des gémissements et des souffles secs.

  • VI. (07:20 - 08:01)

"Tout est accompli" (Jn 19,30: sixième parole) est reflété par seulement quelques harmoniques, ne donnant que les contours d'une mélodie presque évaporée. 

  • VII. (08:01 - 10:05)

La septième parole (Lc 23,46:  "Père, entre tes mains je remets mon esprit." - voir aussi Ps 31,6) est une mélodie sereine, dépassionnée.

« Septem verba Christi op.38 »

Kris Oelbrandt, OCSO (1972-), Septem Verba Christi op. 38, 2015

Abdij Maria Toevlucht

© Kris Oelbrandt→, Lc 23,34-46 Jn 19,26-30 Mt 27,46

Composition

Motets en latin sur les sept dernières paroles du Christ en croix. Contrairement aux «The Seven Last Words» qui sont très atonaux et expressionnistes, les «Septem verba Christi» sont dans un langage néo-modal.

  • I. (00:00 - 01:12)

La première parole (Lc 23,34: "Père, pardonne-leur ..."; "Pater, dimitte illis ...") se concentre sur la proclamation tranquille, paisible du texte.

  • II. (01:12 - 02:00)

La deuxième (Lc 23,43: "... aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis."; "... Hodie mecum eris in Paradiso") est plus mélismatique, évoquant l'atmosphère céleste.

  • III. (02:00 - 03:06)

La jonction de la Mère et du disciple (Jn 19,26-27: troisième parole) devient évident avec des mélismes à deux voix, un fleuve tranquille de deux mélodies qui coulent ensemble.

  • IV (03:06 - 03:59)

La quatrième parole "Deus meus, ut quid dereliquisti me?" (voir aussi Mc 15,34 et Ps 22,2) est le centre pivot des sept paroles. C'est pourquoi elle est traitée de manière spéciale, c'est-à-dire dans un langage plus atonal, donnant expression aux mots dramatiques de Jésus. Les dynamiques sont également plutôt dans le forte, tandis que les autres se situent dans les dynamiques douces.

  • V. (03:59 - 05:00)

"J'ai soif" (Jn 19,28: cinquième parole) n'est en latin qu'un seul mot: sitio. Des quintes ouvertes et une pédale sur "si" (à la fois la syllabe et la note musicale) créent une atmosphère de désert.

  • VI. (05:00 - 05:59)

"Tout est accompli", "consummatum est" (Jn 19,30: sixième parole) est une longue séquence d'harmonies qui glissent de manière chromatique en bas.

  • VII. (05:59 - 07:42)

La septième parole (Lc 23,46:  "Père, entre tes mains je remets mon esprit."; "Pater, in manus tuas comendo spiritum meum." - voir aussi Ps 31,6) reprend la musique de la première parole, les deux commencant par l'acclamation "Pater".

Partition→

Arts visuels

Mt 27,59 ; Jn 19,40 ; Lc 23,53 ; Mc 15,46 l'enveloppa d'un drap Saint Suaire

Art populaire du 18e s.

Art populaire, Saint Suaire de Turin (17e s.), reliquaire à papiers roulés, France

© Photo : Trésors de ferveur→

Description

Au centre, accompagnée de l'inscription Il verissimo ritratto del Santissimo Sudario (représentation véridique du Saint Suaire), se trouve une reproduction fidèle de la relique contenue dans le reliquaire : le fameux linceul dans lequel le Christ aurait été enveloppé avant d'être mis au tombeau. À gauche, la colonne de la flagellation ; à droite, la croix ainsi que deux des instruments de la Passion, l'éponge au bout du la branche d'hysope et la lance de laquelle un soldat aurait transpercé le corps du Christ selon Jn 19,34.

Art contemporain

Szymon Ryczek (1991 - ), Sans titre, (linogravure, 2020), (120 x 80 cm)

© Courtesy Vera Icon→, Mc 15,46

Liturgie

19,17 PARALITURGIE Chemin de croix : deuxième station

CONTEMPLATION : Jésus chargé de sa croix

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 2 — Jésus est chargé de sa croix, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N., Is 53,4-7 ; Mt 27,31 ; Mc 15,20 ; Jn 19,17

« Voici l’Homme ! » Voici une foule, cette foule que l’on remarque derrière la croix, cette croix qui semble être le sceptre dérisoire de sa royauté, mais dans les yeux levés et en cette couronne d’épines, il y a vraiment un roi qui va s’acheminer sur l’unique trône de la vie, qui est celui de cette présentation, de cette mort. Oui, le Christ dénudé, presque squelettique, va s’avancer. Derrière lui, sur la gauche, il y a les deux larrons, l’un est habillé en prisonnier, l’autre avec le vêtement que l’on donnait dans les camps de concentration. Il y a quelqu’un qui est en fauteuil roulant ; mais regardez bien tout au fond, ces cannes : tous ces estropiés de la vie sont représentés. Dans ce Chemin de croix, on reconnaît effectivement un style que l’on pourrait qualifier d’expressionniste, mais c’est un expressionisme inspiré, c’est un expressionisme associé à la vie : un homme, un ouvrier, avec son débardeur, porte une croix autour du cou ; mais regardez bien cette femme, sur la droite : elle vend des chapelets. Pour vivre donc ce Chemin de croix, il y a véritablement ce don, cette présence, cet accompagnement de la prière des pauvres, mais cette prière si riche de la vie des êtres qui égrènent le temps des hommes et des femmes, qui égrènent le temps de ceux et de celles qui ne savent plus comment prier ni pour qui prier. (J.-M. N.)

19,16 PARALITURGIE Chemin de croix : première station

CONTEMPLATION Jésus est condamné par Pilate.

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 1 : Jésus devant Pilate, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N., Mt 27,24-26 ; Mc 15,15 ; Lc 23,24-25 ; Jn 19,16

Il est devant Pilate, mais il a le dos tourné à Pilate. Car la sentence vient d’être prononcée. Pilate, qui est représenté non pas en ecclésiastique comme on pourrait le croire, mais comme un juge. Un juge qui est aveugle : ce qu’il porte sur les yeux n’est pas le signe du bandeau de la justice dans son impartialité, il est vraiment aveugle, il a une canne blanche. Et l’actualité de l’événement du Christ est associée à l’actualité des hommes qui cherchent, à travers celui qui a entre ses mains un micro et qui regarde le Christ s’en aller vers la Passion, mis en scène, sous les projecteurs, sous les perches des micros, l’actualité de ceux qui cherchent la vérité. Mais « qu’est-ce que la vérité ? ». Face à la question de Pilate, la représentation met en scène des hommes et des femmes. Au plan stylistique, vous verrez : des visages ressemblent à des têtes inspirées du folklore populaire polonais, de ces têtes d’argile, de ces marionnettes polonaises. Mais prenons conscience qu’à côté de cette canne, il y a un homme à genoux et une jeune fille. Entre le Christ et cet homme dont le cierge est éteint, il y a cet agneau pascal qui est couché, et des femmes : une femme qui médite devant ce qu’elle vend, simplement deux écuelles de soupe ; et sous les projecteurs de l’actualité, le Christ s’en va, les yeux fermés, car la vérité ne saurait se dire, la vérité réellement va s’éprouver dans le don de cet homme-Dieu. (J.-M. N.)

19,18 PARALITURGIE Chemin de croix : onzième station

CONTEMPLATION Jésus cloué sur la croix

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 11 — Jésus est cloué à la croix, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N.,  Mt 27,35-44 ; Mc 15,23-28 ; Lc 23,33 ; Jn 19,18

 Ici, c’est l’histoire de la Pologne durant la guerre et à travers ses martyrs : Jésus est cloué à la croix. Il manque les bourreaux. On a l’impression que le Christ lui-même se fixe sur cette croix ; il est cloué par la souffrance humaine et par le martyre des victimes ; il est cloué lorsque des êtres sont morts pour la Pologne, pour la patrie et pour la liberté. Il meurt avec ceux qui meurent, il meurt avec ceux qui sont en camp de concentration. Leur souvenir est le symbole de la voie polonaise conduisant à notre résurrection.

Derrière, au fond, on voit de face un wagon, représentant les trains de la mort ; on voit également ce qui n’est pas un cercueil mais le coffre d’une voiture, avec la plaque, à côté du cardinal Wyszynski, cet homme de haute stature.

C’est le coffre d’une voiture dans lequel se trouvait un prêtre, le P. Popieluszko. Ce prêtre a été assassiné en 1984, on s’en souvient tous. Il était l’Aumônier de Solidarnosc. Il est cette figure emblématique de la lutte pour la liberté et contre le régime communiste. Il avait été l’objet de plusieurs attentats ; un jour, on a fini par l’enlever dans le coffre d’une voiture, on a voulu lui donner une sévère leçon et il en est mort, et on l’a trouvé dans un réservoir de la Vistule quelques jours plus tard. Il a été béatifié par le pape Benoît XVI le 6 juin 2010. Nous avons d’autres personnages, pour dire la vérité de cette Passion : au centre, sous la croix où l’on voit toujours les rubans de la Pologne, blanc et rouge, il y a un homme qui s’avance vers son exécution. Mais un autre homme va prendre sa place.

Cet homme avec le vêtement des déportés, c’est le P. Maximilien Kolbe, ce franciscain conventuel qui a voué sa vie tout entière à la Vierge, à l’Immaculée Conception. Cet homme qui a traversé le monde et qui a créé des journaux, cet homme qui a donné sa vie pour un père de famille. L’histoire est encore plus forte : dans le camp de concentration d’Auschwitz, un homme s’est évadé, et il fallait des exécutions en représailles « dissuasives ». Une quinzaine allaient être exécutés et le P. Maximilien Kolbe s’est présenté, a négocié pour qu’on l’exécute à la place du père de famille, ce qui a été fait. Quand il était enfant, il avait eu la vision de la Vierge Marie qui, dit-il, lui aurait présenté deux couronnes : une blanche et une rouge. Encore les couleurs de la Pologne ! Mais en l’occurrence, la blancheur c’était la consécration de sa vie, le rouge c’était le martyre. Il a pris les deux ! Et cet homme qui avait voué sa vie à la Vierge a été exécuté le 14 août, et on l’a mis dans le four crématoire le 15 août ! Continuons dans ce chemin de l’horreur. Ils ne sont pas seuls, il y a tous ces êtres anonymes qui sont associés.

On a également le cardinal Wyszynski, cet homme qui a fait pape Jean-Paul II ! Alors que celui-ci voulait s’appeler Stanislas, le cardinal Wyszynski lui a dit : « Un pape polonais, c’est beaucoup. Stanislas, cela relève de la provocation ! ». Cet homme qui était lié d’une profonde amitié avec Jean-Paul II et qui plus d’une fois lui a dit « Arrêtez, n’en faites pas trop, pas trop vite ! », cet homme avait été emprisonné de 1953 à 1956 ; et dès qu’on a annoncé au pape Pie XII qu’il avait été emprisonné dans un camp pour lui remettre les idées en place, le pape l’a fait cardinal. Politiquement, c’était très fort car cela voulait dire que le gouvernement avait enfermé un « prince de l’Église » : attention au sens de « prince de l’Église », cela veut dire qu’il est un serviteur qui ira jusqu’au martyre, c’est pourquoi les cardinaux sont vêtus de rouge, ils doivent donner leur vie jusqu’au martyre. Le Christ ici a les yeux ouverts, c’est un état de conscience de ce qui se passe à travers les âges, au cœur de la vie. Au cœur de ces hommes et au cœur de ces femmes, de cette Présentation, de cette vieille femme sur la gauche, numérotée. Tous ceux et celles que l’on voit, ce n’est plus une procession, c’est la marche d’un massacre, au cœur des camps, au cœur de la Pologne. (J.-M. N.)

19,23s Vêtements de Jésus PARALITURGIE Chemin de croix : dixième station

CONTEMPLATION Jésus dépouillé de ses vêtements

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 10 — Jésus est dépouillé de ses vêtements, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N. , Ph 2,5-11 ; Mt 27,35-36 ; Mc 15,24 ; Lc 23,34 ; Jn 19,23-24

Une station absolument remarquable, qui remet dans un sens véritable l’adoration du Saint Sacrement : Jésus est dépouillé de ses vêtements, totalement. Le corps du Christ est associé au dépouillement total, de toute vie. Le Christ, lorsqu’il a été crucifié, était totalement nu. C’est la pudeur qui l’a fait représenter à travers les âges, avec ce qu’on appelle le perizonium, le pagne. Mais tous ceux qui étaient crucifiés étaient totalement nus. Il n’était pas question de pudeur. Cette nudité veut dire qu’il porte toutes les nudités des hommes, il porte toute la réalité de notre humanité. S’il est corps, il est corps dénudé, c’est-à-dire il est corps enfanté, il est corps de Dieu : un corps qui se présente à nous. Et le rapport entre l’hostie, le corps blanc, de cet ostensoir doré, ce qui est vénéré à travers le Corps du Christ, c’est sa Passion et le don de sa vie. De ce corps qui fut bafoué, au coeur de cette Fête-Dieu représentée sous le dais, l’artiste a associé à la fois la Passion et le Corps glorieux. Le Corps de Lumière, ce rayonnement qui préfigure déjà la résurrection, le soleil du petit matin du corps nu enseveli dans le tombeau. C’est le corps dénudé où s’accomplit l’enfantement de toute l’humanité ; c’est le corps dénudé du Christ. Comme le disait le cardinal Wojtyla devant le pape Paul VI lors de la retraite de 1976, « le Corps du Christ révèle la souffrance, il nous met face à nos douleurs et à nos souffrances pour participer pleinement et totalement à sa résurrection ». Effectivement, Jésus passe dans les processions de la Pologne, au milieu de ces bannières, pour qu’on n’oublie pas Celui qui a donné sa vie. (J.-M. N.)

19,25–30 PARALITURGIE Chemin de croix : douzième station

CONTEMPLATION Jésus en croix jusqu'à la fin du monde

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 12 — Jésus meurt sur la croix, entouré de trente saints polonais, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 234 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N., Mt 27,45-50 ; Mc 15,33-39 ; Lc 23,44-48 ; Jn 19,25-30

Jésus meurt sur la croix : il est étendu sur la croix, et il est étendu sur la Pologne ; sur toute l’histoire de la Pologne. Ce qui va des premiers martyrs jusqu’à Jean-Paul II. L’artiste meurt en 2004 ; Jean-Paul II est mort en 2005. Et lorsqu’on voit Jean-Paul II au pied de la croix, ce n’est pas simplement un portrait de Jean-Paul II, c’est le portrait de l’Eglise ; et la multitude de croix, ce foisonnement de croix au fond, manifeste que tous ceux qui sont saints et tous ceux qui sont baptisés portent la croix. Et toujours Marie au pied de la croix : l’icône de Notre Dame de Czestochowa. Il y a une intelligence de cette présence, de cette vie et de ce Christ dont le sang coule toujours sur ce peuple ; et ce peuple a aussi, avec d’autres, versé son sang pour la patrie. C’est donc effectivement le Golgotha de Jasna Gora, le Golgotha du sanctuaire de la Pologne. Comme disait Jean-Paul II, Jasna Gora, le sanctuaire, c’est le lieu de la liberté des Polonais. Tout est mêlé, associé : on voit Saint Venceslas, on voit la multitude des saints et des saintes, des ermites, des pasteurs, des prêtres, des fidèles qui sont là, tout le peuple est en marche parce qu’une nation n’existe qu’à travers et que par son histoire. Et Marie dans sa fidélité associe cette présence, où l’Emmanuel qu’elle porte, cet enfant Jésus, prouve sa révélation dans la croix. (J.-M. N.)

19,38–42 PARALITURGIE Chemin de croix : treizième station, Jésus est descendu de la croix

Peinture française du 20e s.

George Desvallières (1861-1950), Treizième station : Jésus est déposé de la Croix (huile sur toile marouflée, 1931), 150 x 361 cm

Eglise Sainte-Barbe→, Wittenheim

 © P. Lemaitre

La descente de Croix de l’église, couvrant une partie du bas-côté droit de la nef, révèle l’« horreur tragique » (Ritter). Au pied de la Croix, Marie-Madeleine, tend ses mains jointes vers Jésus, et Marie, évanouie, tombe, la face douloureuse renversée vers son Fils dont le visage invisible est volontairement tourné vers la Croix. La toile est exposée au Salon des Tuileries et remarquée par tous les critiques avant de partir à Wittenheim. « Simple hasard, évidemment, mais enfin il n’y a que peu d’œuvres proprement religieuses au Salon des Tuileries. Peu d’œuvres... et toutefois deux chefs-d’œuvre nous arrêtent dès l’entrée. Ce sont deux panneaux de notre grand et cher Desvallières, stations d’un Chemin de Croix pour une église d’Alsace ». Maurice Brillant rappelle les deux toiles découvertes au dernier Salon d’automne. Maurice Denis choisit d’illustrer, entre autres son livre Histoire du monde religieux avec cette station peinte par Desvallières à propos duquel il écrit : « Au courant Romantique, celui qui s’apparente au baroque, au Greco, à la piété espagnole, impossible de ne pas y rattacher l’oeuvre immense de George Desvallières, le représentant génial du lyrisme et du mysticisme d’après-guerre, l’un des plus grands noms de l’art d’aujourd’hui. Il avait peint un Christ à la colonne, un Sacré-Cœur pathétique comme un Grünewald. Mais c’est après quatre années de vie héroïque face à l’ennemi dans un secteur des Vosges, qu’il a peint son Drapeau de Sacré-Cœur (à Verneuil-sur-Avre), plusieurs ex-voto, plusieurs Chemins de Croix. » (Denis, 1939, p. 297)

George Desvallières (1861-1950), Treizième station : Jésus est descendu de la Croix (huile sur toile marouflée, 1935), 125 x 252 cm

Eglise du Saint-Esprit→, Paris 12e arrdt.

© P. Lemaitre

Cette station pathétique se déploie sous la grande fresque d’A.-H. Lemaître, L’Église qui anime l’ordre social par la charité. Après sa mort, le Christ est descendu de la croix avec des cordes dans une composition mêlant l’horizontalité du corps de Jésus à la verticalité des échelles et des pieds des deux croix. Comme à Wittenheim les deux bras pendants du Christ encadrent la figure de sa mère. La Vierge de douleur montre son visage de face, alors que Marie-Madeleine renverse sa tête vers l’arrière et saint Jean soutient le corps du Christ à côté d’elle.

21e s. CONTEMPLATION Une actualisation polonaise

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 13 — Jésus est descendu de la croix, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N., Ga 4,4-5 ; Mt 27,57-59 ; Mc 15,42-45 ; Lc 23,50-53 ; Jn 19,38-42

Il y a là une idée spirituelle de génie, où l'on retrouve l’icône de Notre-Dame de Czestochowa : c’est le thème de la Pietà, c’est à-dire la descente de croix, où Marie porte le Christ soutenu sous les aisselles par une main qui sort de l’icône : Marie donne cette main, alors que de cette main elle montrait l’enfant Jésus, pour révéler que cet Emmanuel, c’est Dieu au milieu de ce peuple. Et la tête du Christ mort est à la place de l’enfant, avec son auréole ! Un ermite blanc, tonsuré, soutient l’icône : le sanctuaire de Czestochowa est confié à un ordre religieux, les Paulins, et c’est l’habit de chœur des Paulins. Et l’on voit des soldats, derrière, et aussi un soldat à genoux, avec le sabre dans son dos : il risque d’être exécuté… Mais il y a des soldats qui ressemblent à des cadavres, des soldats morts, exécutés.

Le Christ regarde, il porte tout cela, il porte à la fois ceux qui exécutent et ceux qui meurent. C’est bien pour cela que lorsqu’on prie pour les victimes, il faut aussi prier pour les bourreaux, pour leur conversion. La main tendue de cette Mère qui présente le Christ est prière, et lorsqu’on prie Notre Dame de Czestochowa, on prie à travers et par tout ce chemin de croix.

Ainsi les choses s’accomplissent, ainsi la vie se révèle, ainsi tout se dit : Marie est là, Marie est présente, mais ce n’est pas que Marie, c’est Marie mère de Dieu et mère de l’Église, et c’est l’Église qui porte le Christ souffrant, pour porter toute souffrance. (J.-M. N.)

19,41s PARALITURGIE Chemin de croix : quatorzième station, Jésus est mis au tombeau

CONTEMPLATION Une actualisation polonaise

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 14 — Le Christ au tombeau, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N., Jn 19,41-42 ; Mt 27,57-61 ; Mc 15,46-47 ; Lc 23,50-56

Le Christ au tombeau : dans quel tombeau ? Il est dans le tombeau des camps de concentration. On y voit les fils barbelés ; on y voit les livres qui ont été brûlés, des livres où l’on a voulu effacer la mémoire de la vie. Des cierges entourent Celui qui est au tombeau, enfoui dans l’horreur de cette humanité. Dans ce fatras de piliers qui encerclaient les hommes à l’intérieur des camps et dont plusieurs ont la forme de croix, tout s’écroule, mais aussi tout se libère. Car c’est bien dans le tombeau que tout se libère. Aujourd’hui au cimetière polonais d’Oswiecim, c’est la montagne des croix profanes : on voit une montagne où sont plantées une succession de croix, de croix qui disent la vie des êtres, de communautés, l’histoire de ceux et de celles qui ont combattu pour la liberté, des croix que l’on dépose encore. Les croix de la mémoire qui ne sont pas simplement un enfouissement au cœur de la mort, parce que si on regarde une croix, c’est parce qu’on a foi en la résurrection : on ne croit pas en un Dieu mort mais en un Dieu vivant ! Ce troisième jour, « ô mort, où est ta victoire ? » ; « En mourant il a détruit notre mort et en ressuscitant il nous a redonné la vie ». (J.-M. N.)

20,1.11–18 Représentations du Ressuscité

ICÔNE : Art byzantin

15e s.

Andreï Roublev, La descente aux Enfers ou Descente aux Limbes (tempera sur tilleul, 1408-1410)

Galerie Tretiakov, Moscou (Russie)

© Domaine public→

Une très vieille homélie anonyme de la vigile de Pâques (pseudo-Épiphane, Homélie pour le Samedi Saint, cité selon Hans Urs von Balthasar, Dieu et l’homme d’aujourd’hui, 1956) décrit cette descente du Christ aux enfers :

« Adam, en tant que premier père et premier créé de tous les hommes, et en tant que premier mortel, lui qui avait été tenu captif plus profondément que tous les autres, et avec le plus grand soin, il entendit le premier le bruit des pas du Seigneur, qui venait vers les prisonniers. Et il reconnut la voix de celui qui cheminait dans la prison, et, s’adressant à tous ceux qui étaient enchaînés avec lui depuis le commencement du monde, il parla : — J’entends les pas de quelqu’un qui vient vers nous ! Et pendant qu’il parlait, le Seigneur entra, tenant les armes victorieuses de la croix. […] Et lui ayant saisi la main, il lui dit : — Tiens-toi debout, toi qui dormais, lève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera. Je suis ton Dieu et, à cause de toi, je suis devenu ton Fils. Lèves-toi, toi qui dormais car je ne t’ai pas créé pour que tu séjournes ici enchaîné dans l’enfer. Surgis d’entre les morts, je suis la Vie des morts. Lève-toi, toi l’œuvre de mes mains, toi, mon effigie, qui a été faite à mon image […] Regarde sur mon visage les crachats que j’ai reçus pour toi, afin de te replacer dans l’antique paradis. Regarde sur mes joues la trace des soufflets que j’ai subis pour rétablir en mon image ta beauté détruite. Regarde mes mains qui ont été solidement clouées au bois, à cause de toi, qui autrefois a mal étendu tes mains vers le bois. […] Lève-toi et partons d’ici, de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière éternelle. Levez-vous et partons d’ici et allons de la douleur à la joie, des chaînes à la liberté, de la captivité aux délices du paradis, de la terre au ciel. Mon Père céleste attend la brebis perdue, un trône de chérubin est prêt, les porteurs sont debout et attendent, la salle des noces est préparée. Les trésors de tout bien sont ouverts, le royaume des cieux qui existait avant tout les siècles vous attend. »

PARALITURGIE occidentale. Chemin de croix contemporain : une quinzième station !

Pour retrouver une spiritualité moins doloriste, plus authentiquement pascale, de nombreux artistes occidentaux ne s'arrêtent pas à la mise au tombeau de Jésus et ajoutent des stations à la dévotion si populaire du →chemin de croix.

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 15 — Jésus ressuscité !, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N. , Mt 28,1-20 ; Mc 16,1-8 ; Lc 24,1-11 ; Jn 20,1.11-18

Et voici la station de la Résurrection : Jésus est vivant ! Il est vivant au milieu de cette constellation, de cet univers. De haut en bas, d’un vêtement blanc, de la gloire de cette blancheur ineffable, il bénit la Pologne, tout le peuple. Le Christ s’incorpore au corps de la nation ; de cette force et de ce regard, de cette intensité et de cette puissance. Mais l’artiste va encore poursuivre le commentaire. Et là, il va dépasser les stations traditionnelles d’un chemin de croix. (J.-M. N.)

20,25–29 PARALITURGIE occidentale. Chemin de croix contemporain : une seizième station ! Pour retrouver une spiritualité moins doloriste, plus authentiquement pascale, de nombreux artistes occidentaux ne s'arrêtent pas à la mise au tombeau de Jésus et ajoutent des stations à la dévotion si populaire du →chemin de croix.

CONTEMPLATION Un Thomas chirurgien

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 16 - Rencontre avec Thomas, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N. , Jn 20,24-29

Cette station est absolument extraordinaire : Thomas ! Thomas est habillé avec les vêtements d’un chirurgien. Voyez l’intelligence par rapport au thème de la vérité ! « Je veux voir les plaies, je veux vérifier, je veux toucher ! » Vérifier : vérifier cette mort pour vérifier la vie. Il y a Thomas, il y a un homme qui fait une expertise médicale, qui observe – c’est aussi très beau que Thomas soit un chirurgien, parce que Thomas est aussi un croyant. Ce n’est pas parce qu’on veut toucher qu’on est incroyant. Ce qu’exprime Thomas, c’est que la foi se vit dans la réalité de notre existence ; à travers Thomas c’est la communauté de ceux qui n’ont pas connu Jésus qui ont besoin d’éprouver cette présence. « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » Mais nous avons toujours besoin de toucher ou d’avoir des preuves. Comme si seule la science était capable de vérité ! Non, il y a d’autres manières d’être en quête de la vérité, qui n’est pas simplement de l’ordre de l’explication scientifique, et quelqu’un d’autre accompagne Thomas : cet enfant ! cet enfant qui a une attitude de tendresse éperdue : l’expression de la vie, la rencontre, la force de la réalité d’une présence dit aussi des vérités intérieures bien plus fortes. Et face à l’orgueil de nos vanités, de cette tour de Babel sortie tout droit d’un tableau de Bruegel, il y a ce monde où la confusion des langages va s’intensifier à travers l’unité de ceux et de celle qui le cherchent. Vous avez sur la droite un enfant sur un fauteuil roulant ; il y a aussi une femme âgée, un vieillard dans un lit, un homme aveugle, un prêtre qui prie, mais pour tous, Thomas est le passage obligé de notre foi. Ne mettons pas en-dehors Thomas : « Thomas, porte ton doigt ici. Voici mes mains, avance ta main et mets-la dans mon côté ». Cela veut dire que nous cherchons toujours des preuves, nous avons besoin de preuves ; mais la foi n’a pas besoin de preuves, elle s’éprouve dans l’expérience intérieure du mystère d’une rencontre. Reconnaissons le Christ sans toucher ses plaies, parce que le Christ nous reconnaît en touchant nos propres plaies. On se demande toujours comment reconnaître le Christ, mais je dis : posez-vous la question inverse, le Christ nous reconnaît au cœur de nos propres plaies. Ce qui change souvent notre regard. Admirable geste ! Admirable attention et délicatesse ! Admirable travail aussi des chirurgiens ! (J.-M. N.)

21,1–11 PARALITURGIE occidentale. Chemin de croix contemporain : une dix-septième station ! Pour retrouver une spiritualité moins doloriste, plus authentiquement pascale, de nombreux artistes occidentaux ne s'arrêtent pas à la mise au tombeau de Jésus et ajoutent des stations à la dévotion si populaire du →chemin de croix.

CONTEMPLATION Le Ressuscité et les siens en Galilée

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 17 — En Galilée, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N., Jn 1,35-51 ; 21,1-11 ; Lc 5,1-11 ; Mt 4,18-22 ; Mc 1,16-20

Au chapitre 21 de l’évangile de St Jean, Jésus apparaît après sa mort : alors que Pierre et ses compagnons ont repris leur activité de pêcheurs, ils voient arriver le Christ ressuscité. Et là, il les invite à jeter les filets, à se mettre en chemin. Il va les nourrir, de ce pain de vie. Le pain de vie, c’est le Pain vivant, mais c’est aussi le Pain de Vie de l’humanité tout entière, le pain que nous avons vu sur le passage de la croix, du sac de farine, de ce pain brisé. Ici, le pain est unifié, le même pain. Pierre est à genoux, implorant toujours la miséricorde du Christ. Cette barque est une barque vide, où vont s’embarquer tous les prêtres qui sont représentés ici, sous ce filet. Ce filet est la tente de l’Église, qu’il faut jeter au cœur de la nuit : il faut jeter sans savoir ce qu’il y aura dans le filet ; mais en sachant qu’au fond du filet il y a le pain du partage. Il y a véritablement le pain de la communion, il y a le pain de la Vie. Ce pain où le Christ consacre tous ses prêtres, tous ses fidèles, tous ceux qui fractionnent, pour le peuple et avec le peuple, un Pain de Vie, le Pain pour les nations, une « messe sur le monde ». (J.-M. N.)

Texte

Critique textuelle

21,25 (Gr) Omission dans un témoin majeur : a Après Tischendorff, on a pensé que le verset 25 n'était pas original et devait être ignoré. En effet,

  •  le scribe du Codex Sinaiticus ( א*) omet le verset 25, et l'ajoute par la suite ; 
  • l'opinion d'un (unique) auteur ancien (Theodore de Mospsueste) pourrait étayer cette théorie.

Pourtant, dès 1938, Bell et Skeat ont démontré que la correction et l'ajout du verset 25 ont été effectués par le même scribe que celui qui a écrit le verset 24. Ajouté par la première main elle-même, elle s'interprète donc mieux comme la correction d'une erreur par le scribe même qui l'avait commise, que comme le témoin d'une autre tradition textuelle (Voir Neville Birdsall J., « The Source of Catena Comments on John 21:25, NT 36/3 (1994), 271-279).

3 ou 4 scribes anonymesCodex Sinaiticus : l'autocorrection du scribe en finale de Jean, (encre sur parchemin, mi. 4e s.), folio 260 (Capture d'écran de la version numérisée)

British Library (347 f.) - Bibliothèque de l'université de Leipzig (43 f.) - Librairie Nationale de Russie (6 f. fragm.) Monastère Sainte Catherine du Sinaï (fragm.), cette page : British Library  © Educational Use→ D.R. British Library, Bibliothèque de l'université de Leipzig, Monastère Sainte Catherine, Librairie Nationale de Russie

À partir de la huitième ligne avant l'excipit, on voit assez clairement comment le dernier verset fut oublié, puis ajouté : sa première ligne est en caractères un peu plus fins, pour que l'ensemble du verset puisse être copié, avec de difficiles découpages de mots, mais sans nuire trop à l'équilibre de la page :

εϲτιν δε και αλλα |

πολλα · ἁ εποιηϲεν |

ο ιϲ ατινα εαν γρα |

φηται καθ εν · ου |

δʼ αυτον οιμαι τον|

κοϲμον χωρηϲει |

τα γραφομενα βι |

βλια :

Réception

Cinéma

3,16 En conclusion

  • Olcott Crèche se clôt sur cette citation qui succède au dernier plan du film, Jésus seul expirant sur la croix (Cinéma Mt 28,2ss).

Arts visuels

11,1 La fratrie de Béthanie C'est en tant que membre d'une fratrie que Marie de Béthanie (Lc 10,39-42 ; Jn 11,1-45 ; 12,3) est présentée dans l'évangile : elle est soeur de Marthe et de Lazare et à chaque épisode de sa vie présenté dans les Écritures, son frère ou sa sœur sont également présents. 

15e s.

Maestro de Perea, Saint Lazare et ses sœurs Marthe et Marie (15e s.), 177 x 165 cm, 02882

musée Lazaro Galdiano, Madrid (Espagne) © Domaine public→

Les trois frères et sœurs mentionnés en Jn 11 sont ici représentés en habit d'aristocrates espagnols du 15e s. Selon la tradition provençale, ils seraient arrivés en Gaule lors des persécutions chrétiennes. À gauche, Marie de Béthanie, assimilée à Marie de Magdala, est représentée avec son attribut habituel : le flacon de baume dans une main. De l'autre main elle tient une couronne d'épines, peut-être en référence à sa présence au pied de la croix. Au centre Lazare tient une épée à la main. À droite Marthe tient une croix d'une main et une cruche de l'autre car selon la légende à Tarascon, elle aurait vaincu le monstre appelé « tarasque » en lui jetant de l'eau bénite et en lui montrant la croix.

16e s.

Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit le Caravage, Marthe et Marie Madeleine (huile sur toile, 1599), 100 x 134,5 cm

Musée d'Art de Détroit, MI (États-Unis) © Domaine public→

La main gauche posée sur un miroir tandis que la droite tient une fleur sur son cœur Marie Madeleine regarde sa sœur Marthe qui se tient dans l'ombre à ses côtés et qui cherche sans doute par ses propos à l'éloigner de ses activités frivoles. Le peigne et le pot de poudre placés sur la table devant elle montrent quelles sont les préoccupations de Marie Madeleine.

19,5 Voici l'homme Ecce homo

16e s.

Le seul personnage véritablement lumineux et droit est le même qui est auréolé : le Christ.

Jacopo Robusti, dit le Tintoret (1518-1594), Ponce Pilate se lavant les mains (huile sur toile, 1566-1567), 515 x 380 cm

Scuola Grande di San Rocco, Venise (Italie) © Domaine public→, Mt 27 ; Mc 15 ; Lc 23 ; Jn 18 ; Ac 23

17e s.

Dans l'art populaire

Ce Jésus de granit, comprimé entre les gardes, est exposé à la dévotion des fidèles et aux vents marins comme il fut exposé aux huées de la foule réclamant sa condamnation à mort.

Anonyme, Calvaire de Saint-Thégonnec (granit, 1610)

enclos paroissial de Saint-Thégonnec, Bretagne (France) © CC-BY-SA-3.0→

Anonyme, Christ aux outrages (pigments à la détrempe sur bois, 17e s.), 32 x 17 cm, porte de tabernacle

Provenance : Père Mazeau, ancien musée d’art sacré de Chancelade, Conservatoire diocésain de l’évêché de Périgueux et Sarlat

Photo : Laure Mallet © Association diocésaine de l'évêché de Périgueux et Sarlat→,

En cours de restauration (mai 2020) cette petite porte avait été couverte d'un moulage industriel de calice et d'un enduit gris au 19e s. Noter l'inscription « Ecce Homo » au-dessous de l'image.

Art populaire, Agnus Dei représentant l'Ecce Homo édité par le pape Innocent XII, (1691-1700), diamètre 11 x 1 cm

Rome (Italie) © Trésors de ferveur→

Art populaire, Agnus Dei représentant l'Ecce Homo (fin 17e s.), reliquaire à papiers roulés, 15,5 x 19 x 5,5 cm

France © Trésors de ferveur→

Gravure hollandaise

Le gouffre obscur au seuil duquel se tient le Christ accentue la solitude dans laquelle il se trouve à ce moment, quoiqu'il soit au centre de tous les regards (des balcons jusqu'à la chaussée).

Rembrandt Harmenszoon van Rijn dit Rembrandt (1606-1669), Le Christ présenté au peuple (eau-forte, 1655)

musée de la maison de Rembrandt, Amsterdam (Pays-Bas) © Domaine public→, Mt 27 ; Mc 15 ; Lc 23 ; Jn 18

Rembrandt Harmenszoon van Rijn dit Rembrandt (1606–1669), Le Christ devant Pilate (gravure sur papier, 1636), 55 x 44,8 cm

Rijksmuseum, Amsterdam (Pays-Bas) © Domaine public→, Mt 27 ; Mc 15 ; Lc 23 ; Jn 18 ; Ac 23

Le dais en haut à droite n'est pas sans rappeler le mobilier liturgique catholique, tandis que la difformité des malfrats qui s'extraient du gouffre indifférencié de la foule évoque les représentations de l'enfer auquel Jésus, lumineux et les yeux levés au ciel, est absolument étranger.

Peinture française

Philippe de Champaigne (1602-1674), Le Christ aux outrages (huile sur toile, 1655), 186 x 126 cm

Musée national de Port-Royal des Champs (France) © Domaine public→, Mt 27,27-31 ; Mc 15,16-20 ; Jn 19,2-3

Ici, le Christ est seul, sanguinolent, à la fois majestueux et vulnérable. Est-il assis comme un roi siège sur son trône ou comme quelqu'un de trop faible pour se tenir debout et qui se repose, affligé par les coups ?

19e s.

Antonio Ciseri (1821-1891), Ecce homo (huile sur toile, 1860-1880), 292 x 380 cm

Galleria dell'Arte Moderna, Palazzo Pitti, Florence (Italie) © Domaine public→

Le peintre néoclassique représente dans une œuvre presque grandeur nature ce passage de l'Évangile. L'angle est original : nous sommes dans le palais de Pilate. Au premier plan à droite, la femme de Pilate se détourne tristement : elle a tenté d'empêcher cela en racontant à son mari le rêve qu'elle a eu au sujet de Jésus, mais en vain. Les lignes de fuite, bien que discrètes parce que liées aux architectures de l'arrière-plan, attirent le regard vers le point signifiant toute l'intensité dramatique du moment : l'espace situé entre le corps de Jésus et la main de Pilate, cette main qui livre, et qui prétend se laver du crime.

19,6 Voici l'homme Ecce homo

16e s.

Le seul personnage véritablement lumineux et droit est le même qui est auréolé : le Christ.

Jacopo Robusti, dit le Tintoret (1518-1594), Ponce Pilate se lavant les mains (huile sur toile, 1566-1567), 515 x 380 cm

Scuola Grande di San Rocco, Venise (Italie) © Domaine public→, Mt 27 ; Mc 15 ; Lc 23 ; Jn 18 ; Ac 23

17e s.

Dans l'art populaire

Ce Jésus de granit, comprimé entre les gardes, est exposé à la dévotion des fidèles et aux vents marins comme il fut exposé aux huées de la foule réclamant sa condamnation à mort.

Anonyme, Calvaire de Saint-Thégonnec (granit, 1610)

enclos paroissial de Saint-Thégonnec, Bretagne (France) © CC-BY-SA-3.0→

Anonyme, Christ aux outrages (pigments à la détrempe sur bois, 17e s.), 32 x 17 cm, porte de tabernacle

Provenance : Père Mazeau, ancien musée d’art sacré de Chancelade, Conservatoire diocésain de l’évêché de Périgueux et Sarlat

Photo : Laure Mallet © Association diocésaine de l'évêché de Périgueux et Sarlat→,

En cours de restauration (mai 2020) cette petite porte avait été couverte d'un moulage industriel de calice et d'un enduit gris au 19e s. Noter l'inscription « Ecce Homo » au-dessous de l'image.

Art populaire, Agnus Dei représentant l'Ecce Homo édité par le pape Innocent XII, (1691-1700), diamètre 11 x 1 cm

Rome (Italie) © Trésors de ferveur→

Art populaire, Agnus Dei représentant l'Ecce Homo (fin 17e s.), reliquaire à papiers roulés, 15,5 x 19 x 5,5 cm

France © Trésors de ferveur→

Gravure hollandaise

Le gouffre obscur au seuil duquel se tient le Christ accentue la solitude dans laquelle il se trouve à ce moment, quoiqu'il soit au centre de tous les regards (des balcons jusqu'à la chaussée).

Rembrandt Harmenszoon van Rijn dit Rembrandt (1606-1669), Le Christ présenté au peuple (eau-forte, 1655)

musée de la maison de Rembrandt, Amsterdam (Pays-Bas) © Domaine public→, Mt 27 ; Mc 15 ; Lc 23 ; Jn 18

Rembrandt Harmenszoon van Rijn dit Rembrandt (1606–1669), Le Christ devant Pilate (gravure sur papier, 1636), 55 x 44,8 cm

Rijksmuseum, Amsterdam (Pays-Bas) © Domaine public→, Mt 27 ; Mc 15 ; Lc 23 ; Jn 18 ; Ac 23

Le dais en haut à droite n'est pas sans rappeler le mobilier liturgique catholique, tandis que la difformité des malfrats qui s'extraient du gouffre indifférencié de la foule évoque les représentations de l'enfer auquel Jésus, lumineux et les yeux levés au ciel, est absolument étranger.

Peinture française

Philippe de Champaigne (1602-1674), Le Christ aux outrages (huile sur toile, 1655), 186 x 126 cm

Musée national de Port-Royal des Champs (France) © Domaine public→, Mt 27,27-31 ; Mc 15,16-20 ; Jn 19,2-3

Ici, le Christ est seul, sanguinolent, à la fois majestueux et vulnérable. Est-il assis comme un roi siège sur son trône ou comme quelqu'un de trop faible pour se tenir debout et qui se repose, affligé par les coups ?

19e s.

Antonio Ciseri (1821-1891), Ecce homo (huile sur toile, 1860-1880), 292 x 380 cm

Galleria dell'Arte Moderna, Palazzo Pitti, Florence (Italie) © Domaine public→

Le peintre néoclassique représente dans une œuvre presque grandeur nature ce passage de l'Évangile. L'angle est original : nous sommes dans le palais de Pilate. Au premier plan à droite, la femme de Pilate se détourne tristement : elle a tenté d'empêcher cela en racontant à son mari le rêve qu'elle a eu au sujet de Jésus, mais en vain. Les lignes de fuite, bien que discrètes parce que liées aux architectures de l'arrière-plan, attirent le regard vers le point signifiant toute l'intensité dramatique du moment : l'espace situé entre le corps de Jésus et la main de Pilate, cette main qui livre, et qui prétend se laver du crime.