La Bible en ses Traditions

Psaumes 96,1–6,9

Texte

Critique textuelle

84,1–13 Du maître de chœur. Liturgie juive (rite séphardi) Ce psaume ouvre l'office de l'après-midi (Offrande ou מִנחַה).

Réception

Liturgie

94,1s LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 105 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

85,8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 105 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

81,11 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 105 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

94,14 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

84,5 LITURGIE JUIVE (rite portugais) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

84,5 LITURGIE JUIVE (rite portugais) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 ainsi que dans celui commençant par Ps 105 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

Il forme, avec Ps 144-15, l'introduction à la récitiation du psaume 145 dans la prière du matin et de l'après-midi.

89,53 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset se lit dans l'office des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin, immédiatement après le Ps 150.

84,13 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 105 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin. Il est également inclus dans Ma nomar, centon constituant une prière d'indulgence lue dans l'office journalier du matin ainsi que lors des fêtes d'expiation.

78,38 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

Il ouvre également le centon vehu raḥum, prière d'indulgence lue dans l'office journalier du matin ainsi que lors des fêtes d'expiation.

79,9 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) C'est par ce verset que se clôt la prière de Abinou Malquenou qui fait partie des rogations des prières du matin et de l'après-midi des jours ouvrés.

86,5 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans Ma nomar, un centon constituant une prière d'indulgence lue dans l'office journalier du matin ainsi que lors des fêtes d'expiation. Il est également cité dans la Keduša desidra, prière de sanctification lue dans l'office du matin de la semaine et de l'après-midi du samedi et des fêtes.

86,8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est dit après Dt 4,39 lors de la rentrée de la loi pendant l'office du matin le lundi et le jeudi, et l'après-midi du samedi et des fêtes.

86,1–17 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit à la fin de l'office journalier du matin, les jours ouvrables où l'on dit les rogations.

72,18s LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ces deux versets se disent dans l'office des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin, immédiatement après Ps 135,21. Ils se disent aussi dans l'office journalier du matin après le psaume du jour, dans les parties conclusives.

82,1–8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin, le mardi, en souvenir du fait que les Lévites chanteaient ce psaume au temple en ce jour.

94,1–23 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin, le mercredi, en souvenir du fait que les Lévites chanteaient ce psaume au temple en ce jour.

81,1–17 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin, le jeudi, en souvenir du fait que les Lévites chanteaient ce psaume au temple en ce jour.

93,1–5 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin, le vendredi, en souvenir du fait que les Lévites chanteaient ce psaume au temple en ce jour. Il se dit également à la fin de l'office de l'après-midi du vendredi à la place du psaume ordinaire (Ps 67). Il se chante aussi le vendredi soir dans l'office d'entrée du sabbat, après le Ps 92 et sur un mode mélodique particulièrement orné. Enfin, il est récité dans l'office des Zemirot du samedi matin après le Ps 92.

67,1–8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté à la fin de l'office de l'après-midi, tous les jours, sauf le vendredi, le samedi et les fêtes. Entre Pâque et Pentecôte, il est chanté sur un air particulier après le décompte des jours du Gnomer. Il est également chanté le samedi soir avant l'office de clôture du sabbat.

78,30 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans la Keduša desidra, prière de sanctification lue dans l'office du matin de la semaine et de l'après-midi du samedi et des fêtes. Il est également dit dans les parties introductives de l'office du soir de la semaine.

92,1–16 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit le vendredi soir dans l'office d'entrée du sabbat, avant le Ps 93 et sur un mode mélodique particulièrement orné. Il est aussi récité dans l'office des Zemirot du samedi matin et lors de la rentrée de la Loi le samedi après-midi.

90,1–17 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes.

69,14 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est répété deux fois au cours de l'office du samedi après-midi.

71,19 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset se dit à la fin de l'oraison silencieuse (amida) de l'office de l'après-midi du samedi.

75,1–11 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se chante en introduction à l'office de sortie de sabbat, le samedi soir. Chaque verset est dit tour à tour par un fidèle.

90,13–17 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) La fin de ce psaume se chante en conclusion à l'office de sortie de sabbat, le samedi soir, sauf quand il y a une fête solennelle dans la semaine suivante.

91,1–16 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes. Il est également inclus dans les parties conclusives de l'office du samedi soir après Ps 90,13-17 (sauf quand il y a une fête solennelle dans la semaine suivanteà et dans le service funèbre.

Texte

Genres littéraires

78,42 de sa puissance V littéralement : de sa main (hébraïsme)

Propositions de lecture

78,62 il asservit son peuple par l'épée V cf. Blaise. Littéralement : il enferma son peuple dans le glaive = il livra son peuple au glaive (Vigouroux, Fillion)

78,72 avec des mains prudentes V littéralement : dans la prudence de ses mains

Genres littéraires

85,5 Fais-nous revenir V littéralement : convertis-nous (hébraïsme) 

Propositions de lecture

91,3 de la mort des embuscades V = des embuscades mortelles

94,20 le mal V littéralement : douleur, souffrance, peine, affliction

78,18 selon leurs convoitises V Littéralement : pour soutenir leurs âmes

Vocabulaire

78,51 le premier de l'enfantement V = l'aîné qui occasionne les premières douleurs de l'enfantement

78,61 parure V beauté, honneur

80,6 de trois manières V = abondamment

83,4 ton trésor V littéralement : secret, mystère. Le mot peut signifier aussi la partie secrète du temple, les richesses cachées dans l'arche, trésor caché, etc. (cf. Blaise)

82,2 jugerez-vous l'iniquité V = jugerez-vous injustement, rendrez-vous des jugements iniques 

84,3 soupire V Le terme latin desiderare a aussi le sens de : soupirer après (cf. Blaise)

86,14 a cherché mon âme V = en veulent à ma vie

89,20 saints V = fidèles

94,21 âme V = vie

Réception

Tradition juive

76,9 Le sens de la création : la réalisation de la Tora

 La terre en proie à deux sentiments

  • b. Šabb. 88a « Si elle s'effraya, pourquoi demeura-t-elle calme ? Si elle demeura calme, pourquoi s'effraya-t-elle ? — Réponse : D'abord elle s'effraya et vers la fin elle devint calme » (Levinas Lectures 67).
  •  Levinas Lectures « L'univers où se manifeste la puissance de l'Éternel est effrayé par sa parole. Le mot vechakta que nous avons traduit par 'immobile' signifie certes l'immobilité de la paix et par conséquent littéralement exprime le calme. Ce qui explique la question [...] : comment la terre a-t-elle pu éprouver deux sentiments opposés, à la fois, celui de l'effroi et celui du calme ? » (88).

Réalisation de la Tora ou le néant

  • b. Šabb. 88a « Et pourquoi s'effraya t-elle [la terre] ? [...] Réponse : Dieu a conclu un contrat avec les œuvres du Commencement : Si Israël accepte la Tora, vous subsistez ; sinon, je vous ramène au chaos » (Levinas Lectures 67-68).
  • Levinas Lectures « La montagne retournée comme un baquet au-dessus des Israélites (Tradition juive Ex 19,17) menaçait donc l'univers. Dieu n'a donc pas crée sans s'occuper du sens de la création. L'être a un sens. Le sens de l'être, le sens de la création – c'est la réalisation de la Tora. Le monde est là pour que l'ordre éthique ait chance de s'accomplir. L’acte par lequel les Israélites acceptent la Tora est l’acte qui donne sens à la réalité. Refuser la Tora, c’est ramener l’être au néant. On voit maintenant comment le verset 9 du 76e psaume […] étend la portée de la situation […] à l’ensemble de l’Être. Le pauvre univers avait dû en son temps accepter sa subordination à l’ordre éthique et le Sinaï était pour lui le moment où se décidait son ‘être’ ou son ‘ne pas être’. Le refus des Israélites aurait été pour l’univers tout entier le signal de l’anéantissement. Comment l'être accomplit-il son être ? Le problème de l'ontologie va donc trouver sa réponse dans la description du geste par lequel Israël accueille la Tora. Ce geste consiste [...] à surmonter la tentation du mal en évitant la tentation de la tentation » (90-91). 

Contexte

Repères historiques et géographiques

Réception

Tradition chrétienne

39,7 c'est en image que chemine l'homme (G) Importance d'une discipline des images intérieures Origène lit très littéralement la formulation du psaume en grec et l'amplifie : rien de ce qui vient impressionner l'âme n'est sans conséquence.

  • Origène Hom. Ps "Donc, tout ce que nous faisons, à toute heure et à tout moment, façonne quelque image (imaginem aliquam deformat). C'est pourquoi nous devons scruter nos actions une à une, et nous examiner nous-mêmes : par cet acte ou cette parole, est-il peint (depingitur) en notre âme une image céleste ou une image terrestre ? […] Donc qu'à présent chacun de vous s'examine avec soin, qu'il scrute les zones secrètes (arcana) de son cœur et qu'il recherche avec attention quelles images il y porte. […] Qui aura pitié de toi, quand du plus profond de la chambre de ton cœur, on mettra au jour l'image du tyran ? […] Si tu ne les a pas rejetées au plus vite de ta maison, si tu n'as pas ôté et gratté de tes sentiments toute la teinte de cette peinture détestable, et si tu n'as pas effacé la trace de cette couleur empoisonnée, ces images elles-mêmes te feront périr." (p. 380-382) Philosophie

Texte

Critique textuelle

78,4 qui ont raconté V: variante

  • V–Sixto-clémentine donne le pluriel « narrantes » 
  • V–Gryson a le singulier « narrante ».

Il semble que le pluriel soit préférable.

Procédés littéraires

79,11 fils de la mort V SÉMITISME hébraïsme = condamnés à mort 

Réception

Histoire des traductions

87,3 Des choses glorieuses ont été dites sur toi = On dit de toi des choses glorieuses

Liturgie

27,1–14 Insurrexerunt

Ténèbres du Golgotha - 1° Nocturne: Antienne et Psaume 26 " Insurrexerunt"

Ténèbres du Golgotha - 1° Nocturne: Antienne et Psaume 26 " Insurrexerunt", (cd, 2005), Traditionnel, Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesme, Ténèbres, Abbaye de Solesmes, © Abbaye de Solesmes, 2018, Ps 27

Arts visuels

22,20s Puzzle Hierogliphique

Thomas Bewick (1753-1828); Rowland Hill (1744-1833), Hill et Bewick New Hieroglyphical Bible, (Impression au plomb et gravure sur bois, 1794), Bibles hiéroglyphiques, 14 cm x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto, © Public Domain - Photo : Dr. Ralph F. Wilson

Propositions de lecture

78,31 les mieux repus V Littéralement : les gras d'entre eux

Comparaison des versions

89,13 Tabor M : Tābôr | G : Thabôr | V : Thabor

Arts visuels

91,1–16 Sainte Thérèse et les anges du Seigneur

20e s.

  • « Je ne veux plus que tu converses avec les hommes, mais avec les anges ». 

George Desvallières (1861-1950), Sainte Thérèse d’Avila et les anges, (Huile et essence sur papier, ca. 1929), 80 x 62 cm

Collection particulière, Paris, consulté sur internet→, © SEBERT.

En 1927, le projet d’illustration de sainte Thérèse d’Avila de Louis Bertrand (CR 1991) est envisagé et l’artiste compose et expose alors un cycle sur la sainte mystique. Ce grand panneau, dont on ne connait pas de petit format, représente l’illustration de la sentence mystique : « Tu ne parleras plus qu’aux anges », (Garreau, 1942, p. 145).

Louis Bertrand précise la phrase du Christ entendue par la sainte carmélite : « Je ne veux plus que tu converses avec les hommes, mais avec les anges », parole qui effraie tout d’abord la carmélite avant la grande consolation qui l’envahit quand elle avoue : « Jamais plus je n’ai pu me fixer en amitié, ni avoir consolation, ni amour particulier, si ce n’est avec des personnes qui de toute certitude pour moi, ont elles-mêmes l’amour de Dieu et sont zélées pour le servir... » (Bertrand, p. 171-172).

Le peintre, imprégné de la lecture de ce livre depuis qu’il songe à son illustration, compose, dans un camaïeu de lumière, sous les traits de sœur Marie de la Grâce, sa fille Sabine, clarisse, cet émerveillement de la carmélite au milieu des anges qui conversent avec elle. Une reproduction de la scène illustre l’article écrit par le père Couturier en fin d’année 1933, en hommage à son maître, publié dans L’Artisan Liturgique.

Histoire des traductions

84,11a Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille

Arts visuels

34,18 Monde matériel et monde spirituel 

Installation contemporaine 

 Gupta Subodh (1964- ), God hungry (Acier inoxydable), 2007, Eglise Sainte-Marie-Madeleine, Lille

© artwiki

Cette cascade de vaisselle courant sur le sol de l’édifice religieux, converti pour l’occasion en espace d’exposition, est l’œuvre du célèbre plasticien hindou Gupta. Peu après le tsunami qui a ravagé l’Inde en 2004, elle manifeste la toute-puissance de la nature qui reprend ses droits quand il lui chante ; laissant une population dévastée, privée de sa culture populaire ritualisée autour du quotidien, d’objets d’usage qui participent à l’exaltation du réel. Car le parfum de Dieu se diffuse jusqu’à la tradition culinaire considérée par Gupta comme hautement spirituelle. C’est pourquoi ce sont des ustensiles de cuisine qu’il choisit de déverser au milieu de l’église pour exprimer un cosmos souverain — matériau qui brille de mille éclats, signifiant que même dans les moments plus sombres d’une existence, le divin n’est jamais loin. L’on peut aussi lire en creux une critique de l’abondance occidentale, de l’accumulation de richesses à laquelle elle se livre quand d’autres meurent de faim.

54,6 Un socle pixelisé 

Installation contemporaine

Chevalier Miguel (1959- ), Magic Carpet, 2014, Eglise du Sacré-Coeur, Casablanca

© Droits réservés blogspot.→

C’est un véritable univers psychédélique qui a élu domicile en 2014 dans l’ancienne église du Sacré Cœur de Casablanca, sous l’impulsion de l’artiste français Miguel Chevalier qui expose ici, une nouvelle fois, les nombreuses facettes de sa palette créative. Sous les pas des visiteurs, son tapis de lumière artificielle s’anime et se métamorphose, réinvestissant la tradition artisanale des broderies et mosaïques orientales à l’heure du numérique. Nous voilà plongés dans une atmosphère virtuelle qui n’est pas sans charme : le sol s’accorde à nos mouvements, évoquant l’idée d’enracinement spirituel, de constant devenir sur le chemin de Dieu. Quant aux murs sobres de l’édifice, ils reçoivent eux aussi un peu de cette lueur magique qui célèbre leur symbolique sacrée et les dote d’une puissance envoûtante. Un bel exemple que nous donne ici Miguel Chevalier, sur ce que peut être le dialogue fécond de l’art contemporain avec l’Eglise.

 

92,1–16 Les murmures du désert...

Installation contemporaine 

De Beeck Hans Op (1969- ), Jardin des Murmures, 2016

Couvent des Jacobins, Toulouse

© Droits réservés→  

C’est un dispositif un peu particulier qui a élu domicile dans le réfectoire du Couvent des Jacobins en hiver 2016, à Toulouse. Le lieu, transformé en un gigantesque désert de sable, évoque les communautés et ermites qui ont choisi de vivre leur foi en Christ de manière radicale — les fameux « Pères du désert » tels Cyrille d’Alexandrie et Grégoire de Naziance qui peuplèrent les dunes d’Egypte. Si ce décor convoque les superbes paroles de sagesse qu’ils nous ont transmises, il incite aussi le spectateur à connaître l’expérience de la traversée contemplative et introspective — en agissant sur nos sens par des procédés auditifs (chuchotements sonores qui envahissent le lieu puis s’évanouissent, laissant derrière eux un silence de plomb) comme olfactifs (odeur du sable chaud et des arbres)…

Au bout du chemin, un campement de fortune est dressé ; il invite à la beauté d’une rencontre avec l’altérité en même temps qu’il donne le sentiment salutaire de ne pas être seul sur le chemin de Dieu. Cet espace méditatif, imaginé par l’artiste belge Hans Op de Beeck, convertit ainsi le vide qu’il expose en une terre habitée par la présence divine, pour qui sait l'éprouver. 

Tradition juive

89,16 Les trompettes du combat

  • Buber Recits « Sur le verset : 'Heureux le peuple qui connaît la clameur des jubilations, Seigneur ! Ils marcheront dans la lumière de Ta face', le Baal-Shem disait : 'Le peuple qui n'attend point que les héros se lèvent, mais qui fait retentir lui-même les trompettes du combat, c'est celui qui marche dans la lumière de Ta Face » (121-122).

Liturgie

7,2 Seigneur mon Dieu Alleluia

"Domine Deus meus"

Traditionnel, Alleluia - Domine Deus meus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 7,2

7,12 Dieu est un juge juste Alleluia

"Deus judex justus"

Traditionnel, Alleluia - Deus judex justus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 7,12

8,2 Seigneur notre souverain maître Graduel

« Domine Dominus »

Traditionnel, Graduel - Domine Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 8,2

8,2 Que soit béni Introït et Offertoire

«Benedicta sit»

Traditionnel, Introït - Benedicta sit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Tb 12,6 Ps 8,2

« Benedictus sit »

Traditionnel, Offertoire - Benedictus sit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Tb 12,6

Chants de la Messe pour la fête de la Sainte Trinité.

9,2s Je raconterai toutes tes merveilles Communion

« Narrabo omnia »

Traditionnel, Communion - Narrabo omnia

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 9,2s

9,11ss En toi se confieront Offertoire

«Sperent in te»

Traditionnel, Offertoire - Sperent in te

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 9,11ss

25,1ss A toi Seigneur Introït et Offertoire

«Ad te levavi»

Traditionnel, Alleluia - Ad te levavi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,1-4

«Ad te Domine»

Traditionnel, Offertoire - Ad te Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,1ss

25,3s Tous ceux qui espèrent en toi Graduel

«Universi»

Traditionnel, Graduel - Universi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,3s

25,6.22.1ss Souviens-toi Introït

«Reminiscere»

Traditionnel, Introït - Reminiscere

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,6.3.22.1.2

25,8s Doux et droit Graduel

«Dulcis et rectus»

Traditionnel, Graduel - Dulcis et rectus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,8s

25,17s Les tribulations Graduel

«Tribulationes»

Traditionnel, Graduel - Tribulationes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,17s

27,1–14 Je crois que je verrai la bonté du Seigneur Antienne

«Credo videre»

Traditionnel, Samedi Saint - 2° Nocturne: Antienne "Credo videre" et Psaume 26

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 27

27,1–14 Ils s'avancent contre moi Antienne

«Insurrexerunt»

Traditionnel, Vendredi Saint - 1° Nocturne: Antienne " Insurrexerunt" et Psaume 26

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 27

27,1ss Le Seigneur est ma lumière Introït

«Dominus illuminatio»

Traditionnel, Introït - Dominus illuminatio

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,1ss

27,14.1 Espère le Seigneur Introït

«Exspecta Dominum»

Traditionnel, Introït - Exspecta Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,14.1

30,1–13 Seigneur tu m'as relevé Antienne

«Domine, abstraxisti»

Traditionnel, Samedi Saint - 2° Nocturne: Antienne "Domine, abstraxisti" et Psaume 29

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→Ps 30

30,11.2s Le Seigneur a entendu Introït

«Audivit Dominus»

Traditionnel, Introït - Audivit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 30,11.2s

31,2ss ; 71,3.1s Sois pour moi un protecteur Introït

« Esto mihi »

Traditionnel, Introït - Esto mihi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,2ss.71,3.1s

31,2s En toi Seigneur Alleluia

« In te Domine »

Traditionnel, Alleluia - In te Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,2s

31,7s Moi j'ai mis mon espoir dans le Seigneur Introït

« Ego autem in Domino speravi »

Traditionnel, Introït - Ego autem in Domino speravi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,7s

31,8 J'exulterai et me réjouirai Alleluia

« Exsultabo et laetabor »

Traditionnel, Alleluia - Exsultabo et laetabor

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,8

31,15s En toi j'ai espéré Offertoire

« In te speravi »

Traditionnel, Offertoire- In te speravi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,15s

32,6 La Parole du Seigneur Alleluia

« Verbo Domini »

Traditionnel, Alleluia Verbo Domini

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 32,6

33,5s.1 La miséricorde du Seigneur Introït

« Misericordia Domini »

Traditionnel, Introït - Misericordia Domini

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 33,5-6.1

33,11.19.1 Les pensées de son coeur Introït

« Cogitationes »

Traditionnel, Introït - Cogitationes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 33,11.19.1

33,18ss Voici les yeux Introït

« Ecce oculi »

Traditionnel, Introït - Ecce oculi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 33,18ss

33,20s Il est notre secours Introït

« Adjutor »

Traditionnel, Introït - Adjutor

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 33,20s

34,2 Quand j'aurai manifesté en vous ma sainteté Introït

« Dum sanctificatus fuero »

Traditionnel, Introït - Dum sanctificatus fuero

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ez 36,23-26 Ps 34,2

34,8s Il envoie un Ange Offertoire

« Immittet Angelus »

Traditionnel, Offertoire - Immitet Angelus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,8s

34,10s Craignez le Seigneur Graduel

« Timete Dominum »

Traditionnel, Graduel - Timete Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,10s

34,18.2 Ils ont crié Introït

« Clamaverunt »

Traditionnel, Introït - Clamaverunt

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,18.2

34,20s.2 Les nombreuses tribulations Introït

« Multae tribulationes »

Traditionnel, Introït - Multae tribulationes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,20-21.2

35,1ss Juge, Seigneur Introït

« Judica Domine »

Traditionnel, Introït - Judica Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 35,1-3

35,13.1s Et moi Graduel

« Ego autem »

Traditionnel, Graduel - Ego autem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 35,13.1s

35,23.3 Éveille-toi et lève-toi Graduel 

« Exsurge... et intende »

Traditionnel, Graduel - Exsurge... et intende

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 35,23.3

37,24.26 Si le juste tombe Graduel

« Justus cum ceciderit »

Traditionnel, Graduel - Justus cum ceciderit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,24.26

37,30s La bouche du juste Introït et Graduel

Introït « Os justi »

Traditionnel, Introït - Os justi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,30-31.1

Graduel « Os justi »

Traditionnel, Graduel - Os justi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,30s

37,39 Le salut vient du Seigneur Introït

« Salus autem »

Traditionnel, Introït - Salus autem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,39.1

38,1–23 Ceux qui en veulent à ma vie tendent des pièges Antienne

«  Vim faciebant »

Traditionnel, Vendredi Saint - 2° Nocturne: Antienne " Vim faciebant'' et Psaume 37

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 38

40,2ss J'attendais Offertoire

« Expectans »

Traditionnel, Offertoire - Expectans

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 40,2ss

40,7ss Ni sacrifice ni oblation Offertoire

« Holocaustum »

Traditionnel, Offertoire - Holocaustum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 40,7ss

41,5.2 Moi, j'ai dit Graduel

« Ego dixi »

Traditionnel, Graduel - Ego dixi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 41,5.2

41,8s J'étais comme l'agneau Répons

« Eram quasi agnus »

Traditionnel, Jeudi Saint - 3° Nocturne: Répons "Eram quasi agnus"

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Jr11,19 ; Ps 41,8.9

Nouveau contraste, et très accusé, entre la douceur de l’Agneau immolé et la violence des méchants dans leur complot ; sans aucune transition, ni dans la pensée, ni dans la mélodie, un bond rapide de quinte, en style quasi syllabique, et très animé, aboutissant à la décision violente, quasi brutale, de eradámus eum, si expressif, avec, sur eum, une cascade de neumes descendants, tous appuyés et lourds.

Eram quasi agnus est le quatrième répons pour la Semaine Sainte. Dans ce chant, Notre-Seigneur réfléchit à la manière dont lui, l'incarnation de l'innocence, était entouré d'ennemi, et injustement conduit à sa mort comme un agneau sacrificiel au massacre. Voyant la méchanceté des hommes Notre-Seigneur médite sur la manière dont ses ennemis ont comploté sa mort et proféré des diffamations contre Lui. L'humanité a reçu le véritable Fils de Dieu lui-même avec mépris, trahison, intrigues et mensonges. Les ennemis de Dieu complotent pour la mort de son Fils.

43,1.3 Sépare ma cause Graduel

« Discerne causam meam »

Traditionnel, Graduel - Discerne causam meam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 43,1.3

43,1ss Juge-moi, ô Dieu Introït

« Judica me Deus »

Traditionnel, Introït - Judica me Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 43,1ss

44,8s Tu nous as libéré Graduel

« Liberasti nos »

Traditionnel, Graduel - Liberasti nos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 44,8s

44,23–26.2 Éveille-toi Introït

« Exsurge »

Traditionnel, Introït - Exurge

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 44,23-26.2

45,2s Plus splendide en beauté Graduel

« Speciosus forma »

Traditionnel, Graduel - Speciosus forma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,2s

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,2 Salut, Sainte Mère Introït

« Salve Sancta parens »

Traditionnel, Introït - Salve Sancta parens

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,2

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,3.5 La grâce est répandue sur tes lèvres Graduel

« Diffusa est »

Traditionnel, Graduel - Diffusa est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,3.5

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,5.11s En raison de la vérité Graduel

« Propter veritatem »

Traditionnel, Graduel - Propter veritatem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,5.11s

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,5 Dans votre éclat Alleluia et Graduel

Alleluia « Specie tua »

Traditionnel, Alleluia - Specie tua

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,5

Graduel « Specie tua »

Traditionnel, Graduel - Specie tua

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,5

Chants du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,2 Réjouissons-nous Introït

« Gaudeamus »

Traditionnel, Introït - Gaudeamus... Mariae

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,2

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,8.2 Tu as aimé la justice Introït

« Dilexisti »

Traditionnel, Introït - Dilexisti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,8.2

45,13.15s Ton visage Introït

« Vultum tuum »

Traditionnel, Introït - Vultum tuum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,13.15-16.2

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,15s Elle est conduite Alleluia

« Adducentur »

Traditionnel, Alleluia - Adducentur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,15s

45,17s Tu les établiras Graduel, Alleluia et Offertoire

Graduel « Constitues eos »

Traditionnel, Graduel - Constitues eos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,17s

Alleluia « Constitues eos »

Traditionnel, Alleluia - Constitues eos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,18

Offertoire « Constitues eos »

Traditionnel, Offertoire - Constitues eos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,17s

46,9 Le Seigneur règne Alleluia

« Regnavit Dominus »

Traditionnel, Alleluia Regnavit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 46,9

47,2s Tous les peuples Introït

« Omnes gentes »

Traditionnel, Introït - Omnes gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 47,2-3

47,6 Dieu monte parmi les acclamations Alleluia et Offertoire

Alleluia « Ascendit Deus »

Traditionnel, Alleluia - Ascendit Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 47,6

Offertoire « Ascendit Deus »

Traditionnel, Offertoire - Ascendit Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 47,6

48,10s Nous avons reçu, Dieu, ta miséricorde Introït

« Suscepimus »

Traditionnel, Introït - Suscepimus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 48,10-11.2

50,2s.5 De Sion Graduel

« Ex Sion »

Traditionnel, Graduel - Ex Sion

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 50,2-3.5

51,3.6 Tu seras justifié Antienne

« Iustificeris »

Traditionnel, Jeudi Saint - Laudes: Antienne " Iustificeris" et Psaume 50

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 51

Miserere Mei Deus est une interprétation musicale du Psaume 51 à chanter le Jeudi Saint de la Semaine Sainte. Ici, le roi David, reconnaissant son péché, se lamente et pleure son péché. Humble et contrit, le grand roi d'Israël implore le pardon de Dieu, admettant ouvertement sa faute. Dieu aime le pécheur repentant, et c'est le cœur contrit qui trouve le salut.

51,21 Tu accepteras Communion

« Acceptabis »

Traditionnel, Communion - Acceptabis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 51,21

54,1–9 Des étrangers se sont levés contre moi Antienne

« Alieni insurrexerunt »

Traditionnel, Vendredi Saint - 2° Nocturne: Antienne "Alieni" et Psaume 53

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→Ps 54

54,1–9 Dieu est mon secours Antienne

« Deus adiuvat »

Traditionnel, Samedi Saint - 3° Nocturne: Antienne "Deus adiuvat" et Psaume 53

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 54

54,3s O Dieu écoute ma prière Graduel

« Deus exaudi »

Traditionnel, Graduel - Deus exaudi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 54,4

55,2ss Dieu, prête l'oreille à ma prière Introït

« Exaudi Deus »

Traditionnel, Introït - Exaudi Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 55,2ss

55,23.17ss Dépose sur le Seigneur ton fardeau Graduel

« Jacta cogitatum »

Traditionnel, Graduel - Jacta cogitatum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 55,23.17

59,1–18 Contre mes agresseurs protège-moi Antienne

« Ab insurgentibus »

Traditionnel, Vendredi Saint - 3° Nocturne: Antienne " Ab insurgentibus" et Psaume 58

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 59

63,2.5 Ô Dieu, tu es mon Dieu Offertoire

« Deus Deus meus »

Traditionnel, Offertoire - Deus Deus meus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 63,2.5

66,1ss Poussez vers Dieu des cris de joie Introït

« Jubilate Deo »

Traditionnel, Introït - Jubilate Deo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 66,1-3

66,8.9.20 Peuples, bénissez notre Dieu Offertoire

« Benedicite gentes »

Traditionnel, Offertoire - Benedicite gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 66,8s

68,4 Que les justes se réjouissent Alleluia

« Justi epulentur »

Traditionnel, Alleluia - Justi epulentur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,4

68,6s.36 Dieu dans sa sainte demeure Introït

« Deus in loco sancto »

Traditionnel, Introït - Deus in loco sancto

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,6s.38

68,8s.2 Ô Dieu, quand tu sortais... Introït

« Deus dum egredereris »

Traditionnel, Introït - Deus dum egredererit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,8s

68,18s Le Seigneur vient du Sinaï Alleluia

« Dominus in Sina »

Traditionnel, Alleluia - Dominus in Sina

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,18

Dominus in Sina in sancto, ascendens in altum, captivam duxit captivitatem.

Le Seigneur est venu au Sinaï, au lieu saint, montant sur les hauteurs, il a rendu captive la captivité.

68,29s Commande, ô Dieu, à ta puissance Offertoire

« Confirma »

Traditionnel, Offertoire - Confirma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,29s

68,33 Jouez pour le Seigneur Communion

« Psallite Domino »

Traditionnel, Communion - Psallite Domino

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 67,33s

68,36 Dieu redoutable Alleluia et Offertoire

Alleluia « Mirabilis Deus »

Traditionnel, Alleluia - Mirabilis Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,36

Offertoire « Mirabilis Deus »

Traditionnel, Offertoire - Mirabilis Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,36

69,1–37 Tous mes amis Répons

« Omnes amici mei »

Traditionnel, Vendredi Saint - 1° Nocturne: répons " Omnes amici mei"

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 69

69,2.3.10 Le zèle de ta maison Antienne

« Zelus Domus »

Traditionnel, Jeudi Saint - 1° Nocturne: Antienne " Zelus Domus" et Psaume 68

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur des Moines De L'Abbaye De Saint-Pierre De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→ Ps 69

"Zelus Domus tuae" est la première antienne de l'Office des Ténèbres du Jeudi Saint. Le Psalmiste, dont Absalom complotait le meurtre, écrit d'une manière prophétique pour prédire la souffrance et l'abandon de Notre-Seigneur pendant son agonie dans le jardin des Oliviers. Ici, Notre Seigneur Jésus-Christ appelle Son Père à l'aide.

69,21 Mon cœur a attendu l’humiliation Offertoire

« Improperium expectavit »

Traditionnel, Offertoire - Improperium expectavit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 69,21

70,2ss Qu'ils aient honte... Antienne

« Avertantur »

Traditionnel, Jeudi Saint - 1° Nocturne: Antienne et Psaume 69 « Avertantur »

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur des Moines De L'Abbaye De Saint-Pierre De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→Ps 70

"Avertantur" est la deuxième antienne de l'Office des Ténèbres du Jeudi Saint. Comme la première, c'est une prédiction prophétique des souffrances à endurer par Notre Seigneur dans Son agonie au Jardin des Oliviers. Il voit les outrages à venir qui seront faits contre Lui et implore l'aide de Dieu.

71,1.2.4 Mon Dieu Antienne

« Deus meus  »

Traditionnel, Jeudi Saint - 1° Nocturne: Antienne « Deus meus » et Psaume 70

(CD 2005) Dom Jean Claire, Choeur des Moines De L'Abbaye De Saint-Pierre De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 71

« Deus meus eripe me » est la troisième antienne de l'Office des Ténèbres du Jeudi Saint. Elle se réfère à la période de la vie du roi David où celui-ci a été persécuté par Saul. Au milieu des dangers, il avait une confiance inébranlable en Dieu. Ainsi, Notre Seigneur, même au plus profond de Son angoisse, se confie à l'aide de Son Père.

72,2.12 Il libérera Antienne

« Liberavit » 

Traditionnel, Jeudi Saint - 2° Nocturne: Antienne « Liberavit » et Psaume 71

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, 2018, Ps 72

Ce psaume prône la gloire de Notre-Seigneur. À première vue, il peut être utilisé pour l'atmosphère sombre de la Semaine Sainte. Cependant, l'Église a choisi ce psaume spécifiquement pour rappeler aux fidèles que notre Seigneur subit ses épreuves pour la délivrance de l'homme. Nous sommes les pauvres et Satan est le puissant, mais c'est notre Seigneur qui est sur le point de nous délivrer et de conquérir Satan à travers la valeur rédemptrice de Sa Passion.

72,10s Les rois de Tharsis Offertoire

« Reges Tharsis »

Traditionnel, Offertoire - Reges Tharsis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 72,10s

73,1.2.8 Les impies ont pensé Antienne

« Cogitaverunt » 

Traditionnel, Jeudi Saint - 2° Nocturne : Antienne « Cogitaverunt » et Psaume 72

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 73

Antienne chantée pour le deuxième psaume du deuxième nocturne du Jeudi Saint : « Les impies ont pensé et ils ont dit le mal : ils ont proféré en haut lieu l’iniquité ». Cette accusation, ici pleine de douceur par sa mélodie, est toute tournée vers la justice finale qui sera rendue au Jugement dernier. Le juste la chante dans la confiance en Dieu, son refuge et son espérance.

73,24.1ss Tu m'as tenu la main droite Graduel

« Tenuisti »

Traditionnel, Graduel - « Tenuisti »

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 73,24.1ss

75,2.3.5.6 Je dis aux arrogants Antienne

« Dixi iniquis »

Traditionnel, Jeudi Saint - 3° Nocturne : Antienne « dixi iniquis » et Psaume 74

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 75

76,1–13 Dans la paix Antienne

« In pace »

Traditionnel, Samedi Saint - 3° Nocturne : Antienne "In pace" et Psaume 75

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 76

76,2.3.9.10 La terre a tremblé Antienne et Offertoire

Antienne « Terra tremuit »

Traditionnel, Jeudi Saint - 3° Nocturne: Antienne " Terra tremuit" et Psaume 75

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→Ps 76

Terra Tremuit - 'La Terre a Tremblé' - est une antienne du Jeudi Saint et de l'Offertoire de Pâques. A Pâques, l'Alléluia finale est ajoutée à l'antienne. Il est chanté le Jeudi Saint comme une prévision de ce qui se passera le Vendredi Saint et Pâques. Ce Psaume prédit le tremblement de terre qui s'est produit quand Notre-Seigneur est mort, qui était une préfiguration du Jugement Final. À la fin des temps, quand l'humanité méchante se considérera sûre et ne sera pas consciente de la colère de Dieu, Notre Seigneur reviendra. En ce jour terrible, les fondements mêmes de la terre seront ébranlés, et le Christ, dans la majesté solennelle, jugera la méchanceté des hommes.

Offertoire « Terra tremuit »

Traditionnel, Offertoire - Terra tremuit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 76,9s

77,2s Au jour de la tribulation Antienne

« In die tribulationis  » 

Traditionnel, Jeudi Saint - 3° Nocturne : Antienne « In die tribulationis » et Psaume 76

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 77

77,15s Tu es Dieu Graduel

« Tu es Deus »

Traditionnel, Graduel - « Tu es Deus »

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 77,15s

77,19 ; 84,2s Les éclairs illuminèrent le monde Introït

« Illuxerunt »

Traditionnel, Introït - Illuxerunt

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 77,19.84,2s

78,23ss Les portes du ciel Offertoire

« Portas caeli »

Traditionnel, Offertoire - Portas caeli

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 78,23ss

79,9s Sois propice Alleluia et Graduel

Alleluia « Propitius esto »

Traditionnel, Alleluia - Propitius esto

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 79,9s

Graduel « Propitius esto »

Traditionnel, Graduel - Propitius esto

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 79,9s

80,2s Réveille ta force Seigneur Graduel

« Excita Domine »

Traditionnel, Graduel - Excita Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 80,2s

80,2s Seigneur, toi qui sièges Graduel

« Qui sedes Domine »

Traditionnel, Graduel - Qui sedes Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 80,2s

80,20.3 Seigneur Dieu Graduel

« Domine Deus »

Traditionnel, Graduel - Domine Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 80,20.3

81,2–6 Acclamez Dieu Introït

« Exultate Deo »

Traditionnel, Introït - Exultate Deo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 81,2–6

85,7s Dieu, en revenant... Offertoire

« Deus tu convertens »

Traditionnel, Offertoire - Deus tu convertens

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 85,7s

86,1–4 Prête l'oreille, Seigneur Introït

« Inclina Domine »

Traditionnel, Introït - Inclina Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 86,1-4

86,3.5.1 Aie pitié de moi Introït

« Miserere mihi »

Traditionnel, Introït - Miserere mihi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 86,3.5.1

86,12.5 Je te louerai Offertoire

« Confitebor... Deus meus »

Traditionnel, Offertoire - Confitebor Deus meus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 86,12.5

88,1–19 Tu as éloigné de moi Antienne

« Longe fecisti »

Traditionnel, Vendredi Saint - 3° Nocturne: Antienne "Longe fecisti" et Psaume 87

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 88

Longe Fecisti est l'un des répons du Vendredi Saint, et médite sur l'abandon de Notre-Seigneur alors qu'il est laissé par ses disciples pour être pris en captivité. Ici Notre-Seigneur réfléchit à sa remise entre les mains de son ennemi. Ayant prié dans le jardin des Oliviers, il se trouve seul en compagnie de ceux qui veulent prendre sa vie. Avec cette souffrance de l'âme, l'agonie de la Passion commence et ne finira que par la mort atroce de la Croix.

88,1–19 Je suis devenu comme un homme sans secours Antienne

« Factus sum »

Traditionnel, Samedi Saint - 3° Nocturne: Antienne "Factus sum" et Psaume 87

(CD, 2005) Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 88

88,2s Seigneur, Dieu de mon salut Alleluia et Offertoire

Alleluia « Domine Deus salutis »

Traditionnel, Alleluia - Domine Deus salutis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 88,2

Offertoire « Domine Deus salutis »

Traditionnel, Offertoire - Domine Deus salutis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 88,2s

88,5s Je suis compté parmi ceux qui descendent dans la fosse Répons

« Aestimatus sum »

Traditionnel, Samedi Saint - 3° Nocturne: Répons "Aestimatus sum"

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 88,5s

Aestimatus Sum est le dix-septième Responsorio pour la Semaine Sainte. Ici, le Christ se lamente de sa propre mort. Ayant versé sa dernière goutte de sang, il est enterré et compté parmi les morts. Les principaux prêtres et les pharisiens voulaient enterrer sa mémoire pour toujours dans l'oubli général. Ils se sont trompés parce que la mort honteuse de Christ parmi les criminels sans l'aide de ses disciples serait suivie de sa résurrection la plus glorieuse. Le répons Æstimátus sum est de nouveau un 4e mode, avec peut-être encore une nuance plus accentuée de douceur et d’intériorité. Mis sur les lèvres du Seigneur durant son séjour dans les limbes, il évoque pour la dernière fois dans les répons et de manière émouvante toute la suavité et l’inaltérable paix de son âme, qui l’accompagnèrent jusque dans la tombe.

89,12.15 Les cieux sont à toi Offertoire

« Tui sunt caeli »

Traditionnel, Offertoire - Tui sunt caeli

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,12.15

90,1s Le Seigneur comme une brebis Antienne

« Dominus tamquam »

Traditionnel, Jeudi Saint - Laudes : Antienne « Dominus tamquam » et Psaume 89

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 90; Is 53,7

Soupir de tristesse et de solitude devant Notre Seigneur conduit comme une brebis à l'abattoir, cette antienne des Laudes du Jeudi Saint est bouleversante d'intériorité et de compassion.

91,1–7.11–16 Qui habite dans le secret du Très-Haut Trait

« Qui habitat »

Traditionnel, Trait - Qui habitat

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 91,1-7.11-16

91,4s Il te couvrira de ses ailes Offertoire

« Scapulis suis »

Traditionnel, Offertoire - Scapulis suis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 91,4s

91,11s Il ordonnera à ses anges Graduel

« Angelis suis »

Traditionnel, Graduel - Angelis suis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 91,11s

91,15s.1 Il m'invoquera Introït

« Invocabit me »

Traditionnel, Introït - Invocabit me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 91,15s.1

92,13s.3 Le juste fleurira comme le palmier Introït, Graduel et Offertoire

Introït « Justus ut palma »

Traditionnel, Introït - Justus ut palma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,13-14.1

Graduel « Justus ut palma »

Traditionnel, Graduel - Justus ut palma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,13s

Offertoire « Justus ut palma »

Traditionnel, Offertoire - Justus ut palma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,13

95,1 Venez exultons de joie Alleluia

« Venite exultemus »

Traditionnel, Alleluia Venite exsultemus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 95,1

95,3 Car c'est un grand Dieu Alleluia

« Quoniam Deus magnus »

Traditionnel, Alleluia - Quoniam Deus magnus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 95,3

95,6s Le jour saint Alleluia

« Dies sanctificatus »

Traditionnel, Alleluia - Dies sanctificatus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 95,6s Lc 2,10s Jn 1,9

Alleluia chanté pour la Messe du jour de Noël.

Musique

91,1–16 Reste avec moi, Dieu mon abri

19e s.

Henry Francis Lyte (1793-1847), Abide With Me, 1861

Stephen Cleobury (dir.), King's College Choir, Cambridge

© Licence YouTube standard→, Lc 24,29  1Co 15,55  Ps 91,1-16

Paroles

1. Abide with me; fast falls the eventide; the darkness deepens; Lord, with me abide. When other helpers fail and comforts flee, Help of the helpless, O abide with me. 2. Swift to its close ebbs out life's little day; earth's joys grow dim; its glories pass away; change and decay in all around I see; O thou who changest not, abide with me. 3. I need thy presence every passing hour. What but thy grace can foil the tempter's power? Who, like thyself, my guide and stay can be? Through cloud and sunshine, Lord, abide with me. 4. I fear no foe, with thee at hand to bless; ills have no weight, and tears not bitterness. Where is death's sting? Where, grave, thy victory? I triumph still, if thou abide with me. 5. Hold thou thy cross before my closing eyes; shine through the gloom and point me to the skies. Heaven's morning breaks, and earth's vain shadows flee; in life, in death, O Lord, abide with me.

Reste avec moi, le soir tombe vite ; l'obscurité s'épaissit ; Seigneur, reste avec moi. Quand nos autres aides s'évanouissent et que le réconfort nous fuit, Secours de ceux qui sont sans secours, oh reste avec moi. Le petit jour de la vie reflue rapidement vers sa fin ; les joies de la terre deviennent ternes, ses gloires passent. Je vois le changement et la dégradation dans tout ce qui m'entoure. Ô toi qui ne changes pas, reste avec moi. J'ai besoin de ta présence à chaque heure qui passe. Qu'est-ce qui peut contrecarrer le pouvoir du tentateur, si ce n'est ta grâce ? Qui, autant que toi, peut être mon guide et mon abri ? À travers les nuages et le soleil, Seigneur, reste avec moi. Je ne crains aucun ennemi, avec toi près de moi pour me bénir ; les mauvais n'ont aucun poids, et les larmes aucune amertume. Où est l'aiguillon de la mort ? Où est, tombeau, ta victoire ? Je triomphe encore, si tu restes avec moi. Tiens ta croix devant ems yeux qui se ferment ; brille à travers l'obscurité, et montre-moi le ciel. Le matin du paradis se lève, et les ombres vaines de la terre s'enfuient. Dans la vie, dans la mort, ô Seigneur, reste avec moi.

Composition

Abide with Me est une hymne chrétienne écrite par l'anglican Henry Francis Lyte en 1847, et le plus souvent chantée sur la musique d'Eventide par William Henry Monk composée en 1861. Lyte a écrit le poème sur son lit de mort, gravement atteint par la tuberculose ; il mourut trois semaines après avoir achevé son chant. L'hymne est utilisée pour des cérémonies religieuses et militaires dans tout le Commonwealth, et par des supporters, notamment dans la Coupe d'Angleterre de football et la Coupe d'Angleterre de rugby à XIII. Elle figure également dans de nombreux films et cérémonies officielles telles que la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2012. Il existe une version française écrite par Jacques-François « Francis » Chaponnière en 1881.

Arts visuels

86,13 Prophétie de la résurrection du Christ

Vitrail roman

Anonyme, Vitrail de la rédemption, (vitrail, mi 12e s.), 178 x 200 cm en 9 panneaux, Cathédrale Saint-Étienne, Châlons, France,

Public Domain © Wikicommons→, Os 13,14 ; Ps 86,13 ; Gn 22

Dans la cathédrale Saint-Étienne de Châlons-sur-Marne (France), le vitrail de la Rédemption→ , un vitrail représentant la crucifixion (première moitié du 12e s.), montre à gauche David tenant un phylactère disant :  ERUISTI.ANIMAm meam EX INFERNO INFErioris (Ps 86,13 = V-85,13) et Osée tenant un autre phylactère avec  O MORS.ERo mors tua.MORSus.TUus ero inferne :

Anonyme, Vitrail de la rédemption, détail : le sacrifice d'Abraham, (vitrail, mi 12e s.), Cathédrale Saint-Étienne, Châlons, France

CC BY-SA 3.0 © Wikicommons→, Os 13,14 ; Ps 86,13 ; Gn 22

Arts visuels Os 6,2

Liturgie

8,6s Gloire et honneur Offertoire

«Gloria et honore»

Traditionnel, Offertoire - Gloria et honore

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 8,6s

Musique

85,10 ; 118,19 Dona nobis pacem

20e s.

Ralph Vaughan Williams (1872-1958), Dona Nobis Pacem, 1936

Richard Hickox (dir.), London Symphony Orchestra & Chorus

© Licence YouTube standard→, Lv 26,6 Ex 12,23 Jr 8,15-22 Dn 10,19 Ag 2,9 Mi 4,3 Ps 85,10.118,19 Is 43,9.66,18-22 Lc 2,13

Solistes: Bryn Terfel (bariton), Yvonne Kenny (soprano), Philip Langridge (ténor)

00:00 - I. 'Agnus Dei' (Lento)

03:59 - II. 'Beat! beat! drums!' (Allegro moderato)

07:55 - III. Reconciliation (Allegro moderato)

15:05 - IV. Dirge for Two Veterans (Moderato alla marcia)

26:42 - V. 'The Angel of Death has been abroad' (L'istesso tempo)

30:10 - VI. 'O man greatly beloved'

Composition

Cette œuvre a été commandée à l'occasion du centenaire de la Huddersfield Choral Society. Ses textes ont été extraits de la messe, trois poèmes de Walt Whitman, un discours politique et des passages de la Bible. L'expression Dona nobis pacem (« Donne-nous la paix »), dans différents contextes, ponctue la pièce entière.

25,6s Souviens-toi Seigneur

16e s.

Richard Farrant (c.1530-1580), Call to the remembrance

Timothy Brown (dir.), Clare College Chapel Choir

© License YouTube Standard→, Ps 25,6s

143,1.6–10 ; 31,16 ; 88,2 ; 67,7 ; 34,8 Heureux l'homme

20e s.

Henryk Gorecki (1933-2010), Beatus Vir: Psalm for baritone, large mixed chorus and grand orchestra Op.38, 1979

John Nelson (dir.), Czech Philharmonic Orchestra

© Licence YouTube standard→, Ps 143,1.6-10.31,16.88,2.67,7.34,8

Composition

Cette pièce a été commandée en 1977 par le cardinal Karol Wojtyla (futur Jean-Paul II à qui elle est dédiée) afin de célébrer les 900 ans de la mort du martyr catholique polonais Stanislas de Szczepanów, évêque de Cracovie. Elle est composée par Górecki du 2 avril au 19 mai 1979 à Katowice. La première de l'œuvre a eu lieu le 9 juin 1979 à Cracovie sous la baguette du compositeur dirigeant Jerzy Mechlinski et l'orchestre philharmonique de Cracovie à l'occasion de la première visite en Pologne du pape nouvellement élu l'année précédente et en sa présence.

33,21s Voici notre Dieu

19e s.

Samuel Sebastian Wesley (1810-1876), O Thou art Lord my God, 1839

David Crown (dir.), The Choir of Somerville College, Oxford

© Licence YouTube standard→, Is 25,1.4.8s  Ps 33,21s 1Co 15,34.52s

Composition

Samuel Sebastian Wesley (14 août 1810 - 19 avril 1876) était un organiste et compositeur anglais. De son vivant comme organiste et chef de chœur, il composa presque exclusivement pour l'Église d'Angleterre, qui continue de chérir sa mémoire. Ses hymnes mieux connus incluent “Thou wilt keep him in perfect peace” et “Wash me thoroughly”.

Paroles

Is 25,1 O Lord, Thou art my God; I will exalt you, I will praise Thy name;Thy counsels of old are faithfulness and truth. Thou hast done wonderful things, Thy counsels of old are truth. Is 25,4 For Thou hast been a strength to the poor and needy in his distress. O Lord, Thou art my God and I will praise Thy name. Ps 33,21 For our heart shall rejoice in him, because we have trusted in his holy name. Ps 33,22 Let thy mercy, O Lord, be upon us according as we hope in thee. Is 25,8 He will swallow up death in victory; and the Lord God will wipe tears from off all faces; the rebuke of his people shall he take away from off all the earth for the Lord hath spoken it. 1Co 15,53 For this mortal must put on immortality. 1Co 15,34 Awake to righteousness, awake and sin not; for some have not the knowledge of God: Sg 3,9 They that put their trust in him shall understand the truth. 1Co 15,51 We shall not all sleep but we shall all be changed 1Co 15,52 in a moment, in a twinkling of an eye, at the last trumpet. Is 25,9 And in that day it shall be said: this is our God, we have waited for him and he will save us. This is the Lord and he will save us: we will be glad, we will rejoice in his salvation.

55,1–7 Prête l'oreille à ma prière

19e s.

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847), William Bartholomew (1793–1867), Hear my prayer/O for the wings of a dove WoO15, 1844

© Public Domain→, Ps 55,1-7

Composition

Hear My Prayer (allemand: Hör 'mein Bitten) est un hymne chrétien pour soprano solo, choeur (SATB) et orgue ou orchestre composé par Felix Mendelssohn en Allemagne en 1844. La première représentation a eu lieu à Crosby Hall, Londres, le 8 janvier. 1845. L'accompagnatrice à cette occasion était l'organiste, compositeur et professeur Ann Mounsey (1811-1891). Plus tard, elle a épousé le librettiste de l'œuvre, William Bartholomew (1793-1867), qui a également collaboré avec Mendelssohn sur son oratorio Elijah (allemand: Elias). L'hymne est particulièrement connu grâce à l'enregistrement réalisé en 1927 par le jeune soprano Ernest Lough.

Paroles

Hear my prayer, O God, incline Thine ear! Thyself from my petition do not hide. Take heed to me! Hear how in prayer I mourn to Thee, Without Thee all is dark, I have no guide. The enemy shouteth, the godless come fast! Iniquity, hatred, upon me they cast! The wicked oppress me, Ah where shall I fly? Perplexed and bewildered, O God, hear my cry! My heart is sorely pained within my breast, my soul with deathly terror is oppressed, trembling and fearfulness upon me fall, with horror overwhelmed, Lord, hear me call! O for the wings, for the wings of a dove! Far away, far away would I rove! In the wilderness build me a nest, and remain there for ever at rest.

Écoute ma prière, ô Dieu, incline ton oreille! Toi-même de ma pétition ne te cache pas. Prends garde à moi! Écoute comment, dans la prière, je me pleure à toi, Sans toi tout est sombre, je n'ai pas de guide. L'ennemi crie, les impies viennent vite! L'iniquité, la haine, ils ont jeté sur moi! Les méchants m'oppressent, Ah, où vais-je voler? Perplexe et désorienté, O Dieu, entends mon cri! Mon coeur est douloureusement peiné dans ma poitrine, mon âme avec la terreur mortelle est opprimée, tremblant et craintif sur moi tombent, avec horreur accablé, Seigneur, écoute-moi! O pour les ailes, pour les ailes d'une colombe! Au loin, au loin, j'irais! Dans le désert, construis-moi un nid, et reste là pour toujours au repos.

69,20 Le Messie

18e s.

George Frideric Handel (1685-1759), The Messiah, Thy rebuke hath broken His heart HWV56-14, 1741

St Matthews Choir

© Public Domain Ps 69,20

Composition

Le Messie (Messiah, HWV 56) est un oratorio composé en 1741 par Georg Friedrich Haendel. C'est une de ses œuvres les plus populaires avec les suites Water Music (Musique sur l'eau) et Music for the Royal Fireworks (Musique pour les feux d'artifice royaux). Messiah est désormais considéré comme le chef-d'œuvre du genre oratorio. L'œuvre est écrite pour orchestre et chœur, avec cinq solistes (soprano, mezzo-soprano, contralto, ténor et basse), elle comprend une ouverture, une sinfonia pastorale et 51 récitatifs, airs et chœurs.

Paroles

Reproach hath broken my heart; and I am full of heaviness: and I looked for some to take pity, but there was none; and for comforters, but I found none.

Liturgie

12,4s Illumine Offertoire

«Illumina»

Traditionnel, Offertoire — Illumina

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 12,4s

13,6 Mon coeur exultera Graduel

« Exultabit »

Traditionnel, Graduel — Exultabit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 13,6

13,6.1 Seigneur, en ta miséricorde Introït

« Domine in tua misericordia »

Traditionnel, Introït — Domine in tua misericordia

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 13,6.1

15,1–5 Qui habitera? Antienne

« Habitabit »

Traditionnel, Samedi saint — 1° Nocturne: Antienne "Habitabit" et Psaume 14

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 15

16,7s Je bénirai le Seigneur Offertoire

«Benedicam Dominum»

Traditionnel, Offertoire — Benedicam Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 16,7s

16,1–11 Ma chair Antienne

«Caro mea»

Traditionnel, Samedi Saint — 1° Nocturne: Antienne et Psaume 15 "Caro mea"

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 16

17,5ss Soutiens mes pas Offertoire

«Perfice gressus»

Traditionnel, Offertoire — Perfice gressus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,5ss

18,3 Seigneur mon roc Communion

«Dominus fimamentum»

Traditionnel, Communion — Dominus firmamentum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,3

18,7.2s Il entendra ma voix Introït

«Exaudivit»

Traditionnel, Introït — Exaudivit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,7.2s

19,6s Le soleil Graduel

«In sole»

Traditionnel, Graduel — In sole

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,6s

19,5.2 Sur toute la terre Graduel

«In omnem terram»

Traditionnel, Graduel — In omnem terram

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,5.2 Rm 10,18

19,9–12 La justice du Seigneur Offertoire

«Justitiae Domini»

Traditionnel, Offertoire — Justitiae Domini

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,9-12

21,2 Le Seigneur se réjouira dans ta force Alleluia

«Domine in virtute»

Traditionnel, Alleluia — Domine in virtute

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,2

21,4s Seigneur, tu l'as prévenu de bénédictions Graduel

«Domine praevenisti»

Traditionnel, Graduel — Domine praevenisti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,4s

22,1–32 Ils se partagent mes vêtements Antienne

«Diviserunt»

Traditionnel, Vendredi Saint — 1° Nocturne: Antienne " Diviserunt" et Psaume 21

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 22

Diviserunt sibi est le deuxième psaume chanté lors de la cérémonie du vendredi saint. Il est basé sur le Psaume 21. Le premier verset s'ouvre sur les paroles de Notre Seigneur alors qu'il déplore son abandon aux mains des hommes cruels. Élevé dans l'agonie sur la Croix, il semble que Dieu le Père lui-même a abandonné son Fils. Les soldats tirent au sort sur ses vêtements, mais à partir de cette désolation, notre Seigneur s'approche du moment où son sacrifice atteindra la rédemption de toute l'humanité.

22,20.22.2 Seigneur, loin de mon salut Introït

«Dominus ne longe»

Traditionnel, Introït — Domine ne longe

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 22,20.22.2

103,10 ; 79,8s Seigneur ne nous traite pas selon nos péchés Trait

« Domine non secundum »

Traditionnel, Trait — Domine non secundum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 103,10.79,8s

98,2ss ; 66,1 Ils ont vu le salut de notre Dieu Graduel

« Viderunt »

Traditionnel, Graduel — Viderunt

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 98,2ss.66,1

Musique

96,1s ; 98,1–5 Cantate Domino

17e s.

Claudio Monteverdi (1567-1643), Cantate Domino, SV 293 a 6, 1620

John Eliot Gardiner (dir.), The Monteverdi Choir & Andrew Davis

© License YouTube Standard→, Ps 96,1s.98,1-5

Composition

Claudio Monteverdi, baptisé le 15 mai 1567 à Crémone et mort le 29 novembre 1643 à Venise, est un compositeur italien. Ses œuvres, essentiellement vocales, se situent à la charnière de la Renaissance et de la musique baroque.

Paroles

97:1a Cantate Domino canticum novum, 95:2a Cantate et benedicite nomini ejus: 97:1b Quia mirabilia fecit. 97:4b Cantate et exultate et psallite 97:5b in cythara et voce psalmi: 97:1b Quia mirabilia fecit.

96,1–13 Cantate Domino

20e s.

John Rutter (b. 1945), Cantate Domino, 1991

Brady Allred (dir.), University of Utah Singers

© License YouTube Standard→, Ps 96,1-13

Composition

John Rutter est né à Londres en 1945 et a étudié la musique au Clare College de Cambridge. Ses compositions embrassent la musique chorale, orchestrale et instrumentale, et il a édité ou co-édité diverses anthologies chorales, y compris quatre volumes de Carols for Choirs avec Sir David Willcocks et la série Oxford Choral Classics. De 1975 à 1979, il a été directeur de la musique au Clare College et, en 1981, il a formé sa propre chorale, les Cambridge Singers. Il partage maintenant son temps entre la composition et la direction et est recherché comme chef invité pour les plus grands chœurs et orchestres du monde.

Paroles

97:1a Cantate Domino canticum novum, 95:2a Cantate et benedicite nomini ejus: 97:1b Quia mirabilia fecit. 97:4b Cantate et exultate et psallite 97:5b in cythara et voce psalmi: 97:1b Quia mirabilia fecit.

Histoire des traductions

68,6

  • Levinas Nations « Dans sa Sainte Résidence, Dieu est le Père des orphelins, le défenseur des veuves » (134, d'après b. Meg. 31a).

Liturgie

19,8.2 La loi du Seigneur

« Lex Domini »

Introït - Lex Domini

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,8.2

73,28.1 Mais pour moi m'approcher de Dieu est bon

« Mihi autem adhaerere »

Introït - Mihi autem adhaerere

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 73,28.1

85,9.2 J'écouterai ce que dira le Seigneur

« Loquetur Dominus »

Introït - Loquetur Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 85,9.2

21,2 Ne crains pas

« Ne timeas »

Introït - Ne timeas

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Lc 1,13ss Ps 21,2

66,1–4 Toute la terre

« Omnis terra »

Introït - Omnis terra

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 66,1-4

19,15.2 La méditation de mon coeur

« Meditatio »

Introït - Meditatio

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,15.2

Arts visuels

10,1–18 Un type du méchant prospère : le pâtre Gygès

Huile sur bois de Lombardie, 16e s.

Anonyme, L'anneau de Gygès, (Huile sur bois, ca. 1500-1550), 89 x 89 cm

Œuvre de l'école Ferrari, Vénétie, Lombardie, Musée Dorotheum

Domaine public © Wikicommons→

Gygès est un personnage évoqué dans la République de Platon. Il est un pâtre de Lydie faisant la découverte d'un anneau magique dont la propriété principale est de rendre invisible. Il retire cet anneau des flancs d'un cheval d'airain, et du doigt d'un géant à l'état de squelette, reposant dans le ventre de la bête. Gygès est alors doté d'un pouvoir extrême, le plus terrible sans doute d'après Platon : celui de commettre le mal en toute impunité. Cette idée correspond, à quelques nuances près, aux accents douloureux du psalmiste qui exprime son incompréhension devant la prospérité des méchants.

18,5s Le triomphe de la mort ? 

Huile sur bois, 16e s.

Pieter Brueghel l'Ancien, Le triomphe de la mort, (huile sur bois, 1562), 117 x 162 cm, P001393

Musée du Prado, Madrid (Espagne)

Domaine public © Wikicommons→

18,32–43 Dieu arme son envoyé pour le combat

Huile sur toile, 19e

Ingres (1780-1867), Jeanne d'arc au sacre du roi Charles VII, (huile sur toile, 1854), 234 x 163 cm

MI 667, Musée du Louvres, Paris

Domaine public © Wikicommons→

20,1–7 Geste de bénédiction et de salut

Mosaïque, 13e s.

Anonyme, Christ Pantocrator (Déesis), (Mosaïque, ca. 1261)

Troisième panneau de la loge impériale de la galerie supérieure, Basilique sainte Sophie, Istanbul

Domaine public © Wikicommons→

21,1–8 Couronnement et consécration royale

Huile sur toile, 19e s.

François Dubois (1790-1871), Sacre de Pépin le Bref à Saint-Denis le 28 juillet 754, (huile sur toile, 1837)

Domaine public © Wikicommons→

23,1–6 Le Seigneur est mon pasteur La figure du Bon Pasteur

Ravenne, mosaïque du 5e s.

Maître du mausolée de Galla Placidia, Le Bon Pasteur, (mosaïque, ca. 430)

Lunette nord, Mausolée de Galla Placidia, Ravenne

Domaine public © Wikicommons→

Cette mosaïque aux motifs tardo-antiques, dont la syntaxe picturale dérive du répertoire hellénistique, montre le Bon Pasteur entouré de rochers et de buissons verts. La scène présente des éléments byzantins comme la répartition symétrique, la stylisation des traits et les tracés rigoureux. La représentation du Christ sous l'aspect d'un pasteur donne un aspect très naturaliste ; habillé d'un manteau d'or, il revêt un caractère royal tout en évoquant la pastorale chrétienne.

25,4–22 Voie droite

19e s.

Turner (1775-1851), Rain, Steam and Speed, (huile sur toile, 1844), 91 x 121 cm

National Gallery, Londres

Domaine public © Wikicommons→

26,6–12 J'aime la beauté de ta maison, et je la défendrai

Fresque, 14e s.

Giotto di Bondone (1267-1337), Le Christ chassant les marchands du Temple, (fresque, ca. 1303-1305), 160 x 267 cm

Chapelle Scrovegni, dite aussi de l'Arena, Padoue

Domaine Public © Wikicommons→, Mc11 ; Mt21 ; Lc19 ; Jn2

Huile sur toile, 17e s.

Giovanni Benedetto Castiglione (1609-1640), Le Christ chassant les marchands du temple, (huile sur toile, ca. 1645-1655), 100 x 124 cm

Collection de Louis XV (INV. 241), Musée du Louvre, Paris

Domaine Public © Wikicommons→, Mc11 ; Mt21 ; Lc19 ; Jn2

27,1ss Remparts et forteresses 

Krak croisé, 12e s.

Baudouin I de Jérusalem, Krak de Montréal, (12e s.)

Mur Est, Shaubak, Jordanie

Domaine public © Wikicommons→

Forteresse ayyoubide, 13e s.

Al-Aziz Uthman, Forteresse de Nemrod (1229)

Plateau du Golan

Domaine public © Wikicommons→

29,5 L'arbre comme un roseau au vent

Huile sur toile, 19e s.

Vincent van Gogh, Arbre fouetté par le vent, (huile sur toile, 1883), 35 x 47 cm

F 10 / JH 384, La Haye, Collection privée

Domaine public © Wikicommons→

30,12 ma lamentation en danse Danse divine

Huile sur toile, 19e s.

Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875), La danse des Nymphes, (huile sur toile, 1850), 97 x 132 cm

RF 1783, Musée d'Orsay

Domaine public © Wikicommons→

32,1–11 La grâce du repentir

17e s.

Paul Rubens (1577-1640), Le Fils prodigue, (huile sur toile, ca. 1618), 107 × 155 cm

Musée royal des beaux-arts d'Anvers

Domaine public © Wikicommons→

17e s.

Rembrandt (1606–1669), Le retour du fils prodigue, (huile sur toile, ca. 1668), 262 × 205 cm

Amsterdam, Musée de l'Hermitage, Saint Petersbourg

Domaine public © Wikicommons→, Lc 15

L'une des deux mains posées sur les épaules du fils est plus fine que l'autre, c'est une main de femme : celle de la mère. Le Père des cieux nous aime comme un père et comme une mère.

33,6–9 Création divine

Huile sur panneau, 15e s.

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), La création du monde, (huile sur panneau, ca. 1480-1490), 220 x 195 cm, extérieur du Jardin des délices 

P02823, Musée du Prado, Madrid (Espagne)

Domaine public © Wikicommons→

51,2 Lorsque Nathan le prophète vint le trouver Un roi réprimandé

19e s.

James Tissot (1836-1902), Nathan réprimande David, aquarelle (ca. 1896-1902)

Domaine public © Wikicommons→

Histoire des traductions

68,5ab

  • Levinas Nations « Entonnez des chants à Dieu, célébrez son nom, exaltez Celui qui chevauche dans les hauteurs célestes » (134, d'après b. Meg. 31a).

Arts visuels

56,1–14 Un persécuté qui s'en remet à Dieu : la prière de Jacob

19e s.

Gustave Doré (1832-1883), La prière de Jacob, (Gravure sur bois, 1866)

Illustration de la grande → Bible de Tours

Domaine public © Wikicommons→, Gn 32

91,11ss Marie, reine des anges, piétine le serpent

18e s.

Giovanni Battista Tiepolo (1696-1770), L'Immaculée Conception, (huile sur toile, 1767-1768), 281 x 155 cm

Musée du Prado, Madrid, Espagne, Domaine public © Wikimedia commons→, Ap 12

Histoire des traductions

91,15b je serai avec lui dans la détresse

Philosophie

91,15 Validité de la prière pour soi

Pour la gloire de l'Histoire d'Israël

  • Levinas Nations « La vraie prière n'est [...] jamais pour soi, jamais pour ses besoins [Tradition juive Pr 15,8]. Rabbin Haïm l'affirme explicitement. Instituée par les hommes de la Grande Synagogue comme remplaçant les sacrifices quotidiens du temple détruit ou éloigné, comment les aurait-on mêlés aux demandes humaines ? Les sacrifices quotidiens du temple n'étaient-ils pas de quotidiens holocaustes ? La chair offerte ainsi au temple ne devait-elle pas se consumer entièrement sans rien laisser à l'offrant ? Concernant le particulier, peut-il parler de ses besoins égoïstes en priant et compromettre ainsi le pur dés-inter-essement de l'holocauste ? Peut-on d'ailleurs demander en priant l'adoucissement de nos souffrances humaines ? Les souffrances ne signifient-elles pas expiation des péchés ? "Pas de souffrance sans faute", dit le traité b. Šabb. 55a. [...] Mais le Talmud lui-même n'a-t-il pas recommandé de joindre, aux prières qui glorifient l'Éternel, des supplications pour ses épreuves personnelles ? Cela ne serait admis que pour les épreuves qui nous frappent à travers la détresse de tout Israël, à partir du danger qui menace le peuple de la Révélation, persécuté et honni. Israël n'est-il pas la manifestation même, parmi les hommes, de la gloire et du message divins ? N'est-il pas le porteur et le sujet de l'Histoire sainte ? Et la persécution d'Israël n'est-elle pas la profanation du Très-Haut ? Peut-on ne pas invoquer Son Nom, quand Son Nom est abaissé ? Mon moi n'est pas une raison suffisante pour ma prière. C'est pour la gloire de l'Histoire sainte et de sa vérité que la supplication est autorisée pour moi-même, sans ravaler le rapport à Dieu à un souci pour moi-même » (148-149).

Pour la souffrance de Dieu qui souffre

  • Levinas Nations « La souffrance humaine de l'individu serait-elle condamnée au silence ? L'autorisation talmudique de prier pour soi exclut-elle absolument les demandes du moi malheureux ? Prier pour son propre malheur ne serait jamais, d'après rabbi Haïm de Volozine, l'ultime intention d'une pieuse prière, de la prière du juste. La finalité de toute prière reste le besoin que le Très-Haut a de la prière des justes pour faire exister, pour sanctifier et pour rehausser les mondes [Tradition juive Pr 15,8]. Mais, dans la mesure où la souffrance de chacun est déjà la grande souffrance de Dieu qui souffre pour lui, pour cette souffrance qui, "mienne", est déjà sienne, divine, le moi qui souffre peut prier et, dès lors, il peut prier pour soi : il prie pour soi-même en vue de faire cesser la souffrance de Dieu qui souffre dans la souffrance du moi [Philosophie Is 63,9]. Le moi n'a pas à prier pour sa propre souffrance : Dieu, avant toute demande est déjà avec le moi. Ne dit-pas : "(Ps 91,15b)" ? » (149).

Arts visuels

91,6 démon Représentations iconographiques des démons Les démons sont souvent représentés comme des êtres monstrueux, cornus, ailés ou même comme de véritables chimères, mélanges d'hommes et d'animaux divers :

16e s. italien

Luca Signorelli (1441-1523), Les Damnés à l'Enfer (fresque, 1499-1502), Chapelle San Brizio, transept droit, Cathédrale d'Orvieto

Domaine public © Wikicommons→

16e s. flamand

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), Le Charriot de foin (huile sur panneau, 1512-1515), 135 × 100 cm

Musée du Prado, Madrid, domaine public © Wikicommons→

Délices ...

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), Le Jardin des délices (huile sur panneau de bois, ca. 1480-1505), 220 × 390 cm

Musée du Prado, Madrid, domaine public © Wikicommons→

... et supplices 

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), Le Jugement dernier (huile sur panneau de bois, ca. 1482-1516), 163,7 × 247 cm

Académie des Beaux-Arts de Vienne, domaine public © Wikicommons→.

90,3–12 Méditer sur la mort, c'est acquérir un cœur de sage

Gravure néerlandaise, 17e s.

Jan David (1545-1613), Méditation sur la mort (gravure sur bois, 17e s.)

in Christeliicken waerseggher : de principale stucken van t'christen geloof en Leuen int cort begrijpende. Met een rolle der deugtsaemheyt daer op dienende. Ende een schildt-wacht teghen de valsche waersegghers, tooueraers, etc., Anvers (Belgique)

Pitts Theology Library→, © Domaine public

Un tas de crânes s'élève sous la croix du Christ, dans un cercle de tombes près d'un panneau indiquant « apprenez de moi » (Mt 11,29) ; un squelette porte une pancarte sur laquelle il est écrit : « à moi hier, et à toi aujourd'hui » (Si 38,23). Un maître enseigne à un groupe de jeunes étudiants et Jésus enseigne à un groupe d'hommes à l'arrière-plan. L'inscription latine se lit comme suit : « Le summum de la philosophie, [c'est] la méditation sur la mort », et le texte en-dessous de l'image signifie : « Qui enseigne aux arriérés méprisants du monde de les fouler ? Les ossements en décomposition de ceux qui sont enterrés dans des sépultures de rang ».

93,1–5 Le Seigneur est roi : la royauté du Christ

16e s.

Matthias Grünewald (ca. 1475-1528), La Résurrection du Christ (aile droite du retable d'Issenheim), (huile sur panneau de bois, ca. 1515), 269 x 141 cm

musée Unterlinden, Colmar, Domaine public © Wikimedia commons→

Tradition juive

85,12a la vérité germera de la terre Sur le sol

  • Buber Récits « Quelqu'un arriva chez Rabbi Lévi Yitzhak avec cette plainte : "Oh ! Rabbi, que faut-il que je fasse avec le mensonge qui habite mon cœur ?" Puis s'étant recueilli, il s'exclama : "Hélas ! même ce que je viens de dire n'est pas dit selon la Vérité ! Jamais je ne la trouve !" Et dans son désespoir, le malheureux se jeta sur le sol. "Avec quelle passion, dit le Rabbi, cet homme cherche la Vérité !" Et se penchant vers lui, il le releva d'une main douce, lui disant : "Il est écrit : 'La Vérité germera de la terre'" » (313).

Arts visuels

89,20–26 L'onction de David par Samuel Le motif de l'onction de David par Samuel a donné lieu à de très nombreuses représentations iconographiques à travers les âges. 

Fresque de Doura Europos, 3e s. 

L'onction de David par Samuel, (fresque de la synagogue de Doura Europos, ca. 250-256)

Musée national de Damas, Syrie

Domaine public © Wikicommons→

Enluminure du 10e s. 

Psautier de Paris, (enluminure sur parchemin, 940-960), 37 x 26,5 cm

Département des Manuscrits. Grec 139, Folio 3v, Bibliothèque Nationale de France, Paris

Domaine public © Wikicommons→

Peinture italienne du 16e s. 

Véronèse (1528-1588), L'onction de David, (huile sur toile, ca. 1555), 173 x 364 cm

Musée d'Histoire de l'art de Vienne, Autriche

© BY-SA→

Peinture française du 17e s. 

Claude Gellée, dit Claude Lorrain (1602-1682), David sacré roi par Samuel, (huile sur toile, ca. 1682), 119 x 150 cm

Musée du Louvre, Paris

Domaine public © Wikicommons→

88,1–19 Imploration vers Dieu : Job

Peinture française, 19e s.

Léon Bonnat (1833-1922), Job (huile sur toile, 1880), 1,61 × 1,29 m

Musée d'Orsay, Paris

Domaine public © Wikicommons→

86,1–17 L'appel du juste : saint Jérôme en prière

15e s.

Léonard de Vinci (1452-1519), Saint Jérôme, (tempera et huile sur bois, ca. 1480), 103 x 75 cm

Musées du Vatican, Cité du Vatican, Domaine public © Wikimedia commons→, Ps 86

85,1–14 Le retour d'exil 

19e s.

Julius Veit Hans Schnorr von Carolsfeld (1794-1872), Le retour d'exil, (gravure sur bois, 1851-1860)

Die Bibel in Bildern, 1860

Domaine public © Wikimedia commons→, Ne 7

78,18–25 Les Israélites recueillant la manne dans le désert

17e s.

Super manne

Nicolas Poussin (1594-1665), Les Israélites recueillant la manne dans le désert, (huile sur toile, ca. 1637-1639), 149 × 200 cm, Collections royales

Musée du Louvre, Paris, domaine public © Wikicommons→

78,15s Le miracle de l'eau

17e s.

Nicolas Poussin (1594-1665), Moïse faisant jaillir l'eau du rocher ou Le Frappement du rocher (huile sur toile, ca. 1633-1635), 97 × 133 cm

National Gallery of Scotland, Édimbourg, n° inv. NGL 066.46

Domaine public © Wikimedia commons→

19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Moïse frappant le rocher à Horeb (gravure sur bois, 1866)

Illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→

78,52–72 Le Seigneur conduit son peuple au désert et choisit le jeune berger David comme pasteur de ses brebis

19e s.

James Tissot (1836 - 1902), Le bon pasteur, (Aquarelle opaque sur graphite sur papier vélin gris, 1886 - 1894), 28,1 × 14,9 cm

Brooklyn Museum, New York, Domaine public © Wikimedia Commons→; Mt 18,12-14; Lc 15,3-7

78,44 Les eaux du Nil changées en sang

19e s.

James Tissot (1836 - 1902), Les eaux du Nil changées en sang (aquarelle, ca. 1900)

Domaine public © Wikimedia commons→, Ex 7

78,45 La plaie des grenouilles

17e s.

Gérard Jollain (?-1683), La Saincte Bible, Contenant le Vieil and la Nouveau Testament, Enrichie de plusieurs belles figures/Sacra Biblia, nouo et vetere testamento constantia eximiis que sculpturis et imaginibus illustrata, De Limprimerie de Gerard Jollain, (gravure, 1655), La Plaie des grenouilles,

BNF, Paris

Domaine public © Wikicommons→, Ex 7,26-29 Ex 8,1-11

78,49ss Raid aérien

19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Le Premier-né tué (gravure sur bois, 1866)

illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→

77,1–21 Méditer sur les actions du Seigneur dans la nuit : la Madeleine pénitente  Peinture française du 17e s

Georges de La Tour a peint quatre versions de la « Madeleine pénitente ». Chaste silence de la méditation et clair-obscur mimant le passage progressif des ténèbres à la lumière, ou le renoncement aux vaines lumières de ce monde, ces compositions invitent à la conversion intérieure.

Georges de La Tour (1593-1652), La Madeleine à la flamme filante, (1638-1640), 117 x 92,

Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles, domaine public © Wikicommons→

Georges de La Tour (1593-1652), La Madeleine au miroir, ou Madeleine Fabius (huile sur toile, 1635-1640), 113 x 92, 7

National Gallery of Art, Washington, domaine public © Wikicommons→

Madeleine se regarde, mais par un jeu de miroir dont La Tour est coutumier, le spectateur ne voit que le reflet du crâne : efficace memento mori

Georges de La Tour, La Madeleine aux deux flammes, (huile sur toile, vers 1640), 133 x 102 cm

Metropolitan Museum of Art, New-York

© Domaine Public→

Marie Madeleine se tient assise devant une table sur laquelle repose un cierge, dont la flamme effilée se reflète dans un miroir au cadre orné de motifs. Le collier de perles placé sous le miroir et les bijoux qui gisent à ses pieds, abandonnés dans l'ombre symbolisent la vanité des plaisirs et de la vie légère à laquelle elle a renoncé. Câlé entre ses genoux et ses mains repose un crâne, élément classique du genre pictural de la vanité. La bougie déjà bien entamée et la flamme vacillante, qu'un souffle peut faire mourir, évoquent la fragilité et l'évanescence de la vie humaine. On entend alors de façon nouvelle les mots de saint Jacques : « Vous êtes une vapeur qui paraît un instant et s'évanouit ensuite » (Jc 4,14). Le regard de la pénitente, dont le visage pénétré et baigné de lumière est tourné de trois quarts, plonge au-dessus du miroir vers un rideau d'ombre, nous invitant nous aussi à contempler des réalités d'un autre ordre. La finesse des plis, le blanc lumineux de la chemise, ainsi que la délicatesse des mains jointes en prière sont remarquables.

Georges de la Tour (1593-1652), La Madeleine à la veilleuse, (huile sur toile, ca. 1640-1645), 128 × 94 cm,

Musée du Louvre, Paris, domaine public © Wikicommons→

63,1–12 Louange de Dieu et de sa création

15e s.

Giovanni Bellini (1427-1516), Saint François au désert, (Tempera sur bois, ca. 1485), 124,4 x 141,9 cm

Frick Collection, New York, domaine public © Wikicommons→

79,1–13 Destruction de Jérusalem

Classicisme français, 17e s.

Nicolas Poussin (1594-1665), La Destruction du temple de Jérusalem ou La Prise de Jérusalem, (huile sur toile, 1638), 147 × 198 cm

Kunsthistorisches Museum, Vienne

Domaine public © Wikicommons→

31,1–25 Le Seigneur est le seul refuge

15e s.

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), Saint Jérôme en prière, (huile sur panneau, ca. 1482-1499), 80,1 x 60,6 cm

Musée des Beaux-Arts, Gand, Belgique, Domaine public © Wikimedia commons→

63,1–12 Une image de l'âme altérée qui cherche l'eau vive : Jean-Baptiste s'abreuvant à la source

16e s.

Le Caravage (1571-1610), Saint Jean-Baptiste à la fontaine, (huile sur toile, ca. 1610), 100 x 73 cm

Collection Bonelli, La Valette, Malte, Domaine public © Wikimedia commons→, Ps 42

66,1–12 La traversée du Jourdain menée par Josué

Bible illustrée de Gustave Doré 19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Les enfants d'Israël traversant la Jordanie (gravure sur bois, 1866)

Illustration de la → Bible de Tours

© Domaine public→

19e s.

James Tissot (1836-1902), Le passage de l'arche de l'Alliance sur le Jourdain, (ca 1896), 21,4 x 27,6 cm

Musée Juif, New York, domaine public © Wikicommons→, 1S 4,4-5 Ex 25,10-22

James Tissot est un peintre et graveur français qui a passé une partie de sa vie en Angleterre où il était apprécié comme peintre de la haute société de l'époque victorienne. À partir de 1888, il vit une révélation religieuse et se consacre dès lors jusqu'à la fin de sa vie à des sujets bibliques, nourrissant son art d'observations effectuées lors de voyages en Palestine et à Jérusalem. L'arche représentée ici est à peu près conforme à la description qu'en fait Dieu à Moïse au livre de l'Exode.

69,1–37 La plainte depuis la citerne boueuse : l'épisode de Jérémie

Bourgogne romane, 12e s.

Anonyme, Abdémélech obtient la grâce de Jérémie (bas-relief, sculpture sur pierre, 12e s.)

chapiteau historié de la partie haute du côté sud de la nef

Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay, Bourgogne, © D.R.→

76,1–13 Le Seigneur trône dans les cieux

Raphaël (1483-1520), La Vision d'Ézéchiel (huile sur panneau, 1518), 40 × 30 cm

Palais Pitti, Florence

Domaine public © Wikicommons→

83,1ss Un Dieu qui se repose ? La tempête sur le lac de Tibériade

16e s.

Jan Brueghel l’Ancien (1568-1625), Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée, (huile sur toile, 1596)

Domaine public © Wikimedia commons→, Mc 4

84,1ss L'âme qui soupire après son Dieu : Marie-Madeleine

17e s.

Le Caravage (1571-1610), Marie-Madeleine en extase, (huile sur toile, 1606), 106,5 x 91 cm

collection privée, Rome, domaine public © Wikimedia commons→, Ps 84

80,9–20 La vigne du Seigneur : représentations de l'arbre de Jessé

Dans des vitraux célèbres

La représentation de la généalogie du Christ par l'arbre de Jessé est un motif récurent dans les vitraux :

  • Cathédrale de Beauvais (16e s.)

    Anonyme, L'Arbre de Jessé (vitrail, 1522-1524)

    Église Saint-Étienne de Beauvais→ © Wikicommons

  • Vitraux de la cathédrale de Sens et de la cathédrale d'Autun (16e s.)

Dans la sculpture baroque

Anonyme L'Arbre de Jessé (bois, 17e s.)

Église Saint-François, Porto © CC BY 2.0

Dans la peinture moderne : Joseph enchevêtré à l'arbre de Jessé ? 

Cf. Arts visuels Mt 1,16

78,45s Puzzle Hiéroglyphique

Thomas Bewick (1753-1828); Rowland Hill (1744-1833), Hill et Bewick New Hieroglyphical Bible, (Impression au plomb et gravure sur bois), 14 cm x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto © Public Domain - Photo : Dr. Ralph F. Wilson

59,1–18 Les démons, premiers ennemis de l'homme : la tentation de saint Antoine

16e s.

Matthias Grünewald (ca. 1475-1528), La tentation de saint Antoine (détail), (huile sur panneau de bois, 1512-1516), 265 x 139 cm, seconde ouverture, panneau droit

musée Unterlinden, Colmar, Domaine public © Wikimedia commons→

38,1–23 Un malade qui reconnaît ses fautes : Antiochus Après sa chute de char, le roi Antiochus tombe gravement malade. Des vers grouillent dans ses plaies, il sent abominablement mauvais, et finit par reconnaître ses torts envers le peuple d'Israël. (2M 9)

Peinture, 18e s.

Noël Hallé (1711-1781), Antiochus tombant de son char, (huile sur toile, ca. 1738), 99,7 x 135,89 cm

Virginia Museum of Fine Arts, Richmond, États-Unis, Domaine public © Wikimedia commons→, 2M 9

Ce tableau est la première œuvre que l'on connaisse de cet artiste, issu d'une famille spécialisé dans la peinture d'histoire. il est typique du style néoclassique promu à l'Académie française de Rome où le peintre se trouvait dans ces années-là.

Gravure, 19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Le châtiment d'Antiochus (gravure sur bois, 1866)

illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→, 2M 9

55,4 Puzzle hiéroglyphique

Thomas Bewick (1753-1828); Rowland Hill (1744-1833), Hill et Bewick New Hieroglyphical Bible (Impression au plomb et gravure sur bois, 1794), 14 cm x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto © Domaine public - Photo : Dr. Ralph F. Wilson

54,3–7 Appel d'un persécuté au milieu des violents : Saint Edmund

12e s.

Anonyme, Vie de Saint Edmund, (enluminure sur parchemin, ca. 1130), 20,4 cm x 13,4 cm

The Morgan Library & Museum, New York, Domaine public © Wikimedia commons→

52,4ss La langue qui médite des malheurs 

Fresque du 14e s.

Giotto di Bondone (1267-1337), Invidia, vers 1305-1306, fresque

Padoue, chapelle des Scrovegni, mur sud, tiers inférieur

Domaine public © Wikimedia commons→

L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.

Peinture du 15e s.

Bernard l'ermite

Giovanni Bellini (vers 1425-1433 - 1516), Le Mensonge, 1490, huile sur panneau de bois, 32 x 22 cm

Gallerie dell'Accademia, Venise, Italie

Domaine public © Wikimedia commons→

Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. A la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre. 

Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !

53,3ss Dieu le Père se penche du haut des cieux sur les hommes

16e s.

Cima da Conegliano (1459-1517), Dieu le Père, (huile sur toile, ca. 1510-1517), 31,7 x 40,6 cm

Courtauld Institute of Art, Londres, domaine public © Wikimedia commons→

53,7 Le salut d'Israël, arrivant de Sion

20e s.

  • Marc Chagall (1887-1985), La Crucifixion blanche, (Huile sur toile, 1938), 154 x 139 cm, The Art Institute, Chicago.

Chagall a toujours mis un point d'honneur, dans ses nombreuses crucifixions, à mettre en évidence la judaïté du Christ. 

51,18–21 Un cœur brisé : le Sacré-Cœur de Jésus 

20e s.

George Desvallières (1861-1950), Le Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ, (Huile sur papier marouflé, 1905), 106 x 72 cm

Collection particulière, France © P.Henriot→, Jn 19,34

Le Christ est bien l'exemple même du sacrifice agréable à Dieu, la « Pâque immolée » (1Co 5,7), le cœur brisé, qui débouche sur le relèvement du Temple, c'est-à-dire la résurrection de son corps. 

Devant la basilique du Sacré-Cœur, ce Christ couronné d’épines ouvre sa poitrine de ses deux mains pour donner son cœur : il est celui qui offre sa vie pour ses frères. C’est la vision religieuse de la guerre que développa l’artiste par la suite, et qu’il reprit dans ses œuvres suivantes associant le sacrifice du Christ à celui des poilus. 

  • Léon Bloy dit avoir reçu « une forte commotion d’art » en voyant ce tableau : « Vous avez fait ce que personne, aujourd’hui, ne saurait faire. Vous avez fait un Sacré-Cœur à pleurer et à trembler. Vous avez déchaîné un lion. (...) À force d’amour et de foi, vous avez été jugé digne d’entrevoir le Pélican rouge, le Pélican qui saigne pour ses petits et telle me paraît la genèse de votre oeuvre […] » (L’Invendable, p. 174-175)

50,1–7 Dieu paraît, entouré de lumière

Raphaël (1483-1520), La Vision d'Ézéchiel (huile sur panneau, 1518), 40 × 30 cm

Palais Pitti, Florence

Domaine public © Wikicommons→

37,12–15 Le juste aux mains des méchants : saint Edmund

12e s.

Anonyme, L'exécution d'Edmund, (12e s.), The Life and Miracles of St. Edmund, folio 14r, Pierpont Morgan Library MS M.736

The Morgan Library & Museum, New York, domaine public © Wikimedia commons→

37,1–11 Le juste qui reste silencieux : le Christ devant ses accusateurs

14e s.

Giotto di Bondone (?-1337), Scènes de la vie du Christ : le Christ devant Caïphe, (fresque, 1304-1306), 200 x 185 cm

chapelle des Scrovegni, Padoue, Italie, Domaine public © Wikimedia commons→, Mt 26 ; Ps 120

16e s.

Le Tintoret (1519-1594), Le Christ devant Pilate, (huile sur toile, 1565-1567), 515 x 380 cm

Scuola Grande di San Rocco, Venise, domaine public © Wikicommons→

39,1–14 Vanité du monde, silence et brûlure du soupir : la Madeleine pénitente Peinture française du 17e s

Georges de La Tour a peint quatre versions de la « Madeleine pénitente ». Chaste silence de la méditation et clair-obscur mimant le passage progressif des ténèbres à la lumière, ou le renoncement aux vaines lumières de ce monde, ces compositions invitent à la conversion intérieure.

Georges de La Tour (1593-1652), La Madeleine à la flamme filante, (1638-1640), 117 x 92,

Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles © Wikicommons→

Georges de La Tour (1593-1652), La Madeleine au miroir, ou Madeleine Fabius (huile sur toile, 1635-1640), 113 x 92, 7

National Gallery of Art, Washington © Wikicommons→

Madeleine se regarde, mais par un jeu de miroir dont La Tour est coutumier, le spectateur ne voit que le reflet du crâne : efficace memento mori

Georges de La Tour, La Madeleine aux deux flammes, (huile sur toile, vers 1640), 133 x 102 cm

Metropolitan Museum of Art, New-York

© Domaine Public→

Marie-Madeleine se tient assise devant une table sur laquelle repose un cierge, dont la flamme effilée se reflète dans un miroir au cadre orné de motifs. Le collier de perles placé sous le miroir et les bijoux qui gisent à ses pieds, abandonnés dans l'ombre symbolisent la vanité des plaisirs et de la vie légère à laquelle elle a renoncé. Câlé entre ses genoux et ses mains repose un crâne, élément classique du genre pictural de la vanité. La bougie déjà bien entamée et la flamme vacillante, qu'un souffle peut faire mourir, évoquent la fragilité et l'évanescence de la vie humaine. On entend alors de façon nouvelle les mots de saint Jacques : « Vous êtes une vapeur qui paraît un instant et s'évanouit ensuite » (Jc 4,14). Le regard de la pénitente, dont le visage pénétré et baigné de lumière est tourné de trois quarts, plonge au-dessus du miroir vers un rideau d'ombre, nous invitant nous aussi à contempler des réalités d'un autre ordre. La finesse des plis, le blanc lumineux de la chemise, ainsi que la délicatesse des mains jointes en prière sont remarquables.

Georges de la Tour (1593-1652), La Madeleine à la veilleuse, (huile sur toile, ca. 1640-1645), 128 × 94 cm,

Musée du Louvre, Paris © Wikicommons→

52,10s L'olivier florissant au soleil

19e s.

Vincent van Gogh (1853-1890), Les Oliviers, (huile sur toile, novembre 1889), 73,6 x 92,7 cm, Saint-Rémy-de-Provence

Minneapolis Institute of Art, Minneapolis, Minnesota, États-Unis, Domaine public © Wikimedia commons→

41,2ss L'homme qui, comme Dieu, est attentif aux faibles : l'exemple du bon Samaritain

19e s.

Vincent Willem van Gogh (1853 - 1890), Le bon Samaritain, (huile sur toile, 1890), 73 × 60 cm

musée Kröller-Müller, Otterlo, Pays-Bas, domaine public © Wikimedia Commons→, Lc 10,29-37

43,3s Chercher la lumière et la vérité : les rois mages suivant l'étoile

12e s.

Alexis Master, Le voyage des mages, (tempera et or sur parchemin, ca. 1130-1140), Psautier de Saint Alban

Bibliothèque de la cathédrale d'Hildesheim, Allemagne, Domaine public © Wikimedia commons→, Mt 2

44,10–27 Le peuple juif livré au massacre, et l'apparente inaction de Dieu : les artistes et la Shoah

Autoportraits, 20e s.

Felix Nussbaum (1904-1944), Autoportrait, (huile sur panneau, ca. 1940)

maison Felix Nussbaum, Osnabrück, Allemagne, Domaine public © Wikimedia commons→

Felix Nussbaum fut formé au temps de la « Nouvelle Objectivité » et au contact des avant-gardes européennes – la peinture métaphysique italienne, le surréalisme international. En 1933, lorsque Hitler accède au pouvoir, il est mis au ban de l’académie des Beaux-Arts de Berlin et forcé à l’exil. Après l’Italie, la Suisse et la France, il se réfugie à Ostende, en Belgique. Interné en 1940 au camp de Saint-Cyprien, dans le sud de la France, après la défaite belge, il s’évade et retourne à Bruxelles, où il demeure caché, avec son épouse Felka Platek, une artiste juive polonaise. Ils furent finalement déportés à Auschwitz, le 31 juillet 1944. Prenant pour maîtres le Douanier Rousseau, Van Gogh, Beckmann, Ensor, Chirico, il est aussi influencé dans son goût pour l’autoportrait et ses allégories de la Mort par les maîtres anciens flamands et allemands. Sa peinture porte toute une réflexion existentialiste sur la condition du juif pourchassé.

Felix Nussbaum (1904-1944), Autoportrait avec le passeport juif, (ca. 1940)

maison Felix Nussbaum, Osnabrück, Allemagne, Domaine public © Wikimedia commons→

20e s.

Charlotte Salomon (1917-1943), La nuit de cristal, (gouache sur papier, ca. 1940-1942), 25 x 32,5 cm

Jewish Historical Museum, Amsterdam, Pays-Bas, Domaine public © Wikimedia commons→

Charlotte Salomon, née à Berlin dans une famille juive aisée, dut affronter l’antisémitisme à l’école et à l’Académie des arts de la capitale, ainsi que le suicide de sa mère en 1926 et de sa grand-mère en 1940. Internée avec son grand-père au camp de Gurs, ils en sont libérés quelques mois plus tard en raison du mauvais état de santé du grand-père et parviennent à regagner la Côte d'Azur, où elle se marie. En 1943, le couple est arrêté, transféré à Drancy puis acheminé vers Auschwitz. Le 10 octobre, immédiatement à son arrivée, Charlotte, enceinte de cinq mois, fut envoyée dans les chambres à gaz. Son mari mourut à son tour le 1er janvier suivant. La peinture fut d’abord pour elle un moyen de lutter contre le désespoir. De la fin 1940 à la mi-1942, elle se consacre à son œuvre autobiographique Leben? oder Theater? (Est-ce la vie ou du théâtre ?). En 18 mois, elle peint environ 1 325 gouaches ou aquarelles, dont 800 environ sont terminées, à partir des trois seules couleurs primaires : rouge, jaune et bleu.

45,10–16 La princesse resplendissante introduite chez le roi : la femme du Cantique des cantiques

Peinture française du 19e s.

Gustave Moreau (1828-1898), La Sulamite (aquarelle, 1893)

Ohara Museum of Art, Japon

Wikimedia Commons→ © Domaine public

47,2–10 Les princes des nations et le peuple d'Abraham unis dans l'adoration de Dieu

16e s.

Albrecht Dürer (1471-1528), L' Adoration de la Sainte Trinité ou Retable de tous les Saints (huile sur bois de peuplier, 1511), 135 x 123,4 cm

Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche, Domaine public © Wikimedia commons→

La Trinité est représentée verticalement. Le Père soutient la croix de son fils, surmonté de la colombe du Saint-Esprit selon l'iconographie du Trône de grâce. Elle est entourée des anges, des saints dont certains portent la palme du martyre, des hommes d’Église et des hommes d’État. Les princes des nations On reconnaît David avec sa lyre, Moïse portant les tables de la loi ... c’est tout le peuple de Jacob qui est assemblé. Sur la gauche est agenouillé le commanditaire, Matthäus Landauer, sur la droite l’artiste Albrecht Dürer, ainsi que Dorothea and Wilhelm Haller. « Les princes des peuples se réunissent avec le peuple d’Abraham » (Ps 47,10) pour louer le Seigneur. Tous sont unis au sein de la cité de Dieu.

46,1–12 Le Seigneur, donateur et garant de la Terre promise à son peuple.  Les empires s’ébranlent, mais la terre et les fleuves demeurent.

Carte du 14e s.

Marino Sanudo dit l'Ancien ou Torcello (ca. 1260-1338), Carte de la Terre Sainte (1320), Liber secretorum fidelium crucis, ca. 1321

British Library, Domaine public © Wikimedia commons→

Le texte latin placé sous la carte est la description suivante :

A: Tota terra a monte Libano per latus occidentale Jordanis vsque Capharnaum et inde per Saphet et Kabul et Toronum redeundo ad Libanum vocatur Yturea et Galilea superior et Galilea gentium et terra Kabul et terra Rob et saltus Libani et fuit pro magna parte de regione Decapoleos

B: Tota terra a Tyberiade per Betsan et montem Effraym vsque Magedo et inde per capud Carmeli et montem Tabor et Betuliam vsque in Tyberiadem redeundo vocatur campus magnus Esdrelon vel campus Fabe, siue Magedo, vel Galilea inferior et planicies Galilee

C: Tota terra a Cesarea Palestine vsque Joppen et inde transeundo per Tampnacsare et redeundo per Caco vsque Cesaream dicitur mons Effraym, licet sit terra campestris, et Saron, de quo dicitur Ysai. Factus est Saron sicut desertum, et est terra fertilis valde et pinguis habens villas multas et loca nemorosa et maxime circa Arsur suntque ibi leones multi et venationes regie

E: Desertum Cades, vnde miserant filii Israel exploratores , qui post XL dies huc redierunt et murmurante populo jussi sunt redire in desertum per viam maris rubri et post XXX annos redierunt ad locum istum, vnde moventes castra contra orientem circuierunt montem Seyr et terram Amon et capta terra Seon, regis Osebon, et Og, regis Basan, venerunt ad Jordanem contra Jerico.

48,2–15 La cité du grand Roi : Jérusalem

Peinture contemporaine, 20e s.

Anonyme, La Jérusalem terrestre (peinture murale, 20e s.)

mur de la synagogue Yohanan ben Zakkaï, quartier juif de la vieille ville de Jérusalem

© Wikimedia Commons CC BY-SA 3.0→, Ps 137 ; Ps 128 ; Is 44 ; 1R 11

Cette peinture murale représente Jérusalem entourée de versets bibliques qui parlent de Jérusalem :

  • En haut, le Ps 137,5-6 « Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite soit mises en oubli ! Que ma langue colle à mon palais si je ne me souviens de toi si je ne mets Jérusalem au principe de ma ma joie ! »
  • À droite, le Ps 128,5-6 « Que le Seigneur te bénisse de Sion ! Puisse-tu voir la prospérité de Jérusalem tous les jours de ta vie Et puisses-tu voir les fils de tes fils ! Paix et la paix en Israël ! »
  • À gauche, Is 44,26 « je dis de Jérusalem : Tu seras habitée ! et des villes de Juda : Vous serez rebâties, je relèverai leurs ruines », et 1R 11,36 « à Jérusalem, la ville que je me suis choisie pour y mettre mon nom. »

57,8–12 La louange est un pont

21e s.

Santiago Calatrava Valls (1951-...), Gesher HaMeitarim, Jerusalem Chords Bridge (2005-2008)

Domaine public © Wikimedia commons→

Le Pont de Cordes se trouve dans le quartier hiérosolymitain de Kiryat Moshe et est emprunté par le tramway. Conçu par l’architecte espagnol Santiago Calatrava Valls et inauguré lors du 60e anniversaire d’Israël en 2008, sa forme évoque une tente dans le désert ou la harpe de David. Avec son mât de 119 mètres de haut auquel sont accrochés 66 haubans d’acier, c’est la plus haute structure de Jérusalem.

Santiago Calatrava Valls (1951-...), Gesher HaMeitarim, Jerusalem Chords Bridge (2005-2008)

Domaine public © Wikimedia commons→

58,2–12 Dieu juge : le Jugement dernier

15e s.

Fra Angelico (ca. 1395-1455), Le Jugement dernier, (tempera sur bois, ca. 1431), 105 x 210 cm

Couvent San Marco, Florence, Domaine public © Wikimedia commons→

58,2–10 L'injuste justice des hommes : le martyre de Blandine

20e s.

Émile Bégule (1880-1972), Sainte Blandine, (1932)

église Saint-Pothin, Lyon, GNU-FDL © Wikimedia commons→

Réalisés par les ateliers grenoblois Balmet, les vitraux de cette église lyonnaise dressent un intéressant parallèle entre les fondateurs de l’Église de Lyon (Saint-Irénée, Saint-Polycarpe, Sainte-Blandine et Saint-Pothin) et ceux de l'Église de France (Sainte Geneviève, Sainte-Clotilde). Les saints occupent le collatéral nord, guidés par l’évangéliste Jean, et les saintes le collatéral sud, conduites par la Vierge, gardienne de la cité.

64,2–7 La langue qui médite des malheurs 

Fresque du 14e s.

Giotto di Bondone (1267-1337), Invidia, vers 1305-1306, fresque

Padoue, chapelle des Scrovegni, mur sud, tiers inférieur

Domaine public © Wikimedia commons→

L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.

Peinture du 15e s.

Bernard l'ermite

Giovanni Bellini (vers 1425-1433 - 1516), Le Mensonge, 1490, huile sur panneau de bois, 32 x 22 cm

Gallerie dell'Accademia, Venise, Italie

Domaine public © Wikimedia commons→

Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. A la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre. 

Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !

65,10–14 Dieu procure l'abondance

17e s.

Nicolas Poussin (1594-1665), L'été, ou Ruth et Booz, (huile sur toile, ca. 1660-1664), 110 x 160 cm

Musée du Louvre, Paris, Domaine public © Wikimedia commons→, Rt 2 

65,8s Dieu apaise le rugissement des mers : la tempête sur le lac de Tibériade

16e s.

Jan Brueghel l’Ancien (1568-1625), Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée, (huile sur toile, 1596)

Domaine public © Wikimedia commons→, Mc 4

68,2–36 Loué soit le Seigneur qui disperse les ennemis : le triomphe de David

17e s.

Nicolas Poussin (1594-1665), Le Triomphe de David, (huile sur toile, ca. 1631 - 1633), 117 × 146 cm

Dulwich Picture Gallery, Londres © Wikicommons→, 1S 17,54

72,1–19 Bénédiction du nouveau roi : la succession de David

17e s.

Cornelis de Vos (1584-1651), David présentant le sceptre à Salomon (huile sur toile, ca. 1601-1650), 174 x 243 cm

Collection privée, domaine public © Wikicommons→, 1R 2

45,4ss Le roi, vaillant guerrier : le Verbe de Dieu met les démons en fuite

14e s.

Atelier de Nicolas Bataille (ca. 1330 - ca. 1405) sur des cartons de Hennequin de Bruges (actif entre 1368 et 1381), Tenture de l'Apocalypse, no 73, Le verbe de Dieu charge les bêtes, (laine, ca. 1373-1382), 6 x 140m à l'origine,

Château d'Angers, Angers, CC © Wikimedia commons→, Ap 19

73,1–28 Le sort des riches orgueilleux et du pauvre tourmenté : la parabole de l'homme riche et du mendiant Lazare

Enluminure du 11es.

Maître du Codex Aureus Epternacensis, La parabole du riche et de Lazare, (parchemin enluminé, ca. 1035-1040), 30,9 x 22,4 cm, Codex Aureus Epternacensis, Folio 78 recto

Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, Allemagne, Domaine public © Wikimedia commons→, Lc 16

Gravure, 19e s.

Julius Veit Hans Schnorr von Carolsfeld (1794-1872), La parabole du riche et de Lazare, (gravure sur bois, 1851-1860)

Die Bibel in Bildern, 1860, Domaine public © Wikimedia commons→, Lc 16

73,1–28 Le sort des méchants : la chute de Babylone

14e s.

Atelier de Nicolas Bataille (ca. 1330 - ca. 1405) sur des cartons de Hennequin de Bruges (actif entre 1368 et 1381), Tenture de l'Apocalypse, no 66, La chute de Babylone envahie par les démons, (laine, ca. 1373-1382), 6 x 140m à l'origine

Château d'Angers, Angers, CC © Wikimedia commons→

71,1–24 La prière d'un homme vieillissant : le roi David

17e s.

Pieter de Grebber (ca. 1600-1652/1653), Le roi David en prière, (huile sur toile, ca. 1635-1640), 94 x 84,5 cm

Museum Catharijneconvent, Utrecht, Pays-Bas, Domaine public © Wikimedia commons→, Si 47

67,2–8 Bénédiction de Dieu

16e s.

Girolamo dai Libri (1474-1555), Dieu le Père avec la main droite levée en signe de bénédiction, (mine de plomb, encre brune et plume et rehaut de blancs sur papier appliqué sur panneau de bois), 7 x 8,1 cm

Rosenwald Collection, National Gallery of Art, Washington, Domaine public © Wikimedia commons→

70,1–6 Appel à l'aide : Daniel dans la fosse aux lions

17e s.

Peter Paul Rubens (1577-1640), Daniel dans la fosse aux Lions (huile sur toile, ca. 1614-1616), 224,2 x 330,5 cm

National Gallery of Art, Washington, Domaine public © Wikimedia commons→, Dn 6

60,3–14 Dieu rétablit son peuple malgré ses péchés

16e s.

Suiveur de Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), Les sept péchés capitaux dans une pelure de globe terrestre, (huile sur panneau de chêne, ca. 1520-1530), 86 x 56 cm

Genève, Fine Arts Foundation, Domaine public © Wikimedia commons→ (photo A.M. Koldeweij, P. Vandenbroeck et B. Vermet, 2001)

61,6–9 La louange de David

17e s.

Jan de Bray (ca. 1627 Haarlem - 1697, Amsterdam), David jouant de la harpe, (huile sur toile, 1670), 142 x 154 cm

Collection privée, Karlsruhe (Allemagne), Domaine public © Wikimedia commons→, Ne 12

62,10–13 Dieu traite chaque homme selon ce qu'il a fait : le Jugement dernier Le thème du Jugement dernier, par sa dimension spectaculaire et escatologique, est de nature à frapper l'imagination des artistes... et des fidèles.  Il est pour cette raison représenté à de nombreuses reprises sur les tympans des églises.

12e s.

  • Tympan de la cathédrale d'Autun

    Anonyme Le Jugement dernier (12e s.), tympan, Cathédrale d'Autun

    CC © Wikicommons→

  • Tympan de la cathédrale de Conques 

    Anonyme Le Jugement dernier (12e s.), tympan, Abbatiale Sainte-Foy de Conques

    CC © Wikicommons→

  • Tympan de la cathédrale de Bourges

    Anonyme Portail du Jugement dernier (12e s.), tympan, Façade occidentale, Cathédrale de Bourges

    CC © Wikicommons→

    14e s.

    Anonyme Le Jugement dernier (fresque, 14e s.), pillier gauche sous le buffet d'orgues, Cathédrale d'Albi

    CC © Wikicommons→

    15e s. 

  • Fra Angelico Le Jugement dernier (ca. 1431)

Fra Angelico (ca. 1395-1455), Le Jugement dernier (tempera sur bois, ca. 1431), 105 × 210 cm

Musée San Marco, Florence, domaine public © Wikicommons→

  • Rogier Van der Weyden (ca. 1400-1464) Le Jugement dernier

    Rogier Van der Weyden (ca. 1400-1464), Polyptyque du Jugement dernier, (peinture à l'huile sur bois, 1443-1452), 220 × 548 cm

    Hospices de Beaune, CC © Wikicommons→

    15e et 16e s. italiens

  • Cathédrale d'Orvieto, chapelle San Brizio

    Luca Signorelli (1441-1523), La Fin du monde (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, Cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), La Résurrection de la chair (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Damnés et les Élus (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, Cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Damnés à l'Enfer (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Élus au Paradis (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

  • La Chapelle Sixtine de Michel-Ange

Michel Ange (1475-1564), Le Jugement dernier, (fresque, 1536-1541), 1370 × 1220 cm, mur de l'autel

Chapelle Sixtine, Cité du Vatican, domaine public © Wikicommons→

15e et 16e s. flamands

Jérôme Bosh (ca. 1450-1516), Le Jugement dernier (huile sur panneau de bois, ca. 1482-1516), 163,7 × 247 cm

Académie des Beaux-Arts de Vienne, Domaine public © Wikicommons→

75,3–11 Représentations du Jugement dernier Le thème du Jugement dernier, par sa dimension spectaculaire et escatologique, est de nature à frapper l'imagination des artistes... et des fidèles.  Il est pour cette raison représenté à de nombreuses reprises sur les tympans des églises.

12e s.

  • Tympan de la cathédrale d'Autun

    Anonyme Le Jugement dernier (12e s.), tympan, Cathédrale d'Autun

    CC © Wikicommons→

  • Tympan de la cathédrale de Conques 

    Anonyme Le Jugement dernier (12e s.), tympan, Abbatiale Sainte-Foy de Conques

    CC © Wikicommons→

  • Tympan de la cathédrale de Bourges

    Anonyme Portail du Jugement dernier (12e s.), tympan, Façade occidentale, Cathédrale de Bourges

    CC © Wikicommons→

    14e s.

    Anonyme Le Jugement dernier (fresque, 14e s.), pillier gauche sous le buffet d'orgues, Cathédrale d'Albi

    CC © Wikicommons→

    15e s. 

  • Fra Angelico Le Jugement dernier (ca. 1431)

Fra Angelico (ca. 1395-1455), Le Jugement dernier (tempera sur bois, ca. 1431), 105 × 210 cm

Musée San Marco, Florence, domaine public © Wikicommons→

  • Rogier Van der Weyden (ca. 1400-1464) Le Jugement dernier

    Rogier Van der Weyden (ca. 1400-1464), Polyptyque du Jugement dernier, (peinture à l'huile sur bois, 1443-1452), 220 × 548 cm

    Hospices de Beaune, CC © Wikicommons→

    15e et 16e s. italiens

  • Cathédrale d'Orvieto, chapelle San Brizio

    Luca Signorelli (1441-1523), La Fin du monde (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, Cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), La Résurrection de la chair (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Damnés et les Élus (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, Cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Damnés à l'Enfer (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Élus au Paradis (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

  • La Chapelle Sixtine de Michel-Ange

Michel Ange (1475-1564), Le Jugement dernier, (fresque, 1536-1541), 1370 × 1220 cm, mur de l'autel

Chapelle Sixtine, Cité du Vatican, domaine public © Wikicommons→

15e et 16e s. flamands

Jérôme Bosh (ca. 1450-1516), Le Jugement dernier (huile sur panneau de bois, ca. 1482-1516), 163,7 × 247 cm

Académie des Beaux-Arts de Vienne, Domaine public © Wikicommons→

Histoire des traductions

68,33

Liturgie

19,13s Purifie-moi des fautes secrètes Graduel

« Ab occultis meis »

Traditionnel, Graduel - Ab occultis meis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,13s

9,10s.19s Le Seigneur est un refuge opportun au temps de la détresse Graduel

« Adjutor in opportunitatibus »

Traditionnel, Graduel - Adjutor in opportunitatibus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 9,10s.19s

40,10s J'annoncerai la justice Graduel

« Annuntiavi justitiam »

Traditionnel, Graduel - Annuntiavi justitiam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 40,10s

45,10–16 Écoute, ma fille

« Audi filia » Graduel

Traditionnel, Graduel - Audi filia... quia concupivit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,11–14

« Audi filia » Trait

Traditionnel, Trait - Audi Filia

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,10-16

Chants du commun de la Sainte Vierge Marie.

17,8.2 Garde-moi Graduel

« Custodi me »

Traditionnel, Graduel - Custodi me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,8.2

31,24s Aimez le Seigneur Graduel

« Diligite Dominum »

Traditionnel, Graduel - Diligite Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,24s

Messe des Saints Euspice et Maximin le 17 décembre.

89,21s J'ai trouvé David, mon serviteur

« Inveni David » Graduel

Traditionnel, Graduel - Inveni David

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,21ss

« Inveni David » Offertoire

Traditionnel, Offertoire - Inveni David

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,21s

25,17s.1s Tire-moi de ma détresse ! Introït

« De necessitatibus »

Traditionnel, Introït - De necessitatibus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,17s.1s

26,11s.1 Délivre-moi Introït

« Redime me »

Traditionnel, Introït - Redime me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 26,11s.1

21,3s Le désir de l'âme Offertoire

«Desiderium animae»

Traditionnel, Offertoire - Desiderium animae

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,3s

72,18.3 Béni soit le Seigneur

« Benedictus Dominus »

Traditionnel, Graduel - Benedictus Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 72,18.3

46,5s Dieu vient à son secours Graduel

« Adjuvabit eam »

Traditionnel, Graduel - Adjuvabit eam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 46,5s

80,2s Aujourd'hui sachez que le Seigneur vient Graduel

« Hodie scietis »

Traditionnel, Graduel - Hodie scietis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ex 16,6-7 Is 35,4 Ps 80,2-3

Graduel chanté pour la Messe de la Veille de Noël le 24 décembre.

17,3 Tu as éprouvé mon coeur, Seigneur Graduel

« Probasti Domine »

Traditionnel, Graduel - Probasti Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,3

74,19–23 Considère l'alliance Introït

Introït « Respice Domine »

Traditionnel, Introït - Respice Domine

Choeur des moines de l'Abbaye du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 74,20.19.22-23.1

Graduel « Respice, Domine »

Traditionnel, Graduel - Respice Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 74,20.19.22

83,19.14 Qu'ils sachent que ton nom est Seigneur Graduel

« Sciant gentes »

Traditionnel, Graduel - Sciant gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 83,19.14

Contexte

Repères historiques et géographiques

89,13 l’Hermon Géographie Repères historiques et géographiques Dt 3,8

Réception

Musique

23,1–6 Le Seigneur est mon berger

20e s. : Reggae

Alpha Blondy (1953-...), « Psaume 23 / Jerusalem », Live au Zénith de Paris, 1993

© Licence YouTube standard→, Ps 23

20e s.

Howard Goodall (1958-), The Lord Is My Shepherd, 1994

The Georgia Boy Choir

© License YouTube Standard→, Ps 23,1-6

Compositeur

Howard Goodall est un compositeur, acteur et scénariste britannique né le 26 mai 1958 à Bromley (Royaume-Uni). Il est fait Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique le 31 décembre 2010, pour services rendus à l'éducation musicale.

Paroles

The Lord is my shepherd : therefore can I lack nothing. He shall feed me in a green pasture : and lead me forth beside the waters of comfort. He shall convert my soul : and bring me forth in the paths of righteousness, for his Name's sake. Yea, thou I walk through the valley of the shadow of death, I will fear no evil : for thou art with me; thy rod and thy staff comfort me. Thou shalt prepare a table before me against them that trouble me : thou hast anointed my head with oil, and my cup shall be full. But thy loving-kindness and mercy shall follow me all the days of my life : and I will dwell in the house of the Lord for ever. (Ps 23,1-6)

20e s.

John Rutter (1945-), The Lord Is My Shepherd (from Requiem), 1976

John Rutter (cond.)

© License YouTube Standard→, Ps 23,1-6

Compositeur

John Rutter est né à Londres en 1945 et a étudié la musique au Clare College de Cambridge. Ses compositions embrassent la musique chorale, orchestrale et instrumentale. De 1975 à 1979, il a été directeur de la musique au Clare College et, en 1981, il a formé sa propre chorale, les Cambridge Singers. Il partage maintenant son temps entre la composition et la direction et est recherché comme chef invité pour les plus grands chœurs et orchestres du monde.

Paroles

1 The Lord is my shepherd : therefore can I lack nothing. 2 He shall feed me in a green pasture : and lead me forth beside the waters of comfort. 3 He shall convert my soul : and bring me forth in the paths of righteousness, for his Name's sake. 4 Yea, thou I walk through the valley of the shadow of death, I will fear no evil : for thou art with me; thy rod and thy staff comfort me. 5 Thou shalt prepare a table before me against them that trouble me : thou hast anointed my head with oil, and my cup shall be full. 6 But thy loving-kindness and mercy shall follow me all the days of my life : and I will dwell in the house of the Lord for ever. (Ps 23,1-6)

19e s.

Sir Charles Villiers Stanford (1852-1924), The lord is my shepherd, 1886

John Harper (dir.), Magdalen College Choir, Oxford

© License YouTube Standard→, Ps 23,6

Arts visuels

36,10 dans ta lumière nous voyons la lumière Variations de lumière

20e s.

Pierre Soulages (1919- ) — Jean-Dominique Fleury, maître verrier (1946- ), Vitrail, (1986-1994)

Abbatiale Sainte-Foy, Conques

Domaine public © Licence CC BY-SA→, Ps 36,10

« Je suis parti de la lumière », c'est ainsi que Pierre Soulages, l'inventeur de « l'outre-noir », parle de l'origine des 104 vitraux qu'il conçoit pour l'abbatiale Sainte-Foy de Conques. Il a 12 ans en 1931 lorsqu'il découvre l'édifice. L'art roman le subjugue. Il voit entre l'intérieur et l'extérieur de l’église le dialogue fondamental entre ce qui se dévoile et ce qui se dissimule. A partir de 1979, l'artiste déclare ne plus vouloir peindre le noir mais rechercher la réflexion de la lumière, découvrir ce qui se révèle au-delà de l'obscurité. Soulages, qui ne cache pas avoir toujours eu « des problèmes avec Dieu », exige de son maître verrier que la lumière se reflète à l'extérieur comme à l'intérieur de l'édifice. Mais que depuis l'abbatiale rien ne soit visible de ce qui est au dehors. Seule doit être discernable l'architecture sacrée. « Je ne représente pas. Je présente » dira le peintre. (Th. J.)

Liturgie

36,2s au milieu de son cœur Mon cœur est contrit Antienne

« Contritum est »

Traditionnel, Jeudi Saint - Laudes : Antienne « Contritum est » et Psaume 35

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Chœurs des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 36,2.3; Jr 23,9

Arts visuels

36,6–11 Bénédictions du Seigneur

16e s.

Atelier de Raffaello Sanzio dit Raphaël (1483-1520), Dieu le Père bénissant parmi les anges, (fresque transposée sur toile en 1858, ca. 1515-1520), 140 x 283 cm, chapelle de la villa pontificale de La Magliana

Musée du Louvre, Paris

Domaine public © Wikimedia commons→, Ps 36

Musique

73,24 tu tenais ma main droite Take my hand, precious Lord

20e s.

Take My Hand, Precious LordElvis Presley, 1957

© Licence YouTube standard→

Composition

Chanson originairement composée par Thomas A. Dorsey, le père de la musique gospel, en 1937, le titre fut repris par Elvis Presley vingt ans plus tard. Il s'agit de la chanson préférée de Martin Luther King Jr.

Paroles

Precious Lord, take my hand / Lead me on, let me stand / I'm tired, I'm weak, I'm lone / Through the storm, through the night / Lead me on to the light / Take my hand precious Lord, lead me home —— In my way grows drear precious Lord linger near / When my light is almost gone / Hear my cry, hear my call / Hold my hand lest I fall / Take my hand precious Lord, lead me home —— When the darkness appears and the night draws near / And the day is past and gone / At the river I stand / Guide my feet, hold my hand / Take my hand precious Lord, lead me home —— Precious Lord, take my hand / Lead me on, let me stand / I'm tired, I'm weak, I'm lone / Through the storm, through the night / Lead me on to the light / Take my hand precious Lord, lead me home.

Traduction

Ô Seigneur, prends ma main / Montre-moi la voie, aide-moi à tenir bon / Je suis las, je suis faible, je suis seul ; / À travers l'orage, à travers la nuit / Conduis-moi vers la lumière / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi —— Lorsque mon chemin devient monotone, ô Seigneur, demeure auprès de moi / Lorsque ma lumière s'est presque éteinte / Entends mon cri, écoute mon appel / Serre ma main, de peur que je ne tombe / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi —— Lorsque surgit l'obscurité et que la nuit s'approche / Lorsque le jour décline et se finit / Je me tiens au bord du fleuve / Guide mes pas, serre ma main / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi —— Ô Seigneur, prends ma main / Montre-moi la voie, aide-moi à tenir bon / Je suis las, je suis faible, je suis seul ; / À travers l'orage, à travers la nuit / Conduis-moi vers la lumière / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi.

Liturgie

69,13s Ils parlaient contre moi

« Adversum me »

Traditionnel, Communion - Adversum me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 69,13s

25,22 Délivre-moi Seigneur

« Redime me »

Traditionnel, Communion - Redime me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,22

85,2 Tu as béni, Seigneur, ta terre

« Benedixisti Domine »

Traditionnel, Offertoire - Benedixisti Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 85,2

93,1s Le Seigneur s'est vêtu de gloire

« Deus enim firmavit »

Traditionnel, Offertoire - Deus firmavit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 93,1s

Offertoire chanté pour la Messe de l'aurore de la Nativité du Seigneur.

55,2s Dieu, prête l'oreille à ma prière

Offertoire « Exaudi Deus »

Traditionnel, Offertoire - Exaudi Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 55,2s

51,3 Aie pitié de moi

« Miserere mihi »

Traditionnel, Offertoire - Miserere mihi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 51,3

Arts visuels

56,1–10 L'homme poursuivi par les méchants : le personnage d'Oreste dans la mythologie grecque

19e s.

William-Adolphe Bouguereau (1825–1905), Le remords d'Oreste ou Oreste poursuivi par les furies, (huile sur toile, 1862), 227 x 278 cm

Chrysler Museum of Art, Norfolk, Virginie, Domaine public © Wikimedia commons→

Après avoir vengé son père Agamemnon assassiné par Clytemnestre, Oreste, devenu le meurtrier de sa mère, est poursuivi par les Érinyes, déesses infernales et persécutrices. 

25,10 Tous les chemins du Seigneur sont miséricorde et vérité Universæ viæ Domini, misericordia et veritas : Inscription médiévale

Anonyme, art mosan, Arbre de Vie (médaillon émaillé)

Trésor de la collégiale Notre-Dame, Huy (France)

© Traumrune CC BY 3.0→ , Ps 1 ; Ps 25,10 ; Ap 2,7

Inscription sur le pourtour : « Universæ viæ Domini, misericordia et veritas » (Ps 25,10), dans le phylactère : « qui vicerit dabo illi edere de ligno vitæ » (Ap 2,7 ). Conservé dans le Trésor de la Collégiale de Notre-Dame de Huy, le médaillon qui pourrait avoir fait partie d’un triptyque.

Tradition juive

92,13 Le palmier et le cèdre

  • Buber Récits « S'arrêtant sur le verset du Psaume (Ps 92,13) : "À l'égal du palmier il fleurira, le Juste, et tels les cèdres du Liban il grandira !" Rabbi Baer expliquait ainsi : "Les Tsaddikim sont de deux sortes : il y a ceux qui se donnent aux autres hommes pour leur enseignement et leur exhortation, et il y a ceux qui s'adonnent à l'étude exclusive et à l'unique méditation de la Thora. Les premiers fleurissent comme les palmiers dattiers, lesquels portent des fruits généreux et substantiels ; quant aux seconds, ils sont comme les cèdres, altiers et stériles" » (164).

Liturgie

80,2 Réveille ta force Seigneur - Alleluia

« Excita Domine »

Traditionnel, Alleluia - Excita Domine

Chœur des moines de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 80,2

Alleluia chanté le troisième Dimanche de l'Avent, pour la Messe dite "Gaudete".

81,2s Acclamez Dieu - Alleluia

« Exsultate Deo »

Traditionnel, Alleluia - Exsultate Deo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 81,2s

92,13 Le juste fleurira - Alleluia

« Justus ut palma »

Traditionnel, Alleluia - Justus ut palma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,13

23,5s Tu me prépares une table - Alleluia

« Paras mihi mensam »

Traditionnel, Alleluia - Paras mihi mensam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, ps 23,5s

65,10 Tu visites la terre - Communion

« Visitasti terram »

Traditionnel, Communion - Visitasti terram

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 65,10

69,2 Sauve-moi, ô Dieu - Alleluia

« Salvum me fac »

Traditionnel, Alleluia - Salvum me fac

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 69,2

84,4s Le passereau trouve une maison - Communion

« Passer invenit sibi domum »

Traditionnel, Communion - Passer invenit sibi domum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 84,4s

71,8.23.1 ; 31,2 Que ma bouche soit pleine de ta louange - Introït

« Repleatur os meum »

Traditionnel, Introït - Repleatur os meum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 71,8.23.1.31,2

66,1s.16 Jubilez pour Dieu, toute de la terre - Offertoire

« Jubilate Deo universa terra »

Traditionnel, Offertoire - Jubilate Deo universa terra

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 66,1s.16

9,5.10 Dieu toi qui sièges - Alleluia

« Deus qui sedes »

Traditionnel, Alleluia - Deus qui sedes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 9,5.10

21,4 Tu as mis sur sa tête une couronne - Alleluia

« Posuisti Domine »

Traditionnel, Alleluia - Posuisti Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,4

27,6 Je prendrai place au chœur - Communion

« Circuibo et immolabo »

Traditionnel, Communion - Circuibo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,6

31,3 Incline vers moi ton oreille - Communion

« Inclina aurem tuam »

Traditionnel, Communion - Incina aurem tuam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,3

21,6 Grande est sa gloire - Communion

« Magna est gloria eius »

Traditionnel, Communion - Magna est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,6

35,20ss ; 55,4 Mes ennemis me parlaient de paix - Graduel

« Pacifice loquebantur »

Traditionnel, Graduel - Pacifice loquebantur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 35,20ss.55,4

89,2 Tu nous as rachetés par ton sang - Introït

« Redemisti nos »

Traditionnel, Introït - Redemisti nos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ap 5,9s Ps 89,2

Chant d'entrée pour la Messe de la fête du Précieux Sang.

33,1 Les peuples racontent leur sagesse - Introït

« Sapientiam »

Traditionnel, Introït - Sapientiam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Si 44,14s Ps 33,1

66,1s Avec des cris de joie, proclamez-le - Introït

« Vocem jucunditatis »

Traditionnel, Introït - Vocem jucunditatis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Is 48,20 Ps 66,1s

Chant d'entrée du cinquième Dimanche après Pâques.

10,17 Tu entends le désir des pauvres - Offertoire

« Desiderium pauperum »

Traditionnel, Offertoire - Desiderium pauperum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 10,17

Musique

69,10 Nous ne néglierons pas la maison de notre Dieu

19e s.

José Maria Xavier (1819-1887), Zelus domus tuae

Orquestra Sinfônica de Minas Gerais

© Licence YouTube Standard→, Ne 10,1-40 Ps 69,10

Paroles

« Car le zèle de ta maison me dévore, et l'outrage de ceux qui t’insultent est retombé sur moi ».

33,2 Célébrez le Seigneur sur la harpe

17e s.

Heinrich Schütz (1585-1672), Freuet euch des Herren, Psaume 33, 1619

TENET Vocal Artists, Dark Horse Consort, Bach Collegium San Diego

© Licence YouTube Standard→, Ne 12,1–47 Ps 33,2

Composition

Psalmen Davids (Psaumes de David) est un recueil de 26 œuvres de musique sacrée, sur des traductions en allemand tirées le plus souvent du livre des Psaumes, pour chœurs et instruments, composé par Heinrich Schütz en 1619.

Liturgie

9,2 Seigneur notre Dieu - Communion

« Domine Dominus noster »

Traditionnel, Communion - Domine Dominus noster

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 9,2

85,13 Le Seigneur accordera le bien - Communion

« Dominus dabit »

Traditionnel, Communion - Dominus dabit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 85,13

31,17s Fais luire ta face sur ton serviteur - Communion

« Illumina »

Traditionnel, Communion - Illumina

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,17s

43,4 Je viendrai vers l'autel - Communion

« Introibo ad altare Dei »

Traditionnel, Communion - Introibo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 43,4

11,1–7 Car juste est le Seigneur - Communion

« Justus Dominus »

Traditionnel, Communion - Justus Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 11,7

78,29s Ils mangèrent et se rassasièrent - Communion

« Manducaverunt »

Traditionnel, Communion - Manducaverunt

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 78,29s

21,4 Tu le préviendras de bénédictions - Communion

« Posuisti »

Traditionnel, Communion - Posuisti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,4

91,4s Il te couvrira de ses ailes - Communion

« Scapulis suis »

Traditionnel, Communion - Scapulis suis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 91,4s

89,36ss Je l'ai juré une fois - Communion

« Semel juravi »

Traditionnel, Communion - Semel juravi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,36ss

64,11.2 Le juste se réjouira - Introït

« Laetabitur justus »

Traditionnel, Introït - Lætabitur justus

Chœur des moines de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 64,11.2

19,5 Par toute la terre - Offertoire

« In omnem terram »

Traditionnel, Offertoire - In omnem terram

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,5 Rm 10,18

21,4s Tu as mis sur sa tête - Offertoire

« Posuisti »

Traditionnel, Offertoire - Posuisti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,4s

Musique

123,2 ; 148,1–4 ; 51,19 ; 69,8ss Ignatius Cantata

21e s.

Kris Oelbrandt, OCSO (1972-), Ignatius Cantata op.34, 2014

Joris Derder (bariton), Nico Couck (guitare), I Solisti del Vento (ensemble)→, Musa Horti (choeur)

 © Kris Oelbrandt→, Ps 123,2.148,1-4.51,19.69,8-10 Lc 1,38.9,57-61.2,48s Jn 6,68.21,15ss Ph 2,6-11

Composition

Cette cantate est une synthèse musicale des exercices spirituels d'Ignace de Loyola. Les mouvements I, II, III et IV parcourent les quatre phases des exercices: émerveillement sur la création, suivre le Christ, s'adonner à la croix, ressusciter avec Lui. Ces quatre idées centrales sont explicitées par des citations des exercices (chantées en Sprechstimme par le bariton), qui sont commentés par des versets bibliques illustratifs, chantés par le chœur. Le premier mouvement est précédé par un prologue (la fameuse prière de Thérèse d'Avila), le dernier est suivi par un épilogue qui donne une dernière synthèse.

  • Mouvement I (00:00 - 12:55):

Dans le premier mouvement, le retraitant s'apprête pour l'émerveillement en se rendant compte de sa propre humilité et de la grandeur de Dieu. Le psaume 123, notamment par l'image de la servante qui regarde la main de sa maîtresse, décrit cette idée. Voir aussi Ps 51,19.

Au milieu de la première phase des exercices, le retraitant éclate en émerveillement et joie sur la création. La musique monte pas à pas, le chœur monte dans des progressions harmoniques qui ouvrent chaque fois un nouveau monde (un nouvel élément énuméré dans le psaume 148), le bariton parle à travers en énumérant plus ou moins les mêmes éléments comme ils apparaissent dans le texte ignacien.

Retour vers la conscience de sa propre humilité. Le verset du psaume 51 (l'offre de mon cœur broyé) rappelle le psaume 123. La mélodie reprend celle du ps 123 en mouvement miroir rétrograde.

  • Mouvement II (12:55 - 23:00):

La deuxième phase des exercices ignaciennes se concentre sur la volonté de suivre le Christ. Ce concept est illustré musicalement par un basson seul qui joue une mélodie légère, sautante, quasi improvisée, en croches constantes - décrivant quelqu'un qui se met en route. Sur cette mélodie apparaissent de courts fragments avec des citations bibliques sur ce thème. La première expression de la volonté de suivre le Christ, chantée en forme de chorale, est celle de l'Annonciation, où Marie se confie à la promesse de l'ange Gabriel. Voir aussi Lc 9,57-61 et Jn 6,68.

La deuxième expression de la volonté de suivre le Christ est la promesse - pourtant conditionnelle - de divers gens de suivre le Christ. Celui-ci répond en Espagnol (rappellant les exercices ignaciennes) "Sigue me", "Suis-moi". Voir aussi Lc 1,38 et Jn 6,68.

La troisième expression de la volonté de suivre le Christ, citation de l'évangile selon St Jean, est mise de nouveau (comme la première, Lc 1,38) en forme de chorale. Voir aussi Lc 1,38 et Lc 9,57-61.

  • Mouvement III (23:00 - 30:40)

Dans la troisième phase des exercices ignaciennes, le retraitant réalise que la croix est inévitable en suivant le Christ. Après la citation de la phrase centrale des exercices par le bariton, le début du prologue revient, maintenant joué par la guitare. De cette manière l'auditeur se souvient de la prière de Thérèse d'Avila: "Je suis à vous". La tête de la mélodie de la prière est maintenant jouée par les instruments à vent et tenue longue en point d'orgue. Les versets du psaume 68 (69) sont superposés sur ce tapis harmonique, mêlant ainsi la notion de l'abandon et la notion de la croix. Le bariton chante régulièrement, comme troisième couche, "Sigue me", "Suis-moi", ce qui rappelle le deuxième mouvement, notamment Lc 9,57-61.

La conviction que le Christ ressuscité est apparu tout d'abord à Marie, sa mère, est typiquement jésuite. L'histoire du jeune Jésus qui est retrouvé après trois jours dans le temple, peut être vu comme une justification biblique de ce passage des exercices ignaciens. Deux motifs musicaux sont repris et superposés: la mélodie continue du basson (voir la deuxième phase dans Lc 1,38, Lc 9,57-61 et Jn 6,68) - maintenant jouée par le hautbois - et le chant de l'humble servante (voir ps 123, 2). L'humble servante est comparée à Marie qui s'écrie en retrouvant Jésus.

  • Mouvement IV (30:40 - 36:49)

La quatrième et dernière phase des exercices conclut par une réconciliation: le retraitant se réconcilie avec Jésus et ses émotions ou conflits intérieurs en déclarant son amour pour le Christ ressuscité, illustré par Jn 21,15-17. La mélodie du prologue, où le chœur chantait la prière de Thérèse d'Avila, notamment "Que mandais hacer de mi?" ("Que veux-tu que je fasse?"), sonne maintenant dans les instruments à vent comme une formule répétée pp. C'est sur cette couche que les confessions de Pierre à Jésus sont chantées, en alternance entre ténors (Jésus) et le reste du chœur.

Partitions→

Tradition juive

93,1a YWHW règne, il s'est vêtu de majesté Combattre l'orgueil sans cesse

Succession

  • Buber Récits « Les disciples du Baal-Shem, avant sa mort, lui avaient demandé qui serait leur Maître après lui. "Celui qui vous enseignera comment arracher l'orgueil jusqu'à sa racine, répondit le Tsaddik : celui-là sera votre guide." Après la mort du Baal-Shem, ce fut Rabbi Baer de Mezritsh qu'ils allèrent en premier lieu interroger, lui demandant comment s'y prendre pour briser définitivement l'orgueil dans l'homme. "La superbe, dans son essence, leur répondit-il, est la propriété de Dieu, comme il est écrit (Ps 93,1) : 'Le Seigneur est Roi ; Il s'est revêtu de superbe !' C'est pourquoi, de conseil pour la détruire à jamais dans son essence, il n'en existe point. Il reste que tout au long et en chacun des jours de notre vie nous devons combattre l'orgueil et lutter contre lui." Alors les disciples surent que c'est lui qui était le successeur » (162). 

Le combat infini

  • Buber Récits « Rabbi Raphaël, rempli d'humilité tout au long de sa vie et toujours loin des honneurs, interrogeait sans fin son Maître afin d'apprendre le moyen d'abattre absolument l'orgueil. Mais il n'en obtenait jamais une réponse. Un jour qu'il le pressait une fois de plus : "Hélas, Rabbi, la superbe !" Rabbi Pinhas lui répondit : "Que veux-tu ? C'est là l'ouvrage auquel l'homme doit passer sa vie sans pouvoir l'achever. Car la superbe est le vêtement de Dieu, comme il écrit : 'Le Seigneur est roi, il est revêtu de superbe.' Or, Dieu, c'est l'illimité ; celui qui donc est orgueilleux lèse le vêtement de l'illimité. Aussi n'y a-t-il non plus point de limite à l'œuvre de sa réduction » (198).

Propositions de lecture

89,53 AMEN Le sens du mot Amen Pourquoi le mot « Amen » est-il identique quelle que soit la langue parlée ? Est-il vraiment universel ? Peut-on trouver son origine et sa signification dans les Écritures ?

Le grand Otis Redding nous berce de sa voix en chantant Amen

Musique Ps 89,53

Pour cet écalirage, on bat notre record du texte biblique le plus court Ps89,53 pour s’intéresser particulièrement à un seul mot qui traverse tout le corpus biblique.

L'origine du mot amen : un très très très vieux mot

Le mot Amen fait partie de ces termes que tout le monde connaît, pas besoin d’être croyant pour cela. Pourtant, en connaît-on vraiment le sens ? 

Ce mot hébreu vient des Écritures Saintes. Il est passé à travers les âges, les civilisations et les langues différentes. Donc, premier constat : c’est un très très très vieux mot. Dans la Bible en grec et dans la Bible en latin, on dit aussi « amen ». Le choix de ne pas le traduire souligne son importance. Du coup, retour à l’hébreu : de vieux spécialistes passionnants vont éclairer un peu cette interrogation.

Petit tour par l'hébreu : amen signifie appui

La racine hébraïque du mot amen signifie appui. Quand je réponds « amen » à quelqu’un ou à une hymne liturgique, je dis en fait : « Je trouve mon appui en ce qui vient d’être dit ».Dans l’Écriture, ce mot revient forcément au sujet de Dieu. On dit « amen » en réponse à la révélation de réalités divines pour signifier : « Mon appui principal et fondamental est en Dieu ». Comme le dit le théologien canadien Marc Girard, l’aman hébreu d’où vient le mot amen exprime la solidité, la permanence, la stabilité. Si on prend appui en Dieu, c’est parce qu’on peut croire qu’il est une réalité stable en opposition à ce qui est éphémère, provisoire et périssable.Dans la Bible, la racine aman qui a donné amen ressemble à Mammon : Mammon est la richesse matérielle qui devient l’idole des hommes prêts à tout sacrifier pour y parvenir. Ainsi donc, il y a deux voies : l’homme peut aussi dire « amen » aux richesses matérielles décrites comme éphémères et périssables au contraire de Dieu. Elles s'appellent alors Mammon.

Amen s'entend comme vérité et fidélité

Ce terme Amen qui désignait donc la solidité a évolué dans deux directions :

  • 1- la vérité : en disant amen, on dit « en vérité », on déclare la vérité de ce qui est dit.
  • 2- la fidélité : on déclare sa fidélité à ce qui est dit. « J'y crois ! »

Voilà, vous y penserez la prochaine fois que vous le direz !

Cinéma

91,4 sous ses ailes Motif puissant d'un soutien céleste

Réinterprétation fantastique dans la faerie

Le cinéma populaire a récemment eu recours à un tel motif.

Peter Jackson(réal.) avec Fran Walsh, Zane Weiner et al. (prod.), The Hobbit An Unexpected Journey, séquence des aigles (film fantastique-aventure, 2h 49', anglais, Nouvelle Zélande : WingNut Films, 2012) ; scén. et dial.: d'après J.R.R. Tolkien, Fran Walsh, Philippa Boyens, Peter Jackson, Guillermo del Toro, mus. : Howard Shore ; avec Ian McKellen, Martin Freeman, Richard Armitage et al.

© Licence YouTube standard

Ex 19,4 ; Dt 32,11 ; Ps 91,1-16 ; Is 40,1-31 ; Jr 48,40 ; Ez 17,3-8 ; Jb 39,27-30 ; Ap 8,13 ; 12,14 

Cette scène réinterprète à la suite de Tolkien le motif biblique des « ailes de l'aigle », symboles tantôt de la persévérance héroïque des croyants dans l'adversité, tantôt de l'intervention divine qui vient les arracher à la tribulation au moment où ils pourraient commencer à désespérer de leurs peines.

Il se trouvait déjà dans le dernier film de la saga de Jackson qui avait adapté The Lord of the Ring, œuvre magistrale deTolkien:

Peter Jackson, réal. d'après J.R.R. Tolkien, prod. Barrie M. Osborne, Peter Jackson, Fran Walsh, The Return of the King, séquence du sauvetage ultime de Frodon à Mordor, (film aventure-fantastique, 201', anglais, Allemagne, Nouvelle Zélande et États-Unis : New Line Cinema et WingNut Films, 2003), scén. Fran Walsh Philippa Boyens Peter Jackson, mus. Howard Shore ; avec Elijah Wood ; Ian McKellen ; Liv Tyler ; Viggo Mortensen ; Sean Astin ; Cate Blanchett et al.

© Licence Youtube standard

Ex 19,4 ; Dt 32,11 ; Ps 91,1-16 ; Is 40,1-31 ; Jr 48,40 ; Ez 17,3-8 ; Jb 39,27-30 ; Ap 8,13 ; 12,14 

Au dernier instant, Frodon est sauvé du gouffre du Mordor par des aigles qui le portent lui et ses compagnons vers des contrées plus paisibles. Le motif est repris à dessein par Tolkien et rendu à l'écran par Peter Jackson.

Musique

46,9 Voyez les œuvres du Seigneur

18e s.

Jean-Philippe Rameau (1683-1764), Venite et videte opera Domini

Hervé Niquet (dir.), Le Concert Spirituel

© Licence YouTube Standard→, Sg 13,1-19 Ps 46,9

Composition

Extrait du Grand Motet Deus noster refugium de Jean-Philippe Rameau, ce mouvement reprend le Psaume 46 pour inviter à contempler les œuvres du Créateur. Il trouve écho dans ce chapitre du livre de la Sagesse contre l'idôlatrie, en particulier dans ce verset: « Si, charmés de leur beauté, ils ont pris ces créatures pour des dieux qu'ils sachent combien leur maître est plus beau car c'est l'auteur même de la beauté qui les a toutes créées » (Sg 13,3).

8,4ss La petitesse de l'homme dans l'ensemble de la création

21e s.

Kris Oelbrandt, OCSO (1972-), Polla ta deina (Oratorio du printemps op.23), 2010

Marie de Roy, Ensemble Sturm und Klang (dir. Thomas van Haeperen)

© Kris Oelbrandt→, Gn 3,19 Ps 8,4-6

Composition

Cette Cantate est composée pour le premier dimanche du carême sur le thème de la création. Plusieurs textes sont chantés sur la même mélodie, accentuant ainsi leurs sens identiques:

  • (1) Gn 3,19b (« Nous sommes poussière et nous y retournerons.»),
  • (2) la phrase célèbre de Sophocle dans Antigone (« Many things are tremendous, yet nothing's so tremendous as man. »),
  • (3) Ps 8,4-6a (La petitesse de l'homme dans l'ensemble de la création),
  • (4) le poème « Die Niemandsrose » de Paul Celan
  • (5) un fragment de « Voûtes Romanes », un poème de Tomas Tranströmer.

L'idée de la voûte de Tranströmer sert aussi comme plan d'architecture de l'ensemble: de (1) à (3), l'accompagnement s'enrichit de plus en plus, de (3) à (5) il se dissout de nouveau.

Arts visuels

18,7 il a entendu Cycle

Art contemporaine

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Usłyszał [Il a entendu], (acrylique et pastel sur papier, 2020), Cycle Ps 18, A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,7

18,10 est descendu Art contemporaine Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Zstąpił [Il est descendu], (acrylique et pastel sur papier, 2020), Cycle Ps 18, A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,10

18,11 Il est monté sur un chérubin Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Cwałował na cherubie [Il est monté sur un chérubin], (acrylique et pastel sur papier, 2020), Cycle Ps 18, A4, collection privée, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,11

18,12 Et il a mis la ténèbre [comme] sa cachette Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Przywdział zasłonę [Il a mis sa cachette], (acrylique et pastel sur papier, 2020), (A4), courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,12

18,17 il me tire Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Wydobywa mnie [Il me tire], (acrylique et pastel sur papier, 2020), (A4), courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,17

18,20  il m'affranchit Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Ocala [Il me sauve], (acrylique et pastel sur papier, 2020), A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,20

18,29 fait luire ma ténèbre Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Oświeca ciemności [Il illumine les ténèbres], (acrylique et pastel sur papier, 2020), A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,29

18,33 me ceint de puissance Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Mocą przepasuje [Il me ceint de puissance], (acrylique et pastel sur papier, 2020), A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,33

18,36 le bouclier de ton salut Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Jest tarczą [Il est le bouclier], (acrylique et pastel sur papier, 2020), A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,36

18,50 pour ton nom je psalmodie Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Wysławiam Twoje imię [Je glorifie ton nom], (acrylique et pastel sur papier, 2020), A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,50

Liturgie

93,1 Le Seigneur a régné - Alleluia

« Dominus regnavit decorem indutus est »

Traditionnel, Alleluia - Dominus regnavit decorem indutus est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 93,1

89,21 J'ai trouvé David mon serviteur - Alleluia

« Inveni David »

Traditionnel, Alleluia - Inveni David

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,21

71,16ss Je rappellerai ta justice, Seigneur - Communion

« Domine memorabor »

Traditionnel, Communion - Domine memorabor

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 71,16ss

34,9 Goûtez et voyez - Communion

« Gustate et videte »

Traditionnel, Communion - Gustate et videte

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,9

16,10s Tu me feras connaïtre - Communion

« Notas mihi »

Traditionnel, Communion - Notas mihi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 16,10s

Pièce de communion chantée pour les fêtes de Saint Thomas d'Aquin, Sainte Catherine de Sienne et Sainte Marie-Madeleine.

14,7 Qui donnera le salut - Communion

« Quis dabit »

Traditionnel, Communion - Quis dabit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 14,7

Paroles

Qui donnera depuis Sion le salut à Israël ? Quand le Seigneur aura ramené la captivité de son peuple, Jacob tressaillira d’allégresse, et Israël se réjouira.

19,7.2 Au sommet du ciel - Graduel

« A summo cælo »

Traditionnel, Graduel - A summo cælo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,7.2

Paroles

A summo caelo egressio eius, et occursus eius usque ad summum eius.

Au sommet du ciel il prend son départ, et sa course va jusqu’à son sommet.

9,20.4 Lève-toi Seigneur, que l'homme ne triomphe pas - Graduel

« Exsurge Domine non praevaleat »

Traditionnel, Graduel - Exsurge Domine non prævaleat

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 9,20.4

Paroles

Exsurge Domine, non praevaleat homo : iudicentur gentes in conspectu tuo.

Levez-vous, Seigneur, que l’homme ne s’impose pas : que les nations soient jugées en votre présence.

8,6s De gloire et d'honneur - Graduel

« Gloria et honore »

Traditionnel, Graduel - Gloria et honore

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 8,6s

Paroles

Gloria et honore coronasti eum Domine.

Vous l’avez couronné de gloire et d’honneur, Seigneur.

86,2.6 Sauve ton serviteur

« Salvum fac servum »

Traditionnel, Graduel - Salvum fac servum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 86,2.6

Paroles

Salvum fac servum tuum, Deus meus, sperantem in te. Auribus percipe Domine orationem meam.

Sauvez votre serviteur, mon Dieu, qui met en vous son espérance. Prêtez l’oreille, Seigneur, à ma prière.

48,9ss Nous avons reçu, Dieu, ta miséricorde - Graduel

« Suscepimus »

Traditionnel, Graduel - Suscepimus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 48,9ss

Pièce chantée pour la Messe de la Présentation au Temple du Seigneur le 2 février.

Paroles

Suscepimus, Deus, misericordiam tuam in medio templi tui. Secundum nomen tuum, Domine (Deus), ita et laus tua in fines terrae. 

Nous avons reçu, Dieu, votre miséricorde, au milieu de votre temple. Comme votre nom, Seigneur (Dieu), telle aussi votre louange jusqu’aux confins de la terre.

72,1 Voici que vient le Seigneur - Introït

« Ecce advenit »

Traditionnel, Introït - Ecce advenit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ml 3,1 1Ch 29,12 Ps 72,1

Pièce chantée pour la fête de l'Épiphanie et la Présentation du Seigneur.

Paroles

Ecce advenit dominator Dominus et regnum in manu eius et potestas et imperium.

Voici que vient le Seigneur souverain, et la royauté est en sa main, et la puissance, et le plein pouvoir.

8,2s De la bouche des enfants - Introït

« Ex ore infantium »

Traditionnel, Introït - Ex ore infantium

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 8,2s

Pièce chantée pour la Messe de la fête des Saints Innocents le 28 décembre.

Paroles

Ex ore infantium, Deus, et lactentium perfecisti laudem propter inimicos tuos.

De la bouche des tout-petits et des nourrissons vous vous êtes parfait une louange en raison de vos ennemis.

37,39s.28 ; 78,1 Le salut du peuple - Introït

« Salus populi »

Traditionnel, Introït - Salus populi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,39s.28.78,1

Paroles

Salus populi ego sum, dicit Dominus: de quacumque tribulatione clamaverint ad me, exaudiam eos: et ero illorum Dominus in perpetuum.

Le salut de mon peuple, c’est moi, dit le Seigneur: de quelque détresse qu’ils crient vers moi, je les exaucerai: et je serai leur Seigneur à jamais.

18,14ss Le Seigneur tonna du ciel - Offertoire

« Intonuit Dominus de cælo »

Traditionnel, Offertoire - Intonuit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,14ss

Paroles

Intonuit de caelo Dominus, et Altissimus dedit vocem suam : et apparuerunt fontes aquarum.

Le Seigneur a tonné du haut du ciel, le Très-Haut a fait retentir sa voix : et des sources d’eau ont apparu.

32,11 Réjouissez-vous - Offertoire

« Lætamini »

Traditionnel, Offertoire - Lætamini

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 32,11

Paroles

Laetamini in Domino, et exsultate iusti : et gloriamini omnes recti corde.

Réjouissez-vous dans le Seigneur, et tressaillez d’allégresse, vous, les justes ; et entrez dans sa gloire, vous tous dont le cœur est droit.

22,7ss tous ceux qui me voient se moquent de moi PARALITURGIE Adaptation au chemin de croix Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, ces v. sont parfois proposés durant le chemin de croix, comme pour revivre l'expérience des narrateurs de la passion de Jésus qui la mirent très vite en lien avec le Ps 22. →Le Ps 22(21) dans le récit de la passion. En voici un exemple spectaculaire tiré du →chemin de croix du peintre Jerzy Duda-Gracz (1941–2004) à Jasna Gora.

CONTEMPLATION Septième station

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), Septième station : Jésus tombe pour la deuxième fois, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N., Ps 22,7-9 ; 2Co 5,21

Jésus tombe pour la deuxième fois : là il traverse un pèlerinage, il traverse la fête des Rameaux, la fête des palmes, avec ces grandes perches et ces fleurs. Et dans cette fête des Rameaux, le Christ est voilé de noir. Cette fête qui rappelle la joie et l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem, est la préfiguration de la Passion. Mais lorsque le Christ passe dans la réalité de nos vies, on peut s’en détourner. Ce n’est pas forcément être dans le mal ou dans le bien ; mais c’est une réalité, on peut s’en détourner. Regardez ce couple : ils n’en peuvent plus de regarder, et c’est compréhensible. Et cet enfant qui prie et qui ferme les yeux, cette femme à la croisée des branches de la croix, qui ferme les yeux aussi. Cette vieille femme qui porte un linge et une sorte de cruche ; une autre femme qui porte un sac avec des branches qui bourgeonnent ; et ceux qui regardent, qui évitent de voir et qui recherchent un passage… Mais il y a quelqu’un qui a peut-être compris ce qui se passe : entre les vieilles femmes, la femme avec son cabas, la jeune fille, il y a le chien. Le chien est bien sûr le signe de la fidélité, il est de ce dialogue miséricordieux, avec son seul regard. Le Christ est tombé mais il combat encore, il est encore en vie, alors que nous, nous l’avons déjà enterré et couvert de violettes. Seul le chien regarde vraiment, seul il semble comprendre que Dieu est vivant ! (J.-M. N.)

22,15s PARALITURGIE Adaptation au chemin de croix Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, ces v. sont parfois proposés durant le chemin de croix, comme pour revivre l'expérience des narrateurs de la passion de Jésus qui la mirent très vite en lien avec le Ps 22. →Le Ps 22(21) dans le récit de la passion. En voici un exemple spectaculaire tiré du →chemin de croix du peintre Jerzy Duda-Gracz (1941–2004) à Jasna Gora.

CONTEMPLATION Neuvième station

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 9 — Jésus tombe pour la troisième fois, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→; photo : J.-M. N., Ps 22,15-16

Jésus tombe pour la troisième fois : c’est la plus douloureuse, je trouve. Car là, il tombe pour qui ? Il traverse quelle station de l’état de vie des êtres ? C’est la station où les femmes précédentes pleuraient sur leurs enfants. Mais voici cette fois que c’est le Christ qui pleure sur les enfants. Ces enfants massacrés, abandonnés, ces enfants tués lors de la guerre. Certains qui jouent innocemment sur une balançoire, la jeune fillette en haut à gauche, ceux qui jouent avec une autre balançoire constituée d’un simple pneu, ceux qui montent sur l’échelle, ces enfants qui jouent dans un parc, mais qui ont vécu la mort, ces enfants qui n’ont jamais grandi. La Passion du Christ passe aussi en eux, et le Christ passe en eux. Ici, c’est la mort des Innocents, car la Passion achève aussi cette dimension du Salut : Jésus va au cœur de l’enfer ; mais l’enfer n’est pas sous terre, l’enfer, ce sont les hommes qui le produisent. (J.-M. N.)

35,26 Qu'ils soient confondus - Communion

« Erubescant et revereantur »

Traditionnel, Communion - Erubescant et revereantur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 35,26

Pièce de communion chantée le Lundi Saint.

143,9s ; 18,48s Délivre-moi de mes ennemis Seigneur

Graduel « Eripe me Domine »

Traditionnel, Graduel - Eripe me Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 143,9-10 Ps 18,48-49

Offertoire « Eripe me Domine »

Traditionnel, Offertoire - Eripe me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 143,9s.18,48-49

30,2s Je t'exalte Seigneur

Graduel « Exaltabo te »

Traditionnel, Graduel - Exaltabo te

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 30,2-4

Pièce chantée le Mercredi de la Passion.

Offertoire « Exaltabo te »

Traditionnel, Offertoire - Exaltabo te

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 30,2s

71,2 Digne est l'Agneau - Introït

« Dignus est Agnus »

Traditionnel, Introït - Dignus est Agnus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ap 1,6.5,12 Ps 71,2

Introït chanté pour la fête du Christ-Roi.

27,7.9.1 Écoute Seigneur - Introït

«Exaudi Domine»

Traditionnel, Introït - Exaudi Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,7.9.1

18,48s.2s Mon libérateur - Introït

« Liberator meus »

Traditionnel, Introït - Liberator meus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,48s.2s

Pièce chantée pour le Mercredi de la Passion.

84,10s.2s Notre protecteur

Introït « Protector noster »

Traditionnel, Introït - Protector noster

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 84,10s.2s

Graduel « Protector noster »

Traditionnel, Graduel - Protector noster

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 84,9s

27,4 J'ai demandé une chose au Seigneur

Graduel « Unam petii »

Traditionnel, Graduel - Unam petii

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,4

Communion « Unam petii »

Traditionnel, Communion - Unam petii

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,4

Pièce de communion chantée le cinquième Dimanche après la Pentecôte.

89,6 Les cieux célèbrent tes merveilles

Alleluia « Confitebuntur »

Traditionnel, Alleluia - Confitebuntur caeli

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,6

Graduel « Confitebuntur cæli »

Traditionnel, Graduel - Confitebuntur cæli

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,6.2

Graduel chanté le 9 juin pour la fêtes des saints Prime et Félicien.

Offertoire « Confitebuntur »

Traditionnel, Offertoire - Confitebuntur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,6

55,17–23.2s Je crierai vers Dieu

Introït « Dum clamarem »

Traditionnel, Introït - Dum clamarem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 55,17-23.2-3

« Ce chant d’entrée est composé de trois phrases musicales. Du point de vue de la modalité, on est en présence d’un 3ème mode assez bien caractérisé, reconnaissable dès l’intonation qui procède de la tonique Mi à la dominante Do en un beau jaillissement. La mélodie s’élève avec vivacité vers les hauteurs, c’est le sens de la prière qui monte au ciel. Le mot Dómine, Seigneur, est ainsi placé de façon expressive au sommet de cette première phrase. D’où on va redescendre, une fois la prière exaucée. Ce premier membre de phrase s’achève sur une cadence en Sol, donc par emprunt au 8ème mode qui est le mode de la plénitude et de la certitude. « J’ai crié vers le Seigneur et il m’a exaucé ». On peut noter la tristropha de exáudivit, cette note sur le Do qui donne de la complaisance à la certitude de l’âme. La mention des ennemis, dans le deuxième membre, avec retenue sur la cadence de Mi, est traitée de façon beaucoup plus sobre, en contraste avec la richesse mélodique du début. Leur action perverse est désignée comme en passant, par l’âme qui ne s’attarde pas à contempler le mal, la geste divine est autrement intéressante, et le début de la deuxième phrase le montre bien.

Humiliávit : il s’agit bien encore des ennemis, mais surtout de la façon dont le Seigneur s’est occupé d’eux. Il les a humiliés. Ce verbe qui exprime l’abaissement des orgueilleux est au contraire exprimé par une élévation mélodique très suggestive (Ré). La chute des grands est souvent spectaculaire et fait beaucoup de bruit. Elle révèle finalement la vraie grandeur qui est celle de Dieu, une grandeur qui ne connaît pas d’éclipse. Et la suite du chant exprime cela de façon magnifique. « Qui est ante saécula ». Les deux distropha de est et de saécula, très fermes, sur la dominante Do, se répondent. L’être de Dieu est éternel.

Et manet, là aussi, c'est tout plein d'une grande fermeté. Il y a de la noblesse sur ce verbe qui est placé tout entier sur le Do et le Ré, au sommet. La force de Dieu, l’être de Dieu est inaccessible aux menées des hommes qui se débattent et se battent sur la terre. Et pourtant Dieu n’est pas insensible à ses enfants, la troisième phrase va le souligner de façon délicieuse.

Tout s'allège L’atmosphère de cette troisième phrase est très différente de ce qui a précédé et c’est une des grâces du 3ème mode de pouvoir jouer ainsi sur les contrastes. Ici la mélodie s’allège. On reprend un bon mouvement. Le texte est une invitation à la confiance Le psalmiste, et à travers lui l’Église, invite l’âme à jeter son fardeau, son souci, dans le Seigneur, ce Seigneur dont on vient d’affirmer l’immuabilité, la solidité, la permanence dans le bien. Alors la fluidité des neumes traduit bien cette insouciance qui résulte de l’acte d’abandon envers lui. Il faut donner ce jacta cogitátum tuum in Dómino en accelerando, notamment sur le court passage syllabique de cogitátum tuum. Le motif mélodique sur Dómino ressemble à un bel épanouissement floral, très léger, très gracieux, très aérien. Enfin, sur et ipse te enútriet, la mélodie redevient puissante, large et ferme. C’est l’assurance du secours divin, ce secours qui prend les traits pourtant d’une mère qui nourrit son petit. Mais qu’y-a-t-il de plus fort que la tendresse du sein maternel pour le petit d’homme qui se laisse ainsi porter par l’amour ? Le texte et la mélodie s’harmonisent admirablement pour manifester qu’envers l’âme qui s’abandonne, Dieu est à la fois père et mère. Dans ce passage deux mots sont soulignés : le petit te qui prend une importance étonnante. C’est l’objet de la tendresse divine (même développement dans le graduel Jacta). Et le second mot c’est enútriet, c’est à dire le verbe qui exprime l’action divine. Il y a beaucoup de complaisance sur ce mot. Les ennemis évoqués au début de la pièce sont loin, ils sont oubliés. Il n’y a plus que l’âme et son Dieu, et cet échange amoureux de confiance et de tendresse dans lequel le chant se termine. C’est une fois encore plus que du grand art, c’est la prière de l’Église tout simplement ».

Rédigé par un moine de Triors le 01 août 2015 dans Culture

54,6s.3 Voici que Dieu est mon secours

Introït « Ecce Deus »

Traditionnel, Introït - Ecce Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 54,6s.3

Commentaire musical

« Le mode utilisé pour ce chant d’entrée est le 5ème mode, laetus, un mode plutôt majeur, un mode clair, qui sonne joyeusement. L’introït commence d’emblée sur la dominante du mode, le Do, donc à l’aigu, ce qui souligne l’impression de cri de foi, même si bien sûr le chant grégorien ne nous invite jamais à crier, il est toujours retenu. Ici les deux accents de Ecce et de Deus sont au levé, c'est-à-dire qu’ils doivent être pris en douceur et légèrement arrondis. L’intonation part de la dominante et arrive à la tonique Fa. On pourrait dire que c’est le monde à l’envers, car c’est plutôt l’inverse normalement. Mais là on mentionne Dieu d’emblée, et Dieu qui se penche sur moi pour m’aider, alors la mélodie suit, exprime ce chemin de miséricorde. Le Si de adjuvat me introduit cette nuance d’amour délicat. Et la cadence de adjuvat me avec ses épisèmes établit ce premier membre de la pièce dans une grande certitude, une grande sérénité. Ce qui ne veut pas dire lenteur. Au contraire ce début est joyeux, fier, léger, donc dans un beau mouvement.

Dominus. Le mot est traité en douceur, avec beaucoup d’amour, là aussi, quoique différemment entre la Dominante et la tonique. Susceptor est aussi très expressif. J’ai déjà souligné que le mot protector est souvent revêtu musicalement de porrectus, ces neumes facilement reconnaissables à leur forme de petit drapeau, descendant puis remontant qui donnent l’impression d’un bercement très expressif. Vous pouvez voir l’introït Factus es (8ème dimanche ordinaire ou 2ème dimanche après la Pentecôte) sur protector meus, ou l’introït Esto mihi (6ème dimanche ordinaire ou dimanche de la Quinquagésime) sur protectorem. Ici c’est susceptor, mon refuge, mais c’est la même idée et le même usage neumatique du porrectus, legato, fluidité et bercement, sécurité merveilleuse. L’âme ainsi assurée se sent libre et sur animae meae, la mélodie évoque, par son caractère aérien, la liberté, de dégagement de ses soucis qui lui vient de sa confiance en Dieu. C’est admirable comme expression, vraiment. La finale de meae doit être un peu élargie, avec une belle cadence en la du mode de ré, mode de la paix.

La deuxième phrase commence sur le même degré avec le même intervalle, ce qui souligne qu’on est dans la même atmosphère. Pourtant il ne s’agit plus du lien entre l’âme et son Dieu, mais de la relation tripartite entre Dieu, l’âme et les ennemis qui sont les ennemis de l’un et de l’autre. La cadence en Si qui conclut cette brève deuxième phrase la laisse comme inachevée. Il y a là quelque chose de plus dur. C’est la première partie, le premier acte de l’opération divine qui soulage l’âme fidèle en détournant les maux, avant de les anéantir, ce qui est le deuxième acte qui fait l’objet du début de la troisième phrase : in veritate tua disperde illos. Dans le langage biblique, le mot latin veritas traduit plutôt l’idée de fidélité, la vérité de Dieu. C’est cette permanence de l’être qui fait que Dieu est véridique, c’est-à-dire fidèle à ses engagements. Dieu, parce qu’Il est, sera ce qu’Il a été. Il y a de la légèreté dans le traitement mélodique de cette expression. In veritate tua, c’est donc plein de confiance. Le verbe disperde qui traduit l’action divine (perdre en dispersant) est lui aussi léger. On voit la facilité de Dieu à réduire ses ennemis. Et la finale est merveilleuse : protector meus Domine : tous les possessifs (ici meus) sont développés mais ce dernier l’est spécialement. Le retour du Sib est celui du climat d’amour de la première phrase. Protector meus Domine : chaque mot est mis en valeur. La mélodie monte du Fa au Do, le contraire des ennemis. Dieu est vainqueur, et ce Dieu est mien, c’est mon Dieu, c’est mon protecteur, mon bouclier invincible. Et le possessif meus entre protector, l’attribut, et Domine, le sujet, fait le lien. Il part du Do sur lequel s’est achevé protector et il achemine la mélodie sur le Fa terminal de Domine en donnant à tout ce membre l’allure d’une belle courbe du Fa du début jusqu’au Fa de la fin, en passant par la dominante Do et l’atteinte du Ré sur meus. Les principaux Ré de la pièce (il y en a 3) sont tous placés sur les possessifs animae meae, inimicis meis, protector meus : l’âme est au cœur du combat spirituel. Le dernier mot est à son Dieu protecteur. En résumé, un beau chant de confiance avec son cri initial et son acte d’amour terminal ».

Rédigé par un moine le 16 juillet 2016 dans Culture, L'Homme Nouveau

Musique

31,16 Suppliez le visage de Dieu

18e s.

Dieterich Buxtehude (1637/1639-1707), Membra Jesu Nostri, BuxWV 75 - 7. Ad faciem, 1680

The Monteverdi Choir, English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner

© Licence YouTube Standard→, Ps 31,16 Ml 1,9

Composition

Membra Jesu nostri (titre complet Membra Jesu nostri patientis sanctissima humissima totius cordis devotione decantata, en français « les membres de notre Jésus »), BuxWV 75, est un cycle de sept cantates composées par Dietrich Buxtehude, sur des poésies spirituelles du Moyen Âge, déplorant l'une après l'autre les plaies du Christ.

Paroles

VII. Ad faciem

1. Sonata

2. Concerto (SSATB)) Illustra faciem tuam super servum tuum, salvum me fac in misericordia tua

3. Aria (ATB) Salve, caput cruentatum, totum spinis coronatum, conquassatum, vulneratum, arundine verberatum facie sputis illita

4. Aria (Alto) Dum me mori est necesse, noli mihi tunc deesse, intremenda mortis hora veni, Jesu, absque mora, tuere me et libera me

5. Aria (SSATB chorus) Cum me jubes emigrare, Jesu chare, tunc appare, o amator amplectende, temet ipsum tunc ostende in cruce salutifera.

6. Concerto (SSATB) Amen

Liturgie

90,1s Seigneur notre refuge

« Domine refugium » Introït

Introït - Domine refugium

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 90,1s

« Domine refugium » Alleluia

Traditionnel, Alleluia - Domine refugium

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 90,1

« Domine refugium » Graduel

Traditionnel, Graduel - Domine refugium

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 90,1s

17,6.8.1 Je t'ai invoqué Communion et Introït

« Ego clamavi » Communion

Traditionnel, Communion - Ego clamavi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,6

«Ego clamavi» Introït

Traditionnel, Introït — Ego clamavi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,6.8.1

29,10s Le Seigneur siégera - Communion

« Sedebit Dominus » Communion

Traditionnel, Communion - Sedebit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 29,10-11

Communion chantée pour la fête du Christ-Roi.

96,8s ; 29,9 Apportez des offrandes Communion et Graduel

« Tollite hostias » Communion

Traditionnel, Communion - Tollite hostias

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 96,8s

«Tollite hostias» Graduel

Traditionnel, Graduel - Tollite hostias

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 96,8s.29,9

72,8.11 Il dominera de la mer à la mer - Graduel

« Dominabitur » Graduel

Traditionnel, Graduel - Dominabitur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 72,8.11

Graduel chanté pour la solennité du Christ-Roi.

79,10ss.1 Que vienne devant toi - Introït

« Intret in conspectu » Introït

Traditionnel, Introït - Intret in conspectu

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 79,10ss.1

Introït chanté le samedi des quatre temps de carême.

89,25 Ma vérité Offertoire

« Veritas mea » Offertoire

Traditionnel, Offertoire - Veritas mea

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,25

Commentaire

Du psaume 89, le texte de cet offertoire transfère à l'économie nouvelles des promesses faites par Dieu à David, le roi prophète, figure du Christ. Promesse d'assistance doctrinale (veritas), de soutien victorieux dans les conflits avec le monde (exaltabitur cornu eius).

Musique

20,1–10 Que le Seigneur t'exauce au jour de la détresse

16e s.

Daniel Selichius (1581-1626), Opus novum: No. 4, Der Herr erhöre dich in der Not

Weser-Renaissance Bremen, Manfred Cordes (dir.)

© Licence YouTube Standard→, Ps 20,1-10

Composition

Selichius est né à Wittenberg en 1581 et a succédé à Michael Praetorius comme maître de chapelle de la cour à Wolfenbüttel en 1621-26. Son œuvre comprend les vingt-quatre concertos sacrés de son Opus Novum, les Concertos allemands et les Psaumes de David.

53,1–7 L'insensé dit dans son cœur

18e s.

Johann Sebastian Bach (1685-1750), Es spricht der Unweisen Mund wohl, BWV 308

Augsburger Domsingknaben, Reinhard Kammler

© Licence YouTube Standard→, Ps 53,1-7

56,1–14 Psaume Hongrois

20e s.

Zoltán Kodály (1882-1967), Psalmus Hungaricus, Op. 13, 1923

Kertész, London Symphony Orchestra; Kosma, Brighton Festival Chorus

© Licence YouTube Standard→, Ps 56,1-14

Composition

Ce Psaume Hongrois pour ténor, choeur et orchestre, est composé à partir du Psaume 56, en ajoutant des mentions de chagrin et de lamentation inspirées du poète Mihály Vég (16e s.), en écho à l'histoire du peuple hongrois.

58,1–12 Est-ce bien la justice?

17e s.

Heinrich Schütz (1585-1672), Wie nun, ihr Herren (), SWV 155

Vocaal ensemble Voce Umana

© Licence YouTube Standard→, Ps 58,1-12

Liturgie

62,3 Le Seigneur est ma force Introït

« Dominus fortitudo »

Traditionnel, Introït - Dominus fortitudo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 28,8s.1.62,3

82,1 Nous avons reçu, Dieu, ta miséricorde Introït

« Suscepimus »

Traditionnel, Introït - Suscepimus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 48,10-11.2.82,1

47,2 Tous les peuples acclamez Dieu - Alleluia

« Omnes gentes » Alleluia

Traditionnel, Alleluia - Omnes gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 47,2

Commentaire musical

« Les mélodies grégoriennes, et les alléluias notamment, nous orientent vers une dimension plus contemplative de la louange. Alors que le texte du verset, emprunté au psaume 47, appel­le de façon très expressive tous les peuples à applaudir Dieu et même à bondir de joie en sa présence, la mélodie douce et pénétrante de cet alléluia dirige avec réalisme notre regard vers le Ciel, vers l'accomplissement ultime, plénier et tout paisible de la destinée des nations à louer Dieu. Ici-bas, en effet, nous savons trop que les nations ont d'autres occupations, souvent moins innocentes, que celle de s'unir pour danser de joie devant le Seigneur.

L'atmosphère de la pièce est très calme, très paisible, elle exprime à merveille la louange au Ciel. »

Rédigé par un moine de Triors dans l'Homme nouveau→.

Musique

89,25 Ma vérité et ma miséricorde

16e s.

Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594), Veritas Mea Et Misericordia Mea, 1593

Massimo Palombella (dir.), Sistine Chapel Choir

© Licence YouTube Standard→, 3Jn 1,1-15 Ps 89,25

Composition

Ce motet à cinq voix est un chant d'offertoire pour la Messe du commun des saints.

Le texte est issu du Psaume 89. Il réconforte le juste resté fidèle à la vérité, comme l'exhorte Saint Jean dans cette troisième lettre: « Nous devons soutenir de tels hommes, afin d'être coopérateurs de la vérité » (3Jn 1,8).

Paroles

Véritas mea et misericórdia mea cum ipso : et in nómine meo exaltábitur cornu eius.

Ma vérité et ma miséricorde seront avec lui et par mon nom s’élèvera sa puissance.

51,19 Le sacrifice qui plaît à Dieu

17e s.

Marc-Antoine Charpentier (1643-1704), Miserere H.193: V. Sacrificium Deo spiritus contribulatus, 1680

Sébastien Daucé (dir.), Ensemble Correspondances

© Licence YouTube Standard→, Si 34,18–35,20 Ps 51,19

Composition

Marc-Antoine Charpentier se joint ici au psalmiste pour offrir par sa composition elle-même le sacrifice de louange qui plaît à Dieu. En effet le but de toute son œuvre musicale était de « … guérir, purifier, sanctifier les oreilles des hommes pour qu'ils puissent entendre le concert sacré des anges ! ».

Liturgie

51,9 Ton vêtement, blanc comme la neige - Antienne

« Vestimentum tuum »

Traditionnel, Antienne - Vestimentum tuum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 51,9

Antienne chantée pour la solennité de l'Immaculée Conception le 8 décembre.

Paroles

Ton vêtement est blanc comme la neige, et ton visage comme le soleil.

45,17s Tu les établiras princes - Répons

« Constitues eos »

Traditionnel, Répons - Constitues eos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,17s

Répons bref chanté à l'office de sexte du commun des Apôtres.

41,12 À ceci j'ai connu - Répons

« In hoc cognovi »

Traditionnel, Répons - In hoc cognovi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 41,12

Répons chanté à l'office de tierce le jour de la solennité de l'Immaculée Conception le 8 décembre.

85,8 Montre-nous Seigneur, ta miséricorde - Répons

« Ostende nobis Domine »

Traditionnel, Répons - Ostende nobis Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 85,8

Répons chanté au temps de l'Avent.

45,3 La grâce est répandue sur tes lèvres - Alleluia

« Diffusa est » Alleluia

Traditionnel, Alleluia - Diffusa est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,3

Alleluia chanté pour le commun de la Bienheureuse Vierge Marie.

Paroles

La grâce est répandue sur vos lèvres: c’est pourquoi Dieu vous a bénie pour l’éternité.

37,39 De quelque détresse - Alleluia

« De quacumque »

Traditionnel, Alleluia - De quacumque

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,39

Alleluia chanté pour la fête de Saint Joseph travailleur, le 1er mai.

Paroles

De quacumque tribulatione clamaverint ad me, exaudiam eos, et ero protector eorum semper.

De quelque détresse qu’ils crient vers moi, je les exaucerai : et je serai leur protecteur, toujours.

85,8 Montre-nous Seigneur - Alleluia

Alleluia « Ostende nobis Domine »

Traditionnel, Alleluia - Ostende nobis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 85,8

Alleuia chanté à la Messe du premier Dimanche de l'Avent.

31,25 Ayez courage - Alleluia

Alleluia « Viriliter agite »

Traditionnel, Alleluia - Viriliter agite

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,25

90,13 Reviens Seigneur - Antienne

Antienne « Convertere Domine »

Traditionnel, Antienne - Convertere Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 90,13

Antienne chantée aux laudes le dernier jeudi de l'Avent.

67,3 Afin que sur terre - Antienne

Antienne « Ut cognoscamus Domine »

Traditionnel, Antienne - Ut cognoscamus Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 67,3

Antienne chantée le dernier mardi de l'Avent.

6,11 Qu'ils soient confondus - Communion

Communion « Erubescant et conturbentur »

Traditionnel, Communion - Erubescant et conturbentur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 6,11

Pièce de communion chantée pendant le Carême.

19,6s Il exulte tel un époux - Communion

Communion « Exsultavit ut gigas »

Traditionnel, Communion - Exultavit ut gigas

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,6s

Antienne de communion chantée le quatrième Dimanche de l'Avent.

12,8 Toi Seigneur - Communion

Communion « Tu Domine »

Traditionnel, Communion - Tu Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 12,8

Antienne de communion chantée au temps du Carême.

70,6.3 Toi mon secours - Graduel

Graduel « Adjutor meus »

Traditionnel, Graduel - Adjutor meus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 70,6.3

Graduel chanté durant le temps de Carême.

57,2.4 Prends pitié de moi - Graduel

Graduel « Miserere mei Deus »

Traditionnel, Graduel - Miserere mei Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 57,2.4

Graduel chanté le Mercredi des cendres.

17,15.1 Moi, dans la justice - Introït

Introït « Ego autem cum justitia »

Traditionnel, Introït - Ego autem cum justitia

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,15.1

Introït chanté durant le temps de Carême.

85,2 Réjouissez-vous dans le Seigneur - Introït

Introït « Gaudete in Domino »

Traditionnel, Introït - Gaudete

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ph 4,4 Ps 85,2

Introït chanté le troisième Dimanche de l'Avent.

38,22s.2 Ne m'abandonne pas Seigneur - Introït

Introït « Ne derelinquas me Domine »

Traditionnel, Introït - Ne derelinquas me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 38,22s.2

Introït chanté pendant le temps du Carême.

45,15ss Des vierges sont amenées au roi - Offertoire

Offertoire « Afferentur regi »

Traditionnel, Offertoire - Offerentur regi virgines

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,15

Offertoire chanté pour l'Assomption et la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, ainsi que pour les saintes vierges Lucie, Agathe, Agnès et Cécile.

Musique

78,45.48 ; 105,30 Les plaies d'Égypte: les grenouilles et la mort des troupeaux

18e s.

Georg Friederich Händel (1685-1759), Israel in Egypt HWV 54 - 4. Their land brought forth frogs, 1738

Ashley Stafford (alto), English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner (dir.)

© Licence YouTube Standard→, Ex 11,7s.8,1-25.9,1-7 Ps 78,45.48.105,30

Composition

Israël en Égypte est un oratorio en trois parties composé par Händel. Il décrit la sortie d'Égypte du peuple d'Israël, les plaies d'Égypte (les grenouilles, la peste, la grêle, les coups de sabre sur les bébés, etc.), la traversée de la Mer rouge (avec l'engloutissement des armées du Pharaon) et les hymnes de reconnaissance d'Israël envers son Dieu.

Cet extrait évoque la deuxième et la cinquième plaie: les grenouilles et la mort des troupeaux.

Paroles

Their land brought forth frogs, yea, even in their king's chambers.

He gave their cattle over to the pestilence; blotches and blains broke forth on man and beast.

Leur pays produisit des grenouilles, oui, même dans les chambres de leur roi.

Il a livré leur bétail à la peste; des taches et des plaies éclataient sur l'homme et la bête.

78,49ss ; 105,36 ; 135,8 ; 136,10 La dixième plaie d'Égypte: la mort des premiers-nés.

18e s.

Georg Friederich Händel (1685-1759), Israel in Egypt HWV 54 - 8. He smote all the first-born of Egypt, 1738

Ashley Stafford (alto), English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner (dir.)

© Licence YouTube Standard→, Ex 11,1-10.12,29-36 Sg 18,6-19 Ps 78,49ss.105,36.135,8.136,10

Composition

Israël en Égypte est un oratorio en trois parties composé par Händel. Il décrit la sortie d'Égypte du peuple d'Israël, les plaies d'Égypte (les grenouilles, la peste, la grêle, les coups de sabre sur les bébés, etc.), la traversée de la Mer rouge (avec l'engloutissement des armées du Pharaon) et les hymnes de reconnaissance d'Israël envers son Dieu.

Cet extrait évoque la dixième plaie: la mort des premiers-nés.

Paroles

He smote all the first-born of Egypt, the chief of all their strength.

Il frappa tous les premiers-nés d'Égypte, le chef de toutes leurs forces.

Liturgie

19,6 Le soleil, tel un époux s'est élancé - Antienne

« Cum Ortus »

Traditionnel, Antienne - Cum Ortus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ml 4,2 Ps 19,6

15,1s Seigneur qui habitera - Communion

« Domine quis habitabit »

Traditionnel, Communion - Domine quis habitabit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 15,1s

33,1 Réjouissez-vous, vous les justes - Communion

« Gaudete justi »

Traditionnel, Communion - Gaudete justi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 33,1

Communion chantée pour le commun des apôtres.

27,12 Ne me livrez pas, Seigneur - Communion

« Ne tradideris »

Traditionnel, Communion - Ne tradideris

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,12

10,14.1s C’est à vous, Seigneur - Graduel

« Tibi Domine »

Traditionnel, Graduel - Tibi Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 10,14.1s

25,15s.1s Mes yeux sont constamment vers le Seigneur

« Oculi mei »

Traditionnel, Introït - Oculi mei

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,15s.1s

« L’introït Oculi du troisième dimanche de Carême est emprunté au septième mode, mais il s’agit ici d’un septième mode recueilli qui n’a pas le flamboiement des grandes pièces. Même quand il s’élève mélodiquement, il garde une certaine réserve et douceur.

L’enseignement spirituel de cet introït est très riche pourtant : il nous parle de la prière assidue qui est élévation de l’âme vers Dieu (« mes yeux sont toujours tournés vers le Seigneur ») ; il nous décrit la confiance que suscite la considération de l’œuvre de Salut accomplie par le Christ (« car c’est Lui qui dégagera mes pieds du filet ») ; il évoque l’attitude fondamentale du chrétien vis-à-vis de ce Salut : l’humilité et la petitesse qui oblige Dieu à déployer sa puissance d’amour (« Regardez-moi, Seigneur, prenez pitié de moi, car je suis pauvre et isolé »)». (L'Homme Nouveau→)

70,2ss Dieu viens à mon aide - Introït et Offertoire

Introït « Deus in adjutorium »

Traditionnel, Introït - Deus in adjutorium

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 70,2ss

Offertoire « Domine ad adjuvandum »

Traditionnel, Offertoire - Domine ad advjuvandum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 70,2-4

Offertoire chanté durant le temps de carême.

59,2 Délivre-moi - Alleluia et Offertoire

Alleluia « Eripe me »

Traditionnel, Alleluia - Eripe me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 59,2

Offertoire « Eripe me »

Traditionnel, Offertoire - Eripe me Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 59,2

Offertoire chanté durant le temps de carême.

18,19s.2s Le Seigneur s'est fait mon appui - Introït et Offertoire

Introït «Factus est»

Traditionnel, Introït — Factus est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,19-20.2-3

Offertoire « Factus est »

Traditionnel, Offertoire - Factus est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,3

Offertoire chanté pour la fête de saint Jean Bosco le 31 janvier.

90,14 Nous avons été comblés au matin de ta miséricorde Offertoire

« Repletis sumus mane misericordia tua »

Traditionnel, Offertoire - Repleti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 90,14

Offertoire chanté pour la fête de saint Matthias, le 14 mai.

65,2 À toi la louange - Alleluia

Alleluia « Te decet hymnus »

Traditionnel, Alleluia - Te decet hymnus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 65,2

« Le texte de notre alléluia justifie et le mot même alléluia et la composition mélodique qui est liée à ce mot dans l’art grégorien. En effet, le genre musical de l’alléluia, dans le répertoire grégorien a ceci de particulier qu’il met en valeur, dans ce qu’on appelle à juste titre un jubilus, la dernière syllabe du mot qui signifie Dieu (Ya, forme diminutive de Yahvé). Le sens du mot est déjà une invitation à la louange.

L’invitation à la louange contenue dans ce beau texte exigeait une mélodie qui soit à la hauteur : il ne convenait pas que l’honneur du à Dieu, proclamé bien haut par le psalmiste, soit rabaissé par une mélodie médiocre, sans expression. Cet alléluia splendide et sobre délivre un message essentiel, celui de la louange dans l’Église. C’est tout le message du chant grégorien et il résonne ici avec éloquence, légèreté, fermeté et intériorité ». Cité dans l'Homme Nouveau→

Musique

62,12 Dieu parle d'une façon et d'une autre

17e s.

Heinrich Schütz (1585-1672), Mein Seel ist still in meinem Gott SWV 159, 1628

Gregor Meyer (dir.), Vocalconsort Leipzig, Ensemble Noema Leipzig

© Licence YouTube Standard→, Jb 33,14 Ps 62,12

Composition

Ce psaume 62 mis en musique par Heinrich Schütz sur une adaptation de Cornelius Becker reprend cette phrase du psalmiste « Dieu a dit une parole, j'ai entendu ces deux choses » (Ps 62,12) qui fait écho au verset du livre de Job : « Dieu parle d'une façon et d'une autre » (Jb 33,14).

Liturgie

89,4 J'ai fait une alliance - Alleluia

« Disposui testamentum » Alleluia

Traditionnel, Alleluia « Disposui testamentum »

Dom Jean Claire, Choeur des Moines de l'Abbaye de Solesmes, (Apôtres et Martyrs)

© Abbaye de Solesmes→, Ps 88,4

Composition

Dans l'ancienne Alliance, les promesses de Dieu envers le peuple élu envers ses chefs, annonçaient de loin les réalisations des temps évangéliques. Le psaume messianique 89 (88) qui chante tout cela a été appliqué à la transmission de la foi sous la loi nouvelle. La mélodie est l'un des timbres classiques, qui prête l'écrin de ses deux phrases symétriques au parallélisme biblique.

Paroles

Disposui testamentum electis meis, iuravi David servo meo.

Avec mon élu, j'ai fait une alliance, je l'ai juré à David, mon serviteur.

Comparaison des versions

81,8 V— IUXTA HEBR.

  • Tu as crié dans la détresse et je t’ai délivré | je t’ai répondu caché dans le tonnerre | je t’ai éprouvé aux eaux de la contradiction. | TOUJOURS.

81,6 V— IUXTA HEBR.

  • Il en fit un statut pour Joseph quand il sortit du pays d’Égypte | J’ai entendu une langue que je ne connaissais pas :

81,4 V— IUXTA HEBR.

  • Sonnez du cor à la néoménie | au milieu du mois, au jour de notre solennité

81,3 V— IUXTA HEBR.

  • Entonnez  un chant et jouez du tambourin | de la harpe harmonieuse avec le psaltérion

81,2 V— IUXTA HEBR.

  • Louez Dieu, notre force | poussez des cris de joie pour le Dieu de Jacob

81,13 V— IUXTA HEBR.

  • et je l’ai abandonné à la perversité de son cœur | et ils marcheront dans leurs propres conseils.

81,16 V— IUXTA HEBR.

  • Ceux qui haïssent le Seigneur le repousseront | et leur temps durera sans fin.

81,15 V— IUXTA HEBR.

  • Comme un rien j'aurais humilié ses ennemis | et contre ses adversaires j'aurais tourné la main

81,14 V— IUXTA HEBR.

  • Ah ! si mon peuple m’écoutait | si Israël marchait dans mes voies 

84,3 V—IUXTA HEBR.

  • Mon âme soupire et languit après les parvis du Seigneur | mon cœur et ma chair loueront le Dieu vivant.

84,6 V—IUXTA HEBR.

  • Heureux l'homme dont la force est en toi | [tes] sentiers sont dans son  coeur.

84,7 V—IUXTA HEBR.

  • Lorsqu’ils traversent la vallée des pleurs | ils en feront un lieu de source.

84,8 V—IUXTA HEBR.

  • Le [divin] maître l'enveloppera aussi de bénédiction | ils iront de force en force, ils paraîtront devant Dieu en Sion

Littérature

31,16 en tes mains FRANÇAIS BIBLIQUE 

  • Être « dans les mains de Dieu » c'est se trouver, volontairement ou non, entièrement livré à la puissance providente de Dieu.

« La main de Dieu »  peut aussi symboliser simplement la faculté divine de créer. Plus généralement héritées de la Bible par la langue courante, diverses locutions recourent à un élément du corps humain pour symboliser la manifestation de la puissance et de la volonté de Dieu, sa faculté de réagir et d'intervenir favorablement ou défavorablement dans les affaires humaines : on parle du bras, de la main, ou du doigt de Dieu. 

  • Le bras de Dieu l'a frappé = il a reçu de Dieu l'épreuve en question, comprise comme un châtiment divin.
  • On reconnaît en cela/là le doigt de Dieu = On reconnaît dans tel événement l'intervention divine. 
  • Appuyez-vous sur le bras de Dieu ! = faites confiance en la Providence divine ; ne cherchez pas à vous venger, etc.

FRANÇAIS BIBLIQUE→ 

Drapeau de la francophonie © Domaine public

1Ch 21,13 ; Pr 21,1 ; Jb 12,10 ; Jr 18,6 ; Ps 31,16 

75,9 dans la main du Seigneur FRANÇAIS BIBLIQUE 

  • Être « dans la main de Dieu » c'est se trouver, volontairement ou non, entièrement livré à la puissance providente de Dieu.

« La main de Dieu »  peut aussi symboliser simplement la faculté divine de créer. Plus généralement héritées de la Bible par la langue courante, diverses locutions recourent à un élément du corps humain pour symboliser la manifestation de la puissance et de la volonté de Dieu, sa faculté de réagir et d'intervenir favorablement ou défavorablement dans les affaires humaines : on parle du bras, de la main, ou du doigt de Dieu. 

  • Le bras de Dieu l'a frappé = il a reçu de Dieu l'épreuve en question, comprise comme un châtiment divin
  • On reconnaît en cela/là le doigt de Dieu = On reconnaît dans tel événement l'intervention divine. 
  • Appuyez-vous sur le bras de Dieu ! = faites confiance en la Providence divine ; ne cherchez pas à vous venger, etc.

FRANÇAIS BIBLIQUE→ 

Drapeau de la francophonie © Domaine public 

Dt 26,8 ; Ps 75,9 ; Is 14,27 ; 41,20 ; 66,2 ; Ac 7,50

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78,2 V—IUXTA HEBR.

  • Je vais ouvrir ma bouche en paraboles | je proférerai les énigmes des temps anciens.

78,3 V—IUXTA HEBR.

  • Ce que nous avons entendu et appris | ce que nos pères nous ont raconté

78,4 V—IUXTA HEBR.

  • elles ne sont pas cachées à leurs fils, à la génération qui suit | qui ont raconté les louanges du Seigneur et sa puissance et les merveilles qu'il a opérées.

78,6 V—IUXTA HEBR.

  • pour que les connût la génération suivante | les fils qui en naîtraient | se lèveront et les raconteront à leurs fils.

78,11 V—IUXTA HEBR.

  • ils ont oublié ses rédemptions | et les merveilles qu’il leur a montrées

78,14 V—IUXTA HEBR.

  • il les conduisit le jour par la nuée | et toute la nuit par la lumière d'un feu.

78,15 V—IUXTA HEBR.

  • Au désert il fendit le rocher | et il fit boire comme à des abîmes immenses.

78,16 V—IUXTA HEBR.

  • Du rocher il fit sortir des ruisseaux | et jaillir les eaux comme des fleuves

78,18 V—IUXTA HEBR.

  • Et ils tentèrent Dieu dans leur cœur | en demandant de la nourriture selon leurs convoitises.

78,20 V—IUXTA HEBR.

  • Voici qu’il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé |et des torrents ont inondé [la terre] |pourra-t-il aussi nous donner du pain ou bien appêter de la viande à son peuple ? 

23,5 V — IUXTA HEBR.

  • Tu dresseras devant moi une table face à mes ennemis | tu as oint d’huile ma tête | ma coupe est enivrante.

Arts visuels

23,5 une table Une lecture christique de la table dressée

Peinture contemporaine

Roberto Mangú Quesada (1948-), Il posto di Gesù [la place de Jésus], (huile sur toile, 1990), 100 x 70 c

Coll. part., D.R. R.M.→ © BEST a.i.s.b.l.

 Jb 36,16 ta table sera chargée de mets succulents ; Pr 9,2 dressé sa table ; Jésus à table Lc 7,36 ; 11,37 ; Lc 14,15 ; Lc 24,30 ; Lc 22,17-19 ; Mt 26,20-21 ; Mc 14,22-23 ; 1Co 11,23-24 ; table de parabole Lc 22,29-30 ; Mt 22,2-3

Essentiellement peintre, Mangu travaille aussi la sculpture, l’estampe, l’installation et l'architecture. Né de parents italiens et espagnols et élevé en France, Roberto Mangú se définit comme européen. Plusieurs dizaines d'expositions personnelles de sa peinture dans des galeries en France, en Espagne, en Belgique et en Italie en ont fait un peintre important de notre époque, caractérisé parfois comme néo-expressionniste, nouveau fauve ou même : trans-avant-gardiste ! Renouvelant sans cesse d'ancestrales traditions picturales, sa thématique est souvent religieuse.

  • « Sur la nappe bleu nuit, entre le bleu de Prusse du ciel et le jaune de Naples du sol sur lequel se dessine l'extrémité du siège tiré, le couvert est mis. Le couteau, la fourchette, le verre et même l'assiette — ou bien, s'agit-il d'une coupe ?— sont petits, en comparaison du pain plat — ou bien, s'agit-il d'une miche ?— posé tout contre eux. Assiette et pain sont couleur du bas : c'est de la terre qu'est extraite la nourriture. Couverts et verre sont couleur du haut : c'est le Ciel qui donne à manger cette nourriture... La table est dressée, on n'attend plus que le Pain véritable qui va s'y attabler, prendre le pain, élever la coupe, et, à chaque élément donner sens ... » (O.-Th. V.)

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23,1 V — IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DE DAVID
  • Le Seigneur est mon pasteur | je ne manquerai de rien.

23,2 V — IUXTA HEBR.

  • Il m'a couché dans des pâturages d'herbe [tendre] | il m'a nourri près des eaux fortifiantes  

23,3 V — IUXTA HEBR.

  • il restaure mon âme | Il m'a conduit par des sentiers de justice |  à cause de son nom.

23,4 V — IUXTA HEBR.

  • Mais si je marche dans une vallée de la mort |  je ne craindrai pas le mal car tu es avec moi : |ta houlette et ton bâton me consoleront.

23,6 V — IUXTA HEBR.

  • Mais encore le bonheur et la miséricorde  m’accompagneront |tous les jours de ma vie |et j’habiterai dans la maison du Seigneur |en la longueur des jours.

85,12 V—IUXTA HEBR.

La vérité a germé de la terre et la justice a regardé du haut du ciel

85,14 V—IUXTA HEBR.

La justice marchera devant lui et posera ses pas dans le chemin

80,7 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as fait de nous un objet de lutte pour nos voisins | et nos ennemis se sont moqués de nous.

87,3 PS—IUXTA HEBR.

  • Des choses glorieuses furent dites en toi, cité de Dieu ! | TOUJOURS.

87,6 PS—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a compté les peuples en écrivant : | Celui-ci est né en elle. | TOUJOURS.

87,7 PS—IUXTA HEBR.

  • Et  ils chanteront comme en chœurs : Toutes mes sources [sont] en toi. 

80,13 V—IUXTA HEBR.

  • Pourquoi as-tu détruit sa clôture | et tout passant du chemin l'a vendangé ?

80,14 V—IUXTA HEBR.

  • Le sanglier de la forêt l'a dévastée | et les bêtes des champs l'ont dévorée.

80,15 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu des armées, reviens, je t'en supplie | regarde du haut du ciel et vois, visite cette vigne

80,16 V—IUXTA HEBR.

  • et la racine que ta droite a planté | et le fils que tu as affermi pour toi

80,18 V—IUXTA HEBR.

  • Que ta main soit sur l'homme de ta droite | sur le fils d'homme que tu as affermi pour toi.

Musique

84,1–13 Jérusalem céleste

20e s.

Sir Charles Hubert Hastings Parry (1848-1918, mus.), William Blake (texte), Jerusalem, 1916

Apollo Symphony Orchestra

© Licence YouTube standard→, Ap 3,12.21,2

Paroles

And did those feet in ancient times — Walk upon England’s mountains green? — And was the Holy Lamb of God On England’s pleasant pastures seen? — And did the Countenance Divine —Shine forth upon our clouded hills? — And was Jerusalem builded here — Among those dark Satanic Mills? — Bring me my Bow of Burning Gold; — Bring me my Arrows of Desire; — Bring me my Spear; O clouds Unfold! Bring me my Chariot of Fire! — I will not cease from Mental Fight, — Nor shall my Sword sleep in my hand, — Till we have built Jerusalem — In England’s green and pleasant Land.

Dans les temps anciens, ces pieds ont-ils — Foulé les vertes montagnes d'Angleterre ? — Et le saint Agneau de Dieu a-t-il été — Vu sur les prairies agréables de l'Angleterre ? — Et la Face Divine a-t-elle — Brillé sur nos collines couvertes de nuages ? — Et Jérusalem a-t-elle été bâtie iciParmi ces usines sombres et sataniques ? — Apportez-moi mon arc d'or flamboyant ; — Apportez-moi mes flèches de désir ; — Apportez-moi ma lance ; — O nuées déployées !Apportez-moi mon chariot de feu ! — Je ne cesserai jamais mon combat intérieur, — Et jamais mon épée ne dormira dans ma main, — Jusqu'à ce que que nous ayons bâti Jérusalem — Sur les terres vertes et plaisantes d'Angleterre.

Composition

Le compositeur adapte en hymne le poème de William Blake, « And did those feet in ancient time » (extrait de la préface à Milton: A Poem in Two Books, 1804-1811), plus connu sous le simple nom de « Jerusalem ».  Il en fit ainsi l'un des plus fameux airs patriotiques anglais, au même titre que Rule Britannia et Land of Hope and Glory. Ce sont les trois chants qui sont entonnés par l'assistance lors de la « Last Night of the Proms » et qui, en certaines occasions, comblent l'absence d'un hymne national officiel.

18e s.

Étienne-Pierre Munier d'Haudimont (1751-1803), Jerusalem et Sion - Prose de la dédicace, avant 1790

Schola Sainte Cécile

© Licence YouTube Standard→, Ez 40,1-46,35

Composition

« Cette prose est due au célèbre hymnographe parisien Adam de Saint-Victor (c. 1112 † c. 1192), préchantre de la cathédrale de Paris, principal auteur du répertoire parisien des séquences dont il a renouvelé le genre en leur conférant une ampleur musicale et une richesse spirituelle par les images théologiques abordées. Ce répertoire victorin s’est très vite diffusé dans toute l’Europe Occidentale, on en chantait les séquences dès le XIIIème siècle à Palerme, Zagreb, Aix-la-Chapelle ou Dublin. Les livres parisiens modernes contiennent deux chants pour cette prose, celui d’Adam de Saint-Victor, et celui recomposé au XVIIIème siècle par l’Abbé d’Haudimont, maître de chapelle de la cathédrale de Châlons-sur-Saône puis de Notre-Dame de Paris et de Saint-Germain L’Auxerrois (avant 1790). La mélodie d’Haudimont, quoique récente, est, avouons-le d’une grande réussite musicale et fut immédiatement très populaire à Paris ». (Schola Sainte Cécile→)

Traduction des paroles

Filles de Jérusalem et de Sion, saints habitants des demeures célestes, chantez de concert un cantique de joie. Alléluia.

C’est en ce jour que Jésus-Christ, le modèle de toute justice, prend pour épouse l’Eglise notre mère, qu’il a tirée de l’abîme de misère où elle était plongée.

C’est du côté ouvert de l’Homme-Dieu attaché sur la Croix qu’elle est sortie ; le sang précieux, & l’eau mystérieuse qui coulèrent de cette source sacrée, lui furent donnés alors pour la laver et la sanctifier.

La formation de l’Eglise par Jésus-Christ avait été figurée par celle d’Eve, cette mère commune du genre humain, qui fut tirée d’une des côtes d’Adam notre premier père.

Ève a donné la mort à ses enfants ; mais l’Eglise est une mère qui donne la vie aux siens : elle est pour eux un port de salut : elle est leur asile, et leur solide appui.

Elle est cette barque sur laquelle nous voguons sûrement à travers les écueils du siècle ; cette bergerie où nous sommes à l’abri des attaques de l’ennemi : elle est la colonne de vérité, sur laquelle nous sommes appuyés comme sur un fondement inébranlable.

Quelle doit être notre joie et notre reconnaissance dans cette auguste solennité, où nous célébrons l’union de Jésus-Christ avec son Eglise, union sainte par laquelle s’opère le grand ouvrage de notre salut !

Par cette union mystérieuse les justes entrent en possession des récompenses éternelles, les pécheurs obtiennent le pardon de leurs crimes, les Anges même sentent augmenter leur joie.

Ces merveilles sont l’effet de la sagesse suprême de Dieu, qui par le seul motif de sa miséricorde, en a prévu l’accomplissement de toute éternité.

Que Jésus-Christ notre Sauveur, dont nous devenons les enfants par l’union qu’il contracte avec l’Eglise notre mère, nous fasse goûter les vraies délices, et participer dans le ciel aux joies éternelles des Elus. Amen.

Jean-Philippe Rameau (1683-1764), « Quam dilecta tabernacula » RCT 15, 1713-1715

Vox Luminis

© Licence YouTube Standard→, Ez 40,1-46,35 Ps 84,1–13

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78,22 V—IUXTA HEBR.

  • parce qu’ils n'ont pas eu foi en Dieu | et n'ont pas eu confiance en son salut.

78,24 V—IUXTA HEBR.

  • et il fit pleuvoir sur eux la manne pour les nourrir, et leur donna le froment du ciel.

78,25 V—IUXTA HEBR.

  • c'est le pain des forts que mangea l'homme | Il leur envoya de la nourriture à satiété.

78,33 V—IUXTA HEBR.

  • alors il consuma dans le néant leurs jours | et leurs années rapidement.

44,7 V—IUXTA HEBR.

  • Car ce n’est pas en mon arc que je me confierai | et ce n’est pas mon épée qui me sauvera.

44,9 V—IUXTA HEBR.

  • Dans le Seigneur nous nous réjouirons tout le jour | et nous célébrerons ton nom à jamais |  TOUJOURS

44,12 V—IUXTA HEBR.

  • Tu nous as livrés comme un troupeau à dévorer | tu nous as dispersés parmi les nations

44,13 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as vendu ton peuple à vil | et son prix ne fut pas grand.

44,14 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as fait de nous un opprobre pour nos voisins | une moquerie et une raillerie pour ceux qui nous entouraient

44,15 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as fait de nous la fable des nations | et un hochement de tête des tribus.

44,16 V—IUXTA HEBR.

  • Tout le jour ma confusion est devant moi | et l'ignominie de ma face m'a couvert tout entier

44,17 V—IUXTA HEBR.

  • à la voix de celui qui m’outrage et blasphème | à la vue de l’ennemi et de celui qui respire vengeance

Texte

Procédés littéraires

44,6 ventilerons (V) Métaphore agricole ? Il peut s'agir de l'action de soulever en l'air des branches ou des épis, pour en extraire grains et fruits quand elles tombent. Le verbe « ventiler » s'utilise encore en contexte de conflit en français :

George Lautner (scén. Albert Simonin ; dial. Michel Audiard;  mus. Michel Magne),  Les Tontons Flingueurs (film, 105 mn, France, Allemagne, Italie : Gaumont et alii, 1963)

comédie policière avec Lino Ventura, Bernard Blier Jean Lefebvre, Francis Blanche, Venantino Venantini, Robert Dalban, Sabine Sinjen, Claude Rich, Gaumont et al., 

© Licence YouTube standard

Benard Blier évoque dans le langage truculent de Michel Audiard la dispersion, la pulvérisation, la ventilation des ennemis.

Réception

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44,23 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, pourquoi dors-tu Seigneur ? | réveille-toi, pourquoi nous rejettes-tu pour toujours ?

44,22 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu ne découvrira-t-il pas cela ? | lui en effet connaît les pensées du cœur | car à cause de toi nous avons été mis à mort tout le jour | nous avons été regardés comme un troupeau de boucherie

44,24 V—IUXTA HEBR.

  • pourquoi caches-tu ta face | oublies-tu nos afflictions et nos angoisses ?

44,25 V—IUXTA HEBR.

  • Car notre âme fut courbée dans la poussière | notre ventre a adhéré à la terre

44,26 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, viens à notre secours | et rachète-nous à cause de ta miséricorde.

78,43 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui en Égypte fit ses signes | ses prodiges dans la région de Tanis

78,44 V—IUXTA HEBR.

  • Il changea leurs fleuves en sang | ainsi que leurs ruisseaux afin qu'ils n'en pussent boire

78,45 V—IUXTA HEBR.

  • Il envoya contre eux toute espèce de mouches qui les dévorèrent | et les grenouilles qui les firent périr.

78,46 V—IUXTA HEBR.

  • Et il livra leurs fruits au criquet | et leur travail à la sauterelle.

78,47 V—IUXTA HEBR.

  • Il détruisit par les grêlons leurs vignes | et leurs sycomores par le froid.

78,49 V—IUXTA HEBR.

  • Il déchaîna contre eux la fureur de sa colère | indignation, menace et détresse | un envoi d’anges de malheur.

78,50 V—IUXTA HEBR.

  • Il fraya un sentier à sa colère | il n'épargna pas leur âme de la mort | il livra leur vie à la peste.

78,51 V—IUXTA HEBR.

  • Il frappa tout premier-né en Égypte | le premier de l'enfantement dans les tentes de Cham

78,54 V—IUXTA HEBR.

  • Il les amena dans sa sainte contrée | cette montagne que sa droite a acquise | et il chassa les nations devant eux | et il les mit en possession de leur héritage avec un cordeau de partage

78,55 V—IUXTA HEBR.

  • et il installa dans leurs tentes les tribus d'Israël.

78,58 V—IUXTA HEBR.

  • et ils le provoquèrent sur leurs hauts-lieux | et par leurs images ciselées l'excitèrent à jalouser

78,59 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu entendit et ne différa pas : | il repoussa avec véhémence Israël.

78,60 V—IUXTA HEBR.

  • Il abandonna la demeure de Silo | la tente qu'il a établie parmi les hommes.

78,61 V—IUXTA HEBR.

  • Il livra sa gloire à la captivité | et sa parure aux mains de l’ennemi

78,62 V—IUXTA HEBR.

  • Il referma son peuple par l'épée | et il ne différa pas touchant son héritage.

78,63 V—IUXTA HEBR.

  • Le feu dévora ses jeunes hommes | et personne ne pleura ses vierges

78,70 V—IUXTA HEBR.

  • Il choisit David, son serviteur, | et le tira du milieu des troupeaux de brebis | il l'amena lui qui suivait les brebis mères

78,71 V—IUXTA HEBR.

  • pour paître Jacob, son peuple,  | et Israël, son héritage. 

78,72 V—IUXTA HEBR.

  • lui, dans la simplicité de son cœur, les fit paître | et avec des mains prudentes il fut leur guide

Contexte

Milieux de vie

78,69 licornes (V) Zoologie antique Le sanctuaire dans la terre de Juda était unique comme la corne d'une licorne est unique sur le front de cet animal.

  • C.N.R.T.L.→  Animal fabuleux dont le corps est généralement celui d'un cheval blanc, portant sur le front une corne unique longue et torsadée neutralisant les poisons, et qui symbolise, notamment dans les poèmes et sur les tableaux et les tapisseries du Moyen-âge, à la fois la puissance et la pureté.

Maître d'Egerton (?), Licorne, âne et éléphant gambadant dans une vallée, enluminure, (pigments et détrempe sur parchemin, Paris, ca 1400-1420) dans Marco Polo, Livre des merveilles ; Odoric de Pordenone, Itinerarium de mirabilibus orientalium Tartarorum, traduit en français par Jean le Long,, fol. 59v (détail)

Bibliothèque nationale de France, Paris, département des manuscrits Fr 2810→ © Domaine public→

La corne, en général, est symbole de gloire, de force, de l'empire et d'élévation, qui convienent bien au Temple de Jérusalem. V—IUXTA HEBR. évoque le rhinocéros. 

Albrecht Dürer (1471–1528), Le Rhinocéros, (gravure sur bois, 1515, Nüremberg), 23.5 x 29.8 cm

National Gallery of Art, Washington D.C. (États-Unis) — 1964.8.697

 © Domaine public→ 

78,45 cynomie (V) Zoologie Nous conservons un calque du latin, qui rend ces mouches plus angoissantes !

  •  CNRTL→ : Diptère, famille des muscidés comprenant des grosses mouches à l'abdomen bleu qui vivent sur les charognes

Cynomya mortuorum, mâle, (photographie numérique, 2006), Terrain vague de la zone d'activités de Boeldershoek près de Hengelo (Overijssel) aux Pays-Bas

© Domaine public→ 

78,46 rouille (V) Botanique : une maladie des plantes Les rouilles sont un ensemble de maladies cryptogamiques des plantes vasculaires dont les agents pathogènes responsables sont des champignons basidiomycètes (Fungi) de l'ordre des Pucciniales et plus largement appartenant à la sous-division des Pucciniomycotina.

Bjoerns, Écidies d'Uromyces dactylidis sur la Renoncule Ficaire, (photographie numérique, 2022),

© CC-BY-SA-4.0→ 

Réception

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6,10 V—IUXTA HEBR.

  • le Seigneur a entendu ma supplication | le Seigneur accueillera ma prière

6,11 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils soient confondus et violemment troublés, tous mes ennemis | qu'ils reculent et soient  soudain couverts de honte.

9,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur  pour la mort du fils chant de David

9,2 V—IUXTA HEBR.

  • Je louerai le  Seigneur de tout mon cœur | je raconterai toutes tes merveilles

9,4 V—IUXTA HEBR.

  • Quand mes ennemis seront tombés en arrière  se seront écroulés |et auront péri loin de ta face

9,5 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu as fait [triompher] mon droit et ma cause | tu t’es assis sur ton siège en juge de justice.

9,6 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as châtié les nations l’impie a péri |tu as effacé leur nom pour toujours et à jamais.

9,7 V—IUXTA HEBR.

  • les solitudes sont remplies pour toujours |et tu as détruit des villes |leur souvenir a péri avec eux

9,9 V—IUXTA HEBR.

  • Et lui juge le monde avec justice |il juge les peuples avec droiture

9,10 V—IUXTA HEBR.

  • Et le Seigneur sera un relèvement pour l’opprimé | le relèvement opportun au temps de la détresse

9,8 V—IUXTA HEBR.

  • Mais le Seigneur siègera à jamais | il a affermi son trône pour le jugement.

9,14 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a eu pitié de moi  | il a vu mon affliction [venant] de mes ennemis

9,12 V—IUXTA HEBR.

  • Chantez au Seigneur qui réside en Sion | publiez parmi les peuples ses bienfaits 

9,15 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui me relève des portes de la mort | afin que je raconte toutes tes louangesaux  portes de la fille de Sion

9,16 V—IUXTA HEBR.

  • j'exulterai en ton salut : les nations ont été englouties dans la destruction qu’elles ont faite | dans le piège qu’elles avaient caché fut pris leur pied

9,17 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur  a été reconnu exerçant le jugement | dans l’œuvre de ses mains s'est écroulé l’impie |  AVEC UN FRACAS ÉTERNEL

9,18 V—IUXTA HEBR.

  • Que les impies retournent en enfer | toutes les nations qui ont oublié Dieu.

9,19 V—IUXTA HEBR.

  • Car le pauvre ne sera pas oublié pour toujours | l’espérance des pauvres ne périra  pas à jamais

9,21 V—IUXTA HEBR.

  • Pose sur elles l’épouvante, Seigneur | que les peuples sachent qu’ils sont des hommes | TOUJOURS

9,20 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, Seigneur : que l’homme ne se renforce pas | que les nations soient jugées devant ta face

10,2 V—IUXTA HEBR.

  • Sous l'orgueil de l'impie le pauvre est tourmenté : qu'ils soient pris dans les crimes qu’ils ont conçus.

10,1 V—IUXTA HEBR.

  • Pourquoi, Seigneur, te tiens-tu éloigné ? | et [me] dédaignes-tu aux temps de la détresse ?

10,3 V—IUXTA HEBR.

  • Car l'impie a loué le désir de son âme |et le cupide en s'applaudissant,

10,4 V—IUXTA HEBR.

  • l'impie a blasphémé le Seigneur | suivant la grandeur de sa fureur il ne s'inquiètera pas

10,5 V—IUXTA HEBR.

  • et Dieu n'est pas dans toutes ses pensées | ses voies produisent en tout temps... | Tes jugements sont loin de sa face | il méprise tous ses ennemis

10,6 V—IUXTA HEBR.

  • Il dit dans son cœur : — Je ne serai pas ébranlé | je serai pour de génération en génération à l’abri du malheur !

10,7 V—IUXTA HEBR.

  • Sa bouche est pleine de malédiction | de tromperie et de cupidité | sous sa langue douleur et iniquité.

10,8 V—IUXTA HEBR.

  • Il est assis aux aguets près des entrées | dans les lieux cachés pour tuer l’innocent,

10,9 V—IUXTA HEBR.

  • ses yeux épient tes hommes robustes | il est aux aguets dans un lieu caché |  comme un lion dans son fourré | il est aux aguets pour ravir le pauvre | il ravira le pauvre en le tirant dans son filet.

88,3 PS—IUXTA HEBR.

  • que ma prière pénètre en ta présence | prête l’oreille à mon chant de louange

10,10 V—IUXTA HEBR.

  • et il soumettra l'homme brisé | et il foncera [sur lui] de toutes ses forces avec puissance

10,11 V—IUXTA HEBR.

  • Il dit dans son cœur : — Dieu a oublié |Il a couvert sa face, il neverra jamais rien.

86,15 V—IUXTA HEBR.

  • Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu miséricordieux et clément | patient, riche en miséricorde et vrai

10,17 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur entend le désir des pauvres : tu t'es disposé pour que ton oreille entende leur cœur

10,18 V—IUXTA HEBR.

  • pour rendre justice à l’orphelin et à l’opprimé | et afin que l’homme tiré de la terre ne s'enfle plus d'orgueil à l'avenir.

10,14 V—IUXTA HEBR.

  • Tu vois car tu regardes la peine et la douleur violente pour prendre en main leur cause | À toi s'abandonnent tes braves : à l’orphelin tu viens en aide.

10,16 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur est roi du monde et de l'éternité | les nations ont été exterminées de sa terre.

31,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur. Chant de David

31,2 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, en toi j’ai espéré que jamais je ne sois confondu | Dans ta justice sauve-moi

31,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car mon roc et ma forteresse, c'est toi | et à cause de ton nom tu seras mon guide et tu me nourriras

31,5 V—IUXTA HEBR.

  • Tu me tireras du filet qu’ils ont caché pour moi  car tu es ma force.

31,8 V—IUXTA HEBR.

  • J'exulterai et je me réjouirai dans ta miséricorde | car tu as vu mon affliction | tu as connu les détresses de mon âme

31,11 V—IUXTA HEBR.

  • car ma vie s'est consumée dans la douleur et mes années dans les gémissements | ma vigueur s'est affaiblie à cause de mon iniquité | et mes os se sont desséchés.

31,10 V—IUXTA HEBR.

  • Aie pitié de moi, Seigneur, car je suis dans la détresse | mon œil est usé par le chagrins'est obscurci par la douleur violente | ainsi que mon âme et mes entrailles.

31,7 V—IUXTA HEBR.

  • Tu hais ceux qui servent des choses vaines pour rien | mais moi, c’est dans le Seigneur que je me suis confié

31,12 V—IUXTA HEBR.

  • Auprès de tous mes ennemis je suis devenu un opprobre | surtout pour mes voisins et effroi pour ceux qui me connaissent | Ceux qui me voyaient sur les places publiques  s’enfuyaient loin de moi

31,13 V—IUXTA HEBR.

  • Je suis abandonné à l'oubli, comme un mort, privé de cœur | je suis devenu comme un vase de rebut

31,14 V—IUXTA HEBR.

  • j'ai entendu en effet la parole outrageuse de beaucoup | une foule autour [de moi] | quand ils formaient un projet contre moi |et qu'ils pensaient à m'enlever la vie.

31,17 V—IUXTA HEBR.

  • Fais voir ta face sur ton serviteur | sauve-moi dans ta miséricorde

31,18 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, que je ne sois pas confondu pour t'avoir invoqué | Que les méchants soient confondus | Qu’ils se taisent en enfer

31,19 V—IUXTA HEBR.

  • Qu’elles deviennent muettes les lèvres menteuses | qui disent des radotages contre le juste avec orgueil et mépris.

31,20 V—IUXTA HEBR.

  • Qu’elle est grande ta bonté | que tu as réservé en secret à ceux qui te craignent | que tu as dispensé à ceux qui espèrent en toi à la vue des fils des hommes

31,21 V—IUXTA HEBR.

  • Tu les cacheras dans la protection de ta face loin de la dureté de l'homme | tu les cacheras dans l'ombre à l’abri de l'opposition des langues

31,23 V—IUXTA HEBR.

  • Mais moi j'ai dis dans ma stupeur : | J'ai été rejeté loin de  ses yeux | Mais tu as entendu la voix de ma supplication quand je criais vers toi.

31,25 V—IUXTA HEBR.

  • Courage, et que votre cœur s’affermisse | vous tous qui attendez le Seigneur

31,24 V—IUXTA HEBR.

  • Aimez le Seigneur, vous tous ses saints, | le Seigneur garde les fidèles |et il rétribuera ceux qui agissent avec beaucoup d'orgueil.

38,3 V—IUXTA HEBR.

  • Car tes flèches se sont enfoncées en moi | et ta main m'a touché [en frappant].

38,4 V—IUXTA HEBR.

  • rien de sain dans ma chair à la vue de ton indignation | il n'y a plus de paix dans mes os à la vue de mon péché.

38,6 V—IUXTA HEBR.

  • Mes plaies furent infectes et purulentes | à cause de ma folie.

38,8 V—IUXTA HEBR.

  • car mes reins furent remplis d'ignominie | et il n’y a rien de sain dans ma chair.

38,9 V—IUXTA HEBR.

  • Je fus éveillé et affligé à l'excès | je rugissais à cause du gémissement de mon cœur

38,12 V—IUXTA HEBR.

  • Mes chéris et mes amis se sont comme arrêtés devant ma lèpre | et mes voisins se sont tenus au loin.

68,6 V—IUXTA HEBR.

  • au père des orphelins et au défenseur des veuves | Dieu dans sa demeure sainte.

68,9 V—IUXTA HEBR.

  • la terre trembla et les cieux s'écoulèrent devant Dieu | c'est-à-dire au Sinaï devant Dieu, le Dieu d'Israël.

68,10 V—IUXTA HEBR.

  • Tu fis surgir, ô Dieu, une pluie de bienveillance | tu as réconforté ton héritage accablé

68,11 V—IUXTA HEBR.

  • tes animaux ont habité en lui | dans ta bonté, ô Dieu, tu as préparé [une nourriture] au pauvre.

68,16 V—IUXTA HEBR.

  • Montagne de Dieu, montagne grasse | montagne aux cimes élevées montagne grasse

68,17 V—IUXTA HEBR.

  • pourquoi jalousez-vous, montagnes aux cimes élevées | la montagne que Dieu a aimée pour habiter en elle ? |Oui,le Seigneur y habitera pour toujours

68,18 V—IUXTA HEBR.

  • Les chars de Dieu sont innombrables | des milliers de chars qui excèdent en quantité | le Seigneur en eux dans le Sinaï en son sanctuaire

68,20 V—IUXTA HEBR.

  • Béni soit le Seigneur chaque jour | il nous portera, le Dieu de notre salut. | - Toujours.

68,21 V—IUXTA HEBR.

  • Notre Dieu est le Dieu du salut | et au Seigneur Dieu appartiennent les issues de la mort.

68,19 V—IUXTA HEBR.

  • Tu es monté sur la hauteur, tu as emmené des captifs | tu as reçu des présents parmi les hommes | Même les non croyants habiteront près du Seigneur, Dieu :

Liturgie

79,8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans la prière de Abinou Malquenou qui fait partie des rogations des prières du matin et de l'après-midi des jours ouvrés.

Traditionnel (texte : rabbi Akibá ben Yosef attr.), Avinu malkenu, in Canto espiritual judeoespañol, (CD, "Ibèrica" HMI 98 7015 Harmonia Mundi "musique d'abord" HMA 195 7015, Harmonia mundi, 1997)

Miguel Sánchez, dir., Alia Musica : Angel Iznaola (voix), Flavio Oliver (voix), Albina Cuadrado (voice), Jose Antonio Carril (voice), Aziz Samsaoui (kanun), Miguel Sánchez (voix, ud), Carlos Garcia (voix, kemanya), Carlos Ghiringhelli (voix, nay, kaval).

© Licence YouTube standard, Notre Père Is 63,16 ; notre roi Is 33,22 

CALENDRIER

Cette prière est chantée durant les dix jours de repentance entre Rosh Hashana et Yom Kippour, incluse dans les prières du matin (Shaharit) et du soir (Minha). Depuis le 17e s., la plupart des communautés ashkénazes orientales le récitent aussi tous les jours de jeûne.

RITE

La prière est interprétée à plusieurs voix, selon des arrangements différents selon les traditions, certaines alternant intonation des versets par un soliste et répons par la communauté, par exemple. Dans le rite ashkénaze oriental, l'Arche est ouverte pendant Avinu Malkenu, et refermée à la fin ; dans le rite ashkénaze occidental, l'Arche n'est ouverte que le matin du jour de Roch Hachana et durant toutes les prières de Yom Kippour, mais pas l'après-midi de Roch Hachana ni le reste des dix jours de repentance. Dans la tradition séfarade, l'Arche n'est pas ouverte.

HISTOIRE
  • →b.Ta‘an.t 25b : durant une sécheresse, les Sages décrètent un jeûne public; malgré les supplication de Rabbi Eliezer, la pluie ne vient pas. Alors son disciple rabbi Akiva le remplace et prononce seulement deux phrases : « Notre Père, notre Roi, nous avons fauté devant Toi. Notre Père, notre Roi, nous n'avons d'autre Roi que Toi ». Et la pluie immédiatement tomba .[…] Une voix céleste sortit du ciel, et dit : —Pourquoi celui-ci (R. Akiva) a-t-il été agréé et celui-là (R. Eliezer, pourtant connu de ses contemporains comme le Grand) n'a-t-il pas été agréé ? Non parce que celui-ci serait plus grand que celui-là, mais parce que celui-ci passe sur ses principes (pardonne à qui l'aurait offensé) et celui-là ne passe pas sur ses principes". »
TEXTE

Sur la base de l'anaphore isaïenne, la supplication semble s'être développée librement, jusqu'à des séquences assez longues. Aujourd'hui, la tradition séfarade présente 29 versets ; dans la tradition mizrahi, la version syrienne présente 31 ou 32 versets, la yéménite 27, la salonicienne 53, la tradition ashkénaze a 38 versets, la version polonaise 44, tous avec des séquences différentes. Le rite hashkenaze propose des variantes selon les jours :

(L'Arche est ouverte) Notre Père, notre Roi, nous avons péché devant Toi. Notre Père, notre Roi, nous n'avons de Roi que Toi. Notre Père, notre Roi, agissez [avec bienveillance] avec nous pour l'amour de votre nom. Notre Père, notre Roi, renouvelle pour nous (les jours de jeûne: bénis-nous) une bonne année. Notre Père, notre Roi, une bonne année. Notre Père, notre Roi, retire de nous tous les décrets sévères. Notre Père, notre Roi, annulez les intentions de nos ennemis. Notre Père, notre Roi, déjouent les plans de nos ennemis. Notre Père, notre Roi, éliminez tout oppresseur et adversaire de nous. Notre Père, notre Roi, fermez la bouche de nos adversaires et accusateurs. Notre Père, notre Roi, enlevez la peste, l'épée, la famine, la captivité et la destruction des membres de votre alliance. Notre Père, notre Roi, retiens la plaie de ton héritage. Notre Père, notre Roi, pardonne et pardonne toutes nos iniquités. Notre Père, notre Roi, efface et ôte nos transgressions de devant Tes yeux. Notre Père, notre Roi, effacez dans Votre abondante miséricorde tous les annales de nos dettes [péchés]. Notre Père, notre Roi, ramène-nous à Toi dans une repentance sans réserve. Notre Père, notre Roi, envoie une guérison complète aux malades de ton peuple. Notre Père, notre Roi, déchire le mal [aspect] du verdict décrété contre nous. Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous avec un souvenir favorable devant vous. —— (Entre Roch Hachana et Yom Kippour) Notre Père, notre Roi, inscrivez-nous dans le livre de la bonne vie. Notre Père, notre Roi, inscrivez-nous dans le livre de la rédemption et de la délivrance. Notre Père, notre Roi, inscrivez-nous dans le livre des moyens de subsistance et de la subsistance. Notre Père, notre Roi, inscrivez-nous dans le livre des mérites. Notre Père, notre Roi, inscrivez-nous dans le livre du pardon et du pardon. —— Un jour de jeûne public (sauf le jeûne de Guedalia ): Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous pour une bonne vie. Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous pour la rédemption et la délivrance. Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous pour gagner sa vie et sa subsistance. Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous pour nos mérites. Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous pour le pardon et le pardon. Notre Père, notre Roi, faites bientôt fleurir la délivrance pour nous. Notre Père, notre Roi, exaltez la gloire d' Israël, votre peuple. Notre Père, notre Roi, exaltez la gloire de votre oint. Notre Père, notre Roi, remplissez nos mains de vos bénédictions. Notre Père, notre Roi, remplissez nos entrepôts d'abondance. Notre Père, notre Roi, écoutez notre voix, ayez pitié et compassion de nous. Notre Père, notre Roi, accepte notre prière avec miséricorde et faveur. Notre Père, notre Roi, ouvre les portes du ciel à notre prière. Notre Père, notre Roi, rappelons-nous que nous ne sommes que poussière. Notre Père, notre Roi, nous vous en supplions, ne nous détournez pas de vous les mains vides. Notre Père, notre Roi, que cette heure soit une heure de miséricorde et un temps de faveur devant vous. Notre Père, notre Roi, ayez pitié de nous, de nos nourrissons et de nos enfants. Notre Père, notre Roi, fais-le pour ceux qui ont été tués à cause de ton saint nom. Notre Père, notre Roi, faites-le pour le bien de ceux qui ont été massacrés pour Votre Unicité. Notre Père, notre Roi, fais-le pour ceux qui ont traversé le feu et l'eau pour la sanctification de ton nom. Notre Père, notre Roi, venger le sang répandu de vos serviteurs. Notre Père, notre Roi, faites-le pour vous, sinon pour le nôtre. Notre Père, notre Roi, fais-le pour toi et délivre-nous. Notre Père, notre Roi, fais-le pour tes miséricordes abondantes. Notre Père, notre Roi, faites-le pour l'amour de votre grand, puissant et impressionnant Nom qui est proclamé sur nous. Notre Père, notre Roi, ayez pitié de nous et répondez-nous, car nous n'avons pas d'actes méritoires; agissez avec charité et gentillesse avec nous et délivrez-nous. (L'Arche est fermée) (source→)

  • La prière, célèbre, a donné lieu à bien des interprétations populaires. Celle de Barbara Streisand en 1997 est célèbre.

On peut citer auss,en 2015, le chanteur populaire juif orthodoxe Gad Gaston Elbaz, qui arrange sa version suivant ce texte :

  • נו מלכנו — מלכנו כתבנו —בספר חיים טובים, בספר חיים —אבינו מלכנו — מלכנו כתבנו — בספר גאולה וישועה, בספר גאולה וישועה —— אבינו מלכנו — כתבנו, חתמנו — בספר חיים טובים — אבינו מלכנו  כתבנו, חתמנו — בספר גאולה וישועה —— אבינו מלכנו — מלכנו כתבנו — בספר חיים טובים, בספר חיים טובים — אבינו מלכנו — כתבנו, חתמנו— בספר חיים טובים —— אבינו מלכנו — כתבנו, חתמנו — בספר גאולה וישועה — אבינו מלכנו — כתבנו, חתמנו — בספר חיים טובים — אבינו מלכנו — כתבנו, חתמנו — גאולה וישועה... —— אבינו מלכנו — כתבנו, חתמנו — בספר חיים טובים — אבינו מלכנו — כתבנו, חתמנו — בספר גאולה וישועה— כתבנו, חתמנו — בספר גאולה וישועה —— אבינו מלכנו — כתבנו, חתמנו — בספר חיים טובים — אבינו מלכנו — כתבנו, חתמנו — בספר גאולה וישועה — אבינו מלכנו — כתבנו, חתמנו — בספר חיים טובים — אבינו מלכנו — בספר גאולה וישועה
  • en français : Notre père, notre roi — Notre roi, inscris-nous — dans le livre de vie, dans le livre de vie — Notre père, inscris-nous, scelle-nous — dans le livre de vie —— Notre père, notre roi — inscris-nous, scelle-nous — dans le livre de la rédemption et du salut —— Notre père notre roi — inscris-nous, scelle-nous—dans le livre de vie —— notre père notre roi — inscris-nous, scelle-nous — Rédemption et Salut ... —— Notre père, notre roi — notre roi, inscris-nous — dans le livre de vie, dans le livre de vie — Notre père, inscris-nous, scelle-nous — dans le livre de la rédemption et du Salut — notre père notre roi — inscris-nous, scelle-nous — dans le livre de vie —— Notre père notre roi — dans le livre de la rédemption et du salut

Comparaison des versions

79,9 Ps—IUXTA HEBR.

  • Secours-nous, Dieu notre Jésus, pour la gloire de ton nom | délivre-nous et pardonne nos péchés à cause de ton nom.

85,4 V—IUXTA HEBR.

  • tu as retiré toute ton indignation | tu es revenu de l’ardeur de ta colère

51,14 V—IUXTA HEBR.

  • Rends-moi la joie de ton Jésus | et affermis-moi d'un esprit puissant

95,3 V-IUXTA HEBR.

  • Car fort et grand est le Seigneur | et un grand roi au-dessus de tous les dieux

95,4 V-IUXTA HEBR.

  • dans la main de qui sont les fondements de la terre | et les sommets des montagnes sont à lui.

95,7 V-IUXTA HEBR.

  • Car c'est lui notre Dieu | et nous le peuple de son pâturage | et le troupeau de sa main.

95,8 V-IUXTA HEBR.

  • Aujourd'hui, si vous entendez sa voix | n’endurcissez pas votre cœur

95,9 V-IUXTA HEBR.

  • comme dans la contradiction | comme au jour de la tentation au désert | où vos pères m’ont tenté |ils m’ont éprouvé et ils ont vu mon oeuvre.

95,10 V-IUXTA HEBR.

  • Quarante ans cette génération m'a dégoûté | et j'ai dit : — c'est un peuple égaré de cœur

95,11 V-IUXTA HEBR.

  • et ils ne connaissent pas mes voies | et j'ai juré dans ma colère qu'ils n'entreraient pas dans mon repos.

68,22 V—IUXTA HEBR.

  • Oui, Dieu brisera les têtes de ses ennemis | le front chevelu de celui qui marche dans ses péchés.

68,23 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a dit : — Je les ramènerai de Basan | je les ramènerai des profondeurs de la mer

68,24 V—IUXTA HEBR.

  • afin que ton pied piétine dans le sang | que la langue de tes chiens ait sa part des ennemis par toi-même

68,26 V—IUXTA HEBR.

  • Ils ont vu tes marches, ô Dieu | les marches de mon Dieu, de mon roi, dans le sanctuaire.

68,28 V—IUXTA HEBR.

  • Voici Benjamin, le plus petit, qui les conduit | les princes de Juda dans leur pourpre | les princes de Zabulon, les princes de Nephthali.

68,29 V—IUXTA HEBR.

  • Ton Dieu a commandé selon ta force | affermis, Dieu, ce que tu as fait pour nous.

68,30 V—IUXTA HEBR.

  • De ton temple, qui est dans Jérusalem | les rois t’offriront des présents.

68,31 V—IUXTA HEBR.

  • Menace la bête des roseaux, la bande des forts parmi les veaux des peuples | de ceux qui regimbent contre les roues d'argent | Disperse les peuples qui veulent la guerre

68,32 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils offrent [leurs présents] promptement d'Égypte| que l’Éthiopie s’empresse de tendre les mains vers Dieu.

68,34 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui est monté sur le ciel du ciel depuis le commencement | voici qu'il donnera à sa voix une voix de puissance

68,35 V—IUXTA HEBR.

  • Rendez gloire à Dieu | Sa magnificence est sur Israël | et sa puissance est dans les cieux.

19,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur. Chant de David.

19,2 V—IUXTA HEBR.

  • Les cieux racontent la gloire de Dieu | et le firmament annonce l’œuvre de sa main.

19,5 V—IUXTA HEBR.

  • Leur bruit a parcouru toute la terre | leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde

19,6 V—IUXTA HEBR.

  • En eux il a dressé une tente pour le soleil | et lui, tel un époux sortant de sa chambre nuptiale| s’est élancé joyeux, comme un héros, pour courir sa carrière

19,4 V—IUXTA HEBR.

  • Ce n'est pas un discours, ce ne sont pas des paroles | quant à eux, leur voix ne soit pas entendue.

86,7 V—IUXTA HEBR.

  • Au jour de ma détresse je t'appellerai car tu me répondras

86,14 V—IUXTA HEBR.

  • O Dieu, des orgueilleux se sont levés contre moi | une bande de puissants a cherché mon âme | ils ne t'ont pas mis devant eux

68,5 V—IUXTA HEBR.

  •  Chantez à Dieu, célébrez son nom  | Frayez le chemin à celui qui monte à travers les déserts! | Dans le Seigneur est son nom et exultez devant lui !

Jérôme  Ps. iuxta Hebr. élimine la surcharge introduite par G. 

68,7 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu fait habiter les solitaires dans une maison | il délivre les captifs par sa puissance | mais les incrédules ont habité dans les lieux arides

68,12 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, tu donneras un mot d'ordre aux annonciatrices d'une très grande force.

68,13 V—IUXTA HEBR.

  • Les rois des armées feront alliance | ils feront alliance et la beauté de la maison partagera le butin.

Jérôme semble lire la forme hébraïque nᵉwaṯ (état construit de nuh, « pâturage », qui n'a guère de sens ici), comme une variation textuelle de nʾwh (נאוה, « belle femme »), peut-être dans la logique de Ps 68,11b ?

68,14 V—IUXTA HEBR.

  • Même si vous aviez dormi au milieu des territoires | les ailes de la colombe [se seraient] recouvertes d’argent et son dos d'or vert.

Il est intéressant que Jérôme, tout en corrigeant la traduction de V (il supprime le calque cleros et le remplace par terminos), néanmoins la commente de façon allégorique dans Jérôme Tract. Ps. 

68,15 V—IUXTA HEBR.

  • Comme le Très-Robuste dispersait les rois en elle | elle était blanchie de neige au Selmon.

93,3 V—IUXTA HEBR.

  • Les fleuves ont élevé Seigneur | les fleuves ont élevé leurs voix | les fleuves ont élevé leur vaste amas d'eau

91,1 V—IUXTA HEBR.

  • Qui habite dans le secret du Très-Haut | demeurera dans l’ombre du Seigneur.

91,5 V—IUXTA HEBR.

  • bouclier et protection, sa vérité | tu ne craindras pas de crainte nocturne 

91,6 V—IUXTA HEBR.

de la flèche qui vole le jour | de la peste qui marche dans les ténèbres | de la morsure du furieux à midi.

91,7 V—IUXTA HEBR.

  • mille tomberont à ton côté et dix mille à ta droite | mais de toi il n'approchera pas.

91,8 V—IUXTA HEBR.

  • De tes yeux cependant tu verras | et tu apercevras la punition des impies. 

91,10 V—IUXTA HEBR.

  • Le mal ne viendra pas jusqu’à toi | et la lèpre n’approchera de ta tente.

91,11 V—IUXTA HEBR.

  • Parce qu'il commandera à ses anges à ton sujet de te garder dans toutes tes voies.

91,12 V—IUXTA HEBR.

  • Sur les mains ils te porteront de peur que ton pied ne heurte contre une pierre.

91,15 V—IUXTA HEBR.

  • il m'invoquera et je l'exaucerai | avec lui je serai dans la tribulation je le délivrerai et le glorifierai.

91,16 V—IUXTA HEBR.

  • D'une longue suite de jours je l'emplirai | et je lui montrerai mon salut.

92,8 V—IUXTA HEBR.

  • Les impies ont poussé comme l’herbe | et ils ont fleuri tous ceux qui font l'iniquité | pour être broyés à tout jamais.

92,13 V—IUXTA HEBR.

  • Le juste fleurira comme le palmier | comme le cèdre au Liban il se multipliera.

 

92,14 V—IUXTA HEBR.

  • Transplantés dans la maison du Seigneur, dans les parvis de notre Dieu ils produiront des fruits.

92,15 V—IUXTA HEBR.

  • Ils fructifieront encore dans la vieillesse | ils seront fertiles et verdoyants.

92,16 V—IUXTA HEBR.

  • en annonçant que droit est le Seigneur | ma force et qu'il n'y a pas d'iniquité en lui.

93,5 V—IUXTA HEBR. Tes témoignages sont infiniment fidèles | la sainteté convient à ta maison, Seigneur, dans la longue suite des jours.

94,2 V—IUXTA HEBR.

  • Élève-toi qui juges la terre, rends la pareille aux superbes !

94,4 V—IUXTA HEBR.

  • se répandront-ils en disant une chose ancienne | babilleront-ils, tous ceux qui commettent l'iniquité ?

94,6 V—IUXTA HEBR.

  • massacreront-ils la veuve et l'étranger et tueront-ils les orphelins ?

94,9 V—IUXTA HEBR.

Celui qui a planté l'oreille n'entendra-t-il pas ? | ou celui qui a façonné l'oeil ne verra-t-il pas ?

Texte

Vocabulaire

94,9b ne regarde-t-il pas attentivement (V) Considero Ici dans la V iuxta G , le verbe considero signifie « considérer, regarder attentivement, remarquer », il est employé au présent, alors que le verbe précédent audiet est au futur.

Réception

Comparaison des versions

94,10 V—IUXTA HEBR.

  • Celui qui instruit les nations ne convaincra-t-il pas ? | lui qui enseigne la science à l'homme ?

94,13 V—IUXTA HEBR.

  • pour le reposer aux jours de l'affliction | jusqu'à ce qu'à l'impie soit creusée une destruction INTERITUS.

Texte

Vocabulaire

94,13a pour l'apaiser V—IUXTA G : Mitigo Glaire offre une traduction plus littérale du verbe mitigo « afin que vous lui accordiez quelque douceur ».

Réception

Comparaison des versions

94,14 V—IUXTA HEBR.

  • En effet le Seigneur n’abandonnera pas son peuple | et ne désertera pas son héritage

94,16 V—IUXTA HEBR.

  • Qui se tiendra pour moi contre les méchants ? | Qui se tiendra pour moi contre les ouvriers d'iniquité ?

94,19 V—IUXTA HEBR.

  • Dans la multitude de mes pensées qui sont au dedans de moi | tes consolations délecteront mon âme.

94,21 V—IUXTA HEBR.

  • Ils s'uniront contre l'âme du juste | et ils condamneront le sang innocent.

94,22 V—IUXTA HEBR.

  • Mais le Seigneur sera pour moi un refuge | et mon Dieu comme le rocher de mon espérance.

94,23 V—IUXTA HEBR.

  • Et tu feras retomber sur eux leur iniquité | et dans leur malice tu les perdras | il les perdra, le Seigneur, notre Dieu !

91,9 V—IUXTA HEBR.

  • Toi en effet, tu es,  Seigneur, mon espérance | du Très-Haut tu as fait ta demeure.

Propositions de lecture

91,14b connut = connaît V—HEBR. Cognosco Le parfait de ce verbe de sens inchoatif serait mieux traduit pas un présent. Il connut ou il prit connaissance, donc il connaît.

Texte

Vocabulaire

91,6 l'être V—IUXTA G : negotium Negotium connote les sens de « chose, objet, être » en parlant d'une personne, et « créature » (cf. Blaise Dict.).

91,15c V—IUXTA G  Le verbe eripio signifie d'abord « tirer brusquement hors, mettre dehors, faire sortir, arracher, retirer, emporter » et par suite « ôter, ravir, enlever, arracher de force » enfin « délivrer de, affranchir, etc. ».

Propositions de lecture

91,1 Louange de cantique V—IUXTA G = louange sous forme de cantique.

Réception

Comparaison des versions

92,7 V—IUXTA HEBR.

  • L’homme stupide ne connaîtra pas | et le sot ne comprendra pas cela.

92,9 V—IUXTA HEBR.

  • Mais toi, tu es sublime pour l'éternité, Seigneur !

94,11 connaît V—IUXTA HEBR.

  • Suivant cette version, c'est le verbe novit, un parfait qui est utilisé ; nosco de sens inchoatif signifie « je prends connaissance de », d'où novi « j'ai pris connaissance de », c'est-à-dire « je connais ». 
  • La version V—IUXTA G emploie scit « il sait, il connaît ».

94,17 V—IUXTA HEBR.

  • Si ce n'était que le Seigneur eût été mon auxiliaire | il s'en serait fallu de peu que mon âme habitât dans l'enfer.

94,20 V—IUXTA HEBR.

  • Est-ce qu'un trône d'embûches s'attachera à toi façonnant la peine LABOREM dans le précepte ?

Texte

Vocabulaire

95,9b durant V—IUXTA G  La préposition secundum qui régit l'acc. signifie « derrière, après, auprès de, à côté de, durant, pendant, selon, suivant, selon que, conformément à, etc.

95,11c s'ils pénétraient  V—IUXTA G  Littéralement « S'ils entreront dans mon repos » — c'est la traduction de Glaire — à la place de « ils n'entreront pas dans mon repos ».

  • Vigouroux « Dans les formules du serment, les Hébreux employaient la particule si, quand ils juraient qu'ils ne feraient pas une chose, et ils ajoutaient la négation, lorsqu'ils juraient qu'ils la feraient. Cette manière de s'exprimer vient de ce qu'ils omettaient, par euphémisme, l'imprécation, qui suit les jurements ; par exemple : Je veux qu'il m'arrive tel mal, tel malheur, si, etc. » (4,229).

Réception

Comparaison des versions

95,6 V-IUXTA HEBR.

  • Venez, adorons et courbons-nous | fléchissons les genoux devant la face du Seigneur, notre créateur.

96,1 Chantez V—IUXTA HEBR. Canite | V—IUXTA G : Cantate Canite est synonyme de Cantate.

Littérature

91,6 midi FRANÇAIS BIBLIQUE

  • « Le démon de midi » : l'expression est employée pour exprimer toute tentation en période de maturité dans le domaine des sens et du sentiment.

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public 

91,6b négoce (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Négoce→ rend ici negotium latin. Le terme français n'a pas que la signification commerciale usuelle : il peut aussi désigner toute affaire ou occupation, et en particulier les trafics honteux ou suspects, ici personnifiés comme hantant les nuits de ceux qui les perpètrent.

 Drapeau de la francophonie→© Domaine public

Comparaison des versions

91,2 V—IUXTA HEBR.

  • Disant au Seigneur : — Mon espérance et ma force | mon Dieu, je me confierai en lui. 

83,2 V— IUXTA HEBR

  • O Dieu, ne te tais pas, ne garde pas silence et ne te repose pas, ô Dieu !

92,4 V—IUXTA HEBR.

  • sur la lyre à dix cordes et sur le psaltérion dans un chant sur la cithare

92,5 V—IUXTA HEBR.

  • Puisque que tu m'as réjoui, Seigneur, dans ton oeuvre | au sujet des ouvrages de tes mains je [te] louerai.

92,11 V—IUXTA HEBR.

  • et ma corne sera exaltée comme celle de la licorne | et ma vieillesse dans une huile abondante

92,10 V—IUXTA HEBR.

  • Car voici que tes ennemis, Seigneur, voici que tes ennemis périront | et ils seront dispersés tous ceux qui commettent l'iniquité

92,12 V—IUXTA HEBR.

  • mon oeil regardera avec mépris ceux qui m'épient | mon oreille entend [le cri] venant de ces méchants qui s'élèvent contre moi

90,2 V— IUXTA HEBR.

  • Avant que les montagnes fussent nées, et que fussent enfantés terre et monde | d'éternité en éternité tu es !

83,3 V— IUXTA HEBR.

  • Car voici que tes ennemis s’agitent bruyamment et ceux qui te haïssent ont levé la tête.

83,6 V— IUXTA HEBR.

Car ils ont délibéré pareillement | contre toi ils ont conclu une alliance

83,13 V— IUXTA HEBR.

  • Eux qui ont dit : — Emparons-nous de la beauté de Dieu ! 

83,19 V— IUXTA HEBR.

  • et qu'ils sachent que ton nom est « Seigneur » | seul tu es Élevé sur toute la terre.

83,18 V— IUXTA HEBR.

  • Qu’ils soient confondus et dans le trouble à jamais | qu'ils rougissent et périssent !

83,5 V— IUXTA HEBR.

  • Ils ont dit : — Venez et exterminons-les d’entre les nations | et que le nom d'Israël on n'ait plus de souvenir ! 

83,2 V— IUXTA HEBR.

  • O Dieu, ne te tais pas, ne garde pas silence et ne te repose pas, ô Dieu !

Texte

Vocabulaire

95,2a dans la louange V—IUXTA G : in confessione Dans les psaumes, le sens de louange des mots confessio et confiteri est prédominant.

74,19a confesse V—IUXTA G : confitentem Pour les sens du verbe confiteor, voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29. La V—IUXTA HEBR. a donné exceptionnellement un autre verbe, voir Comparaison des versions Ps 74,19.

Réception

Comparaison des versions

91,3 V—IUXTA HEBR.

  • Parce que lui-même te délivrera du filet des chasseurs, de la mort des embuscades.

91,14 V—IUXTA HEBR.

  • Puisqu’il s’attacha à moi, aussi je le délivrerai | je l'exalterai puisqu’il connaît mon nom.

Texte

Vocabulaire

9,2a Je te rendrai grâces (V) Confitebor tibi Ou : Je te confesserai. Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

28,7d je lui rendrai grâces (V) confitebor ei Ou : je le confesserai, je le louerai. Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

30,10c.13b te rendra-t-elle grâces | je te rendrai grâces (V) confitebitur tibi | contifebor tibi Ou : te confessera-t-elle. Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

32,5c je confesserai (V) confitebor Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

33,2a Rendez grâces (V) Confitemini Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

35,18a Je te rendrai grâces (V) Confitebor Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

57,10a Je te rendrai grâces (V) confitebor tibi Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

67,4.6 te rendent grâces (V) confiteantur tibi Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

79,13b nous te confesserons (V) confitebimur tibi Ou : nous te rendrons grâces / nous te louerons. Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

89,6a confesseront (V) confitebuntur Ou : loueront. Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

Réception

Comparaison des versions

7,1 V—IUXTA HEBR.

  • Pour l'ignorance de David | à savoir qu'il chanta au Seigneur | à propos des paroles de l'éthiopien, fils de Jémini.

7,3 V—IUXTA HEBR.

  • de peur qu'il saisisse mon âme comme un lion | ne me déchire et que nul ne la lui arrache.

7,2 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, mon Dieu, en toi j'ai espéré | sauve-moi de tous mes persécuteurs | et délivre-moi

7,5 V—IUXTA HEBR.

  • si j'ai rendu le mal à ceux qui me [le] rendent | et si j'ai renvoyé mes ennemis libres

7,4 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, mon Dieu, si j'ai fait cela | s'il y a de l'iniquité dans mes mains

7,6 V—IUXTA HEBR.

  • que l'ennemi poursuive mon âme et [la] saisisse | qu'il foule à terre ma vie | qu'il couche ma gloire dans la poussière. | - Toujours

7,7 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, Seigneur, dans ta fureur | élève-toi en t'indignant contre mes ennemis | et lève-toi pour moi | au jugement que tu as ordonné.

7,8 V—IUXTA HEBR.

  • Que l'assemblée des tribus t'environne | et à cause d'elle retourne dans les hauteurs.

7,9 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur jugera les peuples | juge-moi, Seigneur, selon ma justice | et selon ma simplicité qui est en moi.

7,10 V—IUXTA HEBR.

  • Que prenne fin la méchanceté des méchants | et que soit affermie la justice | scrutateur du cœur et des reins, Dieu juste

7,11 V—IUXTA HEBR.

  • Mon bouclier est en Dieu | qui sauve les hommes au cœur droit

7,12 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu [est] un juge juste et fort, menaçant tout le jour.

7,13 V—IUXTA HEBR.

  • Pour qui ne revient pas | il aiguisera son glaive | il a bandé son arc et il l'a préparé

7,14 V—IUXTA HEBR.

  • et sur lui il a préparé des instruments de mort | il a fabriqué ses flèches pour brûler

7,15 V—IUXTA HEBR.

  • Le voici en travail d'iniquité | (il a conçu la douleur | et a enfanté le mensonge)

7,16 V—IUXTA HEBR.

  • il a ouvert une fosse | il l'a creusée | et il tombera dans la mort qu'il a préparée.

7,17 V—IUXTA HEBR.

  • Sa passion mauvaise retournera sur sa tête | et son iniquité descendra sur son front.

7,18 V—IUXTA HEBR.

  • Je louerai le Seigneur pour sa justice | je chanterai le nom du Seigneur, le Très-Haut.

8,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur | pour les pressoirs | Chant de David.

8,2 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, notre souverain maître | que ton nom est grand sur toute la terre | Toi qui plaça ta gloire au-dessus des cieux.

8,3 V—IUXTA HEBR.

  • De la bouche d'enfants et de nourissons tu as parachevé une louange | à cause de mes adversaires s'arrêtent l'ennemi et le vengeur.

8,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car je verrai tes cieux | œuvres de tes doigts | la lune et les étoiles que tu as créées.

8,5 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'est-ce que l'homme | pour que tu te souviennes de lui | et le fils de l'homme | pour que tu le visites ?

8,6 V—IUXTA HEBR.

  • Tu l'abaisseras un peu au-dessous de Dieu | de gloire et de beauté tu le courronneras.

8,7 V—IUXTA HEBR.

  • Tu lui donneras puissance sur les œuvres de tes mains

8,8 V—IUXTA HEBR.

  • tu as tout mis sous ses pieds : | brebis et tous les bœufs | et de plus les animaux des champs

8,9 V—IUXTA HEBR.

  • oiseaux du ciel et poissons de la mer | qui parcourent les sentiers de la mer.

8,10 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, notre souverain maître | que ton nom est grand sur toute la terre !

11,1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR DAVID | 2. J'ai espéré dans le Seigneur| comment dites-vous à mon âme : | — Vole vers la montagne comme un oiseau !

11,2 V—IUXTA HEBR.

  • 3. Car voici les impies ont tendu l'arc | ils ont disposé leur flèche sur la corde | pour tirer en secret sur les hommes au cœur droit

11,3 V—IUXTA HEBR.

  • 4. car les lois ont été anéanties : | que peut faire le juste ?

11,4 V—IUXTA HEBR.

  • 5. Le Seigneur, dans son temple saint | le Seigneur, au ciel est son trône | ses yeux regardent | ses paupières sondent les fils des hommes.

11,5 V—IUXTA HEBR.

  • 6. Le Seigneur sonde le juste | mais son âme hait l'impie et celui qui aime l'iniquité

11,6 V—IUXTA HEBR.

  • 7. Il fera pleuvoir sur les méchants des pièges : | feu et soufre et vent des tempêtes | sont la part de leur coupe

11,7 V—IUXTA HEBR.

  • 8. Car le juste Seigneur aime la justice | c'est un [Dieu] droit que verront leurs visages

12,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur | pour l'octave | Chant de David.

12,2 V—IUXTA HEBR.

  • Sauve, Seigneur | car il n'y a plus de saint | car les fidèles sont diminués d'entre les fils des hommes.

12,3 V—IUXTA HEBR.

  • Inconsidérément ils parlent chacun à leur prochain | ils parlent avec des lèvres trompeuses dans un cœur et un cœur.

12,4 V—IUXTA HEBR.

  • Que le Seigneur perde entièrement toutes les lèvres trompeuses | la langue aux grands propos

12,5 V—IUXTA HEBR.

  • ceux qui ont dit : | affermissons notre langue | nos lèvres sont avec nous : qui est notre maître ?

12,6 V—IUXTA HEBR.

  • — À cause de l'oppression des affligés et du gémissement des pauvres | maintenant je me lèverai, dit le Seigneur, | je fixerai leur secours dans le salut.

12,7 V—IUXTA HEBR.

  • Les paroles du Seigneur sont des paroles pures | de l'argent épuré par le feu | séparé de la terre, sept fois purifié.

12,8 V—IUXTA HEBR.

  • Toi, Seigneur, tu les garderas | tu nous préserveras à jamais de cette génération

12,9 V—IUXTA HEBR.

  • tout autour se promèneront les impies | lorsque seront exaltés les [hommes] très vils parmi les fils des hommes.

13,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur. Chant de David. | Jusques à quand, Seigneur, m'oublieras-tu tout à fait ? | Jusques à quand me cacheras-tu ta face ?

13,2 V—IUXTA HEBR.

  • Jusques à quand mettrai-je des projets dans mon âme | chaque jour la douleur dans mon cœur ?

13,3 V—IUXTA HEBR.

  • Jusques à quand mon ennemi s'élèvera-t-il contre moi ?

13,4 V—IUXTA HEBR.

  • Tourne-toi, écoute-moi, Seigneur, mon Dieu | Éclaire mes yeux | que jamais je ne m'endorme en la mort

13,5 V—IUXTA HEBR.

  • de peur qu'un jour mon ennemi ne dise : | J'ai prévalu contre lui | mes adversaires exulteront quand je serai ébranlé.

13,6 V—IUXTA HEBR.

  • Mais moi en ta miséricorde j'ai confiance | mon cœur exultera en ton salut | je chanterai le Seigneur car il m'a rendu [le bien].

14,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur David | L'insensé a dit dans son cœur : | Il n'y a pas de Dieu | Ils se sont corrompus | ils sont devenus avec zèle abominables | il n'en est aucun qui fasse le bien.

14,2 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur du haut du ciel a jeté son regard sur les fils des hommes | pour voir s'il en est un d'intelligent qui cherche Dieu.

14,3 V—IUXTA HEBR.

  • Tous sont égarés | tous ensemble ils sont unis | il n'en est pas qui fasse le bien | pas même un seul

14,4 V—IUXTA HEBR.

  • ne comprendront-ils pas | tous ceux qui commettent l'iniquité ? | qui dévorent mon peuple | comme un morceau de pain.

14,5 V—IUXTA HEBR.

  • Ils n'ont pas invoqué le Seigneur | là ils craindront avec effroi.

14,6 V—IUXTA HEBR.

  • Car Dieu est pour la race juste | vous avez confondu le projet des pauvres | parce que le Seigneur est son espérance

14,7 V—IUXTA HEBR.

  • qui procurera de Sion le salut d'Israël | Quand le Seigneur ramènera les captifs de son peuple | Jacob sera dans la joie | Israël dans l'allégresse.

15,1 V—IUXTA HEBR.

  • Chant de David. | Seigneur, qui séjournera dans ta tente ? | et qui habitera sur ta montagne sainte ?

15,2 V—IUXTA HEBR.

  • Celui qui marche sans tache | qui pratique la justice

15,3 V—IUXTA HEBR.

  • et qui dit la vérité dans son cœur | qui n'est pas inconsidéré dans sa langue | et n'a pas fait de mal à son ami | et n'a pas jeté d'opprobre sur son prochain.

15,4 V—IUXTA HEBR.

  • A ses yeux le pervers est méprisable | mais il honore les craignants du Seigneur | il jure pour se châtier | et il ne change pas.

15,5 V—IUXTA HEBR.

  • Il n'a pas prêté son argent à intérêt | et il n'a pas accepté de présent contre l'innocent | qui se conduit ainsi | ne sera jamais ébranlé.

16,1 V—IUXTA HEBR.

  • DE L'HUMBLE ET SIMPLE DAVID | Garde-moi ô Dieu car j'espère en toi.

16,2 V—IUXTA HEBR.

  • Je dis à Dieu : Tu es mon Seigneur | je n'ai pas de bien sans toi.

16,3 V—IUXTA HEBR.

  • Pour les saints qui sont dans le pays et illustres | toute ma volonté est en eux.

16,4 V—IUXTA HEBR.

  • Se multiplieront les idoles de ceux qui ont suivi derrière | je ne répandrai point leurs libations de sang | ni ne mettrai leurs noms sur mes lèvres.

16,5 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur est la part de mon héritage et de ma coupe | c'est toi le souverain de mon lot.

16,6 V—IUXTA HEBR.

  • Le cordeau a mesuré pour moi une portion délicieuse | oui un héritage splendide m'est échu.

16,7 V—IUXTA HEBR.

  • Je bénis le Seigneur qui m'a conseillé | jusque pendant les nuits mes reins m'avertissent.

16,8 V—IUXTA HEBR.

  • Je mets le Seigneur constamment sous mes yeux | car il est à ma droite : point ne chancellerai.

16,9 V—IUXTA HEBR.

  • Aussi mon cœur est dans la joie | ma gloire dans l'allégresse, | ma chair habite en sécurité.

16,10 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu ne livreras pas mon âme en enfer | tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption.

16,11 V—IUXTA HEBR.

  • Tu me feras connaître le sentier de la vie | plénitude de joie devant ta face | beautés éternelles en ta droite.

Texte

Critique textuelle

17,14b des mortels ─ Hors de l'univers : [telle soit] leur part dans la vie Texte incertain On peut également comprendre :

  • « des mortels qui, dans la vie, ont leur part de ce monde » ;
  • « des mortels qui ont en partage une vie non durable ».

L'ambiguïté est peut-être voulue.

22,30c son âme n'a pas vécu : M | mss hébr., G : mon âme vit pour lui Retouche apportée en fonction de la croyance en la résurrection.

Réception

Comparaison des versions

89,3 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu as dit : — La miséricorde éternelle sera bâtie | les cieux tu les établiras et ta vérité [sera] en eux.

89,4 V—IUXTA HEBR.

  • — J’ai conclu PERCUSSI un pacte FOEDUS avec mon élu, j’ai juré à David, mon serviteur :

89,7 V—IUXTA HEBR.

  • Qui en effet dans les nues sera égal au Seigneur | sera semblable au Seigneur d'entre les fils de Dieu ?

89,10 V—IUXTA HEBR.

  • Toi tu domines sur l'orgueil de la mer | et les soulèvements de ses flots tu les comprimes.

89,13 V—IUXTA HEBR.

  • l'aquilon et la droite tu les créas | le Thabor et l'Hermon loueront ton nom

89,14 V—IUXTA HEBR.

  • tien [est] le bras avec force | que soit affermie ta main, soit exaltée ta droite

89,15 V—IUXTA HEBR

  • justice et jugement le renfort de ton trône | miséricorde et vérité précéderont ta face

89,16 V—IUXTA HEBR

  • Heureux le peuple qui connaît le chant de joie JUBIILUM | Seigneur, à la lumière de ton visage ils marcheront !

89,18 V—IUXTA HEBR

  • parce que tu es la gloire de leur puissance | et dans ta miséricorde tu élèveras notre corne.

89,19 V—IUXTA HEBR.

  • parce que du Seigneur vient notre protection et du Saint d'Israël notre roi.

89,22 V—IUXTA HEBR.

  • avec lui ma main sera ferme et mon bras le fortifera

89,23 V—IUXTA HEBR.

  • l'ennemi ne le dupera pas | et le fils d'iniquité ne l'affligera pas

89,24 V—IUXTA HEBR.

  • mais je taillerai en pièces devant sa face ses ennemis | et ceux qui le haïssent je les frapperai.

89,27 V—IUXTA HEBR.

  • il m'appellera : — Tu es mon père | mon Dieu et la force de mon salut

89,28 V—IUXTA HEBR.

  • en outre moi je ferai de lui un premier-né, le plus élevé des rois de la terre

89,29 V—IUXTA HEBR.

  • je lui garderai éternellement ma miséricorde | et mon pacte lui sera fidèle

89,30 V—IUXTA HEBR.

  • et j'établirai en perpétuité sa descendance | et son trône comme les jours du ciel

89,31 V—IUXTA HEBR.

  • mais si ses fils abandonnent ma loi | et ne marchent pas selon mes jugements

89,32 V—IUXTA HEBR.

  • s'ils profanent mes cérémonies | et ne gardent pas mes préceptes

89,33 V—IUXTA HEBR.

  • je visiterai avec la verge leurs scélératesses | et par des coups leur iniquité

89,34 V—IUXTA HEBR.

  • ma miséricorde cependant je ne la lui enlèverai pas | ni ne la ferai mentir dans ma vérité

89,35 V—IUXTA HEBR.

  • Je ne violerai pas mon pacte | et ce qui est sorti de mes lèvres, je ne le changerai pas.

89,37 V—IUXTA HEBR.

  • sa descendance sera pour l'éternité

89,39 V—IUXTA HEBR.

  • Mais toi, tu as repoussé et tu as rejeté | tu t'es irrité contre ton christ

89,40 V—IUXTA HEBR.

  • tu as écrasé le pacte [conclu] avec ton serviteur | tu as profané à terre son diadème

89,41 V—IUXTA HEBR.

  • tu as renversé toutes ses murailles | tu as rempli de frayeur ses fortifications

89,43 V—IUXTA HEBR.

  • tu as élevé la droite de ses adversaires | tu as réjoui tous ses ennemis

89,44 V—IUXTA HEBR.

  • tu as enlevé [toute] force à son glaive et tu ne l'as pas soutenu dans le combat

89,45 V—IUXTA HEBR.

  • tu as mis fin à sa parure | et tu as traîné par terre son trône

89,46 V—IUXTA HEBR.

  • tu as abrégé les jours de sa jeunesse | tu l'as couvert d'une ignominie éternelle

89,52 V—IUXTA HEBR

  • que tes ennemis ont outragées, Seigneur | par lesquelles ils ont outragé les pas de ton christ

89,53 V—IUXTA HEBR

  • Béni soit le Seigneur pour toujours. Amen et Amen !

89,8 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu illuste INCLITUS dans le grand secret des saints | et terrible en tous ceux qui sont autour de lui.

89,9 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, Dieu des armées EXERCITUUM, qui est semblable à toi ? | Très puissant Seigneur ! et ta vérité autour de toi.

89,11 V—IUXTA HEBR.

  • toi tu brisas comme un blessé le superbe | de ton bras fort tu dispersas tes ennemis

89,50 V—IUXTA HEBR.

  • Où sont-elles tes miséricordes antiques | que tu juras à David dans ta vérité ?

89,51 V—IUXTA HEBR.

  • Souviens-toi, Seigneur, de l’opprobre de tes serviteurs | parce que j'ai porté dans mon sein toutes les iniquités des peuples

88,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DU CHANT DES FILS DE CORÉ AU VAINQUEUR PAR LE CHOEUR À CHANTER. DE L'INSTRUCTION D'ÉMAN L'EZRAHITE.

88,2 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur Dieu de mon salut à travers le jour je criai dans la nuit devant toi

88,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Je fus compté parmi ceux qui descendent dans la fosse | je suis devenu comme un homme sans force

88,7 V—IUXTA HEBR.

  • tu m'as placé dans la fosse la plus profonde, dans les ténèbres, dans les abîmes

88,10 V—IUXTA HEBR.

  • mon oeil s'est affaibli à force d'affliction | je t'ai appelé, Seigneur, tout le jour, j'ai étendu vers toi les mains

88,13 V—IUXTA HEBR.

  • seront-elles connues dans les ténèbres tes merveilles | et ta justice dans la terre qui fut livrée à l'oubli ?

88,12 V—IUXTA HEBR.

  • sera-t-elle racontée dans le sépulcre ta miséricorde | et ta vérité dans le lieu de perdition ?

88,14 V—IUXTA HEBR. 

  • moi cependant vers toi Seigneur je criai et le matin ma prière te préviendra

88,18 V—IUXTA HEBR.

  • elles m'entourèrent comme des eaux tout le jour | elles me cernèrent toutes ensemble

88,6 V—IUXTA HEBR.

  • parmi les morts, libre | pareil aux tués et à ceux qui dorment dans le sépulcre dont tu n'as plus souvenir | et qui par ta main furent soustraits 

88,9 V—IUXTA HEBR.

  • tu éloignas de moi mes connaissances | tu fis de moi une abomination pour eux | enfermé et ne pouvant pas sortir

88,16 V—IUXTA HEBR.

  • pauvre je suis et malheureux depuis ma jeunesse | je supportai ta colère et fus troublé

88,15 V—IUXTA HEBR.

  • pourquoi Seigneur rejettes-tu mon âme, me caches-tu ta face ?

88,17 V—IUXTA HEBR.

  • à travers PER moi passèrent tes colères | tes terreurs m'accablèrent

88,19 V—IUXTA HEBR.

  • tu éloignas de moi l'ami et le compagnon | mes connaissances tu les enlevas.

87,4 PS—IUXTA HEBR.

  • Je me souviendrai de la superbe et de Babylone, ceux qui me connaissent | voici la Palestine, et Tyr avec l’Ethiopie : | c’est là qu’un tel est né.

Texte

Critique textuelle

87,6 (V) Variante

  • V — Sixto-clémentine lit : Dominus narrabit in scripturis populorum  « Le Seigneur racontera dans les écritures des peuples ».
  • V — Gryson lit : Dominus narrabit in scriptura populorum « Le Seigneur racontera dans le registre des peuples ».

87,4 (V) Variante

  • V — Sixto-clémentine lit : Memor ero Rahab et Babylonis scientium me « Je me souviendrai de Rahab et de Babylone qui me connaissent ».
  • V — Gryson lit : memor ero Raab et Babylonis scientibus me « Je me souviendrai de Rahab et de Babylone à ceux qui me connaissent ».

Réception

Comparaison des versions

88,8 V—IUXTA HEBR.

  • sur moi fut affermie ta fureur | et de tous tes flots tu m'affligeas. | SEMPER.

88,11 V—IUXTA HEBR.

  • feras-tu pour les morts des merveilles | ou bien les géants se lèveront-ils et te confesseronts-ils ? | TOUJOURS.

89,38 V—IUXTA HEBR.

  • et son trône sera comme le soleil en ma présence | comme la lune il sera stable à jamais | et témoin fidèle dans le ciel. » | TOUJOURS.

89,49 V—IUXTA HEBR.

  • Quel est l'homme qui vit et ne verrait pas la mort | en sauvant son âme du pouvoir de l'enfer ? | TOUJOURS.

17,1 V—IUXTA HEBR.

  • Prière de David | Dieu, écoute le juste | sois attentif à ma supplication | prête l'oreille à ma prière | qui ne vient pas de lèvres trompeuses.

17,2 V—IUXTA HEBR.

  • Que mon jugement sorte de ta face | que tes yeux regardent le droit.

17,4 V—IUXTA HEBR.

  • ma bouche de dépasser mes pensées | dans l'œuvre des hommes | à cause de la parole de tes lèvres | je me suis gardé des voies du scélérat.

17,3 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as éprouvé mon cœur | tu l'as visité la nuit | tu m'as passé au creuset | et tu n'as pas trouvé

17,5 V—IUXTA HEBR.

  • Soutiens mes pas dans tes sentiers | et que mes pieds ne chancellent pas.

17,6 V—IUXTA HEBR.

  • Je t'ai invoqué | car tu m'exauceras, ô Dieu | incline vers moi ton oreille | écoute ma parole.

17,7 V—IUXTA HEBR.

  • Rends merveilleuse ta miséricorde | sauveur de ceux qui espèrent

17,8 V—IUXTA HEBR.

  • loin de ceux qui s'opposent à ta droite | Garde-moi comme la prunelle de l'œil | à l'ombre de tes ailes protège-moi

17,9 V—IUXTA HEBR.

  • loin des impies qui me dévastent | mes ennemis ont cerné mon âme.

17,10 V—IUXTA HEBR.

  • Ils ont enfermé leurs graisses | de leur bouche ils ont parlé avec orgueil.

17,11 V—IUXTA HEBR.

  • En marchant contre moi | maintenant ils m'ont entouré | ils ont posé leurs yeux | pour incliner jusqu'à terre

17,12 V—IUXTA HEBR.

  • leur apparence est d'un lion avide de [dévorer sa] proie | et d'un lionceau tapi dans des cachettes.

17,13 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, Seigneur | marche à sa rencontre | abats-le | délivre mon âme de l'impie | qui est ton glaive

17,14 V—IUXTA HEBR.

  • par les hommes de ta main qui sont morts dans l'abîme | dont la part fut dans la vie [présente] | et dont tu as rempli le ventre de tes biens cachés | qui seront rassasiés de fils et qui laisseront leur superflu à leurs enfants.

17,15 V—IUXTA HEBR.

  • Moi, dans la justice | je contemplerai ta face | à mon réveil | je me rassasierai de ton image.

18,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur, serviteur du Seigneur, David, qui adressa au Seigneur les paroles de ce cantique, le jour où le Seigneur l'eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saul. Il dit :

18,2 V—IUXTA HEBR.

  • Je t'aimerai, Seigneur, ma force

18,3 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, mon rocher, ma force et mon sauveur | mon Dieu, mon puissant, j'espérerai en lui | mon bouclier et la corne de mon salut, mon soutien !

18,4 V—IUXTA HEBR.

  • J'invoquerai le Seigneur, digne de louange | et je serai sauvé de mes ennemis.

18,5 V—IUXTA HEBR.

  • Les liens de la mort m'ont environné | et les torrents du diable m'ont épouvanté

18,6 V—IUXTA HEBR.

  • les liens de l'enfer m'ont cerné | devant moi se dressaient les pièges de la mort.

18,7 V—IUXTA HEBR.

  • Dans ma détresse j'invoquerai le Seigneur | et je crierai vers mon Dieu | de son temple il entendra ma voix | et mon cri devant lui parviendra à ses oreilles.

18,8 V—IUXTA HEBR.

  • La terre fut ébranlée et trembla | les fondements des montagnes furent secoués | et ils furent ébranlés | parce qu'il s'est irrité

18,9 V—IUXTA HEBR.

  • une fumée a monté à cause de sa colère | et un feu dévorant sortait de sa bouche | des charbons en ont été embrasés.

18,10 V—IUXTA HEBR.

  • il abaissa les cieux et descendit | une sombre nuée sous ses pieds.

18,11 V—IUXTA HEBR.

  • Il monta sur un Chérubin | et il vola sur les ailes du vent.

18,12 V—IUXTA HEBR.

  • Il fit des ténèbres sa retraite | sa tente autour de lui : | eaux ténébreuses dans les nuages du ciel.

18,13 V—IUXTA HEBR.

  • Devant l'éclat en sa présence s'élancèrent ses nuées | grêle et charbons ardents

18,14 V—IUXTA HEBR.

  • et le Seigneur tonna du ciel | et le Très-Haut donna de la voix — | grêle et charbons de feu.

18,15 V—IUXTA HEBR.

  • Il lança ses flèches et les dispersa | il multiplia ses foudres et il les troubla.

18,16 V—IUXTA HEBR.

  • Alors les sources des eaux ont apparu | et les fondements de la terre furent mis à nu | à ta menace, Seigneur | au souffle du vent de ta colère.

90,3 V— IUXTA HEBR.

  • tu retourneras l'homme jusqu'à contrition | et tu diras : — revenez fils d'Adam !

90,4 V—IUXTA HEBR.

  • car mille ans à tes yeux | comme le jour d'hier qui passa | et une vigile nocturne

90,5 V—IUXTA HEBR.

  • toi en les frappant ils seront [comme un] songe 

90,7 V—IUXTA HEBR.

  • nous fûmes en effet consumés par ta fureur | et par ton indignation nous fûmes troublés

90,8 V—IUXTA HEBR.

  • tu as mis devant toi nos iniquités | nos négligences à la lumière de ton visage

90,9 V—IUXTA HEBR.

  • en effet tous nos jours sont passés sous ta fureur | nous avons consumé nos années comme en disant une parole

90,11 V—IUXTA HEBR.

  • Qui connaît la force de ta colère | et selon la crainte que tu inspires ton indignation ?

90,14 V—IUXTA HEBR.

  • Rassasie-nous de ta miséricorde matinale | et nous serons en tous nos jours dans la louange et l'allégresse

90,15 V—IUXTA HEBR.

  • réjouis-nous pour les jours où tu nous as affligés | et pour les années où nous avons vu le malheur

90,16 V—IUXTA HEBR.

  • Que ton oeuvre se manifeste à tes serviteurs | et ta gloire sur leurs fils !

90,6 V—IUXTA HEBR.

  • le matin il passe comme l'herbe : | le matin elle a fleuri et s'en est allée | au soir elle sera broyée et desséchée

90,12 V—IUXTA HEBR.

  • Montre-nous à bien compter ainsi nos jours | et que nous parvenions à [avoir] un coeur sage

86,6 V—IUXTA HEBR.

  • exauce, Seigneur, ma prière et écoute la voix de mes déprécations

86,11 V—IUXTA HEBR.

  • Enseigne-moi, Seigneur, ton chemin afin que je marche suivant ta vérité | rends mon coeur unique afin qu'il craigne ton nom

85,6 V—IUXTA HEBR.

  • Ne te mets pas en colère contre nous pour toujours en prolongeant ton courroux de génération en génération ?

 

85,3 V—IUXTA HEBR.

  • tu as pardonné l’iniquité de ton peuple | tu as couvert tous ses péchés. TOUJOURS

85,2 V—IUXTA HEBR.

  • Tu t'es montré favorable à ton pays, Seigneur | tu as ramené les captifs de Jacob

85,1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR DES FILS DE CORÉ CANTIQUE  

85,13 V—IUXTA HEBR.

  • le Seigneur aussi accordera le bien et notre terre donnera son fruit.

84,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car l'oiseau se trouve une maison et le passereau un nid où il dépose ses petits : | tes autels, Seigneur des armées, mon roi et mon Dieu !

84,10 V—IUXTA HEBR.

  • ô Dieu, notre bouclier, vois et considère la face de ton Christ

84,11 V—IUXTA HEBR.

  • Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille | j'ai préféré être abject dans la maison de mon Dieu | plutôt que d'habiter dans les tentes de l'impiété

84,13 V—IUXTA HEBR.

  • et il ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans la perfection | Seigneur des armées, heureux l'homme qui se confiera en toi !

84,9 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, Dieu des armées, écoute ma prière | prête l’oreille, Dieu de Jacob | TOUJOURS

82,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE D'ASAPH | Dieu se tint debout dans la réunion de Dieu, au milieu Dieu juge

82,2 V—IUXTA HEBR.

  • vous jugez selon l'iniquité, vous avez égard à la personne des pécheurs : jusqu'à quand ? | TOUJOURS

82,3 V—IUXTA HEBR.

  • Rendez justice au pauvre et à l'orphelin | le malheureux et l'indigent, faites-leur droit

82,7 V—IUXTA HEBR.

  • Eh bien ! comme Adam vous mourrez | et comme un des princes vous tomberez !

82,6 V—IUXTA HEBR.

  • Moi j'ai dit : — Vous êtes des dieux et des fils du Très-Haut, vous tous !

18,17 V—IUXTA HEBR.

  • Il a envoyé sa main d'en haut et me saisit | il me retira des grandes eaux.

18,18 V—IUXTA HEBR.

  • Il me délivra de mes ennemis très puissants | et de ceux qui me haïssaient | alors qu'ils étaient plus forts que moi.

18,19 V—IUXTA HEBR.

  • Ils m'ont attaqué les premiers au jour de mon affliction | mais le Seigneur s'est fait mon appui.

18,20 V—IUXTA HEBR.

  • Il m'a mis au large, il m'a sauvé | parce qu'il s'est complu en lui.

18,21 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur m'a récompensé selon ma justice | et il m'a rendu selon la pureté de mes mains.

18,22 V—IUXTA HEBR.

  • Car j'ai gardé les voies du Seigneur | et je n'ai pas agi avec impiété en m'éloignant de mon Dieu.

18,23 V—IUXTA HEBR.

  • Tous ses jugements sont devant moi | et je n'ai pas rejeté loin de moi ses préceptes

18,24 V—IUXTA HEBR.

  • et je fus sans tache avec lui | et je me suis gardé de mon iniquité.

18,25 V—IUXTA HEBR.

  • Et le Seigneur m'a rendu selon ma justice | et selon la pureté de mes mains devant ses yeux.

18,26 V—IUXTA HEBR.

  • Avec un saint tu seras saint | avec un homme innocent tu seras innocent

18,27 V—IUXTA HEBR.

  • avec l'homme d'élite tu seras homme d'élite | et avec le pervers tu agiras avec détour.

18,28 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu sauveras le peuple pauvre | et tu abaisseras les regards hautains.

18,29 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu feras briller ma lampe, Seigneur | mon Dieu, tu éclaireras mes ténèbres.

18,30 V—IUXTA HEBR.

  • Car par toi je courrai arrangé | et par mon Dieu je franchirai une muraille.

18,31 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu, sans tache est sa voie | la parole du Seigneur est éprouvée par le feu | il est un bouclier pour tous ceux qui espèrent en lui.

18,32 V—IUXTA HEBR.

  • Qui est Dieu, sinon le Seigneur | et qui est fort, si ce n'est notre Dieu ?

18,33 V—IUXTA HEBR.

  • Le Dieu qui me ceint de force | qui a rendu ma voie immaculée

18,34 V—IUXTA HEBR.

  • qui rend mes pieds pareils à ceux des biches | et sur les hauteurs me fait tenir debout

18,35 V—IUXTA HEBR.

  • qui forme mes mains au combat | et qui dispose mes bras comme un arc d'airain.

18,36 V—IUXTA HEBR.

  • Et tu m'as donné le bouclier de ton salut | et ta droite m'a affermi | et ta mansuétude m'a multiplié.

18,37 V—IUXTA HEBR.

  • Tu élargiras mes pas sous moi | et mes chevilles ne chancelleront pas.

18,38 V—IUXTA HEBR.

  • Je poursuivrai mes ennemis et je les atteindrai | je ne reviendrai pas jusqu'à ce que je les aie anéantis.

18,39 V—IUXTA HEBR.

  • Je les frapperai, et ils ne pourront pas se relever | ils tomberont sous mes pieds.

18,40 V—IUXTA HEBR.

  • Tu m'as ceint de force pour le combat | tu courberas sous moi mes adversaires.

18,41 V—IUXTA HEBR.

  • De mes ennemis tu m'as offert le dos | et tu as exterminé ceux qui me haïssent.

18,42 V—IUXTA HEBR.

  • Ils crieront, et personne pour les sauver | vers le Seigneur, et il ne leur répondra pas.

18,43 V—IUXTA HEBR.

  • Je les détruirai comme poussière au vent | je les rejetterai comme boue des rues.

18,44 V—IUXTA HEBR.

  • Tu me sauveras des révoltes du peuple | tu me mettras à la tête des nations.

18,45 V—IUXTA HEBR.

  • Un peuple que je ne connaissais pas me sera asservi | dès qu'il a entendu, il m'obéira

18,46 V—IUXTA HEBR.

  • les fils de l'étranger me mentiront | les fils de l'étranger tomberont | et ils seront affligés dans leurs angoisses.

18,47 V—IUXTA HEBR.

  • Vive le Seigneur et béni soit mon Dieu | et le Dieu de mon salut sera exalté

18,48 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu qui m'accorde des vengeances | qui rassemble les peuples sous moi | toi qui me sauves de mes ennemis

18,49 V—IUXTA HEBR.

  • et tu m'élèves au-dessus de mes adversaires | délivre-moi de l'homme inique.

18,50 V—IUXTA HEBR.

  • C'est pourquoi je te louerai parmi les nations, Seigneur | je chanterai pour ton nom : | (verset 51) à celui qui accorde de grandes délivrances à son roi | et à celui qui fait miséricorde à son christ | à David et à sa postérité pour toujours.

19,8 V—IUXTA HEBR.

  • La loi du Seigneur est sans tache : | elle convertit l'âme | Le témoignage du Seigneur est fidèle : | il donne la sagesse aux petits.

19,9 V—IUXTA HEBR.

  • Les préceptes du Seigneur sont droits | réjouissant le cœur | Le commandement du Seigneur est lumineux : | éclairant les yeux.

19,11 V—IUXTA HEBR.

  • plus désirables que l'or et que beaucoup de pierres précieuses | plus doux que le miel et que celui qui coule des rayons.

19,10 V—IUXTA HEBR.

  • La crainte du Seigneur est pure : | subsistant à jamais | Les jugements du Seigneur sont vrais : | se justifiant par eux-mêmes

19,12 V—IUXTA HEBR.

  • Aussi ton serviteur les enseignera | en les gardant [il trouve] beaucoup de fruits.

19,13 V—IUXTA HEBR.

  • Qui comprendra [ses] fautes | Purifie-moi des fautes secrètes

19,14 V—IUXTA HEBR.

  • Aussi des étrangers délivre ton serviteur | s'ils ne dominent pas sur moi alors je serai sans tache | et je serai purifié d'un très grand délit.

19,15 V—IUXTA HEBR.

  • Que les paroles de ma bouche puissent te plaire | et la méditation de mon cœur, devant toi | Seigneur, ma force et mon rédempteur.

81,1 V— IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR. SUR LES PRESSOIRS. D'ASAPH.

81,6 V— IUXTA HEBR.

  • Il en fit un statut pour Joseph quand il sortit du pays d’Égypte : | — J’ai entendu une langue que je ne connaissais pas 

81,7 V— IUXTA HEBR.

  • — J’ai déchargé son épaule du fardeau | et ses mains ont quitté la corbeille.

81,9 V— IUXTA HEBR.

  • Écoute, mon peuple et je te prends à témoin | Israël, si tu pouvais m’écouter 

81,10 V— IUXTA HEBR.

  • Qu’il n’y ait pas chez toi de dieu étranger | et n’adore pas un dieu emprunté.

81,11 V— IUXTA HEBR.

  • Je suis le Seigneur, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte. | Ouvre large ta bouche et je la remplirai.

81,12 V— IUXTA HEBR.

  • Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix | Israël ne m’a pas fait confiance

81,15 V— IUXTA HEBR.

  • comme un rien j'aurais humilié ses ennemis | et contre ses adversaires j'aurais tourné la main

80,2 V—IUXTA HEBR.

  • Toi qui pais Israel écoute, toi qui conduis Joseph comme un troupeau | toi qui sièges sur les chérubins, montre-toi !

80,5 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, Dieu des armées jusques à quand fumeras-tu [de colère] contre la prière de ton peuple ?

80,10 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as préparé [une place] devant sa face | tu as affermi ses racines et elle a rempli le pays.

80,12 V—IUXTA HEBR.

  • elle étendit ses feuillages jusqu'à la Mer | et jusqu'au Fleuve ses rejetons .

80,17 V—IUXTA HEBR. 

  • elle est en feu et coupée | qu'à la menace de ta face ils périssent !

20,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur. Chant de David.

20,2 V—IUXTA HEBR.

  • Que le Seigneur t'exauce au jour de la tribulation | que le nom du Dieu de Jacob te protège

20,3 V—IUXTA HEBR.

  • Que du sanctuaire il t'envoie du secours | et de Sion qu'il te fortifie

20,4 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'il se rappelle tous tes sacrifices | et que ton holocauste lui soit agréable ! | - Séla.

20,5 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'il te donne selon ton cœur | et accomplisse toute ta volonté

20,6 V—IUXTA HEBR.

  • nous chanterons des louanges pour ton salut | et au nom du Seigneur nous conduirons des chœurs

20,7 V—IUXTA HEBR.

  • que le Seigneur accomplisse tes demandes | maintenant je sais que le Seigneur sauvera son christ | il l'exaucera du ciel, son sanctuaire | dans la force du salut de sa droite.

20,8 V—IUXTA HEBR.

  • Ceux-ci [comptent] sur leurs chars | et ceux-là sur leurs chevaux | mais nous, nous nous rappellerons le nom du Seigneur, notre Dieu.

20,9 V—IUXTA HEBR.

  • Eux, ils se sont courbés et ils sont tombés | mais nous, nous nous sommes relevés et nous sommes restés debout.

20,10 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, sauve [nous] | Le roi nous exaucera au jour où nous l'invoquerons.

21,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur. Chant de David.

21,2 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, le roi se réjouira dans ta force | et il exultera d'une vive allégresse dans ton salut.

21,3 V—IUXTA HEBR.

  • Tu lui as donné le désir de son cœur | et tu n'as pas trompé le vœu de ses lèvres. | toujours

21,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu le préviendras de bénédictions de bonté | tu mettras sur sa tête une couronne de pierres précieuses.

21,5 V—IUXTA HEBR.

  • Il t'a demandé la vie et tu la lui as donné | de longs jours dans les siècles des siècles.

21,6 V—IUXTA HEBR.

  • Grande est sa gloire dans ton salut | tu mettras sur lui la gloire et la beauté.

21,7 V—IUXTA HEBR.

  • car tu l'établiras en bénédiction pour toujours | tu le combleras de joie près de ta face.

21,8 V—IUXTA HEBR.

  • Car le roi se confiera dans le Seigneur | et par la miséricorde du Très-Haut il ne sera pas trompé.

21,9 V—IUXTA HEBR.

  • Ta main trouvera tous tes ennemis, | ta droite trouvera ceux qui te haïssent.

21,10 V—IUXTA HEBR.

  • Tu les rendras comme dans une fournaise ardente | au temps de ta face | le Seigneur les anéantira dans sa colère | et le feu les dévorera.

21,11 V—IUXTA HEBR.

  • Tu feras disparaître de la terre leur fruit | et leur descendance d'entre les fils des hommes.

21,12 V—IUXTA HEBR.

  • Car ils ont dirigé contre toi le mal | ils ont conçu le crime | qu'ils n'ont pas pu [accomplir].

21,13 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu les poseras de dos | et tu affermiras tes cordes contre leurs visages.

21,14 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, Seigneur, dans ta force | Nous chanterons et nous célébrerons tes exploits.

22,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur. Pour le cerf du matin. Chant.

22,2 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? | loin de mon salut les paroles de mon rugissement

22,3 V—IUXTA HEBR.

  • Mon Dieu, je crierai pendant le jour | et tu n'exauceras pas | et la nuit, et il n'y a pas de silence pour moi.

22,4 V—IUXTA HEBR.

  • Et toi, saint habitant | Louange d'Israël.

22,5 V—IUXTA HEBR.

  • En toi ont eu confiance nos pères | ils ont eu confiance | et tu les as sauvés.

22,6 V—IUXTA HEBR.

  • Ils crièrent vers toi | et ils furent sauvés | ils eurent confiance en toi | et ils ne furent pas confondus.

22,7 V—IUXTA HEBR.

  • Or moi, je suis un ver, et non un homme, | l'opprobre des hommes et le mépris du peuple.

22,8 V—IUXTA HEBR.

  • Tous ceux qui me voient se moquent de moi | ils grimacent des lèvres, ils branlent la tête :

22,9 V—IUXTA HEBR.

  • Il s'est réfugié auprès du Seigneur, qu'il le sauve | qu'il le délivre puisqu'il le veut

22,10 V—IUXTA HEBR.

  • c'est toi pourtant mon défenseur depuis le sein [maternel] | ma confiance sur les mamelles de ma mère.

22,11 V—IUXTA HEBR.

  • sur toi je fus jeté au sortir des entrailles | dès le sein de ma mère, c'est toi qui es mon Dieu.

22,12 V—IUXTA HEBR.

  • Ne t'éloigne pas de moi car l'angoisse est proche | car personne ne vient à mon secours.

22,13 V—IUXTA HEBR.

  • de jeunes taureaux nombreux m'ont entouré | des taureaux gras m'ont environné.

22,14 V—IUXTA HEBR.

  • Ils ont ouvert contre moi leur gueule | comme un lion qui ravit et rugit.

22,15 V—IUXTA HEBR.

  • comme l'eau je fus répandu | et tous mes os furent disjoints | mon cœur est devenu comme la cire | fondue au milieu de mes entrailles.

22,16 V—IUXTA HEBR.

  • Ma force s'est desséchée comme un tesson d'argile | et ma langue a adhéré à mon palais | et tu m'as traîné dans la poussière de la mort.

22,17 V—IUXTA HEBR.

  • Car des chasseurs m'ont entouré | une bande de malfaisants m'a cerné | ils ont lié mes mains et mes pieds

22,18 V—IUXTA HEBR.

  • j'ai compté tous mes os | qu'en regardant, il m'ont observé

22,19 V—IUXTA HEBR.

  • il se sont partagé mes vêtements | et ils ont tiré au sort ma tunique.

22,20 V—IUXTA HEBR.

  • Mais toi, Seigneur, ne t'éloigne pas | ma force, à mon secours hâte-toi

22,21 V—IUXTA HEBR.

  • Délivre mon âme de l'épée | mon unique du pouvoir du chien

22,22 V—IUXTA HEBR.

  • Sauve-moi de la gueule du lion | et des cornes des licornes exauce-moi

22,23 V—IUXTA HEBR.

  • j'annoncerai ton nom à mes frères | au milieu de l'assemblée je te louerai

22,24 V—IUXTA HEBR.

  • Vous qui craignez le Seigneur, louez-le | toute la descendance de Jacob, glorifiez-le

22,25 V—IUXTA HEBR.

  • et redoutez-le, toute la descendance d'Israël | Car il n'a pas méprisé ni dédaigné la modestie du pauvre | et il n'a pas caché sa face devant lui | et quand il criait vers lui, il a entendu.

22,26 V—IUXTA HEBR.

  • Devant toi ma louange dans la grande assemblée | j'acquitterai mes vœux devant ceux qui te craignent.

22,27 V—IUXTA HEBR.

  • Les doux mangeront et seront rasassiés | ils loueront le Seigneur ceux qui le cherchent | votre cœur vivra à jamais !

22,28 V—IUXTA HEBR.

  • Toutes les extrémités de la terre se souviendront | et se tourneront vers le Seigneur | et toutes les familles des nations | adoreront en sa présence.

22,29 V—IUXTA HEBR.

  • Car au Seigneur la royauté | il dominera sur les nations.

22,30 V—IUXTA HEBR.

  • tous les gras de la terre ont mangé et ont adoré | devant lui ploieront le genou | tous ceux qui descendent à la poussière

22,31 V—IUXTA HEBR.

  • et son âme vivra pour lui | sa postérité le servira

22,32 V—IUXTA HEBR.

  • on parlera du Seigneur dans la génération | ils viendront et ils annonceront ses justices | qu'il a faites au peuple qui naîtra.

79,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE D'ASAPH | Dieu, les nations sont venues dans ton héritage | elles ont souillé ton temple saint | elles ont réduit Jérusalem en un monceau de pierres.

79,6 V—IUXTA HEBR.

  • Répands ta fureur sur les nations qui ne te connaissent pas, sur les royaumes qui n’invoquent pas ton nom.

79,7 V—IUXTA HEBR.

  • car ils ont dévoré Jacob et ravagé sa parure.

79,8

  • Ne te souviens plus de nos iniquités anciennes | vite que tes miséricordes s'emparent de nous | car nous sommes exténués à l'excès

79,11 V—IUXTA HEBR.

  • que pénètre devant toi le gémissement des captifs | selon la grandeur de ton bras relâche les fils de la mort

79,13 V—IUXTA HEBR.

  • nous en effet ton peuple et le troupeau de ton pâturage | nous te confesserons pour l'éternité | en génération et génération nous raconterons tes louanges.

79,10 V—IUXTA HEBR.

  • Pourquoi les nations diraient-elles : — Où est leur Dieu ? | Que soit connue parmi les nation, sous nos yeux, la vengeance du sang de tes serviteurs qui a été répandu !

24,1 V—IUXTA HEBR.

  • Chant de David. | Au Seigneur est la terre et sa plénitude | le globe [du monde] et ceux qui l'habitent.

24,2 V—IUXTA HEBR.

  • Car c'est lui qui l'a fondée sur les mers | qui l'a affermie sur les fleuves.

24,3 V—IUXTA HEBR.

  • Qui montera à la montagne du Seigneur ? | qui se tiendra dans son lieu saint ?

24,4 V—IUXTA HEBR.

  • Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur | celui qui n'a pas élevé son âme en vain | et qui n'a pas juré pour tromper.

24,5 V—IUXTA HEBR.

  • Il obtiendra la bénédiction du Seigneur | et la justice de Dieu, son salut.

24,6 V—IUXTA HEBR.

  • Telle est la race de ceux qui le cherchent | de ceux qui cherchent ta face | toujours.

24,7 V—IUXTA HEBR.

  • Portes, élevez vos linteaux | élevez-vous, portes éternelles | et qu'il entre le Roi de gloire

24,8 V—IUXTA HEBR.

  • Quel est ce Roi de gloire ? | le Seigneur fort et puissant, | le Seigneur puissant dans les combats.

24,9 V—IUXTA HEBR.

  • Portes, élevez vos frontons | et dressez-vous, portes éternelles | et qu'il entre le Roi de gloire

24,10 V—IUXTA HEBR.

  • Quel est ce Roi de gloire ? | Le Seigneur des armées | c'est lui, le Roi de gloire ! | Toujours.

25,1 V—IUXTA HEBR.

  • David | Vers toi, Seigneur, j'élèverai mon âme

25,2 V—IUXTA HEBR.

  • Mon Dieu, en toi je me suis confié | que je ne sois pas confondu

25,3 V—IUXTA HEBR.

  • Que mes ennemis ne se réjouissent pas | mais que tous ceux qui espèrent en toi ne soient pas confondus

Texte

Vocabulaire

78,38 il détournera facilement  Albert Blaise dans une note propose cette traduction pour abundavit ut averteret iram suam de la version de la Vulgate Sixto-Clémentine : « il a détourné facilement sa colère ». (→BlaiseVoc. T.L. 178 note 2). 

Réception

Comparaison des versions

78,5 V—IUXTA HEBR.

  • Il a établi un témoignage en Jacob | il a mis une loi en Israël | qu’il a prescrit à nos pères d’apprendre à leurs enfants

78,7 V—IUXTA HEBR.

  • afin qu'ils mettent en Dieu leur espérance | et qu'ils n’oublient pas ses pensées | et gardent ses commandements

78,9 V—IUXTA HEBR.

  • Les fils d’Ephraïm tendant et tirant l’arc | ont tourné le dos au jour du combat 

78,10 V—IUXTA HEBR.

  • ils n’ont pas gardé l’alliance de leur Dieu | ils ont refusé de marcher suivant sa loi

78,12 V—IUXTA HEBR.

  • Devant leurs pères, il fit des merveilles | au pays d’Égypte, dans la région de Tanis.

78,17 V—IUXTA HEBR.

  • et ils continuèrent encore de pécher contre lui | de provoquer le Très-Haut dans le désert.

78,20 V—IUXTA HEBR.

  • Voici qu’il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé | et des torrents ont inondé [la terre] | pourra-t-il aussi nous donner du pain ou bien appêter de la viande à son peuple ? 

78,30 V—IUXTA HEBR.

  • Ils n'ont pas manqué touchant leur convoitise | alors que la nourriture était encore en leur bouche

78,31 V—IUXTA HEBR. 

  • donc la fureur de Dieu s'alluma contre eux | et il tua leurs gros et il terrassa les élus d'Israël !

78,34 V—IUXTA HEBR.

  • S'il les frappait à mort, alors ils le cherchaient, | ils revenaient et dès le point du jour ils se levaient ensemble [pour se tourner] vers Dieu

78,36 V—IUXTA HEBR.

  • Ils le flattèrent de leur bouche | et de leur langue ils lui mentirent

78,37 V—IUXTA HEBR. 

  • mais leur coeur n'était pas ferme avec lui | et ils ne demeurèrement pas dans son alliance

78,40 V—IUXTA HEBR.

  • Que de fois ils le provoquèrent dans le désert, | ils l’affligèrent dans la solitude !

78,48 V—IUXTA HEBR.

  • Il livra leur pâturage à la grêle | et leurs troupeaux aux oiseaux [de proie].

78,52 V—IUXTA HEBR.

  • Il enleva son peuple comme des brebis | il les mena comme un troupeau dans le désert.

78,57 V—IUXTA HEBR.

  • Ils se sont détournés et ont dévié comme leurs pères | ils se sont courbés comme un arc inutile

78,64 V—IUXTA HEBR.

  • Ses prêtres tombèrent sous le glaive | et ses veuves ne furent pas pleurées

78,69 V—IUXTA HEBR.

  • Et il bâtit son sanctuaire à la ressemblance de la licorne | comme la terre qu’il fonda pour les siècles. 

77,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR PAR IDITHUN PSAUME D'ASAPH

77,5 V—IUXTA HEBR. 

  • J'interdisais le regard de mes yeux | j'étais stupéfait et ne pouvais parler !

77,7 V—IUXTA HEBR. 

  • je me rappelais mes psaumes | durant la nuit dans mon coeur je parlais et je tourmentais mon esprit : 

77,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu a-t-il oublié d'avoir pitié ? | ou a-t-il dans sa fureur mis un terme à ses miséricordes ? TOUJOURS.

77,16 V—IUXTA HEBR.

  • tu as racheté par ton bras ton peuple, les fils de Jacob et de Joseph TOUJOURS.

77,17 V—IUXTA HEBR. 

  • Les eaux en te voyant, Dieu, les eaux en te voyant furent en travail d'enfantement | les abîmes furent remués

77,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Les nuages déversèrent leurs eaux | les nuées donnèrent de la voix, et tes flèches couraient de tous côtés

77,19 V—IUXTA HEBR. 

  • voix de ton tonnerre dans le tourbillon | tes éclairs ont paru sur le monde | la terre fut secouée et trembla

77,21 V—IUXTA HEBR. 

  • tu as conduit ton peuple comme un troupeau | par la main de Moïse et d'Aaron.

77,2 V—IUXTA HEBR. 

  • De ma voix j'ai crié vers le Seigneur | de ma voix vers le Seigneur et il m'a exaucé :

77,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Le jour de ma détresse je cherchai le Seigneur | ma main la nuit se tend et ne se repose pas | mon âme refusa d'être consolée.

77,4 V—IUXTA HEBR. 

  • En me souvenant de Dieu j'étais troublé | je parlais en moi-même et mon esprit défaillait | TOUJOURS.

77,9 V—IUXTA HEBR. 

  • eh bien mettra-t-il un terme à sa miséricorde pour toujours ? | fera-t-il mourir sa parole de génération en génération ?

77,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Alors j'ai dit : — Ma défaillance c'est le changement de la droite du Très-Haut !

77,12

  • Je me souviendrai des pensées du Seigneur | en me rappelant tes merveilles d'autrefois :

77,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Je méditerai sur toute ton oeuvre | de tes merveilles je parlerai

77,15 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu es le Dieu qui fait des merveilles | en montrant parmi les peuples ta puissance !

76,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. DANS LES PSAUMES. CANTIQUE DU CHANT D'ASAPH.

76,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu sera connu en Juda | en Israël grand est son nom !

76,3 V—IUXTA HEBR. 

  • et sa tente sera en Salem | et sa demeure en Sion.

76,7 V—IUXTA HEBR

  • à ta menace Dieu de Jacob | char et cheval se sont assoupis

76,9 V—IUXTA HEBR

  • Du ciel tu annonceras le jugement, la terre craintive se taira

76,10 V—IUXTA HEBR

  • lorsque Dieu se sera levé pour juger | afin de sauver tous les doux de la terre. TOUJOURS.

76,4 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est là qu'il brisera les flèches volantes de l'arc | le bouclier, le glaive et la guerre. | TOUJOURS.

76,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu es lumière, [toi le] Magnifique, depuis les monts de la captivité

76,6  V—IUXTA HEBR

  • ils furent dépouillés, les superbes de coeur | ils se sont endormis de leur sommeil | et tous les hommes d'armée ne trouvèrent plus  leurs mains !

76,13 V—IUXTA HEBR

  • À qui enlève le souffle des chefs, au Terrible pour les rois de la terre !

76,11 V—IUXTA HEBR

  • parce que la colère de l'homme te confessera | des réchappés de la colère tu te ceindras

75,1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR POUR QUE TU NE DÉTRUISES PAS. PSAUME DU CANTIQUE D'ASAPH.

75,2 V—IUXTA HEBR.

  • Nous te confesserons, Dieu, nous [te] confesserons | et conformément à ton nom ils raconteront tes merveilles.

75,4 V—IUXTA HEBR. 

  • La terre se dissolvera avec tous ses habitants | moi j'ai suspendu ses colonnes. TOUJOURS.

75,8 V—IUXTA HEBR. 

  • mais c'est Dieu le juge :  il humiliera celui-ci et il exaltera celui-là !

75,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Et je briserai toutes les cornes des impies | les cornes du juste seront exaltées !

75,5 V—IUXTA HEBR. 

  • J'ai dit à ceux qui agissent de façon inique : — N'agissez pas avec iniquité | et aux impies : — N'exaltez pas la corne !

75,6 V—IUXTA HEBR. 

  • N'exaltez pas très haut votre corne en parlant avec un cou endurci !

75,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Car ni de l'orient ni de l'occident ni du désert des montagnes

74,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils ont mis le feu dans ton sanctuaire | ils ont contaminé jusqu'à terre la demeure de ton nom

74,9 V—IUXTA HEBR. 

  • nous ne vîmes plus nos insignes, il n'y a plus de prophète | et personne parmi nous qui sache jusqu'à quand...

74,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Jusqu'à quand, Dieu, l'adversaire insultera-t-il ? | l'ennemi blasphémera-t-il sans fin ton nom ?

74,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Pourquoi ramènes-tu ta main  | et ta droite au milieu de ton sein ? Consume[-les] !

74,13 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est toi qui séparas la mer par ta puissance | qui brisas les têtes des dragons dans les eaux

74,15 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est toi qui fis jaillir la source et le torrent | toi qui mis à sec des fleuves impétueux

74,17 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est toi qui fixas toutes les limites de la terre | l'été et l'hiver c'est toi qui les façonnas

74,21 V—IUXTA HEBR. 

  • Que l'écrasé ne s'en retourne pas confus | l'indigent et le pauvre loueront ton nom

74,22 V—IUXTA HEBR. 

  • Lève-toi, Dieu, juge ta cause | souviens-toi de l'opprobre que l'insensé t'adresse tout le jour

74,23 V—IUXTA HEBR. 

  • N'oublie pas le cri de tes ennemis  | le vacarme de tes adversaires qui monte constamment !

74,3 V—IUXTA HEBR. 

  • La grandeur de ta puissance a été dispersée jusqu'au bout | l'ennemi a tout ravagé dans le sanctuaire !

74,4 V—IUXTA HEBR. 

  • tes ennemis ont rugi au milieu de ton alliance | pour trophée ils ont mis leurs insignes

74,5 V—IUXTA HEBR. 

  • comme [insignes] manifestes à l'entrée au-dessus des haches dans une forêt d'arbres  

74,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Cependant Dieu est mon roi dès le commencement, lui qui opère des délivrances au milieu du pays :

74,16

  • à toi le jour, à toi la nuit, c'est toi qui mis en ordre les luminaires et le soleil

74,19 V—IUXTA HEBR.

  • Ne livre pas aux bêtes l'âme instruite dans ta loi | la vie de tes pauvres ne l'oublie pas pour toujours !

74,1 V—IUXTA HEBR. 

  • DE L'INSTRUCTION D'ASAPH | Pourquoi, Dieu, nous as-tu rejetés pour toujours ? | [Pourquoi] ta fureur a-t-elle fumé contre le troupeau de ton pâturage ?

Texte

Vocabulaire

73,28c actions dignes d'être connues V—IUXTA G  Le mot latin employé ici est praedicatio, terme classique signifiant une action de crier en public : publication, proclamation et par suite action de vanter ou de se vanter, pompeux éloge, apologie. En latin postclassique il prend les sens de : prédiction, prophétie ; action de vanter (cl.) et par métonymie action digne d'être connue, merveille. Il pourra avoir encore les sens d'affirmation solennelle d'une vérité, affirmation d'une opinion, doctrine affirmée, enseignement, etc. (Cf. Blaise Dict.)

Réception

Comparaison des versions

73,1 V—IUXTA HEBR. 

  • CHANT D'ASAPH | Cependant, Dieu est bon pour Israël, pour ceux qui ont le coeur pur.

73,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Or mes pieds ont presque trébuché | mes pas presque renversés !

73,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Car j'enviai les hommes iniques | en voyant la paix des impies

73,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Aussi ils se sont nourris d'orgueil | ils se sont entourés d'iniquité.

73,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Leurs yeux sont sortis de leur graisse | ils ont suivi les pensées de leur coeur.

73,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils ont ricané et parlé méchamment | de leur hauteur ils profèrent la calomnie

73,15 V—IUXTA HEBR. 

  • J'ai dit : — Si j'avais parlé ainsi | voici que j'aurais abandonné la race de tes fils.

73,19 V—IUXTA HEBR. 

  • Commment furent-ils dévastés ? Soudain ils ont disparu, furent consumés comme s'ils n'avaient pas existé !

73,20 V—IUXTA HEBR. 

  • Comme un songe de celui qui s'éveille | Seigneur, tu réduiras à rien leur image dans ta cité.

73,21 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que mon coeur s'est contracté | et mes reins sont comme une flamme brûlante

73,22 V—IUXTA HEBR. 

  • et moi stupide et ignorant

73,24 V—IUXTA HEBR. 

  • et tu me tenais la main droite | tu me conduiras par ton conseil | et ensuite tu m'accueilleras dans la gloire.

73,25 V—IUXTA HEBR. 

  • Quoi d'autre y a-t-il pour moi dans le ciel ? et avec toi je ne veux rien sur terre !

73,26 V—IUXTA HEBR. 

  • Ma chair et mon coeur se sont consumés | la vigueur de mon coeur et ma part c'est Dieu pour l'éternité !

73,10 V—IUXTA HEBR. 

  • c'est pourquoi son peuple se tournera là | et quel est l'homme corpulent qui se trouvera parmi eux ?

73,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Voyez ces impies et ceux qui abondent de tout en ce monde, ils ont accru leurs richesses.

73,13 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est donc en vain que j'ai purifié mon coeur | j'ai lavé mes mains dans l'innocence,

73,14 V—IUXTA HEBR. 

  • et fus frappé toute la journée | et blâmé dès le matin.

73,16 V—IUXTA HEBR. 

  • Et j'ai réfléchi pour comprendre cela : | ce fut tout un labeur à mes yeux !

73,17 V—IUXTA HEBR. 

  • jusqu'à ce que je vienne dans les sancturaires de Dieu | que je comprenne leur fin :

73,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Oui, tu les plaças sur une voie glissante | tu les fis tomber dans la mort !

73,28 V—IUXTA HEBR. 

  • Or pour moi il m'est bon de m'approcher de Dieu | j'ai mis dans le Seigneur Dieu mon espérance | afin de narrer tous tes messages !

72,1 V—IUXTA HEBR. 

  • DE SALOMON

72,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Il jugera les pauvres du peuple, il sauvera les fils du pauvre | et il écrasera le calomniateur

72,5 V—IUXTA HEBR. 

  • et ils te craindront tant que subsistera le soleil et au-delà de la lune de génération en génération

72,7 V—IUXTA HEBR. 

  • En ses jours germera la justice | et une abondance de paix jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de lune

51,7  V—IUXTA HEBR.

  • Voici que j'ai été conçu dans l’iniquité | et ma mère m’a enfanté dans le péché.

51,9  V—IUXTA HEBR.

  • Asperge-moi avec l’hysope, et je serai pur | tu me laveras, et je serai plus blanc que neige.

51,12  V—IUXTA HEBR.

  • O Dieu, crée pour moi un cœur pur | et renouvelle dans mes entrailles un esprit ferme.

51,15  V—IUXTA HEBR.

  • J’enseignerai tes voies aux rebelles | et les pécheurs reviendront à toi.

51,17  V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, tu ouvriras mes lèvres | et ma bouche publiera ta louange 

51,18  V—IUXTA HEBR.

  • Car tu ne veux pas que je t'offre de sacrifice | ni ne prends plaisir à l'holocauste

51,21  V—IUXTA HEBR.

  • Alors tu accepteras le sacrifice de justice | les oblations et les holocaustes | alors on offrira des taureaux sur ton autel.

72,10 V—IUXTA HEBR.

  • Les rois de Tharsis et des îles offriront des présents | les rois d'Arabie et de Saba paieront tribu.

72,14 V—IUXTA HEBR.

  • de l'usure et de l'iniquité il rachètera leur âme | et leur sang aura du prix à ses yeux

72,15 V—IUXTA HEBR.

  • et il vivra et il lui sera donné de l'or de Saba | et ils prieront pour lui constamment tout le jour ils le béniront

72,17 V—IUXTA HEBR.

  • son nom subsistera à jamais | plus que le soleil durera son nom | et en lui seront bénies toutes les nations et elles le proclameront bienheureux !

72,19 V—IUXTA HEBR.

  • Béni à jamais le nom de sa gloire | et toute la terre sera remplie de sa gloire ! Amen Amen !

72,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu, donne le jugement au roi et ta justice au fils du roi : | il jugera ton peuple avec justice et tes pauvres avec jugement.

72,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Les montagnes apporteront la paix au peuple et les collines la justice !

72,6 V—IUXTA HEBR. 

  • il descendra comme la pluie sur une toison | comme les gouttes d'eau couvrant la terre de rosée.

72,8 V—IUXTA HEBR. 

  • et il domindera de la mer jusqu'à la mer | et du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre.

72,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Devant lui se prosterneront les Éthiopiens | et ses ennemis lècheront la poussière.

72,12 V—IUXTA HEBR.

  • car il arrachera le pauvre [des mains] d'un puissant | et l'indigent privé de secours.

72,16 V—IUXTA HEBR.

  • le blé sur terre au sommet des monts sera mémorable | son fruit d'élèvera comme [les cèdres] du Liban | et ils fleuriront hors de la cité comme l'herbe de la terre !

72,20 V—IUXTA HEBR. 

  • COMPLÈTES SONT LES PRIÈRES DE DAVID FILS DE JESSÉ.

Propositions de lecture

63,1–12 Hypothèse sur l’histoire de la rédaction Ce Ps a été appliqué à David errant au désert. Le texte a peut-être été retouché en fonction de cette relecture davidique.

Texte

Grammaire

63,12b par lui Pronom anaphorique ambigu : sous-entendu

Réception

Comparaison des versions

63,2a je te cherche : M | Vrs : je suis matinal auprès de toi

Texte

Genres littéraires

67,1–8 Prière collective après la récolte annuelle. Milieux de vie Ps 6,1–8

Contexte

Repères historiques et géographiques

74,1–23 Référence historique ? Le Ps peut s'appliquer au sac du Temple par les armées chaldéennes (2R 25,9 ; Is 64,10). Dès cette époque, la voix des prophètes s'était tue (v.9 ; cf. Ps 77,9 ; Lm 2,9 ; Ez 7,26 et 1M 4,46 ; 9,27 ; 14,41). Mais Comparaison des versions Ps 6,22c.

Réception

Comparaison des versions

25,4 V—IUXTA HEBR.

  • qu'ils soient confondus ceux qui commettent l'iniquité pour le néant | Seigneur, montre-moi tes chemins | enseigne-moi tes sentiers

25,5 V—IUXTA HEBR.

  • Conduis-moi dans ta vérité | et enseigne-moi | car tu es Dieu mon sauveur | et je t'ai attendu tout le jour.

25,6 V—IUXTA HEBR.

  • souviens-toi de tes tendresses, Seigneur | et de tes miséricordes | car elles sont de toujours

25,7 V—IUXTA HEBR.

  • Ne te souviens pas des péchés de ma jeunesse et de mes crimes | selon ta miséricorde souviens-toi de moi | à cause de ta bonté, Seigneur

25,8 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur est bon et droit | c'est pourquoi il enseignera aux pécheurs au sujet de la voie [à suivre]

25,9 V—IUXTA HEBR.

  • il conduira les doux dans la justice | et enseignera aux modestes son chemin

25,10 V—IUXTA HEBR.

  • tous les sentiers du Seigneur sont miséricorde et vérité | pour ceux qui gardent son alliance et son témoignage

25,11 V—IUXTA HEBR.

  • à cause de ton nom pardonne mon iniquité | car elle est grande

25,12 V—IUXTA HEBR.

  • Quel est cet homme qui craint le Seigneur | qu'il enseignera sur la voie qu'il a choisie

25,13 V—IUXTA HEBR.

  • son âme demeurera dans le bien | et sa descendance aura la terre pour héritage

25,14 V—IUXTA HEBR.

  • Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent | et il leur montrera son alliance

25,15 V—IUXTA HEBR.

  • mes yeux sont toujours vers le Seigneur | car il tirera mes pieds du filet

25,16 V—IUXTA HEBR.

  • regarde-moi et prends pitié de moi | car je suis seul et pauvre

25,17 V—IUXTA HEBR.

  • les tribulations de mon cœur se sont multipliées | tire-moi de mes angoisses

25,18 V—IUXTA HEBR.

  • Vois mon affliction et ma peine | et charge-toi de tous mes péchés.

25,19 V—IUXTA HEBR.

  • Vois combien se sont multipliés mes ennemis | et de quelle haine inique ils me haïssent.

25,20 V—IUXTA HEBR.

  • Garde mon âme et libère-moi | Que je ne sois pas confondu | car j'ai espéré en toi

25,21 V—IUXTA HEBR.

  • l'innocence et la droiture me protègeront | car je t'ai attendu

25,22 V—IUXTA HEBR.

  • O Dieu, délivre Israël | de toutes ses angoisses

Intertextualité biblique

78,11–31 ÉPISODES Rappel exodal

78,32–39 THÈME L’inconstance d’Israël et de la patience divine

Contexte

Milieux de vie

81,1–17 Psaume pour la fête des Tentes La fête des Tentes commémorait le séjour au désert et la Loi reçue au Sinaï. C'était la fête par excellence : →Fêtes religieuses.

Réception

Comparaison des versions

63,2 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu tu es ma force, dès la lumière je me lèverai pour toi | mon âme a eu soif de toi, ma chair t'a désiré.

63,3 V—IUXTA HEBR.

  • dans une terre sans chemin, épuisante et sans eau | c'est ainsi que je me suis présenté devant toi dans le sanctuaire pour voir ta force et ta gloire.

63,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car ta Miséricorde vaut mieux que des vies : | mes lèvres te loueront !

63,6 V—IUXTA HEBR.

  • Comme de moelle et de graisse mon âme sera rassasiée | et, la louange sur les lèvres, ma bouche te chantera.

Texte

Procédés littéraires

87,4a Rahab = l’Égypte

Réception

Comparaison des versions

63,8 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu as été mon secours | et à l’ombre de tes ailes je louerai.

63,9 V—IUXTA HEBR.

  • Mon âme a adhéré à toi | ta droite m'a soutenu.

Texte

Vocabulaire

63,3b je me mis à à ton service  (V) Sens spécial V dit ici apparui tibi; en contexte cultuel, apparere + {nom de personne au datif} signifie : « apparaître comme servant, servir. »

Réception

Comparaison des versions

87,7 Toutes mes sources [sont] en toi : M | G : l'habitation de tous [est] en toi M semble mal vocalisé.

Intertextualité biblique

87,1–7 Parallèle : Sion, mère des peuples Le Ps s'inspire d'Isaïe et de Zacharie. Isaïe annonçait déjà ce rôle maternel de Sion, épouse féconde de YHWH.

87,6a registre MOTIF symbolique humain Il s'agit de la liste des citoyens (Is 4,3 ; Ez 13,9), plutôt que du livre apocalyptique des destinées (Ps 69,29). Les païens inscrits deviennent donc citoyens de Sion.

Tradition chrétienne

87,1–7 Ecclésiologie Par son rôle maternel, Sion figure l'→Église.

Intertextualité biblique

87,5a Et l’on dira de Sion : Celui-ci et celui-là y est né Messianisme juif Les païens sont adoptés par Sion, qui devient leur vraie patrie. →Parousie et restauration messianique

Texte

Procédés littéraires

88,6a parmi les morts, libre Métaphore négative équivoque On peut comprendre « libéré » dans la tombe (cf. Jb 3,19) ou également « congédié chez les morts ». Ainsi en va-t-il du pauvre affligé : il n'a plus de relations avec Dieu.

Propositions de lecture

89,1–53 Composition

  • v.2-3 : Le prélude,
  • v.4-5 : suivi du rappel de l'alliance davidique
  • v.6-19 : et d'un hymne au Créateur,
  • v.20-38 : introduit un oracle messianique
  • v.39-46 : et, en contraste, l'évocation des humiliations nationales,
  • v.47-52 : conclue par une prière.

Genres littéraires

90,1–17 Prière d'un sage pénétré des Écritures (allusions à Gn, Jb, Dt), qui médite sur la faiblesse humaine et la brièveté de la vie écourtée par le péché.

Procédés littéraires

90,1a de Moïse, homme de Dieu Hapax Ce Ps est le seul qui soit attribué à Moïse, peut-être à cause de ses contacts avec Gn et Dt 32.

Critique textuelle

90,17bc sur nous + affermis l’œuvre de nos mains : M | Conjecture ? : suppression Doublet.

Procédés littéraires

90,13b tes serviteurs Focalisation : généralisation Les v.14-17 vont étendre à tout Israël la méditation et la prière dont l'objet était l'homme seul.

Réception

Comparaison des versions

26,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David. | Juge-moi, Seigneur, car j'ai marché dans ma simplicité | et en me confiant dans le Seigneur | je ne tomberai pas.

26,2 V—IUXTA HEBR.

  • Eprouve-moi, Seigneur, et sonde-moi | brûle mes reins et mon cœur

26,3 V—IUXTA HEBR.

  • car ta miséricorde est devant mes yeux | et je marcherai dans ta vérité.

26,4 V—IUXTA HEBR.

  • Je ne me suis pas assis avec les hommes de vanité | je n'irai pas avec les hommes superbes

26,6 V—IUXTA HEBR.

  • Je laverai mes mains dans l'innocence | et j'entourerai ton autel, Seigneur

26,5 V—IUXTA HEBR.

  • Je hais l'assemblée des hommes très pervers | je ne siègerai pas avec les méchants.

26,7 V—IUXTA HEBR.

  • pour qu'à haute voix je célèbre [ta] louange et que je raconte toutes tes merveilles.

26,8 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, j'ai aimé le séjour de ta maison | le lieu du tabernacle de ta gloire.

26,9 V—IUXTA HEBR.

  • N'enlève pas mon âme avec celle des pécheurs | ma vie avec celle des hommes de sang

26,10 V—IUXTA HEBR.

  • qui ont le crime dans les mains | et dont la droite est pleine de présents.

26,11 V—IUXTA HEBR.

  • Mais moi, je marcherai en ma simplicité | délivre-moi et aie pitié de moi

26,12 V—IUXTA HEBR.

  • Mon pied s'est tenu en droit chemin | je bénirai le Seigneur dans les assemblées.

Texte

Critique textuelle

90,1b refuge : mss hébr., G | M : demeure

Réception

Comparaison des versions

90,9c soupir : M | G V S : araignée

Intertextualité biblique

90,12 Prière sapientielle De la connaissance de la fragilité humaine procède la sagesse, qui est crainte de Dieu : →Crainte.

Comparaison des versions

27,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David. | Le Seigneur est ma lumière et mon salut : | qui craindrais-je ? | le Seigneur est la force de ma vie : | de qui aurais-je peur ?

27,2 V—IUXTA HEBR.

  • Quand des méchants s'avancent contre moi | pour dévorer ma chair | ce sont eux, mes adversaires et mes ennemis | qui ont trébuché et sont tombés.

27,3 V—IUXTA HEBR.

  • Si des camps combattent contre moi | mon cœur ne craindra pas | si contre moi s'engage le combat | alors même j'aurai confiance.

27,4 V—IUXTA HEBR.

  • J'ai demandé au Seigneur une chose | celle-là je la chercherai | habiter dans la maison du Seigneur | tous les jours de ma vie | contempler la beauté du Seigneur | et vénérer son temple.

27,5 V—IUXTA HEBR.

  • Car il me cachera dans son ombre au jour de malheur | il me cachera dans le secret de sa tente

27,6 V—IUXTA HEBR.

  • il m'élèvera sur le roc | maintenant il élèvera aussi ma tête au-dessus de mes ennemis | qui m'entourent | et j'immolerai dans son tabernacle des sacrifices de jubilation | je chanterai et je jouerai pour le Seigneur

27,7 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, écoute ma voix | aie pitié de moi qui t'invoque | et exauce-moi.

27,8 V—IUXTA HEBR.

  • Mon cœur t'a dit | mon visage a recherché ta face, Seigneur | et je te chercherai.

27,9 V—IUXTA HEBR.

  • Ne me cache pas ta face | ne repousse pas dans ta colère ton serviteur | tu fus mon secours | ne m'abandonne pas | et ne me rejette pas | Dieu mon sauveur.

27,10 V—IUXTA HEBR.

  • Car mon père et ma mère m'ont abandonné | mais le Seigneur m'a recueilli.

27,11 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, montre-moi ton chemin | conduis-moi sur un sentier droit | à cause de ceux qui me tendent des pièges.

27,12 V—IUXTA HEBR.

  • Ne me livre pas, Seigneur, au pouvoir de ceux qui m'affligent | car contre moi se sont levés de faux témoins | et le mensonge manifeste.

27,13 V—IUXTA HEBR.

  • Mais moi je crois que je verrai les bontés du Seigneur | sur la terre des vivants.

27,14 V—IUXTA HEBR.

  • Attend le Seigneur | courage et que ton cœur soit ferme | et espère au Seigneur.

28,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David. | Vers toi, Seigneur, je crierai | ma force, pour moi ne reste pas sourd | de peur que, devant ton silence | je ne ressemble à ceux qui descendent dans la fosse.

28,2 V—IUXTA HEBR.

  • Écoute, Seigneur, ma supplication | quand je crierai vers toi | quand j'élèverai mes mains vers ton saint des saints.

28,3 V—IUXTA HEBR.

  • Ne me traîne pas avec les impies | et avec les artisans d'iniquité | qui parlent de paix à leurs amis | et le mal est dans leur cœur.

28,4 V—IUXTA HEBR.

  • Donne-leur selon leur conduite | et selon la malice de leurs machinations | donne-leur selon l'œuvre de leurs mains | rends-leur leur salaire [qu'ils méritent].

28,5 V—IUXTA HEBR.

  • Car ils ne comprennent pas les œuvres du Seigneur | et l'ouvrage de ses mains : | tu les détruiras et ne les bâtiras pas.

28,6 V—IUXTA HEBR.

  • Béni soit le Seigneur | qui a entendu la voix de ma supplication.

28,7 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur est ma force et mon bouclier | en lui s'est confié mon cœur. | J'ai été secouru | mon cœur s'est réjoui | et de mon chant je le louerai.

28,8 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur est ma force | et la solidité de salut de son christ.

28,9 V—IUXTA HEBR.

  • Sauve ton peuple et bénis ton héritage. | Sois leur pasteur et soulève-les jusque dans l'éternité.

95,2 V-IUXTA HEBR.

  • Allons au-devant de sa face VULTUM avec action de grâces | avec des chants poussons des cris de joie vers lui.

29,1 V—IUXTA HEBR.

  • Chant de David. | Apportez au Seigneur des fils de béliers

29,2 V—IUXTA HEBR.

  • apportez au Seigneur gloire et souveraineté | apportez au Seigneur de la gloire pour son nom | Adorez le Seigneur dans un ornement sacré.

29,3 V—IUXTA HEBR.

  • Voix du Seigneur au-dessus des eaux | le Dieu de gloire a tonné | le Seigneur au-dessus des grandes eaux.

29,4 V—IUXTA HEBR.

  • Voix du Seigneur dans sa force | voix du Seigneur dans la splendeur.

29,5 V—IUXTA HEBR.

  • La voix du Seigneur brise les cèdres | le Seigneur brisera les cèdres du Liban

29,6 V—IUXTA HEBR.

  • et il les dispersera comme le veau du Liban | et Sarion comme le petit du rhinocéros.

29,7 V—IUXTA HEBR.

  • La voix du Seigneur fend des flammes de feu

29,8 V—IUXTA HEBR.

  • la voix du Seigneur faisant accoucher le désert de Cadès.

29,9 V—IUXTA HEBR.

  • La voix du Seigneur faisant enfanter les biches | et elle dépouille les forêts | et dans son temple tout dira : Gloire.

29,10 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur habite dans le déluge | et le Seigneur siègera en roi pour l'éternité.

29,11 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur donnera la force à son peuple | le Seigneur bénira son peuple dans la paix.

94,3 V—IUXTA HEBR.

  • Jusques à quand les impies, Seigneur, jusques à quand les impies exulteront-ils ?

94,1 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu des vengeances, Seigneur, Dieu des vengeances, montre-toi !

94,5 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, écraseront-ils ton peuple, opprimeront-ils ton héritage ?

94,7 V—IUXTA HEBR.

  • Et ils ont dit : — Le Seigneur ne verra pas | et le Dieu de Jacob ne comprendra pas. 

94,12 V—IUXTA HEBR.

  • Heureux l’homme VIR que tu auras instruit, Seigneur, et à qui tu auras enseigné ta loi 

94,13 V—IUXTA HEBR.

  • pour le reposer aux jours de l'affliction jusqu'à ce que soit creusée à l'homme impie une [fosse de] mort.

94,15 V—IUXTA HEBR.

  • parce que le jugement se tournera vers la justice | et que le suivront tous ceux qui ont le coeur droit.

94,18 V—IUXTA HEBR.

  • Si je disais : — Mon pied a chancelé, | ta miséricorde, Seigneur, me soutenait.

94,8 V—IUXTA HEBR.

  • Comprenez, vous les stupides parmi le peuple et vous les insensés, apprenez enfin.

30,1 V—IUXTA HEBR.

  • Psaume. Du Cantique pour la dédicace de la maison. De David.

30,2 V—IUXTA HEBR.

  • Je t'exalterai, Seigneur, car tu m'as sauvé | tu n'as pas réjoui mes ennemis à mon sujet.

30,3 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, mon Dieu, j'ai crié vers toi | et tu m'as guéri.

30,4 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, tu as retiré mon âme de l'enfer | tu m'as rendu la vie pour que je ne descende pas dans la fosse.

30,5 V—IUXTA HEBR.

  • Chantez au Seigneur, ses saints | et célébrez la mémoire de sa sainteté

30,6 V—IUXTA HEBR.

  • car sa colère est d'un instant | mais son pardon pour la vie | le soir hébergera les pleurs | et le matin la louange.

30,7 V—IUXTA HEBR.

  • or j'ai dit dans mon abondance : | je ne serai jamais ébranlé.

30,8 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, par ta volonté tu as établi la force sur ma montagne | tu as caché ta face | et j'ai été troublé.

30,9 V—IUXTA HEBR.

  • Vers le Seigneur je crierai et j'implorerai le Seigneur

30,10 V—IUXTA HEBR.

  • De quelle utilité [t']est mon sang quand je descendrai dans la corruption ? | La poussière chantera-t-elle tes louanges | ou annoncera-t-elle ta vérité ?

30,11 V—IUXTA HEBR.

  • Écoute, Seigneur, et aie pitié de moi | Seigneur, sois mon secours

30,12 V—IUXTA HEBR.

  • tu as changé ma lamentation en danse | tu as délié mon sac | et tu m'as ceint de joie

30,13 V—IUXTA HEBR.

  • afin que [ma] gloire te loue | et ne se taise pas | Seigneur, mon Dieu, à jamais je te célébrerai.

93,1 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a régné, de gloire il s'est revêtu | le Seigneur s'est revêtu de force et il s'est ceint | de plus il a suspendu l'orbe qui ne sera pas ébranlé. 

93,2 V—IUXTA HEBR.

  • Ferme est ton trône dès lors depuis l'éternité tu es.

93,4 V—IUXTA HEBR.

  • plus que les voix des eaux abondantes | grands sont les flots de la mer, grand est du haut du ciel le Seigneur.

92,3 V—IUXTA HEBR.

  • d'annoncer le matin ta miséricorde et ta fidélité la nuit

91,13 V—IUXTA HEBR.

  • Sur l'aspic et le basilic tu marcheras | tu fouleras aux pieds le lion et le dragon.

90,10 V—IUXTA HEBR. 

  • les jours de nos années sont en tout de soixante-dix ans | mais s'il y en a beaucoup : quatre-vingts ans | et qui plus est : labeur et douleur | parce que nous avons vite passé et nous nous sommes envolés

90,17 V—IUXTA HEBR.

  • Que la beauté du Seigneur, notre Dieu, soit sur nous | et rends stable pour nous l'oeuvre de nos mains | l'oeuvre de nos mains affermis-la !

89,1 V— IUXTA HEBR.

  • DE L'INSTRUCTION D'ÉTHAN L'ESRAHITE.

89,5 V—IUXTA HEBR.

  • — Jusque dans l'éternité je rendrai stable ta descendance | et je bâtirai ton trône en génération et génération. | TOUJOURS.

89,20 V—IUXTA HEBR.

  • alors tu parlas par vision à tes saints et tu dis : | — J'ai prêté secours à un homme robuste | j'ai exalté un élu du milieu du peuple.

89,40 V—IUXTA HEBR.

  • tu as atténué le pacte [conclu] avec ton serviteur | tu as profané à terre son diadème

89,47 V—IUXTA HEBR.

  • jusques à quand Seigneur te cacheras-tu sans fin | ton indignation brûlera-t-elle comme un feu ?

89,48 V—IUXTA HEBR.

  • Souviens-toi de moi du fond de l'abîme | d'ailleurs pourquoi as-tu créé en vain les fils des hommes !

32,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David instruit | Heureux celui dont l'iniquité a été pardonnée | dont le péché a été caché.

32,2 V—IUXTA HEBR.

  • Heureux l'homme à qui le Seigneur n'imputera pas l'iniquité | et dans l'esprit duquel il n'y a pas de fraude

32,3 V—IUXTA HEBR.

  • parce que je me suis tu | mes os se sont consumés à rugir tout le jour.

32,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car jour et nuit ta main s'appesantit sur moi | je me suis roulé dans ma misère | alors que le temps de la moisson était à son plus chaud | - toujours.

32,5 V—IUXTA HEBR.

  • Je te fais connaître mon péché | et je ne cache pas mon iniquité | j'ai dit : Je confesserai au Seigneur mon forfait | et toi, tu as pardonné l'iniquité de mon péché. | - toujours.

32,6 V—IUXTA HEBR.

  • Voilà pourquoi tout fidèle te prie | en trouvant le temps | afin lorsque déborderont les grandes eaux | elles ne puissent pas l'atteindre pas.

88,4 PS—IUXTA HEBR.

  • Car mon âme est rassasiée de maux | et ma vie est descendue en enfer 

87,1 PS—IUXTA HEBR.

  • PSAUME DES FILS DE CORÉ. CANTIQUE | Son fondement sur les montagnes du sanctuaire !

87,5 PS—IUXTA HEBR.

  • Et l’on dira auprès de Sion : — Un homme et un homme est né en elle | c’est Lui, le Très-Haut, qui l’a fondée.

86,1 V—IUXTA HEBR.

  • PRIÈRE DE DAVID. | Incline, Seigneur, ton oreille, exauce-moi | car je suis indigent et pauvre.

86,2 V—IUXTA HEBR.

  • Garde mon âme, car je suis fidèle | toi mon Dieu, sauve ton serviteur qui se confie en toi.

86,5 V—IUXTA HEBR.

  • Car toi, Seigneur, tu es bon et clément | et riche en miséricorde pour tous ceux qui t’invoquent.

85,7 V—IUXTA HEBR.

  • Toi en revenant, ne nous donneras-tu pas la vie ? | et ton peuple se réjouira en toi.

 

85,5 V—IUXTA HEBR.

  • Fais-nous revenir, Dieu, notre Jésus | et mets fin à ta colère contre nous

85,8 V—IUXTA HEBR.

  • Montre-nous, Seigneur, ta miséricorde | et donne-nous ton salut.

 

85,9 V—IUXTA HEBR.

  • J'écouterai ce que dira le Seigneur Dieu : | car il parlera de paix pour son peuple et pour ses saints | pourvu qu’ils ne retournent pas à leur folie.

85,11 V—IUXTA HEBR.

Miséricorde et vérité se sont rencontrées | justice et paix se sont embrassées 

32,7 V—IUXTA HEBR.

  • Tu es ma protection | tu me préserveras de l'ennemi | [toi] ma louange qui sauve | tu m'entoureras toujours.

32,8 V—IUXTA HEBR.

  • Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre | je penserai à toi | [tu seras cher] à mon œil.

32,9 V—IUXTA HEBR.

  • Ne devenez pas comme le cheval et le mulet | qui n'ont pas d'intelligence | resserre avec le mors | et le frein la bouche de ceux | qui n'obéissent pas à toi.

32,10 V—IUXTA HEBR.

  • Nombreuses sont les douleurs pour l'impie | mais la miséricorde environnera celui qui se confie dans le Seigneur.

32,11 V—IUXTA HEBR.

  • Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur. | Poussez des cris de joie | et louez [-le] | vous tous qui avez le cœur droit.

84,1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR. POUR LE PRESSOIR. DES FILS DE CORÉ. CANTIQUE 

84,5 V—IUXTA HEBR.

  • Heureux ceux qui habitent ta maison. Ils  te loueront encore. | TOUJOURS.

84,12 V—IUXTA HEBR.

  • Car le Seigneur Dieu est un soleil et un bouclier | le Seigneur donnera la grâce et la gloire.

83,4 V— IUXTA HEBR.

  • Contre ton peuple ils ont délibéré méchamment | ils ont formé un projet contre ton trésor

83,8 V— IUXTA HEBR.

  • Gébal, Ammon et Amalec | la Palestine avec les habitants de Tyr

83,9 V— IUXTA HEBR.

  • Assur aussi est venu avec eux | et sont devenus le bras des fils de Lot. TOUJOURS

83,15 V— IUXTA HEBR.

  • Comme le feu brûle entièrement la forêt | et comme la flamme dévore les montagnes

83,16 V— IUXTA HEBR.

  • ainsi poursuis-les par ta tempête | et par ton ouragan frappe-les d'épouvante.

33,1 V—IUXTA HEBR.

  • Justes, louez le Seigneur. | Aux hommes droits sied la louange.

33,2 V—IUXTA HEBR.

  • Célébrez le Seigneur sur la harpe | chantez-le sur la lyre à dix cordes.

33,3 V—IUXTA HEBR.

  • Chantez pour lui un cantique nouveau | chantez sur la harpe des hymnes avec art | dans les cris de joie.

33,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car droite est la parole du Seigneur | et toute son œuvre est de fidélité.

33,5 V—IUXTA HEBR.

  • il aime la justice et la droiture | la terre est remplie de la miséricorde du Seigneur.

33,6 V—IUXTA HEBR.

  • Par la parole du Seigneur les cieux ont été faits | et par le souffle de sa bouche toute leur splendeur.

33,7 V—IUXTA HEBR.

  • Il rassemble comme dans une outre les eaux de la mer | il met dans des trésors des abîmes.

33,8 V—IUXTA HEBR.

  • Que toute la terre craigne le Seigneur | Que le redoutent tous les habitants du monde.

33,9 V—IUXTA HEBR.

  • Car il a commandé, et [ce] fut fait | à son ordre, [tout] a existé.

33,10 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a renversé le dessein des nations | il a réduit à néant les pensées des peuples.

33,11 V—IUXTA HEBR.

  • Le dessein du Seigneur subsistera à jamais | les pensées de son cœur dans toutes les générations.

33,12 V—IUXTA HEBR.

  • Heureuse la nation dont le Seigneur est son Dieu | le peuple qu'il s'est choisi pour son héritage.

33,13 V—IUXTA HEBR.

  • Du ciel le Seigneur a regardé | il a vu tous les fils d'Adam

33,14 V—IUXTA HEBR.

  • de son trône très solide | il a observé tous les habitants de la terre

33,15 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui façonne leur cœur semblablement | qui discerne toutes leurs œuvres.

33,16 V—IUXTA HEBR.

  • Le roi ne se sauve pas par une grande armée | ni le brave ne sera libéré par sa grande vigueur.

33,17 V—IUXTA HEBR.

  • Mensonge le cheval pour le salut | et par sa grande vigueur la délivrance ne sera pas sauvé.

33,18 V—IUXTA HEBR.

  • Voici, l'œil du Seigneur est sur ceux qui le craignent | sur ceux qui attendent sa miséricorde

33,19 V—IUXTA HEBR.

  • pour délivrer leur âme de la mort | et les faire vivre au temps de la famine.

33,20 V—IUXTA HEBR.

  • Notre âme a attendu le Seigneur | il est notre secours et notre bouclier

33,21 V—IUXTA HEBR.

  • car en lui notre cœur se réjouira | car en son saint nom | nous avons espéré.

33,22 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, que ta miséricorde soit sur nous | comme nous avons espéré en toi.

82,4 V—IUXTA HEBR.

  • sauvez le misérable et le pauvre | de la main des méchants délivrez-les !

82,5 V—IUXTA HEBR.

  • Ils ne savent ni ne comprennent, ils marchent dans les ténébres | ils seront ébranlés tous les fondements de la terre !

82,8 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, Seigneur, juge la terre puisque tu recevras en héritage toutes les nations.

81,5 V— IUXTA HEBR.

  • Car c’est une loi rituelle pour Israël et une ordonnance du Dieu de Jacob.

80,1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR. SUR LES LIS DU TÉMOIGNAGE. CANTIQUE D'ASAPH.

80,6 V—IUXTA HEBR.

  • Tu nous as nourris d’un pain de larmes et tu nous as abreuvés de larmes de trois manières.

Texte

Vocabulaire

78,26a Auster Auster est le vent du midi. Auster et africus sont des expressions synonymes. 

Réception

Comparaison des versions

78,1 V—IUXTA HEBR.

  •  DE L'ENSEIGNEMENT D'ASAPH | Écoute, mon peuple, ma loi | inclinez votre oreille aux paroles de ma bouche.

78,8 V—IUXTA HEBR.

  • ils ne seraient pas comme leurs pères | une génération qui s'écarte [du chemin] et provocante | une génération qui n'a pas préparé son cœur | dont l’esprit n’a pas cru en Dieu.

78,13 V—IUXTA HEBR.

  • Il sépara la mer pour les faire passer | Il retint les eaux dressées comme un monceau

78,19 V—IUXTA HEBR.

  •  Et en parlant contre Dieu ils disaient : | — Dieu pourra-t-il dresser une table dans le désert ?

78,21 V—IUXTA HEBR.

  • C'est pour cela que le Seigneur entendit et ne différa pas | un feu s’alluma contre Jacob et la colère s’éleva contre Israël

78,26 V—IUXTA HEBR.

  • Il enleva du ciel le vent d’est | et amena par sa force le vent du midi 

78,35 V—IUXTA HEBR.

  • Ils se rappelaient que Dieu est leur force | et le Dieu Très-Haut leur rédempteur.

78,38 V—IUXTA HEBR.

  • Mais lui, miséricordieux, sera rendu propice quant à leur iniquité et ne détruira pas | souvent il détourna sa colère | et n'excita pas toute sa fureur.

78,53 V—IUXTA HEBR.

  • Il les guida avec confiance et sans aucune crainte | et leurs ennemis, la mer les couvrit.

78,59 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu entendit et ne différa pas : il repoussa avec véhémence Israël.

77,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Je repassais dans mon esprit les jours antiques, les années d'autrefois

77,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu dans le sanctuaire est ta voie | quel est le Dieu grand comme notre Dieu ?

76,8 V—IUXTA HEBR

  • Toi tu es terrible et qui se tiendra en face de toi au moment de ta colère ?

75,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Car il y a dans la main du Seigneur une coupe et un mélange jusqu'à être plein d'un vin pur et il en versera : | oui, ils la videront en buvant jusqu'à la lie, tous les méchants de la terre.

74,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Et maintenant ils ont rasé ses gravures, à la fois avec une double hache et des marteaux

74,8 V—IUXTA HEBR. 

  • ils dirent dans leur coeur ensemble avec leurs mauvais alliés | ils incendièrent dans le pays toutes les solennités de Dieu 

74,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Souviens-t-en : l'ennemi a insulté le Seigneur | et un peuple insensé a blasphémé ton nom !

74,20 V—IUXTA HEBR. 

  • Jette les yeux sur ton alliance car toutes les habitations injustes du pays en ruine sont remplies de ténèbres !

73,4 V—IUXTA HEBR. 

  • parce qu'ils ne pensaient pas à leur mort | et que leurs vestibules étaient solides.

73,22 V—IUXTA HEBR. 

  • je suis devenu comme une bête de somme auprès de toi | cependant j'étais toujours avec toi !

73,27 V—IUXTA HEBR. 

  • car voyez ceux qui vont loin de toi périront : | tu causas la perte de tout homme qui fornique en s'éloignant de toi !

71,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Dans ta justice arrache-moi et libère-moi | incline vers moi ton oreille et sauve-moi

71,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Sois pour moi un habitacle robuste pour y entrer continuellement | Tu as commandé de me sauver | car tu es mon rocher et ma force

71,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon Dieu, sauve-moi de la main de l'impie, de la main de l'homme inique et criminel

71,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Par toi je fus soutenu depuis le sein maternel | depuis le ventre de ma mère tu es mon protecteur | en toi ma louange toujours

71,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Que ma bouche s'emplisse de ta louange | tout le jour de ta magnitude !

71,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Ne me rejette pas au temps de ma vieillesse | lorsque ma force défaillera ne m'abandonne pas

71,12 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu, ne t'éloigne pas de moi, mon Dieu hâte-toi de venir à mon aide

71,13 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils soient confondus et anéantis les adversaires de mon âme | qu'ils soient couverts d'opprobre et de confusion ceux qui me cherchent du mal

71,14 V—IUXTA HEBR.

  • Pour moi j'attendrai toujours et j'ajouterai à tous tes cantiques de louange

71,16 V—IUXTA HEBR.

  • j'entrerai dans la force du Seigneur Dieu | je rappellerai ta justice seule

71,17 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse | et jusqu'à présent j'annoncerai tes merveilles

71,19 V—IUXTA HEBR.

  • et ta justice, ô Dieu, jusqu'au plus haut des cieux | combien grandes sont les choses admirables tu as faites, Dieu ! Qui est semblable à toi ?

71,24 V—IUXTA HEBR.

  • De plus ma langue tout le jour méditera ta justice | parce qu'ils furent dans la confusion et privés d'honneur tous ceux qui me cherchaient du mal.

71,1 V—IUXTA HEBR. 

  • En toi, Seigneur, j'ai espéré, que je ne sois pas confondu éternellement !

71,5 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que tu es mon attente, Dieu Seigneur, ma confiance depuis ma jeunesse

71,7 V—IUXTA HEBR. 

  • quasi un phénomène je suis devenu pour beaucoup, mais toi tu es mon espérance très forte

71,10 V—IUXTA HEBR.

  • parce que mes ennemis parlèrent contre moi | et ceux qui observaient mon âme tienrent conseil ensemble

71,15 V—IUXTA HEBR.

  • ma bouche racontera ta justice, tout le jour ton salut | parce que je ne connais pas les lettres

71,18 V—IUXTA HEBR.

  • De plus jusque dans la vieillesse et les cheveux blancs, Dieu ne m'abandonne pas | jusqu'à ce que j'annonce ton bras à la génération [suivante] | et  tes puissances à tous ceux qui viendront

71,20 V—IUXTA HEBR.

  • toi qui m'as montré de très grandes tribulations et afflictions | une fois retourné tu me feras vivre | et des abîmes de la terre de nouveau tu nous ramèneras

71,21 V—IUXTA HEBR.

  • Tu multiplieras ma grandeur et une fois retourné tu me consoleras

71,23 V—IUXTA HEBR.

  • mes lèvres te loueront quand je chanterai | mon âme aussi que tu rachetas

71,22 V—IUXTA HEBR.

  • et moi je te confesserai avec des instruments [dans le genre] de la lyre, pour ta vérité mon Dieu | je te chanterai avec la cithare, Saint d'Israël

70,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu [daigne] me délivrer, Seigneur, hâte-toi de me secourir !

70,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Qu’ils se tournent en arrière et rougissent ceux qui me veulent du mal | qu'ils reviennent sur les pas de leur confusion ceux qui disent  : — Va, va !

70,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Qu'ils soient confondus et qu'ils rougissent ceux qui cherchent mon âme

70,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR DE DAVID POUR FAIRE SOUVENIR

70,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Qu'ils soient dans l'allégresse et se réjouissent en toi tous ceux qui te cherchent | et qu'ils disent sans cesse : Que Dieu soit magnifié, ceux qui aiment ton salut.

70,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais moi, indigent et pauvre : Dieu, hâte-toi vers moi ! | Toi mon secours et mon sauveur : Seigneur ne tarde pas !

69,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR POUR LES LYS. DE DAVID

69,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Sauve-moi, Dieu, puisque les eaux sont arrivées jusqu'à [mon] âme

69,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Je suis enfoncé dans une fange profonde et je ne peux pas subsister | je suis descendu au fond des eaux et le courant m'a submergé

69,4 V—IUXTA HEBR. 

  • je me suis fatigué en criant, ma gorge a été irritée | mes yeux se sont épuisés dans l'attente de mon Dieu.

69,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils se sont multipliés plus que les cheveux de ma tête ceux qui me haïssent sans raison | ils se sont fortifiés, mes ennemis qui me persécutaient injustement : ce que je n'avais pas dérobé, je devais pourtant le rendre.

69,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu, toi tu connais ma sottise | et mes péchés ne te sont pas cachés

69,7  V—IUXTA HEBR. 

  • Que ceux qui t'attendent, Seigneur, Dieu des armées, ne soient pas confondus à cause de moi | qu'ils ne soient pas confondus à cause de moi ceux qui te cherchent, Dieu d'Israël !

69,11 V—IUXTA HEBR. 

  • et j'ai pleuré mon âme dans le jeûne : on m'en a fait un sujet d'opprobres

69,12 V—IUXTA HEBR. 

  • j'ai pris un sac pour mon vêtement | et je suis devenu une fable pour eux

69,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Ceux qui étaient assis à la porte parlaient contre moi | et les buveurs de vin chantaient [en dérision]

69,14 V—IUXTA HEBR. 

  • mais ma prière [se tourne] vers toi, Seigneur | c'est le temps de la réconciliation | Dieu dans la multitude de ta miséricorde | exauce-moi selon la vérité de ton salut

69,15 V—IUXTA HEBR. 

  • tire-moi de la boue, que je n'enfonce pas | délivre-moi de ceux qui me haïssent et des eaux profondes

69,16 V—IUXTA HEBR. 

  • que le courant d'eau ne me submerge ni le gouffre ne m'engloutisse | et que sur moi le puits ne remplisse pas sa bouche !

69,17 V—IUXTA HEBR. 

  • exauce-moi, Seigneur, puisque bonne est ta miséricorde | selon la multitude de tes compassions regarde-moi

69,18 V—IUXTA HEBR. 

  • et à ton serviteur ne cache pas ta face | puisque je suis angoissé, vite exauce-moi

69,19 V—IUXTA HEBR. 

  • Approche-toi de mon âme, rachète-la | à cause de mes ennemis libère-moi

69,20 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu sais mon opprobre | ma confusion et mon ignominie

69,21 V—IUXTA HEBR. 

  • Devant moi sont tous mes ennemis | l'opprobre a brisé mon coeur et je suis désespéré | et j'ai attendu [quelqu'un] qui s'attristât avec moi et il n'y en eut pas | et quelqu'un qui me consolât, mais je n'en trouvai pas.

69,24 V—IUXTA HEBR. 

  • Que soient enténébrés leurs yeux pour ne plus voir | et courbe leurs dos pour toujours

69,25 V—IUXTA HEBR. 

  • Déverse sur eux ton indignation | que la colère de ta fureur les saisisse

69,27 V—IUXTA HEBR. 

  • car ils persécutèrent celui que tu frappas | pour tourmenter ceux que tu blessas, ils en faisaient le récit

69,28 V—IUXTA HEBR. 

  • applique l'iniquité sur leur iniquité | et qu'ils ne viennent pas dans ta justice

69,30 V—IUXTA HEBR. 

  • or moi je suis pauvre et dolent, ton salut, Dieu, me soutiendra

69,31 V—IUXTA HEBR. 

  • je louerai le nom de Dieu par un cantique | et je le magnifierai dans la confession 

69,32 V—IUXTA HEBR. 

  • et [cela] plaira au Seigneur plus qu'un jeune veau | produisant cornes et sabots

69,36 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que Dieu sauvera Sion et bâtira les villes de Juda | et ils y habiteront et ils en prendront possession

69,37 V—IUXTA HEBR. 

  • et la race de ses serviteurs la possèdera | et ceux qui aiment son nom habiteront en elle.

69,23 V—IUXTA HEBR. 

  • Que leur table soit un piège devant eux et des ripostes pour [les] précipiter !

69,8  Seigneur, Dieu des armées

  • parce que à cause de toi j'ai supporté l'opprobre | la confusion m'a couvert la face

69,33 V—IUXTA HEBR. 

  • Les doux, en le voyant, se réjouiront, vous qui cherchez Dieu, votre âme vivra

68,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR DAVID PSAUME D'UN CANTIQUE

68,3 V—IUXTA HEBR.

  • ainsi que s’évanouit la fumée, qu’ils s’évanouissent | ainsi que fond la cire à la face du feu | qu’ainsi périssent les impies loin de la face de Dieu !

68,8 V—IUXTA HEBR.

  •  O Dieu, quand tu sortais devant ton peuple | et marchais dans le désert. TOUJOURS

68,27 V—IUXTA HEBR.

  • Dans les assemblées bénissez Dieu, le Seigneur | [vous qui êtes issus] des sources d’Israël.

68,36 V—IUXTA HEBR.

  • Redoutable est Dieu depuis son sanctuaire | Lui, le Dieu d’Israël, donnera à son peuple force et puissance. Béni soit Dieu !

67,1  V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR DANS LES PSAUMES CANTIQUE DU CHANT

67,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Que Dieu nous ait en pitié et nous bénisse | qu'il fasse briller sa face sur nous | TOUJOURS

67,3 V—IUXTA HEBR. 

  • pour que soit connue sur terre ta voie | parmi toutes les nations ton salut

67,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Que les nations se réjouissent et [te] louent | puisque tu juges les peuples avec équité | et tu es le guide éternel des nations qui sont sur terre

66,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR CANTIQUE DE PSAUME | Poussez des cris de joie pour Dieu, toute la terre

66,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Chantez la gloire pour son nom | rendez gloire à sa louange

66,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Dites à Dieu : — Que ton oeuvre est redoutable | à cause de la grandeur de ta force tes ennemis te mentiront

66,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Que toute la terre t'adore et qu'elle chante pour toi, qu'elle chante pour ton nom | TOUJOURS

66,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Venez et voyez les oeuvres de Dieu | ses desseins sont redoutables sur les fils des hommes

66,7 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est lui qui domine par sa force pour les siècles | ses yeux observent les nations | que ceux qui sont incrédules ne s'élèvent pas en eux-mêmes. TOUJOURS.

66,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Peuples, bénissez notre Dieu | et faites entendre la voix de sa louange

66,9 V—IUXTA HEBR. 

  • c'est lui qui a gardé notre âme en vie | et n'a pas laissé nos pieds chanceler

66,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Car tu nous as éprouvés, Dieu | tu nous as fondus par le feu comme on fond l'argent

66,11 V—IUXTA HEBR. 

  • tu nous as conduits en captivité | tu as mis sur notre dos un son perçant

66,14 V—IUXTA HEBR. 

  • que t'ont promis mes lèvres | et que ma bouche a prononcés quand j'étais tourmenté

66,15 V—IUXTA HEBR. 

  • je t'offrirai de gras holocaustes avec la fumée des béliers | je ferai [l'offrande de] boeufs avec des boucs | TOUJOURS

66,17 V—IUXTA HEBR. 

  • De ma bouche je l'ai invoqué et j'e l'ai exalté avec ma langue

66,16 V—IUXTA HEBR. 

  • Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu, et je [vous] raconterai | quelles grandes choses il aura faites à mon âme

65,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. CHANT DE DAVID. CANTIQUE

65,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Des paroles d'iniquités ont prévalu contre moi | tu pardonneras nos crimes

65,7 V—IUXTA HEBR. 

  • préparant les montagnes par ta puissance, tu t'es ceint de force

65,8 V—IUXTA HEBR. 

  • tu apaises le fracas de la mer | le mugissement de ses flots et la multitude des nations

65,12 V—IUXTA HEBR. 

  • L'année se déroulera dans ta bonté | et tes pas ruisselleront de graisse

65,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Les pacages du désert seront engraissés | et les collines se ceindront d'allégresse

65,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Les troupeaux seront revêtus d'agneaux  et les vallées seront pleines de froment | elles seront aplanies et elles chanteront !

Littérature

9,7a framées (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Emprunté au latin framea « sorte de lance des Germains », mot d'origine germanique, d'après Tacite (De origine et situ Germanorum→), le mot « framée » désigne au départ  une lance à fer très long. Du fait de la forme de la pointe, le terme latin finit par désigner aussi l'épée ou la hache. Le mot français se lit encore sous la plume de Louis Aragon→

Drapeau de la francophonie © Domaine public→

Texte

Vocabulaire

65,6 Dieu notre sauveur V—IUXTA G  Cf. Vocabulaire Ps 95,1c.

Réception

Comparaison des versions

65,2 V—IUXTA HEBR. 

  • À toi la louange silencieuse, Dieu, dans Sion et un voeu te sera rendu

65,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Écoute la prière jusqu'à ce que vienne vers toi toute chair

65,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Heureux celui que tu as élu et que tu as accueilli | il habitera en effet dans tes parvis | nous serons comblés des biens de ta maison, de la sainteté de ton temple

65,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Terrible en [ta] justice, exauce-nous, Dieu notre sauveur | ferme confiance de tous les confins de la terre et de la mer lointaine

65,9

  • et ils craindront à la vue de tes signes ceux qui habitent aux confins [de la terre] | les issues du matin et du soir tu les feras t'exprimer des louanges

65,10 V—IUXTA HEBR. 

  • visite la terre et irrigue-la, enrichis-la de fécondité | la rivière de Dieu est regorgeante d'eau | tu prépareras leur froment car c'est ainsi que tu l'as créée 

65,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Enivre ses sillons, multiplie ses fruits | arrose-la de pluies et bénis ses germes

64,1 V—IUXTA HEBR

  • Au VAINQUEUR CANTIQUE DE DAVID

64,3 V—IUXTA HEBR

  • cache-moi loin du complot des malfaiteurs | du déchaînement de ceux qui commettent l'iniquité

64,4 V—IUXTA HEBR

  • ceux qui ont aiguisé leurs langues comme un glaive | qui ont tendu comme une flèche la parole très amère

64,5 V—IUXTA HEBR

  • pour percer de flèches en cachette l'innocent

64,9 V—IUXTA HEBR. 

  • et ils tomberont sur eux-mêmes par leurs langues | ils fuiront tous ceux qui les verront

37,2 V—IUXTA HEBR.

  • Car comme l'herbe ils seront vite écrasés | et comme le vert gazon, ils se dessécheront.

64,2 V—IUXTA HEBR

  • Écoute, Dieu, ma voix quand je parle | de la peur de l'ennemi préserve ma vie

64,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils ont cheché avec soin des iniquités | ils se sont épuisés en fouillant dans leur recherche | dans les pensées de chacun et dans l'abîme de leur coeur

64,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Par conséquent Dieu leur décochera des flèches par un coup imprévu | leurs coups leur seront infligés

64,6 V—IUXTA HEBR

  • soudain ils décocheront leurs flèches contre lui et ils ne craindront pas | ils se sont affermis dans leur résolution perverse | ils se sont concertés pour dissimuler des pièges | ils ont dit : — Qui les verra ?

64,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Tous les hommes éprouveront de la crainte et ils publieront l'oeuvre de Dieu | et ils comprendront ses actions

64,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Le juste se réjouira dans le Seigneur et espérera en lui | et ils exulteront tous les coeurs droits.

63,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DE DAVID. LORSQU'IL ÉTAIT DANS LE DÉSERT DE JUDA

63,7 V—IUXTA HEBR.

  • En se souvenant de toi dans ma chambre | je méditerai sur toi pendant chaque veille  de la nuit.

63,10 V—IUXTA HEBR.

  • Mais eux, cherchent à m’ôter la vie : | ils entreront dans les [profondeurs] extrêmes de la terre.

63,11 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils soient rassemblés [pour être livrés] au pouvoir du glaive | ils seront la part des renards.

63,12 V—IUXTA HEBR.

  • Et le roi se réjouira en Dieu | tout homme qui jure par lui sera loué | car elle sera fermée la bouche des menteurs.

62,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR PAR IDITHUN CANTIQUE DE DAVID

62,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Cependant près de Dieu mon âme gardera le silence, de lui vient mon salut

62,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Cependant lui-même est mon bouclier et mon salut | ma force : je ne serai plus ébranlé

62,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Jusqu'à quand tendez-vous des pièges contre un homme ? | tous vous le tuez | comme un mur incliné et une muraille écroulée

62,7 V—IUXTA HEBR. 

  • lui-même est ma force et mon salut | mon soutien : je ne craindrai pas

62,9 V—IUXTA HEBR. 

  • En tout temps, peuples, espérez en lui | épanchez devant lui votre coeur : Dieu est notre espérance TOUJOURS 

62,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Ne mettez pas votre confiance dans la calomnie | et dans la rapine pour n'être pas déçus | si vos richesses affluent, n'y attachez pas votre coeur

62,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu a parlé une fois, j'ai entendu ces deux choses : | l'empire est à Dieu

62,13 V—IUXTA HEBR. 

  • et à toi, Seigneur, la miséricorde | parce que tu rendras à chacun selon son oeuvre.

62,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Car ils ont songé à dissiper sa part | ils se sont plu au mensonge | les uns après les autres bénissent de leur bouche et de leur coeur maudissent. TOUJOURS

62,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Donc pour Dieu, mon âme, garde le silence, car de lui vient mon espoir

62,8 V—IUXTA HEBR. 

  • En Dieu mon salut et ma gloire | la vigueur de ma force : mon salut est en Dieu

62,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Oui, les fils d'Adam sont vanité, mensonge les fils d'homme sur des balances trompeuses | tout ensemble ils agissent frauduleusement

61,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. DANS LES PSAUMES. DE DAVID.

61,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Exauce, Dieu, mon chant de louange | sois attentif à ma prière

61,3 V—IUXTA HEBR. 

  • De l'extrémité de la terre vers toi je crierai | lorsque mon coeur sera triste | lorsqu'un violent s'élèvera contre moi, tu seras mon guide

61,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Toi, en effet, Dieu, tu exauças ma prière | tu donnas l'héritage à ceux qui craignent ton nom

61,8 V—IUXTA HEBR. 

  • il trônera toujours devant la face de Dieu | la miséricorde et la vérité le garderont

61,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Ainsi je chanterai toujours pour ton nom | en acquittant mes voeux chaque jour.

61,5 V—IUXTA HEBR. 

  • j'habiterai à jamais dans ta tente | j'espérerai sous la protection de tes ailes TOUJOURS

61,4 V—IUXTA HEBR. 

  • tu fus mon espérance, une tour très fortifiée à la face de l'ennemi

61,7 V—IUXTA HEBR. 

  • des jours au jours du roi tu ajouteras ; ses années : | tant qu'il y a une génération et une génération

60,14 V—IUXTA HEBR. 

  • avec Dieu nous ferons une force [armée] | et lui-même piétinera ceux qui nous oppriment.

60,13 V—IUXTA HEBR. 

  • donne-nous le secours dans la tribulation | vain en effet est le salut qui vient de l'homme

60,12 V—IUXTA HEBR. 

  • N'est-ce pas toi, Dieu, qui nous as rejetés et ne sortiras-tu pas, Dieu, avec nos forces [armées] ?

60,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Galaad est à moi, à moi Manassé | et Éphraïm est la force de ma tête, Juda mon législateur

60,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu a parlé dans son sanctuaire et je tressaillirai de joie | je diviserai Sichem et je mesurerai la vallée de Succoth

60,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu montras à ton peuple une dure épreuve | tu nous abreuvas d'un vin qui assoupit

60,4 V—IUXTA HEBR. 

  • tu ébranlas la terre et tu la fracassas | guéris ses blessures puisqu'elle fut ébranlée

60,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu, tu nous rejetas, tu nous brisas dans ta colère tu nous convertis

60,2 V—IUXTA HEBR. 

  • LORSQU'IL FIT LA GUERRE CONTRE LA SYRIE DE MÉSOPOTAMIE ET CONTRE LA SYRIE DE SOBA ET QUE JOAB REVINT ET BATTIT ÉDOM DANS LA VALLÉE DU SEL : DOUZE MILLE HOMMES.

60,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR POUR LES LYS. TÉMOIGNAGE DE L'HUMBLE ET PARFAIT DAVID. POUR ENSEIGNER.

60,6 V—IUXTA HEBR. 

  • tu donnas à ceux qui te craignent un signal pour qu'ils fuient devant l'arc | TOUJOURS | afin que soient libérés tes amis

60,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Moab est le bassin où je me lave | contre Édom je m'avancerai [en étendant] ma chaussure | la Palestine fit alliance avec moi

59,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. POUR QUE TU NE PERDES PAS L'HUMBLE ET SIMPLE DAVID. LORSQUE SAÜL ENVOYA ET ILS ONT GARDÉ LA MAISON POUR LE METTRE À MORT.

59,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Libère-moi de ceux qui commettent l'iniquité | et des hommes de sang sauve-moi.

59,4 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que voici qu'ils ont tendu des pièges à mon âme | des violents s'attroupent contre moi

59,5 V—IUXTA HEBR. 

  • sans iniquité ni péché en moi, Seigneur | je n'ai pas agi avec iniquité et ceux-là accourent et se préparent

59,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Qu'ils reviennent le soir et qu'ils aboient comme un chien et qu'ils parcourent la ville

59,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Voici que leur bouche parle, des glaives sur leurs lèvres comme si personne n'entend

59,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Je conserverai pour toi ma force | puisque toi, Dieu, tu es celui qui m'élève

59,11 V—IUXTA HEBR. 

  • La miséricorde de mon Dieu me préviendra

59,13 V—IUXTA HEBR. 

  • dans le péché de leur bouche, dans la parole de leurs lèvres | qu'à leur propre orgueil ils soient pris | ceux qui profèrent malédiction et mensonge !

59,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Détruis-les dans ta fureur, détruis-les pour qu'ils ne soient plus | et qu'ils sachent que Dieu règne sur Jacob jusqu'aux extrémités de la terre ! TOUJOURS

59,15 V—IUXTA HEBR. 

  • et qu'ils reviennent le soir et qu'ils aboient comme un chien | et qu'ils parcourent la ville

59,16 V—IUXTA HEBR. 

  • ils erreront afin de manger | et comme ils ne seront pas rassasiés, ils grogneront

59,17 V—IUXTA HEBR. 

  • mais moi je chanterai ton empire et le matin je louerai ta miséricorde | puisque tu t'es fait ma force | et un refuge au jour de ma détresse TRIBULATIONIS

59,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Lève-toi au contraire pour moi et regarde | et Toi, Seigneur, Dieu des armées, Dieu d'Israël | réveille-toi afin de visiter toutes les nations | sois sans pitié envers tous ceux qui commettent l'iniquité ! | TOUJOURS

59,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais toi, Seigneur, tu te riras d'eux, tu te moqueras de toutes les nations !

59,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu me montre [le sort] concernant ceux qui me tendent des pièges | Ne les tue pas, de peur que mes peuples n'oublient | disperse-les par ta puissance | et détruis-les, Seigneur notre protecteur.

59,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Je chanterai pour toi puisque, Dieu, tu es mon aide | ma force, Dieu, ma miséricorde !

59,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Arrache-moi à mes ennemis, mon Dieu | et de ceux qui luttent contre moi protège-moi.

58,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. POUR QUE TU NE PERDES PAS L'HUMBLE ET SIMPLE DAVID.

58,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Si vraiment en tout cas vous parlez de justice, jugez avec droiture, fils d'hommes !

58,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu, arrache les dents de leurs bouches | fracasse les molaires des lions, Seigneur.

58,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Qu'ils passent comme le ver qui se corrompt | comme l'avorton de la femme qui n'a pas vu le soleil !

58,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Avant que vos épines ne croissent en un buisson | comme en sa colère la tempête les saisira presque tout vivants

58,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Le juste se réjouira quand il verra la vengeance | il lavera ses pieds dans le sang de l'impie.

58,3 V—IUXTA HEBR. 

  • car dans votre coeur vous formez vos desseins iniques | dans le pays pesez vos mains d'iniquité

58,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Les pécheurs sont pervertis dès la naissance : | ils s'égarèrent dès le sein en disant le mensonge

58,6 V—IUXTA HEBR. 

  • pour ne pas entendre la voix de ceux qui murmurent | ni les incantations astucieuses de l'enchanteur

58,8  V—IUXTA HEBR. 

  • Qu'ils soient dissous comme les eaux qui s'écoulent | il tendra son arc jusqu'à ce qu'ils soient broyés !

58,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Et l'on dira : — Vraiment il y a un fruit pour le juste | vraiment, Dieu est celui qui juge sur terre.

58,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Leur fureur est comme la fureur du serpent | comme celle du basilic sourd qui ferme son oreille

57,1 V—IUXTA HEBR. 

  • POUR LA VICTOIRE. POUR QUE TU NE PERDES PAS L'HUMBLE ET SIMPLE DAVID. LORSQU'IL FUYA LOIN DE LA FACE DE SAÜL DANS LA CAVERNE.

57,2 V—IUXTA HEBR.  Aie pitié de moi, Dieu, aie pitié de moi | puisqu'en toi mon âme espère | à l'ombre de tes ailes j'espérerai jusqu'à ce que les embûches soient passées.

57,4 V—IUXTA HEBR. 

  • il enverra du ciel [son secours] et il me sauvera | il livrera à l'opprobre ceux qui m'écrasent. TOUJOURS | Dieu enverra sa miséricorde et sa vérité

57,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon âme a dormi au milieu de lions féroces | les fils d'hommes, leurs dents sont une lance et des flèches et leur langue un glaive acéré

57,7 V—IUXTA HEBR. 

  • ils ont tendu un filet sous mes pas pour courber mon âme | ils ont creusé une fosse devant moi : ils sont tombés dedans TOUJOURS.

57,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Lève-toi, ma gloire, lève-toi, lyre et cithare, je me lèverai dès le matin !

57,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Je te confesserai parmi les peuples, Seigneur, je chanterai pour toi parmi les nations

57,11 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que grande jusqu'aux cieux ta miséricorde | et jusqu'aux nues ta vérité !

57,3 V—IUXTA HEBR. 

  • J'invoquerai le Dieu Très-Haut, le Dieu, mon vengeur

57,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon coeur est paré, Dieu, mon coeur est paré : je chanterai et psalmodierai

57,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Élève-toi au-dessus des cieux, Dieu, sur toute la terre ta gloire !

57,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Élève-toi au-dessus des cieux, Dieu, sur toute la terre ta gloire !

56,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Aie pitié de moi, Dieu, puisqu'un homme m'a foulé aux pieds | tout le jour en m'attaquant il m'a tourmenté

56,4 V—IUXTA HEBR. 

  • En quelque jour où je serai terrifié, moi en toi je me confierai

56,5 V—IUXTA HEBR. 

  • En Dieu, j'ai loué la parole, en Dieu j'ai espéré | je ne craindrai pas : que peut me faire un être de chair ?

56,6 V—IUXTA HEBR. 

  • tout le jour ils m'affligeaient de discours | toutes leurs pensées sont contre moi pour [me faire] du mal

56,8 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que nul n'est sauvé parmi eux | avec fureur Dieu terrassera les peuples

56,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu as compté mes pas les plus secrets | dépose mes larmes devant toi | mais ne sont-elles pas dans ton exposé ?

56,10 V—IUXTA HEBR. 

  • alors mes ennemis se tourneront en arrière | en quelque jours où je t'invoquerai | cela je le sais : Tu es mon Dieu

56,11 V—IUXTA HEBR. 

  • En Dieu je louerai la parole, dans le Seigneur je prêcherai un sermon | en Dieu j'ai espéré, je ne craindrai pas : que peut me faire un homme ?

56,12 V—IUXTA HEBR. 

  • En moi, Dieu, sont tes voeux | je te rendrai des actions de grâces

56,13 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que tu as libéré mon âme de la mort et mes pieds de la chute | pour que je marche devant Dieu dans la lumière des vivants.

56,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. POUR LA COLOMBE MUETTE. DE CE QU'AU LOIN PARTIRA DAVID HUMBLE ET SIMPLE. LORSQUE LES PALESTINIENS LE SAISIRENT À GETH.

56,3  V—IUXTA HEBR. 

  • ceux qui m'épient m'ont écrasé tout le jour | car ils sont nombreux ceux qui me combattent, ô Très Haut

56,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils s'attrouperont en cachette | ils observeront mes pieds | eux qui attendent mon âme [pour la perdre].

55,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. DANS LES PSAUMES. DE L'ÉRUDIT DAVID

55,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Exauce, Dieu, ma prière | et ne regarde pas avec distraction DISPICIAS ma supplication Vocabulaire Ps 55,2b

55,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Fais attention à moi et écoute-moi | je fus humilié dans ma méditation et je me troublai

55,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon coeur a souffert au-dedans de moi | et les terreurs de la mort sont tombés sur moi

55,6 V—IUXTA HEBR. 

  • crainte et tremblement sont venus sur moi | et l'obscurité m'a enveloppé

55,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Et je dis : — Qui me donnera les ailes de la colombe pour que je m'envole et me repose ?

55,8 V—IUXTA HEBR. 

  • pour que je m'en aille bien loin et que je demeure au désert TOUJOURS

55,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Précipite-les, Seigneur, divise leur langues | puisque j'ai vu l'iniquité et la contradiction dans la ville

55,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais c'est toi, l'homme qui ne faisait qu'un avec moi, mon guide et ma connaissance

55,15 V—IUXTA HEBR. 

  • Nous avions ensemble une douce intimité | dans la maison de Dieu nous marchâmes avec crainte

55,17 V—IUXTA HEBR. 

  • Moi je crierai vers Dieu et le Seigneur me sauvera

55,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Le soir, le matin, au milieu du jour, je parlerai, j'exprimerai hautement [mes misères] | et il entendra ma voix.

55,19 V—IUXTA HEBR. 

  • il rachètera en paix mon âme de ceux qui m'approchent [pour me perdre] | car ils furent nombreux contre moi

55,20 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu entendra et il les humiliera lui qui est juge depuis le commencement | TOUJOURS | il n'y a pas en effet de changement en eux et ils ne craignent pas Dieu

55,21 V—IUXTA HEBR. 

  • il étendit la main sur ses sacrifices de paix | il altérera son alliance

55,22 V—IUXTA HEBR. 

  • Plus onctueuse que la crème est sa bouche | mais son coeur n'est que combat | plus douces que l'huile ses paroles bien qu'elles soient des lances

55,24 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais toi, Dieu, tu les feras descendre dans le puits de la mort | les hommes de sang et de ruse n'atteindront pas la moitié de leurs jours | or moi je mets en toi ma confiance.

55,4 V—IUXTA HEBR. 

  • à la voix de l'ennemi, à la face de l'impie qui me persécute | puisqu'ils ont jeté contre moi l'iniquité | et avec fureur ils se sont opposés à moi

55,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Je me hâterai pour être sauvé du vent de la tempête et de l'ouragan

55,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Jour et nuit elles font le tour de ses remparts : crime et douleur sont au milieu d'elle

55,12 V—IUXTA HEBR. 

  • les trahisons sont dans ses viscères | de ses places ne se retireront pas le tort et la tromperie  

34,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David : quand il changea sa face devant Abimélech | et il le chassa | et il s'en alla.

34,2 V—IUXTA HEBR.

  • ALEPH. Je bénirai le Seigneur en tout temps | sa louange sera toujours dans ma bouche.

34,3 V—IUXTA HEBR.

  • BETH. Mon âme se réjouira dans le Seigneur | que l'entendent les doux et qu'ils se réjouissent.

34,4 V—IUXTA HEBR.

  • GHIMEL. Magnifiez le Seigneur avec moi | et exaltons ensemble son nom.

34,5 V—IUXTA HEBR.

  • DALETH. J'ai cherché le Seigneur | et il m'a exaucé | et il m'a délivré de toutes mes angoisses.

34,6 V—IUXTA HEBR.

  • HE. Regardez vers lui | et accourez en foule | et vos visages ne seront pas couverts de confusion.

34,7 V—IUXTA HEBR.

  • ZAÏN. Ce pauvre a crié, et le Seigneur a entendu | et il le sauvera de toutes ses détresses.

34,8 V—IUXTA HEBR.

  • HETH. L'ange du Seigneur entoure | en cercle ceux qui le craignent | et il les dégage.

34,9 V—IUXTA HEBR.

  • TETH. Goûtez et voyez combien le Seigneur est bon | Heureux l'homme qui espère en lui.

34,10 V—IUXTA HEBR.

  • YOD. Craignez le Seigneur, vous ses saints | car il n'y a pas d'indigence pour ceux qui le craignent.

34,11 V—IUXTA HEBR.

  • CAPH. Les lions furent dans le besoin et ont eu faim | mais ceux qui cherchent le Seigneur ne manqueront d'aucun bien.

34,12 V—IUXTA HEBR.

  • LAMED. Venez, fils, écoutez-moi, | je vous enseignerai la crainte du Seigneur.

34,13 V—IUXTA HEBR.

  • MEM. Quel est l'homme qui veut la vie | qui aime à voir de bons jours ?

34,14 V—IUXTA HEBR.

  • NUN. Préserve ta langue du mal | et que tes lèvres ne profèrent pas la tromperie.

34,15 V—IUXTA HEBR.

  • SAMECH. éloigne-toi du mal et fais le bien | cherche la paix et poursuis-la.

34,16 V—IUXTA HEBR.

  • AIN. Vers les justes les yeux du Seigneur | et vers leur clameur ses oreilles

34,17 V—IUXTA HEBR.

  • PHE. contre ceux qui font le mal la face du Seigneur | pour effacer de la terre leur mémoire.

34,18 V—IUXTA HEBR.

  • TSADE. Ils ont crié, et le Seigneur a entendu | et il les a délivré de toutes leurs angoisses.

34,19 V—IUXTA HEBR.

  • QOPH. proche est le Seigneur des cœurs brisés | il sauvera les esprits abattus

34,20 V—IUXTA HEBR.

  • RESCH. Nombreuses les tribulations du juste | mais de tous ces [malheurs] le Seigneur le délivrera.

34,21 V—IUXTA HEBR.

  • SCHIN. Il garde tous ses os | aucun d'eux ne sera brisé.

34,22 V—IUXTA HEBR.

  • THAV. Le mal tuera l'impie | et ceux qui haïssent lejuste seront vaincus.

34,23 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur rachètera l'âme de ses serviteurs | et tous ceux qui espèrent en lui | ne pécheront pas.

55,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Car ce n'est pas un ennemi qui m'outragea — je le supporterais | ni celui qui me haïssait qui s'éleva contre moi — je me cacherais loin de lui

55,16  V—IUXTA HEBR. 

  • Que la mort fonde sur eux, qu'ils descendent tout vivants en enfer | parce que des méchancetés sont dans leur assemblée et au milieu d'eux.

55,23 V—IUXTA HEBR. 

  • Dépose sur le Seigneur ta charité et lui-même te nourrira | il ne laissera pas à jamais chanceler le juste.

54,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. SUR LES PSAUMES DE L'ÉRUDIT DAVID.

54,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Ô Dieu, en ton nom sauve-moi | et par ta force venge-moi

54,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Voici : Dieu me vient en aide | le Seigneur soutient mon âme

54,7 V—IUXTA HEBR. 

  • il fera retomber le mal sur ceux qui me tendent des pièges | dans ta vérité anéantis-les !

54,9 V—IUXTA HEBR. 

  • puisque de toute détresse il m'a libéré | et mon oeil a jeté un regard de mépris sur mes ennemis. Cf. Vocabulaire Ps 55,2b.

35,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David. | Seigneur, juge mes adversaires | combats ceux qui me combattent.

35,2 V—IUXTA HEBR.

  • Prends armure et bouclier | et à mon secours lève-toi

35,3 V—IUXTA HEBR.

  • Dégaine le glaive et accoure contre celui qui me persécute | dis à mon âme : Je suis ton salut.

35,4 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils soient honteux et confus ceux qui en veulent à ma vie | qu'ils reculent et rougissent ceux qui méditent le mal contre moi.

35,5 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils deviennent comme la poussière devant la face du vent | et que l'ange du Seigneur les pourchasse.

35,6 V—IUXTA HEBR.

  • Que leur chemin soit ténèbres et glissade | et que l'ange du Seigneur les poursuive.

54,2 V—IUXTA HEBR. 

  • LORSQUE LES ZIPHÉENS VINRENT ET DIRENT À SAÜL : — DAVID N'EST-IL PAS CACHÉ CHEZ NOUS ?

35,7 V—IUXTA HEBR.

  • Car sans cause ils ont caché pour moi les pièges de leur filet | sans cause ils ont creusé pour mon âme [une fosse].

35,8 V—IUXTA HEBR.

  • Que vienne sur lui la calamité qu'il ignore | et que son filet qu'il a caché le saisisse | et qu'il tombe dans le piège.

35,9 V—IUXTA HEBR.

  • Or mon âme exultera dans le Seigneur | et se réjouira dans son salut.

35,10 V—IUXTA HEBR.

  • Tous mes os diront : Seigneur, qui est semblable à toi | arrachant l'indigent d'un plus fort [que lui] | le pauvre et le mendiant de l'homme violent ?

35,11 V—IUXTA HEBR.

  • Des témoins iniques se lèvent | ils me demandaient ce que j'ignorais.

35,12 V—IUXTA HEBR.

  • Ils me rendaient le mal pour le bien | c'était la stérilité pour mon âme.

35,13 V—IUXTA HEBR.

  • Mais moi, quand j'étais affaibli par eux | j'étais revêtu d'un cilice | j'humiliais mon âme par le jeûne, et ma prière retournait sur mon sein.

35,14 V—IUXTA HEBR.

  • Comme pour un ami, comme pour mon frère | je marchais ainsi comme une mère en deuil | triste je me courbais.

35,15 V—IUXTA HEBR.

  • Et maintenant que je chancelle, ils se réjouissent et s'assemblent, contre moi | des calomniateurs s'assemblent à mon insu ; ils me déchirent sans relâche.

35,16 V—IUXTA HEBR.

  • En fendant et en ne se taisant pas | dans le mensonge de paroles trompeuses ils grinçaient des dents contre moi.

53,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils se sont corrompus et sont devenus abominables dans l'iniquité | il n'y en a pas qui fasse le bien !

53,5 V—IUXTA HEBR. 

  • N'ont-ils pas de connaissance ceux qui commettent l'iniquité ? ceux qui mangent mon peuple comme on mange du pain !

53,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Qui donnera de Sion le salut d'Israël ? | Quand Dieu ramènera les captifs de son peuple | exultera Jacob, sera dans la joie Israël !

53,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. PAR LE CHOEUR. DE L'ÉRUDIT DAVID. | Le sot a dit dans son coeur : — Il n'y a pas de Dieu.

53,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu, ils ne l'invoquèrent pas | ils furent pris d'effroi là où il n'y avait pas de crainte | puisque Dieu dispersa les os de ceux qui t'entourent | tu les auras confondus parce que Dieu les rejeta.

Contexte

Milieux de vie

92,13 FLORE Palmier

Palmier dattier à Ein Guedi, Israël 

photo: M.R. Fournier, 2022 © BEST AISBL,

Ex 15,27 ; Lv 23,40-42 ; Dt 34,3 ; Jg 4,5 ; 1R 6,29-35 ; 2M 10,7 ; Ps 92,13 ; Ct 7,8 ; Ez 40,16 ; Ez 41,18 ; Jl 1,12 ; Jn 12,13 ; Ap 7,9

Classification

Il existe 2600 espèces de palmiers. Parmi elles, à Ein Guedi pousse le palmier-dattier.

  • Famille : arecaceae
  • Genre : phoenix (nom dérivé de Phoenicia, pays du palmier)
  • Espèce : dactylifera (signifie : « qui porte des dattes »)

Le nom hébreu du palmier est Tamar.

Localisation
  • Ce palmier pousse naturellement dans les zones tropicales et sud-tropicales d’Asie (Golfe persique, Inde, péninsule arabique) et d’Afrique (Sahara, Somalie, oasis du sud).
  • On a retrouvé des traces de sa présence à l’état sauvage à Ein Guedi sous forme fossilisée dans du grès quaternaire.
  • La culture de palmiers existait en Mésopotamie et en Égypte vers 4500 av. J.-C.
  • Ils ont été implantés en Europe et en Amérique dès le 16e s. dans un but ornemental.
Description
  • Au sens strict, le palmier n’est pas un arbre car il n’a pas un tronc mais un stipe qui se forme avec le pétiole des feuilles mortes. C’est une plante monocotylédone qui a besoin de beaucoup de lumière, de chaleur et même d’une certaine sécheresse pour se développer. Elle peut toutefois résister au froid.
  • Son stipe est fibreux (Théophraste Historia plantarum 1,5,3) et n’a pas d’écorce. Il pousse droit, sans élargir son diamètre, et il peut s’élever jusqu’à 30 m.
  • Ses palmes peuvent mesurer jusqu’à 7 m de long et sont composées de folioles linéaires vertes disposées en deux rangs opposés qui, pour certaines (partie inférieure), sont recouvertes d’épines. Les feuilles sont persistantes (Théophraste Historia plantarum 1,9,3) ; le feuillage et les fruits sont regroupés à la cime.
  • Des inflorescences composées de petites fleurs beiges apparaissent vers le mois d’avril.
  • Ces fleurs donnent des fruits charnus, cylindriques et sucrés de 3 à 7 cm de long que l’on récolte en été et que l’on appelle « dattes » en raison de leur forme de « doigts », dactylos en grec. Les dattes pendent entre les palmes, en grappes, attachées à un rameau.
  • Les racines sont peu ramifiées, longues et fines.
  • Le dattier est une plante dioïque : on différencie donc les dattiers mâles, qui portent des branches couvertes de fleurs (8000 à 12000) possédant 6 étamines, des dattiers femelles aux fleurs moins nombreuses (100 à 2000) possédant 3 carpelles. Seuls les pieds femelles portent les fruits. Sans présence de pied male, il ne peut y avoir pollinisation et les pieds femelles ne peuvent donc donner de fruits.
  • Des rejets apparaissent au pied du palmier ; rattachés au système vasculaire de la plante mère, ces rejets développent peu à peu des racines afin d'acquérir une vie autonome.
Usages

Selon un dicton arabe il y aurait autant d'usages du palmier que de jours dans l'année. 

Alimentation
  • Les dattes, qui contiennent vitamine B9, fibres et minéraux (potassium, fer), peuvent être consommées fraîches ou sèches. Hypercaloriques, elles permettent de faire le plein d’énergie. En raison de leur forte teneur en sucre, elles sont utilisées pour sucrer des plats, des pâtisseries. Certaines variétés de dattes, farineuses, sont broyées pour faire des galettes, des biscuits ou du pain (Pline Naturalis historia 13,27). En les laissant fermenter avec de l’eau, on obtient un vin de dattes.
  • La sève de couleur blanche, laiteuse, récoltée en incisant la spathe entourant les fleurs, est douce et sucrée. Après extraction, elle fermente rapidement, prenant une teinte plus foncée et permet de produire un vin de palme, pétillant fort et âpre : la Bible parle de « boisson forte » (Dt 14,26 ; Is 5,11). 
  • Même le bétail est parfois nourri de dattes (Pline Naturalis historia 13,27).
Culture matérielle
  • Les palmes étaient utilisées pour confectionner des paniers, des nattes, des cordages (Pline Naturalis historia 16,89), des chapeaux de soleil (Pline Naturalis historia 13,30). Pour cela on faisait sécher les palmes à couvert pendant quatre jours puis on les étendait au soleil. Les feuilles étaient ensuite découpées. (Pline Naturalis historia 16,89).
  • Les palmes servaient à recouvrir les toits des maisons ou à consolider les clôtures. Les cabanes de la fête de Souccot sont recouvertes de palmes.
  • Les palmes étaient aussi le moyen utilisé par les esclaves et serviteurs pour éventer les visages de leurs maîtres ; aussi, avoir la tête entourée de palmes est devenu signe de luxe, de noblesse.
  • Le stipe du palmier, appelé parfois dans le langage courant « tronc du palmier », ne développe pas le tissu cellulaire à l’origine du bois ; cependant, dans le langage courant, on parlera de « bois de palmier ». Ce « bois » est léger, facile à travailler, élastique, tendre. (Théophraste Historia plantarum 5,3,6) Il servait à faire des ébauches. Sa solidité lui permet de supporter des charges. On l’utilise parfois pour faire des poutres, des toitures, des portes mais aussi du mobilier.
Autres
  • Le palmier est combustible : il donne des braises qui durent très longtemps (Pline Naturalis historia 13,39).
  • La présence de palmiers dans le désert crée un microclimat qui favorise le développement d’autres plantes.
  • Le palmier est une source d’inspiration pour les artistes : stylisé, il est utilisé comme motif architectural, en décoration (temple de Salomon 1R 6,32). Ce motif est appelé en hébreu timorah, c’est-à-dire « palmettes » (Ez 40,34).
Histoire
  • Pline Naturalis historia 13,50 « Des soldats d’Alexandre périrent étouffés par des dattes vertes ; en Gédrosie, ce fut la qualité du fruit qui causa leur mort ; ailleurs, ce fut la quantité. C’est que dans leur fraîcheur, les dattes sont si délicieuses que seul le danger de périr vous arrête d’en manger. »
  • Des graines de palmier-dattier de l’époque d’Hérode le Grand ont été retrouvées dans les années 1960 à Massada. Parfaitement conservées en raison de l’environnement particulier qui règne dans la région de la mer morte, l’une de ses graines a germé en 2005 permettant de retrouver la variété ancienne de dattier qui poussait en Judée. 
  • Dennis Mizzi, "Archeology of Qumran." T&T Clark Companion to the Dead Sea Scrolls. Ed. George J. Brooke and Charlotte Hempel. London : T&T Clark, 2019. 17—36. Bloomsbury Companions. Bloomsbury Collections. Web « Le palmier-dattier étant l'une des ressources les plus importantes et les plus précieuses de la région, il est très probable que les Qumranites aient été impliqués dans la production de dattes. Cette probabilité est corroborée par la découverte de grandes quantités de dattes et de noyaux de dattes, de jarres scellées contenant du miel de datte, d'un pressoir qui servait probablement à la production de vin de datte, et peut-être par la découverte d'un tesson de poterie qui semble suggérer que les habitants de Qumran possédaient des palmeraies. » 
Symbolique
Fécondité
  • Très tôt, dans les civilisations sumérienne et égyptienne, le palmier a représenté la fécondité car, bien que vivant en des lieux désertiques, il porte des fruits en abondance.
Féminité
  • En raison de sa beauté, de son port élancé, de ses palmes comparables à des cheveux longs, le palmier est souvent associé à la femme (Ct 7,8-9). Dans des scènes anciennes, le palmier abrite la femme en train d’accoucher (accouchement de Léto à Delos), d’allaiter (stèle de Karatépé 7e s. av. J.-C.).
  • Plusieurs femmes dans la Bible portent son nom : « Tamar » (Gn 38,6 ; 2S 13,1 ; 2S 14,27).
Droiture
  • Son stipe poussant bien droit et s’élevant vers le ciel, le palmier est symbole de droiture (Ps 92,13).
Arbre de vie

Le palmier est considéré comme l’archétype de l’arbre de vie :

  • Par sa hauteur il semble relier la terre et le ciel.
  • Parce qu’il pousse dans des lieux chauds et ensoleillés, près de points d’eau, il évoque les terres paradisiaques, l’oisiveté heureuse.
  • Sa sève blanche et sucrée évoque le lait et le miel qui coule en terre promise. Il semblerait d’ailleurs que lorsqu’il est question de miel dans la Bible, ce ne soit pas toujours le miel des abeilles mais aussi du « miel » du palmier-dattier qu'il s’agit (Gn 43,11 ; 1S 14,25 ; Ps 19,10 ; Pr 24,13 ; 25,16 ; 27,7 ; Is 7,15 ; Ct 4,11 ; Ap 10,9).
  • À partir de ses dattes il est possible d’obtenir à la fois du pain et du vin, (Pline Naturalis historia 13,27) symboles eucharistiques.
Royauté
  • Parce qu’il est source de richesse le palmier devient symbole royal : le roi étant celui qui garantit la prospérité du royaume.
Victoire

Brandir des palmes était un signe d’allégresse et de victoire :

  • Dans l’antiquité romaine, la victoire était symbolisée sur les pièces de monnaies par une femme tenant en main une couronne et une palme. Lors des jeux, on donnait au vainqueur une palme comme récompense.
  • Reconnu roi de Syrie par Démétrius, Simon lui envoie une palme d’or comme symbole de la victoire (1M 13,37) (cf. 2M 13,4).
  • En Orient, il était de coutume d’agiter des palmes pour acclamer les héros (cf. 2M 10,6-7 ; 1M 13,51).
  • Chaque année lors de la fête de Souccot, les juifs processionnaient vers le Temple (cérémonie des Hoshanot) au cri d’ « hosanna », tenant en main quatre espèces de rameaux dont la palme.
  • Lors de l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, (fête des rameaux) la foule l’acclamait en agitant des palmes et en étendant des manteaux sur son passage.
Résurrection
  • La résurrection étant la « victoire de la Vie sur la mort », la palme est aussi symbole de résurrection.
  • Le palmier, renaissant en quelque sorte de lui-même par ses surgeons, va donner son nom au Phénix (phoenix), oiseau mythique qui renait de ses cendres. (Pline Naturalis historia 13,9).
  • Les saints (Ps 92,13) et plus particulièrement les martyrs, sont représentés avec des palmes à la main (Ap 7,9). 
Marie

Le palmier est parfois associé à la Vierge Marie : en raison des symboles précédemment cités (beauté, féminité, sainteté, fécondité, arbre donnant le fruit de vie) et de récits anciens :

  • Évangile du pseudo-Matthieu 20-21 : Lors de la fuite en Égypte, Marie, fatiguée, s’assied au pied d’un palmier qui, sur les ordres de l’enfant Jésus, s’incline jusqu’à elle pour la nourrir de ses dattes. Entre les racines, une eau douce s’écoule pour la désaltérer. En récompense, Jésus accorde au palmier le privilège de voir l’un de ses rameaux être emporté par un ange au paradis.
  • Coran S19,24-25 situe la naissance de Jésus sous un palmier. Une eau s’écoule alors entre les racines et Marie, secouant le tronc, obtient des dattes pour retrouver des forces.

Réception

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53,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Du ciel Dieu a jeté les yeux sur les fils d'hommes | pour voir s'il en est un d'intelligent qui cherche Dieu

53,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Tous ils sont égarés, ensemble ils sont attachés | il n'y en a pas qui fasse le bien, il n'y en a pas, pas même un seul !

52,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR PAR L'ÉRUDIT DAVID

52,2 V—IUXTA HEBR. 

  • LORSQUE DOËG L'IDUMÉEN VINT ET ANNONÇA À SAÜL, LUI DISANT : — DAVID VINT DANS LA MAISON D'ACHIMÉLECH.

52,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Pourquoi te glorifier de ta méchanceté, [toi l'homme] puissant | la miséricorde de Dieu est de tout jour

52,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Ta langue médite des pièges | comme un rasoir affilié exerçant la tromperie

52,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu aimas toutes les paroles qui conduisent à dévorer, langue trompeuse !

52,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais Dieu te détruira pour toujours | il t'effraiera et t'arrachera de ta tente | et te déracinera de la terre des vivants | TOUJOURS

52,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu aimas le mal plus que le bien | le mensonge plutôt que de dire ce qui est juste | TOUJOURS

52,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Moi comme un olivier verdoyant dans la maison de Dieu | j'ai espéré dans la miséricorde de Dieu pour toujours

52,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Les justes verront et craindront | et il riront de lui :

52,9 V—IUXTA HEBR. 

  • — Le voilà l'homme qui ne fit pas de Dieu sa force | mais espéra dans la multitude de ses richesses | se fit fort de ses ruses

Texte

Critique textuelle

51,6c tu es jugé : V—IUXTA G | tu auras jugé : V—IUXTA HEB R.  V—IUXTA G lit iudicaris tandis que V—IUXTA HEBR. lit iudicaveris. Iudicaris est un présent passif, iudicaveris est un futur antérieur ou un subjonctif parfait de la voix active. Lemaîstre de Sacy a bien vu le passif en traduisant iudicaris « lorsqu'on jugera de votre conduite », de même Glaire et Vigouroux « victorieux lorsqu'on vous jugera », suivi par Fillion.

Réception

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51,1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR. CANTIQUE DE DAVID

51,2 V—IUXTA HEBR.

  • LORSQUE NATHAN LE PROPHÈTE VINT LE TROUVER | APRÈS QU'IL FUT ALLÉ VERS BETHSABÉE

51,3 V—IUXTA HEBR.

  •  Aie pitié de moi, ô Dieu, selon ta miséricorde  | selon la multitude de tes commisérations | efface mes iniquités

51,4  V—IUXTA HEBR.

  • Lave-moi complètement de mon iniquité | et purifie-moi de mon péché.

51,5  V—IUXTA HEBR.

  • Car mes iniquités moi je les connais | et mon péché est constamment devant moi.

51,6  V—IUXTA HEBR.

  • Contre toi seul j’ai péché | et le mal devant toi, je l'ai fait | afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles | et victorieux quand tu juges IUDICAVERIS. Cf. Critique textuelle Ps 51,6c.

51,8  V—IUXTA HEBR.

  • Voici en effet : tu aimes la vérité | tu m'as révélé le secret et le mystère de la sagesse.

51,10  V—IUXTA HEBR.

  • Tu me feras entendre joie et allégresse | afin que se réjouissent les os que tu as brisés.

51,11  V—IUXTA HEBR.

  • Cache ta face loin de mes péchés | efface toutes mes iniquités.

51,13  V—IUXTA HEBR.

  • Ne me projette pas loin de ta face | et ton esprit saint, ne me l'enlève pas.

51,16  V—IUXTA HEBR.

  • Libère-moi des sangs, ô Dieu, Dieu de mon salut | et ma langue louera ta justice

51,19  V—IUXTA HEBR.

  • Le sacrifice de Dieu, c’est un esprit brisé | Dieu, tu ne mépriseras DISPICIES pas un cœur contrit et humilié. 

Voir Vocabulaire Ps 55,2b.

51,20  V—IUXTA HEBR.

  • Dans ta volonté, Seigneur, fais du bien à Sion | que soient bâtis les murs de Jérusalem !

50,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE D'ASAPH | Dieu, fort, le Seigneur a parlé et a appelé la terre | du lever du soleil à son couchant.

50,2 V—IUXTA HEBR.

  • de Sion, beauté parfaite, Dieu est apparu

50,3 V—IUXTA HEBR.

  • il viendra notre Dieu et ne se taira pas | devant lui un feu dévorera | et autour de lui une tempête violente

50,4 V—IUXTA HEBR.

  • il appellera d'en haut le ciel | et la terre pour juger son peuple :

50,5 V—IUXTA HEBR.

  • Rassemblez-moi mes saints | qui ont scellé un pacte avec moi par un sacrifice

50,7 V—IUXTA HEBR.

  • Écoute, mon peuple, et je parlerai, Israël je te prendrai à témoin | Dieu, ton Dieu moi je le suis

50,8 V—IUXTA HEBR.

  • Ce n'est pas pour tes animaux destinés au sacrifice que je te blâmerai | tes holocaustes sont constamment devant moi

50,9 V—IUXTA HEBR.

  • je ne prendrai pas un veau de ta maison | ni des boucs de tes troupeaux

50,10 V—IUXTA HEBR.

  • à moi en effet sont tous les animaux des forêts | les bêtes sur les montagnes par milliers

50,13 V—IUXTA HEBR.

  • mangerai-je la chair des taureaux | ou le sang des boucs le boirai-je ?

50,14 V—IUXTA HEBR.

  • immole à Dieu une louange et acquitte tes voeux envers le Très-Haut

50,15 V—IUXTA HEBR.

  • et invoque-moi au jour de la détresse | je te libérerai et tu me glorifieras

50,17 V—IUXTA HEBR.

  • toi qui détestes la discipline | et qui as rejeté derrière toi mes paroles

50,16 V—IUXTA HEBR.

  • or à l'impie Dieu a dit : — Qu'as-tu à réciter mes préceptes ? | et pourquoi assumes-tu mon pacte dans ta bouche ?

50,18 V—IUXTA HEBR.

  • Si tu voyais un voleur, tu étais d'accord avec lui | et avec les adultères tu avais partie liée

50,19 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as laissé aller ta bouche au mal | et ta langue a tramé la tromperie

50,21 V—IUXTA HEBR.

  • Voilà ce que tu as fait et je me suis tu | Tu as pensé que je te serais semblable | je vais te reprendre et je t'exposerai devant tes yeux,

50,22 V—IUXTA HEBR.

  • comprenez cela, vous qui oubliez Dieu | de peur que je saisisse et qu'il n'y ait personne pour libérer

50,6 V—IUXTA HEBR.

  • Et les cieux annonceront sa justice parce que c'est Dieu qui est le juge TOUJOURS.

50,11 V—IUXTA HEBR.

  • je connais tous les oiseaux des montagnes | et la totalité du champ est sous mon regard

50,20 V—IUXTA HEBR.

  • tu t'assoyais, contre ton frère tu parlais | contre le fils de ta mère tu avais forgé un opprobre

50,23 V—IUXTA HEBR.

  • celui qui offre une confession me glorifie | et celui qui marche dans l'ordre je lui ferai voir le salut de Dieu.

49,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. CANTIQUE DES FILS DE CORÉ

49,3 V—IUXTA HEBR. 

  • aussi bien les fils d'Adam que les fils de tous les hommes, ensemble le riche et le pauvre

49,5 V—IUXTA HEBR. 

  • j'incline mon oreille à une parabole | j'ouvrirai mon énigme au son de la cithare

49,6 V—IUXTA HEBR. 

  • pourquoi craindrai-je aux jours mauvais ? | [lorsque] l'iniquité de ceux qui me talonnent m'entourera

49,7 V—IUXTA HEBR. 

  • eux qui mettent leur confiance dans leur courage | et dans la multitude de leurs richesses s'enorgueillissent

49,8 V—IUXTA HEBR. 

  • un homme en rachetant ne rachètera pas un frère | ni ne donnera à Dieu un sacrifice de propitiation pour lui

49,10 V—IUXTA HEBR. 

  • et il vivra ensuite éternellement

49,11 V—IUXTA HEBR. 

  • et il ne verra pas la mort | lorsqu'il verra les sages mourir | l'insensé et l'ignorant périront ensemble | et laisseront aux étrangers leurs richesses

49,12 V—IUXTA HEBR. 

  • leurs entrailles sont leurs maisons à jamais | leurs tentes de génération en génération | ils ont appelé de leurs noms leurs terres

49,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Telle est la voie de leur folie | et de ceux qui après eux courront à leur bouche TOUJOURS

49,15 V—IUXTA HEBR. 

  • comme un troupeau ils ont été mis en enfer ; la mort les fera paître | et le matin les hommes droits les soumettront | et leur figure sera brisée en enfer après leur demeure

49,16 V—IUXTA HEBR. 

  • mais cependant Dieu rachètera mon âme | de la main de l'enfer quand il me prendra TOUJOURS

49,17 V—IUXTA HEBR. 

  • Ne crains pas quand un homme se sera enrichi | quand se sera multipliée la gloire de sa maison

49,18 V—IUXTA HEBR. 

  • et il n'emportera rien en effet en mourant | ni ne descendra derrière lui sa gloire

49,19 V—IUXTA HEBR. 

  • parce qu'il bénira son âme en sa vie | ils [te] loueront, te diront-ils, quand tu te feras du bien

49,20 V—IUXTA HEBR. 

  • il entrera jusque dans les générations de ses pères | [qui] jusqu'à la fin ne verront pas la lumière

49,21 V—IUXTA HEBR. 

  • l'homme, bien qu'il fût en honneur n'a pas compris | il s'est comparé aux bêtes et il se taira. 

49,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Écoutez ceci, tous les peuples | percevez par vos oreilles, tous les habitants de l'occident

49,9 V—IUXTA HEBR. 

  • ni le prix de la rédemption de leurs âmes | mais il se reposera pour toujours

49,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais l'homme en honneur ne demeurera pas | il s'est assimilé aux bêtes et leur fut égal

48,1 V—IUXTA HEBR. 

  • CANTIQUE DU PSAUME DES FILS DE CORÉ.

48,3 V—IUXTA HEBR. 

  • splendide rejeton, joie de toute la terre | mont Sion, des côtés de l'aquilon, petite cité du grand roi

48,5 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que voici que les rois se sont réunis, ils sont venus ensemble

48,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Eux-mêmes en la voyant ont été ainsi frappés de stupeur : ils furent troublés, ils furent étonnés.

48,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Par un vent brûlant tu briseras les navires de la mer

48,10 V—IUXTA HEBR. 

  • nous avons estimé, Dieu, ta miséricorde au milieu de ton temple 

48,11 V—IUXTA HEBR. 

  • comme ton nom, Dieu, ainsi ta louange jusqu'à l'extrémité de la terre | de justice ta droite est remplie

48,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Puisse le mont Sion se réjouir, les filles de Juda exulter à cause de tes jugements

48,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Faites le tour de Sion et parcourez-la, dénombrez ses tours

48,15 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que tel est Dieu, notre Dieu pour les siècles et à jamais | c'est lui qui sera notre guide dans la mort.

48,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu dans ses maisons a été reconnu par le secours qu'il lui porta

48,7 V—IUXTA HEBR. 

  • l'effroi les a saisis | voilà comment une douleur [les a saisis] comme celle de la femme qui enfante

48,9 V—IUXTA HEBR. 

  • de même que nous avons entendu ainsi nous avons vu | dans la cité du Dieu des armées, dans la cité de notre Dieu | Dieu l'a fondée jusque dans l'éternité TOUJOURS.

48,14 V—IUXTA HEBR. 

  • que vos coeurs s'attachent à ses remparts, détaillez ses palais | pour les raconter à la nouvelle génération

47,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. DES FILS DE CORÉ. CANTIQUE.

47,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Tous les peuples, battez des mains | jubilez pour Dieu au son de la louange

47,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Chantez à Dieu, chantez | chantez à notre Roi, chantez !

47,8 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que le roi de toute la terre c'est Dieu | chantez avec science !

47,5 V—IUXTA HEBR. 

  • il a choisi pour nous notre héritage : | la gloire de Jacob qu'il a aimée TOUJOURS.

47,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu a régné sur les nations | Dieu siège sur son trône saint

47,4 V—IUXTA HEBR. 

  • il a rassemblé les peuples au-dessous de nous | et les tribus sous nos pieds

47,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu est monté au milieu des cris de joie, Dieu au son du cornet

47,10 V—IUXTA HEBR. 

  • les princes des peuples se sont réunis, le peuple du Dieu d'Abraham | puisqu'ils sont à Dieu les boucliers de la terre, avec véhémence ils se sont élevés.

Littérature

19,6 courir sa carrière (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le terme français peut désigner un « terrain entouré de barrières et aménagé pour des courses de chars, des courses à pied, des passes d'armes », mais aussi la trajectoire d'un astre : CNRTL→.

Drapeau de la francophonie→© Domaine public

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46,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. DES FILS DE CORÉ. POUR LES JEUNES GENS. CANTIQUE.

46,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu notre espoir et notre force | dans les détresses tu es un secours puissant

46,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Les bras d'un fleuve réjouissent la cité de Dieu | le saint tabernacle du Très-Haut

46,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur est au milieur d'elle : elle ne sera pas ébranlée | au lever du matin Dieu viendra à son secours

46,10 V—IUXTA HEBR. 

  • il a arrêté les guerres jusqu'à l'extrémité de la terre | l'arc il le brisera et il rompra la lance | les charrettes il les brûlera au feu

46,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Arrêtez et reconnaissez que moi je suis Dieu | je serai exalté parmi les nations, je serai exalté sur la terre

46,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur des armées est avec nous, notre force c'est le Dieu de Jacob | TOUJOURS.

46,3 V—IUXTA HEBR. 

  • c'est pourquoi nous ne craindrons pas quand la terre sera changée de place | et quand les montagnes seront secouées au coeur de la mer

46,4 V—IUXTA HEBR. 

  • aux mugissements et aux gonflements de ses flots | et à l'agitation des montagnes dans sa puissance | TOUJOURS 

46,7 V—IUXTA HEBR. 

  •  les nations se troublèrent,  les royaumes furent secouées | il donna de la voix : la terre fut terrassée

46,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur des armées est avec nous | notre protecteur c'est le Dieu de Jacob | TOUJOURS

46,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Venez et voyez les oeuvres du Seigneur | combien de solitudes [désertiques] il a mis sur la terre

45,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. POUR LES LIS. DE L'ENSEIGNEMENT DES FILS DE CORÉ. CANTIQUE DU TRÈS AIMANT.

45,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu es plus splendide en beauté que les fils d'hommes | la grâce fut répandue sur tes lèvres | c'est pourquoi Dieu t'a béni pour l'éternité !

45,7 V—IUXTA HEBR. 

  • ton trône, Dieu, pour les siècles et pour l'éternité | un sceptre d'équité, le sceptre de ton règne |

35,17 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, jusques à quand le verras-tu ? | Tourne mon âme loin de leurs ravages | loin des lions mon unique.

35,18 V—IUXTA HEBR.

  • Je te célébrerai dans la grande assemblée | dans un peuple fort je te louerai.

35,19 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils ne se réjouissent pas à mon sujet | mes ennemis menteurs | en clignant de l'œil | en me haïssant sans raison.

35,20 V—IUXTA HEBR.

  • Car leur langage n'est pas celui de la paix | mais dans le pillage du pays | ils ourdissent des paroles trompeuses.

Arts visuels

8,2 Maintenant que ta magnificence a été élevée au-dessus des cieux (V) Allusion à l'Ascension(-résurrection) comme nouvelle création

  • Cassiodore Exp. Ps. « La magnificence est le mystère de l’incarnation du Seigneur. Cette magnificence s’est élevée au dessus des cieux et de toutes les créatures quand le Seigneur Christ, se relevant d’entre les morts, s’assied à la droite du Père, comme un autre psaume [le] dit aussi : ‘Élève-toi au dessus des cieux, ô Dieu, et [que s’étende] ta gloire au dessus de toute la terre ((Ps 107.6). »

Les imagiers antiques et médiévaux font des allusions à la lecture typologique incrustée dans la version latine en établissant des correspondances visuelles entre représentations de la création et représentations de l'Ascension : 

En son Ascension le Fils de l'homme rejoint le bleu et les anges du Ciel d'où il contemple l'orbe de la terre à ses pieds : 

Pol, Hermann et Jannequin de Limbourg (1370–1416) ; Jean Colombe (ca 1440–93), L'Ascension du Christ (détail), (tempera sur parchemin de veau,), 29 x 21 cm, enluminure dans Les Très Riches Heures du duc de Berry

Musée Condé, Chantilly (France) ms 65, folio 184 © Domaine public

Il rentre même dans l'orbe de la gloire divine, dans l'icône liturgique : 

Anonyme, Icône de l'Ascension, (pigments en détrempe sur bois, 15e s.)

Novgorod, Russie © Domaine public→ 

Le Nouveau Testament décrit simplement le Christ « enlevé » dans les cieux et disparaissant derrière une nuée. Très ancienne (cf. Ascension des Évangiles Rabbula, Syrie, 6e s.), l'icône de l'événement montre le Christ en gloire : entouré d'une mandorle (ou cercle) de lumière, flanqué d'anges et vêtu de robes d'or brillantes.

C'était son statut depuis le commencement, comme le comprit génialement Giusto de Menabuoi en représentant le Créateur de tout par le Verbe comme le Christ lui-même :

Giusto de Menabuoi (1330-1390), La création, (fresque, ca. 1376-1378), Baptistère,  Duomo de Padoue, Italie

  © Domaine public→ 

Musique

73,25s Obsèques musicales

17e s.

Heinrich Schütz (1585-1672), Musikalische Exequien SWV 279/281, 1635

Sir John Eliot Gardiner, English Baroque Soloists, Monteverdi Choir

© Licence YouTube standard→, Jb 1,21.19,25s Ph 1,21 Jn 1,29.3,16 Is 26,19 Ps 73,25s Lc 2,29-32 Ap 14,13 Sg 3,1

Composition

Musikalische Exequien, Op.7, SWV 279-281, est un ensemble de motets en trois parties, tout d'abord en forme de messe de funérailles allemande luthérienne. Ce premier épisode précède un autre motet (ou air spirituel) extrait du Psaume 73. Il est suivi à son tour d'une troisième partie, le Cantique de Siméon (connu dans la liturgie catholique sous le nom de Nunc dimittis). L'ensemble a été composé en 1635 pour les funérailles de Heinrich Posthumus von Reuss, seigneur de Gera, Schleiz et Lobenstein en Thuringe, mort le 16 décembre 1635.

Livret

Part I: Concert in Form einer teutschen Begräbnis-Messe SWV 279 6vv SSATTB – Intonatio: Nacket bin ich von Mutterleibe kommen – Soli: Nacket werde ich wiederum dahinfahren Herr Gott, Vater im Himmel – Soli: Christus ist mein Leben, Sterben ist mein Gewinn Jesu Christe, Gottes Sohn – Soli: Leben wir, so leben wir dem Herren Herr Gott, Heiliger Geist Intonatio: Also hat Gott die Welt geliebet, daß er seinen eingebornen Sohn gab -- Soli: Auf daß alle, die an ihn gläuben, nicht verloren werden Er sprach zu seinem lieben Sohn – Soli: Das Blut Jesu Christi Durch ihn ist uns vergeben – Soli: Unser Wandel ist im Himmel Es ist allhier ein Jammertal – Soli: Wenn eure Sünde gleich blutrot wäre, Sein Wort, sein Tauf, sein Nachtmahl  – Solo (Altus): Gehe hin mein Volk – Soli: Der Gerechten Seelen sind in Gottes Hand – Solo (Tenor): Herr, wenn ich nur dich habe Soli: Wenn mir gleich Leib vnd Seele verschmacht Er ist das Heil und selig Licht – Soli: Vnser Leben währet siebenzig Jahr Ach, wie elend ist unser Zeit – Solo (Tenor): Ich weiß, daß mein Erlöser lebt Weil du vom Tod erstanden bist – Soli: Herr ich lasse dich nicht du segnest mich denn Er sprach zu mir

Part II: Motette Herr, wenn ich nur dich habe, SWV 280 8vv double choir SATB.SATB

Part III: Canticum B. Simeonis Herr, nun lässest du deinen Diener in Frieden fahren, SWV 281 8vv double choir SATTB.SSB

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40,1 V — IUXTA HEBR.

  • POUR LA VICTOIRE DE DAVID CANTIQUE

40,2 V—IUXTA HEBR.

  • Attendant, j'ai attendu le Seigneur et il s’est penché vers moi

45,9 V—IUXTA HEBR. 

  • La myrrhe, la stacté et la casse sur tous tes vêtements, des palais d'ivoire | de là t'ont réjoui

45,13 V—IUXTA HEBR. 

  • o fille du très fort | avec des présents les riches du peuple imploreront ta face

45,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Toute la gloire de la fille du roi est au-dedans | elle est revêtu de bandelettes d'or

45,15 V—IUXTA HEBR. 

  • En vêtements de tricot elle sera conduite au roi | des vierges la suivront | ses amies seront conduites vers lui de ce côté là 

45,16 V—IUXTA HEBR. 

  • Elles seront conduites au milieu des réjouissances et de l'allégresse | elles feront leur entrée dans la chambre nuptiale du Roi

45,17 V—IUXTA HEBR. 

  • Tes fils prendront la place de tes pères | tu les établiras princes sur toute la terre.

45,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Je rappellerai ton nom de génération en génération | c'est pourquoi les peuples te loueront pour les siècles et pour l'éternité !

45,5 V—IUXTA HEBR. 

  • dans ta gloire et ta beauté | dans ta beauté monte avec succès | à cause de la vérité et de la douceur de la justice | et ta droite t'enseignera des faits merveilleux

45,2 V—IUXTA HEBR. 

  • De mon coeur a jailli une bonne parole | je récite mes oeuvres à un roi | ma langue, le stylet d'un scribe à l'écriture agile

45,12 V—IUXTA HEBR. 

  • et le roi désirera ardemment ta beauté | parce que lui-même est ton Seigneur : adore-le

40,8 V—IUXTA HEBR.

  • Alors j’ai dit : — Voici, je viens | dans le rouleau du livre il est écrit de moi 

40,11 V— IUXTA HEBR.

  • Je n'ai pas caché ta justice au fond de mon cœur | j'ai dit ta fidélité et ton salut | je n'ai pas caché ta miséricorde ni ta vérité dans la grande assemblée.

40,10 V—IUXTA HEBR.

  • J’ai annoncé [ce qui est] juste dans la grande assemblée | voici, je n'empêcherai pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.

40,15 V— IUXTA HEBR.

  • Qu’ils soient confondus et honteux tous ensemble | ceux qui cherchent mon âme pour la perdre | Qu’ils reculent et rougissent | ceux qui veulent mon malheur 

40,14 V—IUXTA HEBR.

  • Qu’il te plaise, Seigneur, de me délivrer | Seigneur, hâte-toi de me secourir

40,16 V—IUXTA HEBR.

  • Qu’ils périssent après leur confusion | ceux qui me disent : — Ah ! oh !

Littérature

40,3 fèces (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le latin emploie ici le terme assez rade faex, cis, d'où dérive directement le terme rare français fèces qui désigne le sédiment au fond d'un liquide trouble qui a reposé : CNRTL→

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Comparaison des versions

44,1 V—IUXTA HEBR.

  • POUR LA VICTOIRE DES FILS DE CORÉ. DE L'INSTRUCTION

44,3 V—IUXTA HEBR.

  • De ta main tu as détruit des nations et tu les as implantées | tu as affligé des peuples et tu les as mis au large.

44,4 V—IUXTA HEBR. 

  • car ce ne fut pas à coups de glaive qu'ils prirent possession de la terre | ni leur bras qui les sauva | mais ta droite et ton bras et la lumière de ton visage | parce que tu te complus en eux !

44,5 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est toi qui es mon roi et mon Dieu | ordonne les saluts de Jacob

44,6 V—IUXTA HEBR.

  • en toi nos ennemis, nous les ventilerons | en ton nom nous piétinerons nos adversaires

44,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais tu nous as repoussés et confondus | et tu ne feras pas de sortie avec nos armées : 

44,11 V—IUXTA HEBR. 

  • tu nous as fait tourner le dos devant l'ennemi | pourtant ceux qui nous haïssaient nous avaient pillés

44,19 V—IUXTA HEBR. 

  • notre coeur n'a pas reculé en arrière | ni nos pas n'ont dévié de tes sentiers

44,20 V—IUXTA HEBR.

  • car tu nous as précipités dans la retraite des dragons | et que tu nous as couverts de l’ombre de la mort

43,2 V—IUXTA HEBR. 

  • tu es en effet Dieu, ma force, pourquoi m'as-tu repoussé ? | Pourquoi triste je marche sous un ennemi qui m'afflige ?

43,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Envoie ta lumière et ta vérité | elles me guideront et me conduiront à ta montagne sainte et à ton tabernacle

43,4 V—IUXTA HEBR. 

  • et j'entrerai à ton autel | vers le Dieu de ma joie et de mon allégresse | et je te confesserai sur la cithare, Dieu, mon Dieu

43,1 V—IUXTA HEBR. 

  • Juge-moi, Dieu, et sépare ma cause d'une nation non sainte | de l'homme trompeur et inique sauve-moi

Arts visuels

40,2s il me retira d'un lac de misères Le Seigneur retire du puits infernal L'icône traditionnelle de la résurrection représente le Christ descendu aux Enfers et en faisant remonter les justes des temps anciens.

15e s.

Andrea Mantegna (1431-1506), La Descente du Christ aux Enfers, (1470-1475), 38,8 x 42,3 cm

Collection Barbara Piasecka Johnson (collection privée), prêté au Frick Museum, New York, Domaine public © Wikimedia commons→

40,7ss en tête du livre il est écrit de moi (V) ...  à la voix du Verbe, dès « avant » son incarnation ... Dans les mots de David, depuis He 10,5-7, se fait entendre la voix de Jésus lui-même, c'est-à-dire celle du Verbe, peut-être même dès avant son incarnation, au conseil divin où le Père, le Fils et l'Esprit saint projettent le salut de l'humanité — conseil reflété dans le Livre des Écritures.  

Dialogue intratrinitaire du Fils avec le Père

Anonyme, « Trinité du Psautier », (tempéra sur parchemin, ca 1210), enluminure du Psautier de Canterbury,

ms 157, British Library, Arundel © Domaine public

On appelle ce type d'images « Trinité du Psautier »  car elle illustre le premier verset Ps 109 : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : siège à ma droite »… Elle place les Personnes sur deux trônes identiques et proches l’un de l’autre, pour le Père et le Fils, ou sur le même trône. complète similitude entre le Père et le Fils : Mêmes visages, mêmes vêtements, mêmes gestes. La personne du Dieu Père est invisible : elle n'a pour visibilité que les traits de la nature humaine de son Verbe incarné.

  • Sur un fond d’or, symbole de lumière divine, Père et Fils siègent tournés l'un vers l'autre sur des assises orange. Ils tiennent à la main une mandorle ovale à bordure bleue, à l’intérieur de laquelle se tient à la verticale une colombe blanche aux ailes striées de traits rouges : l’Esprit Saint.

Dans sa célébrissime icône, Roublev  

Andreï Roublev (1410-1427), Philoxénie ou Hospitalité d'Abraham, dite « Trinité de l'Ancien Testament », (icône, tempera sur panneau de bois, ca.1410-1427), 150 × 100 cm

Galerie Tretiakov,  Moscou, Russie © Domaine public→  Gn 18,1-8

Le jeu des regards, des mains et des postures des trois Anges aux lèvres pourtant closes disent quelque chose de l'ineffable langage dans lequel chacune communique aux autres sa substance toute entière. 

40,12–18 (V)... en passant par la voix de Jésus-Christ lui-même. Dans les mots de David, depuis He 10,5-7, se fait entendre la voix de Jésus lui-même. Les imagiers chrétiens ont illustré les nombreux moments où le Christ s'adresse à son Père, tant dans le temps de l'Évangile que dans l'éternité que celui-ci présuppose.

Au jour de sa chair

durant son ministère

Anonyme, Le Christ prie son Père en présence des apôtres (miniature en détrempe sur parchemin, Constantinople ca 1059), 

 codex 87, Monastère de Dionysiou (Mont Athos, Grèce) © Domaine public, Lc 11,1

Jésus en prière, au pied de la Montagne sainte est tourné vers le Père, représenté en Vieillard chenu. Pierre le montre aux autres apôtres comme le maître de la prière chrétienne (cf. Lc 11,1). 

James Tissot (1836-1902), Jésus monte seul sur une montagne pour prier, (aquarelle gouachée sur mine de plomb sur papier vélin gris, 1886-1894) 29 x 16 cm, 

00.159.137, Brooklyn Museum→, New York © Domaine public

Tissot remarque dans ses notes la préférence de Jésus pour les lieux élevés qui le rapprochent symboliquement de son Père, lors des moments de répit qu'il se donne au milieu de son ministère.

en sa passion

Accompagnant ses souffrances d'une prière constante à son Père, Jésus assume et repromulgue dans le paradoxe de son agonie de nombreuses plaintes exhalées par le psalmiste. Par exemple, la triple supplication à Gethsémani n'a cessé d'inspirer les peintres. Ici Le Gréco figure bien le dialogue de Jésus et de son Père, qui l'invite à accepter son calice :

Le Greco (Doménikos Theotokópoulos) (1541-1614), L'Agonie dans le jardin des oliviers, (huile sur toile, ca. 1590), 102 x 131 cm

National Gallery, Londres © Domaine public→  Lc 22

James Tissot (1836-1902), Le matin du Vendredi Saint : Jésus en prison, (aquarelle gouachée sur mine de plomb sur papier vélin gris,1886-1894) 44.5 x 12.1 cm

00.159.253, Brooklyn Museum→, New York © Domaine public

16,2 mon Seigneur c'est toi puisque tu n'as pas besoin de mes biens (V) Voix de Jésus-Christ lui-même ? Dans les mots de David se fait entendre la voix de Jésus lui-même :

  • Ps.-Jérôme Brev. Ps. « Tous les biens que le Seigneur selon la forme d’esclave a montré dans la chair ne sont pas utiles au Père mais au genre humain. [C’est] la voix du Christ. Quels sont les biens du Christ ? Il s’agit de l’incarnation, la passion, la résurrection et de notre rédemption. »

Les imagiers chrétiens ont illustré les nombreux moments où le Christ s'adresse à son Père, tant dans le temps de l'Évangile que dans l'éternité que celui-ci présuppose.

Au jour de sa chair

durant son ministère

Anonyme, Le Christ prie son Père en présence des apôtres (miniature en détrempe sur parchemin, Constantinople ca 1059), 

 codex 87, Monastère de Dionysiou (Mont Athos, Grèce) © Domaine public, Lc 11,1

Jésus en prière, au pied de la Montagne sainte est tourné vers le Père, représenté en Vieillard chenu. Pierre le montre aux autres apôtres comme le maître de la prière chrétienne (cf. Lc 11,1). 

James Tissot (1836-1902), Jésus monte seul sur une montagne pour prier, (aquarelle gouachée sur mine de plomb sur papier vélin gris, 1886-1894) 29 x 16 cm, 

00.159.137, Brooklyn Museum→, New York © Domaine public

Tissot remarque dans ses notes la préférence de Jésus pour les lieux élevés qui le rapprochent symboliquement de son Père, lors des moments de répit qu'il se donne au milieu de son ministère.

en sa passion

Accompagnant ses souffrances d'une prière constante à son Père, Jésus assume et repromulgue dans le paradoxe de son agonie de nombreuses plaintes exhalées par le psalmiste. Par exemple, la triple supplication à Gethsémani n'a cessé d'inspirer les peintres. Ici Le Gréco figure bien le dialogue de Jésus et de son Père, qui l'invite à accepter son calice :

Le Greco (Doménikos Theotokópoulos) (1541-1614), L'Agonie dans le jardin des oliviers, (huile sur toile, ca. 1590), 102 x 131 cm

National Gallery, Londres © Domaine public→  Lc 22

James Tissot (1836-1902), Le matin du Vendredi Saint : Jésus en prison, (aquarelle gouachée sur mine de plomb sur papier vélin gris,1886-1894) 44.5 x 12.1 cm

00.159.253, Brooklyn Museum→, New York © Domaine public

91,5ss Résister aux flèches du mal Saint Antoine est resté le type même de l'ascète fidèle à Dieu à travers les tentations.

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), La tentation de saint Antoine, (huile sur panneau, ca. 1495-1515), 131,1 x 119 cm

Panneau principal d'un triptyque, Musée national d'art ancien (Portugal)

Domaine public © Wikicommons→

Texte

Vocabulaire

42,10b me disant Dum avec indicatif peut signifier « quand » (= « en » et participe présent). (Blaise Dict.).

Réception

Comparaison des versions

42,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon âme eut soif du Dieu fort, [du Dieu] vivant | quand viendrai-je et paraîtrai-je devant ta face ?

42,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Je me suis souvenu de ces choses et j'ai répandu en moi mon âme | parce que je viendrai vers l'ombrelle, je me tairai jusque vers la maison de Dieu | au milieu des cris de louange et de l'action de grâces d'une multitude célébrant la fête !

42,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon Dieu, mon âme est abattue en moi-même | aussi je me souviendrai de toi du pays du Jourdain et de l'Hermon, de la plus petite montage

42,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Pourquoi es-tu abattue, mon âme, et me troubles-tu ? | Attends le Seigneur puisque je le confesserai encore, saluts de mon visage et mon Dieu !

42,1 V—IUXTA HEBR. 

  • POUR LA VICTOIRE. DU TRÈS DOCTE. DES FILS DE CORÉ

42,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Comme une petite plante préparée pour l'irrigation des eaux | ainsi mon âme se prépare pour toi, ô Dieu.

42,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Mes larmes furent mon pain de jour et de nuit | comme on me disait tout le jour : — Où est ton Dieu ?

42,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Pourquoi es-tu abattue, mon âme, et me troubles-tu ? | Attends le Seigneur parce que je le confesserai encore, saluts de mon visage.

42,8 V—IUXTA HEBR. 

  • L'abîme appelle l'abîme au bruit de tes cataractes : | tous tes tourbillons d'eau et tes flots ont passé sur moi

42,11 V—IUXTA HEBR. 

  • comme ils me détruisaient dans mes os, mes ennemis m'insultèrent | en me disant tout le jour : — Où est ton Dieu ?

43,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Pourquoi es-tu courbée sous l'abattement, mon âme et pourquoi me troubles-tu ? | Attends le Seigneur puisque je le confesserai encore, saluts de mon visage et mon Dieu !

42,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Le jour, le Seigneur manda sa miséricorde et la nuit son cantique | avec moi, une prière au Dieu de ma vie

42,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Je dirai à Dieu mon roc : — Pourquoi m'as-tu oublié ? Pourquoi triste je marche sous l'oppression de l'ennemi ?

41,1 V—IUXTA HEBR. 

  • POUR LA VICTOIRE. CANTIQUE DE DAVID.

41,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Heureux celui qui pense au pauvre | au jour du malheur le Seigneur le sauvera

41,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur le gardera et le fera vivre | et il sera heureux sur la terre | et il ne le livrera pas à l'âme de ses ennemis

41,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Mes ennemis diront du mal de moi : | — Quand mourra-t-il ? Et quand périra son nom ?

41,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Tous ceux qui me haïssaient chuchotaient ensemble contre moi | ils projetaient du mal contre moi

41,9 V—IUXTA HEBR. 

  • ils versaient sur lui une parole du diable : | — celui qui s'est endormi ne se relèvera plus !

41,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais aussi l'homme pacifique avec moi en qui j'eus confiance | lui qui mangeait mon pain leva le talon contre moi !

41,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais toi, Seigneur, aie pitié de moi | et relève-moi pour que je leur rende [ce qu'ils méritent]

41,12 V—IUXTA HEBR. 

  • À ceci j'ai connu que tu me veux | parce que mon ennemi ne m'a plus insulté.

41,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Or moi à cause de ma simplicité je fus soutenu par toi | et tu m'établiras devant ta face en perpétuité

41,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël | depuis les siècles jusque dans les siècles. Amen ! Amen !

41,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur le réconfortera sur le lit de sa faiblesse | toute sa couche tu l'as retournée dans sa maladie.

40,3 V—IUXTA HEBR.

  • et il a entendu mon cri | et il m’a retiré de la fosse de perdition | de la fange du bourbier | il a dressé mes pieds sur le roc, il a affermi mes pas.

40,4 V—IUXTA HEBR.

  • Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une louange à notre Dieu | beaucoup verront et craindront et espéreront dans le Seigneur.

40,5 V — IUXTA HEBR.

  • Heureux l’homme qui a mis dans le Seigneur sa confiance | et ne s'est pas tourné vers les hauteurs orgueilleuses et les pompes du mensonge

40,6 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as multiplié, Seigneur, mon Dieu, tes merveilles | et tes pensées pour nous : | je n'ai pas trouvé [leur] agencement devant toi. Je voudrais les raconter et les énumérer | ils surpassent tout ce qu'on peut raconter.

40,7 V—IUXTA HEBR.

  • Tu n'as pas besoin de victime et d'oblation | tu m’as creusé les oreilles et tu n'as pas demandé d'holocauste pour le péché.

40,9 V—IUXTA HEBR.

  • Faire ce qui te plaît, mon Dieu, je l'ai voulu | et ta Loi au milieu de mon ventre

40,10 V—IUXTA HEBR.

  • J’ai annoncé le juste dans la grande assemblée | voici, je n'empêcherai pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.

40,12 V— IUXTA HEBR.

  • Toi, Seigneur, tu n'empêcheras pas tes miséricordes en ma faveur | ta miséricorde et ta vérité me garderont toujours

40,13 V—IUXTA HEBR.

  • Car des maux m’ont environné à ne plus [pouvoir] les compter | mes péchés m’ont saisi et je n'y peux plus voir | ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, | et mon cœur m’a abandonné.

40,17 V— IUXTA HEBR.

  • Qu’ils éprouvent une joie profonde et se réjouissent en toi tous ceux qui te cherchent | Qu’ils disent sans cesse : — Grand est le Seigneur | ceux qui aiment ton salut !

40,18 V— IUXTA HEBR.

  • Mais moi, je suis indigent et pauvre | le Seigneur prendra soin de moi | Tu es mon secours et mon salut : | mon Dieu, ne tarde pas !

35,21 V—IUXTA HEBR.

  • Ils ont ouvert largement leur bouche contre moi | ils ont dit : Ah ! ah ! notre œil a vu !

35,22 V—IUXTA HEBR.

  • Tu l'as vu, Seigneur, ne reste pas muet | Seigneur, ne t'éloigne pas de moi

35,23 V—IUXTA HEBR.

  • lève-toi et éveille-toi pour mon droit | mon Dieu et Seigneur, pour ma cause.

35,24 V—IUXTA HEBR.

  • Juge-moi selon ma justice, Seigneur, mon Dieu | et qu'ils ne m'insultent pas.

35,25 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils ne disent pas dans leur cœur : | ah! ah! ah! pour notre âme | qu'ils ne disent pas : | Nous l'avons englouti !

35,26 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils soient confondus et couverts de honte tous ensemble | ceux qui se réjouissent de mon affliction | Qu'ils soient vêtus de confusion et de honte | ceux qui s'élèvent contre moi

35,27 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils louent et se réjouissent | ceux qui veulent ma justice | et que toujours ils disent : | Que le Seigneur soit magnifié | lui qui veut la paix de son serviteur !

35,28 V—IUXTA HEBR.

  • Et ma langue célébrera ta justice | ta louange tout le jour.

Histoire des traductions

92,15b ils seront bien patients (V)

  • Glaire offre une traduction plus élégante : « ils montreront une patience persévérante ».

92,9 in aeternum (V) peut se traduire encore « à jamais, pour toujours ».

  • Glaire a rendu le début de ce v. par « vous, au contraire, vous êtes éternellement »

cf. →La conception du temps prolongé (siècle, éternité) dans le Psautier grec et latin.

Propositions de lecture

92,1 Psaume de cantique pour le jour du sabbat (V)  Psalmus cantici peut se comprendre comme un « psaume sous forme de cantique ». Le titre indique la destination liturgique de ce psaume : devant être chanté le jour du sabbat.

Littérature

92,5 façon (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Vocabulaire de la création comme artisanat On traduit ainsi le terme latin factura, qui désigne la facture d'un ouvrage, la manière dont une œuvre d'art est composée sur le plan technique (CNRTL→). Le terme « façon » prête à moins de contresens que celui de « facture », et peut avoir le même sens (CNRTL→).

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Comparaison des versions

36,1 V—IUXTA HEBR.

  • Pour la victoire de David, serviteur du Seigneur.

36,2 V—IUXTA HEBR.

  • Le crime de l'impie a parlé au milieu de son cœur | la crainte de Dieu n'est pas devant ses yeux.

36,3 V—IUXTA HEBR.

  • Car il a agi avec tromperie contre lui à ses propres yeux | de sorte qu'il [ne] puisse découvrir son iniquité pour la haïr.

36,4 V—IUXTA HEBR.

  • Les paroles de sa bouche sont iniquité et tromperie | il a cessé de penser à faire le bien.

36,5 V—IUXTA HEBR.

  • Il médite l'iniquité sur sa couche | il se tiendra sur un chemin qui n'est pas bon | il ne rejettera pas le mal.

36,6 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, ta miséricorde est dans les cieux | ta fidélité jusqu'aux nues.

36,7 V—IUXTA HEBR.

  • Ta justice est comme les montagnes, Seigneur | ton jugement est un abîme profond | tu sauveras les hommes et les bêtes, Seigneur.

36,8 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'elle est précieuse ta miséricorde, Seigneur ! | À l'ombre de tes ailes espéreront les fils d'Adam.

36,9 V—IUXTA HEBR.

  • Ils s'enivreront de la graisse de ta maison | et tu les abreuveras au torrent de tes délices.

36,10 V—IUXTA HEBR.

  • Car auprès de toi est la source de la vie | dans ta lumière nous verrons la lumière.

36,11 V—IUXTA HEBR.

  • Étends ta miséricorde à ceux qui te connaissent | et ta justice à ceux qui ont le cœur droit.

36,12 V—IUXTA HEBR.

  • Que le pied de l'orgueilleux ne vienne pas jusqu'à moi | et que la main des méchants ne m'ébranle pas.

36,13 V—IUXTA HEBR.

  • Les voilà tombés, ceux qui commettent l'iniquité | ils ont été chassés et ils n'ont pu se relever.

39,2 V—IUXTA HEBR. 

  • J'ai dit : — Je garderai mes voies de peur de pécher par ma langue | je garderai ma bouche en silence tant que l'impie est contre moi.

39,3 V—IUXTA HEBR. 

  • je suis resté muet en silence, je me suis tu sur une bonne chose | et ma douleur se troubla

39,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon coeur s'est embrasé au milieu de moi | dans ma méditation un feu m'enflamma

39,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Vois, mes jours tu les fils de courte durée | et ma vie est comme un rien devant toi | tout homme en effet qui se dresse est entièrement vanité TOUJOURS.

39,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Autant c'est en image que marche l'homme | autant c'est en vain qu'il se trouble | il amasse et ignore à qui il les remettra.

39,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Maintenant donc, que puis-je attendre, Seigneur ? Tu es mon attente.

39,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Je me suis tu, je n'ouvrirai pas la bouche parce que c'est toi qui as agi.

39,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Enlève de moi tes coups

39,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Écoute ma prière, Seigneur, et exauce mon cri | ne sois pas sourd à mes larmes | parce que je suis étranger chez toi | un voyageur comme tous mes pères.

39,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Épargne-moi afin que j'aie un peu de joie | avant que je m'en aille et que je ne sois plus !

39,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Une parole m'est venu sur la langue : | — Montre-moi, Seigneur, ma fin | et quelle est la mesure de mes jours | que je sache combien peu il m'en reste.

39,9 V—IUXTA HEBR. 

  • De toutes mes iniquités délivre-moi | ne fais pas de moi un opprobre pour le sot.

39,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Sous la violence de ta main je me suis consumé | par des réprimandes tu as corrigé l'homme pour son iniquité | et tu as détruit comme la teigne ses désirs | Oui, tout homme n'est que vanité TOUJOURS.

38,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DE DAVID. POUR UNE COMMÉMORATION

38,7 V—IUXTA HEBR.

  • Je fus affligé, courbé à l’excès | tout le jour je marchais triste.

38,13 V—IUXTA HEBR.

  • Ceux qui en veulent à ma vie fonçaient [sur moi], ceux qui cherchent mon malheur | parlaient d'embûches et tout le jour ils méditaient des tromperies.

38,14 V—IUXTA HEBR.

  • Mais moi, comme un sourd, je n’entendais pas | et comme un muet, je n’ouvrais pas la bouche.

38,16 V—IUXTA HEBR.

  • Car c’est en toi que j’espèrais, Seigneur | c'est toi qui répondras, Seigneur, mon Dieu 

38,19 V—IUXTA HEBR.

  • Car je déclare mon iniquité | Je m'inquièterai de mon péché

38,20 V—IUXTA HEBR.

  • Or mes ennemis qui sont pleins de vie se sont fortifiés | Ceux qui me haïssent faussement se sont multipliés.

38,21 V—IUXTA HEBR.

  • Et ceux qui me rendent le mal pour le bien m'étaient hostiles | parce que je poursuivais le bien.

Arts visuels

87,1 Ses fondements (V)   L'entame sur un pronom, qui présuppose du lecteur la connaissance de son antécédent, invite les commentateurs latins à l'allégorie 

Fondements de qui ou de quoi ?

  • Arnobe le Jeune Comm. Ps.« ‘Ses fondements’ : tu n'as pas encore dit de qui, et tu dis déjà ejus, "ses" ? Subitement tu t'es exclamé : "Les fondements de cette cité à laquelle je pense, de laquelle de glorieuses [paroles] ont été dites par les prophètes, ses fondements sont sur les montagnes saintes, sur lesquelles la Loi et la Prophétie s'accordent avec le Christ. Sur ces montagnes sont placés les fondements de l’Église. »

il s'agit donc de la nouvelle Jérusalem

Gustave Doré (1832-1883), La Nouvelle Jérusalem, (gravure sur bois, 1866)

La grande → Bible de Tours © Domaine public→

Quels fondements ?

Selon cette interprétation, il n'y a pas une, mais plusieurs montagnes saintes, en particulier le Thabor où le Législateur et le Prophète confirment le Christ comme pierre angulaire de la nouvelle Jérusalem :

Giovanni Bellini (ca 1425-1516), La Transfiguration, (tempera sur panneau de bois, 1455), 134 x 168 cm

Musée Correr, Venise, Italie, © Domaine Public→ 

Mc 9 ; Mt 17 ; Lc 9

87,4ss Tous les peuples réunis dans la Jérusalem céleste  Les enlumineurs de l'Apocalypse permettent d'imaginer le rassemblement ordonné de tous les peuples dans la Jérusalem à venir...

Enluminures du 8e s. 

Beatus de Liébana (ca 730-798), Commentaire sur l'Apocalypse, (ca 784), manuscrit, Latin 8878, folio NP

Bibliothèque Nationale de France, Paris

Domaine Public © Gallica→, Ap 21

Anonyme, Jérusalem céleste, (détrempe sur parchemin de veau, ca 1220), 52 x 37 cm, enluminure dans Saint Beatus Presbyter of Liebana, (-798), In Apocalipsin MS M.429, fol. 140v

Fair Use, D.R. The Morgan Library and Museum, New York, NY © The Morgan Library and Museum→

Liturgie

87,1–7 De Sion Graduel

« Ex Sion »

Traditionnel, Graduel - Ex Sion

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 50,2-3.5.87,1-7

Paroles

De Sion resplendit sa beauté parfaite. Dieu vient en plein jour. Il convoque devant lui la nation consacrée qui a fait alliance avec lui par le sacrifice.

86,17.1 Fais pour moi un signe Introït

« Fac mecum »

Traditionnel, Introït - Fac mecum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→

Paroles

Fais à travers moi un signal pour le bien : qu’ils ouvrent les yeux, ceux qui me haïssent,et qu’ils soient confondus car c’est toi, Seigneur, qui m'as secouru et qui m'as consolé.

Littérature

89,21 justices (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Pour conserver la répétition du même terme latin en Ps 89,15.17.21, on reprend l'usage, un peu veilli, du nom « justices » au pluriel pour désigner les ordonnances, arrêts ou sentences pris par un juge : CNRTL→, C. 

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

89,45 explosé (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le verbe collido (con-lido), employé ici par V est extrêmement rare en latin (moins de 50 occurrences dans la base de Logeion→).  On transpose cette rareté par un petit saut de niveau de langue, grâce au verbe « exploser » dont l'usage transitif, familier (cf. Larousse→), veut bien dire ce qu'il veut dire !

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Texte

Vocabulaire

89,18 corne (V) sémitisme = force

89,45 état de pureté (V) Terme technique Le nom latin (e-)mundatio,nis, employé ici par V est extrêmement rare en latin (moins de 50 occurrences dans la base de Logeion→). Il désigne l'état de →pureté rituelle atteint au terme des rites de purification prescrits dans le Lévitique : Lv 13,35 ; 14,32 ; 15,13 ; 16,30 ; Mc 1,44 ; Lc 5,14 ; He 9,13.

Réception

Liturgie

78,1 Recueillez la joie de votre gloire - Introït

« Accipite iucunditatem gloriae »

Traditionnel, Introït - Accipite

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 78,1

Introït chanté durant le Temps Pascal et pour la fête de l'Apôtre Saint Marc.

« Recueillez la joie de votre gloire, alléluia : en rendant grâce à Dieu, alleluia ; qui vous a appelés aux royaumes des cieux. »

89,20ss.2 J'ai exalté un élu - Introït

« Extuli electum »

Traditionnel, Introït - Extuli

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,20-22.2

Extuli electum de populo oleo sancto meo unxi eum ut manus mea sit semper cum eo et brachium meum confirmet eum.

96,6.1 Acclamation et beauté en sa présence - Introït

« Confessio » Introït et Offertoire

Traditionnel, Introït - Confessio

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 96,6.1

Traditionnel, Offertoire - Confessio

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 96,6

Pièces chantées pour la fête de Saint Laurent le 10 août.

Paroles

Confessio et pulchritudo in conspectu eius : sanctitas et magnificentia in sanctificatione eius.

Acclamation et beauté en sa présence : sainteté et magnificence en son action sainte !

21,3s Tu as mis sur sa tête une couronne - Graduel et Répons

« Posuisti Domine » Graduel

Traditionnel, Graduel - Posuisti Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,3s

Graduel chanté pour la fête du Couronnement de la Vierge Marie le 22 août.

Paroles

Posuisti, Domine, super caput eius coronam de lapide pretioso.

Vous avez posé, Seigneur, sur sa tête une couronne de pierres précieuses.

« Posuisti Domine » Répons

Traditionnel, Répons - Posuisti Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,4

86,9s Toutes les nations - Communion

« Omnes gentes »

Traditionnel, Communion - Omnes gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 86,9-10

Pièce de communion chantée pour la fête du Saint Nom de Jésus.

21,2ss Dans ta puissance le roi se réjouira - Introït

« In virtute tua laetabitur Rex »

Traditionnel, Introït - In virtute tua

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,2-4

Introït chanté pour les fêtes des saints rois (Saint Henri, Saint Etienne de Hongrie, Saint Louis, Saint Wenceslas).

45,3 La grâce est répandue sur tes lèvres - Offertoire

« Diffusa est » Offertoire

Traditionnel, Offertoire - Diffusa est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,3

Offertoire chanté pour les fêtes de la Vierge Marie.

34,12.6 Venez, fils Graduel et Offertoire

« Venite filii » Graduel

Traditionnel, Graduel - Venite filii

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,12.6

« Venite filii » Offertoire

Traditionnel, Offertoire - Venite filii

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,12

Paroles

Venite filii, audite me : timorem Domini docebo vos.

Venez, mes fils, écoutez-moi : je vous enseignerai la crainte du Seigneur.

56,9.2 Dieu, ma vie... Graduel

« Deus, vitam meam »

Traditionnel, Graduel - Deus vitam meam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 56,9.2

Graduel chanté pour la fête de Notre-Dame des douleurs, le 15 septembre.

Paroles

Deus, vitam meam nuntiavi tibi : posui lacrimas meas in conspectu tuo.

Dieu, ma vie, je vous l’ai exposée : j'ai mis mes larmes sous votre regard.

88,2s Que ma prière entre en ta présence - Introït

« Intret oratio mea »

Traditionnel, Introït - Intret oratio mea

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 88,3.2

Introït chanté pendant le temps du Carême.

Paroles

Intret oratio mea in conspectu tuo: inclina aurem tuam ad precem meam Domine.

Que mon oraison soit introduite en votre présence: prêtez l’oreille à ma prière, Seigneur.

Comparaison des versions

37,5 V—JUXTA HEBR.

  • GUIMEL. | Déroule sur le Seigneur ta voie | et confie-toi en lui et il agira 

37,7 V—JUXTA HEBR.

  • DALETH. Silence pour le Seigneur, espère en lui | Ne lutte pas contre celui qui réussit dans sa voie | contre l'homme qui fait ce qu'il pense 

37,8 V—JUXTA HEBR.

  • HE. Laisse la colère et abandonne la fureur | ne lutte pas, pour n'aboutir qu'au mal

37,9 V—JUXTA HEBR.

  • puisque ceux qui font le mal mourront | mais ceux qui attendent le Seigneur auront la terre en héritage.

37,10 V—JUXTA HEBR.

  • VAV. Encore un peu en effet et l'impie ne sera plus | et tu songeras à propos de sa place et elle ne sera plus.

Arts visuels

89,44 repoussé l'aide de son glaive + pas assisté dans la guerre (V) Motifs christiques ? Les deux expressions évoquent deux motifs combinés dans le récit de la Passion.

  • Pierre brandissant son glaive lors de l'arrestation du Christ (Mt 26,51 //) :

Giuseppe Cesari, dit le Cavalier d'Arpin (1568-1640), La cattura di Cristo, (huile sur panneau de bois de noyer, ca 1596-1597), Arrestation du Christ, 89 x 62 cm

Staatliche Museen, Kassel, Allemagne © Domaine public→  

  • Jésus faisant allusion à l'assistance des milices célestes dans la guerre qu'il entreprend contre le péché (Mt 26,52) : 

Pieter Brueghel l'Ancien (1526/30-1569), La chute des anges rebelles, (huile sur panneau de chêne), 117 x 162 cm, 1562,

Musée royal des beaux-Arts, Bruxelles — n° 584

©  Domaine public→  

Comparaison des versions

37,12 V—JUXTA HEBR.

  • ZAÏN. L'impie songe au juste | et il grincera des dents contre lui

37,13 V—JUXTA HEBR.

  • Le Seigneur se rira de lui voyant que son jour arrive

37,15 V—JUXTA HEBR.

  • Que leur glaive pénètre dans leur coeur | et que leurs arcs se brisent

37,16 V—JUXTA HEBR.

  • TETH. Mieux vaut le peu du juste que les multiples richesses des impies

37,17 V—JUXTA HEBR.

  • parce que les bras des impies seront brisés | mais le Seigneur soulève les justes !

37,21 V—JUXTA HEBR.

  • LAMED. L'impie touche des bénéfices et ne rend pas | mais le juste pardonne et il donne

37,22 V—JUXTA HEBR.

  • car ceux qui auront été bénis de lui auront la terre en héritage | et les maudits mourront.

37,23 V—JUXTA HEBR.

  • MEM. Le Seigneur affermit les pas de l'homme | et il prendra plaisir à sa voie

37,25 V—JUXTA HEBR.

  • NUN. Je fus jeune et puis j'ai vieilli | et je n'ai pas vu le juste abandonné | ni sa postérité en quête de pain

37,26 V—JUXTA HEBR.

  • Tout le jour il pardonne et il prête | et sa postérité est en bénédiction

37,27 V—JUXTA HEBR.

  • SAMECH. Détourne-toi du mal et fais le bien | et possède une demeure à jamais

37,28 V—JUXTA HEBR.

  • parce que le Seigneur aime le droit | et il n'abandonne pas ses saints | AÏN. Pour l'éternité ils furent sous sa garde | mais la postérité des impies a péri.

37,29 V—JUXTA HEBR.

  • Les justes auront la terre en héritage | et ils y habiteront pour les siècles.

37,30 V—JUXTA HEBR.

  • PHÉ. La bouche du juste méditera la sagesse | et sa langue proférera le droit

37,32 V—JUXTA HEBR.

  • TSADÉ. L'impie observe le juste | et il cherche à le faire mourir.

37,33 V—JUXTA HEBR.

  • Le Seigneur ne l'abandonnera pas à sa main | et il ne le condamnera pas quand il est jugé.

37,34 V—JUXTA HEBR.

  • Qoph. Attends le Seigneur et garde sa voie | et il t'exlatera pour que tu possèdes la terre | quand les impies mourront, tu [le] verras.

37,35 V—JUXTA HEBR.

  • RESCH. J'ai vu l'impie robuste et très fort comme un [arbre] indigène verdoyant

37,38 V—JUXTA HEBR.

  • Mais les hommes iniques seront en même temps détruits | et il fera périr le dernier des impies

37,39 V—JUXTA HEBR.

  • THAV. Le salut des justes vient du Seigneur | il est leur force au temps de la détresse.

37,40 V—JUXTA HEBR.

  • et le Seigneur leur viendra en aide | et il les sauvera des impies parce qu'ils ont espéré en lui.

Littérature

89,2 miséricordes (V) FRANÇAIS BIBLIQUE  Des œuvres, pas seulement un sentiment En français, le nom miséricorde désigne :

  • ou bien un sentiment de bonté généreuse et de compassion,
  • ou bien le petit appui-fesse ajouté par les ébénistes aux stalles dans lesquelles moines ou moniales passent des heures à chanter l'office divin, qui leur permet d'être debout tout en ... faisant miséricorde à leurs dos et à leurs jambes. (CNRTL→).

Pour ne pas alourdir la traduction et surtout pour conserver les variations du même terme au singulier et au pluriel, on emploie le terme par métonymie pour désigner les œuvres et les réalisations  inspirées par la miséricorde :

  • Henri Bremond, Histoire littérarie du sentiment religieux, t.4, 1920 : «... Dieu... disposait tellement toutes choses pour mon bien et pour mon édification, que je ne pouvais assez admirer la grandeur de ses miséricordes » (248). 
  • Thérèse de Lisieux Manuscrits autobiographiques  : Manuscrit A Folio 86 Recto.(En caractères Gothiques dessinés par Thérèse): JE CHANTERAI ETERNELLEMENT LES MISÉRICORDES DU SEIGNEUR ! (Ps 89,2)(Ici le dessin des armoiries : Colorié par Thérèse)(Et... en bas de page, en Gothique dessiné...) JOURS DE GRÂCES, ACCORDES PAR LE SEIGNEUR, A SA PETITE EPOUSE, etc. 

Drapeau de la francophonie→© Domaine public

 

 

Arts visuels

89,9 Vertus  (V) :  Allusion à l'un des chœurs angéliques du deuxième rang ?  On pourrait traduire Deus virtutum par « Dieu des armées », équivalent de « Seigneur Sabaoth ». Mais le contexte céleste et angélique n'invite-t-il pas aussi à déjà identifier ici un des chœurs angéliques du deuxième cercle ? Les voici représentés au-dessous d'un triangle lumineux marqué du Tétragramme, symbole de la Trinité :

Anonyme, Icône des Neuf ordres d'anges  (détrempe sur panneau de bois, Grèce, 18e s. ?) © Domaine public→

De g. à dr. et de h. en bas : Séraphins, Trônes, Chérubins ; puis : Dominations, Puissances, Vertus ; puis : Principautés, archanges, anges.

L'ensemble des Écritures évoque 9 catégories différentes de créatures angéliques. Selon leur systématisation chrétienne, due en particulier au Pseudo-Denys l'Aéropagite Hiérarchie céleste, elles présentent

 

89,6–9 cieux + fils de Dieu + conseil des saints + Vertus (V) :  Allusion au conseil divin ?  Bien attesté dans les panthéons archaïques (sumérien, akkadien, babylonien, égyptien, babylonien, cananéen, israélite, celtique, grec, romain et nordique), le rassemblement des êtres célestes autour du Dieu dominant a laissé des traces dans l'Écriture, ne fût-ce que dans les elohim énigmatiques du Ps 82,1.6, et plus encore dans la hiérachie céleste des anges mise en place au fil des livres, de l'Ancien au Nouveau testament.

Fidelis Schabet (1813–1874), La création des anges, Plafond intérieur, caisson juste en avant de l'orgue

Stiftskirche Saint-Jacques le Majeur, Hechingen (Allemagne)

photo : Ralf Roletschek © Domaine public→,

Au conseil divin qui apparaît ici, les « fils de Dieu » sont assimilés aux anges, dont la Tradition a identifié la hiérarchie 

Hiérarchie angélique environnant le trône divin 

12e s. : des derniers aux premiers

Anonyme, Vision de la hiérarchie angélique, (détrempe sur parchemin, fin 12e s.), enluminure, dans Hildegard von Bingen, Sci vias [Domini], 1, vision 6, Codex géant de Rupertsberger, Handschrift Nr.1, f.1-135., fol. 38r.

Hochschul- und Landesbibliothek RheinMain, Wiesbaden (Allemagne) © Domaine public→ 

La miniature présente en 9 cercles concentriques les 9 chœurs des « anges » (c’est-à-dire des créatures spirituelles envoyés par Dieu comme médiatrices entre lui et la création), réunis en une parfaite unité (« Einheit »), autour du centre blanc symbolisant l’irreprésentable simplicité (perfection et pureté) divine (dans l’iconographie postérieure, on montrera le chef du Christ).

2 cercles extérieurs

montrent Anges et Archanges, symbolisant l’aide surnaturelle apportée au corps et à l’âme humains :

  • Hildegarde de Bingen Scivias  ad loc. « Je vis dans les hauteurs des mystères célestes deux armées d'esprits d'en-haut, resplendissant d'une clarté admirable et qui dans la première légion avaient comme des ailes sur leurs poitrines ; leurs faces étaient semblables à celles des hommes, et leur visage humain apparaissait comme à travers une eau pure. Et ceux qui étaient dans l'autre légion, avaient aussi comme des ailes sur leurs poitrines ; et leurs faces étaient comme celles des hommes, et dans elles l'image du Fils de l'homme resplendissait comme dans un miroir. Mais dans les uns comme dans les autres, je ne pus discerner une autre forme. » « Mais que ces légions (Anges et Archanges) forment une couronne autour de cinq autres légions, cela signifie que le corps et l’âme de l’homme enserrent dans le réseau de leurs facultés, les cinq sens de l’homme purifiés par les cinq blessures de mon Fils ».
5 cercles intermédiaires

figurent les 5 légions d’anges (Vertus, les Puissances, les Principautés, les Dominations et les Trônes). Ces 5 légions soutiennent les 5 sens de l’homme : les Vertus aident aux bonnes œuvres, les Puissances à la clarté resplendissante, les Principautés qui sont les Princes des hommes dans le siècle, les Dominations casquées, les Trônes qui n’ont pas forme humaine, mais qui symbolisent la divinité s’abaissant vers l’humanité.

  • Hildegarde de Bingen Scivias  ad loc. « ceux qui étaient dans la première de ces cinq légions, avaient comme des apparences d'hommes, resplendissantes de clarté, des épaules jusqu'en bas. Ceux qui étaient dans la seconde (légion) étaient si éblouissantes de lumière, que je ne pouvais les regarder. Ceux qui étaient dans la troisième apparurent comme de marbre blanc, et leurs têtes étaient semblables à celles des hommes, desquelles émanaient des rayons ardents ; et, des épaules en bas, ils étaient environnés comme d'une épaisse nuée. Ceux qui étaient dans la quatrième légion, avaient la face humaine et des pieds d'hommes ; ils portaient sur leurs têtes des casques, et étaient revêtus de tuniques de marbre. Ceux enfin qui étaient dans la cinquième légion, ne montraient en soi aucune forme humaine ; mais étaient empourprés comme l'aurore. Et je ne voyais en eux aucune autre forme. Et ces légions formaient comme une couronne, autour des deux autres légions. »
2 cercles intérieurs

Incandescents, Chérubins et Séraphins, figurent le rayonnement double de l’Amour, pour Dieu et pour le prochain. Les Chérubins, remplis d’yeux et d’ailes, figurent la science et la sagesse divines. Les yeux sont le symbole de la connaissance divine. Les séraphins, dont le nom signifie « le brûlant », sont les plus proches du rayonnement divin. Ils ont six ailes : deux pour voler, deux pour se voiler la face devant l’Eternel, deux pour se couvrir les pieds, afin d’adoucir le feu d’amour qui les dévore :

  • Hildegarde de Bingen Scivias ad loc. « Ceux qui étaient dans la première de ces deux légions apparaissaient tout remplis d'yeux et d'ailes, et dans chaque oeil était un miroir ; et dans chaque miroir une face d'homme ; et ils élevaient leurs ailes à une suprême hauteur. Et ceux qui étaient dans la seconde légion brûlaient comme le feu ; et ils avaient une multitude d'ailes, où, comme dans un miroir, on voyait tous les ordres illustres de l'institution ecclésiastique. Mais je ne vis, ni dans les uns, ni dans les autres, aucune autre forme. Et toutes ces légions faisaient retentir, de leurs voix merveilleuses en de multiples harmonies, les louanges de celui qui opère des merveilles dans les âmes bienheureuses ; et elles glorifiaient Dieu magnifiquement. »
15e s. : des premiers aux derniers

maître du missel de Troyes, Hiérarchie angélique (tempera sur parchemin, ca 1460), enluminure de Nicolas de Lyre, Postilles sur l’Ancien et le Nouveau Testament Paris, Bibliothèque nationale de France, Lat. 11972, fol. 1r

Collectif OMCI-INHA/Marjolaine Massé « Hiérarchie angélique » in Ontologie du christianisme médiéval en images→,(16.05.2022) © CC-BY-SA-4.0

 Gn 3,34 ; Is 6,1-2.6 ; Ez 1,4-14; Col 1,16 Ap 5,1-7.11

Présentation du manuscrit

Les Postilles de Nicolas de Lyre sont des commentaires de la Bible. Ce manuscrit a été enluminé par le maître du missel de Troyes vers 1460. Le Paradis est représenté au centre de la page sous la forme conventionnelle d’un jardin peuplé d’animaux dans lequel se trouvent Adam, Ève et les quatre fleuves. Cette vision paradisiaque est entourée d’une série de cercles concentriques représentant le ciel et l’univers. Au-dessus, dans la sphère du divin, sont disposés les neuf chœurs angéliques, dominés par Dieu le Père, sortant de l’image et esquissant un geste de bénédiction. 

L'image

La représentation de l'univers comme somme de toutes les choses, représentée par une série de sphères au centre desquelles se trouve la Terre entourée d'eau, correspond à la tradition aristotélicienne. La place des anges dans l'image est conforme à leur rôle d'instruments du pouvoir divin : le grec aggelos  signifie « messager ». « Vicaires » de Dieu, ils sont envoyés en mission et participent à la Révélation du Verbe aussi bien dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament. La source de la hiérarchie angélique dans les images médiévales se trouve essentiellement dans l’œuvre du Pseudo-Denys l'Aéropagite Hiérarchie céleste., qui décrit les neuf chœurs angéliques divisés en trois degrés. Dans cette image les chœurs des anges forment une assemblée. Ils sont peu différenciés, mais leur disposition en rangs permet de rendre compte de la hiérarchie.

  • Seule la triade supérieure se distingue par ses couleurs. Au plus près de Dieu se trouvent les Séraphins en rouge, les Chérubins en bleu (soutenant le trône divin), ainsi que les Trônes en brun.
  • Puis viennent les Dominations, tenant des insignes royaux, ici des sceptres fleurdelisés, les Vertus, faiseurs de miracles ici représentés en prière, et les Puissances, instruments du châtiment divin, tenant des verges.
  • Viennent enfin les Principautés, les Archanges et les Anges.

Tous participent de la diffusion de la lumière en tant qu'instrument du pouvoir divin. Plus ils sont proches de Dieu, plus ils sont représentés de manière abstraite ; plus ils s'en éloignent, plus ils sont incarnés, et donc proches des hommes. On observe aussi un parallèle entre la structure chromatique des chœurs et celle du cosmos. Cette image montre l'organisation du pouvoir divin, et insiste sur son ordonnancement rigoureux. Elle met en avant les principes d'ordre et de cohésion au sein de l'univers chrétien, servant à l'expression de l'autorité divine en dehors de toute temporalité.

Comparaison des versions

37,11 V—JUXTA HEBR.

  • Mais les doux auront la terre en héritage | et goûteront les délices d'une abondante paix.

37,1 V—IUXTA HEBR.

  • DAVID. | ALEPH. Ne lutte pas avec les méchants | et n'envie pas ceux qui commettent l'iniquité.

37,3 V—JUXTA HEBR.

  • BETH. | Espère dans le Seigneur, fais le bien | séjourne au pays, vis en sécurité

37,14 V—JUXTA HEBR.

  • HETH. Les impies ont tiré le glaive | ils ont bandé leur arc | pour frapper l'indigent et le pauvre | et pour tuer ceux dont la voie est droite.

37,18 V—JUXTA HEBR.

  • YOD. Le Seigneur connaît le jour des hommes sans tache | et leur héritage sera éternel.

37,20 V—JUXTA HEBR.

  • CAPH. Parce que les impies périront et les ennemis du Seigneur qui se glorifient à la manière des unicornes | seront consumés comme la fumée qui se dissipe

37,24 V—JUXTA HEBR.

  • Lorsqu'il tombera il ne se brisera pas | car le Seigneur lui soutient la main

Littérature

80,17 déchaussée (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le latin dIt suffossa, part passé passif de suffodire, verbe très rare signifiant « creuser par en-dessous, saper ».

Le terme propre en agriculture et en viticulture est « déchausser »  au sens de  « dénuder à la base, dégager le pied d'un arbre ou d'une vigne de la terre recouvrant ses racines » (CNRTL→). Il est  peu connu, mais sa rareté correspond à celle du mot latin (moins de 50 occurrences dans la base de Logeion→), et la connotation anthropomorphique qu'il apporte, en français, convient bien au contexte poétique : le motif de la vigne est entrelacé à celui du « fils [de l'homme] » établi par Dieu !

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Comparaison des versions

37,36 V—JUXTA HEBR.

  • J'ai passé : voici qu'il n'était plus | je l'ai cherché : et on ne l'a pas trouvé !

Littérature

65,1 on rendra son vœu (V) FRANÇAIS BIBLIQUE L'expression « rendre ses vœux » est attestée dans le dictionnaire→ de Furetière.  C'est à la fois se rendre au lieu où pourra être formulé un vœu et rendre à ce lieu la promesse qui fut faite s'il est exaucé ; une sorte de contrat relie ainsi la prière à un sanctuaire précis où le fidèle reconnaît la puissance de Dieu invoqué dans le besoin ou la détresse.

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Arts visuels

89,51ss commutation de ton christ (V) Désignation technique du mystère pascal ?

Deux détails du célèbre →Retable d’Issenheim  suffisent à se représenter la mutation subie par le Messie durant sa Passion :

  • Le cadavre du Christ représenté sur l'autel lui-même :

Matthias Grünewald (ca. 1475-1528), La mise au tombeau (huile sur panneau de bois, ca. 1515), devant d'autel, (détail)

Musée d'Unterlinden, Colmar Colmar (France), n° 88.RP.139 © Domaine public→ 

  • Son apparition sur le panneau de droite, une fois le triptyque ouvert : 

Matthias Grünewald (ca. 1475-1528), La Résurrection du Christ (huile sur panneau de bois, ca. 1515), 269 x 141 cm, (aile droite du retable ouvert),

Musée d'Unterlinden, Colmar Colmar (France), n° 88.RP.139  © Domaine public→

18,2ss Citadelle imprenable ?

Rêves de sécurité

Sur la base des ruines des citadelles auxquelles se confièrent les royaumes qui se succédèrent au Levant, les artistes permettent de ressentir le sentiment de sécurité qu'elles purent susciter au temps de leur splendeur...

Guillaume Rey, « Le Krak des Chevaliers comme il était au moyen-âge », in Études sur les monuments de l'architecture militaire des croisés en Syrie et dans l'Île de Chypre, Paris : 1871

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6,2–11 Le thème du pénitent. En art, le thème du pénitent a été élargi à d'autres figures bibliques que David, y compris des figures de justes persécutés, comme celle de Job.

Léon Bonnat (1833-1922), Job, huile sur toile, 1880, 1,61 × 1,29 m

Musée d'Orsay, Paris

Domaine public © Wikicommons→

Dans le tableau de Léon Bonnat, le corps nu et décharné tranche sur le fond sombre : Job est en état de supplication, comme David dans ce psaume.

Littérature

6,2–11 FRANÇAIS BIBLIQUE Le premier des sept « psaumes pénitentiels »   Depuis Cassiodore, ce psaume est considéré traditionnellement comme le premier d'une série de sept psaumes dits « pénitentiels » (Ps 6 ; 32 ; 38 ; 51 ; 102 ; 130 ; 143). Ce groupement de psaumes exprime la tristesse du péché, même si les Ps 6 ; 102 ; 143 n'en parlent pas explicitement. On établissait naturellement dans les sociétés antiques entre péché et maladie ou malheur, même si notre époque attribuerait plus immédiatement l'affaiblissement et les larmes à une cause extérieure (épreuve infligée par des adversaires) plutôt qu'intérieure (le péché). Le regroupement des sept psaumes a inspiré nombre d'œuvres musicales ou littéraires, par exemple les admirables Sept psaumes pénitentiaux→ par Pierre Corneille en 1670 (traduction, et amplification).

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89,53 fiat (V) FRANÇAIS BIBLIQUE En français, « fiat » est un substantif masculin invariable (cf. Larousse→). Dérivé de Gn 1,3 il désigne la volonté divine qui crée par la parole, mais aussi en philosophie la volonté humaine délibérée (en écho à Lc 1,38). Fiat s'emploie aussi comme synonyme de « soit », p. ex. :

  •  Paul Ricœur, Philosophie de la volonté. Le Volontaire et l'Involontaire, (Philosophie de l'Esprit), Paris: Aubier, 1949 « Le consentement est toujours plus qu'une connaissance de la nécessité : je ne dis pas, comme du dehors :  "il faut" −, mais, repassant en quelque sorte sur la nécessité, je dis : oui, qu'elle soit. Fiat. Je veux ainsi » (322).

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72,20 fiat (V) FRANÇAIS BIBLIQUE En français, « fiat » est un substantif masculin invariable (cf. Larousse→). Dérivé de Gn 1,3 il désigne la volonté divine qui crée par la parole, mais aussi en philosophie la volonté humaine délibérée (en écho à Lc 1,38). Fiat s'emploie aussi comme synonyme de « soit », p. ex. :

  •  Paul Ricœur, Philosophie de la volonté. Le Volontaire et l'Involontaire, (Philosophie de l'Esprit), Paris: Aubier, 1949 « Le consentement est toujours plus qu'une connaissance de la nécessité : je ne dis pas, comme du dehors :  "il faut" −, mais, repassant en quelque sorte sur la nécessité, je dis : oui, qu'elle soit. Fiat. Je veux ainsi » (322).

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72,16 firmament (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Dérivé de firmare « rendre ferme, solide », le nom « firmament » désigne la voûte céleste à laquelle les astres semblent fixés. En latin classique le mot avait le sens de « soutien, appui » (au propre et au figuré). Cf. CNRTL→.

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89,41 firmament FRANÇAIS BIBLIQUE Dérivé de firmare « rendre ferme, solide », le nom « firmament » désigne la voûte céleste à laquelle les astres semblent fixés. En latin classique le mot avait le sens de « soutien, appui » (au propre et au figuré). Cf. CNRTL→. Doit-on voir dans cette mutation du firmament en épouvante une allusion à l'agonie de Jésus (cf. Mt 26,14 //) ? 

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Musique

8,2–10 O Lord our governor

19e s.

John H. Hopkins (1820-1891), O Lord our governor

Barry Rose (dir.), Guildford Cathedral Choir

© License YouTube Standard→, Ps 8,1-10

8,2–10 La Sagesse dirige toutes les œuvres du Créateur

17e s.

Henry Purcell (1659-1695), O Lord Our Governor, Z. 39, 1679

Church Cathedral Choir, Stephen Farr, William Clements, Robert MacDonald

© Licence YouTube Standard→, Sg 10,1-11,27 Ps 8,1-10

Composition

Cette composition polyphonique à quatre voix de l'anglais Henry Purcell reprend le texte du Psaume 8. Ce texte exalte le règne du Seigneur sur toute sa création et insiste sur la Sagesse créatrice qui dirige toutes ses œuvres.

Arts visuels

8,1–10 Ton nom est admirable. La puissance du Nom de Dieu En peignant le Nom divin sur une voûte, Goya pousse le fidèle qui entre dans l'église et qui lève les yeux à s'associer aux anges qui l'adorent.

Peinture du 18e s.

Francisco de Goya, Adoration du Nom de Dieu, (Fresque, 1772), 700 x 1500 cm

Basilique de Nuestra Señora del Pilar, Saragosse © Domaine public→

Goya reprend la symbolisation traditionnelle du Nom de Dieu, sous la forme du →Tétragramme inséré dans un triangle équilatéral éclatant.  La construction de la fresque (emplacement, jeux de regard des anges, répartition des couleurs, lignes de force) associe le spectateur aux anges, dans le simple mouvement de lever les yeux vers elle !

Littérature

41,9.11 ressuscite (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Vocabulaire christologisant V emploie deux fois le verbe resurgo, qui signifie « se relever, renaitre, ressusciter ». Le verbe français ressusciter a lui-même plusieurs sens (cf CNRTL→) : outre ses emplois intransitifs, en emploie transitif il signifie non seulement « faire passer de la mort à la vie » au sens théologique dérivé de la Bible, mais aussi « ré-animer » (en médecine), « donner une nouvelle vigieur » (en littérature), « rendre la joie de vivre » ou « faire revivre une expérience » (en psychologie), etc. On le conserve ici, même si ses connotations christologiques sont sans doute plus prégnantes en français qu'en latin.

  • Ambroise de Milan Enarrationes in XII Psalmos davidicos : Le psalmiste « n’a pas dit : ‘Ne fait-on pas en sorte ?’ [adiciatur, passif de adjicere, intraduisible littéralement], mais ‘Ne fera-t-il pas en sorte de se relever ?’ [adiciet, actif] pour cette raison précisément que le Fils de Dieu s’est ressuscité lui-même [...] car au Père et au Fils est une seule puissance, une commune opération, puisque la substance de la Trinité est unique et identique » (p. 242, l.17-26, notre trad.).

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Arts visuels

41,10 Le copain qui trahit Du fait de sa reprise par la bouche de Jésus en Jn 13,18, ce v. évoque immanquablement la trahison de Judas. Le lien avec la pain partage est souvent retenu dans l'iconographie de la dernière Cène, par exemple chez cet imitateur ancien de Vinci : 

Anonyme (d'après Léonard de Vinci), La dernière Cène (fresque (?), 1550), ca 700 x 350 cm,

Église de Sant'Ambrogio, pont Capriasca, Italie

Photo Cristian Bianchi © CC-BY-SA-3.0→

Remarquez le détail pathétique de Judas, au milieu du groupe à la droite de Jésus, bourse en main droite et main gauche tendue vers le pain partagé avec son ami ...

11,6s Une pluie de pièges, feu et souffre et vents d'ouragans (V). Le châtiment des impies. Dans l'Ancien Testament et l'Apocalypse, Dieu se sert parfois des éléments naturels, et en particulier du feu, pour punir les impies (notamment dans Gn 19,24 ; Dt 29,22 ; Is 30,33 ; Ez 38,22 ; Ap 14,10 ; Ap 20,10).

Huile sur toile, 19e s.

John Martin (1789-1854), La fin du monde, huile sur toile, ca. 1853, 197 x 303 cm

Tate Britain, Londres

Domaine public © Wikicommons→.

Également intitulée Le jour de sa colère, cette huile sur toile est directement inspirée de la description du sixième sceau de l'Apocalypse (Ap 6,12-14). La terre se fend et laisse apparaître un gouffre au centre du tableau. La foule d'humains pressés de part et d'autre de la faille finit par sombrer dans les profondeurs de la terre. Au premier plan, seuls les corps qui tombent se détachent visuellement des deux masses noires. Des éléments rocheux et urbains se décrochent et sont prêts à fondre sur les hommes : la mort est inévitable. La nature dramatique de cette scène est accentuée par le contraste entre les couleurs chaudes des étangs et des boules de feu et la froideur des rochers, du ciel et du gouffre.

Texte

Grammaire

19,4b dont les voix ne puissent être entendues (V) Sémitisme ? La tournure française bizarre rend une étrangeté de V : quorum non audiantur voces eorum, « dont leurs voix ne s'entendent »

  • En usant à la fois d'un relatif de liaison, nécessairement décliné, et d'un pronom démonstratif de rappel (superfétatoire en latin), V semble calquer un sémitisme conservé par G (hôn ouchi akouontai hai phônai autôn), lequel semble traduire une tournure hébraïque {particule relative (invariable) + nom  + pronom personnel}, laquelle n'apparaît cependant pas dans M ! (Comparaison des versions Ps 19,4).

Est-ce un effet de « style biblique » (mal à propos) ? Y aurait-il eu une autre version hébraïque perdue ? 

  • Jérôme, dans sa propre traduction, semble édulcorer le possible contresens en remplaçant le relatif au génitif par un relatif au datif : Ps. iuxta Hebr. : quibus non audiatur vox eorum, dans une formule qui reste étrange mais qui permet de comprendre la même chose que M, sans trop s'éloigner de V à laquelle les fidèles sont habitués. 

Réception

Arts visuels

19,2 Les cieux racontent la gloire de Dieu Quand l'artiste prend le relai des cieux

Vitrail contemporain

C’est sur le ciel magnifié de Chalonnes-sur-Loire que donnent les vitraux colorés de l’église Saint-Maurille, réalisés sur commande publique par Pierre Mabille. L’artiste, qui s’est donné comme ligne directrice de toujours travailler avec la même forme ovale, écarte ainsi les surfaces saturées de signes au profit de la seule chromatique — faisant selon ses mots « jouer les possibles de la couleur »

Pierre Mabille (1958, - ), concept, Gilles Rousvoal, maître verrier, Vitrail de l'axe central, (2011-2014),église Saint-Maurille, Chalonnes-sur-Loire (France), Fair use © Photo D.R. Perles de Loire→ 12.03.2016, 

Ici, ce sont des variations de rouge, jaune et bleu qui, frappées par la lumière du jour, pénètrent l’enceinte sacrée et se répandent sur ses murs, son sol :

Vue intérieure de l'église Saint-Maurille, Chalonnes-sur-Loire (France)

Fair use © Photo D.R. Le retour chez Canelle→ 19.10.2017 

Par le truchement de l'artiste, le verbe des cieux envahit l'espace de l'église en un tourbillon de couleur.

Pierre Mabille (1958, - ), concept, Gilles Rousvoal, maître verrier, Vitrail de l'axe central, (2011-2014), église Saint-Maurille, Chalonnes-sur-Loire (France)

Fair use © Photo D.R. Perles de Loire→ 12.03.2016 

Littérature

19,3.5 verbe  + verbes (V) : FRANÇAIS BIBLIQUE Du Verbe aux verbes et réciproquement Le psalmiste observe une continuité

  • depuis les mystérieux langage et savoir qui émanent comme nécessairement de toute la création (elle les profère, littéralement les éructe, et les indique : Ps 19,3, et les fait entendre en toutes langues :Ps 19,4),
  • jusqu'aux paroles humaines qui s'efforcent de les exprimer : la Loi, concentré des justices, préceptes et  jugements du Seigneur (Ps 19,8-10), mais aussi les dires de son propre poème (eloquiaPs 19,15).

En V, le mot verbum symbolise au mieux cette continuité.

Du latin ...

Le nom verbum, omniprésent dans les Écritures, signifie « mot, énoncé, parole(s) » et beaucoup plus encore. Il assume les significations de dabar et de logos, cristallisant la méditation sur la présence d'un « langage » transcendant avec le Créateur, participé dans la création. Cet usage culmine dans le Nouveau Testament pour désigner le mystère personnel de Jésus-Christ (cf. V—Jn 1,1.14.17).

L'expression verbum Domini, en particulier, crée donc un fil continu de révélation christique, de livre en livre. Pour les scribes latins : elle dénote non seulement les paroles attribuées à Dieu, mais aussi Jésus-Christ comme ce Verbe ultime ; elle connote donc aussi sa prééxistence, dans des proportions et selon des participations difficilement déterminables. De fait, les Pères (Jérôme, Augustin) lisent dans ce psaume tout le mystère du Verbe incarné :

  • depuis sa splendeur comme Verbe engendré du Père dans la Trinité (Augustin : engendrement symbolisé par la course du soleil d'un sommet à un autre sommet Ps 19,7),
  • en passant par son incarnation (conception symbolisée selon Jérôme dans l'installation du tabernacle : Ps 19,6), sa naissance (symbolisée dans la sortie de l'époux hors de la chambre nuptiale), et son ministère (sa course de géant), 
  • jusqu'à la proclamation universelle de son Évangile (Ps 19,5) !

... au français

CNRTL →:

  • En littérature, un verbe peut encore signifier un énoncé, une parole ou une suite de paroles : Paul VerlaineSagesse, (OC. vol. I), Paris : Vanier, 1902 : « Aime-moi ! Ces deux mots sont mes verbes suprêmes » (238).
  • En philosophie, l'analyse du langage depuis l'antiquité grecque distingue entre « verbe intérieur » (espèce de parole sans mot non déterminée entièrement par une langue particulière, conçue par tout esprit qui pense) et « verbe extérieur » (parole exprimée avec des mots). 
  • En théologie, le Verbe est la Parole divine adressée aux hommes, Dieu lui-même incarné en sa deuxième Personne en Jésus-Christ. 

Autant que possible, nous traduisons donc verbum par « verbe », le plus souvent sans majuscule, parfois avec.

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Arts visuels

19,3–15 verbe + verbes + dires (V) Du Verbe divin aux mots du psalmiste en passant par la Loi  Les artistes visuels peuvent aider à se représenter les diverses participations au v/Verbe évoquées dans ce psaume.

Le psalmiste est saisi par la présence océanique d'un « Verbe » transcendant tout mot au cœur d'un cosmos qui semble « empli par la sonorité d'une phrase non prononcée » (Paul Claudel, L'œil écoute) (Ps 19,3).

Il discerne dans les signes naturels autant de « verbes » (Ps 19,4) qui proclament la gloire du Créateur comparé au soleil source de toute lumière, avant d'en rapprocher la Loi elle-même (Ps 19,8), éblouissante et fécondante comme l'astre du jour : en la gardant, le poète peut à son tour prononcer des mots pleins de grâce (Ps 19,15).

Le Verbe qui transcende toute sa création

est représenté dans nombre de cycles anciens sur récits de création, sous les traits du Verbe créateur (incarné en Jésus) dominant l'univers qu'il a créé et qu'il maintient dans l'existence en le bénissant.

Giusto de' Menabuoi (1330-1390), La création, (fresque, ca. 1376-1378)

Baptistère du Duomo de Padoue, Italie © Domaine public→ 

Le Verbe qui « prononce » ses verbes dans toute la création

Son « langage » est ici symbolisé dans le compas d'architecte : Dieu a créé l'univers selon des principes géométriques et harmoniques ; découvrir a posteriori ces principes, par la contemplation artistique autant que par la science, c'est se réjouir d'entendre Dieu.

Anonyme, Dieu l'architecte de l'univers, (détrempe sur parchemin, 1220-1230), 34.4 x 26 cm, enluminure en frontispice d'une bible moralisée

Codex Vindobonensis 2554, f.1v., Bibliothèque nationale Vienne, Autriche © Domaine public→ 

Inscription en ancien français : « Ici crie Dex ciel et terre, soleil et lune et toz elemenz ». 

Le Verbe qui reste présent à toutes ses créatures

Pietro di Pucci da Orvieto (?, floruit 1357-1391), Cosmographie : l'univers soutenu par Dieu avec les signes des planètes, (fresque, 1389-1391)

galerie nord, Camposanto Monumentale, Pise (Italie) © Domaine public→, Col 1,15-20

La composition de Pietro di Pucci da Orvieto représente la « création continuée » : à la fois l'origine de l'univers et sa dépendance constante à l'égard du Verbe créateur tout-puissant. Une figure colossale de la Divinité avec traits du Christ, Verbe incarné, tient un cosmos circulaire, le tout inscrit dans un cadre carré.

Les deux penseurs qui se tiennent sous l'univers, Augustin à g. et Thomas d'Aquin à dr. représentent, d'une certaine façon, tous ceux qui ont prolongé à travers les âges l'admiration du psalmiste pour l'œuvre du Verbe. Avant même Col 1,17, Philon d’Alexandrie Quis rerum divinarum heres sit 188 enseignait que « Le Logos du Dieu vivant est le lien de toute chose, qui maintient toutes choses ensemble et lie toutes les parties, et les empêche de se dissoudre et de se séparer… le Logos, qui relie et attache chaque chose, est particulièrement particulier. se remplit de lui-même, n’ayant besoin d’aucune chose au-delà. »

La Loi comme incorporation du Verbe

Retrouvant l'inspiration du psalmiste qui rapproche la Loi écrite et le Verbe manifesté dans le cosmos, des imagiers contemporain (chrétiens littéralistes ?), se plaisent à représenter le Livre lui-même

  • comme un précipité de toute l'intelligibilité répandue dans le cosmos (ici symbolisée par des chiffres et des lettres) 

Anonyme, Book Opened with Blue Light, (photographie numérique) © Domaine public→ 

  • ou encore comme un élément cosmique, tel le soleil levant dardant ses rayons :

Jeff Jacobs, Bible Light Jesus, (photographie numérique, 2019) © Content Licence→ Pixabay→ 

50,11 Puzzle Hieroglyphique

Thomas Bewick (1753-1828); Rowland Hill (1744-1833), Hill et Bewick New Hieroglyphical Bible, (Impression au plomb et gravure sur bois, 1794), Bibles hiéroglyphiques, 14 cm x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto, © Public Domain - Photo : Dr. Ralph F. Wilson

Littérature

18,50 je te confesserai (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Un terme merveilleusement ambivalent En français courant (comme dans celui de fidèles dès le 4e s. à en croire saint Augustin : Tradition chrétienne Ps 118,1.29 !), les mots « confession » ou « confesser » évoquent trop souvent le sentiment de culpabilité, l'auto-accusation, ou le ... confessionnal ! Mais ces significations devenues habituelles ne sont que dérivées.  Dans l'Écriture, et particulièrement dans le psautier latin, le verbe confiteor traduit le verbe grec exomologeô qui signifie « promettre, consentir, avouer, confesser, glorifier, rendre grâce » ; le sens dominant de l'acte de parole désigné par le verbe est celui de la confessio laudis

  • « Confesser » c'est d'abord proclamer la grandeur de Dieu et de ses actes sauveurs. La « confession » est alors profession publique ou cultuelle de foi en Lui. Cette « confession de foi », attitude enracinée dans la nature de l'homme, conduit de la connaissance de Dieu à la reconnaissance envers lui : action de grâces et louange (Ps 22,23). La louange est avant tout confession des grandeurs de Dieu, confessio laudis. Aussi, dans l'AT, la confession, la louange et l'action de grâces s'interpénètrent-elles : elles prennent toutes trois appui sur l'œuvre créatrice de Dieu (Ps 104) et surtout sur son œuvre salvatrice (Ps 105).Le psalmiste, quand il décrit ces œuvres, en fait l'élément central de la confession. Il proclame les perfections de Dieu (Ps 40,10s ; Ps 92,5s ; cf. Jdt 16,13), il affirme la grandeur et la gloire de son nom (Ps 86,9s ; Ps 113,1s, etc. ; cf. Jr 10,6).
  • Même l'aveu des péchés est louange de Dieu, puisqu'avouer c'est louer la miséricorde de Dieu qui pardonne et guérit ! Quand le psalmiste confesse son injustice Ps 31,5 il le fait dans un acte de foi porté par la grâce divine. Sa confession est alors un témoignage de la misère de l'homme et une louange de la grandeur de la miséricorde de Dieu.

Pour évoquer toute la richesse de ce mouvement de l'âme si profond, la traduction gardera autant que possible les mots « confession » ou « confesser ».

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public 

Arts visuels

49,8–12 Memento mori

17e s.

Carstian Luyckx (1623-ca. 1657), Memento mori, nature morte avec instruments de musique, livres, partitions, squelette, crâne et armure, (huile sur toile, ca. 1650), 73,5 x 92,5 cm

Collection privée, Suisse, Domaine public © Wikimedia commons→

L’homme accumule, ne voyant pas qu’il va vers sa fin. Cette nature morte, à laquelle se mêlent ironiquement un squelette et des crânes, nous interroge : ne sont-ils pas déjà morts, ceux qui placent leur espoir dans les choses de ce monde ?

Propositions de lecture

50,17 comme des vieilleries (V) 

  • Le latin dit : et projecisti sermones meos retrorsum.

Le verbe projicio a un sens assez fort (« lancer, projeter ») ; l'adverbe retrorsum  signifie « dans une direction rétrograde, en arrière ». Ainsi peut se comprendre notre traduction.

Musique

51,3–21 ; 23,1–6 ; 121,1–8 ; 18,1–51 ; 55,6 Le Roi David, héros symphonique

20e s.

Arthur Honegger (1892-1955), King David H.37, 1921

New England Conservatory

© Licence YouTube standard→, 2S 6,1 ; 7,29 ; 11,1-12.31 ; 18,1-19,44 & Jb 14,1s & Is 11,1 & 1S 16,1-31,33 ; 28,1-25 & 1R 2,1-46 & Ps 51,3-4.7-8 ; 23,1-6 ; 121.1-8 ; 18,1-51 ; 55,6 

Composition

Ce psaume symphonique en trois parties pour narrateur, trois solistes (SAT), deux chœurs et orchestre est une œuvre de Arthur Honegger basée sur l'histoire de David. Elle combine des textes des Psaumes, de Job, d'Isaïe et d'un Psaume non biblique de la Renaissance du poète Clément Marot. La première partie raconte l'histoire de la jeunesse de David et se concentre sur la jalousie de Saul, culminant dans sa défaite et sa mort à Gilboa (1S 16,1-31,13). La deuxième partie célèbre le couronnement de David, sa danse devant l'arche (2S 6,1-23), et la prédiction de la naissance de Solomon par l'ange (2S 7,1-29). Elle se conclue par un chœur d'anges chantant « Alleluia ». La troisième partie raconte les histoires tragiques de David et Bethsabée (2S 11,1-12,31) et la mort d'Absalon (2S 18,1-19,44) ; elle se termine avec la repentance de David (Ps 51,1-21), l'expression de sa piété (Ps 121,1-8), de sa loyauté (Ps 18,1-51) et sa mort paisible (1R 2,1-46), suivie d'un chœur d'Alleluia sereins suggérant l'ascension de l'âme de David au ciel. On retient de nombreux chants de cet oratorio comme le « Cantique du berger David » inspiré du Ps 23,1-6, la lamentation pour soprano « Ah ! si j'avais des ailes de colombe » (Ps 55,6), et l'incantation dramatique de la Sorcière d'Endor (1S 28,1-25), où la sorcière appelle Samuel, d'abord en sifflant puis par un crescendo jusqu'à un rugissement. Des parties instrumentales sont également restées célèbres comme la « Marche des Hébreux », la « Marche des Philistins » ou encore le « Couronnement de Salomon ».

Livret

Part I : 1. 0:01 Introduction 2. 2:07 Cantique du berger David 3. 3:55 Psaume : Loué soit le Seigneur 4. 5:23 Chant de victoire 5. 6:16 Cortège 6. 8:13 Psaume : Ne crains rien 7. 10:15 Psaume : Ah! Si j'avais des ailes de colombe 8. 13:42 Psaume : Cantique des Prophètes 9. 15:27 Psaume : Pitié de moi, mon Dieu 10. 17:59 Le camp de Saül 11. 20:04 Psaume : l'Éternel est ma lumière infinie 12. 21:49 Incantation : La Pythonisse 13. 24:18 Marche des Philistins 14. 25:57 Lamentations de Guilboa. Part II : 15. 31:00 Cantique de fête 16. 32:23 La danse devant l'arche. Part III : 17. 43:09 Cantique : De mon cœur jaillit un cantique 18. 44:45 Chant de servante 19. 46:38 Psaume de pénitence 20. 49:00 Psaume : Je fus conçu dans le péché 21. 52:54 Psaume : Je lève mes regards vers la montagne 22. 54:29 La chanson d'Ephraïm 23. 55:45 Marche des hébreux 24. 58:22 Psaume : Je t'aimerai, Seigneur, d'un amour tendre 25. 1:00:57 Psaume : Dans cet effroi 26. 1:02:23 Couronnement de Salomon 27. 1:04:15 Mort de David. 

Texte

Vocabulaire

55,2b ne regarde pas avec distraction V—IUXTA HEBR.  Pour la traduction de Jérôme selon l'hébreu, V—Gryson propose dispicias (du verbe dispicio qui signifie voir autour de soi, ouvrir les yeux, bien voir, distinguer, prendre en considération, considérer, examiner). 

Est-ce une erreur d'une voyelle ? Il semble qu'on aurait dû utiliser le verbe despicio, regarder de haut, regarder ailleurs, être distrait, mépriser, dédaigner, regarder avec mépris », etc.

Réception

Littérature

55,3 exercice (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Dans la Bible latine, exercitatio signifie aussi bien :

  • méditation (par un hébraïsme imité de G:  : ἀδολεσχία),
  • qu'épreuve (cf. Augustin d’Hippone Enarr. Ps. 54,3 dit que ce passage parle de la souffrance imposée aux bons par les méchants. Mais le même auteur comprend aussi exercitatio au sens de réflexion).

En français le substantif « exercice » peut signifier de même l'action de s'exercer ou de pratiquer, l'entraînement y compris ce qu'il a de pénible, ainsi que l'ascèse en vue d'un perfectionnement spirituel, avec sa part de méditation, comme en témoignent les célèbres Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola.

Drapeau de la francophonie francophonie→ © Domaine public

Arts visuels

55,2–12 Appel à l'aide de l'homme environné de ténèbres et tenté de fuir : le Christ au jardin des oliviers « Mon Père, si c’est possible, que passe loin de moi cette coupe ... » (Mt 26,39)

Paul Gauguin (1848-1903), Le Christ au Mont des Oliviers, (huile sur toile, 1889), 73 x 92 cm

Norton Museum of Art, West Palm Beach, Floride, États-Unis © Domaine public→

Musique

57,9 Mon cœur est prêt

17e s.

Nicolaus Bruhns (1665-1697), Paratum cor meum

Ricercar Consort, Guy de Mey, Max van Egmond, Ian Honeyman

© Licence YouTube Standard→, Ps 57,1-12

Comparaison des versions

95,1 V—IUXTA HEBR.

  • Venez, louons le Seigneur  | poussons des cris de joie pour le Rocher, notre Jésus !

Texte

Vocabulaire

95,1c Dieu notre sauveur (V) Ambiguïté : salut ou sauveur ? Plutôt que par un substantif clair, les versions latines de l'Écriture rendent souvent, un peu étrangement, les substantifs grec (sôter) ou hébreu (yēša) désignant le salut par l'adjectif substantivé salutaris,e  « salutaire »

  • au masculin, il signifie salut mais aussi sauveur, comme dans l'expression Deus, salutaris noster « Dieu, notre sauveur ».
  • au neutre, il prend la forme au nominatif de salutare et signifie salut, sûreté, délivrance, assistance salutaire, salut. (Cf. Blaise Dict.).

Réception

Arts visuels

15,1–5 Qui habitera dans ton tabernacle ? ... Celui qui ne donna son argent à l'usure, ni n'accepta de cadeaux sur le dos des innocents ! Zachée : le chemin d'un repenti.

Gravure, 17e s.

Le psalmiste énonce ici les conditions qui définissent un homme juste et apte à entrer dans le sanctuaire de Dieu. L'intégrité devant la Loi et la probité en font partie.

Dans le Nouveau Testament, la venue du Christ permet au repenti d'accéder à la sainteté, à l'exemple de Zachée qui n'est pas un modèle de vertu : ses voisins connaissent ses malversations lors des collectes d'impôts. Le Christ, pourtant, le visite lorsqu'il est encore pécheur, ce qui amène l'homme à la repentance et au renoncement à la malhonnêteté (Lc 19,1-10). 

Willem van Swanenburg (1580-1612), Zachée, gravure d'après un dessin d'Abraham Bloemaert (1564-1651), 1611, 273 x 173 mm,

Londres, British Museum, D,7.91

© CC-BY-SA-3.0→.

À genoux, les yeux levés au ciel, la main droite posée sur le cœur, Zachée pointe des sacs remplis d'argent de sa main gauche, conscient de ce qui l'éloignait de Dieu. Un poème de pénitence de six vers écrit par Petrus Scriverius accompagne la gravure.

Willem van Swanenburg crée en 1611 une série de six gravures sur les pécheurs de l'Ancien et du Nouveau Testament. On y trouve trois paires de deux pécheurs, repentis ou non : Pierre et Paul, Marie-Madeleine et Zachée, Saül et Judas Iscariot. Certains commentateurs y voient une défense du sacrement de la pénitence et de la Contre-Réforme aux Pays-Bas.

16,1–11 (V) Énonciation : dialogue du Christ et de son Père  Au-dedans de la voix du messie David en prière, c'est celle du Messie ultime que la tradition latine a entendue dans ce psaume : 

Anonyme (France du nord-ouest, Rouen), David en prière, (détrempe sur parchemin, av. 1498), Miniature d'un Bréviaire à l'usage de Besançon, incipit du Psaume 15 (16)

ms 0069, f. 021, Bibliothèque municipale de Besançon © CC-BY-SA-3.0→

Au début du Psaume 15, l'imagier médiéval entend bien la voix pleine d'espérance du roi-poète David s'adressant à son Dieu symbolisé par les rayons de la lumière d'en haut. Les mains levées à la hauteur de la poitrine et tournées vers l'extérieur sont un signe d'écoute et d'humilité devant la présence de Dieu. 

Tradition chrétienne

19,2–15 Les cieux racontent la gloire de Dieu Quand science, art et théologie dialoguent ... Jean Kepler, astronome du début du 17e s., est souvent associé au Psaume 19 en raison de ses profondes croyances religieuses et de sa passion pour l'astronomie. Le Psaume 19, qui commence par « Les cieux racontent la gloire de Dieu; et l'étendue manifeste l'œuvre de ses mains », a une résonance particulière dans le travail de Kepler, qui voyait dans l'ordre et la beauté de l'univers une expression de la divine providence.

Johannes Kepler (1571–1630), Page de titre de Mysterium Cosmographicum (éd. 1600) © Domaine public→ 

Dans son œuvre Le Mystère du Monde (Mysterium Cosmographicum en latin), publiée en 1596, Kepler tente d'expliquer la structure harmonieuse de l'univers à travers des principes géométriques et mathématiques. Il y expose sa célèbre théorie des polyèdres, selon laquelle les orbites des planètes connues à son époque pourraient être inscrites et circonscrites par des solides géométriques réguliers. Kepler voyait cette harmonie comme une preuve de la conception divine, reflétant les idées exprimées dans le Psaume 19 sur la manifestation de la gloire de Dieu dans l'ordre naturel de l'univers.

Johannes Kepler (1571–1630), Planche des solides platoniques (gravure, 1597), illustration, dans Prodromus dissertationvm cosmographicarvm→, continens mysterivm cosmographicvm de admirabili proportione orbium coelestium Deque causis coelorum numeri, magnitudinis, motuumque periodicorum genuinis & propiis, demonstratum per quinque regularia corpora geometrica (1Tübingen, 1596), Francfort : Erasme Kempfer - Godefroid Tampach, 1621 © Domaine public→ 

Bien que les idées de Kepler dans le Mysterium Cosmographicum aient été ultérieurement remplacées par ses lois du mouvement planétaire, l'ouvrage reste significatif pour son mélange de rigueur scientifique et de contemplation théologique, incarnant la conviction de Kepler que la science était un moyen de comprendre et d'apprécier l'œuvre de Dieu. Pour Kepler, l'étude de l'astronomie n'était pas seulement une enquête scientifique, mais aussi une forme de vénération religieuse.

Arts visuels

42,4 Mes larmes Tristesse devant Dieu

Sculpture, 17e s.

Vassil, Sépulcre (scène de l'onction du corps du Christ), (1672), sculpture sur pierre, détail

Saint Martin d'Arc-en-Barrois, Haute Marne (France)

© Domaine public→

42,2 soupire après les sources d'eau  Une âme de désir par excellence : le Précurseur s'abreuvant à la source

16e s.

Le Caravage (1571-1610), Saint Jean-Baptiste à la fontaine, (huile sur toile, ca. 1610), 100 x 73 cm

Collection Bonelli, La Valette, Malte ©  Domaine public→ 

12,3ss disperse toutes les lèvres trompeuses et la langue fanfaronne Allusion à la tour de Babel Le psalmiste supplie Dieu de lui accorder la délivrance par la dispersion des « langues trompeuses et [de] la langue fanfaronne » (V). Ce châtiment imploré fait écho à l'épisode de la tour de Babel (Gn 11), emblème de la démesure et de l'orgueil des hommes. On y trouve, d'ailleurs, les premières occurrences des termes « langues » et « lèvres » de la Bible.

Pour interrompre leurs fanfaronnades, Dieu attribue plusieurs langues aux êtres humains qui ne parviennent plus à communiquer entre eux. La discorde et la dispersion s'ensuivent...

Gravure, 19e s.

Gustave Doré (1832-1883), La confusion des langues, gravure sur bois, 1866

in La Sainte Bible selon la Vulgate aussi appelée « grande Bible de Tours » (éd. Alfred Mame), Tours, 1866

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Les gestes désespérés du groupe au premier plan de la gravure intitulée La confusion des langues traduisent l'incompréhension et le désemparement des hommes lorsque leurs plans sont contrecarrés par Dieu.

14,1–7 Il n'en est pas un qui fasse le bien, pas même un seul. Une conclusion divine ?  Le psalmiste fait un triste constat : l'humanité entière a été pervertie. Selon les Écritures, Dieu est arrivé plusieurs fois à la même conclusion.

Noé, un seul juste sur Terre

Lorsque Dieu plonge ses regards sur la Terre en Gn 6,5-6, il déplore la méchanceté de l'homme, sa propre création. Il prévoit de détruire tous les êtres vivants, animaux compris, avant de se raviser en voyant Noé qu'il juge intègre (Gn 6,8-14). Noé est donc le seul juste de sa génération par qui la race humaine est conservée : il préfigure ainsi le Christ.

Peinture, 16e s.

Hans Baldung (1484-1545), Le Déluge, peinture sur panneau de tilleul (1516), 81,9 x 65,2 cm

 Bamberg, Staatsgalerie, L 1549

© Domaine public→.

L'artiste dépeint la détresse des hommes lors du déluge, chacun cherche un secours. Certains tentent même de s'agripper à l'arche qui a des allures de châsse reliquaire. Cadenassée, l'arche et les saints qu'elle transporte, leur sont inaccessibles. Il est trop tard pour le salut des insensés qui ont rejetté Dieu.

Sodome et Gomorrhe, pas même dix justes

Dieu avait promis à Abraham qu'il ne détruirait pas Sodome et Gomorrhe s'il y avait dix justes parmi leurs habitants, mais quelques temps après c'est à la destruction de ces villes que le patriarche assiste. 

Peinture, 19e s. 

James Tissot (1836-1902), Abraham voit Sodome en flammes, gouache sur panneau (1896-1902), 21,3 x 27 cm

 New York, Jewish Museum, X1952-101

© Domaine public→.

Les bras levés vers le ciel, rappelant la prière qu'il fit en Gn18,20-33, Abraham, de dos, contemple de loin Sodome et Gomorrhe en flammes.

11,3 les pécheurs ont bandé leur arc V HAGIOGRAPHIE Le martyre des flèches : la sagittation de saint Sébastien. Dans l'iconographie hagiographique, la mort par sagittation (sous le coup des flèches) est associée à saint Sébastien. Les flèches constituent alors l'attribut d'identification du saint.

15e-16e s.

Le Pérugin (1448-1523), Saint Sébastien, huile sur toile, ca. 1500, 170 x 117 cm

Musée du Louvre, Paris

© Domaine public→

16e s.

Hans Holbein l'aîné (1465-1524), Le martyr de saint Sébastien (détail), Peinture sur bois de tilleul, 1516, 153 x 107 cm

Alte Pinakothek, Münich (Allemagne)  © Domaine public→

17,8 à l'ombre de tes ailes Les ailes d'un dieu

Sculpture, 19e s.

Santo Saccomano, Chronos, dieu du temps, (sculpture, 1876)

Tombe d'Erasme di Giuseppe Piaggio, Cimetière monumental de Staglieno, Gênes

Domaine public © Wikicommons→

Littérature

50,14 rends tes vœux (V) FRANÇAIS BIBLIQUE L'expression « rendre ses vœux » est attestée dans le dictionnaire→ de Furetière. C'est à la fois

  • se rendre au lieu où pourra être formulé un vœu,
  • et, s'il est exaucé, s'acquitter en ce lieu la promesse qui y fut faite.Une sorte de contrat relie ainsi la prière à un sanctuaire précis où le fidèle reconnaît la puissance de Dieu invoqué dans le besoin ou la détresse.

Drapeau de la francophonie © Domaine public→

56,12 tes vœux que je te rendrai en louanges (V) FRANÇAIS BIBLIQUE L'expression « rendre ses vœux » est attestée dans le dictionnaire→ de Furetière. C'est à la fois

  • se rendre au lieu où pourra être formulé un vœu,
  • et, s'il est exaucé, s'acquitter en ce lieu la promesse qui y fut faite.Une sorte de contrat relie ainsi la prière à un sanctuaire précis où le fidèle reconnaît la puissance de Dieu invoqué dans le besoin ou la détresse.

Dans l'usage qui en est fait ici, le « lieu » où sont rendus les vœux semble le psalmiste lui-même, considérée comme un « espace » où la reddition des vœux se fait en louanges. De fait, le Dieu des Écritures n'habite-t-il pas dans les louanges d'Israël (M-Ps 22,4) ? 

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Liturgie

56,11s.2 En Dieu, je louerai le verbe  Introït chanté pendant le temps du Carême

« In Deo laudabo »

Traditionnel, Introït - In Deo laudabo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→

Paroles

In Deo laudabo verbum, in Domino laudabo sermonem : in Deo speravi, non timebo quid faciat mihi homo. (Ps 56,11-12.2

En Dieu, je louerai sa parole ; dans le Seigneur, je louerai ce qu’il dit : c’est en Dieu que j’ai mis mon espérance, je ne craindrai pas ce que pourrait me faire l’homme.

Arts visuels

13,4s Illumine mes yeux. (V) Le Psautier d'Utrecht et sa réception : modèle iconographique et textuel au Moyen Âge.

Décor à la plume, 9e s.

Le Psautier d'Utrecht

Pour chaque psaume, le Psautier d'Utrecht est paré d'un grand décor à l'encre qui se déploie sur une demi-page. Probablement produit dans l'entourage de la cour carolingienne à Reims vers 820-845, le manuscrit arrive vers 1000 en Angleterre, à Canterbury, où il sert de modèle pour la décoration de plusieurs psautiers dont le Psautier Harley (11e), le Psautier d'Eadwine (12e) et le Psautier anglo-catalan (12e). 

« Usquequo Domine », Psautier d'Utrecht, plume et encre, vers 820-845, Reims ou abbaye d'Hautvillers (pour les f. 1-92), 330 x 255 mm

Utrecht, Bibliothèque de l'Université, Ms. 32, f. 7r

© Domaine public→.

L'illustration du psaume 13 repose essentiellement sur les versets 4 et 5 : dans le coin supérieur gauche, le Christ, nimbé et imberbe, tient un livre dans sa main gauche. Il est de dos, mais se retourne pour pointer les rayons de sa torche vers les yeux du psalmiste qui se trouve sous un arbre, dans le coin inférieur droit. Le psalmiste a les yeux rivés sur un groupe de douze hommes armés de lances et de boucliers. L'un d'eux tend des flèches à un homme placé en avant qui dirige son arc vers le psalmiste. Un sarcophage ouvert et un monticule de terre agrémenté d'un arbre séparent le psalmiste du groupe d'hommes. C'est l'intervention divine qui pourra sauver le chantre.

Décor à la plume, 12e s.

Le Psautier d'Eadwine

Ainsi surnommé en hommage à un copiste représenté à la fin du manuscrit, le Psautier d'Eadwine tire directement ses illustrations du Psautier d'Utrecht. Un rapide coup d'oeil permet de saisir ce que doit ce manuscrit au précédent : la composition est identique, du placement des protagonistes à leur gestuelle.

La première différence est d'ordre technique : les contours du dessin à la plume sont rehaussés de couleur. Ce n'est plus tant la vigueur du trait que les encres de couleur qui donnent vie à cette illustration littérale du psaume. Autre distinction, le décor naturel est réduit, de manière à mettre en valeur le monticule et les arbres. Le Christ est quant à lui placé au centre d'un espace formé par le haut du cadre et un demi-cercle au contour ondulé, le séparant ainsi des actions des humains.

« Usquequo Domine », Psautier d'Eadwine, plume et encres, vers 1150, Cathédrale de Canterbury, 460 x 330 mm (manuscrit)

Cambridge, Bibliothèque du Trinity College, R.17.1, f. 21r

© Trinity College→.

Cependant, seules les illustrations sont copiées du Psautier d'Utrecht, puisque le contenu textuel diffère d'avec le précédent manuscrit. Le Psautier d'Utrecht donne uniquement le texte du psautier gallican, c'est-à-dire de la traduction latine de la Septante (celle que l'on traduit ici), tandis que le Psautier d'Eadwine est divisé en trois colonnes de textes distincts :

  • une pour le psautier hébraïque (la traduction latine de la version hébraïque) avec une traduction en ancien français dans les interlignes ;
  • une pour le psautier romain (en usage à Rome et dans une partie de l'Italie) avec une traduction en vieil anglais ;
  • une pour le psautier gallican avec des gloses en latin dans les marges.

Enluminure, 13e siècle

Le Psautier anglo-catalan

Ce manuscrit est commencé vers 1200 à Canterbury avant d'être complété à Barcelonne vers 1340. L'illustration du psaume 13 est réalisée au cours de la première période de production, à Canterbury, et s'inscrit dans la tradition iconographique des deux psautiers évoqués. Les textes ont directement été copiés du Psautier d'Eadwine.

« Usquequo Domine », Psautier anglo-catalan, enluminure, vers 1200, Cathédrale de Canterbury, 480 x 325 mm (manuscrit)

Paris, BnF, Latin 8846, f. 21r

© Domaine public→.

La composition de cette enluminure ressemble beaucoup aux décors à la plume des deux autres manuscrits, mais le traitement des personnages et la technique picturale varient.

On trouve, toutefois, quelques ajouts notables qui mettent en valeur l'évolution des codes iconographiques.

  • Deux phylactères vierges sont placés dans les mains du poète pour matérialiser son chant et ses plaintes. L'un des rouleaux est dirigé vers le Seigneur et l'autre, vers le sarcophage, vers la mort. Les aspirations du psalmiste sont ainsi explicites. 
  • L'enlumineur a ajouté un édifice sur chacun des trois monticules. Les ensembles architecturaux les plus proches du psalmiste et de la torche du Christ ressemblent à des églises tandis que celui derrière les ennemis est entouré de remparts, peut-être pour évoquer une place-forte. Ces bâtisses représenteraient alors les intérêts des uns et des autres, la foi ou les conflits.
  • Le groupe d'ennemis est réduit à cinq personnes qui communiquent entre eux, comme l'attestent les mouvements de leurs mains. Autre fait intéressant, l'un des adversaires porte un chapeau conique réservé aux Juifs. Il apparaît en France dès le 11e siècle avant d'être rendu obligatoire à partir de 1215 lors du quatrième concile de Latran.

Le Psautier d'Utrecht a donc servi de modèle pour les décors d'autres manuscrits, parfois plusieurs siècles après sa confection. Cependant, le décor et le contenu textuel de chaque manuscrit sont adaptés au contexte et aux goûts de l'époque de production. L'étude de ces quelques manuscrits met donc en exergue les tensions entre traditions et renouvellements dans les manuscrits d'une même famille iconographique.

Texte

Critique textuelle

90,17a YHWH notre Dieu : M | Conjecture ? : YHWH 

9,1–10,18 M | G-V Disposition du texte et numérotation des psaumes La tradition hébraïque (M), dont on suit ici la numérotation, a séparé les Ps 9 et Ps 10 qui ne formaient à l'origine qu'un seul poème (ainsi que G et V l'ont maintenu ) :

  • Une même voix, celle d'un porte-parole des « →pauvres », décrit dans un hymne (= M—Ps 9), puis implore dans une prière (= M—Ps 10) l'avènement du jugement divin sur les impies ;
  • le Ps semble avoir été à l'origine  « alphabétique », c'est-à-dire qu'en prenant la première lettre de chaque vers (ailleurs : de chaque strophe), on retrouve tout l'alphabet hébraïque ; ainsi : Ps 9-10 ; 25 ; 34 ; 37 ; 111 ; 112 ; 119 ; 145 ; Lm 1-4 ; Na 1,2-8 ; M—Si 51,13-29.  

Dans le texte finalement inclus dans la Bible, qui semble abîmé, plusieurs lettres n'ont pas de strophe qui leur corresponde.

 © CC-BY-SA-4.0

Réception

Littérature

30,4 lac (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le latin lacus, us qui signifie lac, étang, marée, finit aussi par désigner la cavité, la profondeur, le creux, et, dans le contexte biblique inculturé au monde gréco-romain, la fosse de l'enfer. La présente traduction maintient le mot « lac » chaque fois qu'elle peut expliciter le sens d'une chute ou d'une noyade dans la profondeur, ce qui est le cas ici : « salvasti me a descendentibus in lacu ».

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Arts visuels

94,5ss ton peuple Image du peuple opprimé

Gravure, 19e s.

Un célèbre illustrateur allemand propose sa vision de l'oppression du peuple avant la révolte des Maccabées.

Julius Veit Hans Schnorr von Carolsfeld (1794-1872), Martyrs, (gravure sur bois, 1851-1860), Die Bibel in Bildern, 1860

Domaine public © Wikimedia commons→

Liturgie

24,1 Au Seigneur la terre et sa plénitude TYPOLOGIE  Exclamation de triomphe au moment de l'Incarnation rédemptrice Le premier verset de ce psaume, couplé à une exclamation trimphale venue de l'Exode, accompagne l'introït de la messe de la Vigile de la Nativité

« Hodie scietis »

Traditionnel, Introït - Hodie scietis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ex 16,6s ; Ps 24,1

Pièce chantée pour la Messe de la Vigile de Noël.

Paroles

Hodie scietis, quia veniet Dominus, et salvabit vos : et mane videbitis gloriam eius.

Aujourd’hui vous saurez que le Seigneur va venir et il vous sauvera : et au matin vous verrez sa gloire.

24,7–10 Soyez élevées TYPOLOGIE Description du triomphe pascal du Christ

«Elevamini»

Traditionnel, Samedi Saint — 2° Nocturne: Antienne "Elevamini" et Psaume 23

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 24

Elevamini portae aeternalis — Levez-vous, ô portes éternelles — est l'un des répons du samedi saint. Il est basé sur le Psaume 23 (24) et se concentre sur l'entrée victorieuse de Notre-Seigneur dans le ciel après sa résurrection. Après avoir été enterré dans le sommeil de la tombe, le roi de la gloire se lève d'entre les morts. Il entre par les portes de son royaume céleste. Le monde et toutes les choses créées appartiennent à Lui, notre Dieu qui a triomphé de la mort et du péché.

24,10 Le Seigneur des puissances ou le Dieu des armées, en simple antienne de communion

« Dominus virtutum »

Traditionnel, Communion - Dominus virtutum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 24,10

24,7 soyez élevée, portes  TROPOLOGIE Offertoire et Graduel Chanté en graduel ou en offertoire, ce verset invite chaque fidèle à ouvrir grand les portes de son cœur pour accueillir la grâce du Christ.

Graduel «Tollite portas»

Traditionnel, Graduel - Tollite portas

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 24,7.3s

Offertoire «Tollite portas»

Traditionnel, Offertoire — Tollite portas

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 24,7

23,1s Le Seigneur va me diriger Confiance et communion En antienne de communion, les deux premiers versets du psaume invitent le fidèle qui s'approche de la table eucharistique à se laisser nourrir et guérir par le bon Pasteur.

« Dominus regit me »

Traditionnel, Communion - Dominus regit me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 23,1s

23,4 même si j'ai à marcher Actualisation de la confession de foi, en graduel et en communion Par ce verset, le fidèle confesse sa totale confiance en un Dieu protecteur et consolateur.

Graduel « Si ambulem »

Traditionnel, Graduel - Si ambulem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 23,4

Communion « Si ambulavero »

Traditionnel, Communion — Si ambulavero

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 23,4

Arts visuels

28,1s silence Évocation picturale 

19e s.

Nikolaï Doubovskoï (1859-1918), Silence, (huile sur toile, 1890), 76,5 x 128 cm

Ж-4392, Musée russe de Saint-Pétersbourg © Domaine public→

Liturgie

28,8s Le Seigneur est la force de son peuple Chant grégorien

« Dominus fortitudo »

Traditionnel, Introït - Dominus fortitudo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 28,8s.1

28,7 c'est en lui qu'a espéré mon cœur Chant grégorien

« In Deo speravi »

Traditionnel, Graduel - In Deo speravi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 28,7.1

28,9 Sauve ton peuple  Chant grégorien

«Salvum fac populum tuum»

Traditionnel, Graduel - Salvum fac populum tuum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 28,9.1

Littérature

25,14 firmament (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Dérivé de firmare « rendre ferme, solide », le nom « firmament » désigne la voûte céleste à laquelle les astres semblent fixés. En latin classique le mot avait le sens de « soutien, appui » (au propre et au figuré). Cf. CNRTL→

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Texte

Vocabulaire

78,26a Auster Auster est le vent du midi. Auster et africus sont des expressions synonymes. 

Je regrette mais ce n'est pas exact.

Réception

Musique

89,53 Amen

Otis Redding - Amen, 2021-02-19, Otis Redding (1941-1967), Ps 89,53

 Otis Redding nous berce de sa voix en chantant Amen

 Mort prématurément à 26 ans en 1967, inspirateur des plus grands (des Rolling Stones et Aretha Franklin à Jay-Z et Kanye West en passant par Johnny Hallyday), il interprète Amen.

Arts visuels

30,8–13 Vers toi Seigneur je crierai.   Illustration de l'homme abandonné : le pauvre Lazare

19e s.

Fyodor Bronnikov (1827-1902), Illustration de Lazare à la porte de l'homme riche, (1886)

Domaine public © Wikicommons→

Musique

49,1–21 Vous les peuples entendez

18e s.

Georg Philipp Telemann (1681-1767), Ihr Völker hört TWV 1:921, 1725

Quirinus ensemble

© Licence YouTube Standard→Ps 49,1-21

Composition

Cette cantate de Telemann, peu connue, a été composée pour la fête de l'Épiphanie sur le texte du Psaume 49.

20e s.

Prince Far I (1944-1983), Psalm 49, 1975

Prince Far I, (Psalms For I)

© Licence YouTube Standard→, Ps 49,1-21

Composition

Prince For I est un toaster et producteur de reggae et dub jamaïcain. En 1975, il compose son premier album, Psalms For I pour Lloydie Slim, dont les paroles sont des sermons, comme toutes les paroles qu'il composa par la suite. Cet album mettait en place le style de Prince Far I, lui donnant sa véritable identité.

95,1s Venez, exultons Interprétations baroques 

17e s.

John Amner (1579-1641), Come, Let's Rejoice, 1615

Scot Buzza (dir.), Harmonia Sacra Xaveriana & Xavier University Schola Cantorum

© License YouTube Standard→, Ps 95,1s 

Composition

John Amner (1579-1641) est un compositeur anglais de la Renaissance. Compositeur d'œuvres sacrées, Amner naquit à Ely et fut étroitement associé à la cathédrale d'Ely, avant même d'y être employé comme Informator choristarum (1610-1641). Il a reçu son baccalauréat en musique d'Oxford avec le soutien du comte de Bath en 1613, et aussi de Cambridge en 1640. Il a été employé à la fois comme organiste et ecclésiastique à la cathédrale après avoir obtenu son premier diplôme. Il a ensuite été ordonné au diaconat, devenant plus tard vicarius (canon mineur).

Paroles

Come let's rejoice unto the Lord: let us make joy to God our Saviour. Let us approach to his presence in confession: and in psalms let us make joy to him. Alleluia.

18e s.

George Frideric Handel (1685-1759), O come, let us sing to the Lord (Chandos Anthem no 8) HWV 253, 1717-1718

Harry Christophers (dir.), The Sixteen

© Licence YouTube Standard, Ps 95,1

Composition

Les Chandos Anthems sont onze antiennes composées par Georg Friedrich Haendel en 1717-1718 alors qu'il résidait à Cannons chez le duc de Chandos, James Brydges. La distribution est variée, les œuvres sont écrites pour solistes, chœur, cordes et quelques vents solistes. Elles amalgament des éléments d'origine éclectique : choral germanique, musique religieuse vénitienne, antienne dans la tradition de Purcell, sonate italienne. Haendel y emprunte à ses ouvrages antérieurs, et elles serviront à leur tour pour alimenter d'autres compositions. Certaines furent remaniées pour les musiciens de la Chapelle Royale.

Paroles

O come, let us sing unto the Lord; let us heartily rejoice in the strength of our salvation. Let us come before his presence with thanksgiving and show ourselves glad in him with psalms. For the Lord is a great God, and a great King above all gods. O come, let us worship and fall down, and kneel before the Lord our Maker. For he is the Lord our God, and we are the people of his pasture and the sheep of his hand. Glory and worship are before him, power and honour are in his sanctuary Tell it out among the heathen that the Lord is King and that he made the world so fast it can’t be moved. O magnify the Lord and worship him upon his holy hill for the Lord our God is holy. The Lord preserveth the souls of the saints, He shall deliver them from the hand of the ungodly. For look, as high as the heaven is, in comparison of the earth, so great is his mercy towards them that fear him. There is sprung a light for the righteous, rejoice, and joyful gladness for such are true hearted.

Liturgie

92,2s Il est bon de louer le Seigneur Graduel et Offertoire

Graduel « Bonum est confiteri »

Traditionnel, Graduel - Bonum est confiteri

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,2s

Offertoire « Bonum est »

Traditionnel,Offertoire - Bonum est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,2

Musique

47,6 ; 103,19 Dieu est monté Ascendit Deus in jubilatione

17e s.

Peter Philips (ca. 1560-1628), Ascendit Deus in jubilatione, 1607

Timothy Brown (dir.), The Choir of Clare College

© License YouTube Standard→, Ps 47,5.103,19

Paroles

Ascendit Deus in jubilatione, et Dominus in voce tubae. Dedit dona hominibus. Alleluia. Dominus in caelo paravit sedem suam. Alleluia.

Compositeur

Peter Philips est un prêtre catholique, compositeur et organiste anglo-flamand. Grâce à lui, l'Europe continentale a pu se familiariser avec la musique anglaise. On compte plusieurs centaines de morceaux. Il ne les publie qu'au sommet de sa carrière, vers 1612 et jusqu'à 1628. Seul son contemporain le grand William Byrd en composa plus que lui.

16e s.

Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594), Viri Galilaei / Ascendit Deus (Liber primus motettorum), 1569

Philipe Herreweghe (dir.), Ensemble Vocal Européen De La Chapelle Royale

© License YouTube Standard→, Ac 1,11 Ps 47,5.103,19

Paroles

Viri Galilaei, quid admiramini aspicientes in caelum? Alleluia. Quemadmodum vidistis eum ascendentem in caelum, ita veniet, Alleluia. (Ac 1,11)

Composition

Giovanni Pierluigi da Palestrina est un compositeur italien de la Renaissance, reconnu et immensément admiré par tous les musiciens de son temps. Il a su appliquer les réformes du Concile de Trente à la musique sacrée voulant obtenir l'intelligibilité des paroles et une musique en rapport intime avec le texte sacré. Ce motet à 6 voix est issu de la Messe de l'Ascension.

69,4 Je me suis fatigué en criant Laboravi clamans

18e s.

Jean-Philippe Rameau (1683-1764), Laboravi clamans

Philippe Herreweghe (dir.), La Chapelle Royale

© Licence YouTube Standard→, Ps 69,4

Composition

Jean-Philippe Rameau, né le 25 septembre 1683 à Dijon et mort le 12 septembre 1764 à Paris (paroisse Saint-Eustache), est un compositeur français et théoricien de la musique. L'œuvre lyrique de Rameau forme la plus grande partie de sa contribution musicale et marque l'apogée du classicisme français, dont les canons s'opposèrent avec force à ceux de la musique italienne jusque tard au cours du XVIIIe siècle.

Paroles

Laboravi clamans, raucæ factæ sunt fauces meæ: defecerunt oculi mei, dum spero in Deum meum.

84,2ss Que tes demeures sont aimables, Seigneur

19e s.

Johannes Brahms (1833-1897), Ein Deutsches Requiem "Wie lieblich sind deine Wohnungen" (partie 4 sur 7), 1865

John Eliot Gardiner (dir.), Monteverdi Choir, Orchestre Revolutionnaire et Romantique

© License YouTube Standard→, Ps 84,1-4

Composition

Ein deutsches Requiem, nach Worten der heiligen Schrift für Soli, Chor und Orchester (Orgel ad lib.), op. 45 – « Un Requiem allemand, sur des textes de l'Écriture sainte, pour solistes, chœur et orchestre (avec orgue ad libitum) » – est une œuvre sacrée (mais pas liturgique) en sept parties (ou mouvements) composée par Johannes Brahms et achevée en 1868. Elle dure de 70 à 80 minutes, ce qui en fait la plus longue composition de Brahms. Les deux solistes n'interviennent qu'exceptionnellement, le baryton pour faire entendre l'appel angoissé de l'homme face à son destin, la soprano pour annoncer le caractère maternel des consolations futures. L'orchestre reste toujours d'une clarté exemplaire, même lorsqu'il passe au second plan. La conclusion résume la promesse du sermon sur la montagne. Les épisodes centraux du sixième morceau pourraient être considérés comme une version protestante du Dies iræ. L'œuvre, de conception humaniste, que l'auteur aurait désiré rendre œcuménique, lui assura la célébrité.

Paroles

Wie lieblich sind deine Wohnungen, Herr Zebaoth! Meine Seele verlanget und sehnet sich nach den Vorhöfen des Herrn; mein Leib und Seele freuen sich in dem lebendigen Gott. Wohl denen, die in deinem Hause wohnen, die loben dich immerdar.

96,1–6 Chantez au Seigneur O sing unto the Lord

17e s.

Henry Purcell (1659-1695), O sing unto the Lord Z44, 1688

Simon Preston (dir.), Choir of Christ Church Cathedral, Oxford

© License YouTube Standard→, Ps 96,1-6,9s

Composition

Henry Purcell est un musicien et compositeur anglais, né et mort à Londres dans le quartier de Westminster. Purcell compte parmi les plus grands compositeurs anglais. Il a incorporé à sa musique des éléments des styles baroques français et italien, mais a développé un style anglais particulier.

Paroles

Symphonia O sing unto the Lord a new song. Alleluia. Sing unto the Lord, all the whole earth. Alleluia. Symphonia Sing unto the Lord, sing unto the Lord and praise his name: Sing unto the Lord, sing unto the Lord and praise his name: be telling of his salvation from day to day. Solo Bass: Declare his honour unto the heathen: and his wonders unto all people. Glory and worship are before him : power and honour are in his sanctuary. The Lord is great, and cannot worthily be praised: he is more to be feared than all gods. As for the gods of the heathen, they are but idols: but it is the Lord that made the heavens. Ritornelli O worship the Lord in the beauty of holiness: let the whole earth stand in awe of him. Tell it out among the heathen that the Lord is King: The Lord is King, The Lord is King, is King, the Lord is King And that t'is He who hath made the round world so sure that it cannot be moved; 'Tis He, 'tis He, 'tis He who hath made the round world so sure that it cannot be moved; And how that he shall judge the people righteously. And how that he shall judge the people righteously. Alleluia.

Arts visuels

74,5 presque à la sortie sur un endroit en hauteur  (et ils n'ont pas compris !) V : allusion à la crucifixion de Jésus ? Même si saint Jérôme lui-même dans sa traduction sur l'hébreu, ne retient pas cette allusion, elle est peut-être présente dans la lettre latine selon la Septante de ce psaume. 

Francesco Pesellino (1422–1457), Christ en croix, adoré par saint Jérôme et saint François, (tempera sur panneau de bois, ca 1445-1450), 61,5 x 49,1 cm,

National Gallery of Art, Washington D.C. © Domaine public→ 

Jésus en croix, étendard de dérision pour ses ennemis, étendard royal pour ses amis, à la sortie de Jérusalem, sur la hauteur du Golgotha, contemplé, à sa droite par le grand saint Jérôme.

74,3–11 leurs insolences dans le lieu saint : destructions du Temple au fil de l'histoire d'Israël

19e s. 

Francesco Hayez (1791-1882), La destruction du Temple de Jérusalem, (huile sur toile, 1867), 183 x 252 cm

Gallerie dell'Academia, Venise, Italie, Domaine public © Wikimedia commons→, Mt 24

Liturgie

74,2.22 Pourquoi, Dieu CHANT GRÉGORIEN Interprétation christique : appel au secours divin au moment de la Passion

Antienne « Exsurge, Domine »

Traditionnel, Jeudi Saint - 2° Nocturne : AntienneExsurge, Domine"et Ps 73 (74,1.2.22)

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Chœurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 74

Dernière antienne du deuxième nocturne du Jeudi Saint. Cri d'appel au Dieu fort et vengeur de son peuple, ce psaume tente d'exciter la violence divine devant l'ennemi qui outrage son nom et celui de son serviteur.

81,17 lui nourrit ceux-là de la moëlle du froment CHANT GRÉGORIEN

Introït « Cibavit »

Traditionnel, Introït - Cibavit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 81,17.2

Arts visuels

81,6 Louange de Dieu Bien qu'il ne s'agisse pas expressément d'un « psaume de David », l'exhortation à une joyeuse fanfare évoque l'exemple d'enthousiasme du pieux roi (cf. Musique 2S 6,12–15).

Peinture flamande du 17e s.

Leonaert Bramer (1596-1674), Le roi David danse et joue devant l'arche d'alliance, (huile sur cuivre, 1630), 42×58 cm

Musée Pouchkine, Moscou (Russie) © Domaine public→ 

Avec son grand ange trompettste dominant la scène, le peintre baroque hollandais, sur ce panneau en mal de restauration, met ici l'accent sur la joie au Ciel qui accompagne l'entrée de l'arche dans la Jérusalem terrestre.

Pieter van Lint (1610-1690), Le transfert de l'arche d'alliance par le roi David qui chante et danse, (huile sur cuivre, 1650), 88 x 106 cm

Musée Abtei Liesborn des Kreises, Warendorf (Allemagne), © CC BY-NC-SA→

Remarquez comme la femme de David, Mikhal, fille de Saül, observe l'entrée depuis la fenêtre du palais royal : elle est vraiment au spectacle ! À la suite de son séjour à Rome (1633-1640), continuant en quelque sorte l'inculturation romaine si présente dans la Vulgate de saint Jérôme, Van Lint représenta à plusieurs reprises des triomphes et des entrées mythologiques, allégoriques et bibliques. Elles se trouvent aujourd'hui à Madrid, au Musée du Prado (Triomphe de Cupidon ; Triomphe de Cybèle) et à Munich, à la Bayerische Staatsgemäldesammlungen (Entrée du Christ à Jérusalem).

Musique

89,2 Les miséricordes du Seigneur

18e s.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Misericordias Domini K.222, 1775

Marcus Creed (dir.), Berlin Radio Symphony Orchestra & Rias Chamber Chorus

© License YouTube Standard→, Ps 89,1

Composition

Wolfgang Amadeus Mozart laisse une œuvre impressionnante (626 œuvres sont répertoriées dans le catalogue Köchel), qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Selon le témoignage de ses contemporains, il était, au piano comme au violon, un virtuose. On reconnaît généralement qu'il a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie, et la sonate, qui devinrent après lui les principales formes de la musique classique, et qu'il fut l'un des plus grands maîtres de l'opéra. Son succès ne s'est jamais démenti. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de génie, de virtuosité et de maîtrise parfaite.

Paroles

Misericordias Domini in aeternum cantabo: in generationem et generationem, annuntiabo veritatem tuam in ore meo.

89,20–30 Dieu a parlé en visions

17e s.

John Blow (1649-1708), God spake sometime in visions, 1685

Vox Luminis

© License YouTube Standard→, Ps 89,20-30

Composition

John Blow est un organiste et compositeur anglais de musique baroque, né en février 1649 et mort le 1er octobre 1708.  L'oeuvre ici interprétée fut écrite à l'occasion du couronnement du Roi d'Angleterre James II.

Paroles

God spake sometime in visions and said: I have laid help upon one that is mighty. I have found David my servant, My hand shall hold him fast and my arm shall strengthen him. The enemy shall not be able to do him violence, the son of wickedness shall not hurt him But my faithfulness and my mercy shall be with him and in my name shall his horn be exalted. I will set his dominion also in the sea, and his right hand in the floods. He shall cry unto me: “Thou art my father, my God, and my strong salvation” and I will make him my firstborn, higher than the kings of the earth. My mercy will I keep for him for ever more and my cov'nant shall stand fast with him. His seed also will I make to endure for ever, and his throne as the days of heav'n. Amen, allelujah.

90,1s.15 ; 144,3s ; 102,12 Seigneur notre refuge

20e s.

Edward Bairstow (1874-1946), Lord, Thou Hast Been Our Refuge, 1917

Stephen Cleobury (dir.), Choir of King's College, Cambridge

© License YouTube Standard→, Ps 90,2ss.15.144,3s.102,12

Paroles

Lord, thou hast been our refuge from one generation to another, Before the mountains were brought forth, or ever the earth and the world were made, thou art God from everlasting, and world without end. Again thou sayest Come again, ye children of men, seeing that is past as a watch in the night. And fade away, way suddenly like the grass. But in the Ev'ning it is cut down, dried up, and withered. Thou hast set our misdeeds before thee and our secret sins in thy light of the countenance. The days of our age are threescore years and ten, and tho' men be so strong that they come to fourscore years, yet is their strength then but labor and sorrow, so soon passeth it away, and we are gone. So teach us to number our days, that we may apply our hearts, unto wisdom. Glory be to the Father, and to the Son, and to the Holy Ghost; As it was in the beginning, is now and ever shall be, world without end, Amen.

Compositeur

Sir Edward Cuthbert Bairstow est né à Huddersfield le 22 août 1874. Il était organiste et compositeur anglais dans la tradition musicale de l'église anglicane. 

Arts visuels

87,5 Même cet homme est né en elle (V) ... Qui ? Le texte latin est très énigmatique :

  • Numquid Sion dicet | Homo et homo natus est in ea | et ipse fundávit eam Altíssimus.

Très littéralement, on pourrait traduire le deuxième →comma comme : un humain et un [autre] humain est en elle. 

Le Christ ...

La répétition de homo, cependant, invite à penser qu'il y a homme et homme. Notre traduction suit la lecture des Pères qui comprennent 

  • le premier homo comme « on » et le rattachent par enjambement au comma précédent, comme sujet de dicet ;
  • le second homo désigne alors le Christ en son humanité : Ps.-Jérôme Brev. Ps. : « Qui des hommes pourra lui [= à Sion] annoncer qu’un homme naîtrait en elle et [que] lui-même la sauvera ? C’est-à-dire : aucun des hommes ne peut lui annoncer que Sion soit sauvée par un homme qui naît en elle. Qui est cet homme ? ‘Et [c’est] le Très-Haut Lui-même [qui] l’a fondée. »

... et sa Mère !

Logiquement, suivant cette ligne interprétative, c'est la figure de Marie, nouvelle (fille de) Sion, qui est évoquée : ce verset (ou →colon) désignerait donc en énigme la maternité de Marie comprise comme nouveau Temple, non fait de main d'homme, au cœur de la Jérusalem céleste : 

Une image célèbre décrit Marie comme nouvelle Arche d'alliance contenant la Présence de Celui qui est en définitive le seul Temple de la Sion céleste (Ap 21,22).

Piero della Francesca (1412/20-1492), La Madonna del Parto, (fresque, 1455-60 (?), maçonnée en 1785, redécouverte en 1889, restaurée et déposée en 1993), Vierge parturiente, 260 × 203 cm, église Santa Maria di Momentana, Monterchi

musée de Monterchi, Toscane (Italie),  Domaine public © Wikicommons→

Monterchi était la ville natale de la mère du peintre, cela explique sans doute la charge émotionnelle et théologale de l'œuvre, où la Vierge apparaît sous une figure presque paysanne, tranchant sur modèles à longs cheveux blonds L'images est un exemple parfait de Virgo paritura (Vierge parturiente), type précédant chronologiquement la Vierge à l'Enfant et aussi sujet pictural bien moins répandu dans les arts. Debout et face au spectateur dans une attitude hiératique à la manière des représentations byzantines, Marie pose la main gauche sur la hanche, la droite soutient son ventre proéminent qu'elle montre par l'échancrure. Elle est entourée de deux anges parfaitement symétriques réalisés à partir d'un même carton et de couleurs complémentaires, qui écartent délicatement les pans du rideau du baldaquin (draperies rouges signalant l'intérieur du Temple, dans l'iconographie byzaintine), brodé de grenades symbolisant à la fois la Tora et la Passion du Christ. Le tableau joue un rôle important dans le film Nostalghia→  d'Andreï Tarkovski (1983).

Littérature

9,16 lacs  (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Dérivé du latin laqueus, (« lacet, nœud coulant; filet, lacs; liens, chaînes; piège »), et délicieusement ambigü, le mot français lacs, encore attesté chez André Gide ou Paul Claudel,  désigne un « cordon, ou une attache servant à retenir quelque chose », en particulier les pièges de cordes ou de ficelles tendus par les oiseleurs. CNRTL→

Jan Broekhuijse (1929-2020), Un chasseur Samo pose un lacs pour attraper les pintades, (photographie, négatif gélatine sur acétate), 6 x 6 cm

Collection Stichting National Museum van Wereldculturen, Leiden, Pays-Bas © CC-BY-SA-3.0→ 

Prise à Boven Volta, Burkina Faso, Haute Volta, cette vue montre l'oiseleur disposant son piège, souvent constitués d'une cage, d'un filet à fermeture rapide ou d'un simple nœud coulant déclenchés par l'animal appâté. 

Piège à rossignol tunisien, (gravure sur bois) in H.A. Macpherson, A History of Fowling→,  Edinburgh : David Douglas, 1897

© Domaine public

Le piège vise à capturer l'oiseau chanteur vivant.

Walter Baxter, A crow trap at Whitchesters Farm, (photographie numérique, 2011) © CC-BY-SA-2.0→ 

Le mécanisme du piège fait d'un filet peut être non mortel comme un nœud ou un fil qui s'entortille autour de la patte ; mais si le lacs ne se déchire pas, la mort lente survient ... 

 Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Arts visuels

30,4 tu m'as sauvé de ceux qui coulent au fond du lac (V) Images aquatiques des supplices de l'enfer Le latin lacus, us qui signifie lac, étang, marée, finit aussi par désigner la cavité, la profondeur, le creux, et, dans le contexte biblique inculturé au monde gréco-romain, la fosse de l'enfer. La présente traduction maintient le mot « lac » chaque fois qu'elle peut expliciter le sens d'une chute ou d'une noyade dans la profondeur, ce qui est le cas ici : « salvasti me a descendentibus in lacu ».

Les peintres de l'enfer ont été sensibles au symbolisme de la noyade dans l'eau ou de l'étouffement dans la boue repris par Dante à l'Écriture et aux mythologies antiques. En voici deux exemples.

Maniérisme italien

Giovanni Stradano, ou : della Strada (Jan van der Straet, 1523–1605), Colériques et acédiques, (dessin gouaché (?), 1587), illustration de l'Enfer de Dante, chant 8 ; cf. G. Biagi, Rass. Bibl. Lett. Ital. I (1893)

Bibliothèque laurentienne, Florence, Italie  (Codex palatin 75)  © Domaine public→ 

Romantisme français

Eugène Delacroix (1798–1863), Dante et Virgile aux enfers, dit aussi La Barque de Dante, (huile sur toile, 1822,189 x 241 cm)

Musée du Louvre (Paris) — 3820 © Domaine public→

Sur ce tableau précoce qui contribua à révéler le génie de Delacroix, la scène représente la visite aux Enfers de Dante Alighieri accompagné de Virgile, leur passage sur le Styx dans la barque menée par Phlégias, roi des Lapithes. Il s'agit précisément du cinquième cercle de l'Enfer, celui des coléreux condamnés à demeurer dans les eaux boueuses du Styx. Sous le ciel sombre et  la ville en feu sur la gauche qui entourent les deux poètes bien éclairés au centre, dans les eaux tumultueuses, les corps des damnés qui cherchent à s'accrocher à la barque font écho cauchemardesque à ce verset du psaume. 

Comparaison des versions

78,22.38 sauveur + « propitiation » : V | M G :  Discrète christologisation ?  Le substantif (ou adjectif substantivé) neutre salutare,is employé au v.22 signifie tout moyen de salut :  « remède, préparation, prospérité, confort, salut, délivrance », mais aussi : « délivreur, sauveur ».

Au v.38 : 

  • M annonce simplement que Dieu couvrait bien les fautes, pardonnait (kāpar, au piel),
  • G complexifie le sens en traduisant l'inaccompli hébreu (qui référait une action longue et répétée, dans son contexte), par le futur d'un verbe pouvant aussi signifier : « il expiera » (ilasetai , de llaskomai, ind. futur moyen) ;
  • V amplifie en une locution verbale qui annonce que le Seigneur « sera rendu propice quant à leurs péchés » (propitius fiet peccatis eorum) : dans la mesure où l'énonciation du psaume alterne récit et commentaires sur le récit (signalés, dans la présente traduction, par des parenthèses), le traducteur latin aurait-il, dans cette annonce d'une propitiation à venir, vu une allusion à la médiation de Jésus Christ ? Cf. V—Lc 2,30.

Franscisco de Zurbarán (1598-1664), Agnus dei, (huile sur toile, entre 1635 et 1640), 38 x 62 cm, Musée du Prado, Madrid, © Wikicommons→

Francisco de Zurbaran est un peintre espagnol du siècle d'or. Il se distingue dans les peintures religieuses où son art révèle une grande force visuelle et un profond mysticisme. Il a réalisé six versions de ce sujet qui diffèrent peu les unes de autres. L'agneau est traité avec un grand réalisme, ses pattes sont liées pour le sacrifice, et la toile porte l'inscription : « Comme une brebis, il fut conduit à l’abattoir ; comme un agneau muet devant le tondeur, il n’ouvre pas la bouche » (Ac 8,32). Cf. Lv 22,17-30.

Arts visuels

8,10 Seigneur notre Seigneur, comme ton nom est admirable sur toute la terre ! Psaume 8

Iconographie contemporaine

Éric Mortreuil (1964 -), Psaume 8, (Papier avec pigments et encres pigmentées), 21 x 29,7,

Coll. part., France,

D.R. É. Montreuil→ © BEST aisbl,

Enlumineur depuis 2016, É. M. s’inspire de textes bibliques et chrétiens et de la spiritualité scoute pour élaborer des compositions dans la tradition de l’enluminure occidentale, avec une préférence pour le style irlandais « insulaire » (Livre de KellsÉvangiles de Lindisfarne) et pour le gothique du 13e s.

Calligraphié à la main, É. M. retranscrit le Ps 8 suivant le style du XIIIe siècle.

91,11 puisqu'à ses anges il commanderaqu'ils te gardent dans toutes tes voies Psaume 90

Iconographie contemporaine 

Éric Mortreuil (1964 -), Psaume 90, (Parchemin de chevrette : pigments, encres pigmentées et feuille d’or sur colle de poisson, 2023), 30 x 24,

Coll. part., France,

D.R. É. Montreuil→ © BEST aisbl,

Enlumineur depuis 2016, É. M. s’inspire de textes bibliques et chrétiens et de la spiritualité scoute pour élaborer des compositions dans la tradition de l’enluminure occidentale, avec une préférence pour le style irlandais « insulaire » (Livre de Kells, Évangiles de Lindisfarne) et pour le gothique du 13e s.

Reprenant le Ps 90 (texte ajouté sur la photo à l'ordinateur), É. M. a réalisé cette enluminure dans l'esprit d'un Évangile arménien du XVIIe siècle.

Littérature

40,4 charme  (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Il s'agit de beaucoup plus qu'un poème.

  •  V—iuxta LXX emploie ici le terme carmen, inis, qui désigne une forme particulière de poésie religieuse incantatoire (cf. V—Iuxta Heb. se contente de laus,dis louange).

On le rend par « charme » qui peut avoir également le sens de « formule incantatoire » en français (cf. Charme2), et connote une conception du langage comme puissance autant que comme représentation que nous avons hélas souvent oubliée, mais qui était celle de Jérôme (elle explique sa prudence, dans le cas de ce mot : Milieux de vie Ps 40,4).  

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Musique

90,12s par la sagesse convertis-les ! Bendita Sabedoria

20e s.

Heitor Villa-Lobos (1887-1959), Bendita Sabedoria, 1958

Eric Ericsson (dir.)

© License YouTube Standard→, Pr 1,20.20,15.4,7.24,5.3,13 Ps 90,12

Composition

Heitor Villa-Lobos est un compositeur brésilien. Il a composé environ 1 300 œuvres de tous styles, avec 12 symphonies, 17 quatuors à cordes, des opéras, des ballets, des suites, des poèmes symphoniques, des concertos, des œuvres vocales, des pièces pour piano, de la musique religieuse et des musiques de film. Villa-Lobos, au-delà d'être un grand compositeur, est également un pédagogue musical pour son pays. Il a conçu un système d'apprentissage de la musique pour des générations de Brésiliens, basé sur la riche culture musicale brésilienne, et prenant ses racines dans un patriotisme profond et toujours explicite.

Cette oeuvre contient six parties: I. Sapientia foris praedicat (Adagio) II. Vas pretiosum labia scientiae (Andantino) III. Principium sapientiae (Quasi allegretto) IV. Vir sapiens fortis est (Allegro) V. Beatus homo qui invenit sapientiam (Andante) VI. Dexteram tuam (Largo)