Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 VICI COMMENCE LE LIVRE DE LA SAGESSE DE SALOMON
Aimez la justice vous qui jugez la terre
jugez du Seigneur avec loyauté
et cherchez-le en simplicité de cœur
1 ...
2 parce qu'il est trouvé par ceux qui ne le tentent pas
et il se révèle à ceux qui ne se défient pas de lui
Vont foi en lui.
2 ...
3 Les pensées perverses, en effet, séparent de Dieu
et, mise à l'épreuve, la puissance confond les insensés.
3 ...
4 La sagesse n’entre pas dans une âme malveillante
ni n’habite dans un corps tributaire du
Vassujetti au péché :
4 ...
5 le saint esprit de l'éducationV, en effet, fuit la fourberie
Vdissimulation
il s’éloigne des pensées
Vse soustrait aux cogitations inintelligentes
Vqui sont sans intelligence
et est confondu quand approche l’injustice.
Vil tombe malade quand survient l'iniquité.
5 ...
6 En effet, la Sagesse est un esprit qui aime les hommes
VBienveillant, en effet, est l'esprit de la sagesse
et il ne laisse pas impuni le blasphémateur pour ses propos
Vlibèrera pas le mal-dit de ses propres lèvres
puisque de ses reins Dieu est le témoin,
de son cœur le scrutateur véritable
et qu'il entend ses paroles ;
Vde sa langue l'auditeur ;
6 ...
7 puisque l’esprit du Seigneur a rempli le monde habité
Vcercle des terres
et que lui, qui contient tout, a la connaissance de la voix.
7 ...
8 C'est pourquoi nul faisant retentir
Vcelui qui dit des propos injustes ne lui échapperait
Vpeut se cacher
et la justice
Vle jugement qui confond
Vsanctionne ne le négligera pas.
Vne passera pas à côté de lui.
8 ...
9 Il l y aura, en effet, une enquête
V interrogatoire sur les résolutions
Vpensées de l’impie
le bruit
Vla rumeur de ses paroles
Vdiscours arrivera jusqu’au Seigneur
pour la sanction de ses iniquités
9 ...
10 parce qu'une oreille de jalousie entend tout
et le brouhaha des murmures ne sera pas caché.
10 ...
11 Gardez-vous donc du murmure inutile
Vqui ne sert de rien
et de la médisance préservez votre langue
parce que le propos qui reste dans l'ombre n'ira pas
Vne se perdra pas dans le vide
mais la bouche mensongère
Vqui ment tue l’âme !
11 ...
12 Ne jalousez pas la mort dans l'égarement de votre vie
et ne vous procurez pas la perdition par les œuvres de vos mains !
12 ...
13 Du moment que Dieu n’a pas fait la mort
il ne se réjouit pas non plus de la perdition des vivants.
13 ...
14 Car c'est pour l'être
Vqu'elles existent qu'il a créé toutes choses
et pour qu'elles puissent être sauvées, les créatures de l'univers !
Vnations de l'orbe des terres !
Et il n’y a en elles aucun poison d'anéantissement
ni de palais royal de l'Hadès
Vrègne des enfers sur terre.
14 ...
15 La justice, en effet, est immortelle.
15 ...
16 Or les impies, des mains et des paroles, l'appellent [= la mort]
Vl'ont appelée :
la considérant comme
Vprenant pour une amie, ils se sont consumés
Vsont partis à la dérive
et ils ont conclu une alliance avec elle
V ont pris un engagement envers elle
parce qu'ils sont dignes d'être de son parti.
Vqu'ils [en] sont [bel et bien] passibles, eux qui relèvent d'elle.
16 ...
2,1 Car ils se sont dit, ne réfléchissant pas avec droiture :
— Courte et triste
Vpleine de chagrin est notre vie
et il n’y a pas de remède
Vrafraîchissement à la fin d'un être humain
il n'est personne dont on sache qu'il délivre de l'Hadès
Vfût revenu des Enfers.
1 ...
2,2 Parce que nous sommes nés à l'improviste
Vdu néant
et après cela nous serons comme si nous n’avions pas été !
Parce que c'est une fumée, le souffle
VParce que c'est une fumée qui a été soufflée dans nos narines
et la parole est une étincelle au battement de
Vle discours, des étincelles pour mettre en branle notre cœur.
2 ...
2,3 Celle-ci éteinte, le corps tombera en cendres
et l’esprit se dissipera comme l’air léger.
3 Parce que, [celle-ci] éteinte, le corps sera cendre
et l’esprit se dissipera comme l’air léger.
Notre vie passera comme une trace de nuée
elle se dissoudra comme un brouillard
mis en fuite par les rayons du soleil
et alourdi par sa chaleur.
3 ...
2,4 Notre nom sera oublié avec le temps
et personne ne se souviendra de nos œuvres.
Notre vie passera comme une trace de nuée
elle se dissipera comme un brouillard
chassé par les rayons du soleil
et alourdit par sa chaleur.
4 Notre nom tombera dans l’oubli avec le temps
et personne n'aura mémoire de nos œuvres.
4 ...
2,5 Car notre temps est le passage d’une ombre
et notre fin n'a pas de retour
parce qu'elle est scellée et nul ne revient.
Vreviendra.
5 ...
2,6 Venez donc, jouissons des biens qui sont
usons de la créature avec zèle
Vrapidement comme dans la jeunesse.
6 ...
2,7 emplissons-nous de vin précieux et de parfums
et ne laissons pas passer la fleur du printemps
Vtemps.
7 ...
2,8 Couronnons-nous de bouton de roses avant qu’il ne se flétrisse.
8 Couronnons-nous de roses avant qu’elles ne se flétrissent.
Qu'il n'y ait aucune prairie outre laquelle passerait notre luxure.
8 ...
2,9 Qu’aucun de nous soit privé de notre arrogance
laissons partout des signes de notre joie
parce que telle est notre part, tel est notre lot.
9 Laissons partout des signes de notre joie
parce que telle est notre part, tel est notre sort.
9 ...
2,10 Opprimons le juste pauvre
n’épargnons pas la veuve
et ne révérons pas les cheveux blancs d'un temps long du vieillard.
10 ...
2,11 Que notre force soit la loi de la justice
car ce qui est infirme est accusé d'être
trouvé inutile.
11 ...
2,12 Tendons donc une embuscade au juste puisqu’il nous est incommodant
Vinutile
qu’il est contraire à nos œuvres
qu’il nous reproche nos péchés quant à la loi
et décrie contre nous nos péchés quant à notre éducation.
12 ...
2,13 Il prétend posséder la connaissance de Dieu
et se nomme enfant du Seigneur
Vfils de Dieu.
13 ...
2,14 Il est devenu pour nous pour la condamnation de nos pensées
il est pesant pour nous même de le voir
14 ...
2,15 parce que sa vie est dissemblable aux autres
et ses chemins
Vvoies sont étranges
Vinchangées.
15 ...
2,16 Il nous considère comme futiles
Vune chose altérée
il s'écarte de nos voies comme d'immondices
il proclame heureux
Vpréfère les derniers [temps] des justes
et se glorifie que Dieu soit son
Vd’avoir Dieu pour père.
16 ...
2,17 Voyons donc si ses paroles sont vraies
et expérimentons les [choses] à sa sortie.
17 Voyons donc si ses propos sont vrais
et expérimentons ce qu’il lui arrivera
et nous connaîtrons ce que seront ses derniers [temps].
17 ...
2,18 Car si le juste est
Vs'il est le vrai fils de Dieu, il le soutiendra et le délivrera de la main des adversaires.
18 ...
2,19 Examinons
VInterrogeons-le par l'outrage et le supplice
afin de connaître sa douceur
Vrévérence
et d'éprouver sa patience.
19 ...
2,20 Condamnons-le à une mort Vtrès honteuse
car il y aura une visite
Vun regard pour lui d'après ses paroles
Vpropos.
20 ...
2,21 Voilà ce qu'ils ont pensé mais ils se sont trompés
car leur malice les a aveuglés.
21 ...
2,22 et ils ne connaissaient pas les mystères de Dieu
ni n’espéraient de rémunération pour la piété
Vjustice
ni ne jugeaient qu'il y avait une récompense des âmes irrépréhensibles
Vsaintes.
22 ...
2,23 Parce que Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité
Vinexterminable
et il l’a fait à l’image de sa propre éternité
Vressemblance.
23 ...
2,24 C’est par l’envie du diable que la mort est entrée dans l'univers
Vle cercle des terres
24 ...
2,25 ils en feront l’expérience
Vl'imiteront, ceux qui lui appartiennent.
25 ...
3,1 Les âmes des justes sont dans la main de Dieu
et le supplice Vde la mort ne les touchera pas.
1 ...
3,2 Aux yeux des insensés ils paraissent être morts :
leur sortie est tenue pour un malheur
Vune affliction
2 ...
3,3 et leur départ du milieu
Vle chemin où ils s'engagent loin de nous une désolation
Vpour une dévastation
mais eux sont en paix.
3 ...
3,4 Car
VMême si, à la vue des hommes, ils ont souffert des châtiments
Vsupplices
leur espérance est pleine d’immortalité :
4 ...
3,5 après avoir reçu de petites corrections
ils recevront de grands bienfaits
parce que Dieu les a tentés
et les a trouvés dignes de lui !
5 ...
3,6 Comme l’or à la fournaise
Vau creuset il les a éprouvés
et comme une offrande pour l'holocauste
Vtel un holocauste il les a agréés en tant que victimes
Vpour hostie
Vet en son temps viendra leur rétribution :
6 ...
3,7 GAu temps de leur visite ils brilleront et comme des étincelles courront à travers le chaume
Vroseau,
7 ...
3,8 ils jugeront les nations et domineront sur les peuples
et le Seigneur régnera sur eux dans les siècles
Và perpétuité.
8 ...
3,9 Ceux qui ont mis en lui leur confiance comprendront la vérité
les fidèles demeureront avec
Vse reposeront sur lui dans l'amour
Vavec dilection
parce que la grâce
Vprésent et la miséricorde
Vpaix sont pour ses élus !
9 ...
3,10 Quant aux impies, ils auront un châtiment selon ce qu'ils pensent
Vont cogité
eux qui ont méprisé le juste et se sont éloignés du Seigneur
10 ...
3,11 (car qui rejette la sagesse et l'éducation
Vla discipline est malheureux !) :
vaine est leur espérance, leurs efforts sont infructueux
et inutiles leurs œuvres ;
11 ...
3,12 leurs femmes sont insensées
leurs enfants
Vfils, très mauvais
et maudite leur postérité !
12 ...
3,13 Dès lors, heureuse la stérile sans tache
Vnon contaminée
qui n'a pas connu de couche dans le
Vle pieu comme un délit :
elle aura son fruit à la visite
Vrétribution des âmes !
13 ...
3,14 Et heureux l’eunuque
Vl’impuissant qui n'a pas de sa main
Vses mains commis la faute
ni conçu de pensées mauvaises contre le Seigneur
Vcogité d'obscénités devant Dieu
car lui seront donnés une récompense
Vun présent de choix pour sa foi
et dans le temple du Seigneur le sort le plus désirable
14 ...
3,15 car des peines honnêtes glorieux est le fruit
et impérissable la racine de l'intelligence !
Vla sagesse !
15 ...
3,16 Quant aux enfants
Vfils des adultères, ils seront inachevés
et la semence d’une couche criminelle disparaîtra :
Vproduite par un pieu effréné sera exterminée :
16 ...
3,17 même si leur vie est longue, ils seront comptés pour rien
et sans honneur sera leur vieillesse à la fin ;
Vleur extrême vieillesse ;
17 ...
3,18 même s’ils meurent Vassez promptement, ils n’auront pas d’espérance
ni de consolation au jour du verdict,
18 ...
3,19 car d'une race injuste
Vd'une nation inique funestes sont les fins ...
19 ...
4,1 Mieux vaut la stérilité
Vl'enfantement avec la vertu
Vgloire
car l'immortalité est en sa mémoire
parce qu'elle elle est connue de Dieu et des hommes.
1 ...
4,2 VQuand elle est présente on l’imite
Vquand elle est partie on la désire
couronnée dans l’éternité, elle triomphe
ayant remporté la victoire dans des combats sans souillure.
2 ...
4,3 Mais la multitude féconde des impies sera inutile
issue de rejetons bâtards, elle ne donnera
Vet les rejetons bâtards ne donneront pas de racines en profondeur
Vprofondes
et ne s’établira pas sur une base stable.
3 ...
4,4 Et s'ils refleuriront pour un temps en rameaux
fixés faiblement ils seront ébranlés par le vent
et déracinés par la violence des vents.
4 ...
4,5 Leurs rameaux seront brisés inachevés
leur fruit sera inutile
trop prématuré
Vprématurés pour être mangé
Vmangés et apte
Vaptes à rien.
5 ...
4,6 Car les enfants nés de sommeils illégaux
Vtous les fils qui naissent d'illégalités
sont témoins du méfait contre leurs parents lors de leur examen
Vinterrogatoire.
6 ...
4,7 Mais le juste, s'il meurt prématurément, sera en repos.
7 ...
4,8 Car une vieillesse honorable n’est pas longue
ni celle qui se mesure au nombre des années
8 ...
4,9 mais la prudence
Vpensée est pour les hommes les cheveux blancs
et l’âge de la vieillesse est une vie immaculée.
9 ...
4,10 Devenu agréable à Dieu il a été aimé
et vivant parmi les pécheurs il a été transféré.
10 ...
4,11 Il a été enlevé de peur que la malice n’altérât son intelligence
ou que la ruse ne trompât son âme.
11 ...
4,12 Car la fascination de la frivolité obscurcit le bien
et le vertige du désir
Vl'inconstance de la concupiscence pervertit un esprit sans malice.
12 ...
4,13 Accompli en peu de temps, il a rempli une longue carrière.
13 ...
4,14 Car son âme était agréable au Seigneur
c’est pourquoi il l'a pressée hors du mileu de la méchanceté.
Vs'est pressé de le conduire hors du milieu des iniquités.
Les peuples voyant et ne comprenant pas
ne se mettant pas ceci dans l’esprit
14 ...
4,15 que la grâce Vde Dieu et la miséricorde sont pour ses élus
Vsaints
et la visite pour ses saints
Vélus.
15 ...
4,16 Mais le juste mort condamne les impies vivants
et la jeunesse si vite accomplie condamne la longue vieillesse
Vvie de l’injuste.
16 ...
4,17 Car ils verront la fin du sage
et ils ne comprendront pas ce qu'il
Vque Dieu a voulu à son sujet
ni pourquoi le Seigneur l’a mis en sûreté.
17 ...
4,18 Ils verront et mépriseront
mais le Seigneur se rira d’eux
18 ...
4,19 et après cela ils seront un cadavre sans honneur
ils seront parmi les morts dans la démesure
Vl'outrage pour toujours
parce qu'il les brisera muets la tête la première
Venorgueillis sans voix
il les ébranlera depuis leurs fondements
et ils seront dévastés jusqu’au dernier [moment]
Vplus haut [point]
ils seront dans la douleur
Vgémiront
et leur mémoire périra.
19 ...
4,20 Ils viendront craintifs à la pensée de leurs péchés
et leurs crimes se dressant devant eux les accuseront.
20 ...
5,1 Alors le juste sera
Vles justes seront debout en grande assurance
en face de ceux qui l’ont opprimé
Vles ont opprimés
et qui méprisent
Vont emporté ses labeurs.
1 ...
5,2 À cette vue ils seront agités d’une peur horrible
ils seront stupéfaits devant le caractère inattendu du salut
Vl'apparition du salut inattendu.
2 ...
5,3 Ils se diront entre eux en se repentant
et ils gémiront
Vgémissant dans le serrement de leur esprit Get diront :
3 ...
5,4 Voilà celui que nous tournions autrefois en dérision
et le but de nos outrages, insensés.
Nous considérions sa vie comme une folie
et sa fin comme sans honneur.
4 Voilà celui que nous tournions autrefois en dérision
et le but de nos outrages.
Nous insensés considérions sa vie comme une folie
et sa fin comme sans honneur.
4 ...
5,5 Comment a-t-il été compté
Vont-ils été comptés parmi les fils de Dieu
et sa
Vleur part est-elle parmi les saints ?
5 ...
5,6 Nous avons donc erré, loin du chemin de la vérité
la lumière de la justice n’a pas brillé sur nous
et le soleil ne s’est pas levé sur nous.
6 ...
5,7 Nous nous sommes rassasiés
Vfatigués sur les chemins
Vla voie de l’iniquité et de la perdition
nous avons traversé des déserts sans piste
Vparcouru des voies difficiles
et nous n’avons pas connu la voie du Seigneur.
7 ...
5,8 À quoi nous a servi l’orgueil
et que nous a apporté la richesse avec la jactance
Vquelle richesse la jactance nous a-t-elle apportée ?
8 ...
5,9 Toutes ces choses ont passé comme une ombre
comme un message qui passe en courant
9 ...
5,10 comme le navire qui fend les flots agités
dont ne peut trouver trace du passage
Vlorsqu'il est passé
ni chemin de la carène dans les flots
10 ...
5,11 ou comme de l’oiseau qui vole à travers les airs
Vdans l'air
on ne trouve aucun vestige de la
Vsa route
mais il bat le souffle léger fouetté de plumes
Vy a seulement le son de ses ailes battant un vent léger
et déchiré
Vdéchirant l'air par la force du sifflement
Vchemin
en agitant ses ailes, il vole à travers
et après cela on n'y
Vne trouve aucune marque de son passage
11 ...
5,11 c'est comme l’oiseau qui vole à travers les airs,
Vdans l'air,
on ne trouve aucun vestige de la
Vsa route
mais il bat le souffle léger fouetté de plumes
Vy a seulement le son de ses ailes battant un vent léger
et déchiré
Vdéchirant l'air par la force du sifflement
Vchemin
en agitant ses ailes, il vole à travers
et après cela on n'y
Vne trouve aucune marque de son passage
11 ...
5,12 ou comme lorsque la flèche a été lancée
Vles flèches ont été lancées vers son but
Vle lieu visé
l’air qu’elle a déchiré
Vdéchiré revient sur lui-même
Vse referme aussitôt
de sorte qu'on ignore son parcours
12 ...
5,13 ainsi nous, nés Vaussitôt nous avons diparu
et nous n’avons à montrer aucun signe de vertu
et dans notre méchanceté nous nous sommes consumés.
VIls dirent de telles paroles et péchèrent.
13 ...
5,14 Parce que l’espoir de l’impie est comme la bâle que le vent emporte
comme le givre léger
Vl'écume légère que disperse l'ouragan
comme la fumée est dissipée par un souffle
Vqu'un souffle dissipe
comme le souvenir de l’hôte d’un jour s'évanouit
Vqu'on oublie.
14 ...
5,15 Mais les justes vivent pour les siècles
Vl'éternité
leur récompense est auprès du Seigneur
et le Très-Haut a souci d’eux.
15 ...
5,16 C’est pourquoi ils recevront la couronne royale
Vle royaume de gloire
et le diadème de beauté de la main du Seigneur
car il les protégera de sa droite
et les défendra de son bras.
16 ...
5,17 Il saisira son zèle comme armure
et il armera la création pour la vengeance des ennemis.
17 ...
5,18 Il revêtira comme cuirasse la justice
et mettra
Vprendra pour casque un jugement sincère.
18 ...
5,19 Il prendra la sainteté
Vse saisira de l'équité inexpugnable comme Vd'un bouclier.
19 ...
5,20 Il aiguisera son inexorable colère comme une épée
Vlance
et l’univers
Vle cercle des terres combattra avec lui contre les insensés.
20 ...
5,21 Les traits bien dirigés des éclairs partiront
et du sein des nuages comme d’un arc bien bandé voleront au but.
21 Les traits bien dirigés des éclairs partiront
et ils seront chassés du sein des nuages comme d’un arc bien bandé
et se lanceront sur le lieu fixé.
21 ...
5,22 Sa colère comme une baliste
Vrocailleuse lancera une masse de grêlons
l’eau de la mer bouillonnera contre eux
et les fleuves les innonderont
Vse précipiteront inexorablement.
22 ...
5,23 Le souffle de la puissance s’élèvera contre eux
et les dispersera comme un ouragan
Vune tempête
et ainsi l’iniquité réduira toute la terre en un désert
et la malfaisance
Vméchanceté renversera les trônes des puissants.
23 ...
6,1 Écoutez donc, ô rois, et comprenez
Écoutez l’instruction, juges des confins de la terre.
1 La Sagesse est meilleure que la force
et l'homme prudent plus que le puissant
Écoutez donc, ô rois, et comprenez
Écoutez l’instruction, juges des confins de la terre.
6,2 Prêtez l’oreille, vous qui dominez sur les multitudes
qui vous glorifiez des
Vcomplaisez dans les foules de nations
2 ...
6,3 Vpuisque c'est par le Seigneur que vous a été donnée la puissance
et la souveraineté
Vvertu par le Très-Haut
qui examinera vos œuvres
et sondera vos desseins
Vpensées ;
3 ...
6,4 étant
Vpuisque alors que vous étiez les ministres de sa royauté Và lui vous n’avez pas jugé avec droiture
ni gardé la loi Vde la justice
ni marché selon la volonté de Dieu :
4 ...
6,5 de manière terrible et soudaine, il fondra sur vous
Vépouvantable ! soudain il apparaîtra pour vous
puisqu'un jugement inexorable s’exerce sur ceux qui commandent.
5 ...
6,6 Le petit peut être pardonné
VAu chétif, en effet, on pardonne par miséricorde
mais les puissants seront puissamment châtiés
Vsubiront puissamment des châtiments :
6 ...
6,7 le souverain de tous ne reculera devant personne,
Ven effet, il ne reculera devant la position de personne, le Seigneur
ni ne fera attention
Vn'aura égard à la grandeur Vde quiconque
puisque le petit et le grand, c'est lui-même qui les a faits
et qu'il prend soin de tous de la même manière
Va également cure de tous.
7 ...
6,8 Mais les puissants
Vvigoureux seront soumis à une torture plus vigoureuse.
8 ...
6,9 C’est donc à vous, souverains
Vrois, que s’adressent mes paroles
Vpropos
afin que vous appreniez la sagesse et que vous ne tombiez pas.
9 ...
6,10 Ceux qui observent saintement
Vjustement les choses saintes
Vjustes seront reconnus saints
Vjustes
et ceux qui les auront apprises trouveront leur défense
Vquoi répondre.
10 ...
6,11 Convoitez mes paroles
Vpropos
désirez-les et vous serez instruits
Vaurez l’instruction.
11 ...
6,12 La sagesse est brillante, immarcescible,
Vqui ne flétrit jamais,
elle est facilement contemplée
Vvue par ceux qui l’aiment
et trouvée par ceux qui la cherchent.
12 ...
6,13 Elle prévient ceux qui la convoitent et se montre à eux la première.
13 ...
6,14 Celui qui se lève tôt
Vveillera dès la lumière pour elle n’aura pas de peine
il la trouvera en effet assise à sa porte.
14 ...
6,15 Car
VDonc penser à elle, c’est l'achèvement de la prudence
Vl'intelligence
et celui qui veille à cause d’elle sera rapidement sans souci
Vtranquille
15 ...
6,16 elle-même va de tous côtés chercher ceux qui sont dignes d’elle
et se montre à eux de manière joyeuse dans leurs chemins
Vvoies
et vient à leur rencontre à chaque pensée.
Ven toute prescience.
16 ...
6,17 En effet son commencement le plus véritable est le désir d’instruction
Vest le désir d’instruction le plus véritable.
17 ...
6,18 Or le soin de l’instruction est amour
l’amour est l'observance de ses lois
l’obéissance aux
Vl'observance des lois est affermissement de l'incorruptibilité
18 ...
6,19 et l’incorruptibilité fait être proche de Dieu.
19 ...
6,20 Ainsi le désir de la sagesse conduit à la royauté
Vau royaume éternel.
20 ...
6,21 Si donc, souverains
Vrois des peuples, vous vous complaisez dans les trônes et les sceptres
Vinsignes
honorez
Vaimez la sagesse afin de régner dans les siècles
Vl'éternité.
21 ...
6,22 Mais ce qu’est la sagesse et comment elle est née, je vais l’exposer
je ne vous cacherai pas de mystères Vde Dieu
mais je suivrai sa trace depuis la naissance
je mettrai au grand jour sa connaissance
et je ne m’écarterai pas de la vérité
Vlaisserai pas la vérité de côté.
22 ...
6,23 Je ne ferai pas route avec l’envie dévorante
Vcelui qui est dévoré par l'envie
parce que celle-ci n’aura rien de commun avec
Vpas part à la sagesse.
23 ...
6,24 Mais la multitude des sages est le salut de l'univers
Vdu cercle des terres
et un roi prudent
Vsage la prospérité du peuple.
24 ...
6,25 Recevez donc l’instruction par mes propos et vous en tirerez avantage.
25 ...
7,1 Je suis moi-même un homme mortel semblable à tous,
descendant du premier formé, né de la terre
Vde la descendance terrestre de celui qui le premier fut formé
et je fus façonné chair dans le sein d'une mère
1 ...
7,2 pendant dix mois ayant coagulé dans le sang
par la semence de l’homme et le plaisir accompagnant le sommeil ;
2 ...
7,3 moi aussi, une fois né, j’ai respiré l’air commun
je suis tombé sur la terre sujette aux mêmes souffrances
Vsemblablement faite
pleurant
Vet mon premier cri semblable à celui de tous, pareillement ;
Vje l'émis en pleurant ;
3 ...
7,4 j’ai été élevé dans des langes et [avec] soins.
Vgrands soins
4 ...
7,5 Aucun roi n’a eu un autre commencement d’existence.
5 car personne, parmi les rois, n'a commencé par une autre naissance :
5 ...
7,6 Il n’y a pour tous qu’une seule voie d’entrée dans la vie et une voie d'issue semblable.
6 unique est donc pour tous l'entrée dans la vie et semblable la sortie.
6 ...
7,7 C’est pourquoi j’ai prié et la prudence m’a été donnée
j’ai invoqué et l’esprit de la sagesse m'est venu :
7 ...
7,8 je l’ai préférée aux sceptres
Vroyaumes et aux trônes
et j’ai tenu pour rien la richesse
Vles richesses en comparaison d'elle ;
8 ...
7,9 je ne lui ai pas assimilé
Vcomparé la pierre la plus précieuse
parce que tout l’or du monde n’est à sa vue
Ven comparaison d'elle qu’un peu de sable
et l’argent doit être compté pour de la boue à côté d'elle !
Vsa vue !
9 ...
7,10 Plus que santé et beauté je l'ai aimée,
j’ai préféré la posséder plutôt que la lumière
parce que son flambeau est inextinguible !
10 ...
7,11 Avec elle me sont venus en même temps tous les biens
et une richesse incalculable est dans ses mains ;
Vmême l'honneur sans mesure [passe] par ses mains :
11 ...
7,12 et je me suis réjoui de tous ces biens
parce que la sagesse les conduisait,
Vcelle qui les précédait était la sagesse,
j’ignorais pourtant qu’elle en fût la mère !
12 ...
7,13 Elle que j'ai apprise sans arrière-pensée, je la transmets aussi sans jalousie
je n'en dissimule pas la richesse :
Vl'honneur :
13 ...
7,14 elle est, en effet, trésor inépuisable pour les hommes
ceux qui en usent se préparent à
Ven ont usé ont été rendus participants à l’amitié de Dieu
à qui les recommandent
Vrecommandés qu'ils étaient par les dons acquis par
Vde l’instruction.
14 ...
7,15 Que Dieu me donne de parler selon mon avis
et de concevoir des pensées dignes des dons reçus
parce que c’est lui le maître de la sagesse
et le réformateur
Vcorrecteur des sages :
15 ...
7,16 nous sommes en sa main, en effet, et nous et nos paroles
Vpropos,
et toute la prudence et le
Vsagesse et enseignement du savoir-faire !
16 ...
7,17 C’est lui qui m’a donné la véritable science des êtres
pour me faire connaître la structure de l’univers
Vdisposition du cercle des terres et la puissance
Vles vertus des éléments
17 ...
7,18 le commencement, la fin et le milieu des temps
l'alternance des solstices, les changements des saisons
18 le commencement, la consommation et le milieu des temps
et leur préparation à tous,
les changements des mœurs et les divisions des saisons
18 ...
7,19 les cycles de l'année et la position
Vles positions des étoiles
19 ...
7,20 la nature
Vles natures des animaux et les instincts des bêtes
la violence des vents et les raisonnements des hommes
les variétés des plantes
Varbres et les vertus des racines :
20 ...
7,21 tout ce qui est caché et à découvert
Vinattendu je l’ai appris
car la sagesse ouvrière de toutes choses me l'a enseigné !
21 ...
7,22 En elle, en effet, il y a un esprit intelligent, saint, unique, multiple
subtil, actif, pénétrant, sans souillure
clair, inoffensif
Vrésolu, doux, aimant le bien, sagace
22 ...
7,23 non empêché,
Vqui n'empêche rien de faire le bien, bon pour les hommes
immuable, assuré, tranquille
tout-puissant, surveillant tout
pénétrant tous les esprits, les intelligents, les purs et les Gplus subtils ;
23 ...
7,24 Car la sagesse est plus mobile que tout mouvement
Vtoutes choses mobiles
elle traverse et s’introduit partout
Vconfine tout lieu et l'occupe à cause de sa pureté ;
24 ...
7,25 elle est, en effet, vapeur de la puissance de Dieu
pure émanation de la gloire du
Vsplendeur du Dieu Tout-puissant :
c'est pourquoi rien de souillé ne peut tomber sur
Vcoïncider avec elle
25 ...
7,26 car elle est resplendissement de la lumière éternelle
miroir sans tache de l'activité
Vla majesté de Dieu
et image de sa bonté !
26 ...
7,27 Étant
VEt puisqu'elle est unique elle peut tout :
restant en elle-même elle renouvelle tout,
se répand à travers les âges
Vnations dans les âmes pieuses,
Vsaintes,
et en fait des amis de Dieu et des prophètes :
27 ...
7,28 en effet, Dieu n’aime personne
sinon celui qui habite avec la sagesse !
28 ...
7,29 Car elle est plus belle que le soleil
et que la disposition des étoiles ;
elle l'emporte, en comparaison à la lumière,
29 ...
7,30 car à celle-ci succède la nuit
mais la méchanceté ne prévaut pas contre
Vvainc pas la sagesse !
30 ...
8,1 En effet, la sagesse s'étend
Vatteint d’un extrême à l’autre avec force
et gouverne
Vdispose tout avec douceur.
1 ...
8,2 Je l’aimai et la recherchai depuis ma jeunesse
je cherchai à la conduire chez moi comme mon épouse
et je devins un amoureux de sa beauté.
2 ...
8,3 Elle glorifie sa noble origine, vivant avec Dieu
et le maître
VSeigneur de toutes choses l’aime.
3 ...
8,4 Car c’est elle qui initie à
Venseigne la science de Dieu
et qui choisit ses œuvres.
4 ...
8,5 Si la richesse est un bien désirable dans la vie
quoi de plus riche
Vopulent que la sagesse qui opère toutes choses ?
5 ...
8,6 Si c'est la prudence
Vl'intelligence qui opère
qui mieux qu'elle est l’ouvrière de tout ce qui existe ?
6 ...
8,7 Si l'on aime la justice
ses labeurs produisent des Vgrandes vertus
elle enseigne la tempérance et la prudence
Vsagesse et la justice et la force
ce qu’il y a de plus utile aux hommes dans la vie.
7 ...
8,8 Si l'on désire une expérience étendue
Vl'étendue de la science
elle connaît
Vsait le passé et conjecture l’avenir
elle sait les subtilités des paroles
Vpropos et les solutions des énigmes
elle connaît d’avance les signes et les prodiges
Vsait les signes et les prodiges avant qu'ils n'adviennent
et les événements des temps et des époques
Vsiècles.
8 ...
8,9 J'ai donc décidé de la conduire Vchez moi pour qu'elle vive avec moi
sachant qu’elle serait pour moi une conseillère
Vme ferait part de tout bien
et serait
G∅ une consolation dans mes soucis et mon chagrin.
9 ...
8,10 Par elle j’aurai de la gloire auprès des foules
et, jeune, de l’honneur auprès des vieillards.
10 ...
8,11 On me trouvera pénétrant dans le jugement
et à ma vue les puissants m'admireront.
11 On me trouvera pénétrant dans le jugement
et en présence des puissants je serai admiré
et les faces des princes m'admireront.
11 ...
8,12 Si je me tais, ils Vm'attendront
si je parle, ils seront attentifs
Vme regarderont avec respect
si je prolonge mon discours, ils mettront la main sur leur bouche.
12 ...
8,13 Par elle Ven outre j’obtiendrai l’immortalité
et je laisserai un souvenir éternel à ceux qui seront après moi.
13 ...
8,14 Je gouvernerai les peuples
et les nations me seront soumises.
14 ...
8,15 En entendant parler de moi des rois redoutables me craindront
je me montrerai bon au milieu du peuple et vaillant à la guerre.
15 ...
8,16 Étant entré
VEntrant dans ma maison je me reposerai auprès d’elle
car sa fréquentation
Vconversation n'a aucune amertume
ni son commerce aucun ennui
mais le contentement et la joie.
16 ...
8,17 Méditant cela en moi-même et considérant en mon cœur
que l’immortalité est dans l’union avec
Vla méditation de la sagesse
17 ...
8,18 et dans son amitié
Vl'amitié avec elle une noble jouissance
et dans les œuvres de ses mains une richesse inépuisable
Vrenommée sans éclipse
et dans un commerce de son assemblée
Vla compétition avec son langage la prudence
Vsagesse
et la gloire
Vcélébrité dans la participation à ses mots
Vdiscours
j’allais de tous côtés, cherchant comment je pourrais la prendre avec moi ...
18 ...
8,19 J’étais un enfant d’une âme de nature heureuse et j’avais reçu une âme bonne
19 J'étais un enfant à l'esprit vif, j'ai reçu du sort une âme bonne
19 ...
8,20 ou plutôt, étant bon,
Vet comme je devenais encore meilleur, j'accédai à un corps sans souillure ;
20 ...
8,21 mais sachant
Vmais quand je sus que je ne pourrais
Vpuis être continent que si Dieu le donnait
Vdonne
(et cela même était prudence,
Vsagesse, de savoir de qui venait cette grâce)
Vce don)
je m'adressai
Vj'allai au Seigneur, l’invoquai
Vle suppliai et lui dis de tout mon cœur
Vtoutes mes tripes :
21 ...
9,1 Dieu des pères et Seigneur de la
Vta miséricorde, toi qui as fait l’univers par ta parole
1 ...
9,2 et qui par ta sagesse as formé
Vétabli l’homme
pour qu'il dominât les créatures que tu as faites
2 ...
9,3 qu'il régît l'univers
Vle cercle des terres dans la piété
Vl'équité et la justice
et qu'il rendît des jugements dans la droiture de l'âme
3 ...
9,4 donne-moi la Sagesse qui est assise près de ton trône
et ne me rejette pas du nombre de tes enfants.
4 ...
9,5 Parce que moi, je suis ton serviteur et le fils de ta servante
un homme faible et de courte durée
et peu capable de comprendre le jugement et les lois.
5 ...
9,6 Et en effet si quelqu'un était parfait parmi les enfants des hommes
la sagesse qui vient de toi lui manquant
Vsi ta sagesse lui manque, il sera compté pour rien.
6 ...
9,7 Tu m'as choisi roi de ton peuple
et juge de tes fils et de tes filles.
7 ...
9,8 Tu m'as dit de bâtir un temple sur ta montagne sainte
et un autel dans la cité où tu habites
imitation de la sainte tente
Vdu saint tabernacle
que tu préparas dès l’origine.
8 ...
9,9 Avec toi est la Sagesse qui connaît tes œuvres
qui était là quand tu faisais l’univers
Vle cercle des terres
et qui sait ce qui est agréable à tes yeux
et ce qui est conforme à tes commandements.
9 ...
9,10 Envoie-la depuis les
Vtes cieux très saints
mande
Venvoie-la du trône de ta gloire
Vgrandeur
afin que, étant avec moi, elle
Vqu'elle soit avec moi et qu'elle peine avec moi
et que je connaisse ce qui t'est agréable.
10 ...
9,11 Car elle sait et comprend toutes choses
et elle me conduira avec tempérance dans mes œuvres
et me gardera par sa gloire
Vpuissance.
11 ...
9,12 Et ainsi mes œuvres te seront plaisantes
Vagréables
je jugerai
Vdirigerai ton peuple avec justice
et je serai digne du trône de mon père.
12 ...
9,13 Car quel homme peut connaître le dessein de Dieu
ou qui peut pénétrer la volonté du
Vimaginer ce que veut le Seigneur ?
13 ...
9,14 Car les raisonnements
Vpensées des hommes sont craintifs
Vcraintives
et nos intentions sont incertaines.
14 ...
9,15 Car un corps corruptible
Vqui se corrompt alourdit l’âme
et la tente de terre
Vl'habitation terrestre pèse sur l’esprit aux soucis nombreux.
Vl’intelligence retournant des pensées nombreuses.
15 ...
9,16 Nous imaginons avec difficulté ce qui est sur la terre
et nous trouvons avec peine ce qui est sous notre main
Vregard.
Qui donc a découvert ce qui est dans le ciel ?
16 ...
9,17 Qui a connu ta volonté
Vpensée
si tu ne lui as pas donné la sagesse
et si tu n’as pas envoyé d’en haut ton esprit saint ?
17 ...
9,18 Ainsi ont été rendus droits les chemins de ceux qui sont sur la terre
Vles terres
et les hommes ont appris ce qui t'est agréable
Vte plaît
et ils ont été sauvés
Vguéris par la sagesse.
18 ...
10,1 C’est elle qui protégea le premier être formé
Vcelui qui a été formé le premier, le père de l'univers
Vdu cercle des terres
Vquand il était le seul créé
elle le tira de sa faute
1 ...
10,2 et lui donna la force de gouverner toute chose.
2 ...
10,3 Mais s’étant
VComme il s'est éloigné d’elle, un injuste dans sa colère
périt avec ses fureurs fratricides
Vpar la colère de l'homicide de la fraternité.
3 ...
10,4 La sagesse sauva de nouveau la terre submergée à cause de lui
dirigeant le juste sur un bois misérable.
4 Quand l'eau fit disparaître la terre à cause de lui, la sagesse [la] guérit de nouveau
dirigeant le juste sur un bois misérable.
4 ...
10,5 Celle-ci, lorsque les nations étaient confondues dans la concorde de la méchanceté
Vl'injustice
connut le juste et le conserva irrépréhensible
Vsans reproche devant Dieu
et le garda fort contre son affection
Vsa tendresse pour son enfant
Vfils.
5 ...
10,6 Ce fut elle qui sauva du milieu des méchants qui étaient détruits le juste
qui s’enfuit loin du feu descendu sur la Pentapole.
6 ...
10,7 Témoignage encore de sa méchanceté
VEn témoignage de son injustice cette terre désolée reste fumante
les arbres portent des fruits à des saisons infertiles Ven un temps incertain
mémorial d’une âme incrédule, une colonne de sel reste debout.
7 ...
10,8 Ayant négligé la sagesse
non seulement ils ont été privés de connaître
Vsont tombés de sorte qu'ils n'ont pas connu le bien
mais ils ont laissé aux vivants
Vhommes la mémoire de leur folie
afin que ce en quoi ils sont tombés dans l'erreur
Vont péché ne puisse rester cacher.
8 ...
10,9 Mais la sagesse a délivré des peines ceux qui la servent.
9 ...
10,10 C’est elle qui conduisit par des chemins droits,
Vvoies droites, le juste fuyant la colère de son frère
lui montra le royaume de Dieu
et lui donna la science des choses saintes
elle l’enrichit dans ses labeurs
et fit fructifier ses peines
Vlabeurs.
10 ...
10,11 Elle l’assista dans l'avidité
Vla perfidie de ses oppresseurs
et le rendit riche.
11 ...
10,12 Elle garda contre ses ennemis
et le protégea contre ceux qui lui dressaient des embûches
Vles séducteurs
elle lui décerna la victoire dans un rude combat
Vdonna un rude combat pour qu'il vainquît
pour qu'il sache que la piété est plus puissante que tout.
12 ...
10,13 Elle n’abandonna pas le juste vendu
mais le préserva du péché
Vdes pécheurs
13 ...
10,14 elle descendit avec lui dans la fosse
et ne le quitta pas dans les chaînes
jusqu’à ce qu’elle lui eut procuré le sceptre du royaume
et la puissance sur ceux qui le tyrannisaient
Vl'opprimaient
elle convainquit de mensonge ceux qui l’avaient déshonoré
et lui donna une gloire éternelle.
14 ...
10,15 Elle délivra des nations qui l’opprimaient
le peuple pieux
Vjuste et la race irrépréhensible
Vsans reproche.
15 ...
10,16 Elle entra dans l’âme du serviteur du Seigneur
et s'opposa à des rois redoutables par des prodiges et des signes.
16 ...
10,17 Elle rendit aux pieux le salaire de leurs peines
elle les conduisit par une route merveilleuse
et devint pour eux une protection
Vun voile pendant le jour
et le flamboiement
Vla lumière des étoiles pendant la nuit.
17 ...
10,18 Elle leur fit traverser la mer Rouge
et les conduisit à travers les grandes eaux.
18 ...
10,19 Elle submergea leurs ennemis
puis des profondeurs de l’abîme elle les rejeta
Vretira.
19 ...
10,20 C’est pourquoi les justes dépouillèrent les
Venlevèrent les dépouilles des impies
et chantèrent, Seigneur, ton saint nom
et louèrent de concert ta main tutélaire
Vvictorieuse.
20 ...
10,21 Car la sagesse ouvrit la bouche des muets
et rendit éloquente la langue des enfants.
21 ...
11,1 Elle guida heureusement
Vdirigea leurs œuvres par la main
Vles mains d’un saint prophète.
1 ...
11,2 Ils traversèrent
Vfirent route à travers un désert inhabité
Vqui n'était pas habité
et dressèrent leurs tentes dans des [lieux] impraticables
Vlieux secrets.
2 ...
11,3 Ils résistèrent aux adversaires et repoussèrent les ennemis.
3 ...
11,4 Ils eurent soif et t'invoquèrent
et l’eau leur fut donnée d’un rocher escarpé
et un remède à
Vl'apaisement de la soif d'une pierre dure.
4 ...
11,5 Car ce par quoi leurs ennemis furent châtiés
Vsouffrirent des châtiments
par cela-même, étant
Vcomme ils étaient dans le besoin, ils reçurent des bienfaits.
5 ...
11,6 Au lieu de la source intarissable d’un fleuve troublé par un sang putride
6 Au lieu de la source intarissable d’un fleuve tu as donné aux injustes du sang humain
6 ...
11,7 en punition du décret d'infanticide
tu leur as donné contre tout espoir une eau abondante
7 et comme ils diminuaient en punition des enfants tués
tu leur as donné contre tout espoir une eau abondante
7 ...
11,8 montrant par la soif d'
Vqui fut alors
comment tu châtiais les
Vrelevais les tiens et faisais mourir leurs adversaires.
8 ...
11,9 Car quand ils furent éprouvés — quoique punis
Vrecevant une punition avec miséricorde —
ils surent comment étaient suppliciés
Vrecevaient des supplices les impies jugés dans la colère.
9 ...
11,10 Tu as mis à l'épreuve les uns comme un père qui avertit
et tu as interrogé
Vcondamné les autres comme un roi sévère qui condamne
Vinterroge.
10 ...
11,11 Absents ou présents, ils furent également torturés.
11 ...
11,12 Un double chagrin les saisit
et un gémissement au souvenir de ce qui était arrivé.
12 ...
11,13 Car quand ils apprirent
Gapprenant que par leurs propres tourments
ceux-là tiraient des bienfaits, ils s'aperçurent
Vse souvinrent du Seigneur.
13 ...
11,14 Car celui qu'autrefois jeté en Vcruelle exposition ils refusèrent en le raillant
Vraillèrent
ils l’admirèrent à la fin des événements
ayant eu une soif non semblable à celle des
Vne faisant pas semblablement aux justes.
14 ...
11,15 À cause des pensées extravagantes de leur injustice
V— leurs injustices —
par lesquelles égarés ils vénérèrent des reptiles sans raison
Vmuets et de viles
Vd'inutiles bestioles
tu leur envoyas une multitude de bêtes sans raison
Vmuettes en vengeance
15 ...
11,16 pour qu'ils sachent que l’on est châtié par où l’on a péché.
16 ...
11,17 Car il n’était pas impossible que ta main toute-puissante
qui avait créé l'univers
Vle cercle des terres d’une matière informe
Vinvisible
envoyât contre eux une multitude d’ours ou des lions féroces
17 ...
11,18 ou des bêtes pleines de fureur nouvellement créée
Vd'un genre nouveau et inconnues
expirant une vapeur enflammée
dispersant une infection
Vproduisant une odeur de fumée
ou lançant par les yeux de terribles étincelles
18 ...
11,19 dont non seulement le dommage [qu'elles causent] pouvait les anéantir
mais encore dont l'aspect terrifiant
Vpar la frayeur pouvait les détruire.
Vtuer.
19 ...
11,20 Et, sans cela même, ils pouvaient être tués d'un seul souffle
poursuivis par la justice
Vleurs propres faits
et dispersés par le souffle de ta puissance.
Mais tu as tout disposé avec mesure, en nombre et avec poids.
20 ...
11,21 Car déployer une grande force t'est toujours possible
Vsurabonde toujours pour toi seul
et qui résisterait à la puissance de ton bras ?
21 ...
11,22 L'univers entier
VLe cercle des terres est devant toi comme le poids infime Gqu'on retire des plateaux de la balance
comme la goutte de rosée matinale qui descend sur la terre.
22 ...
11,23 Mais tu as pitié de tous parce que tu peux tout
et tu fermes les yeux sur
Vdissimules les péchés des hommes en vue du repentir.
23 ...
11,24 Car tu aimes tout ce qui existe
et tu ne ressens de dégoût pour rien de ce que tu as fait
car si tu avais haï quelque chose, tu ne l’aurais pas créée.
24 ...
11,25 Et comment quelque chose subsisterait-il, si tu ne le voulais pas
ou ne se conserverait-il pas, si tu l'as appelé à l’existence ?
25 ...
11,26 Mais tu épargnes tout parce que tout est à toi Seigneur ami de la vie.
26 ...
12,1 Car ton esprit incorruptible
Vbon est en tous.
1 ...
12,2 C’est pourquoi tu châties peu à peu ceux qui tombent
Vs'égarent
et leur rappelant
Vles avertissant quant à ce en quoi ils péchent, tu les avertis
Vexhortes
afin que renonçant à leur méchanceté ils croient en toi Seigneur.
2 ...
12,3 Car haïssant les anciens habitants de ta terre sainte
3 ...
12,4 par ce qu'ils faisaient de détestables œuvres
Vpar de sortilèges et de rites d'initiation impies
Vsacrifices injustes
4 ...
12,5 les meurtres impitoyables d'enfants
le banquet des dévore-entrailles de chairs humaines et de sang
les initiés au milieu du festin
5 les meurtriers sans miséricorde de fils
les dévoreurs de viscères humaines
et la dévoration de sang loin du milieu de tes mystères
5 ...
12,6 les parents assassins
Vgarants de vies sans défense
tu as voulu les détruire par la main de nos pères
6 ...
12,7 afin que reçût une digne colonie d’enfants de Dieu
la terre la plus précieuse de toutes selon toi.
7 ...
12,8 Cependant tu les as épargnés parce qu'ils étaient des hommes
et tu as envoyé, comme avant-coureurs de ton armée, des frelons
pour les faire périr peu à peu.
8 ...
12,9 N'étant pas incapable, dans la bataille
VNon que tu n'étais pas capable, dans la guerre, de faire tomber ces impies sous la main des justes
ou de les exterminer d’un seul coup par des bêtes féroces ou par une parole brusque
9 ...
12,10 mais punissant par degré tu leur donnais l'occasion du repentir
quoique n'ignorant pas que leur lignée
Vnation était perverse
que leur méchanceté était innée
et que leurs pensées ne pourraient changer dans l'éternité
10 ...
12,11 car c’était une race maudite dès le commencement.
Ce n’est pas non plus par crainte de quelqu'un que tu as donné l'impunité
Vdonnais le pardon pour ce en quoi ils ont péché
Vleurs péchés.
11 ...
12,12 Car qui dira : — Qu’as-tu fait ?
Qui s’opposera à ton jugement ?
Qui t'accusera de faire périr les nations que tu as faites ?
Qui viendra pour t'apporter l'apaisement comme défenseur d’hommes injustes ?
12 Car qui dira : — Qu’as-tu fait ?
Qui s’opposera à ton jugement ?
Qui viendra à ta vue en défenseur d'hommes injustes ?
Qui t'accusera de faire périr les nations que tu as faites ?
12 ...
12,13 Car il n’y a pas d’autre Dieu que toi qui prends soin de tout
afin de montrer que tu n'as pas jugé injustement.
13 ...
12,14 Il n’y a ni roi ni tyran Vdevant ta face
qui puisse te résister
Vdemander des comptes quant à ceux que tu as châtiés
Vfait périr.
14 ...
12,15 Mais,
VPuisque donc tu es juste, tu gouvernes tout justement
et tu regardes comme étranger à ta puissance
Vforce de condamner celui qui ne mérite pas de châtiment
Vdoit pas être puni.
15 ...
12,16 Car ta force est le commencement de la justice
et que tu domines
Vdu fait que tu es le Seigneur de tout
fait
Vtu fais que tu épargnes tout.
16 ...
12,17 C’est à ceux qui ne croient pas à l'accomplissement de ta puissance
Vforce que tu montres ta force
et tu confonds l’audace en ceux qui la connaissent.
17 ...
12,18 Toi, maîtrisant
Vmaître de la force, tu juges avec douceur
Vtranquilité
et tu nous gouvernes avec beaucoup d'indulgence
car le fait de pouvoir est avec
Vpouvoir dépend de toi quand tu le veux.
18 ...
12,19 Tu as appris à ton peuple par cette conduite
qu'il faut que le juste soit humain
et tu as fait à tes fils bonne espérance
de donner le
V, en jugeant, l'occasion du repentir pour les péchés.
19 ...
12,20 Car si tu as puni
Vsupplicié avec tant de ménagement
les ennemis de tes enfants
Vserviteurs qui étaient dignes de mort et les as sauvés
leur donnant le temps et l’occasion
par lesquels ils pussent se détourner
Vconvertir de leur méchanceté,
20 ...
12,21 avec quelle précision as-tu jugé tes fils
aux pères desquels tu as donné des serments et des alliances de bonnes promesses !
21 ...
12,22 Quand tu nous corriges
Vdonnes une correction, donc, tu flagelles nos ennemis mille fois plus fort
pour que, quand nous jugeons, nous méditions ta bonté
et que, quand nous sommes jugés, nous espérions ta miséricorde.
22 ...
12,23 C'est pourquoi, ceux qui ont vécu une vie de manière injuste dans la folie
tu les as tourmentés par leurs propres abominations.
23 C'est pourquoi, ceux qui ont vécu dans leur vie de manière injuste et insensée
tu leur as infligé de très grands tourments par ce qu'ils vénéraient.
23 ...
12,24 Car ils erraient si loin dans les voies de l’erreur
qu’ils considéraient comme des dieux ceux qui sont vils parmi les animaux parmi ceux qui sont méprisables
s’étant laissé tromper comme des enfants sans intelligence.
24 Car ils erraient si loin dans les voies de l’erreur
qu’ils considéraient comme des dieux ceux qui sont inutiles parmi les animaux vivant comme des enfants sans raison.
24 ...
12,25 Aussi comme à des enfants sans raison envoyé un jugement pour dérision
25 ...
12,26 Mais ceux qui ne sont pas corrigés par une réprimande pour dérisions
Vles moqueries du reproche
expérimenteront un jugement digne de Dieu.
26 ...
12,27 Car ils s'indignaient, souffrant à cause d'eux
à cause de ceux qu’ils prenaient pour des dieux, étant châtiés en eux
voyant celui qu’ils refusaient autrefois de connaître ils le reconnurent pour le Dieu véritable
c’est pourquoi le comble de la condamnation tomba sur eux.
27 Car ils supportaient avec peine en ce qu'ils souffraient
ils s'indignaient, souffrant à cause d'eux
à cause de ceux qu’ils prenaient pour des dieux, comme ils étaient exterminés en eux
voyant celui qu’ils refusaient autrefois de connaître ils le reconnurent pour le Dieu véritable
c’est pourquoi le comble de la condamnation tomba sur eux.
27 ...
13,1 Insensés par nature tous les hommes qui n'avaient
Vont pas la connaissance de Dieu
et qui n’ont pas su, par les biens visibles
Vqui se voient, connaître celui qui est
ni, considérant ses œuvres, reconnaître l’ouvrier.
1 ...
13,2 Mais le feu, le vent, l’air rapide
le cercle des étoiles, l’eau impétueuse
Ven excès
les flambeaux du ciel,
Vle soleil et la lune, ils les ont tenus pour des dieux gouverneurs de l’univers.
Vdu cercle des terres.
2 ...
13,3 Si, charmés de leur beauté, ils ont pris ces [créatures] pour des dieux
qu’ils sachent combien leur maître est plus beau
car c’est l’auteur même de la beauté qui les a Vtoutes créées.
3 ...
13,4 Et s’ils en admiraient la puissance et l'activité
Vforce et les œuvres
qu’ils en concluent combien est plus puissant celui qui les a formées.
4 ...
13,5 Car à partir de la grandeur et la beauté des créatures
leur créateur peut être contemplé par analogie.
5 Car à partir de la grandeur de la beauté et de la créature
leur créateur peut être vu de manière à être connu.
5 ...
13,6 Mais cependant pour eux le reproche est petit
car ils s’égarent peut-être
en cherchant Dieu et en voulant le trouver.
6 ...
13,7 Car s'appliquant à ses œuvres, ils le recherchent
et sont persuadés par l’apparence parce que ce qu’ils voient est beau.
7 ...
13,8 Mais à nouveau ils ne sont pas non plus pardonnables
Von ne doit pas leur pardonner
8 ...
13,9 car s’ils ont été capables d'
Vpu en savoir assez pour pouvoir conjecturer l'éternité
comment n’ont-ils pas trouvé plus rapidement
Vfacilement leur maître ?
9 ...
13,10 Mais ils sont malheureux et leurs espoirs sont placées en des morts
ceux qui ont appelé dieux des ouvrages de la main des hommes
de l’or et de l’argent, objet d'art, des figures d’animaux
ou une pierre inutile, ouvrage d’une main antique.
10 ...
13,11 Et si un artisan bûcheron ayant coupé un arbre facile à travailler
en ôte adroitement toute l’écorce
et l'ayant façonné avec habileté fabrique un objet utile pour l’usage de la vie
11 Et si un artisan ouvrier coupe un arbre droit de la forêt
en ôte adroitement toute l’écorce
et ayant usé de son art fabrique un vase utile pour l’usage de la vie
11 ...
13,12 les restes de son travail, les ayant brûlés pour la préparation des aliments, il se rassasie.
12 les restes de son travail, il les brûle pour la préparation des aliments.
12 ...
13,13 Le reste de cela, utile à rien
Vdont il ne fait aucun usage
le bois tordu et plein de nœuds
l'ayant pris, il le sculpte avec le soin de son loisir
Vsoin durant son loisir
et, avec l'habileté de l'intelligence
Vl'art, le modèle
il le fait représenter une image d'homme.
13 ...
13,14 Ou bien il le rend semblable à quelque vil animal
l'ayant peint de vermillon enduit aussi de rouge sa surface
et recouvre d'enduit toutes les taches qui sont sur lui
14 Ou bien il le rend semblable à quelque animal
le peignant de vermillon et faisant sa couleur rouge de fucus
et recouvre d'enduit toutes les taches qui sont sur lui
14 ...
13,15 et lui ayant fait une habitation digne Gde lui
il le place
Vle plaçant dans le mur le fixant avec du fer
15 ...
13,16 afin donc qu'il ne tombe pas, il veille sur lui
sachant qu'il ne peut pas s’aider lui-même
car c’est une image et il a besoin d’appui.
16 ...
13,17 Mais le priant
Vfaisant des vœux il le prie au sujet de ses biens, de ses mariages et de ses enfants
Venfants et de son mariage
il ne rougit pas de parler à ce qui n’a pas d’âme.
Pour la santé il supplie l'infirme
17 ...
13,18 pour la vie il demande à ce qui est mort
pour le secours il invoque ce qui est tout à fait inexpérimenté
Vinutile
pour les voyages, Vil sollicite ce qui ne peut faire un pas
Vmarcher.
18 ...
13,19 Pour les profits, les entreprises, le succès des mains
Vde toute chose
il demande l’énergie à ce qui n'est pas énergique par ses mains
Và ce qui est inutile en tout.
19 ...
14,1 Tel autre encore qui pense
Vse prépare à prendre la mer
et se dispose
Vcommence à voyager sur les flots en fureur
invoque un bois plus fragile encore que le vaisseau qui le porte
1 ...
14,2 car celui-ci, c’est le désir des acquisitions
Vd'acquérir qui l’a inventé
et c’est la sagesse de l’artisan qui l’a construit
Vl’artisan qui l’a construit par sa sagesse.
2 ...
14,3 Mais, Père, c’est ta providence qui le gouverne
parce que tu as donné une route dans la mer
et un chemin Vtrès sûr dans les flots
3 ...
14,4 montrant que tu peux sauver de tout péril pour que, même sans connaissance
Vradeau, on s'embarque
Vavance.
4 ...
14,5 Tu veux que les œuvres de ta sagesse ne soient pas inutiles
c'est pourquoi les hommes confient leur vie à un bois fragile
et traversant les flots
Vla mer sur un radeau, sont sauvés.
5 ...
14,6 Car au commencement, alors que les géants orgueilleux périssaient
l’espérance de l’univers
Vdu cercle des terres se réfugiant sur un radeau
laissa au siècle la semence de la génération, Velle qui était gouvernée par ta main.
6 ...
14,7 Car béni est le bois d'où naît la justice.
7 ...
14,8 Mais maudite l’œuvre de la main [de l'homme], ainsi que celui qui l'a faite
celui-ci parce qu’il l’a fabriquée
celle-là parce que, périssable
Vquoiqu'elle fût fragile, elle a été appelée dieu
8 ...
14,9 car Dieu hait également l’impie et son impiété
9 ...
14,10 et ainsi ce qui est fait souffrira les châtiments
Vsera châtié avec celui qui l'a fait
Va opéré.
10 ...
14,11 C’est pourquoi aussi il y aura une visite parmi
Vn'y aura pas de visite pour les idoles des nations
parce que, dans la création
Vcréatures de Dieu, elles sont devenues une abomination
un scandale
Vune tentation pour les âmes des hommes
un piège
Vune ratière pour les pieds des insensés.
11 ...
14,12 L'idée
VLa recherche des idoles fut le commencement de la fornication
et leur invention la corruption de la vie.
12 ...
14,13 Il n’y en avait pas à l’origine et il n’y en aura pas toujours.
13 ...
14,14 C’est par la vanité des hommes qu'elles sont entrées dans l'univers
et c'est pourquoi leur fin prompte est arrêtée.
14 C’est la vanité des hommes qui est venue dans le cercle des terres
aussi leur fin prompte est arrêtée.
14 ...
14,15 Car un père accablé par un deuil prématurée
ayant fait l’image d’un enfant qui a été trop vite enlevé
et cet homme alors mort
il l'honore maintenant comme un dieu
et il transmet parmi ses serviteurs des mystères et des rites.
15 Car un père accablé par un deuil amer
ayant fait l’image d’un fils qui lui a été trop vite enlevé
et cet homme qui était alors mort
maintenant pour autant il commença à l'honorer comme un dieu
et il établit parmi ses serviteurs des rites et des sacrifices.
15 ...
14,16 Puis s’affermissant avec le temps
cette coutume impie fut observée comme une loi
16 Puis le temps intervenant
la coutume inique grandissant
cette erreur fut observée comme une loi
16 ...
14,17 et sur ordre des tyrans des représentations furent honorées.
Si l'on ne pouvait les honorer en face parce qu’ils habitaient trop loin
reproduisant leur figure de loin
on faisait une image visible du roi honoré
afin de vénérer l’absent avec empressement comme s’il eût été présent.
17 et sur ordre des tyrans des représentations furent honorées.
Si les hommes ne pouvaient les honorer en face, parce qu’ils étaient trop loin
leur figure ayant été rapportée de loin
ils firent une image visible du roi qu'ils voulaient honorer
afin de vénérer l’absent avec leur sollicitude comme s’il eût été présent.
17 ...
14,18 Et même ceux qui ne le connaissaient pas l’ambition
Vl’extraordinaire habileté de l’artisan les poussa à l'extension de la dévotion
Vla dévotion à leur égard.
18 ...
14,19 Car celui-ci voulant sans doute plaire au souverain
força par son art la ressemblance en vue de la beauté.
19 Car celui-ci voulant sans doute plaire au souverain
s'appliqua avec son art pour façonner la ressemblance en mieux.
19 ...
14,20 Et la foule, séduite par l’élégance de l’œuvre
considéra l'homme qui était honoré il y a peu comme un objet d'adoration.
20 Et la foule, séduite par l’élégance de l’œuvre
considéra celui qui naguère était honoré comme un homme comme un dieu.
20 ...
14,21 Ce fut un piège pour la vie humaine
que les hommes, étant esclaves de l’infortune
Vdes affections ou de la tyrannie
Vdes rois
donnassent à la pierre ou au bois le nom incommunicable.
21 ...
14,22 Bientôt il ne Vleur suffit plus d’errer quant à la connaissance de Dieu
mais encore vivant dans la grande guerre de l'ignorance
ils appelèrent paix de tels
Vtant de si grands maux.
22 ...
14,23 Célébrant des rites infanticides
ou des mystères clandestins
ou de furieuses débauches de célébrations étranges
23 Célébrant des rites infanticides
faisant des sacrifices clandestins
ayant des veillées pleines de folie
23 ...
14,24 ils n’ont plus gardé ni leurs vies ni leurs mariages purs.
L’un tue l’autre par trahison
Vjalousie, ou l’outrage par l’adultère.
24 ...
14,25 Tout est un mélange
Vmélangé :
sang et
V, meurtre, vol et tromperie
corruption, incroyance, révolte Vet parjure
25 ...
14,26 persécution des gens de biens
oubli des bienfaits
Vdu Seigneur
souillure des âmes
inversion de la naissance
inconstance des mariages
adultère et impudicité.
26 ...
14,27 Car le culte des idoles sans nom
est le principe, la cause
Vla cause, le principe et la fin de tout mal.
27 ...
14,28 Car soit en se réjouissant ils sont fous
soit ils prophétisent des mensonges
soit ils vivent injustement soit ils se parjurent rapidement.
28 ...
14,29 Car s'étant fiés en des idoles Vqui sont sans vie
ayant fait de faux serments ils n'attendent pas de subir des dommages.
29 ...
14,30 Mais un double [châtiment]
Vchacun des deux [châtiments] les frappera
parce que, s’approchant des idoles, ils ont eu sur Dieu des pensées mauvaises
et qu’ils ont injustement fait par fourberie des faux serments, méprisant la piété.
30 ...
14,31 Car ce n’est pas la force de ceux par qui ils ont juré
mais c’est la peine infigée aux pécheurs qui atteint toujours la prévarication des injustes.
31 ...
15,1 Mais toi, ô notre Dieu, tu es bon et vrai
patient et gouvernant tout avec miséricorde.
1 ...
15,2 Lors même que nous péchons, nous sommes à toi
connaissant ta puissance
mais nous ne pécherons pas, sachant
Vet si nous ne péchons pas, nous savons que nous sommes comptés parmi les tiens.
2 ...
15,3 Te connaître est la justice parfaite
et savoir Vta justice et ta force est la racine de l’immortalité.
3 ...
15,4 Car ni l’invention humaine d’un art mauvais ne nous a égarés
ni le travail infructueux d’un peintre
représentation barbouillée de diverses couleurs
4 Car ni l’invention humaine d’un art mauvais ne nous a égarés
ni l'ombre de la peinture, travail sans fruit
représentation sculptée de diverses couleurs
4 ...
15,5 dont l’aspect excite la concupiscence de l’insensé
et lui fait désirer la représentation inanimée d’une image morte.
5 ...
15,6 Amants du mal et dignes de telles espérances
ceux qui les fabriquent, ceux qui les aiment, ceux qui les adorent.
6 Les amants du mal sont dignes d'avoir espérance en de tels [objets]
ceux qui les fabriquent, ceux qui les aiment, ceux qui les adorent.
6 ...
15,7 En effet, le potier qui pétrit laborieusement la terre molle
façonne chacun pour notre usage
et de la même argile il a modelé les ustensiles domestiques des travaux purs
et les ustensiles contraires, tous pareillement
quel est l'emploi de chacun d’eux
c’est le potier qui est juge.
7 En effet, le potier qui pétrit laborieusement la terre molle
façonne chacun des ustensiles pour notre usage
et de la même argile il modèle les ustensiles qui sont purs dans l'usage
et pareillement les ustensiles qui leur sont contraires
quel est l'emploi de ces ustensiles
c’est le potier qui est juge.
7 ...
15,8 Et, par un mauvais travail, il façonne de la même argile un dieu vain
lui qui né de terre depuis peu
retourne bientôt d’où il a été tiré
quand on lui demandera de restituer son âme.
8 Et, par un travail, il façonne de la même argile un dieu vain
lui qui avait été fait de terre depuis peu
et retourne bientôt d’où il a été tiré
quand on lui demandera de restituer l'âme qu'il avait.
8 ...
15,9 Pourtant il n'a cure de ce qu'il s’épuise
ni de ce qu'il a une vie
Vque sa vie est courte
mais il rivalise avec ceux qui travaillent l’or et l’argent
il imite ceux qui travaillent l’airain
et met sa gloire à exécuter des faux
Vchoses inutiles.
9 ...
15,10 Son cœur est de la cendre
son espérance est plus vile que la terre
Vune terre inutile
et sa vie est plus vile que l’argile.
10 ...
15,11 Parce qu'il méconnaît celui qui l’a fait
qui lui a inspiré une âme active
Vqui agit
et a mis en lui
Vlui a insufflé un souffle vital.
11 ...
15,12 Ils pensent que notre vie est un amusement
et l'existence une foire lucrative
car il faut, disent-ils, acquérir par tous les moyens, même le mal.
12 Ils pensent que notre vie est un amusement
et la conduite de vie disposée pour le profit
et qu'il faut acquérir par tous les moyens, même le mal.
12 ...
15,13 Car celui-là, plus que tous, sait qu'il pèche
lui qui, de la matière terreuse, façonne des objets fragiles et des idoles.
13 ...
15,14 Mais ils sont tous Gtrès insensés et plus malheureux que l’âme d’un petit enfant
les ennemis de ton peuple qui l'ont dominé
Vet ceux qui le dominent.
14 ...
15,15 Parce qu'ils ont aussi considéré comme des dieux toutes les idoles des nations
qui n'ont pas usage de leurs yeux
Vdont la vue des yeux n'est pas pour voir
ni leurs narines pour respirer l’air
ni leurs oreilles pour entendre
ni les doigts de leurs mains pour toucher
et dont les pieds sont incapables de marcher.
15 ...
15,16 Car c’est un homme qui les a faites
et c’est celui à qui on a prêté le souffle qui les a façonnées.
Il n’est pas d’homme qui puisse façonner un dieu semblable à lui
16 ...
15,17 étant mortel il produit de ses mains iniques une œuvre morte
car il vaut mieux que ce qu’il adore
parmi eux il a vécu, mais eux jamais eue.
17 en effet, comme il est mortel, il produit de ses mains iniques une œuvre morte
car il vaut mieux que ceux qu’il adore
parce que, puisqu'il est mortel, il a vécu, mais eux jamais.
17 ...
15,18 Ils adorent les animaux les plus odieux
car, jugés d’après la stupidité
Vcomparés à eux stupidement, ils sont pires que les autres.
18 ...
15,19 Il n’y a rien de bon en eux qui les fasse désirer comme à la vue d’autres animaux
ils échappent à la louange de Dieu et à sa bénédiction.
19 Mais à leur vue, l'on ne peut rien apercevoir de bon de ces animaux
ils échappent à la louange de Dieu et à sa bénédiction.
19 ...
16,1 C’est pourquoi ils ont été justement châtiés
Vsouffert de justes tourments par des
Vleurs semblables
et tourmentés
Vexterminés par une multitude de bêtes.
1 ...
16,2 À la place de ces châtiments, tu as accordé des bienfaits à ton peuple
pour satisfaire leur désir de nourriture, c'est une saveur merveilleuse
que tu leur as préparée à manger — une caille.
2 À la place de ces châtiments, tu as accordé des bienfaits à ton peuple
auxquels tu as donné leur désir de nourriture, c'est une saveur nouvelle
que tu leur as préparée à manger — une caille.
2 ...
16,3 de sorte que les uns, désirant manger
à l’aspect répugnant de ce qui a été
Và cause de ce qui leur a été montré et envoyé
prennent en aversion même leur appétit nécessaire
tandis que les autres, après une légère privation
auraient en partage une saveur merveilleuse
Vnourriture nouvelle.
3 ...
16,4 Car il fallait qu’une disette inévitable
Vmort sans échappatoire s'abattît sur ceux-là, ceux qui oppressent
et qu’il fût seulement montré aux autres comment leurs ennemis étaient tourmentés
Vexterminés.
4 ...
16,5 En effet, lorsque la terrible fureur de bêtes sauvages arriva sur eux
et qu’ils périssaient sous la morsure de serpents tortueux
ta colère ne dura pas jusqu’à la fin
Vpour l'éternité.
5 ...
16,6 VMais en vue de leur correction, ils furent troublés pour peu de temps
ayant un signe de salut, pour leur rappeler le précepte de ta loi.
6 ...
16,7 Car qui se retournait était sauvé non par l’objet qu’il voyait
mais par toi, le sauveur de tous.
7 ...
16,8 Et en cela tu as montré à nos ennemis
que tu es celui qui délivre de tout mal.
8 ...
16,9 En effet, les morsures des sauterelles et des mouches les firent périr
et il ne se trouva pas de guérison pour leur vie
parce qu’ils méritaient d’être châtiés par de telles [bêtes]
Vexterminés de cette manière.
9 ...
16,10 Et tes fils, même les dents de serpents venimeux ne les vainquirent pas
car ta miséricorde vint à leur secours et
V, arrivant, les guérit.
10 ...
16,11 C’est pour que tes paroles leur revinssent en mémoire qu’ilsrecevaient des coups d'aiguillon et guéris
de peur que tombant dans un oubli profond ils ne fussent exclus de ta bienfaisance.
11 C’est pour que tes paroles leur revinssent en mémoire qu’ils étaient éprouvés et promptement guéris
de peur que tombant dans un oubli profond il leur soit impossible de jouir de ton secours.
11 ...
16,12 Ce ne fut ni une herbe, ni un émollient qui les soigna
Vguérit
mais ta parole, Seigneur, qui guérit tout.
12 ...
16,13 Car toi, tu as puissance sur la vie et sur la mort
tu mènes aux portes de l'Hadès
Vla mort et tu en ramènes.
13 ...
16,14 L’homme tue par sa méchanceté
mais il ne ramène pas l’esprit une fois sorti
ni ne délivre l’âme qui a été reçue.
14 L’homme tue par méchanceté son âme
mais quand l'esprit sortira il ne reviendra pas
et il ne rappelera pas l’âme qui a été reçue.
14 ...
16,15 Mais il est impossible d’échapper à ta main.
15 ...
16,16 Les impies qui prétendaient ne pas te connaître
ont été flagellés par la force de ton bras
ayant été tourmentés par des eaux extraordinaires, des grêlons et des pluies inexorables et consumés par le feu.
16 ...
16,17 Ce qui était Vle plus extraordinaire, c’est que, dans l’eau qui éteint tout le feu n’était que plus ardent
car l’univers est le défenseur
Vvengeur des justes.
17 ...
16,18 Tantôt la flamme s’adoucissait
afin de ne pas consumer les animaux envoyés contre les impies
et afin que ceux-ci, à cette vue, sussent qu’ils étaient poursuivis par un jugement de Dieu.
18 Tantôt la flamme s’adoucissait
afin de ne pas consumer les animaux envoyés contre les impies
et afin que ceux-ci, à cette vue, sussent que c'est par un jugement de Dieu qu'ils souffraient cette persécution.
18 ...
16,19 Tantôt elle brûle
Vbrûlait au milieu même de l’eau au-delà de la force du feu
afin de détruire les produits d’une nation
Vla nation d'une terre impie.
19 ...
16,20 Au lieu de cela, tu as nourri ton peuple de la nourriture des anges
et tu leur as donné du ciel, sans travail, un pain tout préparé
pouvant avoir Ven soi tout parfum agréable
et étant approprié à tous les goûts
Vla suavité de toute saveur.
20 ...
16,21 Car cette substance tienne montrait ta douceur envers tes enfants
et s’accommodant au désir de celui qui la mangeait se changeait en ce qu’il voulait.
21 Car cette substance tienne montrait la douceur que tu as pour tes fils
et étant esclave de la volonté de chacun se changeait en ce que l'on voulait.
21 ...
16,22 La neige et la glace résistaient au
Vsoutenaient la force du feu et ne fondaient pas
afin qu’ils sussent que le feu brûlant dans la grêle et lançant des éclairs
Vs'agitant dans la pluie détruisait les fruits des ennemis
22 ...
16,23 celui-ci à nouveau, pour que les justes se nourrissent
oubliait même sa propre puissance.
23 ...
16,24 Car la créature soumise à toi son auteur se déploie
Vs'enflamme pour le châtiment contre les injustes
et se relâche
Vdevient plus douce pour procurer du bien à ceux qui se confient en toi.
24 ...
16,25 C’est pourquoi, se pliant alors à tous ces changements elle était au service de ton don, qui nourrit tout
selon la volonté de ceux qui sont dans le besoin
Vl'ont sollicité de toi.
25 ...
16,26 afin que tes fils que tu as aimés, Seigneur
apprissent que ce ne sont pas les productions de fruits
Vfruits de production qui nourrissent l'homme
mais que c’est ton discours qui conserve ceux qui croient en toi.
26 ...
16,27 Car ce qui n'était pas
Vne pouvait pas être détruit par le feu
fondait simplement
Vaussitôt, échauffé par le moindre rayon de soleil
27 ...
16,28 afin qu'il fût connu Vde tous
qu’il faut devancer le soleil pour te rendre grâces
Vta bénédiction
et te rencontrer au lever du jour.
28 ...
16,29 Quant à l’ingrat, en effet, son espérance
Vsa foi fondra comme la glace d’hiver
et s’écoulera
Vdisparaîtra comme une eau inutile.
29 ...
17,1 Car tes jugements sont grands
et Vtes paroles inénarrables
c'est pourquoi les âmes sans instruction se sont égarées.
1 ...
17,2 Car alors que les iniques s’étaient persuadés qu’ils pouvaient opprimer la nation sainte
enchaînés par les ténèbres et prisonniers d’une longue nuit
enfermés sous un toit, bannis de
Vfuyant ta providence éternelle, ils gisaient.
2 ...
17,3 Car alors qu’ils pensaient rester cachés avec leurs péchés secrets
sous le voile épais de l’oubli ils furent dispersés
terriblement épouvantés et effrayés par des fantômes
Vexcessivement troublés par étonnement.
3 ...
17,4 Le réduit qui les renfermait ne les préservait pas de la crainte
des bruits effrayants retentissaient autour d’eux
et des spectres mornes leur apparaissaient avec des visages lugubres.
4 L'antre qui les renfermait ne les préservait pas de la crainte
parce que le bruit qui descendait les troublait
et les personnages mornes qui leur apparaissaient les emplissaient d'épouvante.
4 ...
17,5 Aucune force de feu n'était capable de
Vne pouvait donner de la lumière
et les flammes brillantes des astres ne supportaient d'
Vpouvaient illuminer cette horrible nuit.
5 ...
17,6 Leur apparaissait seulement un brasier allumé de lui-même
Vun feu soudain, effrayant
et épouvantés
Veffrayés de cette vision qu'ils ne voyaient plus
ils estimaient que ce qu'ils voyaient était plus terrible encore.
6 ...
17,7 Les moqueries de l'art magique gisaient
ainsi que le reproche outragé de sa prétention à la prudence
Vde sa gloire de sagesse avec outrage.
7 ...
17,8 Ceux qui se faisaient forts de chasser de l'âme malade la terreur et le trouble
étaient malades eux-mêmes d’une peur ridicule.
8 ...
17,9 Car, quoiqu’il n’y eût rien de terrible pour les effrayer
Vtroubler
effrayés par le passage des animaux et le sifflement des serpents et ils mouraient de frayeur
refusant de voir l'air auquel on ne pouvait en aucune manière échapper.
9 ...
17,10 Car chose craintive que la méchanceté
Vpuisque la méchanceté est craintive, condamnée par son propre témoin
Velle rend témoignage
pressée par sa conscience, elle présume toujours des maux.
10 ...
17,11 La crainte, en effet, n’est pas autre chose que l’abandon des secours qu’apporterait
Vaides de la supposition, des secours de la réflexion.
11 ...
17,12 L’espérance étant moindre intérieurement
on connaît d’autant plus l'ignorance
Vla science de la cause provoquant
Vqui présente le tourment.
12 ...
17,13 Eux, pendant cette nuit vraiment impuissante venue des profondeurs de l'Hadès impuissant
Vdu plus bas et du plus profond des enfers
endormis du même sommeil
13 ...
17,14 étaient tantôt agités par des spectres monstrueux
Vla peur des monstres
tantôt abattus par la défaillance de leur âme
car une peur subite et inattendue s’était répandue
Vétait venue sur eux.
14 ...
17,15 Puis aussi celui qui à un moment quelconque était là, tombant
était retenu enfermé dans la prison sans verrous.
15 Puis si l'un d'eux tombait
il était retenu enfermé dans la prison sans verrous.
15 ...
17,16 Car, si l'on était laboureur, berger ou ouvrier des rudes travaux au désert
Vde la campagne
Gsurpris, l'on était soumis à l’inévitable nécessité
car tous étaient liés par une seule chaîne de ténèbres.
16 ...
17,17 Le vent sifflant ou le chant mélodieux des oiseaux dans les rameaux épais
ou le bruit de l'eau cheminant avec force
Vla force de l'eau courant vivement
ou le fracas brutal des pierres précipitées
17 ...
17,18 ou la course invisible d'animaux bondissants
Vjouant
ou la voix des bêtes très féroces hurlant
ou l’écho se répercutant dans les cavités des montagnes
les faisaient pâmer d’effroi.
18 ...
17,19 Car tout l’univers
Vle cercle des terres était éclairé d’une lumière brillante
et se livrait à des travaux sans entrave
19 ...
17,20 sur eux seuls s’étendait une nuit pesante
image des ténèbres qui devaient les recevoir
Vsurvenir pour eux
mais
Vdonc ils étaient pour eux-mêmes plus lourds que les ténèbres.
20 ...
17,21 ∅
21 ...
10,18 la mer Rouge Repères historiques et géographiques Ex 15,4
3,8 Judicant sancti
Introït - Judicant sancti
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
14,7 Dulce lignum
Alleluia - Dulce lignum
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Alleluia de la fête de la Sainte Croix le 14 septembre.
3,7 Fulgebunt
Alleluia - Fulgebunt
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
4,1 O quam pulchra
Alleluia - O quam pulchra
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
7,26 Candor est lucis
Alleluia - Candor est lucis
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Alleluia chanté pour la fête de la Transfiguration du Seigneur.
14,1–15,19 RELIGION Idoles dans la Mésopotamie ancienne
, idole aux yeux (sculpture sur albâtre de gypse, ca. 3700–3500 av. J.-C., Uruk moyen : idole ? offrande ?) 6.5 x 4.2 x 0.6 cm, Tell Brak, Syrie
Met Fifth Avenue, Gallery 402
Public Domain © Metropolitan Museum→, New York
Des milliers de figurines de ce type, connu sous le nom d'« idole aux yeux », en pierre avec des yeux incisés, ont été découvertes à Tell Brak, dans un bâtiment qui s'appelle maintenant le Temple de l'œil. Elles y ont probablement été dédiées comme offrandes. Beaucoup sont incisées avec plusieurs jeux d'yeux, d'autres avec des bijoux, et d'autres encore avec des représentations d'enfants — des yeux et un corps plus petits gravés sur le corps de la plus grande idole.
Ces grands yeux témoigneraient de l'attention portée aux dieux dans une grande partie de l'art mésopotamien et cependant « elles ont des yeux et ne voient pas... » (Ps 115,5-6).
L'identification de ces figures reste l'objet de débats : certains archéologues voient dans de telles statuettes non des objets rituels mais... des poids étalonnés ou des poids de métiers à tisser, voire des chenets qui auraient été disposés autour d'un foyer.
, Stèle de victoire de Narâm-Sin, roi d'Akkad (calcaire gréseux, ca. 2350-2000 av. J.-C.), 200 x 105 cm
Musée du Louvre→, département des antiquités orientales
Le roi Narâm-Sin, victorieux, représenté au sommet de la stèle, en héros deux fois plus grand que les autres humains, coiffé d'une tiare à corne : peut-être ici pour la première fois dans l'art, un homme est élevé au statut divin ? Cette stèle nous ferait ainsi assister presque en direct à la « naissance » de l'idololâtrie visuelle d'un être humain.
L'histoire de l'art reconnaît également dans cette stèle le premier exemple connu de l’introduction du paysage : une montagne dans le monde, des arbres et des disques mi-étoiles/mi-soleil qui sont peut-être une représentation des dieux.
La plaque Burney, appelée aussi La Reine de la Nuit, est un relief en terre cuite daté de la période paléo-babylonienne (sous le règne du roi Hammurabi).
, Reine de la nuit (terre cuite, découverte à Babylone, ca.1800-1750 av. J.-C.), 49,5 x 37 x 4,8 cm
British Museum→, Londres
Une femme nue portant une coiffe à cornes tient un bâton et un anneau de justice. Il s'agit peut-être de la déesse Ishtar, de la déesse Ereshkigal ou de la démone Lilith. Les orbites aujourd'hui vides étaient sans doute garnies de pierres semi-précieuses ou de verreries imitant la transparence des yeux : même alors, elle eut « des yeux et ne vit pas » (Ps 115,5-6)
Les chromatismes reconstitués suggèrent le pouvoir de fascination qu'exerçaient de telles figures :
, Reine de la nuit (terre cuite), 49,5 x 37 x 4,8 cm
British Museum→, Londres
12,1 Que ton esprit est bon, Seigneur ! Alleluia
, Alleluia - O quam bonus
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)
1,7 Spiritus Domini
Introït - Spiritus Domini replevit
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
2,2 comme si nous n’avions pas été Art contemporain
Katarzyna Tamquam non fuerimus [Comme si nous n’avions pas été], (acrylique, crayon, feutre sur le papier, 2020), 29 x 21 cm,
(1996-),Coll. part., courtesy Vera Icon→
9,9 Dès l'éternité
Claudio
(1567-1643), Ab aeterno ordinata sum SV 262, 1640John Taylor Ward (bariton), William Skeen (viole de gambe), Hanneke van Proosdij (orgue de chambre baroque)
Ab aeterno ordinata sum, et ex antiquis antequam terra fieret. Nondum erant abyssi, et ego iam concepta eram, necdum fontes aquarum eruperant, necdum montes gravi mole constiterant; ante omnes colles ego parturiebar. Adhuc terram non fecerat, et flumina, et cardines orbis terrae. Quando preparabat caelos aderam, quando certa lege et giro vallabat abissos, quando etera firmabat sursum, et librabat fontes aquarum, quando circumdabat mari terminum suum et legem ponebat aquis, ne transirent fines suos, quando appendebat fundamenta terrae: cum eo eram, cuncta componens et delectabor per singulos dies, ludens coram eo omni tempore, ludens in orbem terrarum, et deliciae meae esse cum filiis hominum. Pr 8,23-31
Claudio Ab aeterno ordinata sum" SV 262, vient de son dernier recueil de musique, Selva morale e spirituale (Venise, 1640). Cette composition extraordinaire est un tour de force pour le soliste, combinant une large gamme avec des passages et des sauts angulaires — évocateurs du terrain spirituel accidenté du texte.
, baptisé le 15 mai 1567 à Crémone et mort le 29 novembre 1643 à Venise, est un compositeur italien. Ses œuvres, essentiellement vocales, se situent à la charnière de la Renaissance et de la musique baroque. Ce motet solo "10,1–11,27 La Sagesse dirige toutes les œuvres du Créateur
Henry
(1659-1695), O Lord Our Governor, Z. 39, 1679Church Cathedral Choir, Stephen Farr, William Clements, Robert MacDonald
Cette composition polyphonique à quatre voix de l'anglais Henry Purcell reprend le texte du Psaume 8. Ce texte exalte le règne du Seigneur sur toute sa création et insiste sur la Sagesse créatrice qui dirige toutes ses œuvres.
12,1 ton esprit incorruptible est en tous Liturgie cosmique
Hubert Vera Icon→, Sg 12,1
(1998 - ), Bo we wszystkim jest Twoje nieśmiertlene Tchnienie [Car ton souffle immortel est en tous]], (xylographie sur papier), courtesyToute la création participe à la liturgie céléste. La composition imite la disposition des iconostases byzantins et des portes des cathédrales romanes.
3,1ss Les âmes des justes
Graduel - Justorum animae
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
, Communion - Justorum animae
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Offertoire - Justorum animae
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
6,1–27 ; 8,1–21 Un roi prudent est la propérité d'un peuple
Marc-Antoine
(1643-1704), Salve rex Christe, Motet pour trois voix d'hommes et basse continue, 1698Ensemble les Surprises, Louis-Noël Bestion de Camboulas, Paco Garcia, Martin Candela
Cette composition est extraite des Méditations pour le Carême de Marc-Antoine Charpentier. Le texte reprend celui du Salve Regina en l'appliquant au Christ, qui assume parfaitement en son humanité la sagesse conseillée aux rois dans ce chapitre du livre de la Sagesse.
Le motet Salve Rex Christe donne lieu à de subtils effets lorsque les deux parties de ténor semblent entrer en fusion ou bien échangent dans une exaltation jouissive.
3,4ss Si à la vue des hommes - Communion
, Communion - Et si coram
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Communion chantée pour le commun des martyrs.
7,22–8,1 ICONOGRAPHIE RUSSE De la sagesse biblique à la « Sagesse hypostatique », au Christ et à sa Mère
(russe), La Sainte Sagesse (Type de Novgorod), (tempera sur panneau de bois, fin du 16e s.)
église Saint Georges de Vologda, Russie © Domaine public→,
Sg 7,22-8,1 ; Sg 8,4-6 ; Sg 9,9-10 ; Si 1,4.9.15 ; Si 24 ; Ba 3,29-37 ; Lc 2,40 ; Lc 11,49 ; Mc 6,2 ; Mt 11,19 ; 1Co 1,17-2,13 ; Col 2,3 ; Jc 3,13-18 ; Ap 5,10
L'identification du Christ Logos avec la Sainte Sagesse (Hagia Sophia) est souvent représentée dans la tradition iconographique russe. Parmi les icônes de la Mère de Dieu (Theotokos), un type est nommé « La Sagesse a bâti sa maison », citation de Pr 9,1 typologiquement lue comme prophétie de l'incarnation, Marie étant la maison choisie pour demeure par la « Sagesse hypostatique » (c'est-à-dire la Sagesse en tant que personne de la Trinité).
(russe), « La Sagesse a bâti sa maison », (tempera sur panneau de bois, ca 1548), 146 x 106 cm, icône, monastère Kirillovsky, Novgorod
Musée National Russe — 28830, © Domaine public→
Sg 7,22-8,1 ; Sg 8,4-6 ; Sg 9,9-10 ; Si 1,4.9.15 ; Si 24 ; Ba 3,29-37 ; Lc 2,40 ; Lc 11,49 ; Mc 6,2 ; Mt 11,19 ; 1Co 1,17-2,13 ; Col 2,3 ; Jc 3,13-18 ; Ap 5,10
La composition est centrée sur une « Fête de la Sagesse » divine donnant à voir la dispensation du mystère de la Sagesse (Ep 3,8-12).
7,26.29 Rien de souillé ne s'est glissé en elle - Répons
, Répons - Nihil inquinatum
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Répons chanté aux vêpres de l'Immaculée Conception, le 8 décembre.
10,20s Votre main victorieuse, Seigneur - Introït
, Introït - Victricem manum tuam
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Introït chanté au temps pascal.
3,13.16 (V) pieu FRANÇAIS BIBLIQUE Jeu de mot ? V utilise ici deux fois le terme torus,i, qui signifie toute espèce d'objet faisant saillie ou protubérance, de l'anatomie (muscle, veine, etc.) à l'ameublement (« coussin, couche, lit »), avec des usages dérivés (« amant, conjoint, liaison, mariage »).
Parce que ce double emploi encadre une allusion aux fantasmes érotiques de l'impuissant ou de l'eunuque (V—Sg 3,14), et parce que le torus iniquus de V—Sg 3,16 d'où provient la semence perverse peut désigner, par synecdoque, aussi bien l'alcôve d'ébats illégitimes que le membre viril non modéré par la loi morale qui y sévit, il vaut la peine de ne pas euphémiser la traduction.
On rend ici l'ambiguïté du texte latin par le terme « pieu », qui peut désigner aussi bien familièrement un lit (CNRTL→), qu'argotiquement le membre mâle (cf. E. et Jean , Les Mots qui font mâle. Petit lexique littéraire et poétique du sexe masculin, Paris: Hoëbeke, 2015).
Drapeau de la francophonie→ © Domaine public
Cf. V—Jg 21,12 : virgines quae nescierunt viri torum ; V—Nb 5,19 si non polluta es deserto mariti toro ; V—1Ch 5,1: ipse quippe fuit primogenitus eius sed cum violasset torum patris, etc. ; V—1M 1,28 quae sedebant in toro maritali lugebant.
8,1 Grande antienne O de l'Avent - O Sagesse L'Église s'adresse au Christ qui vient dans les termes de Sg 8,1 en y ajoutant la supplique : « Viens pour nous enseigner la voie de la prudence (c'est-à-dire : du discernement) ! »
Dans la liturgie latine, ces pièces encadrent le Magnificat vers la fin des vêpres durant l'octave qui précède Noël. Toutes commencent par l'interjection « ô » suivie d'un titre issu de l'AT, appliqué au Christ qui vient. Elles constituent ainsi un concentré de lecture messianique des Écritures : Sapientia, Adonai, Rádix Jesse, Clavis David, Oriens, Rex gentium, Emmanuel. Les initiales des titres des sept antiennes, de la dernière à la première forment en latin l'acrostiche ERO CRAS (qui signifie « je serai [là] demain »), qu'on entend durant l'eucharistie de la Nuit de Noël.
, Antienne - O Sapientia
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
O Sapiéntia, quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ.
O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.
C’est la vie du Fils de Dieu avant les temps et sa manifestation dans la création. La création est une image du royaume de la grâce dans lequel le Sauveur « dirige nos âmes avec force et suavité. »
8,21 tripes (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le latin dit ex totis præcordiis meis, qui est plus fort que toto corde meo. Nous rendons par l'usage familier de « tripes→», en étant conscients que cette traduction ajoute au texte un saut de niveau de langue. L'insistance sur la dimension physique n'est peut-être pas sans justification dans le contexte immédiat qui évoque la continence inaccessible sans la grâce ?
Drapeau de la francophonie→ © Domaine public
2,8 FLORE Rose de Jéricho Deux espèces pouvant correspondre aux caractéristiques de la rose de Jéricho présentée dans la Bible ont été retenues par les botanistes :
Remarque : la plante Anastatica hierochuntica, boule desséchée capable de reverdir et fleurir dès qu’on lui donne de l’eau, et qui est appelée communément « rose de Jéricho » aujourd'hui, n’est pas la rose de Jéricho de la Bible.
Nerium oleander
Photo : Jean Tosti, 2005 © CC-BY-SA-3.0→
Rose de Jéricho : G—Si 24,14 ; Rose : G—Est 1,6 ; Sg 2,8 ; G—Si 39,13 ; 50,8
Nombreux sont les auteurs qui reconnaissent le laurier-rose comme étant la rose de Jéricho :
Plante très présente sur le bassin méditerranéen.
En 1808, lors de la guerre d’Espagne, des soldats de Napoléon, en faisant cuire de la viande en brochettes sur des branches de laurier-rose, ont été intoxiqués.
Rosa phoenicia
Photo : Eitan F., 2009 © CC-BY-SA-3.0→
La rose de Phénicie (rosa phoenicia) est l'autre espèce retenue par les botanistes pouvant correspondre aux caractéristiques de la rose de Jéricho de la Bible.
Originaire du Proche-Orient (Turquie, Syrie, Liban, Israël). Son écosystème est difficile à définir car on la retrouve à la fois dans des zones chaudes et humides et dans des zones montagneuses à hiver rigoureux comme le mont Taurus .
5,1 Alors les justes seront debout Le sort futur des justes : représentation dans le jugement dernier
(Caprese, 1475-Rome, 1564), Jugement dernier (détail), fresque (ca. 1536-1541), 1,37 × 1,22 m
Chapelle Sixtine (Vatican) © Domaine public→
6,1–27 Personnification de la sagesse
(1488-1576), Dame sagesse (huile sur toile, ca. 1560), 177 x 177 cm
Biblioteca Nazionale Marciana, Venise (Italie) © Domaine public→
8,2s Je l'aimai et la recherchai Idolâtrie et femmes de Salomon : antithèse de la sagesse
(1627-1705), Le roi Salomon égaré par ses femmes dans l'idolâtrie (huile sur toile, 1668)
9,1–19 Allégorie de la sagesse
(1528-1588), Allégorie de la sagesse et de la force ou Omnia Veritas (huile sur toile, ca. 1565), 2,15 x 1,67 m
Frick Collection, New-York (États-Unis) © Domaine public→
est un peintre vénitien qui a joui d'une réelle reconnaissance de son vivant, notamment à Venise où il s'installe dans les années 1550. Vers 1555, il atteint sa période de maturité et devient le peintre de référence pour la noblesse et le clergé vénitiens qui lui passent des commandes de nature diverses. Si son œuvre comporte de nombreux tableaux et fresques à caractère religieux, il peint également des tableaux à caractère mythologique comme l'allégorie de la sagesse et de la force présentée ci-dessus.
10,6 le juste qui s'enfuit loin du feu
est l'un des trois maîtres renommés de l'école de peinture anversoise du 17e s. avec et . Il réalise ce tableau représentant la fuite de Lot d'après Rubens.
(1593-1678), La fuite de Lot et sa famille (huile sur toile, ca. 1618-1620), 169,5 x 198,5 cm
n° INV. P.1978-0006, National Museum of Western Art, Tokyo (Japon) © Domaine public→
12,4ss Comble de l'abomination : les parents mangeant leurs enfants La défaite des Cananéens est ici expliquée par leur pratique des sacrifices d'enfants : cf. Dt 12,29-31. C'est un objet d'épouvante qui revient en diverses circonstances au fil des Écritures.
(1806-1875), Destruction de Jérusalem (détail) (gravure, 19e s.)
Library of Congress, Washington (États-Unis) © Domaine public→
Il s'agit d'une malédiction annoncée en cas de désobéissance à l'alliance : Lv 26,22.29 ; Dt 28,53-57
Elle est réalisée lors du siège de Samarie (2R 6,26-30) et lors du siège de Jérusalem par Babylone (Lm 2,20 ; 4,10). Le motif de la mère dévorant son enfant se retrouve dans le récit du siège de Jérusalem de 70 : cf. → 6.3.4 [201-213]. B.J.
Elle est dénoncée par les prophètes (Ez 5,9).
La même abomination en vient à caractériser le culte illicite des idoles locales : interdiction (Lv 18,21 ; 20,2-3) et dénonciation par les hagiographes et les prophètes (2R 23,10 ; Jr 32,35).
, Sacrifice à Moloch (gravure, 1897)
in Bible Pictures and What They Teach Us © Domaine public→
Une légende accompagne la gravure :
« Ceci est une idole nommée Molech. Un grand nombre de personnes avaient l'habitude de prier cette idole. Il avait une tête de veau et était en laiton. Il était creux à l'intérieur. Il y avait un endroit sur le côté pour y faire du feu. Quand il faisait très chaud, les méchants mettaient leurs petits enfants dans ses bras. Les petits enfants ont été brûlés vifs là-bas. L'homme de l'image est sur le point de mettre un petit enfant dans les bras de l'idole. D'autres hommes sonnent des trompettes, battent du tambour et font beaucoup de bruit pour que personne ne puisse entendre le pauvre petit enfant pleurer. »
(1757-1827), Le vol de Moloch (stylo et aquarelle sur papier vélin, ca. 1815), 16 x 12,5 cm
Bibliothèque Huntington (États-Unis) © Domaine public→
Rien d'étonnant à ce que ces scènes de dévoration anthropophage soient projetées dans la représentation du mal par excellence qu'est le diable :
(Florence, 1265-Ravenne, 1321), Le diable dévoreur (enluminure, 14e s.)
Codex Altonensis, f.48r, Bibliotheca Gymnasii Altonani, Hamburg (Allemagne) © Domaine public→
Dans la mythologie grecque, Chronos, pour éviter que ne s'accomplisse la prédiction selon laquelle il serait détrôné par l'un de ses fils, dévore chacun d'eux à leur naissance.
(1746-1828), Saturne dévorant son fils (peinture murale à l'huile transférée sur toile, ca. 1819-1823), 143 cm × 81 cm
Musée National du Prado, Madrid (Espagne) © Domaine public→
Cette peinture fait partie de la série Black paintings que l'artiste espagnol
a peintes directement sur les murs de sa maison entre 1819 et 1823.Ce motif du parent dévorant son enfant est profondément à l'œuvre dans le récit du massacre des innocents : Hérode assassine tout petit qui pourrait lui succéder.
1,1 SAGESSE DE SALOMON Ô Sagesse, motet pour 5 voix
Robert
(1590s – 1644), O Sapientia, motet pour 5 voixDean Suess (dir.), St. Mark's Cathedral Choir
Ce motet développe à 5 voix la grande antienne "O Sapientia" qui est chantée dans la liturgie aux derniers jours de l'Avent, annonçant la venue du Sauveur:
"O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d'une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur: venez pour nous enseigner la voie de la prudence."
3,1ss Les âmes des justes sont dans la main de Dieu Paroles reprises par dans ses Obsèques musicales
Heinrich
(1585-1672), Musikalische Exequien SWV 279/281, 1635Sir John Eliot Gardiner, English Baroque Soloists, Monteverdi Choir
© Licence YouTube standard→, Gn 32,27 Jb 1,21.19,25s Ph 1,21.3,20s Jn 1,29.3,16 Rm 14,8 1Jn 1,7b Is 1,18.26,20 Ps 73,25s Ps 90,10 Lc 2,29ss Ap 14,13 Sg 3,1ss
Part I: Concert in Form einer teutschen Begräbnis-Messe SWV 279 6vv SSATTB
Concert sous la forme d'une messe d'enterrement allemande
Intonatio: Nakket bin ich von Mutterleibe kommen. / Soli: Nakket werde ich wiederum dahinfahren. Der Herr hat's gegeben,der Herr hat's genommen, der Name des Herren sei gelobet.(Jb 1,21) / Capella: Herr Gott, Vater im Himmel, erbarm dich über uns. / Soli: Christus ist mein Leben, Sterben ist mein Gewinn. (Ph 1,21) Siehe, das ist Gottes Lamm, das der Welt Sünde trägt. (Jn 1,29) / Capella: Jesu Christe, Gottes Sohn, erbarm dich über uns. / Soli: Leben wir, so leben wir dem Herren. Sterben wir, so sterben wir dem Herren, darum wir leben oder sterben, so sind wir des Herren. (Rm 14,8) / Capella: Herr Gott, heiliger Geist, erbarm dich über uns. [Gloria] / Intonatio: Also hat Gott die Welt geliebt, das er seinen eingebornen Sohn gab, / Soli: auf dass alle, die an ihn gläuben, nicht verloren werden, sondern das ewige Leben haben. (Jn 3,16) / Capella: Er sprach zu seinem lieben Sohn: Die Zeit ist hie zu erbarmen, Fahr hin, mein's Herzens werte Kron, und sei das Heil der Armen, Und hilf ihn' aus der Sünden Not, erwürg für sie den bittern Tod, Und lass sie mit dir leben. / Soli: Das Blut Jesu Christi, des Sohnes Gottes, machet uns rein von allen Sünden. (Jn 1,7b) / Capella: Durch ihn ist uns vergeben die Sünd, geschenkt das Leben, im Himmel soll'n wir haben, o Gott, wie grosse Gaben ! / Soli: Unser Wandel ist im Himmel, von dannen wir auch warten des Heilandes Jesu Christi, des Herren, welcher unsern nichtigen Leib verklären wird, das er ähnlich werde seinem verklärten Leibe. (Ph 3,20s) / Capella: Es ist allhier ein Jammertal, Angst, Not und Trübsal überall, des Bleibens ist ein kleine Zeit voller Mühseligkeit, und wers bedenkt, ist immer im Streit. / Soli: Wenn eure Sünde gleich blutrot wäre, soll sie doch schneeweiss werden. Wenn sie gleich ist wie rosinfarb, soll sie doch wie Wolle werden. (Is 1,18) / Capella: Sein Wort, sein Tauf, sein Nachtmahl dient wider allen Unfall,der Heilige Geist im Glauben lehrt uns darauf vertrauen. / Soli: Gehe hin, mein Volk, in eine Kammer und schleuss die Tür nach dir zu ! Verbirge dich einen kleinen Augenblick, bis der Zorn vorübergehe. (Is 26,20) Der Gerechten Seelen sind in Gottes Hand, und keine Qual rühret sie an, für den Unverständigen werden sie angesehen, als stürben sie, und ihr Abschied wird für eine Pein gerechnet, und ihr Hinfahren für Verderben, aber sie sind in Frieden. (Sg 3,1s) Herr, wenn ich nur dich habe, so frage ich nichts nach Himmel und Erden. Wenn mir gleich Leib und Seele verschmacht, so bist du Gott allzeitmeines Herzens Trost und mein Teil. (Ps 73,25s) / Capella: Er ist das Heil und selig Licht für die Heiden zu erleuchten, die dich kennen nicht, und zu weiden, er ist deines Volks Israelder Preis, Ehr, Freud und Wonne. / Soli: Unser Leben währet siebenzig Jahr, und wenn's hoch kömmt, so sind's achtzig Jahr, und wenn es köstlich gewesen ist, so ist es Müh und Arbeit gewesen. (Ps 90,10) / Capella: Ach, wie elend ist unser Zeit allhier auf dieser Erden,gar bald der Mensch darniederleit, wir müssen alle sterben, allhier in diesem Jammertal, ist Müh und Arbeit überall, auch wenn dirs wohl gelinget. / Soli: Ich weiss, dass mein Erlöser lebt, und er wird mich hernach aus der Erden auferwecken, und werde darnach mit dieser meine Haut umgeben werden, und werde in meinem Fleisch Gott sehen. (Jb 19,25s) / Capella: Weil du vom Tod erstanden bist, werd ich im Grab nicht bleiben, mein höchster Trost dein auffahrt ist, Todsfurcht kannst du vertreiben, denn wo du bist, da komm ich hin, dass ich stets bei dir leb und bin, drum fahr ich hin mit Freuden. / Soli: Herr, ich lasse dich nicht, du segnest mich denn. (Gn 32,27) / Capella: Er sprach zu mir: halt dich an mich, er soll dir itzt gelingen, Ich geb mich selber ganz für dich, da will ich für dich ringen, den Tod verschlingt das Leben mein, mein Unschuld trägt die Sünde dein; da bist du selig worden.
Intonatio : Nu, je suis sorti du sein de ma mère. / Soli : et nu, j'y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris ; que le nom du Seigneur soit béni. (Jb 1,21) / Capella: Seigneur Dieu, Père qui es aux cieux, aie pitié de nous. / Soli : Ma vie c'est le Christ, mourir est mon gain. (Ph 1,21) Voici l'agneau de Dieu, qui porte le péché du monde. (Jn 1,29) / Capella: / Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de nous. / Soli : Nous vivons, aussi nous vivons pour le Seigneur, aussi nous mourrons pour le Seigneur, c'est pourquoi, que nous vivions ou que nous mourrons, nous appartenons au Seigneur. / Capella: Seigneur Dieu, Esprit Saint, aie pitié de nous. [Gloria] / Intonatio : Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son fils unique / Soli: afin que tous ceux qui croient en lui ne périssent point, mais qu'ils aient la vie éternelle. (Jn 3,16) / Capella: Il dit à son fils bien-aimé : le moment de la compassion est venu, Va, couronne valeureuse de mon cœur, et sois le salut des pauvres ; Aide-les à sortir du péril du péché, étrangle pour eux la mort amère, Et fais-les vivre avec toi. / Soli : Le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de tous les péchés. (1Jn 1,7b) / Capella : Par lui nous sont pardonnés les péchés, nous est donnée la vie, qu'au ciel nous ayons, ô Dieu, de grands présents ! / Soli : Notre conduite est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera notre corps de néant en le rendant semblable à son corps transfiguré. (Ph 3,20-21a) / Capella : Ici-bas est une vallée de larmes, partout angoisse, détresse et tristesse, le séjour est un temps bref, chargé de peines, et qui y songe est toujours en discorde. / Soli : Si vos péchés sont comme rouge sang, ils deviendront blancs comme neige ; s'ils sont de couleur rose, ils deviendront comme la laine. (Is 1,18) / Capella : Sa parole, son baptême, sa cène préservent de toute chute, l'Esprit saint nous enseigne à avoir foi et confiance. / Soli : Va, mon peuple, entre dans une chambre et ferme la porte derrière toi ! Cache-toi pour quelques instants jusqu'à ce que la colère ait passé. (Is 26,20) Les âmes des justes sont dans la main de Dieu, et nul tourment ne les atteint. Pour les insensés, ils semblent mourir, et leur départ est considéré comme une souffrance, et leur éloignement comme une corruption ; mais ils sont en paix. (Sg 3,1s) Seigneur, si je n'avais que toi, je n'interrogerais pas le ciel et la terre Quand mon corps et mon âme languissent, Tu es Dieu pour l'éternité, le réconfort de mon cœur et mon partage. (Ps 7,25s) / Capella : Il est le salut et la lumière sainte pour éclairer les païens, ceux qui ne te connaissent point et les rassasie. Il est la récompense, l'honneur, la joie et le ravissement de son peuple Israël. / Soli : Notre vie dure soixante-dix ans, et même si elle s'élève davantage, cela fait quatre-vingt ans, et si elle a été précieuse, elle est devenue peine et labeur. (Ps 90,10) / Capella : Ah, combien notre temps est misérable ici-bas sur cette terre, Bientôt l'homme gît, nous devons tous mourir, ici-bas dans cette vallée de larmes, il n'est partout que peine et labeur, aussi, quand il te conviendra. / Solus : Je sais que mon sauveur vit, et qu'il me réveillera et me tirera de la terre, et après m'avoir enveloppé de ma peau, et je verrai Dieu dans ma chair. (Jb 19,25s) / Capella : Parce que tu es ressuscité de la mort, je ne resterai point dans la tombe, ma consolation suprême est ton ascension, tu peux chasser la crainte de la mort, car là où tu es je viens, pour vivre et être toujours près de toi, aussi je pars dans la joie. / Soli : Seigneur, je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. (Gn 32,27) / Capella : Il me dit : reste auprès de moi, cela te réussira, Je me donne moi-même entièrement à toi, pour toi je veux combattre, la mort est dévorée par ma vie, mon innocence porte tes fautes ; Ainsi es-tu devenu saint.
Part II: Motette Herr, wenn ich nur dich habe, SWV 280 8vv double choir SATB.SATB
(Ps 73,25 Seigneur, si je n'avais que toi)
Chorus I & II: Herr, wenn ich nur dich habe, so frage ich nichts nach Himmel und Erden. Wenn mir gleich Leib und Seele verschmacht, so bist du doch, Gott, allezeit meines Herzens Trost und mein Teil.
Chœurs I et II : Seigneur, si je n'avais que toi, je n'interrogerais pas le ciel et la terre. Quand mon corps et mon âme languissent, tu es Dieu pour l'éternité, le réconfort de mon cœur et mon partage.
Part III: Canticum B. Simeonis Herr, nun lässest du deinen Diener in Frieden fahren, SWV 281 8vv double choir SATTB.SSB
(Cantique de Siméon : Seigneur, maintenant tu laisses ton serviteur partir en paix)
Intonatio: Herr, nun lässest du deiner Diener / Chorus I : in Frieden fahren, wie du gesagt hast. Denn meine Augen hebendeinen Heiland gesehen, welchen du bereitet hast für allen Völkern, ein Licht, zu erleuchten die Heiden und zum Preis deines Volks Israel. (Lc 2,29b-32) / Chorus II Selig sind die Toten, die in dem Herren sterben. Sie ruhen von ihrer Arbeit, und ihre Werke folgen ihnen nach. (Ap 14,13) Sie sind in der Hand des Herren und keine Qual rühret sie. (Sg 3,1) Selig sind die Toten, die in dem Herren sterben.
Intonatio : Seigneur, maintenant, tu laisses ton serviteur / Chœur I : s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et pour la gloire de ton peuple, Israël. ton peuple. (Lc 2,29b-32) / Chœur II : Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur ! Qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. (Ap 14,13) Ils sont dans la main du Seigneur et nul tourment ne les atteint. (Sg 3,1) Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur !
Musikalische Exequien (Obsèques musicales), Op.7, SWV 279-281, est un ensemble de motets en trois parties, tout d'abord en forme de messe de funérailles allemande luthérienne. Ce premier épisode précède un autre motet (ou air spirituel) extrait du Ps 73. Il est suivi à son tour d'une troisième partie, le Cantique de Siméon (connu dans la liturgie catholique sous le nom de Nunc dimittis). L'ensemble a été composé en 1635 pour les funérailles de Heinrich Posthumus von Reuss, seigneur de Gera, Schleiz et Lobenstein en Thuringe, mort le 16 décembre 1635.