La Bible en ses Traditions

Sagesse 1,0 ; 1,1–17,21

G V
S

VICI COMMENCE LE LIVRE DE LA SAGESSE DE SALOMON

Aimez la justice vous qui jugez la terre

jugez du Seigneur avec loyauté

et cherchez-le en simplicité de cœur

...

parce qu'il est trouvé par ceux qui ne le tentent pas

et il se révèle à ceux qui ne se défient pas de lui

Vont foi en lui.

...

Les pensées perverses, en effet, séparent de Dieu

et, mise à l'épreuve, la puissance confond les insensés.

...

 La sagesse n’entre pas dans une âme malveillante

ni n’habite dans un corps tributaire du

Vassujetti au péché :

...

le saint esprit de l'éducationV, en effet, fuit la fourberie

Vdissimulation

il s’éloigne des pensées

Vse soustrait aux cogitations inintelligentes

Vqui sont sans intelligence

et est confondu quand approche l’injustice.

Vil tombe malade quand survient l'iniquité.

...

En effet, la Sagesse est un esprit qui aime les hommes

VBienveillant, en effet, est l'esprit de la sagesse 

et il ne laisse pas impuni le blasphémateur pour ses propos

Vlibèrera pas le mal-dit de ses propres lèvres

puisque de ses reins Dieu est le témoin,

de son cœur le scrutateur véritable

et qu'il entend ses paroles ;

Vde sa langue l'auditeur ;

...

puisque l’esprit du Seigneur a rempli le monde habité

Vcercle des terres

et que lui, qui contient tout, a la connaissance de la voix.

...

 C'est pourquoi nul faisant retentir

Vcelui qui dit des propos injustes ne lui échapperait

Vpeut se cacher

et la justice

Vle jugement qui confond

Vsanctionne ne le négligera pas.

Vne passera pas à côté de lui.

...

Il l y aura, en effet, une enquête

V interrogatoire sur les résolutions

Vpensées de l’impie

le bruit

Vla rumeur de ses paroles

Vdiscours arrivera jusqu’au Seigneur

pour la sanction de ses iniquités

...

10  parce qu'une oreille de jalousie entend tout

et le brouhaha des murmures ne sera pas caché.

10 ...

11  Gardez-vous donc du murmure inutile

Vqui ne sert de rien

et de la médisance préservez votre langue

parce que le propos qui reste dans l'ombre n'ira pas

Vne se perdra pas dans le vide

mais la bouche mensongère

Vqui ment tue l’âme !

11 ...

12  Ne jalousez pas la mort dans l'égarement de votre vie

et ne vous procurez pas la perdition par les œuvres de vos mains !

12 ...

13  Du moment que Dieu n’a pas fait la mort

il ne se réjouit pas non plus de la perdition des vivants.

13 ...

14  Car c'est pour l'être

Vqu'elles existent qu'il a créé toutes choses 

et pour qu'elles puissent être sauvées, les créatures de l'univers !

Vnations de l'orbe des terres !

Et il n’y a en elles aucun poison d'anéantissement

ni de palais royal de l'Hadès

Vrègne des enfers sur terre.

14 ...

15 La justice, en effet, est immortelle.

15 ...

16  Or les impies, des mains et des paroles,  l'appellent [= la mort]

Vl'ont appelée :

la considérant comme

Vprenant pour une amie, ils se sont consumés

Vsont partis à la dérive

et ils ont conclu une alliance avec elle

V ont pris un engagement envers elle

parce qu'ils sont dignes d'être de son parti.

Vqu'ils [en] sont [bel et bien] passibles, eux qui relèvent d'elle.

16 ...

2,1  Car ils se sont dit, ne réfléchissant pas avec droiture :

— Courte et triste

Vpleine de chagrin est notre vie

et il n’y a pas de remède

Vrafraîchissement à la fin d'un être humain

il n'est personne dont on sache qu'il délivre de l'Hadès

Vfût revenu des Enfers.

...

2,2  Parce que nous sommes nés à l'improviste

Vdu néant

et après cela nous serons comme si nous n’avions pas été !

Parce que c'est une fumée, le souffle

VParce que c'est une fumée qui a été soufflée dans nos narines

et la parole est une étincelle au battement de

Vle discours, des étincelles pour mettre en branle notre cœur.

...

G
V
S

2,3  Celle-ci éteinte, le corps tombera en cendres

et l’esprit se dissipera comme l’air léger.

Parce que, [celle-ci] éteinte, le corps sera cendre

et l’esprit se dissipera comme l’air léger.

Notre vie passera comme une trace de nuée

elle se dissoudra comme un brouillard

mis en fuite par les rayons du soleil

et alourdi par sa chaleur.

...

2,4  Notre nom sera oublié avec le temps

et personne ne se souviendra de nos œuvres.

Notre vie passera comme une trace de nuée

elle se dissipera comme un brouillard

chassé par les rayons du soleil

et alourdit par sa chaleur.

 Notre nom tombera dans l’oubli avec le temps

et personne n'aura mémoire de nos œuvres.

...

G V
S

2,5  Car notre temps est le passage d’une ombre

et notre fin n'a pas de retour

parce qu'elle est scellée et nul ne revient.

Vreviendra.  

...

2,6  Venez donc, jouissons des biens qui sont

usons de la créature avec zèle

Vrapidement comme dans la jeunesse.

...

2,7  emplissons-nous de vin précieux et de parfums

et ne laissons pas passer la fleur du printemps

Vtemps.

...

G
V
S

2,8 Couronnons-nous de bouton de roses avant qu’il ne se flétrisse.

 Couronnons-nous de roses avant qu’elles ne se flétrissent.

Qu'il n'y ait aucune prairie outre laquelle passerait notre luxure.

...

2,9 Qu’aucun de nous soit privé de notre arrogance

laissons partout des signes de notre joie

parce que telle est notre part, tel est notre lot.

Laissons partout des signes de notre joie

parce que telle est notre part, tel est notre sort.

...

G V
S

2,10 Opprimons le juste pauvre

n’épargnons pas la veuve

et ne révérons pas les cheveux blancs d'un temps long du vieillard.

10 ...

2,11  Que notre force soit la loi de la justice

car ce qui est infirme est accusé d'être

trouvé inutile.

11 ...

2,12 Tendons donc une embuscade au juste puisqu’il nous est incommodant

Vinutile

qu’il est contraire à nos œuvres

qu’il nous reproche nos péchés quant à la loi

et décrie contre nous nos péchés quant à notre éducation.

12 ...

2,13 Il prétend posséder la connaissance de Dieu

et se nomme enfant du Seigneur

Vfils de Dieu.

13 ...

2,14 Il est devenu pour nous pour la condamnation de nos pensées

il est pesant pour nous même de le voir

14 ...

2,15 parce que sa vie est dissemblable aux autres

et ses chemins

Vvoies sont étranges

Vinchangées.

15 ...

2,16  Il nous considère comme futiles

Vune chose altérée

il s'écarte de nos voies comme d'immondices

il proclame heureux

Vpréfère les derniers [temps] des justes

et se glorifie que Dieu soit son

Vd’avoir Dieu pour père.

16 ...

G
V
S

2,17 Voyons donc si ses paroles sont vraies

et expérimentons les [choses] à sa sortie.

17 Voyons donc si ses propos sont vrais

et expérimentons ce qu’il lui arrivera

et nous connaîtrons ce que seront ses derniers [temps].

17 ...

G V
S

2,18 Car si le juste est

Vs'il est le vrai fils de Dieu, il le soutiendra et le délivrera de la main des adversaires.

18 ...

2,19 Examinons

VInterrogeons-le par l'outrage et le supplice

afin de connaître sa douceur

Vrévérence

et d'éprouver sa patience.

19 ...

2,20 Condamnons-le à une mort Vtrès honteuse

car il y aura une visite

Vun regard pour lui d'après ses paroles

Vpropos.

20 ...

2,21 Voilà ce qu'ils ont pensé mais ils se sont trompés

car leur malice les a aveuglés.

21 ...

2,22 et ils ne connaissaient pas les mystères de Dieu

ni n’espéraient de rémunération pour la piété

Vjustice

ni ne jugeaient qu'il y avait une récompense des âmes irrépréhensibles

Vsaintes.

22 ...

2,23 Parce que Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité

Vinexterminable

et il l’a fait à l’image de sa propre éternité

Vressemblance.

23 ...

2,24 C’est par l’envie du diable que la mort est entrée dans l'univers

Vle cercle des terres

24 ...

2,25 ils en feront l’expérience

Vl'imiteront, ceux qui lui appartiennent.

25 ...

3,1 Les âmes des justes sont dans la main de Dieu

et le supplice Vde la mort ne les touchera pas.

...

3,2 Aux yeux des insensés ils paraissent être morts :

leur sortie est tenue pour un malheur

Vune affliction

...

3,3 et leur départ du milieu

Vle chemin où ils s'engagent loin de nous une désolation

Vpour une dévastation

mais eux sont en paix.

...

3,4 Car

VMême si, à la vue des hommes, ils ont souffert des châtiments

Vsupplices

leur espérance est pleine d’immortalité :

...

3,5 après avoir reçu de petites corrections

ils recevront de grands bienfaits

parce que Dieu les a tentés

et les a trouvés dignes de lui !

...

3,6 Comme l’or à la fournaise

Vau creuset il les a éprouvés

et comme une offrande pour l'holocauste

Vtel un holocauste  il les a agréés en tant que victimes

Vpour hostie

Vet en son temps viendra leur rétribution :

...

3,7 GAu temps de leur visite ils brilleront et comme des étincelles courront à travers le chaume

Vroseau,

...

3,8 ils jugeront les nations et domineront sur les peuples

et le Seigneur régnera sur eux dans les siècles

Và perpétuité.

...

3,9 Ceux qui ont mis en lui leur confiance comprendront la vérité

les fidèles  demeureront avec

Vse reposeront sur lui dans l'amour

Vavec dilection

parce que la grâce

Vprésent et la miséricorde

Vpaix sont pour ses élus !

...

3,10 Quant aux impies, ils auront un châtiment selon ce qu'ils pensent

Vont cogité

eux qui ont méprisé le juste et se sont éloignés du Seigneur 

10 ...

3,11 (car qui rejette la sagesse et l'éducation

Vla discipline est malheureux !) :

vaine est leur espérance, leurs efforts sont infructueux

et inutiles leurs œuvres ;

11 ...

3,12 leurs femmes sont insensées

leurs enfants

Vfils, très mauvais

et maudite leur postérité !

12 ...

3,13 Dès lors, heureuse la stérile sans tache

Vnon contaminée

qui n'a pas connu de couche dans le

Vle pieu comme un délit : 

elle aura son fruit à la visite

Vrétribution des âmes !

13 ...

3,14 Et heureux l’eunuque

Vl’impuissant qui n'a pas de sa main

Vses mains commis la faute

ni conçu de pensées mauvaises contre le Seigneur

Vcogité d'obscénités devant Dieu

car lui seront donnés une récompense

Vun présent de choix pour sa foi

et dans le temple du Seigneur le sort le plus désirable 

14 ...

3,15 car des peines honnêtes glorieux est le fruit

et impérissable la racine de l'intelligence !

Vla sagesse !  

15 ...

3,16 Quant aux enfants

Vfils des adultères, ils seront inachevés

et la semence d’une couche criminelle disparaîtra :

Vproduite par un pieu effréné sera exterminée : 

16 ...

3,17 même si leur vie est longue, ils seront comptés pour rien

et sans honneur sera  leur vieillesse à la fin ;

Vleur extrême vieillesse ;

17 ...

3,18 même s’ils meurent Vassez promptement, ils n’auront pas d’espérance

ni de consolation au jour du verdict,

18 ...

3,19 car d'une race injuste

Vd'une nation inique funestes sont les fins ...

19 ...

4,1 Mieux vaut la stérilité

Vl'enfantement avec la vertu

Vgloire

car l'immortalité est en sa mémoire

parce qu'elle elle est connue de Dieu et des hommes.

...

4,2 VQuand elle est présente on l’imite

Vquand elle est partie on la désire

couronnée dans l’éternité, elle triomphe

ayant remporté la victoire dans des combats sans souillure.

...

4,3 Mais la multitude féconde des impies sera inutile

issue de rejetons bâtards, elle ne donnera

Vet les rejetons bâtards ne donneront pas de racines en profondeur

Vprofondes

et ne s’établira pas sur une base stable.

...

4,4 Et s'ils refleuriront pour un temps en rameaux

fixés faiblement ils seront ébranlés par le vent

et déracinés par la violence des vents.

...

4,5 Leurs rameaux seront brisés inachevés

leur fruit sera inutile

trop prématuré

Vprématurés pour être mangé

Vmangés et apte

Vaptes à rien.

...

4,6 Car les enfants nés de sommeils illégaux

Vtous les fils qui naissent d'illégalités

sont témoins du méfait contre leurs parents lors de leur examen

Vinterrogatoire.

...

4,7 Mais le juste, s'il meurt prématurément, sera en repos.

...

4,8 Car une vieillesse honorable n’est pas longue

ni celle qui se mesure au nombre des années

...

4,9 mais la prudence

Vpensée est pour les hommes les cheveux blancs

et l’âge de la vieillesse est une vie immaculée.

...

4,10 Devenu agréable à Dieu il a été aimé

et vivant parmi les pécheurs il a été transféré.

10 ...

4,11 Il a été enlevé de peur que la malice n’altérât son intelligence

ou que la ruse ne trompât son âme.

11 ...

4,12 Car la fascination de la frivolité obscurcit le bien

et le vertige du désir

Vl'inconstance de la concupiscence pervertit un esprit sans malice.

12 ...

4,13 Accompli en peu de temps, il a rempli une longue carrière.

13 ...

4,14 Car son âme était agréable au Seigneur

c’est pourquoi il l'a pressée hors du mileu de la méchanceté.

Vs'est pressé de le conduire hors du milieu des iniquités.   

Les peuples voyant et ne comprenant pas

ne se mettant pas ceci dans l’esprit

14 ...

4,15 que la grâce Vde Dieu et la miséricorde sont pour ses élus

Vsaints

et la visite pour ses saints

Vélus.

15 ...

4,16 Mais le juste mort condamne les impies vivants

et la jeunesse si vite accomplie condamne la longue vieillesse

Vvie de l’injuste.

16 ...

4,17 Car ils verront la fin du sage

et ils ne comprendront pas ce qu'il

Vque Dieu a voulu à son sujet

ni pourquoi le Seigneur l’a mis en sûreté.

17 ...

4,18 Ils verront et mépriseront

mais le Seigneur se rira d’eux

18 ...

4,19 et après cela ils seront un cadavre sans honneur

ils seront parmi les morts dans la démesure

Vl'outrage pour toujours

parce qu'il les brisera muets la tête la première

Venorgueillis sans voix

il les ébranlera depuis leurs fondements

et ils seront dévastés jusqu’au dernier [moment]

Vplus haut [point]

ils seront dans la douleur

Vgémiront 

et leur mémoire périra.

19 ...

4,20 Ils viendront craintifs à la pensée de leurs péchés

et leurs crimes se dressant devant eux les accuseront.

20 ...

5,1 Alors le juste sera

Vles justes seront debout en grande assurance

en face de ceux qui l’ont opprimé

Vles ont opprimés

et qui méprisent

Vont emporté ses labeurs.

...

5,2 À cette vue ils seront agités d’une peur horrible

ils seront stupéfaits devant le caractère inattendu du salut

Vl'apparition du salut inattendu.

...

5,3 Ils se diront entre eux en se repentant

et ils gémiront

Vgémissant dans le serrement de leur esprit Get diront :

...

G
V
S

5,4 Voilà celui que nous tournions autrefois en dérision

et le but de nos outrages, insensés.

Nous considérions sa vie comme une folie

et sa fin comme sans honneur.

Voilà celui que nous tournions autrefois en dérision

et le but de nos outrages.

Nous insensés considérions sa vie comme une folie

et sa fin comme sans honneur.

...

G V
S

5,5 Comment a-t-il été compté

Vont-ils été comptés parmi les fils de Dieu

et sa

Vleur part est-elle parmi les saints ?

...

5,6 Nous avons donc erré, loin du chemin de la vérité

la lumière de la justice n’a pas brillé sur nous

et le soleil ne s’est pas levé sur nous.

...

5,7 Nous nous sommes rassasiés

Vfatigués sur les chemins

Vla voie de l’iniquité et de la perdition

nous avons traversé des déserts sans piste

Vparcouru des voies difficiles

et nous n’avons pas connu la voie du Seigneur.

...

5,8 À quoi nous a servi l’orgueil

et que nous a apporté la richesse avec la jactance

Vquelle richesse la jactance nous a-t-elle apportée ?

...

5,9 Toutes ces choses ont passé comme une ombre

comme un message qui passe en courant

...

5,10 comme le navire qui fend les flots agités

dont ne peut trouver trace du passage

Vlorsqu'il est passé

ni chemin de la carène dans les flots

10 ...

5,11 ou comme de l’oiseau qui vole à travers les airs

Vdans l'air

on ne trouve aucun vestige de la

Vsa route

mais il bat le souffle léger fouetté de plumes

Vy a seulement le son de ses ailes battant un vent léger

et déchiré

Vdéchirant l'air par la force du sifflement

Vchemin

en agitant ses ailes, il vole à travers

et après cela on n'y

Vne trouve aucune marque de son passage

11 ...

5,11 c'est comme l’oiseau qui vole à travers les airs,

Vdans l'air,

on ne trouve aucun vestige de la

Vsa route

mais il bat le souffle léger fouetté de plumes

Vy a seulement le son de ses ailes battant un vent léger

et déchiré

Vdéchirant l'air par la force du sifflement

Vchemin

en agitant ses ailes, il vole à travers

et après cela on n'y

Vne trouve aucune marque de son passage

11 ...

5,12 ou comme lorsque la flèche a été lancée

Vles flèches ont été lancées vers son but

Vle lieu visé

l’air qu’elle a déchiré

Vdéchiré revient sur lui-même

Vse referme aussitôt

de sorte qu'on ignore son parcours

12 ...

5,13 ainsi nous, nés Vaussitôt nous avons diparu

et nous n’avons à montrer aucun signe de vertu

et dans notre méchanceté nous nous sommes consumés.

VIls dirent de telles paroles et péchèrent.

13 ...

5,14 Parce que l’espoir de l’impie est comme la bâle que le vent emporte

comme le givre léger

Vl'écume légère que disperse l'ouragan

comme la fumée est dissipée par un souffle

Vqu'un souffle dissipe

comme le souvenir de l’hôte d’un jour s'évanouit

Vqu'on oublie.

14 ...

5,15 Mais les justes vivent pour les siècles

Vl'éternité

leur récompense est auprès du Seigneur

et le Très-Haut a souci d’eux.

15 ...

5,16 C’est pourquoi ils recevront la couronne royale

Vle royaume de gloire

et le diadème de beauté de la main du Seigneur

car il les protégera de sa droite

et les défendra de son bras.

16 ...

5,17 Il saisira son zèle comme armure

et il armera la création pour la vengeance des ennemis.

17 ...

5,18 Il revêtira comme cuirasse la justice

et mettra

Vprendra pour casque un jugement sincère.

18 ...

5,19 Il prendra la sainteté

Vse saisira de l'équité inexpugnable comme Vd'un bouclier.

19 ...

5,20 Il aiguisera son inexorable colère comme une épée

Vlance

et l’univers

Vle cercle des terres combattra avec lui contre les insensés.

20 ...

G
V
S

5,21 Les traits bien dirigés des éclairs partiront

et du sein des nuages comme d’un arc bien bandé voleront au but.

21 Les traits bien dirigés des éclairs partiront

et ils seront chassés du sein des nuages comme d’un arc bien bandé

et se lanceront sur le lieu fixé.

21 ...

G V
S

5,22 Sa colère comme une baliste

Vrocailleuse lancera une masse de grêlons

l’eau de la mer bouillonnera contre eux

et les fleuves les innonderont

Vse précipiteront inexorablement.

22 ...

5,23 Le souffle de la puissance s’élèvera contre eux

et les dispersera comme un ouragan

Vune tempête

et ainsi l’iniquité réduira toute la terre en un désert

et la malfaisance

Vméchanceté renversera les trônes des puissants.

23 ...

M G S
V

6,1 Écoutez donc, ô rois, et comprenez

Écoutez l’instruction, juges des confins de la terre.

La Sagesse est meilleure que la force

et l'homme prudent plus que le puissant

Écoutez donc, ô rois, et comprenez

Écoutez l’instruction, juges des confins de la terre.

G V
S

6,2 Prêtez l’oreille, vous qui dominez sur les multitudes

qui vous glorifiez des

Vcomplaisez dans les foules de nations

...

6,3 Vpuisque c'est par le Seigneur que vous a été donnée la puissance 

et la souveraineté

Vvertu par le Très-Haut

qui examinera vos œuvres

et sondera vos desseins

Vpensées ;

...

6,4 étant

Vpuisque alors que vous étiez les ministres de sa royauté Và lui vous n’avez pas jugé avec droiture

ni gardé la loi Vde la justice

ni marché selon la volonté de Dieu : 

...

6,5 de manière terrible et soudaine, il fondra sur vous

Vépouvantable ! soudain il apparaîtra pour vous

puisqu'un jugement inexorable s’exerce sur ceux qui commandent.

...

6,6 Le petit peut être pardonné

VAu chétif, en effet,  on pardonne par miséricorde

mais les puissants seront puissamment châtiés

Vsubiront puissamment des châtiments :

...

6,7  le souverain de tous ne reculera devant personne,

Ven effet, il ne reculera devant la position de personne, le Seigneur

ni ne fera attention

Vn'aura égard à la grandeur Vde quiconque

puisque le petit et le grand, c'est lui-même qui les a faits

et qu'il prend soin de tous de la même manière

Va également cure de tous.

...

6,8 Mais les puissants

Vvigoureux seront soumis à une torture plus vigoureuse.

...

6,9 C’est donc à vous, souverains

Vrois, que s’adressent mes paroles

Vpropos

afin que vous appreniez la sagesse et que vous ne tombiez pas.

...

6,10 Ceux qui observent saintement

Vjustement les choses saintes

Vjustes seront reconnus saints

Vjustes

et ceux qui les auront apprises trouveront leur défense

Vquoi répondre.

10 ...

6,11 Convoitez mes paroles

Vpropos

désirez-les et vous serez instruits

Vaurez l’instruction.

11 ...

6,12 La sagesse est brillante, immarcescible,

Vqui ne flétrit jamais,

elle est facilement contemplée

Vvue par ceux qui l’aiment

et trouvée par ceux qui la cherchent.

12 ...

6,13 Elle prévient ceux qui la convoitent et se montre à eux la première.

13 ...

6,14 Celui qui se lève tôt

Vveillera dès la lumière pour elle n’aura pas de peine

il la trouvera en effet assise à sa porte.

14 ...

6,15 Car

VDonc penser à elle, c’est l'achèvement de la prudence

Vl'intelligence

et celui qui veille à cause d’elle sera rapidement sans souci

Vtranquille

15 ...

6,16 elle-même va de tous côtés chercher ceux qui sont dignes d’elle

et se montre à eux de manière joyeuse dans leurs chemins

Vvoies

et vient à leur rencontre à chaque pensée.

Ven toute prescience.  

16 ...

6,17 En effet son commencement le plus véritable est le désir d’instruction

Vest le désir d’instruction le plus véritable.

17 ...

6,18 Or le soin de l’instruction est amour

l’amour est l'observance de ses lois

l’obéissance aux

Vl'observance des lois est affermissement de l'incorruptibilité

18 ...

6,19 et l’incorruptibilité fait être proche de Dieu.

19 ...

6,20 Ainsi le désir de la sagesse conduit à la royauté

Vau royaume éternel.

20 ...

6,21 Si donc, souverains

Vrois des peuples, vous vous complaisez dans les trônes et les sceptres

Vinsignes

honorez

Vaimez la sagesse afin de régner dans les siècles

Vl'éternité.

21 ...

6,22 Mais ce qu’est la sagesse et comment elle est née, je vais l’exposer

je ne vous cacherai pas de mystères Vde Dieu

mais je suivrai sa trace depuis la naissance

je mettrai au grand jour sa connaissance

et je ne m’écarterai pas de la vérité

Vlaisserai pas la vérité de côté.

22 ...

6,23 Je ne ferai pas route avec l’envie dévorante

Vcelui qui est dévoré par l'envie

parce que celle-ci n’aura rien de commun avec

Vpas part à la sagesse.

23 ...

6,24 Mais la multitude des sages est le salut de l'univers

Vdu cercle des terres

et un roi prudent

Vsage la prospérité du peuple.

24 ...

6,25 Recevez donc l’instruction par mes propos et vous en tirerez avantage.

25 ...

7,1 Je suis moi-même un homme mortel semblable à tous,

descendant du premier formé, né de la terre

Vde la descendance terrestre de celui qui le premier fut formé

et je fus façonné chair dans le sein d'une mère

...

7,2 pendant dix mois ayant coagulé dans le sang

par la semence de l’homme et le plaisir accompagnant le sommeil ;

...

7,3 moi aussi, une fois né, j’ai respiré l’air commun

je suis tombé sur la terre sujette aux mêmes souffrances

Vsemblablement faite

pleurant

Vet  mon premier cri semblable à celui de tous, pareillement ;

Vje l'émis en pleurant ;

...

7,4 j’ai été élevé dans des langes et [avec] soins.

Vgrands soins

...

G
V
S

7,5 Aucun roi n’a eu un autre commencement d’existence.

car personne, parmi les rois, n'a commencé par une autre naissance :

...

7,6 Il n’y a pour tous qu’une seule voie d’entrée dans la vie et une voie d'issue semblable.

unique est donc pour tous l'entrée dans la vie et semblable la sortie.

...

G V
S

7,7 C’est pourquoi j’ai prié et la prudence m’a été donnée

j’ai invoqué et l’esprit de la sagesse m'est venu :

...

7,8 je l’ai préférée aux sceptres

Vroyaumes et aux trônes

et j’ai tenu pour rien la richesse

Vles richesses en comparaison d'elle ;

...

7,9 je ne lui ai pas assimilé

Vcomparé la pierre la plus précieuse

parce que tout l’or du monde n’est à sa vue

Ven comparaison d'elle qu’un peu de sable

et l’argent doit être compté pour de la boue à côté d'elle !

Vsa vue !

...

7,10 Plus que santé et beauté je l'ai aimée,

j’ai préféré la posséder plutôt que la lumière

parce que son flambeau est inextinguible !

10 ...

7,11 Avec elle me sont venus en même temps tous les biens

et une richesse incalculable est dans ses mains ;

Vmême l'honneur sans mesure [passe] par ses mains :

11 ...

7,12 et je me suis réjoui de tous ces biens

parce que  la sagesse les conduisait,

Vcelle qui les précédait était la sagesse,

j’ignorais pourtant qu’elle en fût la mère !

12 ...

7,13 Elle que j'ai apprise sans arrière-pensée, je la transmets aussi sans jalousie

je n'en dissimule pas la richesse :

Vl'honneur :

13 ...

7,14 elle est, en effet, trésor inépuisable pour les hommes

ceux qui en usent se préparent à

Ven ont usé ont été rendus participants à l’amitié de Dieu

à qui les recommandent

Vrecommandés qu'ils étaient par les dons acquis par

Vde l’instruction.

14 ...

7,15 Que Dieu me donne de parler selon mon avis

et de concevoir des pensées dignes des dons reçus

parce que c’est lui le maître de la sagesse

et le réformateur

Vcorrecteur des sages :

15 ...

7,16 nous sommes en sa main, en effet, et nous et nos paroles

Vpropos,

et toute la prudence et le 

Vsagesse et enseignement du savoir-faire !

16 ...

7,17 C’est lui qui m’a donné la véritable science des êtres

pour me faire connaître la structure de l’univers

Vdisposition du cercle des terres et la puissance

Vles vertus des éléments

17 ...

G
V
S

7,18 le commencement, la fin et le milieu des temps

l'alternance des solstices, les changements des saisons

18 le commencement, la consommation et le milieu des temps

et leur préparation à tous,

les changements des mœurs et les divisions des saisons

18 ...

G V
S

7,19 les cycles de l'année et la position

Vles positions des étoiles

19 ...

7,20 la nature

Vles natures des animaux et les instincts des bêtes

la violence des vents et les raisonnements des hommes

les variétés des plantes

Varbres et les vertus des racines :

20 ...

7,21 tout ce qui est caché et à découvert

Vinattendu je l’ai appris

car la sagesse ouvrière de toutes choses me l'a enseigné !

21 ...

7,22 En elle, en effet, il y a un esprit intelligent, saint, unique, multiple

subtil, actif, pénétrant, sans souillure

clair, inoffensif

Vrésolu, doux, aimant le bien, sagace

22 ...

7,23 non empêché,

Vqui n'empêche rien de faire le bien, bon pour les hommes

immuable, assuré, tranquille

tout-puissant, surveillant tout

pénétrant tous les esprits, les intelligents, les purs et les Gplus subtils ;

23 ...

7,24 Car la sagesse est plus mobile que tout mouvement

Vtoutes choses mobiles

elle traverse et s’introduit partout

Vconfine tout lieu et l'occupe à cause de sa pureté ;

24 ...

7,25 elle est, en effet, vapeur de la puissance de Dieu

pure émanation de la gloire du

Vsplendeur du Dieu Tout-puissant :

c'est pourquoi rien de souillé ne peut tomber sur

Vcoïncider avec elle 

25 ...

7,26 car elle est resplendissement de la lumière éternelle

miroir sans tache de l'activité

Vla majesté de Dieu

et image de sa bonté !

26 ...

7,27 Étant

VEt puisqu'elle est unique elle peut tout :

restant en elle-même elle renouvelle tout,

se répand à travers les âges

Vnations dans les âmes pieuses,

Vsaintes,

et en fait des amis de Dieu et des prophètes :

27 ...

7,28 en effet, Dieu n’aime personne

sinon celui qui habite avec la sagesse !

28 ...

7,29 Car elle est plus belle que le soleil

et que la disposition des étoiles ;

elle l'emporte, en comparaison à la lumière,

29 ...

7,30 car à celle-ci succède la nuit

mais la méchanceté ne prévaut pas contre

Vvainc pas la sagesse !

30 ...

8,1 En effet, la sagesse s'étend

Vatteint  d’un extrême à l’autre avec force

et gouverne

Vdispose tout avec douceur.

...

8,2 Je l’aimai et la recherchai depuis ma jeunesse

je cherchai à la conduire chez moi comme mon épouse

et je devins un amoureux de sa beauté.

...

8,3 Elle glorifie sa noble origine, vivant avec Dieu

et le maître

VSeigneur de toutes choses l’aime.

...

8,4 Car c’est elle qui initie à

Venseigne la science de Dieu

et qui choisit ses œuvres.

...

8,5 Si la richesse est un bien désirable dans la vie

quoi de plus riche

Vopulent que la sagesse qui opère toutes choses ?

...

8,6 Si c'est la prudence

Vl'intelligence qui opère

qui mieux qu'elle est l’ouvrière de tout ce qui existe ?

...

8,7 Si l'on aime la justice

ses labeurs produisent des Vgrandes vertus

elle enseigne la tempérance et la prudence

Vsagesse et la justice et la force

ce qu’il y a de plus utile aux hommes dans la vie.

...

8,8 Si l'on désire une expérience étendue

Vl'étendue de la science

elle connaît

Vsait le passé et conjecture l’avenir

elle sait les subtilités des paroles

Vpropos et les solutions des énigmes

elle connaît d’avance les signes et les prodiges

Vsait les signes et les prodiges avant qu'ils n'adviennent

et les événements des temps et des époques

Vsiècles.

...

8,9 J'ai donc décidé de la conduire Vchez moi pour qu'elle vive avec moi

sachant qu’elle serait pour moi une conseillère

Vme ferait part de tout bien

et serait

G une consolation dans mes soucis et mon chagrin.

...

8,10 Par elle j’aurai de la gloire auprès des foules

et, jeune, de l’honneur auprès des vieillards.

10 ...

G
V
S

8,11 On me trouvera pénétrant dans le jugement

et à ma vue les puissants m'admireront.

11 On me trouvera pénétrant dans le jugement

et en présence des puissants je serai admiré

et les faces des princes m'admireront.

11 ...

G V
S

8,12 Si je me tais, ils Vm'attendront

si je parle, ils seront attentifs

Vme regarderont avec respect

si je prolonge mon discours, ils mettront la main sur leur bouche.

12 ...

8,13 Par elle Ven outre j’obtiendrai l’immortalité

et je laisserai un souvenir éternel à ceux qui seront après moi.

13 ...

8,14 Je gouvernerai les peuples

et les nations me seront soumises.

14 ...

8,15 En entendant parler de moi des rois redoutables me craindront

je me montrerai bon au milieu du peuple et vaillant à la guerre.

15 ...

8,16 Étant entré

VEntrant dans ma maison je me reposerai auprès d’elle

car sa fréquentation

Vconversation n'a aucune amertume

ni son commerce aucun ennui

mais le contentement et la joie.

16 ...

8,17 Méditant cela en moi-même et considérant en mon cœur

que l’immortalité est dans l’union avec

Vla méditation de la sagesse

17 ...

8,18 et dans son amitié

Vl'amitié avec elle une noble jouissance

et dans les œuvres de ses mains une richesse inépuisable

Vrenommée sans éclipse

et dans un commerce de son assemblée

Vla compétition avec son langage la prudence

Vsagesse

et la gloire

Vcélébrité  dans la participation à ses mots

Vdiscours

j’allais de tous côtés, cherchant comment je pourrais la prendre avec moi ...

18 ...

G
V
S

8,19 J’étais un enfant d’une âme de nature heureuse et j’avais reçu une âme bonne

19 J'étais un enfant à l'esprit vif, j'ai reçu du sort une âme bonne

19 ...

G V
S

8,20 ou plutôt, étant bon,

Vet comme je devenais encore meilleur, j'accédai à un corps sans souillure ;

20 ...

8,21 mais sachant

Vmais quand je sus que je ne pourrais

Vpuis être continent que si Dieu le donnait

Vdonne

(et cela même était prudence,

Vsagesse, de savoir de qui venait cette grâce)

Vce don)

je m'adressai

Vj'allai  au Seigneur, l’invoquai

Vle suppliai et lui dis de tout mon cœur

Vtoutes mes tripes :

21 ...

9,1 Dieu des pères et Seigneur de la

Vta miséricorde, toi qui as fait l’univers par ta parole

...

9,2 et qui par ta sagesse as formé

Vétabli l’homme

pour qu'il dominât les créatures que tu as faites

...

9,3 qu'il régît l'univers

Vle cercle des terres dans la piété

Vl'équité et la justice

et qu'il rendît des jugements dans la droiture de l'âme

...

9,4 donne-moi la Sagesse qui est assise près de ton trône

et ne me rejette pas du nombre de tes enfants.

...

9,5 Parce que moi, je suis ton serviteur et le fils de ta servante

un homme faible et de courte durée

et peu capable de comprendre le jugement et les lois.

...

9,6 Et en effet si quelqu'un était parfait parmi les enfants des hommes

la sagesse qui vient de toi lui manquant

Vsi ta sagesse lui manque, il sera compté pour rien.

...

9,7 Tu m'as choisi roi de ton peuple

et juge de tes fils et de tes filles.

...

9,8 Tu m'as dit de bâtir un temple sur ta montagne sainte

et un autel dans la cité où tu habites

imitation de la sainte tente

Vdu saint tabernacle

que tu préparas dès l’origine.

...

9,9 Avec toi est la Sagesse qui connaît tes œuvres

qui était là quand tu faisais l’univers

Vle cercle des terres

et qui sait ce qui est agréable à tes yeux

et ce qui est conforme à tes commandements.

...

9,10 Envoie-la depuis les

Vtes cieux très saints

mande

Venvoie-la du trône de ta gloire

Vgrandeur

afin que, étant avec moi, elle

Vqu'elle soit avec moi et qu'elle peine avec moi

et que je connaisse ce qui t'est agréable.

10 ...

9,11 Car elle sait et comprend toutes choses

et elle me conduira avec tempérance dans mes œuvres

et me gardera par sa gloire

Vpuissance.

11 ...

9,12 Et ainsi mes œuvres te seront plaisantes

Vagréables

je jugerai

Vdirigerai ton peuple avec justice

et je serai digne du trône de mon père.

12 ...

9,13 Car quel homme peut connaître le dessein de Dieu

ou qui peut pénétrer la volonté du

Vimaginer ce que veut le Seigneur ?

13 ...

9,14 Car les raisonnements

Vpensées des hommes sont craintifs

Vcraintives

et nos intentions sont incertaines.

14 ...

9,15 Car un corps corruptible

Vqui se corrompt alourdit l’âme

et la tente de terre

Vl'habitation terrestre pèse sur l’esprit aux soucis nombreux.

Vl’intelligence retournant des pensées nombreuses.

15 ...

9,16 Nous imaginons avec difficulté ce qui est sur la terre

et nous trouvons avec peine ce qui est sous notre main

Vregard.

Qui donc a découvert ce qui est dans le ciel ?

16 ...

9,17 Qui a connu ta volonté

Vpensée

si tu ne lui as pas donné la sagesse

et si tu n’as pas envoyé d’en haut ton esprit saint ?

17 ...

9,18 Ainsi ont été rendus droits les chemins de ceux qui sont sur la terre

Vles terres

et les hommes ont appris ce qui t'est agréable

Vte plaît

et ils ont été sauvés

Vguéris par la sagesse.

18 ...

10,1 C’est elle qui protégea le premier être formé

Vcelui qui a été formé le premier, le père de l'univers

Vdu cercle des terres

Vquand il était le seul créé

elle le tira de sa faute

...

10,2 et lui donna la force de gouverner toute chose.

...

10,3 Mais s’étant

VComme il s'est éloigné d’elle, un injuste dans sa colère

périt avec ses fureurs fratricides

Vpar la colère de l'homicide de la fraternité.

...

G
V
S

10,4 La sagesse sauva de nouveau la terre submergée à cause de lui

dirigeant le juste sur un bois misérable.

Quand l'eau fit disparaître la terre à cause de lui, la sagesse [la] guérit de nouveau

dirigeant le juste sur un bois misérable.

...

G V
S

10,5 Celle-ci, lorsque les nations étaient confondues dans la concorde de la méchanceté

Vl'injustice

connut le juste et le conserva irrépréhensible

Vsans reproche devant Dieu

et le garda fort contre son affection

Vsa tendresse pour son enfant

Vfils.

...

10,6 Ce fut elle qui sauva du milieu des méchants qui étaient détruits le juste

qui s’enfuit loin du feu descendu sur la Pentapole.

...

10,7 Témoignage encore de sa méchanceté

VEn témoignage de son injustice cette terre désolée reste fumante

les arbres portent des fruits à des saisons infertiles Ven un temps incertain

mémorial d’une âme incrédule, une colonne de sel reste debout.

...

10,8 Ayant négligé la sagesse

non seulement ils ont été privés de connaître

Vsont tombés de sorte qu'ils n'ont pas connu le bien

mais ils ont laissé aux vivants

Vhommes la mémoire de leur folie

afin que ce en quoi ils sont tombés dans l'erreur

Vont péché ne puisse rester cacher.

...

10,9 Mais la sagesse a délivré des peines ceux qui la servent.

...

10,10 C’est elle qui conduisit par des chemins droits,

Vvoies droites, le juste fuyant la colère de son frère

lui montra le royaume de Dieu

et lui donna la science des choses saintes

elle l’enrichit dans ses labeurs

et fit fructifier ses peines

Vlabeurs.

10 ...

10,11 Elle l’assista dans l'avidité

Vla perfidie de ses oppresseurs

et le rendit riche.

11 ...

10,12 Elle garda contre ses ennemis

et le protégea contre ceux qui lui dressaient des embûches

Vles séducteurs

elle lui décerna la victoire dans un rude combat

Vdonna un rude combat pour qu'il vainquît

pour qu'il sache que la piété est plus puissante que tout.

12 ...

10,13 Elle n’abandonna pas le juste vendu

mais le préserva du péché

Vdes pécheurs

13 ...

10,14 elle descendit avec lui dans la fosse

et ne le quitta pas dans les chaînes

jusqu’à ce qu’elle lui eut procuré le sceptre du royaume

et la puissance sur ceux qui le tyrannisaient

Vl'opprimaient

elle convainquit de mensonge ceux qui l’avaient déshonoré

et lui donna une gloire éternelle.

14 ...

10,15 Elle délivra des nations qui l’opprimaient

le peuple pieux

Vjuste et la race irrépréhensible

Vsans reproche.

15 ...

10,16 Elle entra dans l’âme du serviteur du Seigneur

et s'opposa à des rois redoutables par des prodiges et des signes.

16 ...

10,17 Elle rendit aux pieux le salaire de leurs peines

elle les conduisit par une route merveilleuse

et devint pour eux une protection

Vun voile pendant le jour

et le flamboiement

Vla lumière des étoiles pendant la nuit.

17 ...

10,18 Elle leur fit traverser la mer Rouge

et les conduisit à travers les grandes eaux.

18 ...

10,19 Elle submergea leurs ennemis

puis des profondeurs de l’abîme elle les rejeta

Vretira.

19 ...

10,20 C’est pourquoi les justes dépouillèrent les

Venlevèrent les dépouilles des impies

et chantèrent, Seigneur, ton saint nom

et louèrent de concert ta main tutélaire

Vvictorieuse.

20 ...

10,21 Car la sagesse ouvrit la bouche des muets

et rendit éloquente la langue des enfants.

21 ...

11,1 Elle guida heureusement

Vdirigea leurs œuvres par la main

Vles mains d’un saint prophète.

...

11,2 Ils traversèrent

Vfirent route à travers un désert inhabité

Vqui n'était pas habité

et dressèrent leurs tentes dans des [lieux] impraticables

Vlieux secrets.

...

11,3 Ils résistèrent aux adversaires et repoussèrent les ennemis.

...

11,4 Ils eurent soif et t'invoquèrent

et l’eau leur fut donnée d’un rocher escarpé

et un remède à

Vl'apaisement de la soif d'une pierre dure.

...

11,5 Car ce par quoi leurs ennemis furent châtiés

Vsouffrirent des châtiments

par cela-même, étant

Vcomme ils étaient dans le besoin, ils reçurent des bienfaits.

...

G
V
S

11,6 Au lieu de la source intarissable d’un fleuve troublé par un sang putride

Au lieu de la source intarissable d’un fleuve tu as donné aux injustes du sang humain

...

11,7 en punition du décret d'infanticide

tu leur as donné contre tout espoir une eau abondante

et comme ils diminuaient en punition des enfants tués

tu leur as donné contre tout espoir une eau abondante

...

G V
S

11,8 montrant par la soif d'

Vqui fut alors 

comment tu châtiais les

Vrelevais les tiens et faisais mourir leurs adversaires.

...

11,9 Car quand ils furent éprouvés — quoique punis

Vrecevant une punition avec miséricorde —

ils surent comment étaient suppliciés

Vrecevaient des supplices les impies jugés dans la colère.

...

11,10 Tu as mis à l'épreuve les uns comme un père qui avertit

et tu as interrogé

Vcondamné les autres comme un roi sévère qui condamne

Vinterroge.

10 ...

11,11 Absents ou présents, ils furent également torturés.

11 ...

11,12  Un double chagrin les saisit

et un gémissement au souvenir de ce qui était arrivé.

12 ...

11,13 Car quand ils apprirent

Gapprenant que par leurs propres tourments

ceux-là tiraient des bienfaits, ils s'aperçurent

Vse souvinrent du Seigneur.

13 ...

11,14 Car celui qu'autrefois jeté en Vcruelle exposition ils refusèrent en le raillant

Vraillèrent

ils l’admirèrent à la fin des événements

ayant eu une soif non semblable à celle des

Vne faisant pas semblablement aux justes.

14 ...

11,15 À cause des pensées extravagantes de leur injustice

V— leurs injustices —

par lesquelles égarés ils vénérèrent des reptiles sans raison

Vmuets et de viles

Vd'inutiles bestioles

tu leur envoyas une multitude de bêtes sans raison

Vmuettes en vengeance

15 ...

11,16 pour qu'ils sachent que l’on est châtié par où l’on a péché.

16 ...

11,17 Car il n’était pas impossible que ta main toute-puissante

qui avait créé l'univers

Vle cercle des terres d’une matière informe

Vinvisible

envoyât contre eux une multitude d’ours ou des lions féroces

17 ...

11,18 ou des bêtes pleines de fureur nouvellement créée

Vd'un genre nouveau et inconnues

expirant une vapeur enflammée

dispersant une infection

Vproduisant une odeur de fumée

ou lançant par les yeux de terribles étincelles

18 ...

11,19 dont non seulement le dommage [qu'elles causent] pouvait les anéantir

mais encore dont l'aspect terrifiant

Vpar la frayeur pouvait les détruire.

Vtuer.

19 ...

11,20 Et, sans cela même, ils pouvaient être tués d'un seul souffle

poursuivis par la justice

Vleurs propres faits

et dispersés par le souffle de ta puissance.

Mais tu as tout disposé avec mesure, en nombre et avec poids.

20 ...

11,21 Car déployer une grande force t'est toujours possible

Vsurabonde toujours pour toi seul

et qui résisterait à la puissance de ton bras ?

21 ...

11,22 L'univers entier

VLe cercle des terres est devant toi comme le poids infime Gqu'on retire des plateaux de la balance

comme la goutte de rosée matinale qui descend sur la terre.

22 ...

11,23 Mais tu as pitié de tous parce que tu peux tout

et tu fermes les yeux sur

Vdissimules les péchés des hommes en vue du repentir.

23 ...

11,24 Car tu aimes tout ce qui existe

et tu ne ressens de dégoût pour rien de ce que tu as fait

car si tu avais haï quelque chose, tu ne l’aurais pas créée.

24 ...

11,25 Et comment quelque chose subsisterait-il, si tu ne le voulais pas

ou ne se conserverait-il pas, si tu l'as appelé à l’existence ?

25 ...

11,26 Mais tu épargnes tout parce que tout est à toi Seigneur ami de la vie.

26 ...

12,1 Car ton esprit incorruptible

Vbon est en tous.

...

12,2 C’est pourquoi tu châties peu à peu ceux qui tombent

Vs'égarent

et leur rappelant

Vles avertissant quant à ce en quoi ils péchent, tu les avertis

Vexhortes

afin que renonçant à leur méchanceté ils croient en toi Seigneur.

...

12,3 Car haïssant les anciens habitants de ta terre sainte

...

12,4 par ce qu'ils faisaient de détestables œuvres

Vpar de sortilèges et de rites d'initiation impies

Vsacrifices injustes

...

G
V
S

12,5 les meurtres impitoyables d'enfants

le banquet des dévore-entrailles de chairs humaines et de sang

les initiés au milieu du festin

les meurtriers sans miséricorde de fils

les dévoreurs de viscères humaines

et la dévoration de sang loin du milieu de tes mystères

...

G V
S

12,6 les parents assassins

Vgarants de vies sans défense

tu as voulu les détruire par la main de nos pères

...

12,7 afin que reçût une digne colonie d’enfants de Dieu

la terre la plus précieuse de toutes selon toi.

...

12,8 Cependant tu les as épargnés parce qu'ils étaient des hommes

et tu as envoyé, comme avant-coureurs de ton armée, des frelons

pour les faire périr peu à peu.

...

12,9 N'étant pas incapable, dans la bataille

VNon que tu n'étais pas capable, dans la guerre, de faire tomber ces impies sous la main des justes

ou de les exterminer d’un seul coup par des bêtes féroces ou par une parole brusque

...

12,10 mais punissant par degré tu leur donnais l'occasion du repentir

quoique n'ignorant pas que leur lignée

Vnation était perverse

que leur méchanceté était innée

et que leurs pensées ne pourraient changer dans l'éternité

10 ...

12,11 car c’était une race maudite dès le commencement.

Ce n’est pas non plus par crainte de quelqu'un que tu as donné l'impunité

Vdonnais le pardon pour ce en quoi ils ont péché

Vleurs péchés.

11 ...

G
V
S

12,12 Car qui dira : — Qu’as-tu fait ?

Qui s’opposera à ton jugement ?

Qui t'accusera de faire périr les nations que tu as faites ?

Qui viendra pour t'apporter l'apaisement comme défenseur d’hommes injustes ?

12 Car qui dira :  — Qu’as-tu fait ?

Qui s’opposera à ton jugement ?

Qui viendra à ta vue en défenseur d'hommes injustes ?

Qui t'accusera de faire périr les nations que tu as faites ?  

12 ...

G V
S

12,13 Car il n’y a pas d’autre Dieu que toi qui prends soin de tout

afin de montrer que tu n'as pas jugé injustement.

13 ...

12,14 Il n’y a ni roi ni tyran Vdevant ta face

qui puisse te résister

Vdemander des comptes quant à ceux que tu as châtiés

Vfait périr.

14 ...

12,15 Mais,

VPuisque donc tu es juste, tu gouvernes tout justement

et tu regardes comme étranger à ta puissance

Vforce de condamner celui qui ne mérite pas de châtiment

Vdoit pas être puni.

15 ...

12,16 Car ta force est le commencement de la justice

et que tu domines

Vdu fait que tu es le Seigneur de tout

fait

Vtu fais que tu épargnes tout.

16 ...

12,17 C’est à ceux qui ne croient pas à l'accomplissement de ta puissance

Vforce que tu montres ta force

et tu confonds l’audace en ceux qui la connaissent.

17 ...

12,18 Toi, maîtrisant

Vmaître de la force, tu juges avec douceur

Vtranquilité

et tu nous gouvernes avec beaucoup d'indulgence

car le fait de pouvoir est avec

Vpouvoir dépend de toi quand tu le veux.

18 ...

12,19 Tu as appris à ton peuple par cette conduite

qu'il faut que le juste soit humain

et tu as fait à tes fils bonne espérance

de donner le

V, en jugeant, l'occasion du repentir pour les péchés.

19 ...

12,20 Car si tu as puni

Vsupplicié avec tant de ménagement

les ennemis de tes enfants

Vserviteurs qui étaient dignes de mort et les as sauvés

leur donnant le temps et l’occasion

par lesquels ils pussent se détourner

Vconvertir de leur méchanceté,

20 ...

12,21 avec quelle précision as-tu jugé tes fils

aux pères desquels tu as donné des serments et des alliances de bonnes promesses !

21 ...

12,22 Quand tu nous corriges

Vdonnes une correction, donc, tu flagelles nos ennemis mille fois plus fort

pour que, quand nous jugeons, nous méditions ta bonté

et que, quand nous sommes jugés, nous espérions ta miséricorde.

22 ...

G
V
S

12,23 C'est pourquoi, ceux qui ont vécu une vie de manière injuste dans la folie

tu les as tourmentés par leurs propres abominations.

23 C'est pourquoi, ceux qui ont vécu dans leur vie de manière injuste et insensée

tu leur as infligé de très grands tourments par ce qu'ils vénéraient.

23 ...

12,24 Car ils erraient si loin dans les voies de l’erreur

qu’ils considéraient comme des dieux ceux qui sont vils parmi les animaux parmi ceux qui sont méprisables

s’étant laissé tromper comme des enfants sans intelligence.

24 Car ils erraient si loin dans les voies de l’erreur

qu’ils considéraient comme des dieux ceux qui sont inutiles parmi les animaux vivant comme des enfants sans raison.

24 ...

G V
S

12,25 Aussi comme à des enfants sans raison envoyé un jugement pour dérision

25 ...

12,26 Mais ceux qui ne sont pas corrigés par une réprimande pour dérisions

Vles moqueries du reproche

expérimenteront un jugement digne de Dieu.

26 ...

G
V
S

12,27 Car ils s'indignaient, souffrant à cause d'eux

à cause de ceux qu’ils prenaient pour des dieux, étant châtiés en eux

voyant celui qu’ils refusaient autrefois de connaître ils le reconnurent pour le Dieu véritable

c’est pourquoi le comble de la condamnation tomba sur eux.

27 Car ils supportaient avec peine en ce qu'ils souffraient

ils s'indignaient, souffrant à cause d'eux

à cause de ceux qu’ils prenaient pour des dieux, comme ils étaient exterminés en eux

voyant celui qu’ils refusaient autrefois de connaître ils le reconnurent pour le Dieu véritable

c’est pourquoi le comble de la condamnation tomba sur eux.

27 ...

G V
S

13,1 Insensés par nature tous les hommes qui n'avaient

Vont pas la connaissance de Dieu

et qui n’ont pas su, par les biens visibles

Vqui se voient, connaître celui qui est

ni, considérant ses œuvres, reconnaître l’ouvrier.

...

13,2 Mais le feu, le vent, l’air rapide

le cercle des étoiles, l’eau impétueuse

Ven excès

les flambeaux du ciel,

Vle soleil et la lune, ils les ont tenus pour des dieux gouverneurs de l’univers.

Vdu cercle des terres.

...

13,3 Si, charmés de leur beauté, ils ont pris ces [créatures] pour des dieux

qu’ils sachent combien leur maître est plus beau

car c’est l’auteur même de la beauté qui les a Vtoutes créées.

...

13,4 Et s’ils en admiraient la puissance et l'activité

Vforce et les œuvres

qu’ils en concluent combien est plus puissant celui qui les a formées.

...

G
V
S

13,5 Car à partir de la grandeur et la beauté des créatures

leur créateur peut être contemplé par analogie.

Car à partir de la grandeur de la beauté et de la créature

leur créateur peut être vu de manière à être connu.

...

G V
S

13,6 Mais cependant pour eux le reproche est petit

car ils s’égarent peut-être

en cherchant Dieu et en voulant le trouver.

...

13,7 Car s'appliquant à ses œuvres, ils le recherchent

et sont persuadés par l’apparence parce que ce qu’ils voient est beau.

...

13,8 Mais à nouveau ils ne sont pas non plus pardonnables

Von ne doit pas leur pardonner

...

13,9 car s’ils ont été capables d'

Vpu en savoir assez pour pouvoir conjecturer l'éternité

comment n’ont-ils pas trouvé plus rapidement

Vfacilement leur maître ?

...

13,10 Mais ils sont malheureux et leurs espoirs sont placées en des morts

ceux qui ont appelé dieux des ouvrages de la main des hommes

de l’or et de l’argent, objet d'art, des figures d’animaux

ou une pierre inutile, ouvrage d’une main antique.

10 ...

G
V
S

13,11 Et si un artisan bûcheron ayant coupé un arbre facile à travailler

en ôte adroitement toute l’écorce

et l'ayant façonné avec habileté fabrique un objet utile pour l’usage de la vie

11 Et si un artisan ouvrier coupe un arbre droit de la forêt

en ôte adroitement toute l’écorce

et ayant usé de son art fabrique un vase utile pour l’usage de la vie

11 ...

13,12 les restes de son travail, les ayant brûlés pour la préparation des aliments, il se rassasie.

12 les restes de son travail, il les brûle pour la préparation des aliments.

12 ...

G V
S

13,13 Le reste de cela, utile à rien

Vdont il ne fait aucun usage

le bois tordu et plein de nœuds

l'ayant pris, il le sculpte avec le soin de son loisir

Vsoin durant son loisir

et, avec l'habileté de l'intelligence

Vl'art, le modèle

il le fait représenter une image d'homme.

13 ...

G
V
S

13,14 Ou bien il le rend semblable à quelque vil animal

l'ayant peint de vermillon enduit aussi de rouge sa surface

et recouvre d'enduit toutes les taches qui sont sur lui

14 Ou bien il le rend semblable à quelque animal

le peignant de vermillon et faisant sa couleur rouge de fucus

et recouvre d'enduit toutes les taches qui sont sur lui

14 ...

G V
S

13,15 et lui ayant fait une habitation digne Gde lui

il le place

Vle plaçant dans le mur le fixant avec du fer

15 ...

13,16 afin donc qu'il ne tombe pas, il veille sur lui

sachant qu'il ne peut pas s’aider lui-même

car c’est une image et il a besoin d’appui.

16 ...

13,17 Mais le priant

Vfaisant des vœux il le prie au sujet de ses biens, de ses mariages et de ses enfants

Venfants et de son mariage

il ne rougit pas de parler à ce qui n’a pas d’âme.

Pour la santé il supplie l'infirme

17 ...

13,18 pour la vie il demande à ce qui est mort

pour le secours il invoque ce qui est tout à fait inexpérimenté

Vinutile

pour les voyages, Vil sollicite ce qui ne peut faire un pas

Vmarcher.

18 ...

13,19 Pour les profits, les entreprises, le succès des mains

Vde toute chose

il demande l’énergie à ce qui n'est pas énergique par ses mains

Và ce qui est inutile en tout.

19 ...

14,1 Tel autre encore qui pense

Vse prépare à prendre la mer

et se dispose

Vcommence à voyager sur les flots en fureur

invoque un bois plus fragile encore que le vaisseau qui le porte

...

14,2 car celui-ci, c’est le désir des acquisitions

Vd'acquérir qui l’a inventé

et c’est la sagesse de l’artisan qui l’a construit

Vl’artisan qui l’a construit par sa sagesse.

...

14,3 Mais, Père, c’est ta providence qui le gouverne

parce que tu as donné une route dans la mer

et un chemin Vtrès sûr dans les flots

...

14,4 montrant que tu peux sauver de tout péril pour que, même sans connaissance

Vradeau, on s'embarque

Vavance.

...

14,5 Tu veux que les œuvres de ta sagesse ne soient pas inutiles

c'est pourquoi les hommes confient leur vie à un bois fragile

et traversant les flots

Vla mer sur un radeau, sont sauvés. 

...

14,6 Car au commencement, alors que les géants orgueilleux périssaient

l’espérance de l’univers

Vdu cercle des terres se réfugiant sur un radeau

laissa au siècle la semence de la génération, Velle qui était gouvernée par ta main.

...

14,7 Car béni est le bois d'où naît la justice.

...

14,8 Mais maudite l’œuvre de la main [de l'homme], ainsi que celui qui l'a faite

celui-ci parce qu’il l’a fabriquée

celle-là parce que, périssable

Vquoiqu'elle fût fragile, elle a été appelée dieu

...

14,9 car Dieu hait également l’impie et son impiété

...

14,10 et ainsi ce qui est fait souffrira les châtiments

Vsera châtié avec celui qui l'a fait

Va opéré.

10 ...

14,11 C’est pourquoi aussi il y aura une visite parmi

Vn'y aura pas de visite pour les idoles des nations

parce que, dans la création

Vcréatures de Dieu, elles sont devenues une abomination

un scandale

Vune tentation pour les âmes des hommes

un piège

Vune ratière pour les pieds des insensés.

11 ...

14,12 L'idée

VLa recherche des idoles fut le commencement de la fornication

et leur invention la corruption de la vie.

12 ...

14,13 Il n’y en avait pas à l’origine et il n’y en aura pas toujours.

13 ...

G
V
S

14,14 C’est par la vanité des hommes qu'elles sont entrées dans l'univers

et c'est pourquoi leur fin prompte est arrêtée.

14 C’est la vanité des hommes qui est venue dans le cercle des terres

aussi leur fin prompte est arrêtée.

14 ...

14,15 Car un père accablé par un deuil prématurée

ayant fait l’image d’un enfant qui a été trop vite enlevé

et cet homme alors mort

il l'honore maintenant comme un dieu

et il transmet parmi ses serviteurs des mystères et des rites.

15 Car un père accablé par un deuil amer

ayant fait l’image d’un fils qui lui a été trop vite enlevé

et cet homme qui était alors mort

maintenant pour autant il commença à l'honorer comme un dieu

et il établit parmi ses serviteurs des rites et des sacrifices.

15 ...

14,16 Puis s’affermissant avec le temps

cette coutume impie fut observée comme une loi

16  Puis le temps intervenant

la coutume inique grandissant

cette erreur fut observée comme une loi

16 ...

14,17 et sur ordre des tyrans des représentations furent honorées.

Si l'on ne pouvait les honorer en face parce qu’ils habitaient trop loin

reproduisant leur figure de loin

on faisait une image visible du roi honoré

afin de vénérer l’absent avec empressement comme s’il eût été présent.

17 et sur ordre des tyrans des représentations furent honorées.

Si les hommes ne pouvaient les honorer en face, parce qu’ils étaient trop loin

leur figure ayant été rapportée de loin

ils firent une image visible du roi qu'ils voulaient honorer

afin de vénérer l’absent avec leur sollicitude comme s’il eût été présent.

17 ...

G V
S

14,18 Et même ceux qui ne le connaissaient pas l’ambition

Vl’extraordinaire habileté de l’artisan les poussa à l'extension de la dévotion

Vla dévotion à leur égard.

18 ...

G
V
S

14,19 Car celui-ci voulant sans doute plaire au souverain

força par son art la ressemblance en vue de la beauté.

19 Car celui-ci voulant sans doute plaire au souverain

s'appliqua avec son art pour façonner la ressemblance en mieux.

19 ...

14,20 Et la foule, séduite par l’élégance de l’œuvre

considéra l'homme qui était honoré il y a peu comme un objet d'adoration.

20 Et la foule, séduite par l’élégance de l’œuvre

considéra celui qui naguère était honoré comme un homme comme un dieu.

20 ...

G V
S

14,21 Ce fut un piège pour la vie humaine

que les hommes, étant esclaves de l’infortune

Vdes affections ou de la tyrannie

Vdes rois

donnassent à la pierre ou au bois le nom incommunicable.

21 ...

14,22 Bientôt il ne Vleur suffit plus d’errer quant à la connaissance de Dieu

mais encore vivant dans la grande guerre de l'ignorance

ils appelèrent paix de tels

Vtant de si grands maux.

22 ...

G
V
S

14,23 Célébrant des rites infanticides

ou des mystères clandestins

ou de furieuses débauches de célébrations étranges

23 Célébrant des rites infanticides

faisant des sacrifices clandestins

ayant des veillées pleines de folie

23 ...

G V
S

14,24 ils n’ont plus gardé ni leurs vies ni leurs mariages purs.

L’un tue l’autre par trahison

Vjalousie, ou l’outrage par l’adultère.

24 ...

14,25 Tout est un mélange

Vmélangé :

sang et

V, meurtre, vol et tromperie

corruption, incroyance, révolte Vet parjure

25 ...

14,26 persécution des gens de biens

oubli des bienfaits

Vdu Seigneur

souillure des âmes

inversion de la naissance

inconstance des mariages

adultère et impudicité.

26 ...

14,27 Car le culte des idoles sans nom

est le principe, la cause

Vla cause, le principe et la fin de tout mal.

27 ...

14,28 Car soit en se réjouissant ils sont fous

soit ils prophétisent des mensonges

soit ils vivent injustement soit ils se parjurent rapidement.

28 ...

14,29 Car s'étant fiés en des idoles Vqui sont sans vie

ayant fait de faux serments ils n'attendent pas de subir des dommages.

29 ...

14,30 Mais un double [châtiment]

Vchacun des deux [châtiments] les frappera

parce que, s’approchant des idoles, ils ont eu sur Dieu des pensées mauvaises

et qu’ils ont injustement fait par fourberie des faux serments, méprisant la piété.

30 ...

14,31 Car ce n’est pas la force de ceux par qui ils ont juré

mais c’est la peine infigée aux pécheurs qui atteint toujours la prévarication des injustes.

31 ...

15,1 Mais toi, ô notre Dieu, tu es bon et vrai

patient et gouvernant tout avec miséricorde.

...

15,2 Lors même que nous péchons, nous sommes à toi

connaissant ta puissance

mais nous ne pécherons pas, sachant

Vet si nous ne péchons pas, nous savons que nous sommes comptés parmi les tiens.

...

15,3 Te connaître est la justice parfaite

et savoir Vta justice et ta force est la racine de l’immortalité.

...

G
V
S

15,4 Car ni l’invention humaine d’un art mauvais ne nous a égarés

ni le travail infructueux d’un peintre

représentation barbouillée de diverses couleurs

Car ni l’invention humaine d’un art mauvais ne nous a égarés

ni l'ombre de la peinture, travail sans fruit

représentation sculptée de diverses couleurs

...

G V
S

15,5 dont l’aspect excite la concupiscence de l’insensé

et lui fait désirer la représentation inanimée d’une image morte.

...

G
V
S

15,6 Amants du mal et dignes de telles espérances

ceux qui les fabriquent, ceux qui les aiment, ceux qui les adorent.

Les amants du mal sont dignes d'avoir espérance en de tels [objets]

ceux qui les fabriquent, ceux qui les aiment, ceux qui les adorent.

...

15,7 En effet, le potier qui pétrit laborieusement la terre molle

façonne chacun pour notre usage

et de la même argile il a modelé les ustensiles domestiques des travaux purs

et les ustensiles contraires, tous pareillement

quel est l'emploi de chacun d’eux

c’est le potier qui est juge.

En effet, le potier qui pétrit laborieusement la terre molle

façonne chacun des ustensiles pour notre usage

et de la même argile il modèle les ustensiles qui sont purs dans l'usage

et pareillement les ustensiles qui leur sont contraires

quel est l'emploi de ces ustensiles

c’est le potier qui est juge.

...

15,8 Et, par un mauvais travail, il façonne de la même argile un dieu vain

lui qui né de terre depuis peu

retourne bientôt d’où il a été tiré

quand on lui demandera de restituer son âme.

Et, par un travail, il façonne de la même argile un dieu vain

lui qui avait été fait de terre depuis peu

et retourne bientôt d’où il a été tiré

quand on lui demandera de restituer l'âme qu'il avait.

...

G V
S

15,9 Pourtant il n'a cure de ce qu'il s’épuise

ni de ce qu'il a une vie

Vque sa vie est courte

mais il rivalise avec ceux qui travaillent l’or et l’argent

il imite ceux qui travaillent l’airain

et met sa gloire à exécuter des faux

Vchoses inutiles.

...

15,10 Son cœur est de la cendre

son espérance est plus vile que la terre

Vune terre inutile

et sa vie est plus vile que l’argile.

10 ...

15,11 Parce qu'il méconnaît celui qui l’a fait

qui lui a inspiré une âme active

Vqui agit

et a mis en lui

Vlui a insufflé un souffle vital.

11 ...

G
V
S

15,12 Ils pensent que notre vie est un amusement

et l'existence une foire lucrative

car il faut, disent-ils, acquérir par tous les moyens, même le mal.

12 Ils pensent que notre vie est un amusement

et la conduite de vie disposée pour le profit

et qu'il faut acquérir par tous les moyens, même le mal.

12 ...

G V
S

15,13 Car celui-là, plus que tous, sait qu'il pèche

lui qui, de la matière terreuse, façonne des objets fragiles et des idoles.

13 ...

15,14 Mais ils sont tous Gtrès insensés et plus malheureux que l’âme d’un petit enfant

les ennemis de ton peuple qui l'ont dominé

Vet ceux qui le dominent.

14 ...

15,15 Parce qu'ils ont aussi considéré comme des dieux toutes les idoles des nations

qui n'ont pas usage de leurs yeux

Vdont la vue des yeux n'est pas pour voir

ni leurs narines pour respirer l’air

ni leurs oreilles pour entendre

ni les doigts de leurs mains pour toucher

et dont les pieds sont incapables de marcher.

15 ...

15,16 Car c’est un homme qui les a faites

et c’est celui à qui on a prêté le souffle qui les a façonnées.

Il n’est pas d’homme qui puisse façonner un dieu semblable à lui

16 ...

G
V
S

15,17 étant mortel il produit de ses mains iniques une œuvre morte

car il vaut mieux que ce qu’il adore

parmi eux il a vécu, mais eux jamais eue.

17 en effet, comme il est mortel, il produit de ses mains iniques une œuvre morte

car il vaut mieux que ceux qu’il adore

parce que, puisqu'il est mortel, il a vécu, mais eux jamais. 

17 ...

G V
S

15,18 Ils adorent les animaux les plus odieux

car, jugés d’après la stupidité

Vcomparés à eux stupidement, ils sont pires que les autres.

18 ...

G
V
S

15,19 Il n’y a rien de bon en eux qui les fasse désirer comme à la vue d’autres animaux

ils échappent à la louange de Dieu et à sa bénédiction.

19 Mais à leur vue, l'on ne peut rien apercevoir de bon de ces animaux

ils échappent à la louange de Dieu et à sa bénédiction.

19 ...

G V
S

16,1 C’est pourquoi ils ont été justement châtiés

Vsouffert de justes tourments par des

Vleurs semblables

et tourmentés

Vexterminés par une multitude de bêtes.

...

G
V
S

16,2 À la place de ces châtiments, tu as accordé des bienfaits à ton peuple

pour satisfaire leur désir de nourriture, c'est une saveur merveilleuse

que tu leur as préparée à manger — une caille.

À la place de ces châtiments, tu as accordé des bienfaits à ton peuple

auxquels tu as donné leur désir de nourriture, c'est une saveur nouvelle

que tu leur as préparée à manger — une caille.

...

G V
S

16,3 de sorte que les uns, désirant manger

à l’aspect répugnant de ce qui a été

Và cause de ce qui leur a été montré et envoyé

prennent en aversion même leur appétit nécessaire

tandis que les autres, après une légère privation

auraient en partage une saveur merveilleuse

Vnourriture nouvelle.

...

16,4 Car il fallait qu’une disette inévitable

Vmort sans échappatoire s'abattît sur ceux-là, ceux qui oppressent

et qu’il fût seulement montré aux autres comment leurs ennemis étaient tourmentés

Vexterminés.

...

16,5 En effet, lorsque la terrible fureur de bêtes sauvages arriva sur eux

et qu’ils périssaient sous la morsure de serpents tortueux

ta colère ne dura pas jusqu’à la fin

Vpour l'éternité.

...

16,6 VMais en vue de leur correction, ils furent troublés pour peu de temps

ayant un signe de salut, pour leur rappeler le précepte de ta loi.

...

16,7 Car qui se retournait était sauvé non par l’objet qu’il voyait

mais par toi, le sauveur de tous.

...

16,8 Et en cela tu as montré à nos ennemis

que tu es celui qui délivre de tout mal.

...

16,9 En effet, les morsures des sauterelles et des mouches les firent périr

et il ne se trouva pas de guérison pour leur vie

parce qu’ils méritaient d’être châtiés par de telles [bêtes]

Vexterminés de cette manière.

...

16,10 Et tes fils, même les dents de serpents venimeux ne les vainquirent pas

car ta miséricorde vint à leur secours et

V, arrivant, les guérit.

10 ...

G
V
S

16,11 C’est pour que tes paroles leur revinssent en mémoire qu’ilsrecevaient des coups d'aiguillon et guéris

de peur que tombant dans un oubli profond ils ne fussent exclus de ta bienfaisance.

11 C’est pour que tes paroles leur revinssent en mémoire qu’ils étaient éprouvés et promptement guéris

de peur que tombant dans un oubli profond il leur soit impossible de jouir de ton secours.

11 ...

G V
S

16,12 Ce ne fut ni une herbe, ni un émollient qui les soigna

Vguérit

mais ta parole, Seigneur, qui guérit tout.

12 ...

16,13 Car toi, tu as puissance sur la vie et sur la mort

tu mènes aux portes de l'Hadès

Vla mort et tu en ramènes.

13 ...

G
V
S

16,14 L’homme tue par sa méchanceté

mais il ne ramène pas l’esprit une fois sorti

ni ne délivre l’âme qui a été reçue.

14 L’homme tue par méchanceté son âme

mais quand l'esprit sortira il ne reviendra pas

et il ne rappelera pas l’âme qui a été reçue.

14 ...

G V
S

16,15 Mais il est impossible d’échapper à ta main.

15 ...

16,16 Les impies qui prétendaient ne pas te connaître

ont été flagellés par la force de ton bras

ayant été tourmentés par des eaux extraordinaires, des grêlons et des pluies inexorables et consumés par le feu.

16 ...

16,17 Ce qui était Vle plus extraordinaire, c’est que, dans l’eau qui éteint tout le feu n’était que plus ardent

car l’univers est le défenseur

Vvengeur des justes.

17 ...

G
V
S

16,18 Tantôt la flamme s’adoucissait

afin de ne pas consumer les animaux envoyés contre les impies

et afin que ceux-ci, à cette vue, sussent qu’ils étaient poursuivis par un jugement de Dieu.

18 Tantôt la flamme s’adoucissait

afin de ne pas consumer les animaux envoyés contre les impies

et afin que ceux-ci, à cette vue, sussent que c'est par un jugement de Dieu qu'ils souffraient cette persécution.

18 ...

G V
S

16,19 Tantôt elle brûle

Vbrûlait au milieu même de l’eau au-delà de la force du feu

afin de détruire les produits d’une nation

Vla nation d'une terre impie.

19 ...

16,20 Au lieu de cela, tu as nourri ton peuple de la nourriture des anges

et tu leur as donné du ciel, sans travail, un pain tout préparé

pouvant avoir Ven soi tout parfum agréable

et étant approprié à tous les goûts

Vla suavité de toute saveur.

20 ...

G
V
S

16,21 Car cette substance tienne montrait ta douceur envers tes enfants

et s’accommodant au désir de celui qui la mangeait se changeait en ce qu’il voulait.

21  Car cette substance tienne montrait la douceur que tu as pour tes fils

et étant esclave de la volonté de chacun se changeait en ce que l'on voulait.

21 ...

G V
S

16,22 La neige et la glace résistaient au

Vsoutenaient la force du feu et ne fondaient pas

afin qu’ils sussent que le feu brûlant dans la grêle et lançant des éclairs

Vs'agitant dans la pluie détruisait les fruits des ennemis

22 ...

16,23 celui-ci à nouveau, pour que les justes se nourrissent

oubliait même sa propre puissance.

23 ...

16,24 Car la créature soumise à toi son auteur se déploie

Vs'enflamme pour le châtiment contre les injustes

et se relâche

Vdevient plus douce pour procurer du bien à ceux qui se confient en toi.

24 ...

16,25 C’est pourquoi, se pliant alors à tous ces changements elle était au service de ton don, qui nourrit tout

selon la volonté de ceux qui sont dans le besoin

Vl'ont sollicité de toi.

25 ...

16,26 afin que tes fils que tu as aimés, Seigneur

apprissent que ce ne sont pas les productions de fruits

Vfruits de production qui nourrissent l'homme

mais que c’est ton discours qui conserve ceux qui croient en toi.

26 ...

16,27 Car ce qui n'était pas

Vne pouvait pas être détruit par le feu

fondait simplement

Vaussitôt, échauffé par le moindre rayon de soleil

27 ...

16,28 afin qu'il fût connu Vde tous

qu’il faut devancer le soleil pour te rendre grâces

Vta bénédiction

et te rencontrer au lever du jour.

28 ...

16,29 Quant à l’ingrat, en effet, son espérance

Vsa foi fondra comme la glace d’hiver

et s’écoulera

Vdisparaîtra comme une eau inutile.

29 ...

17,1 Car tes jugements sont grands

et Vtes paroles inénarrables

c'est pourquoi les âmes sans instruction se sont égarées.

...

17,2 Car alors que les iniques s’étaient persuadés qu’ils pouvaient opprimer la nation sainte

enchaînés par les ténèbres et prisonniers d’une longue nuit

enfermés sous un toit, bannis de

Vfuyant ta providence éternelle, ils gisaient.

...

17,3 Car alors qu’ils pensaient rester cachés avec leurs péchés secrets

sous le voile épais de l’oubli ils furent dispersés

terriblement épouvantés et effrayés par des fantômes

Vexcessivement troublés par étonnement.

...

G
V
S

17,4 Le réduit qui les renfermait ne les préservait pas de la crainte

des bruits effrayants retentissaient autour d’eux

et des spectres mornes leur apparaissaient avec des visages lugubres.

L'antre qui les renfermait ne les préservait pas de la crainte

parce que le bruit qui descendait les troublait

et les personnages mornes qui leur apparaissaient les emplissaient d'épouvante.

...

G V
S

17,5 Aucune force de feu n'était capable de

Vne pouvait donner de la lumière

et les flammes brillantes des astres ne supportaient d'

Vpouvaient illuminer cette horrible nuit.

...

17,6 Leur apparaissait seulement un brasier allumé de lui-même

Vun feu soudain, effrayant

et épouvantés

Veffrayés de cette vision qu'ils ne voyaient plus

ils estimaient que ce qu'ils voyaient était plus terrible encore.

...

17,7 Les moqueries de l'art magique gisaient

ainsi que le reproche outragé de sa prétention à la prudence

Vde sa gloire de sagesse avec outrage.

...

17,8 Ceux qui se faisaient forts de chasser de l'âme malade la terreur et le trouble

étaient malades eux-mêmes d’une peur ridicule.

...

17,9 Car, quoiqu’il n’y eût rien de terrible pour les effrayer

Vtroubler

effrayés par le passage des animaux et le sifflement des serpents et ils mouraient de frayeur

refusant de voir l'air auquel on ne pouvait en aucune manière échapper.

...

17,10 Car chose craintive que la méchanceté

Vpuisque la méchanceté est craintive, condamnée par son propre témoin

Velle rend témoignage

pressée par sa conscience, elle présume toujours des maux.

10 ...

17,11 La crainte, en effet, n’est pas autre chose que l’abandon des secours qu’apporterait

Vaides de la supposition, des secours de la réflexion.

11 ...

17,12 L’espérance étant moindre intérieurement

on connaît d’autant plus l'ignorance

Vla science de la cause provoquant

Vqui présente le tourment.

12 ...

17,13 Eux, pendant cette nuit vraiment impuissante venue des profondeurs de l'Hadès impuissant

Vdu plus bas et du plus profond des enfers

endormis du même sommeil

13 ...

17,14 étaient tantôt agités par des spectres monstrueux

Vla peur des monstres

tantôt abattus par la défaillance de leur âme

car une peur subite et inattendue s’était répandue

Vétait venue sur eux.

14 ...

G
V
S

17,15 Puis aussi celui qui à un moment quelconque était là, tombant

était retenu enfermé dans la prison sans verrous.

15 Puis si l'un d'eux tombait

il était retenu enfermé dans la prison sans verrous.

15 ...

G V
S

17,16 Car, si l'on était laboureur, berger ou ouvrier des rudes travaux au désert

Vde la campagne

Gsurpris, l'on était soumis à l’inévitable nécessité

car tous étaient liés par une seule chaîne de ténèbres.

16 ...

17,17 Le vent sifflant ou le chant mélodieux des oiseaux dans les rameaux épais

ou le bruit de l'eau cheminant avec force

Vla force de l'eau courant vivement

ou le fracas brutal des pierres précipitées

17 ...

17,18 ou la course invisible d'animaux bondissants

Vjouant

ou la voix des bêtes très féroces hurlant

ou l’écho se répercutant dans les cavités des montagnes

les faisaient pâmer d’effroi.

18 ...

17,19 Car tout l’univers

Vle cercle des terres était éclairé d’une lumière brillante

et se livrait à des travaux sans entrave

19 ...

17,20 sur eux seuls s’étendait une nuit pesante

image des ténèbres qui devaient les recevoir

Vsurvenir pour eux

mais

Vdonc ils étaient pour eux-mêmes plus lourds que les ténèbres.

20 ...

17,21 

21 ...

Contexte

Repères historiques et géographiques

Réception

Liturgie

3,8 Judicant sancti

Introït "Judicant sancti"

Introït - Judicant sancti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 3,8

14,7 Dulce lignum

Alleluia "Dulce lignum"

Alleluia - Dulce lignum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 14,7 1Co 1,18 1P 2,24

Alleluia de la fête de la Sainte Croix le 14 septembre.

3,7 Fulgebunt

Alleluia "Fulgebunt"

Alleluia - Fulgebunt

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 3,7

4,1 O quam pulchra

Alleluia "O quam pulchra"

Alleluia - O quam pulchra

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 4,1

7,26 Candor est lucis

Alleluia - Candor est lucis

Alleluia - Candor est lucis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 7,26

Alleluia chanté pour la fête de la Transfiguration du Seigneur.

Contexte

Milieux de vie

14,1–15,19 RELIGION Idoles dans la Mésopotamie ancienne

Chalcolithique

Anonyme, idole aux yeux (sculpture sur albâtre de gypse, ca. 3700–3500 av. J.-C., Uruk moyen : idole ? offrande ?) 6.5 x 4.2 x 0.6 cm, Tell Brak, Syrie

Met Fifth Avenue, Gallery 402

Public Domain © Metropolitan Museum→, New York

Des milliers de figurines de ce type, connu sous le nom d'« idole aux yeux », en pierre avec des yeux incisés, ont été découvertes à Tell Brak, dans un bâtiment qui s'appelle maintenant le Temple de l'œil. Elles y ont probablement été dédiées comme offrandes. Beaucoup sont incisées avec plusieurs jeux d'yeux, d'autres avec des bijoux, et d'autres encore avec des représentations d'enfants — des yeux et un corps plus petits gravés sur le corps de la plus grande idole.

Ces grands yeux témoigneraient de l'attention portée aux dieux dans une grande partie de l'art mésopotamien et cependant « elles ont des yeux et ne voient pas... » (Ps 115,5-6). 

L'identification de ces figures reste l'objet de débats : certains archéologues voient dans de telles statuettes non des objets rituels mais... des poids étalonnés ou des poids de métiers à tisser, voire des chenets qui auraient été disposés autour d'un foyer. 

Domaine akkadien

Anonyme, Stèle de victoire de Narâm-Sin, roi d'Akkad (calcaire gréseux, ca. 2350-2000 av. J.-C.), 200 x 105 cm

Musée du Louvre→, département des antiquités orientales

© CC BY-SA 3.0 FR→

Le roi Narâm-Sin, victorieux, représenté au sommet de la stèle, en héros deux fois plus grand que les autres humains, coiffé d'une tiare à corne : peut-être ici pour la première fois dans l'art, un homme est élevé au statut divin ? Cette stèle nous ferait ainsi assister presque en direct à la « naissance » de l'idololâtrie visuelle d'un être humain.

L'histoire de l'art reconnaît également dans cette stèle le premier exemple connu de l’introduction du paysage : une montagne dans le monde, des arbres et des disques mi-étoiles/mi-soleil qui sont peut-être une représentation des dieux.

Domaine paléo-babylonien

La plaque Burney, appelée aussi La Reine de la Nuit, est un relief en terre cuite daté de la période paléo-babylonienne (sous le règne du roi Hammurabi).

Anonyme, Reine de la nuit (terre cuite, découverte à Babylone, ca.1800-1750 av. J.-C.), 49,5 x 37 x 4,8 cm

British Museum→, Londres

© CC BY 2.5→

Une femme nue portant une coiffe à cornes tient un bâton et un anneau de justice. Il s'agit peut-être de la déesse Ishtar, de la déesse Ereshkigal ou de la démone Lilith. Les orbites aujourd'hui vides étaient sans doute garnies de pierres semi-précieuses ou de verreries imitant la transparence des yeux : même alors, elle eut « des yeux et ne vit pas » (Ps 115,5-6)

Les chromatismes reconstitués suggèrent le pouvoir de fascination qu'exerçaient de telles figures :

Anonyme, Reine de la nuit (terre cuite), 49,5 x 37 x 4,8 cm

British Museum→, Londres

© CC BY-SA 2.0 FR→

Réception

Liturgie

12,1 Que ton esprit est bon, Seigneur ! Alleluia

« O quam bonus »

Traditionnel, Alleluia - O quam bonus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Sg 12,1

1,7 Spiritus Domini 

Introït « Spiritus Domini replevit »

Introït - Spiritus Domini replevit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 1,7

Arts visuels

2,2 comme si nous n’avions pas été Art contemporain

  • Katarzyna Homoncik: "De l’être humain entre les ténèbres et la lumière. De la recherche. Du voir et de ne pas voir. Bien que les travaux soient basés sur des mots spécifiques tirés du Livre de la Sagesse, ils peuvent conduire à des considérations universelles sur l'existence humaine. De l'homme. Un homme un peu perdu, parfois dans le noir, en quête de quelque chose encore indéfini, mais présent dans l'intuition. D'un homme qui a besoin avant tout de la Sagesse de Dieu, capable d'extraire son essence même des ténèbres les plus sombres."

Katarzyna Homoncik (1996-), Tamquam non fuerimus [Comme si nous n’avions pas été], (acrylique, crayon, feutre sur le papier, 2020), 29 x 21 cm,

Coll. part., courtesy Vera Icon→

Musique

9,9 Dès l'éternité

17e s.

Claudio Monteverdi (1567-1643), Ab aeterno ordinata sum SV 262, 1640

John Taylor Ward (bariton), William Skeen (viole de gambe), Hanneke van Proosdij (orgue de chambre baroque)

© Licence YouTube standard→, Pr 8,23-31 Sg 9,9

Paroles

Ab aeterno ordinata sum, et ex antiquis antequam terra fieret. Nondum erant abyssi, et ego iam concepta eram, necdum fontes aquarum eruperant, necdum montes gravi mole constiterant; ante omnes colles ego parturiebar. Adhuc terram non fecerat, et flumina, et cardines orbis terrae. Quando preparabat caelos aderam, quando certa lege et giro vallabat abissos, quando etera firmabat sursum, et librabat fontes aquarum, quando circumdabat mari terminum suum et legem ponebat aquis, ne transirent fines suos, quando appendebat fundamenta terrae: cum eo eram, cuncta componens et delectabor per singulos dies, ludens coram eo omni tempore, ludens in orbem terrarum, et deliciae meae esse cum filiis hominum. Pr 8,23-31

Composition

Claudio Monteverdi, baptisé le 15 mai 1567 à Crémone et mort le 29 novembre 1643 à Venise, est un compositeur italien. Ses œuvres, essentiellement vocales, se situent à la charnière de la Renaissance et de la musique baroque. Ce motet solo "Ab aeterno ordinata sum" SV 262, vient de son dernier recueil de musique, Selva morale e spirituale (Venise, 1640). Cette composition extraordinaire est un tour de force pour le soliste, combinant une large gamme avec des passages et des sauts angulaires — évocateurs du terrain spirituel accidenté du texte.

10,1–11,27 La Sagesse dirige toutes les œuvres du Créateur

17e s.

Henry Purcell (1659-1695), O Lord Our Governor, Z. 39, 1679

Church Cathedral Choir, Stephen Farr, William Clements, Robert MacDonald

© Licence YouTube Standard→, Sg 10,1-11,27 Ps 8,1-10

Composition

Cette composition polyphonique à quatre voix de l'anglais Henry Purcell reprend le texte du Psaume 8. Ce texte exalte le règne du Seigneur sur toute sa création et insiste sur la Sagesse créatrice qui dirige toutes ses œuvres.

Arts visuels

12,1 ton esprit incorruptible est en tous Liturgie cosmique

Art contemporain, 21 s.

Hubert Dolinkiewicz (1998 - ), Bo we wszystkim jest Twoje nieśmiertlene Tchnienie [Car ton souffle immortel est en tous]], (xylographie sur papier), courtesy Vera Icon→, Sg 12,1

Toute la création participe à la liturgie céléste. La composition imite la disposition des iconostases byzantins et des portes des cathédrales romanes.

Liturgie

3,1ss Les âmes des justes

Graduel « Justorum animae »

Graduel - Justorum animae

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 3,1ss

Communion « Justorum animae »

Traditionnel, Communion - Justorum animae

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 3,1ss

Offertoire « Justorum animae »

Offertoire - Justorum animae

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 3,1ss

Musique

6,1–27 ; 8,1–21 Un roi prudent est la propérité d'un peuple

17e s.

Marc-Antoine Charpentier (1643-1704), Salve rex Christe, Motet pour trois voix d'hommes et basse continue, 1698

Ensemble les Surprises, Louis-Noël Bestion de Camboulas, Paco Garcia, Martin Candela

© Licence YouTube Standard→, Sg 6,1-27.8,1-21

Composition

Cette composition est extraite des Méditations pour le Carême de Marc-Antoine Charpentier. Le texte reprend celui du Salve Regina en l'appliquant au Christ, qui assume parfaitement en son humanité la sagesse conseillée aux rois dans ce chapitre du livre de la Sagesse.

Le motet Salve Rex Christe donne lieu à de subtils effets lorsque les deux parties de ténor semblent entrer en fusion ou bien échangent dans une exaltation jouissive.

Liturgie

3,4ss Si à la vue des hommes - Communion

« Et si coram » Communion

Traditionnel, Communion - Et si coram

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 3,4-6

Communion chantée pour le commun des martyrs.

7,22–8,1 ICONOGRAPHIE RUSSE De la sagesse biblique à la « Sagesse hypostatique », au Christ et à sa Mère

Un type marial

Anonyme (russe), La Sainte Sagesse (Type de Novgorod), (tempera sur panneau de bois, fin du 16e s.)

église Saint Georges de Vologda, Russie © Domaine public→,

Sg 7,22-8,1 ; Sg 8,4-6 ; Sg 9,9-10 ; Si 1,4.9.15 ; Si 24 ; Ba 3,29-37 ; Lc 2,40 ; Lc 11,49 ; Mc 6,2 ; Mt 11,19 ; 1Co 1,17-2,13 ; Col 2,3 ; Jc 3,13-18 ; Ap 5,10

L'identification du Christ Logos avec la Sainte Sagesse (Hagia Sophia) est souvent représentée dans la tradition iconographique russe. Parmi les icônes de la Mère de Dieu (Theotokos), un type est nommé « La Sagesse a bâti sa maison », citation de Pr 9,1 typologiquement lue comme prophétie de l'incarnation, Marie étant la maison choisie pour demeure par la « Sagesse hypostatique » (c'est-à-dire la Sagesse en tant que personne de la Trinité).

Le festin des Écritures

Anonyme (russe), « La Sagesse a bâti sa maison », (tempera sur panneau de bois, ca 1548), 146 x 106 cm, icône, monastère Kirillovsky, Novgorod

Musée National Russe — 28830, © Domaine public→

 Sg 7,22-8,1 ; Sg 8,4-6 ; Sg 9,9-10 ; Si 1,4.9.15 ; Si 24 ; Ba 3,29-37 ; Lc 2,40 ; Lc 11,49 ; Mc 6,2 ; Mt 11,19 ; 1Co 1,17-2,13 ; Col 2,3 ; Jc 3,13-18 ; Ap 5,10

La composition est centrée sur une « Fête de la Sagesse » divine donnant à voir la dispensation du mystère de la Sagesse (Ep 3,8-12).

  • En bas à gauche, la « Puissance et Sagesse de Dieu » apparaît depuis les profondeurs de la « ténèbre divine », en vêtements blancs, sur le trône, entourée des rangs de la hiérarchie céleste. Elle est assise sur un trône à sept pieds (Pr 9,1), entourée de la gloire figurée par 5 sphères concentriques où sont représentés des symboles des 9 ordres angéliques. Sa tête est nimbée d'un halo bicolore à 8 pointes, formé de losanges rouges et verts. Ses sept piliers sont les sept dons de l'Esprit Saint apportés au monde par le Fils de Dieu incarné (Is 11,1-3). Ces piliers pourraient également être identifiés aux sept églises d'Ap 2,1-3,22 ou aux sept conciles œcuméniques
  • En arrière plan est peint avec force détails le festin : son échanson, deux jeunes hommes égorgeant le veau gras (cf. Lc 15,23-30), les serviteurs de la Sagesse et ceux que la Sagesse appelle à son festin. 
  • Au-dessus du festin apparaît la Mère de Dieu intronisée avec l'Enfant Jésus : image de la Sagesse incarnée. 
  • À côté d'elle, sur une tour, coupe de la sagesse en main, le roi Salomon présente un phylactère où se lit l'incipit de Pr 9. Il figure ici le « serviteur de la Sagesse » venant des collines de la Ville jusqu'à à la Theotokos avec l'Emmanuel (Pr 9,3).

7,26.29 Rien de souillé ne s'est glissé en elle - Répons

« Nihil inquinatum »

Traditionnel, Répons - Nihil inquinatum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 7,26.29

Répons chanté aux vêpres de l'Immaculée Conception, le 8 décembre.

10,20s Votre main victorieuse, Seigneur - Introït

« Victricem manum tuam »

Traditionnel, Introït - Victricem manum tuam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 10,20s Ps 97,1

Introït chanté au temps pascal.

Littérature

3,13.16 (V) pieu FRANÇAIS BIBLIQUE Jeu de mot ? V utilise ici deux fois  le terme torus,i, qui signifie toute espèce d'objet faisant saillie ou protubérance, de l'anatomie (muscle, veine, etc.) à l'ameublement (« coussin, couche, lit »), avec des usages dérivés (« amant, conjoint, liaison, mariage »).

Parce que ce double emploi encadre une allusion aux fantasmes érotiques de l'impuissant ou de l'eunuque  (V—Sg 3,14), et parce que le torus iniquus de V—Sg 3,16 d'où provient la semence perverse peut désigner, par synecdoque, aussi bien l'alcôve d'ébats illégitimes que le membre viril non modéré par la loi morale qui y sévit, il vaut la peine de ne pas euphémiser la traduction.

On rend ici l'ambiguïté du texte latin par le terme « pieu », qui peut désigner aussi bien familièrement un lit (CNRTL→), qu'argotiquement le membre mâle (cf. E. Pierrat et Jean Feixas, Les Mots qui font mâle. Petit lexique littéraire et poétique du sexe masculin, Paris: Hoëbeke, 2015). 

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

 Cf. V—Jg 21,12 :  virgines quae nescierunt viri torum ; V—Nb 5,19 si non polluta es deserto mariti toro ; V—1Ch 5,1:  ipse quippe fuit primogenitus eius sed cum violasset torum patris, etc. ; V—1M 1,28 quae sedebant in toro maritali lugebant.

Liturgie

8,1 Grande antienne O de l'Avent - O Sagesse L'Église s'adresse au Christ qui vient dans les termes de Sg 8,1 en y ajoutant la supplique : « Viens pour nous enseigner la voie de la prudence (c'est-à-dire : du discernement) ! »

Les antiennes O 

Dans la liturgie latine, ces pièces encadrent le Magnificat vers la fin des vêpres durant l'octave qui précède Noël. Toutes commencent par l'interjection  « ô » suivie d'un titre issu de l'AT, appliqué au Christ qui vient. Elles constituent ainsi un concentré de lecture messianique des Écritures : Sapientia, Adonai, Rádix Jesse, Clavis David, Oriens, Rex gentium, Emmanuel. Les initiales des titres des sept antiennes, de la dernière à la première forment en latin l'acrostiche ERO CRAS (qui signifie « je serai [là] demain »), qu'on entend durant l'eucharistie de la Nuit de Noël. 

La première antienne « O Sapientia »

Traditionnel, Antienne - O Sapientia

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Si 24,5 Sg 8,1

O Sapiéntia, quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ.

O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.

C’est la vie du Fils de Dieu avant les temps et sa manifestation dans la création. La création est une image du royaume de la grâce dans lequel le Sauveur « dirige nos âmes avec force et suavité. »

Littérature

8,21 tripes (V) FRANÇAIS BIBLIQUE  Le latin dit ex totis præcordiis meis, qui est plus fort que toto corde meo. Nous rendons par l'usage familier de « tripes→», en étant conscients que cette traduction ajoute au texte un saut de niveau de langue. L'insistance sur la dimension physique n'est peut-être pas sans justification dans le contexte immédiat qui évoque la continence inaccessible sans la grâce ?

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

 

Contexte

Milieux de vie

2,8 FLORE Rose de Jéricho Deux espèces pouvant correspondre aux caractéristiques de la rose de Jéricho présentée dans la Bible ont été retenues par les botanistes :

  • le laurier-rose
  • la rose de Phénicie.

Remarque : la plante Anastatica hierochuntica, boule desséchée capable de reverdir et fleurir dès qu’on lui donne de l’eau, et qui est appelée communément « rose de Jéricho » aujourd'hui, n’est pas la rose de Jéricho de la Bible.

Nerium oleander

Photo : Jean Tosti, 2005 © CC-BY-SA-3.0→ 

Rose de Jéricho : G—Si 24,14 ; Rose : G—Est 1,6 ; Sg 2,8 ; G—Si 39,13 ; 50,8

Le laurier-rose

Identification

Nombreux sont les auteurs qui reconnaissent le laurier-rose comme étant la rose de Jéricho :

  • Le laurier-rose se nomme en grec rhodo-dendron, or le mot grec employé en Si 24,14 est phuton rodon  qui signifie « plante à roses ».
  • En G—Si 39,13 cette plante à roses pousse près de l’eau, ce qui correspond mieux au laurier-rose (Cf. Les plantes dans la Bible, guide de la flore en Terre Sainte, Solange et Jean Maillat, p. 235).
Classification
  • Famille : apocynaceae
  • Genre : nerium
  • Espèce : oleander
Localisation

Plante très présente sur le bassin méditerranéen.

Description
  • Hauteur de l’arbuste entre 1 et 6 m.
  • Feuilles vertes foncées au-dessus, pâles en-dessous, longues, fusiformes et persistantes.
  • Fleurs à 5 pétales soudées, de couleurs variées (rouge, rose, jaune, mauve…). Elles sont réunies en corymbes sur la partie terminale des rameaux. La floraison a lieu de juin à septembre.
  • Les fruits sont des gousses contenant des graines.
  • Plante très résistante à la sécheresse (elle pousse dans les régions du Néguev).
  • Toutes les parties de cette plante sont toxiques.
Usage
Médical
  • Cette plante contient un principe actif qui a un effet tonicardiaque. On l'utilise pour traiter l'hyposystolie, la tachycardie, certains cancers et des maladies de peau. 
Usage ornemental 
Histoire

En 1808, lors de la guerre d’Espagne, des soldats de Napoléon, en faisant cuire de la viande en brochettes sur des branches de laurier-rose, ont été intoxiqués.

 Rosa phoenicia

Photo : Eitan F., 2009 © CC-BY-SA-3.0→

La rose de Phénicie 

Identification

La rose de Phénicie (rosa phoenicia) est l'autre espèce retenue par les botanistes pouvant correspondre aux caractéristiques de la rose de Jéricho de la Bible.

Classification
  • Famille : rosaceae
  • Genre : rosa
  • Espèce : phoenicia
Localisation

Originaire du Proche-Orient (Turquie, Syrie, Liban, Israël). Son écosystème est difficile à définir car on la retrouve à la fois dans des zones chaudes et humides et dans des zones montagneuses à hiver rigoureux comme le mont Taurus .

Description
  • Tiges grimpantes ou formant de petits arbustes dans les haies.
  • Feuilles lustrées à 3 ou 5 folioles dentées.
  • Panicules portant plusieurs dizaines de fleurs blanches teintées de rose, à cinq pétales (2 à 5 cm de diamètre).
  • Petits fruits orangés, ellipsoïdes, d’environ 1 cm.

Réception

Arts visuels

5,1 Alors les justes seront debout Le sort futur des justes : représentation dans le jugement dernier

Renaissance italienne

Michel-Ange (Caprese, 1475-Rome, 1564), Jugement dernier (détail), fresque (ca. 1536-1541), 1,37 × 1,22 m

Chapelle Sixtine (Vatican) © Domaine public→

6,1–27 Personnification de la sagesse

Renaissance italienne

Titien (1488-1576), Dame sagesse (huile sur toile, ca. 1560), 177 x 177 cm

Biblioteca Nazionale Marciana, Venise (Italie) © Domaine public→

8,2s Je l'aimai et la recherchai Idolâtrie et femmes de Salomon : antithèse de la sagesse

Peinture baroque italienne, 17e s.

Giovanni Battista Venanzi (1627-1705), Le roi Salomon égaré par ses femmes dans l'idolâtrie (huile sur toile, 1668)

© Domaine public→

9,1–19 Allégorie de la sagesse

Maniérisme italien, 16e s.

Paul Véronèse (1528-1588), Allégorie de la sagesse et de la force ou Omnia Veritas (huile sur toile, ca. 1565), 2,15 x 1,67 m

Frick Collection, New-York (États-Unis) © Domaine public→

Auteur

Paul Véronèse est un peintre vénitien qui a joui d'une réelle reconnaissance de son vivant, notamment à Venise où il s'installe dans les années 1550. Vers 1555, il atteint sa période de maturité et devient le peintre de référence pour la noblesse et le clergé vénitiens qui lui passent des commandes de nature diverses. Si son œuvre comporte de nombreux tableaux et fresques à caractère religieux, il peint également des tableaux à caractère mythologique comme l'allégorie de la sagesse et de la force présentée ci-dessus.

10,6 le juste qui s'enfuit loin du feu

Peinture néerlandaise du 17e s.

Jacob Joardaens est l'un des trois maîtres renommés de l'école de peinture anversoise du 17e s. avec Pierre-Paul Rubens et Antoine Van Dyck. Il réalise ce tableau représentant la fuite de Lot d'après Rubens.

Jacob Jordaens (1593-1678), La fuite de Lot et sa famille (huile sur toile, ca. 1618-1620), 169,5 x 198,5 cm

 n° INV. P.1978-0006, National Museum of Western Art, Tokyo (Japon) © Domaine public→

12,4ss Comble de l'abomination : les parents mangeant leurs enfants La défaite des Cananéens est ici expliquée par leur pratique des sacrifices d'enfants : cf. Dt 12,29-31. C'est un objet d'épouvante qui revient en diverses circonstances au fil des Écritures. 

Horreurs de la guerre : motif récurrent dans les récits de sièges

Heinrich Merz (1806-1875), Destruction de Jérusalem (détail) (gravure, 19e s.)

Library of Congress, Washington (États-Unis) © Domaine public→

Il s'agit d'une malédiction annoncée en cas de désobéissance à l'alliance : Lv 26,22.29 ; Dt 28,53-57

Elle est réalisée lors du siège de Samarie (2R 6,26-30) et lors du siège de Jérusalem par Babylone (Lm 2,20 ; 4,10). Le motif de la mère dévorant son enfant se retrouve dans le récit du siège de Jérusalem de 70 : cf.  Josèphe B.J. 6.3.4 [201-213].

Elle est dénoncée par les prophètes (Ez 5,9).

Un rite sacrificiel offert au dieu Moloch

La même abomination en vient à caractériser le culte illicite des idoles locales : interdiction (Lv 18,21 ; 20,2-3) et dénonciation par les hagiographes et les prophètes (2R 23,10 ; Jr 32,35).

Charles Foster, Sacrifice à Moloch (gravure, 1897)

in Bible Pictures and What They Teach Us © Domaine public→

Une légende accompagne la gravure :  

« Ceci est une idole nommée Molech. Un grand nombre de personnes avaient l'habitude de prier cette idole. Il avait une tête de veau et était en laiton. Il était creux à l'intérieur. Il y avait un endroit sur le côté pour y faire du feu. Quand il faisait très chaud, les méchants mettaient leurs petits enfants dans ses bras. Les petits enfants ont été brûlés vifs là-bas. L'homme de l'image est sur le point de mettre un petit enfant dans les bras de l'idole. D'autres hommes sonnent des trompettes, battent du tambour et font beaucoup de bruit pour que personne ne puisse entendre le pauvre petit enfant pleurer. »

William Blake (1757-1827), Le vol de Moloch (stylo et aquarelle sur papier vélin, ca. 1815), 16 x 12,5 cm

Bibliothèque Huntington (États-Unis) © Domaine public→

Le diable dévoreur

Rien d'étonnant à ce que ces scènes de dévoration anthropophage soient projetées dans la représentation du mal par excellence qu'est le diable :

Dante Alighieri (Florence, 1265-Ravenne, 1321), Le diable dévoreur (enluminure, 14e s.)

Codex Altonensis, f.48r, Bibliotheca Gymnasii Altonani, Hamburg (Allemagne) © Domaine public→

Mythologie-psychologie des profondeurs : les parents mangeant leurs enfants

Saturne ou Cronos

Dans la mythologie grecque, Chronos, pour éviter que ne s'accomplisse la prédiction selon laquelle il serait détrôné par l'un de ses fils, dévore chacun d'eux à leur naissance.

Francisco de Goya (1746-1828), Saturne dévorant son fils (peinture murale à l'huile transférée sur toile, ca. 1819-1823), 143 cm × 81 cm

Musée National du Prado, Madrid (Espagne) © Domaine public→

Cette peinture fait partie de la série Black paintings que l'artiste espagnol Francisco de Goya a peintes directement sur les murs de sa maison entre 1819 et 1823.

Ce motif du parent dévorant son enfant est profondément à l'œuvre dans le récit du massacre des innocents : Hérode assassine tout petit qui pourrait lui succéder. 

Musique

1,1 SAGESSE DE SALOMON Ô Sagesse, motet pour 5 voix

17e s.

Robert Ramsey (1590s – 1644), O Sapientia, motet pour 5 voix

Dean Suess (dir.), St. Mark's Cathedral Choir

© License YouTube Standard→, Sg 2,1-25

Ce motet développe à 5 voix la grande antienne "O Sapientia" qui est chantée dans la liturgie aux derniers jours de l'Avent, annonçant la venue du Sauveur:

"O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d'une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur: venez pour nous enseigner la voie de la prudence."

3,1ss Les âmes des justes sont dans la main de Dieu Paroles reprises par Schütz dans ses Obsèques musicales

17e s.

Heinrich Schütz (1585-1672), Musikalische Exequien SWV 279/281, 1635

Sir John Eliot Gardiner, English Baroque Soloists, Monteverdi Choir

© Licence YouTube standard→, Gn 32,27 Jb 1,21.19,25s Ph 1,21.3,20s Jn 1,29.3,16 Rm 14,8 1Jn 1,7b Is 1,18.26,20 Ps 73,25s Ps 90,10 Lc 2,29ss Ap 14,13 Sg 3,1ss

Livret

Part I: Concert in Form einer teutschen Begräbnis-Messe SWV 279 6vv SSATTB 

Concert sous la forme d'une messe d'enterrement allemande

Intonatio: Nakket bin ich von Mutterleibe kommen. / Soli: Nakket werde ich wiederum dahinfahren. Der Herr hat's gegeben,der Herr hat's genommen, der Name des Herren sei gelobet.(Jb 1,21) / Capella: Herr Gott, Vater im Himmel, erbarm dich über uns. / Soli: Christus ist mein Leben, Sterben ist mein Gewinn. (Ph 1,21) Siehe, das ist Gottes Lamm, das der Welt Sünde trägt. (Jn 1,29) / Capella: Jesu Christe, Gottes Sohn, erbarm dich über uns. / SoliLeben wir, so leben wir dem Herren. Sterben wir, so sterben wir dem Herren, darum wir leben oder sterben, so sind wir des Herren. (Rm 14,8) / Capella: Herr Gott, heiliger Geist, erbarm dich über uns. [Gloria] / Intonatio: Also hat Gott die Welt geliebt, das er seinen eingebornen Sohn gab, / Soli: auf dass alle, die an ihn gläuben, nicht verloren werden, sondern das ewige Leben haben. (Jn 3,16) / Capella: Er sprach zu seinem lieben Sohn: Die Zeit ist hie zu erbarmen, Fahr hin, mein's Herzens werte Kron, und sei das Heil der Armen, Und hilf ihn' aus der Sünden Not, erwürg für sie den bittern Tod, Und lass sie mit dir leben. / Soli: Das Blut Jesu Christi, des Sohnes Gottes, machet uns rein von allen Sünden. (Jn 1,7b) / Capella: Durch ihn ist uns vergeben die Sünd, geschenkt das Leben, im Himmel soll'n wir haben, o Gott, wie grosse Gaben ! / Soli: Unser Wandel ist im Himmel, von dannen wir auch warten des Heilandes Jesu Christi, des Herren, welcher unsern nichtigen Leib verklären wird, das er ähnlich werde seinem verklärten Leibe. (Ph 3,20s) / CapellaEs ist allhier ein Jammertal, Angst, Not und Trübsal überall, des Bleibens ist ein kleine Zeit voller Mühseligkeit, und wers bedenkt, ist immer im Streit. / Soli: Wenn eure Sünde gleich blutrot wäre, soll sie doch schneeweiss werden. Wenn sie gleich ist wie rosinfarb, soll sie doch wie Wolle werden. (Is 1,18) / Capella: Sein Wort, sein Tauf, sein Nachtmahl dient wider allen Unfall,der Heilige Geist im Glauben lehrt uns darauf vertrauen. / Soli: Gehe hin, mein Volk, in eine Kammer und schleuss die Tür nach dir zu ! Verbirge dich einen kleinen Augenblick, bis der Zorn vorübergehe. (Is 26,20) Der Gerechten Seelen sind in Gottes Hand, und keine Qual rühret sie an, für den Unverständigen werden sie angesehen, als stürben sie, und ihr Abschied wird für eine Pein gerechnet, und ihr Hinfahren für Verderben, aber sie sind in Frieden. (Sg 3,1s) Herr, wenn ich nur dich habe, so frage ich nichts nach Himmel und Erden. Wenn mir gleich Leib und Seele verschmacht, so bist du Gott allzeitmeines Herzens Trost und mein Teil. (Ps 73,25s) / Capella: Er ist das Heil und selig Licht für die Heiden zu erleuchten, die dich kennen nicht, und zu weiden, er ist deines Volks Israelder Preis, Ehr, Freud und Wonne. / Soli: Unser Leben währet siebenzig Jahr, und wenn's hoch kömmt, so sind's achtzig Jahr, und wenn es köstlich gewesen ist, so ist es Müh und Arbeit gewesen. (Ps 90,10) / Capella: Ach, wie elend ist unser Zeit allhier auf dieser Erden,gar bald der Mensch darniederleit, wir müssen alle sterben, allhier in diesem Jammertal, ist Müh und Arbeit überall, auch wenn dirs wohl gelinget. / Soli: Ich weiss, dass mein Erlöser lebt, und er wird mich hernach aus der Erden auferwecken, und werde darnach mit dieser meine Haut umgeben werden, und werde in meinem Fleisch Gott sehen. (Jb 19,25s) / Capella: Weil du vom Tod erstanden bist, werd ich im Grab nicht bleiben, mein höchster Trost dein auffahrt ist, Todsfurcht kannst du vertreiben, denn wo du bist, da komm ich hin, dass ich stets bei dir leb und bin, drum fahr ich hin mit Freuden. / Soli: Herr, ich lasse dich nicht, du segnest mich denn. (Gn 32,27) / Capella: Er sprach zu mir: halt dich an mich, er soll dir itzt gelingen, Ich geb mich selber ganz für dich, da will ich für dich ringen, den Tod verschlingt das Leben mein, mein Unschuld trägt die Sünde dein; da bist du selig worden.

Intonatio : Nu, je suis sorti du sein de ma mère. / Soli : et nu, j'y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris ; que le nom du Seigneur soit béni. (Jb 1,21) / Capella: Seigneur Dieu, Père qui es aux cieux, aie pitié de nous. / Soli : Ma vie c'est le Christ, mourir est mon gain. (Ph 1,21) Voici l'agneau de Dieu, qui porte le péché du monde. (Jn 1,29) / Capella: / Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de nous. / Soli : Nous vivons, aussi nous vivons pour le Seigneur, aussi nous mourrons pour le Seigneur, c'est pourquoi, que nous vivions ou que nous mourrons, nous appartenons au Seigneur. / Capella: Seigneur Dieu, Esprit Saint, aie pitié de nous. [Gloria] / Intonatio : Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son fils unique / Soli: afin que tous ceux qui croient en lui ne périssent point, mais qu'ils aient la vie éternelle. (Jn 3,16) / Capella: Il dit à son fils bien-aimé : le moment de la compassion est venu, Va, couronne valeureuse de mon cœur, et sois le salut des pauvres ; Aide-les à sortir du péril du péché, étrangle pour eux la mort amère, Et fais-les vivre avec toi. / Soli : Le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de tous les péchés. (1Jn 1,7b) / Capella : Par lui nous sont pardonnés les péchés, nous est donnée la vie, qu'au ciel nous ayons, ô Dieu, de grands présents ! / Soli : Notre conduite est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera notre corps de néant en le rendant semblable à son corps transfiguré. (Ph 3,20-21a) / Capella : Ici-bas est une vallée de larmes, partout angoisse, détresse et tristesse, le séjour est un temps bref, chargé de peines, et qui y songe est toujours en discorde. / Soli : Si vos péchés sont comme rouge sang, ils deviendront blancs comme neige ; s'ils sont de couleur rose, ils deviendront comme la laine. (Is 1,18) / Capella : Sa parole, son baptême, sa cène préservent de toute chute, l'Esprit saint nous enseigne à avoir foi et confiance. / Soli : Va, mon peuple, entre dans une chambre et ferme la porte derrière toi ! Cache-toi pour quelques instants jusqu'à ce que la colère ait passé. (Is 26,20) Les âmes des justes sont dans la main de Dieu, et nul tourment ne les atteint. Pour les insensés, ils semblent mourir, et leur départ est considéré comme une souffrance, et leur éloignement comme une corruption ; mais ils sont en paix. (Sg 3,1s) Seigneur, si je n'avais que toi, je n'interrogerais pas le ciel et la terre Quand mon corps et mon âme languissent, Tu es Dieu pour l'éternité, le réconfort de mon cœur et mon partage. (Ps 7,25s) / Capella : Il est le salut et la lumière sainte pour éclairer les païens, ceux qui ne te connaissent point et les rassasie. Il est la récompense, l'honneur, la joie et le ravissement de son peuple Israël. / Soli : Notre vie dure soixante-dix ans, et même si elle s'élève davantage, cela fait quatre-vingt ans, et si elle a été précieuse, elle est devenue peine et labeur. (Ps 90,10) / Capella : Ah, combien notre temps est misérable ici-bas sur cette terre, Bientôt l'homme gît, nous devons tous mourir, ici-bas dans cette vallée de larmes, il n'est partout que peine et labeur, aussi, quand il te conviendra. / Solus : Je sais que mon sauveur vit, et qu'il me réveillera et me tirera de la terre, et après m'avoir enveloppé de ma peau, et je verrai Dieu dans ma chair. (Jb 19,25s) / Capella : Parce que tu es ressuscité de la mort, je ne resterai point dans la tombe, ma consolation suprême est ton ascension, tu peux chasser la crainte de la mort, car là où tu es je viens, pour vivre et être toujours près de toi, aussi je pars dans la joie. / Soli : Seigneur, je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. (Gn 32,27) / Capella : Il me dit : reste auprès de moi, cela te réussira, Je me donne moi-même entièrement à toi, pour toi je veux combattre, la mort est dévorée par ma vie, mon innocence porte tes fautes ; Ainsi es-tu devenu saint.

Part II: Motette Herr, wenn ich nur dich habe, SWV 280 8vv double choir SATB.SATB

(Ps 73,25 Seigneur, si je n'avais que toi)

Chorus I & II: Herr, wenn ich nur dich habe, so frage ich nichts nach Himmel und Erden. Wenn mir gleich Leib und Seele verschmacht, so bist du doch, Gott, allezeit meines Herzens Trost und mein Teil.

Chœurs I et II : Seigneur, si je n'avais que toi, je n'interrogerais pas le ciel et la terre. Quand mon corps et mon âme languissent, tu es Dieu pour l'éternité, le réconfort de mon cœur et mon partage.

Part III: Canticum B. Simeonis Herr, nun lässest du deinen Diener in Frieden fahren, SWV 281 8vv double choir SATTB.SSB

(Cantique de Siméon : Seigneur, maintenant tu laisses ton serviteur partir en paix) 

Intonatio: Herr, nun lässest du deiner DienerChorus I : in Frieden fahren, wie du gesagt hast. Denn meine Augen hebendeinen Heiland gesehen, welchen du bereitet hast für allen Völkern, ein Licht, zu erleuchten die Heiden und zum Preis deines Volks Israel. (Lc 2,29b-32) / Chorus II Selig sind die Toten, die in dem Herren sterben. Sie ruhen von ihrer Arbeit, und ihre Werke folgen ihnen nach. (Ap 14,13) Sie sind in der Hand des Herren und keine Qual rühret sie. (Sg 3,1) Selig sind die Toten, die in dem Herren sterben. 

Intonatio : Seigneur, maintenant, tu laisses ton serviteur / Chœur I : s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et pour la gloire de ton peuple, Israël. ton peuple. (Lc 2,29b-32) / Chœur II : Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur ! Qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. (Ap 14,13) Ils sont dans la main du Seigneur et nul tourment ne les atteint. (Sg 3,1) Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur ! 

Composition

Musikalische Exequien (Obsèques musicales), Op.7, SWV 279-281, est un ensemble de motets en trois parties, tout d'abord en forme de messe de funérailles allemande luthérienne. Ce premier épisode précède un autre motet (ou air spirituel) extrait du Ps 73. Il est suivi à son tour d'une troisième partie, le Cantique de Siméon (connu dans la liturgie catholique sous le nom de Nunc dimittis). L'ensemble a été composé en 1635 pour les funérailles de Heinrich Posthumus von Reuss, seigneur de Gera, Schleiz et Lobenstein en Thuringe, mort le 16 décembre 1635.