Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
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1 VICI COMMENCE L'ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS · I ·
Paul, appelé à être apôtre | de Jésus Christ | du Christ Jésus |
Byz TRde Jésus Christ
Vdu Christ Jésus par la volonté de Dieu
et Sosthènes
VSosthène, le frère,
1 ...
2 à l’Église de Dieu qui est à Corinthe
à ceux qui ont été sanctifiés en Christ Jésus appelés à être saints
avec tous ceux qui invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ
VJésus-Christ
en tout lieu, les leurs et les nôtres,
2 ...
3 à vous grâce et paix de la part de Dieu, notre Père, et du Seigneur Jésus Christ
VJésus-Christ !
3 ...
4 Je rends toujours grâces à mon Dieu pour vous
pour la grâce de Dieu qui vous a été donnée en Christ Jésus
4 ...
5 parce que, en toutes choses, vous avez été faits riches en lui :
en toute parole et en toute science
5 ...
6 selon que le témoignage du Christ a été confirmé en vous
6 ...
7 de telle sorte que ne vous manque rien, en aucun don de la grâce,
à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ
VJésus-Christ.
7 ...
8 C'est lui qui vous confirmera aussi jusqu’à la fin [pour que vous soyez] irréprochables
Vpour que vous soyez trouvés sans crime
au jour Vde l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ
VJésus-Christ :
9 il est fidèle, le Dieu par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils, Jésus Christ
VJésus-Christ, notre Seigneur !
9 ...
10 Mais je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ
VJésus-Christ
à n'avoir tous qu'un même langage
et à ne pas avoir parmi vous de divisions
Vschismes
mais à être parfaitement unis
Vparfaits dans une même façon de sentir et dans une même intelligence
Vun même jugement.
10 ...
11 Car il m’a été signalé à votre sujet, mes frères, par ceux Vqui sont de la maison de Chloé
qu’il y a des querelles parmi vous.
11 ...
12 Or voici ce que je dis
que chacun de vous dise :
— Pour moi, je suis à Paul !
— Mais moi, à Apollos !
— Mais moi, à Céphas !
— Mais moi, au Christ !
12 ...
13 Le Christ est-il divisé ?
Est-ce Paul qui a été crucifié pour vous ?
Ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ?
13 ...
14 Je rends grâces à Dieu
Nes[à Dieu] de ce que je n’ai baptisé aucun de vous
si ce n’est Crispus et Gaïus
14 ...
15 afin que personne ne dise que vous avez été baptisés
Byz TRj'ai baptisé
Vvous avez été baptisés en mon nom.
15 ...
16 J’ai en outre baptisé la maison de Stéphanas
du reste, je ne sais pas si j'ai baptisé quelqu'un d’autre.
16 ...
17 Car le Christ ne m’a pas envoyé baptiser mais évangéliser
non pas dans une sagesse du langage
Vverbe
afin que la croix du Christ ne fût pas annulée.
17 ...
18 En effet, le logos
Vverbe de la croix
est folie Vassurément pour ceux qui se perdent
mais pour ceux qui se sauvent, pour
Vc'est-à-dire nous, il est puissance de Dieu.
18 ...
19 Il est écrit en effet :
« – Je perdrai la sagesse des sages
et l'intelligence des intelligents je la rejetterai. »
19 ...
20 Où est le sage ?
Où est le scribe ?
Où est le scrutateur de ce siècle ?
Dieu n’a-t-il pas rendu folle la sagesse du monde
Byz V TRde ce monde ?
20 ...
21 En effet, puisque dans la sagesse de Dieu, le monde n'a pas, par la sagesse, connu Dieu
Dieu s'est plu, par la folie de la prédication, à sauver ceux qui croient
21 ...
22 parce que et les Juifs demandent des signes
et les Grecs cherchent la sagesse
22 ...
23 tandis que nous, nous prêchons un Christ crucifié
scandale pour les Juifs,
et pour les païens folie ;
23 ...
24 mais pour ceux qui sont appelés, Juifs et Grecs :
Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu !
24 ...
25 puisque ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes
et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
25 ...
26 Considérez en effet votre appel, frères :
il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair
pas beaucoup de puissants
pas beaucoup de bien-nés.
26 ...
27 Mais les choses folles du monde, Dieu les a choisies
pour confondre les sages
et les choses faibles du monde, Dieu les a choisies pour confondre les forts.
27 ...
28 Dieu a choisi les choses viles du monde, les choses méprisables, les choses qui ne sont pas,
afin d'abolir
Vde détruire les choses qui sont :
29 pour que nulle chair ne se glorifie à la face de Dieu.
V TRsous son regard.
29 ...
30 Or c’est par lui que vous êtes, vous, dans le Christ Jésus
qui est devenu sagesse pour nous de par Dieu
Vnous a été donné par Dieu comme sagesse,
tant
Vet justice que
Vet sanctification et rédemption
30 ...
31 afin que selon qu'il est écrit :
« – Celui qui se glorifie, qu'il se glorifie dans le Seigneur. »
31 ...
2,1 Et moi, quand je suis venu vers vous, frères
je suis venu non pas avec une supériorité de
Vla sublimité du parole
Vlangage ou de sagesse
Vde la sagesse
vous annoncer le mystère
Byz V TRtémoignage de Dieu
Vdu Christ
1 ...
2,2 car je n’ai pas jugé bon de savoir parmi vous autre chose
que Jésus-Christ
et celui-ci crucifié.
2 ...
2,3 Et moi, c’est dans la faiblesse, dans la crainte et avec un grand tremblement que j'ai été auprès de vous
3 ...
2,4 et ma parole
Vmon langage et ma prédication ne consistaient pas en paroles persuasives de sagesse Byz TRhumaine
mais dans une démonstration d’Esprit et de puissance
4 ...
2,5 afin que votre foi soit fondée non sur une sagesse d'hommes
mais sur la puissance de Dieu.
5 ...
2,6 De sagesse, nous en parlons bien parmi les parfaits
mais non d'une sagesse de ce monde
ni celle des princes de ce monde qui vont être réduits à rien
Vsont détruits
6 ...
2,7 mais nous parlons d'une sagesse de Dieu dans le mystère, sagesse qui a été cachée
que Dieu , dès avant les siècles, a d'avance déstinée pour notre gloire
Va prédestinée pendant les siècles pour notre gloire
7 ...
2,8 qu'aucun des princes de ce monde n’a connue
car s’ils l’avaient connue
ils n’auraient pas
Vjamais ils n’auraient crucifié le Seigneur de la gloire.
8 ...
2,9 Mais comme il est écrit :
« – Ce que l’œil n’a pas vu, que l’oreille n’a pas entendu, et qui n'est pas monté dans le cœur de l’homme
ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. »
9 ...
2,10 C’est aussi ce que Dieu nous a révélé par l'Esprit
Byz V TRson Esprit
car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.
10 ...
2,11 Qui en effet parmi les hommes sait les choses de l’homme
sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ?
De même aussi personne ne connaît
Byz TRsait les choses de Dieu
sinon l’Esprit de Dieu.
11 ...
2,12 Or nous n'avons pas reçu, nous, l’esprit du monde
mais l’Esprit qui est de Dieu
afin de connaître les choses qui nous ont été gracieusement données
Vqui nous ont été données par Dieu.
12 ...
2,13 Et nous en parlons
non avec des paroles savantes de la sagesse humaine
mais avec [des paroles] enseignées par
Vl'enseignement de l’EspritByz TR Saint,
en comparant les réalités spirituelles aux réalités spirituelles.
13 ...
2,14 Mais l’homme psychique
Vanimal n'accueille pas
Vne perçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu ;
car elles sont une folie pour lui
et il ne peut les connaître
Vcomprendre parce que c’est spirituellement qu’on en juge.
14 ...
2,15 Mais l’homme spirituel juge de tout
et lui-même n'est jugé par personne.
15 ...
2,16 Car qui a connu la pensée du Seigneur pour pouvoir lui faire la leçon ?
Mais nous avons, nous, la pensée du Christ.
16 ...
3,1 Et moi, frères, je n'ai pas pu vous parler comme à des spirituels
mais comme à des êtres tout de chair
Byz V TRcharnels
comme à des petits enfants dans le Christ.
1 ...
3,2 C'est du lait que je vous ai donné à boire, non une nourriture solide
car vous ne le pouviez pas encore.
Mais vous ne le pouvez pas davantage maintenant
Vcar vous êtes encore charnels.
2 ...
3,3 Byz TR Nescar vous êtes encore charnels.
Du moment qu'il y a en effet parmi vous jalousie et querelle Byz TRet discorde
n’êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas selon l’homme ?
3 ...
3,4 Car lorsque quelqu'un dit :
— Moi, je suis de Paul !
et un autre : — Et moi d'Apollos !
n’êtes-vous pas des hommes
Byz TRcharnels ?
VQu'est-ce donc qu'Appollos ?
VEt qu'est-ce que Paul ?
4 ...
3,5 Qu’est-ce donc qu’Apollos ?
Byz TRQu’est-ce donc que Paul
V∅
Et qu’est-ce que Paul ?
Byz TREt qu’est-ce qu'Appollos ?
V∅
Des
Byz TRSinon des serviteurs
Vministres par qui
Vde celui en qui vous avez cru
et selon ce que le Seigneur a donné à chacun.
5 ...
3,6 Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé
mais Dieu faisait croître.
Va donné la croissance.
6 ...
3,7 Ainsi donc, ni celui qui plante n’est quelque chose
ni celui qui arrose
mais celui qui fait croître
Vdonne la croissance : Dieu.
7 ...
3,8 Or celui qui plante et celui qui arrose ne font qu'un
mais chacun recevra son propre salaire selon son Byz TR Nespropre labeur.
8 ...
3,9 Car nous sommes les collaborateurs
Vadjoints de Dieu
vous êtes le champ
Vl'agriculture de Dieu
Vvous êtes l'édifice de Dieu.
9 ...
3,10 Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée
comme un sage architecte j’ai posé un fondement.
Et un autre bâtit dessus.
Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus !
10 ...
3,11 De fondement, en effet, personne n'en peut poser d'autre hormis celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ
TRJésus le Christ
Vle Christ Jésus.
11 ...
3,12 Or si quelqu'un bâtit sur Byz V TRce fondement
avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses
du bois, du foin, de la paille
12 ...
3,13 l’ouvrage de chacun deviendra
Vsera manifeste
car le jour du Seigneur l'annoncera
parce qu'il se révèle
Vse révélera dans le feu ;
et le feu
Nesce feu même éprouvera l'ouvrage de chacun en sa qualité.
13 ...
3,14 Si l’ouvrage de quelqu'un, sur lequel il a bâti, demeure,
il recevra un salaire ;
14 ...
3,15 si l’ouvrage de quelqu’un est consumé
celui-ci en subira un dommage
mais lui-même sera sauvé
cependant ainsi : comme à travers d'un feu.
15 ...
3,16 Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu
et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
16 ...
3,17 Si
VOr si quelqu’un détruit
Vprofane le temple de Dieu
Dieu l'anéantira
car le temple de Dieu est saint, lesquels
Vce temple que vous êtes, vous.
17 ...
3,18 Que personne ne s'abuse !
Si quelqu’un parmi vous pense
Vparaît être sage dans ce siècle
qu’il devienne fou afin de devenir
Vd'être sage.
18 ...
3,19 Car la sagesse de ce monde est folie auprès de Dieu.
Il est écrit en effet :
« – Celui qui attrape
V– J'attraperai les sages à leur propre astuce. »
19 ...
3,20 Et encore :
« – Le Seigneur connaît les raisonnements des sages, il sait qu’ils sont vains. »
20 ...
3,21 Ainsi donc, que personne ne se glorifie dans les hommes,
car tout est à vous
21 ...
3,22 soit Paul
soit Apollos
soit Céphas
soit le monde
soit la vie
soit la mort
soit le présent
soit le futur
Vcar tout Byz V TRest à vous
22 ...
3,23 mais vous êtes au Christ
et le Christ à Dieu.
23 ...
4,1 Qu'on nous considère donc comme des serviteurs
Vles ministres du Christ
et des intendants
Vles dispensateurs des mystères de Dieu.
1 ...
4,2 Or ce qui en fin de compte
VIci, maintenant ce qui est requis des intendants
Vdispensateurs, c'est que l'on soit trouvé fidèle.
2 ...
4,3 Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous ou par un délibéré humain
mais je ne me juge pas non plus moi-même.
3 ...
4,4 Car je ne suis conscient de rien contre moi-même
et je ne suis pas justifié pour cela
or celui qui me juge, c’est le Seigneur.
4 ...
4,5 Ainsi donc, ne jugez pas avant le temps
jusqu’à ce que vienne le Seigneur
qui mettra en lumière les choses cachées dans les ténèbres
et manifestera les desseins des cœurs ;
alors chacun sera loué de Dieu.
5 ...
4,6 Or ces choses-là, frères, j'en ai pris une figure en moi et en Apollos à cause de vous
V, en tout cela, frères, j'ai appliqué ces figures à moi et à Apollos à cause de vous
afin qu'en nous vous appreniez Byz TR Nesle :
Pas au-delà
Và ne pas penser au-delà de ce qui est écrit
pour qu'à propos de l'un, vous ne vous gonfliez pas l'un contre l'autre
Vque l'un ne s'enfle contre l'autre en faveur d'un autre.
4,7 Qui est-ce, en effet, qui te discerne ?
Et qu’as-tu que tu n'aies reçu ?
Et si tu as reçu
pourquoi te glorifies-tu comme si tu ne l'avais pas reçu ?
7 ...
4,8 Déjà vous êtes rassasiés !
Déjà vous vous êtes enrichis !
Sans nous, vous êtes devenus rois
V Nesavez régné !
Ah ! si seulement vous étiez devenus rois
Vpuissiez régner
afin que nous aussi nous soyons rois
Vrégnions avec vous.
8 ...
4,9 Car Dieu, ce me semble, nous a exhibés
Vmontrés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes
comme des condamnés à mort
puisque nous sommes devenus un [spectacle de] théâtre
Vspectacle pour le monde
les anges et les hommes.
9 ...
4,10 Nous sommes, nous, fous à cause du Christ
mais vous êtes prudents dans le Christ
nous sommes faibles
mais vous êtes forts,
vous êtes renommés
mais nous méprisés.
10 ...
4,11 Jusqu'à cette heure
nous avons faim et nous avons soif
et nous sommes nus
nous sommes frappés de coups Vde poing
et nous sommes errants
11 ...
4,12 et nous peinons en travaillant de nos Byz TR Nespropres mains.
Injuriés,
VNous sommes maudits et nous bénissons
persécutés,
Vnous souffrons la persécution et nous supportons
12 ...
4,13 calomniés,
Byz TRblasphémés,
Vnous sommes blasphémés et nous réconfortons
Vprions.
Nous sommes devenus comme les ordures du
Vde ce monde
les déchets
Vimmondices de tous jusqu’à présent.
13 ...
4,14 Ce n’est pas pour vous confondre que j’écris cela,
mais pour vous avertir
Byz V TRje vous avertis comme mes enfants bien-aimés
Vmes fils très chers.
4,15 En effet, si vous aviez dix mille précepteurs dans le Christ
vous n'avez pas plusieurs pères
car dans le Christ Jésus, par l'Évangile, c’est moi qui vous ai engendrés.
15 ...
4,16 Je vous demande donc :
devenez
Vsoyez mes imitateurs.
16 ...
4,17 C’est pourquoi je vous ai envoyé Timothée
qui est mon enfant bien-aimé
Vfils très cher et fidèle dans le Seigneur
qui vous fera connaître mes voies, qui sont dans le ChristV, Nes[Jésus]
comme je l'enseigne partout dans toutes les Églises.
17 ...
4,18 Comme si je n'allais pas venir chez vous
certains se sont Vainsi enflés.
18 ...
4,19 Mais je viendrai bientôt chez vous, si le Seigneur le veut,
et je connaîtrai non pas la parole
Vle discours de ceux qui se sont enflés, mais la puissance.
19 ...
4,20 Car le royaume de Dieu ne consiste pas en parole
Vdiscours mais en puissance.
20 ...
4,21 Que voulez-vous ?
Que je vienne chez vous avec la verge
ou avec charité et esprit de douceur
Vmansuétude?
21 ...
5,1 De toute manière on entend parler de fornication parmi vous
et d’une fornication telle qu’il n'y en a pas même chez les païens
au point que quelqu’un a la femme de son père !
1 ...
5,2 Et vous, vous êtes enflés !
Et vous n’avez pas plutôt pris le deuil
Vn'êtes pas plutôt dans les pleurs,
afin d'enlever
Byz TRde retrancher du milieu de vous celui qui a fait cet acte !
2 ...
5,3 Car quant
VQuant à moi, Byz TRcomme absent de corps
mais présent d’esprit
j’ai déjà jugé comme si j’étais présent celui qui a perpétré pareille chose :
3 ...
5,4 au nom du Seigneur Jésus
Byz TRde notre Seigneur Jésus Christ,
Vde notre Seigneur Jésus-Christ,
vous qui êtes réunis, et mon esprit, avec la puissance de notre Seigneur JésusByz TR Christ
4 ...
5,5 livrer un tel homme
V homme de cette espèce à Satan pour la mort de la chair,
afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Byz V TRJésus.
5 ...
5,6 Votre vanterie
Vgloriole n'est pas belle.
Vbonne.
Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait fermenter
Vcorrompt toute la pâte ?
6 ...
5,7 Purifiez-vous TRdonc du vieux levain
afin d'être une pâte nouvelle, comme vous êtes des azymes.
C'est pour le Christ, en effet, que notre Pâque a été immoléeByz TR pour nous.
7 ...
5,8 Ainsi donc, célébrons la fête
Vfaisons bonne chère
non avec du vieux levain
ni avec un levain de méchanceté et de perversité
mais avec des azymes de pureté et de vérité.
8 ...
5,9 Je vous ai écrit dans la lettre de ne pas fréquenter les fornicateurs
9 ...
5,10 Byz TRet non pas absolument les fornicateurs de ce monde
ou les cupides
Vavares
et
Byz V TRou les rapaces
ou les serviteurs d'idoles ;
car alors
Vautrement vous devriez sortir du
Vde ce monde.
10 ...
5,11 Or maintenant je vous ai écrit de ne pas fréquenter
celui qui, même s'il est appelé « frère », serait
Vest fornicateur
ou cupide
Vavare ou idolâtre
ou outrageux, ou ivrogne, ou rapace
et même de ne pas manger
Vprendre de la nourriture avec un tel homme.
V homme de cette espèce.
11 ...
5,12 Est-ce à moi en effet de juger Byz TRaussi ceux du dehors ?
Ne jugez-vous pas ceux qui sont au dedans ?
12 ...
5,13 Mais ceux du
VCar ceux qui sont dehors, Dieu les jugeraByz TR aussi.
Ôtez le méchant d'au milieu de vous-mêmes.
13 ...
6,1 Quelqu'un parmi vous, ayant un différend avec un autre, ose-t-il
se faire juger devant les injustes et non devant les saints ?
1 ...
6,2 V NesOu bien ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ?
Et si c’est par vous que le monde est
Vsera jugé
êtes-vous indignes de juger les moindres choses ?
2 ...
6,3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ?
Combien plus les affaires de cette vie ?
Vdu monde ?
3 ...
6,4 Si donc vous avez à rendre des jugements quant aux affaires de la vie
Vdu monde
ceux qui sont comptés pour rien
Vles plus méprisés dans l’Église, faites-les siéger [pour juger]
Vétablissez-les pour juger !
4 ...
6,5 C'est à votre honte que je parle.
N'y a-t-il donc parmi vous aucun homme sage qui pourra
Vcapable de juger entre ses frères ?
5 ...
6,6 Mais un frère est en procès contre un frère
et cela devant des infidèles.
6 ...
6,7 De toute manière, certes, c’est déjà pour vous un échec
Vune faute d’avoir des procès entre vous.
Pourquoi n'acceptez
Vne supportez-vous pas plutôt l'injustice ?
Pourquoi plutôt ne laissez-vous pas dépouiller
Vsouffrez-vous pas une fraude ?
7 ...
6,8 Mais vous, vous commettez l’injustice, vous dépouillez
V fraudez
et cela à l'égard de vos frères.
8 ...
6,9 Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront pas du
Vne posséderont pas le royaume de Dieu ?
Ne vous y trompez pas !
Ni fornicateurs
ni serviteurs d'idoles
ni adultères
Byz TR Nesni efféminés
Byz TR Nesni homosexuels
9 ...
6,10
Vni efféminés
Vni homosexuels
ni voleurs
ni avares
pas d'
Byz V TRni ivrognes
pas d'
Vni insulteurs
pas de
Vni rapaces
n'hériteront du
Vne posséderont le royaume de Dieu.
10 ...
6,11 Et cela, vous l'étiez, quelques-uns ;
mais vous vous êtes lavés
mais vous avez été sanctifiés
mais vous avez été justifiés
par le nom du Seigneur
Nesde | [notre] | Seigneur
Vde notre Seigneur JésusV Nes-Christ et par l’Esprit de notre Dieu.
11 ...
6,12 Tout m'est permis
mais tout ne profite pas.
Tout m'est permis
mais moi je ne me soumettrai au pouvoir d'aucun.
12 ...
6,13 Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments
mais Dieu réduira à l'inaction
Vdétruira et l'un et l'autre.
Quant au corps, il n’est pas pour la fornication mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps.
13 ...
6,14 Or Dieu a ressuscité le Seigneur
il nous ressuscitera aussi par sa puissance.
14 ...
6,15 Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres du Christ ?
Enlevant donc les membres du Christ, en ferai-je des membres de prostituée ? Loin de là !
15 ...
6,16 Ou
Nes[Ou]
Byz∅ ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est
Vdevient avec elle un seul corps ?
Car, ils seront, est-il dit, deux en une seule chair.
16 ...
6,17 Mais qui s’attache au Seigneur, est un seul esprit avec lui.
17 ...
6,18 Fuyez la fornication !
Tout péchéV, quel qu'il soit, que fait l'homme est hors du corps ;
mais celui qui fornique pèche contre son propre corps.
18 ...
6,19 Ou ne savez-vous pas que votre corps est
Vvos membres sont un temple du Saint-Esprit qui est en vous,
que vous tenez de Dieu
et que vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes ?
19 ...
6,20 Car vous avez été achetés à un prix.
Vun grand prix.
Glorifiez donc
VGlorifiez et portez Dieu dans votre corpsByz TR et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.
20 ...
7,1 Quant à ce que vous avez écrit
il est beau
Vbon pour l’homme de ne pas toucher de femme.
1 ...
7,2 Toutefois, par crainte de la fornication, que chacun ait sa femme
Vson épouse
et que chacune ait son propre mari.
Vson mari.
2 ...
7,3 Envers la femme que le mari s'acquitte de son devoir
Byz TRde la due bienveillance
et pareillement aussi la femme envers le mari.
3 ...
7,4 La femme n’a pas le pouvoir sur son Byz TR Nespropre corps mais le mari
et pareillement le mari n’a pas le pouvoir sur son Byz TR Nespropre corps mais la femme.
4 ...
7,5 Ne vous privez pas l’un de l’autre
si ce n'est d’un commun accord pour un temps,
afin de vaquer à la prière
etNes d'être de nouveau VrevenezByz TRd'être réunis ensemble
de peur que le Satan ne vous tente à cause de votre incontinence.
5 ...
7,6 Or je dis cela par indulgence
non par un commandement.
6 ...
7,7 Or je veux bien que tous les hommes soient comme moi-même ;
mais chacun tient de Dieu son propre don
l’un d’une manière et l’autre d’une autre.
7 ...
7,8 Je le dis cependant aux non-mariés et aux veuves :
il Byz V TRest beau
Vbon pour eux qu'ils demeurent Vainsi comme je suis moi.
8 ...
7,9 Mais
VQue s'ils ne peuvent être continents qu’ils se marient
car mieux vaut se marier que de brûler.
9 ...
7,10 Mais à ceux qui sont mariés
Vunis par le mariage j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur
que la femme ne se sépare pas de son mari
10 ...
7,11 mais
Vque si elle s'en sépare, qu’elle reste sans se marier
ou qu’elle se réconcilie avec son mari
et que le mari ne renvoie pas sa femme.
11 ...
7,12 Mais aux autres, je leur dis, moi, non le Seigneur :
— Si quelque frère a une femme incroyante
et que celle-ci consente à habiter avec lui
qu’il ne la renvoie pas
12 ...
7,13 et toute
Vsi une femme Byz TR Nesqui a un mari incroyant
et qu’il consente à habiter avec elle
qu’elle ne renvoie pas son mari.
13 ...
7,14 Car le mari incroyant est sanctifié dans la femme
Vdans la femme croyante
et la femme incroyante est sanctifiée dans le frère
Byz TRdans le mari
Vpar le mari croyant ;
autrement vos enfants seraient impurs
or maintenant ils sont saints.
14 ...
7,15 Mais
VQue si l'incroyant se sépare, qu’il se sépare
le
Vcar le frère ou la sœur ne sont pas asservis
Vréduits en esclavage en ce cas ;
mais Dieu vous
Byz V TRnous a appelés à la paix.
15 ...
7,16 En effet que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ?
Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?
16 ...
7,17 Par ailleurs, comme le Seigneur
Byz TRDieu a attribué à chacun,
comme Dieu
Byz TRle Seigneur a appelé chacun, qu'il marche ainsi.
Et c'est ainsi que dans toutes les Églises je l'ordonne.
Vje l'enseigne.
17 ...
7,18 Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis ?
Qu’il ne se fasse pas de prépuce.
Quelqu’un a-t-il été appelé étant dans l'incirconcision
Vavec un prépuce ?
Qu’il ne se fasse pas circoncire.
18 ...
7,19 La circoncision n’est rien
et l’incirconcision n’est rien
mais c'est l’observation des commandements de Dieu qui compte.
19 ...
7,20 Que chacun dans la vocation où il fut appelé, demeure en celle-là.
20 ...
7,21 As-tu été appelé étant esclave ?
Ne t'en soucie pas
et même si tu peux devenir libre, profites-en plutôt.
21 ...
7,22 Car celui qui a été appelé dans le Seigneur étant esclave
est un affranchi du Seigneur ;
pareillement, celui qui a été appelé étant libre
est un esclave du Christ.
22 ...
7,23 Vous avez été achetés à un prix ! Ne devenez pas esclaves des hommes.
23 ...
7,24 Que chacun, frères, dans la mesure où il fut appelé, demeure auprès de Dieu.
24 ...
7,25 Pour ce qui est des vierges je n’ai pas de commandement du Seigneur
mais je donne un conseil
comme ayant obtenu la miséricorde du Seigneur être digne de confiance
Vd'être fidèle.
25 ...
7,26 J'estime donc que cela est beau
Vbon, à cause de la nécessité présente
il est beau
Vbon pour un homme d’être ainsi.
26 ...
7,27 Es-tu lié à une femme
Vépouse ?
Ne cherche pas à t'en détacher.
N'es-tu pas lié à une femme
Vépouse ?
Ne cherche pas de femme
Vd'épouse.
27 ...
7,28 Mais Byz TR Nesmême si tu te maries
Vprends une épouse, tu ne pèches pas
et si la vierge se marie, elle ne pèche pas.
Toutefois du tourment dans
Vdes tribulations de la chair auront de telles personnes,
et moi je voudrais vous l'épargner.
28 ...
7,29 Mais voici
VVoici donc ce que je dis, frères :
— Le temps est court ;
il reste que ceux qui ont des femmes
Vépouses soient comme n’en ayant pas ;
29 ...
7,30 et ceux qui pleurent, comme ne pleurant pas ;
et ceux qui se réjouissent, comme ne se réjouissant pas ;
et ceux qui achètent, comme ne possédant pas ;
30 ...
7,31 et ceux qui usent du
Byz V TRde ce monde, comme n’en usant pas à fond ;
car elle passe, la figure de ce monde.
31 ...
7,32 Or je veux que vous soyez sans inquiétudes.
Celui qui n’est pas marié
Vest sans épouse
a souci des affaires du Seigneur
des moyens de plaire au Seigneur ;
Và Dieu ;
32 ...
7,33 mais celui qui est marié
Vavec une épouse
a souci des affaires du monde
des moyens de plaire à sa femme
Vson épouseV et il est partagé.
33 ...
7,34 Byz TR Neset il est partagé. De même la femme non mariée ou la vierge
a souci des
Vpense aux affaires du Seigneur
afin d’être sainte à la fois de corps et d’esprit ;
mais celle qui est mariée
a soucis des
Vpense aux affaires du monde
aux moyens de plaire à son mari.
7,35 Or je dis cela dans votre intérêt
non pour vous tendre un piège
mais en vue de ce qui est décent
et qui attache au Seigneur sans tiraillements.
Vqui donne la possibilité de s'attacher au Seigneur sans empêchement.
35 ...
7,36 Or si quelqu’un estime qu'il paraîtrait déshonorant envers sa fille vierge Byz TR Nesau cas où elle dépasserait l'âge nubile
et qu'il Byz TR Nesdoive en advenir ainsi
qu'il fasse ce qu'il veut ;
il ne pèche pas, qu'Byz TR Neson se marie.
36 Or si quelqu'un estime qu'il paraîtrait déshonorant que sa fille, déjà plus qu'adulte, reste vierge,
et qu'il la doit marier ;
qu'il fasse ce qu'il veut
il ne pèche pas si elle se marie.
7,37 Mais celui qui tient ferme
Va fermement établi en son cœur
n'ayant pas de nécessité
mais qui a pouvoir sur sa volonté
et qui a jugé ainsi dans son cœur, de garder sa fille vierge,
celui-là fera
Vfait bien.
37 ...
7,38 Ainsi donc, celui qui marie sa fille vierge fait bien
et celui qui ne la marie pas fera
Vfait mieux.
38 ..
7,39 La femme est liée Byz TRà la loi aussi longtemps que vit son mari ;
mais
Vque si le
V TRson mari s'est endormi dans la mort, elle est libreV.
de se marier
VQu'elle se marie à qui elle veut, seulement dans le Seigneur.
39 ...
7,40 Mais elle est
Vsera plus heureuse, à mon avis, si elle demeure ainsi
or
Nes| car | or | je pense avoir, moi aussi, l'Esprit de Dieu.
40 ...
8,1 Pour ce qui est des viandes sacrifiées aux idoles
Voffert en sacrifice aux idoles
nous savons que nous avons tous la science.
La science enfle
mais la charité édifie.
1 ...
8,2 Si quelqu’un pense connaître
Byz V TRsavoir quelque chose
il n'a pas encore su ce qu'il devait connaître
Vsavoir ;
2 ...
8,3 mais si quelqu’un aime Dieu
celui-là est connu de lui.
3 ...
8,4 Pour
VMais pour ce qui est Byz TR Nesdonc Byz TR Nesde manger des viandes immolées
Vdes viandes qui ont été immolées aux idoles
nous savons qu’une idole n’est rien dans le monde
et qu’il n’y a pas de
Byz TRpas d'autre
Vaucun dieu sinon le Seul.
4 ...
8,5 Et en effet, s'il est vrai qu'il y a de prétendus dieux, soit dans le ciel soit sur la terre,
et qu'ainsi il y a des dieux nombreux et des seigneurs nombreux,
5 ...
8,6 pour nous, cependant, il n’est qu’un seul Dieu, le Père de qui viennent toutes choses et nous qu'il a faits pour Lui
et un seul Seigneur Jésus-Christ, par qui viennent toutes choses et nous aussi par Lui.
6 ...
8,7 Mais tous n’ont pas la science,
quelques-uns tenus jusqu'à maintenant par l'habitude à l'égard de
Byz V TRjusqu'à présent, avec la conscience de l’idole,
mangent de la viande comme si elle était immolée à une idole
Vl'idolothyte
et leur conscience, faible comme elle est, en est souillée.
7 ...
8,8 Or un aliment n’est pas ce qui nous pose près de Dieu :
ni en effet à en manger nous n'y gagnons,
ni à ne pas en manger nous ne perdons rien.
8 Or un aliment n’est pas ce qui nous posera près de
Vrecommande à Dieu :
à n'en pas manger nous ne perdons rien
à en manger nous n'y gagnons rien.
8 ...
8,9 Prenez garde, toutefois, que ce pouvoir
Vcette liberté qui est vôtre ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles.
9 ...
8,10 Car si quelqu’un te voit, toi qui as
Vvoit celui qui a la science sʼattabler dans un temple d’idoles
sa conscience, Byz TR Nesà lui qui est faible, ne sera-t-elle pas fondée à manger des viandes immolées aux idoles
Vidolothytes ?
10 ...
8,11 Et alors il périt,
Byz V TRAinsi périra le faible, du fait de ta science
le frère pour qui le Christ est mort.
11 ...
8,12 Or en péchant ainsi contre les frères
et en frappant leur conscience faible,
c'est contre le Christ que vous péchez.
12 ...
8,13 C’est pourquoi si un aliment scandalise mon frère
je ne mangerai plus jamais de viande Byz TR Nesde l'éternité
pour ne pas scandaliser mon frère.
13 ...
9,1 Ne suis-je pas libre
Byz TRapôtre ?
Ne suis-je pas apôtre
Byz TRlibre ?
N’ai-je pas vu Jésus Byz TRChrist notre Seigneur ?
N’êtes-vous pas, vous, mon œuvre dans le Seigneur ?
1 ...
9,2 Si pour d’autres je ne suis pas apôtre
du moins, certes,
Vmais pourtant pour vous je le suis,
car le sceau de mon apostolat, c'est vous dans le Seigneur.
2 ...
9,3 Ma défense devant ceux qui me jugent
Vm'interrogent, la voici :
3 ...
9,4 — n’avons-nous pas le droit de manger et de boire ?
4 ...
9,5 N’avons-nous pas le droit d'emmener avec nous une femme-sœur
de même que les autres apôtres et les frères du Seigneur et Céphas ?
5 ...
9,6 Ou bien est-ce que moi seul et Barnabé n'avons pas le droit de ne pas travailler
Vfaire cela ?
6 ...
9,7 Qui jamais sert à l'armée à ses propres frais ?
Qui plante une vigne et ne mange pas Byz TRde son fruit ?
| [Ou] | ou | qui
Byz TROu qui
VQui fait paître un troupeau et ne se nourrit pas du lait du troupeau ?
7 ...
9,8 Est-ce selon l’homme que je dis ces choses
ou la loi aussi ne les dit-elle pas ?
8 ...
9,9 Car il est écrit dans la loi de Moïse :
« Tu ne muselleras pas le
Vlieras pas la bouche au bœuf qui foule le grain. »
Dieu se met-il en peine des bœufs ?
9 ...
9,10 Ou, en somme
V bien, est-ce pour nous qu’il dit cela ?
Car c’est pour nous que ces choses ont été écrites,
que celui qui laboure doit labourer dans l'espérance
et celui qui foule le grain dans l’espérance d'avoir sa part
Vde recueillir les fruits.
10 ...
9,11 Si nous nous avons semé pour vous les biens spirituels
est-ce une grande affaire si nous nous moissonnons vos biens charnels ?
11 ...
9,12 Si d’autres ont part à ce pouvoir sur vous,
ne l'avons-nous pas d'avantage ?
Mais nous n’avons pas usé de ce pouvoir ;
au contraire, nous endurons tout
pour ne pas créer d’obstacle
Vmettre de pierre d'achoppement à l’évangile du Christ.
12 ...
9,13 Ne savez-vous pas que ceux qui œuvrent dans le Temple
mangent ce qui provient du Temple
que ceux qui servent à l’autel ont part avec l’autel ?
13 ...
9,14 De même le Seigneur a ordonné aussi à ceux qui annoncent l’Évangile
de vivre de l’Évangile.
14 ...
9,15 Mais moi, je n’ai fait usage d'aucun de ces droits
et je n’écris pas cela afin qu'il en soit ainsi à mon égard.
Car pour moi mieux vaudrait mourir que ... Mon titre de gloire, personne ne la réduira à néant
Byz V TRde laisser quelqu'un réduire à néant ma gloire.
15 ...
9,16 En effet, si j’annonce l’Évangile ce n’est pas pour moi un sujet de fierté
Vune gloire
car c’est une nécessité qui m’incombe ;
Byz TRor malheur à moi V Nesen effet si je n’annonce pas l’Évangile.
16 ...
9,17 Si en effet je fais cela de mon plein gré, j'ai une récompense
mais si c'est malgré moi, c’est une charge qui m’est confiée.
17 ...
9,18 Quelle est donc ma récompense ?
C’est qu'en prêchant l’Évangile j’offre gratuitement l'ÉvangileByz TR du Christ
de manière à ne pas abuser de mon pouvoir dans l'Évangile.
18 ...
9,19 Car libre comme je suis à l’égard de tous
je me suis fait esclave de tous
afin de gagner le plus grand nombre.
19 ...
9,20 Et je suis devenu pour les Juifs comme Juif
afin de gagner les Juifs ;
pour ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi,
Nesn'étant pas moi-même sous la loi,
afin de gagner ceux qui sont sous la loi ;
20 Et je suis devenu pour les Juifs comme un Juif
afin de gagner les Juifs ;
20 ...
9,21 Pour ceux [qui sont] sans loi, comme [si j’étais] un sans loi,
n'étant pas sans une loi de Dieu mais étant sous la loi du Christ,
afin de gagner les sans loi.
21 avec ceux qui sont sous la Loi
comme si j'étais sous la Loi
(quoique je ne fusse plus moi-même sous la Loi)
pour gagner ceux qui étaient sous la Loi ;
avec ceux qui étaient sans loi comme si j'étais sans loi
(quoique je ne fusse pas sans la loi de Dieu, étant sous la loi du Christ)
pour gagner ceux qui étaient sans loi.
21 ...
9,22 Je me suis fait Byz TRcomme faible pour les faibles
afin de gagner les faibles.
Je me suis fait tout à tous
afin d'en sauver de toute manière quelques-uns
Vde les sauver tous.
22 ...
9,23 Je fais V Nestout Byz TRcela à cause de l’Évangile
afin d'y avoir part.
23 ...
9,24 Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade
courent tous, certes
mais qu'un seul reçoit le prix ?
Courez de manière à le remporter.
24 ...
9,25 Or tous ceux qui combattent dans l'arène s’abstiennent de tout
et ceux-là pour recevoir une couronne corruptible
mais nous, une incorruptible.
25 ...
9,26 Moi donc, c'est ainsi que je cours, non pas comme à l'aventure ;
c'est ainsi que je fais du pugilat
Vje combats, non comme frappant l’air
26 ...
9,27 mais je frappe
Vchâtie mon corps et le traîne comme esclave
Vréduis en esclavage
de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même éliminé
Vréprouvé.
27 ...
10,1 Car je ne veux pas que vous ignoriez, frères
que nos pères ont tous été sous la nuée
et qu'ils ont tous passé à travers la mer
1 ...
10,2 et qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer
2 ...
10,3 et qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel
3 ...
10,4 et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel ;
car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait
or ce rocher était le Christ.
4 ...
10,5 Mais ce n’est pas le plus grand nombre d’entre eux qui plut à Dieu
car ils furent étendus [morts]
Vont été frappés dans le désert.
5 ...
10,6 Or, ceci est arrivé comme des figures
Vune figure de nous
afin que nous ne convoitions pas les choses mauvaises que ceux-là ont convoitées.
6 ...
10,7 Et ne devenez pas idolâtres comme quelques-uns d'entre eux
ainsi qu'il est écrit :
« Le peuple s’assit pour manger et boire, et ils se levèrent pour se divertir. »
7 ...
10,8 Ne forniquons pas non plus comme certains d'entre eux ont forniqué
et il en tomba en un seul jour vingt-trois mille.
8 ...
10,9 Ne tentons pas non plus le | Seigneur | Christ |
Byz V TRChrist comme certains d’entre eux le tentèrent
et ils périrent par les serpents.
9 ...
10,10 Ne murmurez pas non plus comme certains d’entre eux murmurèrent
et ils périrent par l’exterminateur.
10 ...
10,11 Or Byz V TRtoutes ces choses leur arrivaient figurativement
Byz TRcommes des figures
Ven figure
mais elles ont été écrites pour nous servir d'avertissement,
à nous pour qui est venue la fin des temps.
11 ...
10,12 Ainsi donc, que celui qui se croit debout prenne garde de ne pas tomber.
12 ...
10,13 La
VQue la tentation ne vous a pas assaillis
Vassaille pas si ce n'est celle qui est humaine
mais Dieu est fidèle, lui qui ne permettra
Vsouffrira pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces
mais qui fera en sorte que la tentation vous soit favorable, afin que vous puissiez la supporter.
13 ...
10,14 C’est pourquoi, mes très chers, fuyez l’idolâtrie.
14 ...
10,15 Je vous parle comme à des hommes prudents
jugez vous-mêmes de ce que je dis.
15 ...
10,16 Le calice de bénédiction que nous bénissons
n’est-il pas communion au sang du Christ ?
Et le pain que nous rompons
n’est-il pas communion
Vparticipation au corps du Christ
VSeigneur ?
16 ...
10,17 Car, à plusieurs, nous sommes un seul pain, un seul corps, tous ceux qui participent à un seul pain.
17 ...
10,18 Voyez Israël selon la chair,
ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion avec
Vparticipent-ils pas à l'autel ?
18 ...
10,19 Qu'est-ce donc que je dis ?
Que la viande sacrifiée
Vce qui a été sacrifié aux idoles est
Vsoit quelque chose ?
Ou qu’une idole
Byz TRla viande sacrifiée aux idoles est
Vsoit quelque chose ?
19 ...
10,20 Mais ce qu'ils
Byz V TRque les nations immolent
c'est à des démons et non à Dieu qu'ils l'immolent,
or je ne veux pas que vous entriez en communion avec les
Vsoyez associés aux démons.
VVous ne pouvez boire le calice du Seigneur et le calice des démons.
20 ...
10,21 Vous ne pouvez boire le calice du Seigneur et le calice des démons.
VVous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons.
21 ...
10,22 Ou bien voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ?
Est-ce que nous sommes plus forts que lui ?
VTout est permis, mais tout n'est pas utile.
22 ...
10,23 Tout Byz TRm'est permis,
mais tout n'est pas utile.
Tout Byz TRm'est permis,
mais tout n’édifie pas.
23 Tout est permis
mais tout n'édifie pas.
23 ...
10,24 Que personne ne recherche son propre intérêt
mais Byz TRchacun celui d'autrui.
24 ...
10,25 Tout ce qui se vend au marché, mangez-en
sans poser de question par motif de conscience ;
25 ...
10,26 Byz TR Nescar « la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme ».
26 ...
10,27 Si quelqu'un d'entre les incroyants vous invite et que vous voulez y aller
mangez tout ce qu’on vous sert
sans poser de question par motif de conscience.
27 ...
10,28 Mais si quelqu’un Byz TR Nesvous dit : — Ceci a été immolé en sacrifice
Byz V TRest la chair des victimes immolée aux idoles
n’en mangez pas
à cause de celui qui vous l'a indiqué et par motif de conscience.
Byz TR, car la terre est au Seigneur, et tout ce qu'elle renferme.
28 ...
10,29 La conscience, dis-je, non certes la tienne mais celle d’autrui.
Pourquoi en effet ma liberté serait-elle jugée par une autre conscience ?
29 ...
10,30 Si moi je participe avec action de grâce
pourquoi serais-je blâmé à cause de ce pourquoi je rends grâces ?
30 ...
10,31 Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit
Vou quoi d'autre que vous fassiez
faites tout pour la gloire de Dieu.
31 ...
10,32 Ne soyez une occasion de scandale ni pour les Juifs, ni pour les Grecs,
Vnations, ni pour l’Église de Dieu
32 ...
10,33 comme moi aussi, je plais en tout à tous,
ne cherchant pas ce qui m'est utile
mais ce qui l'est au plus grand nombre pour qu’ils soient sauvés.
33 ...
11,1 Soyez mes imitateurs comme je le suis moi aussi du Christ.
1 ...
11,2 Je vous loue, d'ailleurs, Byz V TRfrères,
de ce qu'en toutes choses vous vous souvenez de moi
et gardez les traditions
Vmes préceptes comme je vous les ai transmises
Vtransmis.
2 ...
11,3 Je veux pourtant que vous sachiez
que de tout homme le chef est le Christ
mais le chef de la femme, c’est l’homme
or le chef du Christ, c’est Dieu.
3 ...
11,4 Tout homme qui prie ou prophétise le chef couvert
déshonore son chef.
4 ...
11,5 Mais toute femme qui prie ou prophétise, le chef découvert,
déshonore son chef
car c'est la même chose que si elle était rasée.
5 ...
11,6 Si une femme en effet ne se voile pas
qu’elle se tonde aussi !
Mais s’il est honteux pour une femme d’être tondue ou rasée
qu’elle se voile.
Vvoile sa tête.
6 ...
11,7 Certes, l'homme ne doit pas se couvrir le chef
étant l’image et la gloire de Dieu ;
quant à la femme, elle est la gloire de l’homme.
7 ...
11,8 L’homme en effet n’a pas été tiré de la femme
mais la femme de l’homme
8 ...
11,9 et de fait l’homme n’a pas été créé pour la femme
mais la femme pour l’homme.
9 ...
11,10 Voilà pourquoi la femme doit avoir un pouvoir sur son chef, à cause des anges.
10 ...
11,11 Toutefois, dans le Seigneur,
ni l'homme n'est sans la femme, ni la femme sans l'homme.
11 ...
11 Toutefois, dans le Seigneur,
ni la femme n'est sans l'homme,
ni l'homme sans la femme ;
11,12 Car de même que la femme vient de l’homme
de même l’homme aussi vient par la femme
et le tout vient de Dieu.
12 ...
11,13 Jugez-en vous-mêmes.
Convient-il qu’une femme non voilée prie Dieu ?
13 ...
11,14 Et la nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas
qu'un homme, s'il porte une longue chevelure, c’est une honte pour lui ?
14 ...
11,15 mais qu'une femme, si elle porte une longue chevelure, c’est une gloire pour elle ?
Parce que la longue chevelure lui a été donnée en guise de voile.
15 ...
11,16 Or si quelqu’un croit devoir contester
nous, nous n’avons pas une telle habitude, pas plus que les Églises de Dieu.
16 ...
11,17 Mais en prescrivant ceci, je ne vous loue pas
Vje prescris ceci, en ne vous louant pas
de ce que vous vous assemblez non pour le meilleur mais pour le pire.
17 ...
11,18 D’abord, en effet, lorsque vous vous réunissez en assemblée
j’apprends qu'il y a des divisions Byz TR Nesparmi vous
et je le crois en partie.
18 ...
11,19 Car il faut aussi qu’il y ait Byz TR Nesparmi vous des sectes, afin que ceux qui ont fait leurs preuves soient manifestés parmi vous.
19 ...
11,20 Quand donc vous vous réunissez ensemble
ce n'est Vdès lors pas pour manger le repas du Seigneur.
20 Quand donc vous vous rassemblez
ce n'est pas comme il serait juste pour le jour du Seigneur, vous mangez et buvez.
11,21 Chacun, en effet, prend en avance son propre repas pour manger
et un tel a faim
tandis que tel autre est ivre.
21 ...
11,22 N'avez-vous Byz TR Nesdonc pas des maisons pour manger et boire ?
Ou méprisez-vous l’Église de Dieu
et voulez-vous faire honte à ceux qui n’ont rien ?
Que pourrais
Vpourrai-je vous dire ?
Vous louerai-je ?
En cela je ne vous loue pas.
22 ...
11,23 Car j’ai reçu moi-même du Seigneur
ce que je vous ai aussi transmis :
le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré
prit du pain
23 ...
11,24 et ayant rendu
Vrendant grâces, le rompit et dit :
Byz TR— Prenez, mangez : — Ceci est mon corps Byz TR Nesqui [est] Byz TRrompu pour vous
faites cela en mémoire de moi.
24 ...
11,25 De même il prit aussi le calice après avoir soupé, en disant :
— Ce calice est la nouvelle alliance en mon sang
faites cela toutes les fois que vous en boirez en mémoire de moi.
25 ...
11,26 Car toutes les fois que vous mangez
Vmangerez ce pain et que vous buvez
Vboirez Byz V TRce calice
vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
26 ...
11,27 Ainsi donc, quiconque mange
Vaura mangé Byz V TRce pain ou boit
Vaura bu le calice du Seigneur indignement
sera coupable du corps et du sang du Seigneur.
27 ...
11,28 Mais que l'homme se mette lui-même à l'épreuve
et qu’ainsi il mange du
Vde ce pain et boive au
Vde ce calice ;
28 ...
11,29 car celui qui mange et boit Byz V TRindignement
c'est son propre jugement qu'il mange et boit
ne discernant pas le CorpsByz TR du Seigneur.
29 ...
11,30 C’est pour cela, que parmi vous, beaucoup sont malades et débiles et qu’un grand nombre
Vque beaucoup se sont endormis.
30 ...
11,31 Si nous nous jugions nous-mêmes
nous ne serions Vcertainement pas jugés.
31 ...
11,32 Mais quand nous sommes jugés par le Seigneur, nous sommes corrigés
afin de ne pas être condamnés avec le monde.
32 ...
11,33 Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour manger, attendez-vous les uns les autres.
33 ...
11,34 Si Byz TRcependant quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui
afin de ne pas vous réunir pour votre jugement.
Quant au reste, je le réglerai quand je viendrai.
34 ...
12,1 Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance.
1 ...
12,2 Vous savez que Byz V Neslorsque vous étiez païens
[vous étiez] entraînés
Vvous alliez vers les idoles muettes, selon que vous étiez poussés
Vmenés.
2 ...
12,3 C'est pourquoi je vous fais savoir que personne parlant dans l’Esprit de Dieu
ne dit : — Jésus est anathème !
et personne ne peut dire : — Seigneur Jésus, si ce n’est dans l’Esprit Saint.
3 ...
12,4 Il y a pourtant répartitions des grâces
mais un même Esprit
4 ...
12,5 et il y a des répartitions des ministères
et
Vmais un même Seigneur
5 ...
12,6 et il y a des répartitions des opérations
mais un même Dieu qui opère toutes choses en tous.
6 ...
12,7 Or à chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue de l'utilité.
7 ...
12,8 À l’un, en effet, est donnée par l’Esprit une parole de sagesse
mais à un autre une parole de connaissance selon le même Esprit ;
8 ...
12,9 Byz TRmais à un autre la foi, dans le même Esprit,
Byz TR Nesmais à un autre les charismes de guérisons
Vle don des guérisons dans l'unique
Byz TRle même Esprit ;
9 ...
12,10 Byz TR Nesmais à un autre d'opérer des miracles
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre la prophétie
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre le discernement des esprits
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre les genres de langues
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre l'interprétation des paroles.
10 ...
12,11 Mais toutes ces choses, c'est l'unique et même Esprit qui les opère
répartissant à chacun en particulier comme il veut.
11 ...
12,12 De même, en effet, que le corps est un et a beaucoup de membres
mais que tous les membres du
Byz TRd'un seul corps, bien qu'étant
Vils soient nombreux, ne sont qu'un seul corps
de même aussi le Christ.
12 ...
12,13 Aussi bien, c'est dans un seul Esprit, que nous tous, avons été baptisés pour être un seul corps
soit Juifs, soit Grecs
VGentils
soit esclaves, soit hommes libres
et tous nous avons été abreuvés d’un seul Esprit
Byz TRen vue d’un seul esprit.
13 ...
12,14 Ainsi le corps n’est pas un seul membre mais beaucoup.
14 ...
12,15 Si le pied disait : — Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps
il n'en est pas moins pour cela du corps.
15 ...
12,16 Et si l’oreille disait : — Parce que je ne suis pas un œil, je ne suis pas du corps
elle n'en est pas moins pour cela du corps.
16 ...
12,17 Si le corps entier était œil, où serait l’ouïe ?
S’il était tout entier ouïe, où serait l’odorat ?
17 ...
12,18 Mais maintenant Dieu a placé les membres
chacun d'eux, dans le corps, comme il a voulu.
18 ...
12,19 Mais
VQue si le tout était
Vtous étaient un seul membre, où serait le corps ?
19 ...
12,20 Or, il y a maintenant beaucoup de membres, mais un seul corps.
20 ...
12,21 | [Or] | Or | l'œil
Byz TROr l'œil
VL'œil ne peut pas dire à la main :
—Je n’ai pas besoin de toi !
Vton activité !
ou encore, la tête aux pieds :
— Je n’ai pas besoin de vous !
V— Vous ne m'êtes pas nécessaires !
21 ...
12,22 Mais bien plutôt, les membres du corps qui semblent être plus faibles
sont nécessaires
Vplus nécessaires
22 ...
12,23 et ceux
Vles membres que nous pensons être les plus vils du corps
nous les entourons d'un plus grand honneur
et nos membres les moins décents
c'est une plus grande considération qu'ils reçoivent ;
23 ...
12,24 tandis que nos membres décents n’en ont pas besoin.
Vn’ont besoin de rien.
Mais Dieu a disposé le corps
en accordant un plus grand honneur à ce qui en manquait
24 ...
12,25 afin qu’il n’y ait pas de division
Vschisme
Byz TRdivisions dans le corps
mais que les membres aient également soin les uns des autres.
25 ...
12,26 Et si un membre souffre
tous les membres souffrent avec lui
ou si un membre est honoré
Vglorifié
tous les membres se réjouissent avec lui.
26 ...
12,27 Or vous êtes, vous, le corps du Christ
et membres chacun pour sa part
Vd'un membre.
27 ...
12,28 Et Dieu a ainsi établi certains dans l’Église
premièrement des apôtres
deuxièment des prophètes
troisièmement des docteurs
ensuite viennent les miracles
puis les grâces de guérison
les secours
le gouvernement
les genres de langues.
28 ...
12,29 Tous sont-ils apôtres ?
Tous sont-ils prophètes ?
Tous sont-ils docteurs ?
Byz TR NesTous font-ils des miracles ?
29 ...
12,30 VTous font-ils des miracles ?
Tous ont-ils des charismes de guérison
Vla grâce de faire des guérisons?
Tous parlent-ils en langues ?
Tous interprètent-ils ?
30 ...
12,31 Mais ambitionnez les charismes les plus grands
Byz TRmeilleurs
et je vais vous montrerByz TR Nes encore une voie qui les dépasse toutes.
Vplus excellente encore.
31 ...
13,1 Supposé que je parle les langues des hommes et des anges
mais que je n’aie pas la charité
je suis Vcomme un airain qui résonne ou une cymbale retentissante.
1 ...
13,2 Et supposé que je possède le don de prophétie
et que je connaisse tous les mystères et toute la science
et supposé que je possède toute la foi jusqu’à transporter des montagnes
mais que je n’aie pas la charité
je ne suis rien.
2 ...
13,3 Et supposé que je distribue tous mes biens,
et supposé que je livre mon corps pour en tirer fierté,
Byz TRêtre brûlé,
mais que je n'aie pas la charité
[cela] ne me sert de rien.
3 Et supposé que je distribue en nourriture pour les pauvres tous mes biens
et supposé que je livre mon corps pour être brûlé
Vque je brûle
mais que je n'aie pas la charité
cela ne me sert de rien.
13,4 La charité est patiente
elle est serviable,
Vbénigne
la charité n’est pas jalouse
elle
Nes[la charité]
Byz TRla charité ne fanfaronne pas
Vn'agit pas mal
elle ne s'enfle pas
4 ...
13,5 elle ne fait rien d’inconvenant
Vn’est pas ambitieuse
elle ne cherche pas son propre intérêt
elle ne s’irrite pas
elle ne tient pas compte du
Vpense pas à mal
5 ...
13,6 elle ne se réjouit pas de l’injustice
Vl'iniquité
mais se réjouit de la vérité.
6 ...
13,7 Elle couvre
Vsouffre tout
croit tout
espère tout
supporte tout.
7 ...
13,8 La charité jamais ne disparaît
Byz V TRn'a de fin.
S’agit-il des prophéties ? elles seront abolies.
S'agit-il des langues ? elles cesseront.
S'agit-il de la science ? elle sera abolie
Vdétruite.
8 ...
13,9 Car c'est d'une manière partielle que nous connaissons
et c'est d'une manière partielle que nous prophétisons.
9 ...
13,10 Mais quand viendra ce qui est parfait
sera aboli Byz TRalors ce qui est partiel.
10 ...
13,11 Lorsque j’étais enfant
je parlais comme un enfant
je pensais
Vgoûtais comme un enfant
je raisonnais comme un enfant ;
Byz TRmais quand je suis devenu homme
j’ai aboli ce qui était de l’enfant.
11 ...
13,12 Car nous
VNous voyons à présent à travers d'un miroir en énigme,
mais alors nous verrons face à face.
À présent je connais d'une manière partielle
mais alors je connaîtrai Byz TR Nesdistinctement tout comme je suis connu.
12 ...
13,13 Or maintenant demeurent
foi, espérance, charité,
ces trois-là
mais la plus grande d'entre elles est la charité.
13 ...
14,1 Poursuivez la charité
et enviez
Venviez Byz TR Nesaussi les dons spirituels
mais surtout afin de pouvoir prophétiser.
1 ...
14,2 Celui en effet qui parle en langue
ne parle pas aux hommes mais à Dieu
car
Ven effet personne ne le comprend
Vl'entend
et c'est par l'Esprit qu'il dit des mystères.
2 ...
14,3 Or celui qui prophétise
parle aux hommes d'édification, d'exhortation, de consolation.
Vconsolations.
3 ...
14,4 Celui qui parle en langue
s’édifie lui-même
tandis que celui qui prophétise
édifie l’Église.
4 ...
14,5 Or je désire que tous vous parliez en langues
mais encore plus afin de prophétiser :
V que vous prophétisiez :
car celui qui prophétise est plus grand
que celui qui parle en langues
à moins qu'
Vque peut-être il n’interprète
pour que l’Église reçoive de l’édification.
5 ...
14,6 Et maintenant, frères, si je venais chez vous en parlant en langues
en quoi vous serais-je utile
si je ne vous parlais pas
ou par révélation
ou par science
ou par prophétie
ou par doctrine ?
6 ...
14,7 Cependant les objets inanimés qui rendent un son:
une flûte
ou une cithare
à moins qu'ils n'aient rendu des sons distincts
Vun son distinct
comment connaîtra-t-on ce qui est joué sur la flûte ou sur la cithare ?
7 ...
14,8 Et de fait si la trompette rend un son incertain
qui se préparera au combat ?
8 ...
14,9 De même, vous aussi
si vous n'avez pas rendu par la langue une parole claire
Vmanifeste
comment saura-t-on ce que vous dites
Vce qui est dit ?
Car vous parlerez en l’air.
9 ...
14,10 Il y a par exemple dans le monde tant de genres de voix
Vlangues,
et aucunen'est sans voix
Byzne leur est aphone
TR| ne leur est aphone | n'est aphone |.
10 ...
14,11 si donc je ne connais pas la valeur du langage
Vde la voix
je serai un barbare pour celui qui parle
et celui qui parle un barbare pour moi.
11 ...
14,12 De même vous aussi :
puisque vous êtes ambitieux de dons spirituels
cherchez à les avoir en abondance pour l’édification de l’Église.
12 ...
14,13 C’est pourquoi
VEt c’est pourquoi celui qui parle en langue
prie pour interpréter
13 ...
14,14 car si je prie en langue
mon esprit prie
mais mon intelligence est sans fruit.
14 ...
14,15 Qu'en est-il donc ?
Je prierai avec l’esprit, Byz TR Nesmais je prierai aussi avec l’intelligence ;
je psalmodierai avec l’esprit, | [mais] | mais |
Byz TRmais
V∅ je psalmodierai aussi avec l’intelligence.
15 ...
14,16 Autrement
VDu reste si tu bénis par l’esprit
comment celui qui tient la place de l'ignorant
dira-t-il : — Amen à ta bénédiction
Vton action de grâce
puisqu’il ne sait pas ce que tu dis ?
16 ...
14,17 Car certes, tu rends bien grâces
mais l'autre n’est pas édifié.
17 ...
14,18 Je rends grâce à Byz TRmon Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous
Ven la langue de vous tous
18 ...
14,19 mais dans l’Église j’aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence afin d’instruire aussi les autres
que dix mille paroles en langue.
19 ...
14,20 Frères, ne devenez pas des enfants à l'égard de l'intelligence
mais soyez des petits enfants sous le rapport de la malice
et à l'égard de l'intelligence devenez
Vsoyez [des hommes] accomplis.
Vdes parfaits.
20 ...
14,21 Dans la loi il est écrit Byz TR Nesque :
Vque : — Par des hommes d’une autre langue et par des lèvres d'étrangers
V« — En des langues autres et en d'autres lèvres je parlerai à ce peuple
et même ainsi
Vet ainsi ils ne m’écouteront pas, dit le Seigneur. »
21 ...
14,22 C’est donc que les langues sont comme un signe
non pour les croyants
Vfidèles mais pour les non-croyants
Vinfidèles
au contraire, la prophétie n'est pas pour les non-croyants
Vinfidèles mais pour les croyants
Vfidèles.
22 ...
14,23 Si donc l’Église entière est réunie
Vse réunit en assemblée
Vensemble
et que tous parlent en langues
mais qu'entrent des ignorants ou des non-croyants
Vinfidèles
ne diront-ils pas que vous êtes fous ?
23 ...
14,24 Mais si tous prophétisent
et qu’entre quelque non-croyant
Vinfidèle ou quelque ignorant
il est convaincu par tous
il est jugé par tous
24 ...
14,25 les secrets de son cœur sont dévoilés
de sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu
déclarant que Dieu est vraiment en vous.
25 ...
14,26 Qu'en est-il donc, mes frères ?
Lorsque vous vous assemblez
chacun
Vchacun de vous
a un cantique
Vpsaume
a une instruction
a une révélation
a une langue
a une interprétation.
Que toute chose se fasse pour l'édification.
26 ...
14,27 Si quelqu'un parle en langue
que ce soit deux ou trois au plus
et un par un
et qu’il y ait un seul interprète.
27 ...
14,28 Mais s’il n’y a pas d’interprète
qu’on se taise dans l’Église
et qu’on parle à soi-même et à Dieu.
28 ...
14,29 Que deux ou trois prophètes parlent et que les autres jugent
29 ...
14,30 et si à un autre, qui est assis, quelque chose est révélé, que le premier se taise
30 ...
14,31 car vous pouvez tous prophétiser l’un après l’autre
afin que tous apprennent et que tous soient exhortés.
31 ...
14,32 Et les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes
32 ...
14,33 car Dieu n’est pas un Dieu de discorde
Vdissension mais de paix
comme dans toutes les Églises des saints.
33 ...
14,34 Que les
Byz TRvos femmes se taisent dans les Églises
car il ne leur est pas permis de parler
mais qu'elles soient soumises, comme la loi elle-même le dit.
34 ...
14,35 Mais si elles veulent apprendre quelque chose
qu’elles interrogent leurs maris à la maison
car il est indécent pour une femme de parler dans l'Église.
35 ...
14,36 Et est-ce de vous que la parole
Vle verbe de Dieu est sortie ?
ou est-ce en vous seuls qu’elle est parvenue ?
36 ...
14,37 Si quelqu’un pense être prophète ou spirituel
qu’il reconnaisse que ces choses que je vous écris
sont un commandement
Byz V TRdes commandements du Seigneur.
37 ...
14,38 mais si quelqu'un l’ignore, [c'est qu'] il est ignoré [de Dieu]
Vil sera ignoré
Byz TRqu'il [l'] ignore.
38 ...
14,39 Ainsi, Nes| mes | [mes] | frères, ambitionnez de prophétiser
et n’empêchez pas de parler en langues.
39 ...
14,40 Mais que tout se fasse décemment et avec ordre.
40 ...
15,1 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé
Vprêché
et que vous avez reçu
et dans lequel aussi vous tenez bon
1 ...
15,2 par lequel aussi vous êtes sauvés
si vous le retenez dans l'état où je vous l’ai annoncé
Vprêché
à moins que vous n'ayez cru en vain.
2 ...
15,3 De fait je vous ai transmis en premier lieu ce que j'ai moi-même reçu,
à savoir que : « le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures »
3 ...
15,4 qu’il a été enseveli
et qu’il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures
4 ...
15,4 qu’« il a été enseveli »
et qu’« il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures »
4 ...
15,5 qu’« il a été vu de Képhas
VCéphas,
puis des Douze
Vet puis des onze »
5 ...
15,6 ensuite il a été vu par plus de cinq cents frères à la fois,
parmi lesquels la plupart
Vbeaucoup demeurent jusqu'à présent
et quelques-uns se sont endormis ;
6 ...
15,7 ensuite il a été vu de Jacques
ensuite de tous les apôtres
7 ...
15,8 et en tout dernier lieu, comme par l'avorton, il a été vu aussi par moi.
8 ...
15,9 Moi, en effet, je suis le moindre des apôtres,
qui ne suis pas digne d’être appelé « apôtre »
puique j’ai persécuté l’Église de Dieu :
9 ...
15,10 c’est par grâce de Dieu que je suis ce que je suis
et sa grâce envers moi n’a pas été vide
mais j’ai travaillé plus qu’eux tous
non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu avec moi !
10 ...
15,11 Que ce soit donc moi, que ce soit eux
voilà ce que nous prêchons et voilà ce que vous avez cru.
11 ...
15,12 Or si l’on prêche que le Christ est ressuscité d'entre les morts
comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’est pas de résurrection des morts ?
12 ...
15,13 Or s’il n’est pas de résurrection des morts
le Christ non plus n’est pas ressuscité
13 ...
15,14 et si le Christ n’est pas ressuscité
vaine est donc notre prédication
et vaine aussi est votre foi.
14 ...
15,15 Pis, nous nous trouvons même être de faux témoins de Dieu,
puisque nous avons attesté
Vtémoigné contre Dieu
qu’il a ressuscité le Christ,
qu'il n’a pourtant pas ressuscité, si Byz TR Nesvraiment les morts ne ressuscitent pas,
15 ...
15,16 car si les morts ne ressuscitent pas
le Christ non plus n’est pas ressuscité !
16 ...
15,17 Et
VQue si le Christ n’est pas ressuscité,
vaine est votre
Nes[est] votre
Byz TRvotre foi :
Vde fait, vous êtes encore dans vos péchés
17 ...
15,18 et aussi, par conséquent, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus
Vont péri !
18 ...
15,19 Si c'est pour cette vie seulement que nous espérons dans le Christ
nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
19 ...
15,20 Mais à présent le Christ est ressuscité d'entre les morts : il est les prémices de ceux qui se sont endormis !
20 ...
15,21 Puisqu'en effet, par un homme la mort
par un homme aussi la résurrection des morts
21 ...
15,22 Vet de même Byz TR Nesen effet que tous meurent en Adam,
de même aussi dans le Christ tous seront vivifiés
22 ...
15,23 mais chacun en son propre rang
en prémices : le Christ
ensuite : ceux qui appartiennent au Christ lors de son avènement
23 ...
15,24 puis : la fin
quand il livrera
Byz V TRaura livré la royauté à Dieu le Père,
quand il aura aboli toute principauté, Byz TR Nestout pouvoir et toute puissance.
24 ...
15,25 Car
VOr il faut qu’il règne « Jusqu’à ce qu’il ait mis
Vmette tous ses ennemis sous ses pieds » ;
25 ...
15,26 un dernier ennemi
Vla toute dernière ennemie est
Vsera détruit
Vdétruite : la mort
Vcar « il a soumis toutes choses sous ses pieds. »
VMais lorsqu'il dit :
26 ...
15,27 Byz TR Nes« car il a soumis toutes choses sous ses pieds »
Byz TR Nesmais lorsqu'il dit :
« Toutes choses ont été soumises »
il est évident qu'est excepté celui qui lui a soumis toutes choses.
Vc'est excepté, sans doute, celui qui lui a tout soumis.
27 ...
15,28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises,
alors le Fils lui-même se soumettra à Celui qui lui a soumis toutes choses,
afin que Dieu soit tout en tous.
28 ...
15,29 Autrement, que feront ceux qui se font baptiser pour les morts
si les morts ne ressuscitent pas du tout,
et pourquoi se font-ils baptiser pour eux
Byz TRles morts ?
29 ...
15,30 Et nous, pourquoi sommes-nous en péril à toute heure ?
30 ...
15,31 Je meurs au quotidien, aussi vrai,
Nesaussi vrai, | frères | [frères !],
Vfrères,
par
Và travers la gloire que j'ai à votre
TR| notre | votre | sujet en Jésus-Christ notre Seigneur ...
31 ...
15,32 Si c'est seulement selon l'homme que j’ai combattu contre les bêtes à Éphèse,
quel avantage m’en revient-il
Ven quoi cela m'est-il utile si les morts ne ressuscitent pas ?
« Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! »
32 ...
15,33 Ne soyez pas séduits :
« Les mauvais compagnies
Vmauvais entretiens corrompent les bonnes mœurs ! »
33 ...
15,34 Dégrisez-vous comme il convient
VRéveillez-vous, justes, et ne péchez plus
car certains sont dans l’ignorance de Dieu,
je le dis à votre honte.
34 ...
15,35 Mais, dira quelqu’un :
— Comment les morts ressuscitent-ils ?
Et avec quel corps reviennent-ils ?
35 ...
15,36 Insensé ! Toi, ce que tu sèmes, ne reprend pas vie s’il ne meurt pas.
36 Insensé ! ce que tu sèmes, toi, n'est pas vivifié, à moins qu'il ne meure d'abord.
15,37 Et ce que tu sèmes,
ce n’est pas le corps à venir que tu sèmes
mais un grain nu, comme par exemple, de blé ou de quelqu'une des autres plantes ;
37 Et ce que tu sèmes
tu ne le sèmes pas comme le corps à venir
mais comme un grain nu, comme le blé, ou comme une partie du reste
15,38 mais Dieu lui donne le corps qu'il veut ;
et à chacune des semences, un corps qui lui est propre.
38 ...
15,39 Toute chair n’est pas la même chair
mais autre certes celle
TRla chair des hommes
Byz TR Neset autre la chair
Vcelle des bestiaux
Byz TR Neset autre la chair des oiseaux
Byz TRpoissons
et autre celle des poissons
Byz TRoiseaux.
39 ...
15,40 Il y a aussi des corps célestes
et des corps terrestres
mais autre certes Byz TR Nesest Byz TR Nesl'éclat des corps célestes
et autre Byz TR Nesest celui des corps terrestres
40 Il y a des corps célestes
et des corps terrestres
mais autre est la gloire du céleste
autre celle du terrestre
15,41 autre l’éclat du soleil,
Byz TR Neset autre l’éclat de la lune,
et autre l’éclat des étoiles ;
car une étoile diffère en éclat d’une étoile.
41 ...
15,42 Et ainsi de la résurrection des morts :
Il est semé dans la corruption,
il ressuscite dans l'incorruptibilité ;
42 ...
15,43 il est semé dans l'ignominie
Vobscurité
il ressuscite dans la gloire
il est semé dans la faiblesse
il ressuscite dans la force
43 ...
15,44 il est semé corps psychique
Vanimal
il ressuscite corps spirituel.
V NesS'il y a un corps psychique
Vanimal
il y aussi un Byz TRcorps spirituel
Vet ainsi il est écrit :
44 ...
15,45
Byz TR NesEt ainsi il est écrit :
« Le premier homme, Adam, a été fait âme vivante
le dernier Adam, esprit vivifiant. »
45 ...
15,46 Or ce n’est pas d'abord le
Vce qui est spirituel,
mais le psychique
Vce qui est animal,
ensuite, le
Vce qui est spirituel.
46 ...
15,47 Le premier homme fut de la terre, terrestre
le deuxième homme, Byz TRle Seigneur, est du ciel, Vcéleste.
47 ...
15,48 Tel le terrestre, tels aussi les terrestres ;
et tel le céleste, tels aussi les célestes.
48 ...
15,49 Et
VDonc de même que nous avons porté l’image du terrestre,
| portons | nous porterons |
Byz Vportons
TRnous porterons aussi l’image du céleste.
49 ...
15,50 Or j’affirme ceci, frères :
— La chair et le sang ne peuvent hériter
Vposséder le royaume de Dieu
et la corruption n'hérite pas
Vne possédera pas l’incorruptibilité.
50 ...
15,51 Voici un mystère que je vous dis :
— Tous, nous ne nous endormirons pas,
Byz TR— Tous, certes, nous ne nous endormirons pas,
V— Tous, certes, nous ressusciterons,
mais tous, nous serons changés.
Vnous ne serons pas tous changés.
51 ...
15,52 En un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette ;
car elle retentira
et les morts ressusciteront incorruptibles
et nous, nous serons changés
52 ...
15,53 car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité
et que ce corps mortel revête l’immortalité
53 ...
15,54 Byz TR NesEt lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité
et que
Vet lorsque ce corps mortel aura revêtu l’immortalité
alors s’accomplira la parole qui est écrite :
— La mort a été engloutie dans la victoire.
54 ...
15,55 Où Vest-elle, mort, ta victoire
Byz TRton aiguillon ?
Où Vest-elle, mort
Byz TRHadès, ton aiguillon
Byz TRvictoire ?
55 ...
15,56 Or l’aiguillon de la mort, c’est le péché
et la puissance du péché, c’est la loi.
56 ...
15,57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !
57 ...
15,58 Ainsi, mes frères bien-aimés
soyez fermes,
V et inébranlables
abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur
sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur.
58 ...
16,1 Quant à la collecte
Vaux collectes qui sont faites en faveur des saints
comme je l’ai ordonné aux Églises de Galatie
vous aussi, faites de même.
1 ...
16,2 Le premier jour de la semaine, que chacun de vous mette de côté chez lui
ce qu’il peut épargner
Vce qui lui conviendra
afin que ce ne soit pas seulement lorsque je viendrai que les collectes se fassent.
2 ...
16,3 Et quand je serai arrivé
Vprésent
ceux que vous aurez approuvés par des lettres
je les enverrai porter votre don à Jérusalem.
3 ...
16,4 Et s’il convient
Vconvenait que j’y aille aussi moi-même, ils iront avec moi.
4 ...
16,5 Or je viendrai vers vous quand j’aurai traversé la Macédoine
car je traverserai la Macédoine.
5 ...
16,6 Mais peut-être séjournerai-je chez vous ou même y hivernerai
afin que vous m’accompagniez là où je dois aller.
Vpartout où j'irai.
6 ...
16,7 De fait je ne veux pas Byz TR Nescette fois vous voir seulement en passant ;
mais j’espère que je resterai quelque temps
Vsuffisamment de temps près de vous, si le Seigneur le permet.
7 ...
16,8 Mais je resterai à Éphèse jusqu’à la Pentecôte
8 ...
16,9 car une porte m’est ouverte, grande et efficace
Vmanifeste
et les adversaires sont nombreux.
9 ...
16,10 Et si Timothée venait
faites en sorte qu’il soit sans crainte auprès de vous
car il œuvre à l’œuvre du Seigneur comme moi.
10 ...
16,11 Que personne donc ne le méprise
mais reconduisez-le en paix afin qu’il vienne vers moi
car je l’attends avec les frères.
11 ...
16,12 Quant au frère Apollos,
je l’ai fortement engagé à venir vers vous avec les frères
et il n’a absolument pas voulu venir maintenant
mais il viendra quand il en aura le loisir.
12 ...
16,13 Veillez, demeurez fermes dans la foi
agissez virilement ,
V et fortifiez-vous.
13 ...
16,14 Que tout chez vous se fasse dans la charité.
14 ...
16,15 Et je vous exhorte
Vprie instamment, frères
(vous connaissez bien la maison de Stéphanas Vet de Fortunat
qu'elle est
Vqu'elles sont les prémices de l’Achaïe
et qu’ils se sont eux-mêmes rangés au service
Vministère des saints)
15 ...
16,16 d'être vous aussi soumis à de tels [hommes]
Vdes hommes de ce genre
et à quiconque travaille avec eux et se donne de la peine.
16 ...
16,17 Et je me réjouis de la présence de Stéphanas, de Fortunat et d’Achaïque
parce qu'ils
Veux-mêmes ont suppléé à ce qui vous manquait
17 ...
16,18 car ils ont tranquillisé
Vraffermi à la fois mon esprit et le vôtre.
Reconnaissez donc de tels hommes.
Vceux que sont de tels hommes.
18 ...
16,19 Les Églises d’Asie vous saluent
Aquilas et Prisca
VPrisque vous saluent profondément dans le Seigneur
avec l'Église de leur maison
Vleur Église domestique.
19 ...
16,20 Tous les frères vous saluent.
Saluez-vous les uns les autres en un saint baiser.
20 ...
16,21 La salutation de moi Paul, avec ma propre main.
21 ...
16,22 Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur Byz V TRJésus-Christ
qu’il soit anathème ! Marana tha
Byz TRMaran atha
VMaranatha !
22 ...
16,23 Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec vous !
[24] Ma charité est avec vous tous dans le Christ Jésus ! Byz V TRAmen !
| [Première lettre aux Corinthiens de Philippe par Stephanas et Fortunatus et Achaicus et Timothée.] |
VICI FINIT L'ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS · I ·
23 ...
1,1ss Paul à l'écritoire Sur quoi le pied gauche de saint Paul repose-t-il ? Sur son attribut, le glaive, soit celui de la parole dont il est l'éminent héraut, soit celui de son martyre par décapitation à Rome.
1,2 l'Église de Dieu qui est à Corinthe Le football, religion nationale du Brésil ? Grâce à cette lettre de saint Paul, le nom de la ville a traversé l’histoire et a connu une diffusion planétaire. Il est ainsi repris par l’équipe de foot championne du Brésil en 2017 : le « Sport Club Corinthians Paulista », club qui compte près de 35 millions de supporters à travers le monde … Ci-dessous, l'Arena Corinthians, nom provisoire du stade de football construit pour la Coupe du monde de 2014, à Sao Paulo, par l'architecte Anibal Coutinho.
2,1–16 non sur une sagesse d'hommes mais sur la puissance de Dieu Le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature À la demande de l'archiduchesse Isabelle d'Autriche, réalisa entre 1625 et 1627 un cycle de vingt-et-un cartons de tapisserie sur le thème du Triomphe de l'Eucharistie. La richesse de la composition baroque, les mouvements et contrastes de lumière mettent en scène de manière allégorique le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature.
Au centre, sous un cartouche portant l'inscription latine « Fides Catholica », une jeune femme auréolée de lumière symbolise la foi : debout sur un char orné d'or et tiré par des anges, elle brandit un calice qui laisse paraître une hostie lumineuse. À ses pieds, un globe terrestre symbolise l'universalité de la foi catholique, tandis qu'à sa droite une jeune femme porte en gloire une croix de bois qui tranche avec la richesse des décors. Deux angelots la précèdent en portant les instruments de la passion, les clous et la couronne d'épines.
À gauche, sous un ciel encore enténébré, un homme portant des instruments d'astronomie représente la science : il semble contempler avec humilité la foi comme un nouvel astre. Derrière lui, on reconnaît en ce vieillard chenu appuyé sur une canne l'allégorie de la philosophie. Il est suivi par la Nature, symbolisée par une femme à cinq seins marchant mains liées et tête inclinée, telle une prisonnière. Au-dessus d'eux, un ange dans le ciel porte une torche tout en désignant la foi de sa main gauche, comme lumière d'une sagesse divine « qui n'est pas celle de ce siècle » (1Co 2).
3,9–17 comme un sage architecte j'ai posé un fondement et un autre bâtit dessus L'édification : sens propre et sens figuré L'Église, comme n'importe quelle église, ne se construit pas seul : il faut de nombreux ouvriers et de nombreuses pierres pour ériger l'édifice, à l'instar de ces artisans du Moyen Âge assemblant les pierres éparpillées...
3,11 Le Christ unique objet de la prédication La représentation de Jésus par les mots de la prédication, la consécration de l'assemblée qui écoute en corps mystique du Christ dont le Crucifié est la tête : c'est ce grand sacrement de la prédication que Cranach a admirablement peint.
L'inscription présente : « Einen andern Grund kann niemand legen außer dem, der gelegt ist, welcher ist JESUS CHRISTUS » (1Co 3,11). Entre le prédicateur à la parole nue et l'assemblée absorbée, c'est véritablement le représenté-prêché-dépeint crucifié, qui apparaît au centre de l'acte de prédication.
4,9 Bible hiéroglyphique
5,7 notre Pâque a été immolée Contemplation
Cette représentation de Jean-Baptiste au désert n'est pas qu'une simple vision bucolique de l’enfance. C’est un véritable drame qu’annonce ce tableau : la venue du Messie-Agneau. La littérature prophétique a développé l'image d'Israël comme troupeau du Seigneur. Ici, Jean-Baptiste est un petit berger que regarde un unique agneau. Drapé de rouge, les yeux levés vers un ciel orageux en une vision angoissante, il reçoit sa mission de Précurseur, celui qui désigne Jésus comme l’agneau de Dieu. À sa houlette en forme de croix est noué un phylactère portant l’inscription « Ecce agnus Dei », soit les mots par lesquels il présentera à ses disciples Jésus venant se faire baptiser (Jn 1,29).
Le symbole de l’agneau fut développé par la tradition johannique dans l’Apocalypse : c’est l’agneau immolé (Ap 5,12 ; Ap 14,1…) qu’annonce déjà ici celui qui sera le Baptiste : l’agneau mâle que l’on sacrifiait pour la Pâque juive devient le symbole majeur du Christ. Jean l’Évangéliste situe en effet la mort du Christ la veille de la Pâque : le Christ est l’ultime agneau pascal, dont le sang est versé sur la croix. Celui dont Paul dira : « Notre Pâque, le Christ, a été immolée » (1Co 5,7). Ce qui relie Jean et l’agneau, c’est la vie donnée, c’est une Parole annonçant un Sauveur dont le sacrifice manifeste l’Amour de Dieu. (P. J.-M. Nicolas)
6,15–20 Allégorie de la chasteté Dans la basilique inférieure d'Assise, les quatre compartiments de la voûte peinte par mettent en scène les trois vertus franciscaines ainsi que la gloire de saint François.
Au centre de cette Allégorie de la Chasteté, une jeune vierge vêtue de blanc siège dans la tour haute d'un château bien gardé où seuls les anges, palme et couronne à la main, peuvent entrer.
En bas à gauche, trois personnages accueillis par saint François d'Assise semblent avoir gravi avec mérite le chemin menant à Castitas. Ils représentent les trois ordres franciscains : les Frères mineurs, les Clarisses et les laïcs du Tiers Ordre. Au centre, les postulants sont lavés par Munditia (la Propreté) et Fortitudo (la Force), tandis qu'en bas à droite des anges représentant la pénitence sont occupés à chasser les ennemis de la chasteté : la fornication à la tête de sanglier, la passion à la tête enflammée, l'amour charnel aux pattes de dragon, portant arc, flèches, et comme ceinture une ribambelle de cœurs conquis, ainsi que la mort symbolisée par un démon aux pattes d'araignée.
7,19 La circoncision n'est rien La circoncision, image difficile Le rite de la circoncision, si intime et pourtant devenu le signe le plus visible de la différence entre juifs et chrétiens, n'a jamais été oublié de ces derniers. C'est au point que que l'Église célébra tous les 1er janvier la fête de la Circoncision de Jésus, remplacée par Paul VI en 1974 par la fête plus ancienne de Sainte Marie, Mère de Dieu — archéologisme liturgique, paradoxal à une époque où l'Église voulait redécouvrir les sources juives de sa foi (cf. →4) ! Les artistes en ont donné des représentations fort différentes. NA
Certaines sont d'une beauté et d'une paix marmoréennes :
D'autres représentent la cérémonie dans un cadre très rituel :
D'autres encore sont d'une précision chirurgicale :
Le couteau et l'autel finissent par évoquer un véritable sacrifice dont on se demande où il s'arrêtera : prémonition de la croix ?
, qui a peut-être assisté à des circoncisions dans la communauté juive, représente l'inquiétude et la douleur de la mère :
Marc
a représenté le rite juif lui-même, sans référence au Christ :Marc
s'est beaucoup inspiré de la tradition juive et du folklore. En 1930, son marchand d'art et ami Ambroise Vollard lui commanda une série d'illustrations sur la Bible. , qui décrivait le texte sacré comme « la plus grande source de poésie de tous les temps », peignit alors une quarantaine de gouaches, avant d'entamer une série d'eaux-fortes qui furent insérées au sein de la Bible de Genève : 105 gravures, toutes rehaussées de gouache par l'artiste, représentent les scènes-clés de l'Ancien Testament.9,9 Bible hiéroglyphique
9,24ss Courez La course qui importe
L'objet de la course est hors champ, et pour cause : il s'agit d'une absence... mais bienheureuse absence ! Cet arbre majestueux fait néanmoins ici office de présence bienveillante du Christ sur ses apôtres.
10,21–33 la table du Seigneur Sainte table La table est importante pour les chrétiens, qui n'oublient pas que le Christ s'est fait leur commensal, notamment lors de son dernier repas la veille de sa mort. La pratique chrétienne du bénédicité (premier mot de la prière latine Benedicite Deo, etc., « Bénissez le Seigneur », etc.) et des grâces (premier mot de la prière latine Gratias agimus tibi Deo, etc. « Nous te rendons grâce, ô Dieu », etc.) sanctifie ainsi le moment des repas.
10,23–33 Tout ce qui se vend au marché, mangez-en Omnivore La halakha de saint Paul rappelle celle que Pierre tira de sa vision à Joppé (cf. Ac 10,9-16).
La bonté de la création de tous les animaux par Dieu est un thème inépuisable des peintres, qu'ils représentent la création elle-même comme ici...
...ou qu'ils aillent jusqu'à prendre prétexte de christophanies pour figurer les viandes succulentes offertes par le Créateur (il s'agit des pèlerins d'Emmaüs, tout au fond, en petit) :
La visite de Jésus, aperçu avec les deux sœurs au fond de la pièce de l'autre côté de l'arche, devient prétexte à une exhibition, en premier plan, des viandes succulentes préparées par Marthe et ses domestiques.
11,4–7 le chef découvert Histoire de voiles Avec l'installation de populations musulmanes dans les pays post-chrétiens, la présence visuelle du foulard islamique a donné une nouvelle actualité aux élaborations halakhiques de Paul. À l'exception de fondamentalistes, les commentateurs en soulignent le caractère relatif à la culture de son temps.
De fait, la discipline concernant la tête couverte ou découverte pour le culte, de même que la signification du voile pour les femmes, ont beaucoup varié.
Au moins une image médiévale juive célèbre montre clairement des hommes et des femmes priant ensemble et revêtus de voiles de prière identiques.
Par ailleurs, le voile des femmes sert autant la « modestie » qu'il peut être au service de la séduction, comme de nombreux peintres surent le montrer :
Enfin, dans la discipline juive traditionnelle (Milieux de vie), les hommes ne sont pas moins voilés que les femmes.
Le talit (judéo-araméen : טלית « habit », prononcé talit en ivrit, talith dans certaines communautés séfarades, talèth dans celles d’Afrique du Nord, talis, tolis ou talès en hébreu ashkénaze) est un vêtement à quatre coins pourvus de franges.
11,23–26 Institution de l'Eucharistie
11,23ss le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré prit du pain Contemplation
Réalisée pour le maître-autel de l'église de l'abbaye de Port-Royal-des-Champs puis transféré à Port-Royal de Paris, le tableau montre l’étonnement des apôtres au soir de la dernière Cène. L’aiguière au premier plan rappelle le lavement des pieds précédant l’institution de l’Eucharistie (Jn 13,5) : le peintre lie étroitement le service des autres au sacrement, selon la volonté du Christ lui-même (Jn 13,14).
La gestuelle des apôtres traduit leur étonnement devant les paroles et les gestes de Jésus « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » (Lc 22,19 //). Jean esquisse un mouvement de retrait, deux autres se le montrent du doigt ; main sur le cœur, Pierre se penche vers le Christ... L’émotion palpable est contenue par des visages pleins de dignité. Judas, reconnaissable à son vêtement jaune orangé, du jaune symbolisant la trahison, n'a pas le regard fuyant de maintes représentations : il a le regard fixé sur son Maître. Mais la main sur la hanche, bourse en main, il semble osciller entre scepticisme et moquerie.
Jésus le sait (Lc 22,21), mais il demeure totalement tourné vers le Père: il vient de consacrer et se donne à jamais comme pain de Vie.
11,26 ce pain Contemplations
Les deux croix se répondant, celle au-dessus de l'autel et celle de la chasuble, et les rayons de lumière convergeant non vers l'hostie mais vers le chef du saint tendent tous à illustrer que saint Vincent de Paul est un autre Christ qui agit ici en sa personne (in persona Christi).
Le panneau de droite du Triptyque de la Rédemption situé sur le mur gauche de la nef représente une image de la vie quotidienne du commandant Desvallières sur le front. À la première heure, un prêtre célèbre la messe au milieu des tranchées. C’est le moment central de la consécration du pain et du vin. Les fusils sont déposés, les casques retirés et les visages recueillis. Sur la droite, une sentinelle casquée veille. Pour cette composition, ; un prêtre, l’aube et la chasuble jetées sur l’uniforme, élève le calice au-dessus des créneaux ; la pierre de l’autel est posée à même les sacs de terre du parapet ; la tranchée dessine l’amorce d’un boyau où des hommes à l’entrée des sapes suivent l’office. » (Vallery-Radot) Son élève, , trouve avec son maître les harmonies voulues pour rendre éclatante cette cérémonie au creux d’un boyau. La famille Guéneau de Mussy, amie des Desvallières, a offert ce vitrail et celui du Poilu emmené par deux anges, « In memoriam », « En souvenir » de leur fils François, lieutenant mort lors de l’attaque du Fort de Douaumont le 22 mai 1916.
reprend un croquis de guerre réalisé sur le front d’Alsace en 1916 où il a souvent organisé la célébration de l’office. « C’est la messe aux premières lignesLe programme iconographique déployé par ; le Christ médiateur, « inclinant les cieux » pour venir bénir l’humanité ; les Apôtres, qui symbolisent toute l’Église militante, élevant leurs aspirations vers le Seigneur. »
occupe quatre grands caissons au plafond de l’église. « a représenté le Triomphe de l’Eucharistie — l’hostie, dans un ostensoir rayonnant, adorée par les anges. Puis, dans les trois compositions qui se succèdent en descendant la nef : Dieu le Père et le Saint-Esprit, dans leur gloireEn 1938 à 77 ans,
commença ce travail sur sainte Thérèse de Lisieux pour l’illustration du livre d’Henri Ghéon, projet qui n’aboutit pas. Quelques-unes de ses aquarelles furent alors exposées chez Druet en 1938. Le peintre, admiratif de l’humble carmélite de Lisieux, présenta deux grands panneaux au Salon d’automne 1938, qui illustrent les deux rencontres de la sainte avec le Christ lors de sa première communion représentée sur cette toile, et le jour de sa mort dans Ascension de Sainte Thérèse. Avant le salon, Marguerite Desvallières écrivit à sa fille France l’impression qu’avait produite sur elle cette Première communion : « Quant à papa il a fait quelques illustrations mais surtout une assez grande sainte Thérèse de Lisieux au pied d’un Christ que je trouve superbe sous une voûte de roses éclairées par des cierges. » Les deux compositions provoquèrent l’enthousiasme de la critique : « Le grand peintre chrétien Georges [sic] s’est consacré cette année à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Une toile infiniment touchante nous montre sa première communion, où le Christ couronné d’épines, à l’expression douloureuse, se penche paternellement sur la petite Sainte ployée à genoux, entourée de roses et d’un buisson de cierges » (Charnage). Goulinat parle de trois panneaux de « la vie ardente de Ste Thérèse » mais remarque surtout que l’artiste « met au service de sa foi toutes les ressources d’idées créatrices dont nous avons souvent vanté la richesse ». Cette première communion reste l’une des œuvres les plus importantes d’une longue série de méditations de Desvallières sur la carmélite de Lisieux qui l’inspirera jusqu’au seuil de sa vie avec les illustrations du livre Thérèse Martin de Louis Chaigne (1948).12,12–31 le corps est un et a beaucoup de membres L'Église corps mystique Au milieu des troubles religieux et politiques liés à la Réforme, cette fresque de offre une magnifique image de l'Église comme corps mystique, avec le Christ pour tête et les fidèles pour membres.
Au centre du mur nord de l'oratoire, le Christ étend ses bras en croix ; de ses doigts jaillissent dix sarments de vigne, rappelant les mots de l'évangile de Jean : « Je suis la vigne, vous êtes les sarments » (Jn 15,5). Les extrémités de chaque branche forment des médaillons dans lesquels figurent des saints, parmi lesquels on reconnaît sainte Barbe, la Vierge Marie, saint Jean-Baptiste, saints Pierre et Paul et des saints martyrs et évêques. Sur les côtés, saint Jérôme et saint Ambroise, Pères de l'Eglise et gardiens de son unité surmontent des échelles d'où sont précipités des hérétiques. En adoration devant le Christ sont représentés Battista Suardi, commanditaire de l'œuvre de , accompagné de sa femme et de sa sœur. On distingue en arrière-plan différents épisodes de la vie de sainte Barbe.
13,1–13 La charité : théorie et pratique
La charité revêt ici les traits d'une figure féminine : couronnée de fleurs en signe de son bonheur terrestre, elle reçoit une bourse des mains de Dieu, symbole de la Providence. La corbeille débordante de fruits et de fleurs qu'elle tient dans sa main gauche, ainsi qu'à ses pieds les bourses destinées aux pauvres, montrent sa prodigalité.
Le pélican, dont on pense qu'il nourrit ses petits de sa propre chair, est vite considéré par les Pères de l'Église comme un symbole christique, puisqu'à l'image du pain eucharistique, son corps est donné en nourriture. →101 établit ainsi un parallèle entre le pélican et le Christ dont le sang vivifie les croyants. Dans son hymne « Adoro te devote », Enarr. Ps. désigne le Christ adoré en la sainte hostie comme le « pie pellicane », le pieux pélican. L'iconographie médiévale reprend à son compte l'oiseau comme allégorie de la charité.
La nature généreuse et verdoyante de ce tableau délicat évoque l'Âge d'or et le jardin d'Eden : la forêt, loin d'être hostile, offre à la tendresse maternelle un écrin protecteur. Alors qu'elle présente son sein au nourrisson, la Charité, en tenue d'Ève, reçoit des fruits de ses trois autres enfants, illustrant ainsi le cercle vertueux de l'amour, qui ne s'épuise jamais.
Sur fond d'architecture classique, une jeune femme imposante et majestueuse, auréolée du feu de l'amour divin, est accaparée par trois enfants dodus. L'un s'agrippe au sein qu'il tète, un deuxième plonge son regard dans celui de sa mère, tandis que le troisième tend ses bras potelés vers la grenade écorcée qui occupe le centre de la composition. Cette dernière, aux grains rouges et juteux, symbolise le corps et le sang du Christ qui vivifient les croyants. Les grains sont inépuisables, comme l'amour divin. Une symbolique associe leur nombre à celui des commandements du Pentateuque, et ainsi à la perfection de la Loi donnée à Moïse.
Nombre de peintres ont quant à eux fait droit à une charité à pied d'œuvre, par la représentation des sept œuvres de miséricorde, que sont
, connu pour ses compositions fortes et ses jeux de lumière spectaculaires, parvient ici à illustrer en une seule scène les sept œuvres de miséricorde.
Dans la moitié supérieure de la composition, la Vierge tient l'enfant Jésus dans ses bras : il regarde la terre tendrement, mi-interrogateur, mi-compatissant. Dans un grand froufrou d'ailes et de drapés, deux anges enlacés semblent dégringoler du ciel, comme pour montrer que par les actes de miséricorde des croyants, Dieu se penche sur la terre.
À gauche de la composition, un vieillard passe sa tête à travers les barreaux d'une geôle pour téter le sein tendu d'une jeune femme qui détourne le regard. C'est la scène dite de la « charité romaine », racontée par des auteurs de l'Antiquité classique comme
ou . Une jeune fille du nom de Péro aurait nourri de cette façon son père, Mycon, condamné à mourir de faim en prison. fait d'une pierre deux coups : cette histoire illustre à la fois le don de nourriture aux affamés et la visite aux prisonniers.Derrière, ces deux personnages, un homme en surplis — sans doute un prêtre — tient une torche d'une main, un linceul de l'autre. Aidé d'un autre homme, il semble faire entrer chez lui un cadavre dont on ne voit que les pieds (chose inhabituelle chez
, ils sont propres !), mis en valeur par les jeux de lumière. C'est au commandement « enterrer les morts » qu'obéissent ainsi les deux hommes.Au centre du tableau, un jeune homme bien mis regarde avec sollicitude un personnage à demi-nu qui semble mal en point ; il esquisse le geste de déchirer son manteau, faisant écho à un épisode de la vie de saint Martin de Tours. illustre ainsi deux œuvres de miséricorde : visiter les malades et vêtir ceux qui sont nus.
À droite, au second plan, un homme guide un pèlerin, reconnaissable à son chapeau orné d'une coquille de Compostelle ; on reconnaît ici l'hospitalité due à l'étranger.
Enfin, le dernier personnage buvant dans une mâchoire d'âne évoque un épisode de la vie de Samson (Jg 15), rappelant une dernière œuvre de miséricorde : donner à boire aux assoiffés.
En collant le panneau « Entrée » sur un cœur travaillé au couteau et plein de grumeaux dédicacé « pour Joël » (au verso), l'œuvre invite celui qui la regarde à prendre conscience simplement qu'« on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux » (Antoine de
, Le petit prince, 1943). En faisant ainsi du cœur « L'» entrée par excellence, le peintre ne rejoint-il pas le primat de la charité ?14,1–39 enviez les dons spirituels Sainte Hildegarde comblée de dons spirituels Le Scivias (Scito Vias Domini) fut écrit vers 1151-1152 sous la dictée de sainte Hildegarde de Bingen, qui en reçut l'ordre par inspiration divine. Divisé en trois parties et assorti de 35 enluminures, il contient les visions de la sainte mystique évoquant le salut en Jésus-Christ, l'Église ou encore les sacrements.
Rappelant la Pentecôte, l'Esprit Saint descend sous la forme de langues de feu qui caressent jusqu'aux yeux de la sainte. Hildegarde esquisse sa vision sur une tablette de cire. En face d'elle, le moine Volmar se tient prêt à écrire sous sa dictée.
15,20–27a il est les prémices de ceux qui se sont endormis ! Le Christ emmène dans son sillage
Unie à Jésus, la petite Thérèse inonde le monde d’une pluie de roses qui sont autant de grâces pour ceux qui la vénèrent. À l’une des carmélites de sa communauté qui lui déclare un jour : « Quelle peine nous aurons quand vous nous quitterez », Thérèse répondit : « Oh ! Non, vous verrez, ce sera comme une pluie de roses ». Cette phrase de la sainte inspire l’artiste croyant qui a aussi placé en 1937 dans le grand panneau La Réconciliation des roses tombant des plaies du Christ sur la Croix, se demandant si cela était vraiment théologique.
Ici Thérèse, devant la Croix glorieuse du Christ, répand des roses comme elle le disait aussi d’une autre manière : « Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. » Le 11 juillet 1937, au terme du onzième Congrès Eucharistique National, le Cardinal Pacelli, futur Pape Pie XII, procèda à la bénédiction solennelle de la basilique de Lisieux, ville où la jeune religieuse vivait au Carmel. La basilique, figurée à droite de l’œuvre apparaît avec la maison d’enfance de Thérèse, « les Buissonnets », en bas à gauche juste derrière l’Enfant-Jésus représenté au premier plan en bas des marches du piédestal. Entre 1942 et 1948, le peintre illustrera le livre de Louis Chaigne Thérèse Martin, en reprenant la scène.
15,26s la toute dernière ennemie sera détruite : la mort L'Assomption de la Sainte Vierge
La foi en l'assomption de la Vierge Marie n'a pas de fondement scripturaire explicite, mais la liturgie eucharistique relie cette pieuse croyance du peuple chrétien à ce passage : Marie est celle qui par excellence « appartient au Christ » et qui, dès sa mort, ou dormition, reçoit de lui la vie.
Sur fond de ciel azur, les bras croisés sur le cœur, la Vierge Marie se tient en pied sur le sol terrestre, entourée de petits angelots lumineux stylisés. Sur une banderole sont inscrits les deux premiers mots de la salutation évangélique en latin « Ave Maria ».
Il s'agit d'un carton pour un vitrail de l’église d’Étriché (Maine-et-Loire) près d’Angers, réalisé par Marguerite
en 1933. Il se présente en trois morceaux, arrondis au sommet de chaque partie, et séparés par un cadre de bois. Au centre domine l’Assomption de la Vierge au-dessus d’une petite croix à la cocarde rappelant les champs de bataille. De chaque côté figurent les saintes les plus invoquées pendant la guerre : à gauche, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et à droite sainte Jeanne d’Arc avec une auréole tricolore. L’artiste présente, au Salon d’automne 1932, deux œuvres sur la Sainte Vierge qui contrastent avec ses mémoires sur la guerre qu’il expose depuis 1919.L’artiste offre au musée Unterlinden de Colmar cette œuvre qui concerne un mystère glorieux, même si les deux saintes protectrices des poilus sont présentes et que la petite croix à la cocarde apparaît sous les nuées. (P. J.-M. Nicolas)
15,51s Tous, certes, nous ressusciterons Contemplation
L’artiste imagine en plusieurs dimensions et sur différents supports la Résurrection des morts qu’il avait déjà traitée dans les années 1930 et où il s’était représenté avec son épouse Marguerite. Cette dernière œuvre en largeur, après les quatre esquisses précédentes, fait apparaître un couple plus jeune et apporte des couleurs plus chaleureuses. Le jeune homme vient tirer de la tombe un proche qu’il prend dans ses bras dans une ambiance apocalyptique, avec le réalisme des grands blocs des pierres tombales éparses et ouvertes. La luminosité des rayons qui tombent en biais sur la scène et quelques fleurs parsemées dans la nuit font naître l’espérance.
16,12–24 Quant au frère Apollos Compagnons de Paul Apollos est le deuxième personnage de cette enluminure issue d'un synaxaire byzantin — calendrier des fêtes indiquant pour chacune les lectures appropriées — connu sous le nom de Ménologe de Basile II.
De gauche à droite, y sont représentés Sosthène, Apollos, Céphas, Tychique, Épaphrodite, César et Œniséphore, tous mentionnés dans les épîtres de Paul.
15,45–48 de même que tous meurent en Adam Adam et Nouvel Adam
Camino Catolico→, 28 déc 2017).
est peintre et prêtre diocésain, auteur d'une œuvre qui compte dans l'art contemporain espagnol, imprégnée d'une mystique vécue jusque dans le choix de ses supports : « — Le carton devient un signe et un symbole de ma propre personne car, de même que j'essaie de produire une œuvre d'art dans un matériau déjà utilisé, plein de coups, déchiré, écrasé et inutile, de la même manière que Dieu réalise en moi sa œuvre d'art » (entretien avec leFormant diptyque avec la Sainte Face qu'est le Nuevo Adán, cette peinture inscrit l'homme et son Sauveur dans l'épaisseur d'une matière très pauvre, souvent destinée aux poubelles. La touche discrète du prêtre peintre évoque celle de la grâce de Dieu qui vient visiter son image jusque dans sa dégradation : cabossements et stupeur d'un côté, régularité et paix de l'autre.
8,1–13 la science enfle mais la charité édifie La charité : allégories et mises en pratique
La charité revêt ici les traits d'une figure féminine : couronnée de fleurs en signe de son bonheur terrestre, elle reçoit une bourse des mains de Dieu, symbole de la Providence. La corbeille débordante de fruits et de fleurs qu'elle tient dans sa main gauche, ainsi qu'à ses pieds les bourses destinées aux pauvres, montrent sa prodigalité.
Le pélican, dont on pense qu'il nourrit ses petits de sa propre chair, est vite considéré par les Pères de l'Église comme un symbole christique, puisqu'à l'image du pain eucharistique, son corps est donné en nourriture. →101 établit ainsi un parallèle entre le pélican et le Christ dont le sang vivifie les croyants. Dans son hymne « Adoro te devote », Enarr. Ps. désigne le Christ adoré en la sainte hostie comme le « pie pellicane », le pieux pélican. L'iconographie médiévale reprend à son compte l'oiseau comme allégorie de la charité.
La nature généreuse et verdoyante de ce tableau délicat évoque l'Âge d'or et le jardin d'Eden : la forêt, loin d'être hostile, offre à la tendresse maternelle un écrin protecteur. Alors qu'elle présente son sein au nourrisson, la Charité, en tenue d'Ève, reçoit des fruits de ses trois autres enfants, illustrant ainsi le cercle vertueux de l'amour, qui ne s'épuise jamais.
Sur fond d'architecture classique, une jeune femme imposante et majestueuse, auréolée du feu de l'amour divin, est accaparée par trois enfants dodus. L'un s'agrippe au sein qu'il tète, un deuxième plonge son regard dans celui de sa mère, tandis que le troisième tend ses bras potelés vers la grenade écorcée qui occupe le centre de la composition. Cette dernière, aux grains rouges et juteux, symbolise le corps et le sang du Christ qui vivifient les croyants. Les grains sont inépuisables, comme l'amour divin. Une symbolique associe leur nombre à celui des commandements du Pentateuque, et ainsi à la perfection de la Loi donnée à Moïse.
Nombre de peintres ont quant à eux fait droit à une charité à pied d'œuvre, par la représentation des sept œuvres de miséricorde, que sont
Le
, connu pour ses compositions fortes et ses jeux de lumière spectaculaires, parvient ici à illustrer en une seule scène les sept œuvres de miséricorde.Dans la moitié supérieure de la composition, la Vierge tient l'enfant Jésus dans ses bras : il regarde la terre tendrement, mi-interrogateur, mi-compatissant. Dans un grand froufrou d'ailes et de drapés, deux anges enlacés semblent dégringoler du ciel, comme pour montrer que par les actes de miséricorde des croyants, Dieu se penche sur la terre.
À gauche de la composition, un vieillard passe sa tête à travers les barreaux d'une geôle pour téter le sein tendu d'une jeune femme qui détourne le regard. C'est la scène dite de la « charité romaine », racontée par des auteurs de l'Antiquité classique comme
ou . Une jeune fille du nom de Péro aurait nourri de cette façon son père, Mycon, condamné à mourir de faim en prison. fait d'une pierre deux coups : cette histoire illustre à la fois le don de nourriture aux affamés et la visite aux prisonniers.Derrière, ces deux personnages, un homme en surplis — sans doute un prêtre — tient une torche d'une main, un linceul de l'autre. Aidé d'un autre homme, il semble faire entrer chez lui un cadavre dont on ne voit que les pieds (chose inhabituelle chez
, ils sont propres !), mis en valeur par les jeux de lumière. C'est au commandement « enterrer les morts » qu'obéissent ainsi les deux hommes.Au centre du tableau, un jeune homme bien mis regarde avec sollicitude un personnage à demi-nu qui semble mal en point ; il esquisse le geste de déchirer son manteau, faisant écho à un épisode de la vie de saint Martin de Tours. Le illustre ainsi deux œuvres de miséricorde : visiter les malades et vêtir ceux qui sont nus.
À droite, au second plan, un homme guide un pèlerin, reconnaissable à son chapeau orné d'une coquille de Compostelle ; on reconnaît ici l'hospitalité due à l'étranger.
Enfin, le dernier personnage buvant dans une mâchoire d'âne évoque un épisode de la vie de Samson (Jg 15), rappelant une dernière œuvre de miséricorde : donner à boire aux assoiffés.
15,22–45 de même, de même Du premier Adam au nouvel Adam
Cette représentation d’Adam et Ève compte parmi les premières représentations d’Adam et Ève. Placés de chaque côté de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Adam et Ève cachent leur nudité et se tiennent tête inclinée, yeux baissés, honteux de la faute qu’ils viennent de commettre.
Parce qu'Adam a fait entrer le péché dans le monde, l'homme pécheur est assimilé à Adam.
Rapprochement entre Adam et Jésus Christ:
Molina est peintre et prêtre diocésain, auteur d'une œuvre qui compte dans l'art contemporain espagnol, imprégnée d'une mystique vécue jusque dans le choix de ses supports : « — Le carton devient un signe et un symbole de ma propre personne car, de même que j'essaie de produire une œuvre d'art dans un matériau déjà utilisé, plein de coups, déchiré, écrasé et inutile, de la même manière que Dieu réalise en moi sa œuvre d'art » (entretien avec le Camino Catolico→, 28 déc. 2017).
Formant diptyque avec la Sainte Face qu'est le Nuevo Adán, cette peinture inscrit l'homme et son Sauveur dans l'épaisseur d'une matière très pauvre, souvent destinée aux poubelles. La touche discrète du prêtre peintre évoque celle de la grâce de Dieu qui vient visiter son image jusque dans sa dégradation : cabossements et stupeur d'un côté, régularité et paix de l'autre.