La Bible en ses Traditions

Psaumes 144,1–15,5

Texte

Critique textuelle

84,1–13 Du maître de chœur. Liturgie juive (rite séphardi) Ce psaume ouvre l'office de l'après-midi (Offrande ou מִנחַה).

Contexte

Repères historiques et géographiques

133,3 Sion Sion,colline de Jérusalem "Sion" est le nom ancien de la colline entre les vallées du Cédron à l'Est et les vallées du Tyropéon à l'Ouest de Jérusalem.

Texte

Grammaire

133,3 “donne” verbe au présent Dans la V,au contraire de la S(le verbe est à l'aoriste) et de la M(le verbe est à l'accompli),le verbe du verset 3 est au présent:"mandavit Dominus";ce qui intensifie l'éternité de l'acte de Dieu qui donne la bénédiction.

 

Genres littéraires

133,1ss poème lyrique C'est un poème lyrique qui exprime la joie,l'exaltation par des exclammations("Voici!"),par un rythme rapide(qui manifeste un certain élan),par des allitérations et des répétitions(cf procédés littéraires).

Réception

Intertextualité biblique

133,1 la joie de la vie fraternelle La première communauté dans les Actes des Apotres(2,42-46)rappelle le premier verset du psaume:"Tous les croyants vivaient ensemble(...)ils prenaient leur repas avec allégresse et simplicité de coeur".La joie de la vie fraternelle bénie par Dieu se retrouve dans la première communauté chrétienne avec la meme insistance sur le fait que tous les membres de la communauté vivent ensemble.

Comparaison des versions

133,1 la septante commence par une question Au contraire de la M et de la V,le psaume de la S commence par une question,ce qui donne plus de vivacité au poème et qui implique encore davantage celui qui écoute le psaume car le psalmiste s'adresse plus directement à lui ainsi:une question implique plus qu'une affirmation car elle implique une réponse de la part de l'interlocuteur.

Littérature péritestamentaire

133,2 l’huile 11Q5,psaume 151 de la Septante:

"Il a envoyé son ange me prendre derrière les brebis de mon père, et il m'a oint de son huile."

Texte

Grammaire

133,3 “ a établi” verbe au Piel  

 çwh   est un verbe au Piel. Le Piel exprime l'intensité de l'acte posé. C'est bien "pour toujours" qui Dieu a établi ses paroles de bénédictions.

133,1 “tous” conjonction  

 gam est une conjonction qui a pour finalité de donner plus d'énergie à l'expression. Ce qui a permi de traduire "tous ensemble" pour intensifier l'idée de communion fraternelle.

Vocabulaire

133,3 Montagnes de Sion Montagnes de Sion,demeure de Dieu Les montagnes de Sion peuvent évoquer tout Jérusalem et sa population, mais elles sont surtout associées au temple, car c'est là que David batit un autel et Salomon le Temple. Les montagnes de Sion sont donc la demeure de Dieu, et en même temps elles sont le symbole de la Cité de Dieu à venir.

Procédés littéraires

133,1ss structure en chandelier Structure en chandelier

On voit une structure en chandelier(ABCCBA) avec la reprise de thèmes ou de mots similaires:

dans la version latine, le verset 1 et le verset 3 avec les mots bonum et benedictionem font référence à ce qui est bon, et à la bénédiction,deux choses qui vont ensemble. Puis, le début du verset 2 et la fin du verset 2 ont tous deux quod descendit(qui descend), et le mot qui est écrit 2 fois au centre du poème, est barbam ,"barbe", ce qui fait de ce mot le coeur du poème.

en version hébraïque,la srtucture est la meme,avec en plus al qui est répété au début du verset 2, au milieu et à la fin du verset 2 et au verset 3. Avec également la répétition en structure parallèle également de la lettre au verset 2 et 3. Ce qui donne aussi une structure parallèle en ABCDEEDCBA. Ce qui met aussi en relief le coeur du poème qui est la barbe d'Aaron.

 

133,1ss la barbe d’Aaron l’accentuation L'accentuation du psaume hébraique met en valeur le coeur du psaume qu'est la barbe d'Aaron. En effet,au verset 2, juste après zaqan-Aaron, il y a une large pause

qui est imposée par l'atnah(accent disjonctif qui sépare le mot avec celui qui suit et accentue le mot en question).

Contexte

Repères historiques et géographiques

133,3 l’Hermon emplacement du Mont Hermon  

Le Mont Hermon se situe à la frontière entre la Syrie et le Liban; il borde la source du Jourdain.

Texte

Grammaire

133,1 “Voici” Interjection  

Dans la version grecque, le mot idou est une interjection qui a pour fonction d'annoncer.

Réception

Liturgie

105,1–15 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Le début de ce psaume constitue l'introduction de l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

99,9 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 105 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

94,1s LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 105 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

85,8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 105 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

81,11 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 105 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

100,1–5 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Psaume récité dans l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin, uniquement les jours ouvrables et non le samedi ou les jours de fête.

104,31 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Premier verset du centon yehi kebod récité dans l'office des zemirot dans la prière journalière du matin.

113,2ss LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

135,1–13 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

103,19 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

132,13 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

135,4 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

94,14 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

84,5 LITURGIE JUIVE (rite portugais) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

84,5 LITURGIE JUIVE (rite portugais) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 ainsi que dans celui commençant par Ps 105 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

Il forme, avec Ps 144-15, l'introduction à la récitiation du psaume 145 dans la prière du matin et de l'après-midi.

115,18 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est lu après chaque occurrence liturgique du Ps 145.

89,53 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset se lit dans l'office des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin, immédiatement après le Ps 150.

135,1–21 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset se lit dans l'office des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin, immédiatement après Ps 89,53.

104,24 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans la bénédiction du Yoṣer, lors de l'office journalier du matin.

136,7 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans le paragraphe Léèl Baroukh de la prière dite Yoser.

143,1–12 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans Ma nomar, un centon constituant une prière d'indulgence lue dans l'office journalier du matin ainsi que lors des fêtes d'expiation.

84,13 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 105 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin. Il est également inclus dans Ma nomar, centon constituant une prière d'indulgence lue dans l'office journalier du matin ainsi que lors des fêtes d'expiation.

78,38 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 104-31 qui introduit l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.

Il ouvre également le centon vehu raḥum, prière d'indulgence lue dans l'office journalier du matin ainsi que lors des fêtes d'expiation.

106,47 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon vehu raḥum (qui commence par Ps 78,38), prière d'indulgence lue dans l'office journalier du matin ainsi que lors des fêtes d'expiation.

103,10 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon vehu raḥum (qui commence par Ps 78,38), prière d'indulgence lue dans l'office journalier du matin ainsi que lors des fêtes d'expiation.

130,8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans la prière de Nephilat apaïm qui fait partie des rogations des prières du matin et de l'après-midi des jours ouvrés.

124,8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans la prière de Abinou Malquenou qui fait partie des rogations des prières du matin et de l'après-midi des jours ouvrés.

123,3 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans la prière de Abinou Malquenou qui fait partie des rogations des prières du matin et de l'après-midi des jours ouvrés.

103,14 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans la prière de Abinou Malquenou qui fait partie des rogations des prières du matin et de l'après-midi des jours ouvrés.

103,1–22 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Psaume récité dans l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin. Il n'est génralement pas récité dans les communautés israélites non françaises.

79,9 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) C'est par ce verset que se clôt la prière de Abinou Malquenou qui fait partie des rogations des prières du matin et de l'après-midi des jours ouvrés.

99,5 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon commençant par Ps 105 qui introduit ll'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.Il est également inclus dans le centon dit Gadélou, qui est chanté en grande cérémonie au commencement du rituel de la sortie des rouleaux de la Loi.

86,5 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans Ma nomar, un centon constituant une prière d'indulgence lue dans l'office journalier du matin ainsi que lors des fêtes d'expiation. Il est également cité dans la Keduša desidra, prière de sanctification lue dans l'office du matin de la semaine et de l'après-midi du samedi et des fêtes.

119,1–176 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans la Keduša desidra, prière de sanctification lue dans l'office du matin de la semaine et de l'après-midi du samedi et des fêtes.

86,8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est dit après Dt 4,39 lors de la rentrée de la loi pendant l'office du matin le lundi et le jeudi, et l'après-midi du samedi et des fêtes.

86,1–17 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit à la fin de l'office journalier du matin, les jours ouvrables où l'on dit les rogations.

106,47s LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ces deux versets se disent dans l'office journalier du matin après le psaume du jour, dans les parties conclusives.

72,18s LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ces deux versets se disent dans l'office des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin, immédiatement après Ps 135,21. Ils se disent aussi dans l'office journalier du matin après le psaume du jour, dans les parties conclusives.

135,1–21 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset se dit dans l'office journalier du matin après le psaume du jour, dans les parties conclusives.

82,1–8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin, le mardi, en souvenir du fait que les Lévites chanteaient ce psaume au temple en ce jour.

94,1–23 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin, le mercredi, en souvenir du fait que les Lévites chanteaient ce psaume au temple en ce jour.

81,1–17 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin, le jeudi, en souvenir du fait que les Lévites chanteaient ce psaume au temple en ce jour.

93,1–5 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin, le vendredi, en souvenir du fait que les Lévites chanteaient ce psaume au temple en ce jour. Il se dit également à la fin de l'office de l'après-midi du vendredi à la place du psaume ordinaire (Ps 67). Il se chante aussi le vendredi soir dans l'office d'entrée du sabbat, après le Ps 92 et sur un mode mélodique particulièrement orné. Enfin, il est récité dans l'office des Zemirot du samedi matin après le Ps 92.

102,14 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin, après le poème liturgique En kelohenu.

122,7ss LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ces versets sont inclus dans la prière Amar rabbi elegnazar, qui se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin ainsi que le vendredi soir.

128,6 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans la prière Amar rabbi elegnazar, qui se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin ainsi que le vendredi soir.

119,165 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans le centon dit Gadélou, qui est chanté en grande cérémonie au commencement du rituel de la sortie des rouleaux de la Loi. Il est aussi nclus dans la prière Amar rabbi elegnazar, qui se dit dans la partie conclusive de l'office journalier du matin ainsi que le vendredi soir.

67,1–8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté à la fin de l'office de l'après-midi, tous les jours, sauf le vendredi, le samedi et les fêtes. Entre Pâque et Pentecôte, il est chanté sur un air particulier après le décompte des jours du Gnomer. Il est également chanté le samedi soir avant l'office de clôture du sabbat.

134,1ss LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce court psaume introduit l'office du soir de la semaine.

78,30 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans la Keduša desidra, prière de sanctification lue dans l'office du matin de la semaine et de l'après-midi du samedi et des fêtes. Il est également dit dans les parties introductives de l'office du soir de la semaine.

130,1–8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume fait partie des prières d'indulgence récitées après la prière journalière les soirs de la lune d'Elul.

92,1–16 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit le vendredi soir dans l'office d'entrée du sabbat, avant le Ps 93 et sur un mode mélodique particulièrement orné. Il est aussi récité dans l'office des Zemirot du samedi matin et lors de la rentrée de la Loi le samedi après-midi.

136,25 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans les prières d'actions de grâces après le repas.

115,15 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans les prières d'actions de grâces après le repas.

116,13 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans les prières d'actions de grâces après le repas.

90,1–17 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes.

98,1–9 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes.

121,1–8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes.

122,1–9 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes.

123,1–4 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes.

135,1–21 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes.

69,14 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est répété deux fois au cours de l'office du samedi après-midi.

71,19 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset se dit à la fin de l'oraison silencieuse (amida) de l'office de l'après-midi du samedi.

119,1–176 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset se dit à la fin de l'oraison silencieuse (amida) de l'office de l'après-midi du samedi.

75,1–11 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se chante en introduction à l'office de sortie de sabbat, le samedi soir. Chaque verset est dit tour à tour par un fidèle.

144,1–15 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se chante en introduction à l'office de sortie de sabbat, le samedi soir. Il est chanté en choeur sur un air rythmé, dont une tradition prétend qu'il remonterait à l'Antiquité. Benedetto Marcello s'est fait l'écho de cette tradition qui existait donc déjà à Venise en son temps.

90,13–17 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) La fin de ce psaume se chante en conclusion à l'office de sortie de sabbat, le samedi soir, sauf quand il y a une fête solennelle dans la semaine suivante.

91,1–16 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes. Il est également inclus dans les parties conclusives de l'office du samedi soir après Ps 90,13-17 (sauf quand il y a une fête solennelle dans la semaine suivanteà et dans le service funèbre.

104,1–35 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté en ouverture de l'office du soir des néoménies (Ros ḥōdeš).

113,1–9 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est le premier du Hallel, suite de psaumes de louange chantée les matins des fêtes et des néoménies (Ros ḥōdeš). Le Hallel complet se dit aux Cabanes, les huits jours de ḥanuka, les deux premiers jours de Pâque, les deux jours de Pentecôte. Il est abrégé les six derniers jours de Pâque et les néoménies.

114,1–8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est le deuxième du Hallel, suite de psaumes de louange chantée les matins des fêtes et des néoménies (Ros ḥōdeš) (voir Ps 113)

115,1–18 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est le troisième du Hallel, suite de psaumes de louange chantée les matins des fêtes. On l'omet lors des néoménies (Ros ḥōdeš) et autres jours où se dit le demi-Hallel (voir Ps 113)

116,1–19 Ce psaume est le quatrième du Hallel, suite de psaumes de louange chantée les matins des fêtes. On omet la première partie (jusqu Ps 116,11 inclus) les néoménies (Ros ḥōdeš) et les six derniers jours de P^aque. (voir Ps 113)

117,1s LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est le cinquième du Hallel, suite de psaumes de louange chantée les matins des fêtes et des néoménies (Ros ḥōdeš) (voir Ps 113).

124,1–8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit dans la partie conclusive de l'office du matin des jours ouvrables, ainsi que dans les Zemirot du samedi matin et des fêtes. Il est également chanté en conclusion de l'office du soir de Pourim.

102,1–29 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume était récité par les fidèles s'imposant un jeûne particulier ou volontaire (usage partiellement tombé en désuétude aujourd'hui).

111,1–10 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume se dit après l'oraison silencieuse (amida) de l'office de l'après-midi du samedi. Il est également chanté lors de la cérémonie de la circoncision.

128,1–6 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est chanté à la fin de la cérémonie de la circoncision.

Texte

Genres littéraires

78,42 de sa puissance V littéralement : de sa main (hébraïsme)

Propositions de lecture

78,62 il asservit son peuple par l'épée V cf. Blaise. Littéralement : il enferma son peuple dans le glaive = il livra son peuple au glaive (Vigouroux, Fillion)

78,72 avec des mains prudentes V littéralement : dans la prudence de ses mains

Genres littéraires

85,5 Fais-nous revenir V littéralement : convertis-nous (hébraïsme) 

Propositions de lecture

91,3 de la mort des embuscades V = des embuscades mortelles

94,20 le mal V littéralement : douleur, souffrance, peine, affliction

100,2 dans la louange V = en le louant

103,5 ta gloire V littéralement : ton ornement, ton honneur

104,5 fondé = créé

Genres littéraires

104,14 pour les animaux au service des hommes V littéralement : pour la servitude des hommes (hébraïsme)

Propositions de lecture

105,1 pensées V = projets

105,11 part de ton héritage V littéralement : cordeau de ton héritage

105,19 vint sa parole = s'accomplit sa parole

105,36 les prémices de tout sein maternel V ou : les prémices de tout enfantement

107,9 l'âme vide V l'âme épuisée

107,18 leur âme = leur gosier

108,5 ciel V littéralement : éther

109,20 contre mon âme V = contre moi

112,1 en ses commandements il mettra toutes ses délices V littéralement : il voudra extrêmement = il mettra toutes ses volontés (désirs) dans ses commandements

119,20 tes jugements V = tes préceptes

119,24 ma volonté V = mon désir, mon choix

119,30 je proposais V ou : j'annonçais

119,33 à travers le cours [de ma vie] ou encore : pas à pas ?

119,1–176 témoignages V = enseignements, préceptes

119,123 parole de ta justice V = promesse de ta justice

120,6 a beaucoup voyagé V = a séjourné longtemps en terre étrangère

122,1 Cantique des montées = psaume graduel

137,6 au principe V = au premier rang

139,8 enfer V = les régions inférieures

139,16 il n'y a pas un seul en eux V = quand aucun d'eux n'existait encore

Réception

Intertextualité biblique

133,3 l’Hermon dans l’Ancien Testament  

 

Dt 3,8:"Ainsi, dans ce temps-là, nous prîmes aux deux rois des Amorrhéens le pays qui est au-delà du Jourdain, depuis le torrent de l’Arnon jusqu’à la montagne d’Hermon."

Dans les psaumes:42,7:" aussi je pense à toi, du pays du Jourdain, de l’Hermon, de la montagne de Misar"

Dans Si24;13,l'Hermon,dont le cèdre grandissant est comparé à la sagesse qui fait son propre éloge,est lieu de croissance,et donc de bénédiction:"Je me suis élevée comme le cèdre sur le Liban, et comme le cyprès sur la montagne d’Hermon".

 

133,2 la barbe L’importance de la barbe dans la Bible  

La barbe embrassée,signe de trahison en 2 Sa 20,9-10:"Et Joab dit à Amasa ; « Te portes-tu bien, mon frère ? » Et la main droite de Joab saisit la barbe d’Amasa pour le baiser.Amasa ne prit pas garde à l’épée qui était dans la main de Joab ; et Joab l’en frappa au ventre et répandit ses entrailles à terre et, sans qu’on lui portât un second coup, Amasa mourut. Joab et son frère Abisaï se mirent à la poursuite de Séba, fils de Bochri."Ce qui peut faire penser au baiser de Juda.

La barbe rasée est déshonorant:2S 10,4:"Alors Hanon, ayant saisi les serviteurs de David, leur rasa la moitié de la barbe et coupa leurs habits à mi-hauteur, jusqu’aux fesses, et il les renvoya.";Is 7,20"En ce jour-là, le Seigneur rasera avec un rasoir qu’il aura loué au delà du Fleuve — avec le roi d’Assyrie, — la tête et le poil des pieds, et il enlèvera aussi la barbe."; Jr 48,37:"Car toute tête est rasée et toute barbe coupée ; Sur toutes les mains il y a des incisions Et sur les reins des sacs."

La barbe n'est rasée qu'en deuil ou rite pénitentiel:Is 15,2:"On monte au temple de Charrias et à Dibon ; aux hauts-lieux. pour pleurer ; sur Nebo et Médéba, Moab se lamente, Toute tête est rasée, toute barbe est coupée.";Jr 41,5:"il arriva de Sichem, de Silo et de Samarie quatre-vingts hommes, la barbe rasée, les vêtements déchirés et le corps couvert d’incisions ; ils portaient des offrandes et de l’encens, pour les présenter à la maison de Yahweh."

Ainsi,la barbe est un élément essentiel et significatif pour l'homme dans l'Ancien Testament.

 

 

 

Lecture synoptique

133,2 L’huile l’huile d’Aaron,préfiguration de l’huile que reçoit Jésus Dans Mt 26,6 et Mc 14,3,une femme verse un parfum d'un flacon d'albatre sur la tête du Christ.Dans Lc7,Marie-Madeleine verse du parfum sur les pieds de Jésus.Comme dans le psaume,il s'agit d'un parfum précieux,et on peut se demander si Jésus qui est le Prêtre,n'est pas comme un nouvel Aaron,qui se trouve ici au centre du psaume,par l'huile qui descend sur sa tête comme Jésus.

L'huile était répandue sur les cadavres pour éviter la mauvaise odeur de se répandre,en cela le geste de la femme qui a mis du parfum sur Jésus est annonce de la résurrection du Christ,et donc de la résurrection de tout homme dans le Royaume des Cieux.Peut-être en est-il de même pour le psaume qui parle de la joie du Ciel(qui est la communion fraternelle et la bénédiction éternelle de Dieu),du Royaume de Dieu.

Contexte

Milieux de vie

133,2 la barbe signe de virilité et de dignité  

La barbe était un signe de virilité et de dignité chez les peuples sémitiques.

En effet, le mot zaqandérive de zaqen,"ancien".

Ainsi, raser la barbe était déshonnorant(2S 10,4;Is 7,20;Jr 48,37), et l'arracher à quelqun était une injure(Is 50,6).

On se rasait cependant la barbe en situation de deuil ou lors d'un rite pénitentiel (Is 15,2;Jr 41,5; 48,37).

Réception

Intertextualité biblique

133,2 L’huile l’huile d’Aaron,préfiguration de l’huile que reçoit Jésus Dans Mt 26,6 et Mc 14,3, une femme verse un parfum d'un flacon d'albatre sur la tête du Christ. Dans Lc 7,38, Marie-Madeleine verse du parfum sur les pieds de Jésus. Comme dans le psaume, il s'agit d'un parfum précieux, et on peut se demander si Jésus qui est le Prêtre, n'est pas comme un nouvel Aaron, qui se trouve ici au centre du psaume, par l'huile qui descend sur sa tête comme Jésus.

L'huile était répandue sur les cadavres pour éviter la mauvaise odeur de se répandre, en cela le geste de la femme qui a mis du parfum sur Jésus est annonce de la résurrection du Christ, et donc de la résurrection de tout homme dans le Royaume des Cieux. Peut-être en est-il de même pour le psaume qui parle de la joie du Ciel(qui est la communion fraternelle et la bénédiction éternelle de Dieu), du Royaume de Dieu.

133,3 Sion demeure de Dieu Sion se retrouve dans l'Ancien Testament comme un lieu consacré, choisi par le Seigneur,et qui est habité par la joie:psaume 2,6("Sur Sion ma montagne sainte"), psaume 48,12("Le mont Sion jubile"), psaume 132,13(Car le Seigneur a fait choix de Sion")et Is 18,7: "ou réside le nom du Seigneur,au mont Sion".

Propositions de lecture

101,1–8 Ps 101 Structure Le psaume est composé de deux parties :

  • v.1-4 : Attitude du psalmiste vis-à-vis de lui-même.
  • v.5-8 : Attitude du psalmiste vis-à-vis des hommes mauvais.

Cinéma

130,1 Sixième sens Sixième sens, film de M. Night Shyamalan sorti en 1999, raconte l'histoire d'un jeune garçon, nommé Cole, en proie à des visions effrayantes de personnes décédées. A la douzième minute du film, Cole se réfugie dans une église. En écoutant attentivement, on peut l'entendre murmurer par deux fois le permier verset du psaume 130 en latin : « De profundis clamo ad te Domine ». 

Propositions de lecture

78,18 selon leurs convoitises V Littéralement : pour soutenir leurs âmes

Texte

Vocabulaire

78,51 le premier de l'enfantement V = l'aîné qui occasionne les premières douleurs de l'enfantement

78,61 parure V beauté, honneur

80,6 de trois manières V = abondamment

83,4 ton trésor V littéralement : secret, mystère. Le mot peut signifier aussi la partie secrète du temple, les richesses cachées dans l'arche, trésor caché, etc. (cf. Blaise)

82,2 jugerez-vous l'iniquité V = jugerez-vous injustement, rendrez-vous des jugements iniques 

84,3 soupire V Le terme latin desiderare a aussi le sens de : soupirer après (cf. Blaise)

86,14 a cherché mon âme V = en veulent à ma vie

89,20 saints V = fidèles

94,21 âme V = vie

102,1 parole V = prière

105,12 peu de choses V = pauvres, de modeste condition

106,35 ils apprirent leurs oeuvres = ils apprirent leur façon d'agir

Grammaire

110,6 la tête V singulier collectif = les têtes

Vocabulaire

119,122 ne me calomnient pas V peut signifier aussi : ne m'oppriment pas (cf. Blaise)

Réception

Histoire des traductions

139,13 Homme façonné et pétri par Dieu

  • Lévinas Sacré "Car c'est toi qui as façonné mes reins, qui m'as pétri dans le sein de ma mère" (131).

139,3 et tous mes chemins te sont familiers Connaissance parfaite des actes de l'homme

139,4 Parole dévoilée à Dieu avant de l'être à l'homme

  • Lévinas Sacré "La parole n'est pas encore sur ma langue que déjà elle t'est dévoilée tout entière" (131).

139,8 Dieu présent aux cieux et au séjour des morts

  • Lévinas Sacré  "Si j'escalade les cieux, tu es là. Si je fais du séjour des morts ma couche, te voici encore" (131).

139,9 Élévation cherchée par l'homme pour atteindre le bout du monde

  • Lévinas Sacré  "Que je m'élève sur les ailes de l'aurore, pour m'établir aux confins des mers" (131).

139,11 Enveloppé par les ténèbres

  • Lévinas Sacré  "Si je dis : que du moins les ténèbres m'enveloppent, que la lumière du jour se change en nuit pour moi" (131).

Tradition juive

76,9 Le sens de la création : la réalisation de la Tora

 La terre en proie à deux sentiments

  • b. Šabb. 88a « Si elle s'effraya, pourquoi demeura-t-elle calme ? Si elle demeura calme, pourquoi s'effraya-t-elle ? — Réponse : D'abord elle s'effraya et vers la fin elle devint calme » (Levinas Lectures 67).
  •  Levinas Lectures « L'univers où se manifeste la puissance de l'Éternel est effrayé par sa parole. Le mot vechakta que nous avons traduit par 'immobile' signifie certes l'immobilité de la paix et par conséquent littéralement exprime le calme. Ce qui explique la question [...] : comment la terre a-t-elle pu éprouver deux sentiments opposés, à la fois, celui de l'effroi et celui du calme ? » (88).

Réalisation de la Tora ou le néant

  • b. Šabb. 88a « Et pourquoi s'effraya t-elle [la terre] ? [...] Réponse : Dieu a conclu un contrat avec les œuvres du Commencement : Si Israël accepte la Tora, vous subsistez ; sinon, je vous ramène au chaos » (Levinas Lectures 67-68).
  • Levinas Lectures « La montagne retournée comme un baquet au-dessus des Israélites (Tradition juive Ex 19,17) menaçait donc l'univers. Dieu n'a donc pas crée sans s'occuper du sens de la création. L'être a un sens. Le sens de l'être, le sens de la création – c'est la réalisation de la Tora. Le monde est là pour que l'ordre éthique ait chance de s'accomplir. L’acte par lequel les Israélites acceptent la Tora est l’acte qui donne sens à la réalité. Refuser la Tora, c’est ramener l’être au néant. On voit maintenant comment le verset 9 du 76e psaume […] étend la portée de la situation […] à l’ensemble de l’Être. Le pauvre univers avait dû en son temps accepter sa subordination à l’ordre éthique et le Sinaï était pour lui le moment où se décidait son ‘être’ ou son ‘ne pas être’. Le refus des Israélites aurait été pour l’univers tout entier le signal de l’anéantissement. Comment l'être accomplit-il son être ? Le problème de l'ontologie va donc trouver sa réponse dans la description du geste par lequel Israël accueille la Tora. Ce geste consiste [...] à surmonter la tentation du mal en évitant la tentation de la tentation » (90-91). 

Histoire des traductions

104,1 Bénis, mon âme, l'Éternel

  • Lévinas Sacré « Bénis, mon âme, l'Éternel ! Éternel, mon Dieu, tu es infiniment grand. Tu es vêtu de splendeur et de majesté » (27).

Philosophie

104,1–35 Psaume du monde achevé 

  • Lévinas Sacré « [...] le psaume 104 est un psaume qui glorifie l'Éternel, mais qui le glorifie d'une façon peu commune. Que la créature glorifie son créateur, c'est certes une vieille idée pieuse. En réalité, la créature glorifie l'Éternel surtout quand on ne voit pas le tout de la créature. Quand on va au bord de la mer ou en montagne et qu'on a le temps de contempler le ciel étoilé. Quand on n'est pas en vacances ou quand on n'a pas les moyens de se payer des vacances, la créature glorifie le Créateur beaucoup moins. Or le psaume 104 est un psaume de l'harmonie profonde qui régnerait dans la créature — pendant les vacances comme pendant les mois et les jours ouvrables. C'est le psaume du monde achevé [...] » (27).

Histoire des traductions

104,2 Lumière de Dieu comme un manteau

  • Lévinas Sacré « Tu t'enveloppes de lumière comme d'un manteau, tu déploies les cieux comme une tenture » (27).

104,5 La terre fondée sur des colonnes

  • Lévinas Sacré « Tu as fondé la Terre sur ses colonnes d'appui pour qu'elle ne chancelle jamais » (27).

104,6 Les flots comme un vêtement sur la Terre

  • Lévinas Sacré « Tu l'as couverte de flots comme d'un vêtement ; sur les montagnes, les eaux s'étaient arrêtées » (27).

Propositions de lecture

104,9 La limite des eaux

  • Lévinas Sacré « Tu leur a fixé des barrières infranchissables, pour les empêcher de submerger à nouveau la terre » (27).

Histoire des traductions

104,20 Nuit où circulent les bêtes sauvages

  • Lévinas Sacré « Tu amènes les ténèbres et c'est la nuit [...] ; la nuit où circulent tous les hôtes de la forêt » (32, d'après b. B. Meṣ. 83b).

Tradition juive

104,20 La nuit des fauves, un mode d'existence de l'humain

  • Lévinas Sacré « [...] la nuit où circulent tous les hôtes de la forêt [...], ce sont les malfaiteurs dans ce monde, comparables aux brutes de la forêt. [...] La nuit des fauves serait un mode d'existence humain. Le Mal est dans l'humain. La création n'est pas d'ores et déjà un ordre. Il faut que la nuit se termine, que l'ordre se substitue à la nuit. Il faut que le mal soit supprimé, qu'il ait son enfer et que le juste reçoive sa récompense » (32).

Histoire des traductions

104,22 Début de la journée 

  • Lévinas Sacré « Le soleil commence à poindre, ils se retirent, et vont se blottir dans leurs tanières » (12, d'après b. B. Meṣ. 83b).

Tradition juive

104,22 Retour du juste dans sa demeure

  • b. B. Meṣ. 83b « [...] lorsque le soleil se lève pour les justes, les malfaiteurs se retirent dans l'enfer — ou bien, si on veut lire 'se blottir dans leurs maisons' — il s'agirait de justes —, pas de juste qui n'ait sa demeure — qui n'ait pas de demeure correspondant à sa dignité » (Lévinas Sacré 32). 

Philosophie

104,22 Société où chacun a sa demeure

  • Lévinas Sacré « La fin de la nuit n'est pas présentée comme une époque où règnera l'Amour universel et où les justes passeront leur temps à contempler l'harmonie des sphères. On nous dit que les justes auront chacun sa demeure. La condition prolétaire, l'aliénation de l'homme, n'est-ce pas, avant tout, le fait de ne pas avoir de demeure ? Ne pas avoir de chez-soi, ne pas avoir d'intérieur, c'est ne pas communiquer véritablement avec autrui, et ainsi être étranger à soi et à autrui. Ce qui est annoncé ici comme le triomphe du juste, c'est — après le monde de la nuit, après l'existence sous la menace permanente, après l'existence des fauves qui n'est pas seulement menaçante mais aussi menacée (Tradition juive Ps 104,20), après la peur et l'angoisse — la possibilité d'une société où chacun a sa demeure, revient chez soi et à soi, et voit le visage de l'autre » (33).

Histoire des traductions

104,23 Journée de labeur

  • Lévinas Sacré « L'homme se rend à son labeur [...] ; accomplit son labeur jusqu'au soir » (12, d'après b. B. Meṣ. 83b).

139,7 Impossibilité de se dérober à la présence de Dieu

  • Lévinas Sacré "Où me retirerais-je devant ton esprit... Où chercherais-je un refuge pour me dérober à ta face ?" (131).

139,12 L'obscurité est clarté pour le Seigneur

  •  Lévinas Sacré "les ténèbres mêmes ne sont pas obscures pour toi, la nuit est lumineuse comme le jour, l'obscurité est clarté pour toi" (131).

139,1b Seigneur, tu me scrutes et tu me connais Connaissance parfaite du coeur de l'homme

Philosophie

139,1–14 Investi par Dieu et responsable de l'autre 

  • Lévinas Sacré "[...] l'humanité de l'homme serait la fin de l'intériorité, la fin du sujet. Tout est ouvert. Je suis partout traversé par le regard, touché par la main. On comprend dès lors que Jonas n'ait pas pu échapper à sa mission. Voilà ce qui signifie le fait d'avoir deux visages. Avec un seul visage, j'ai un occiput où s'accumulent mes arrière-pensées et mes réserves mentales. Refuge où toute ma pensée peut tenir. Et voici, à la place de l'occiput, un deuxième visage ! Tout est exposé, tout en moi fait face et doit répondre. Je ne peux même pas, par le péché, me séparer de ce Dieu qui me regarde et me touche. Le Mal, ultime recours de la rupture, ultime repli de l'athéisme, n'est pas une rupture : le psaume 139 nous dit que ce repli est sans défense. Dieu traverse les ténèbres du péché. Il ne vous lâche pas ou vous rattrape. Vous êtes toujours à découvert ! Mais vous êtes dans ce psaume d'allégresse découvert dans la joie ; c'est l'exaltation de la proximité divine que chante ce psaume : une exposition sans coin d'ombre. [...] Que signifie cette façon d'être investi par Dieu, sinon l'image même qui lui sert d'allégorie ? Être sous le regard sans sommeil de Dieu, c'est précisément, dans son unité, être porteur d'un autre sujet — porteur et supporteur —, être responsable de cet autre, comme si le visage, pourtant invisible, de l'autre prolongeait le mien et me tenait en éveil de par son invisibilité même, de par l'imprévisible dont il menace. Unité du sujet un et irremplaçable dans l'assignation irrécusable à la responsabilité pour cet autre — plus proche que toute proximité et pourtant inconnu. Manière essentielle pour l'être humain d'être exposé jusqu'à y perdre la peau qui le protège, peau devenue tout entière visage, comme si, noyauté autour de soi, un être subissait une dénucléation et, se dénoyautant, était 'pour l'autre' avant tout dialogue ! Ce n'est pas dans un dialogue qu'à tel point l'humain s'exposerait. Il faut cette tête à deux visages. Tête humaine, singulière dans son unité sans synthèse et sans synchronie, où s'inscrit ma responsabilité pour l'autre, sans que moi et l'autre nous formions — en nous reconnaissant mutuellement l'un dans les yeux de l'autre — une corrélation des termes, d'emblée réciproquables" (132-133).

139,1–10 Élection de celui qui vit en présence de Dieu

  • Lévinas Sacré "Toujours la main de Dieu me saisit et me guide. Il est impossible d'échapper à Dieu, ne pas être présent sous son regard sans sommeil. Regard, qui n'est pas ressenti comme un malheur, contrairement à l'effroi qu'en éprouve la Phèdre de Racine : [...]. Ici, certes, la présence de Dieu signifie : être assiégé par Dieu ou obsédé par Dieu. Obsession ressentie comme une élection" (Philosophie Ps 139,1–14) (131).

Histoire des traductions

139,5 Dieu toujours présent

  • Lévinas Sacré "Tu me serres de près (tzartani) derrière et devant et tu passes sur moi ta main" (122, d'après b. Ber. 61a).

139,10 Là encore ta main me conduira Toujours la main de Dieu guide

139,14a Je te louerai d'avoir fait de moi une créature si merveilleuse Homme distingué par l'amour de Dieu

Contexte

Repères historiques et géographiques

Réception

Tradition chrétienne

39,7 c'est en image que chemine l'homme (G) Importance d'une discipline des images intérieures Origène lit très littéralement la formulation du psaume en grec et l'amplifie : rien de ce qui vient impressionner l'âme n'est sans conséquence.

  • Origène Hom. Ps "Donc, tout ce que nous faisons, à toute heure et à tout moment, façonne quelque image (imaginem aliquam deformat). C'est pourquoi nous devons scruter nos actions une à une, et nous examiner nous-mêmes : par cet acte ou cette parole, est-il peint (depingitur) en notre âme une image céleste ou une image terrestre ? […] Donc qu'à présent chacun de vous s'examine avec soin, qu'il scrute les zones secrètes (arcana) de son cœur et qu'il recherche avec attention quelles images il y porte. […] Qui aura pitié de toi, quand du plus profond de la chambre de ton cœur, on mettra au jour l'image du tyran ? […] Si tu ne les a pas rejetées au plus vite de ta maison, si tu n'as pas ôté et gratté de tes sentiments toute la teinte de cette peinture détestable, et si tu n'as pas effacé la trace de cette couleur empoisonnée, ces images elles-mêmes te feront périr." (p. 380-382) Philosophie

Texte

Critique textuelle

78,4 qui ont raconté V: variante

  • V–Sixto-clémentine donne le pluriel « narrantes » 
  • V–Gryson a le singulier « narrante ».

Il semble que le pluriel soit préférable.

Procédés littéraires

79,11 fils de la mort V SÉMITISME hébraïsme = condamnés à mort 

Réception

Histoire des traductions

87,3 Des choses glorieuses ont été dites sur toi = On dit de toi des choses glorieuses

101,1 je jouerai V certains traduisent encore : je chanterai au son des instruments, je chanterai sur le psaltérion.

101,2 m'instruirai V ou : me formerai

Texte

Procédés littéraires

104,25 la grande mer aux vastes mains V MÉTAPHORE les mains de la mer que sont ses golfes

Réception

Histoire des traductions

105,3 exultez V bondissez de joie

105,45 coutumes V cérémonies, rites

119,23 siégeant V = tenant séance

Propositions de lecture

119,37 dans ta voie = en suivant ta voie

Texte

Procédés littéraires

119,20 a désiré de désirer V SÉMITISME hébraïsme = a désiré ardemment

Vocabulaire

121,1 des montées V littéralement : des degrés

123,2 Voyez Le terme latin est Ecce = Voici, voilà. Il peut se traduire aussi par Vois ou voyez (cf. Blaise)

Procédés littéraires

132,16 te loueront de louange V SÉMITISME hébraïsme = te loueront immensément 

Contexte

Repères historiques et géographiques

Réception

Liturgie

27,1–14 Insurrexerunt

Ténèbres du Golgotha - 1° Nocturne: Antienne et Psaume 26 " Insurrexerunt"

Ténèbres du Golgotha - 1° Nocturne: Antienne et Psaume 26 " Insurrexerunt", (cd, 2005), Traditionnel, Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesme, Ténèbres, Abbaye de Solesmes, © Abbaye de Solesmes, 2018, Ps 27

Arts visuels

22,20s Puzzle Hierogliphique

Thomas Bewick (1753-1828); Rowland Hill (1744-1833), Hill et Bewick New Hieroglyphical Bible, (Impression au plomb et gravure sur bois, 1794), Bibles hiéroglyphiques, 14 cm x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto, © Public Domain - Photo : Dr. Ralph F. Wilson

139,12 Quand le noir irradie la lumière

Pierre Soulages (1919-), Peinture 181 x 244 cm, 2 mai 2011, (Acrylique sur toile), 3 éléments de 81 x 181 cm superposés, Triptyque

Coll. part. Courtesy Galerie Alice Pauli, Lausanne, D.R. © Pierre et Colette Soulages © 2016, ProLitteris, Zurich Photo : Vincent Cunillère, 

Depuis un dessin d'enfant de paysage enneigé à l'encre de chine, Pierre Soulages explore sans se lasser les potentialités picturales du noir, pour en révéler les infinies variations et intensités. Chaque création s’inscrit dans une unité dont la temporalité est soulignée par son titre, dévoilant son format et sa date d’achèvement. Appréhendées comme des objets, ces peintures explorent la matérialité du médium, sans se soucier d’exprimer les états d’âme de l’artiste et en évacuant toute interprétation du geste. C’est en 1979, à l’occasion de l’exposition Soulages, peintures récentes au Centre Pompidou, qu’il dévoile au public ses premières toiles « outrenoires→ », terme employé par l’artiste lui-même à partir de 1990 et désignant « un espace 'autre', devant la toile même ». « Couleur de lumière » selon Soulages, le noir est sublimé par l’observation active du regardeur qui modifie la perception du pigment à mesure qu’il se déplace en contemplant la toile. (Source : www.centrepompidou-metz.fr/phares#onglet-1).

Tradition juive

103,11s Grâce de Dieu, qui rapproche les hommes

  •  Levinas Nouvelles lectures « Sur les chemins de la terre, dans les rues de la ville, les hommes dispersés se rapprochent et vont l'un vers l'autre. Mais déjà ils s'écartent l'un de l'autre dans la ruse astucieuse, dans la haine tortueuse, dans le meurtre secret du péché. Aliénation des identités humaines, prenant distance d'elles-mêmes dans leur rupture avec les autres. Il faut que tout cela se redresse, se rachète, se pardonne et revienne à sa juste droiture. Il y faut la hauteur. La vraie hauteur est cette élévation dans la bonté qui rétablit la paix troublée à travers les rapports entre les hommes [Philosophie Jb 26,7]. La métaphore de cette hauteur a d'autre sens que sa géométrie. C'est là que Dieu se pense. La grâce de Dieu n'est pas un méprisant coup d'œil de haut en bas, répondant au regard impuissant de bas en haut. Elle est toute la vigueur d'une miséricorde qui 'désaliène' les consciences distantes aussi d'elles-mêmes. Elle rapproche les hommes. Et, dans ce sens, il faut que la mesure de la terre au ciel égale celle qui va de l'est à l'ouest. Le psaume 103,11 l'affirme en évoquant les transgressions. La bonté divine aurait toute la hauteur nécessaire pour que ses rayons puissent égaler l'étendue des itinéraires des hommes exposés au péché » (52-53).

Arts visuels

128,3 Bible hiéroglyphique

Thomas Bewick (1753-1828) ; Rowland Hill (1744-1833), Hill et Bewick New Hieroglyphical Bible (impression au plomb et gravure sur bois, 1794), 14 x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto

© Domaine public, photo : Dr. Ralph F. Wilson

Contexte

Milieux de vie

135,15–19 RELIGION Idoles dans la Mésopotamie ancienne

Chalcolithique

Anonyme, idole aux yeux (sculpture sur albâtre de gypse, ca. 3700–3500 av. J.-C., Uruk moyen : idole ? offrande ?) 6.5 x 4.2 x 0.6 cm, Tell Brak, Syrie

Met Fifth Avenue, Gallery 402

Public Domain © Metropolitan Museum→, New York

Des milliers de figurines de ce type, connu sous le nom d'« idole aux yeux », en pierre avec des yeux incisés, ont été découvertes à Tell Brak, dans un bâtiment qui s'appelle maintenant le Temple de l'œil. Elles y ont probablement été dédiées comme offrandes. Beaucoup sont incisés avec plusieurs jeux d'yeux, d'autres avec des bijoux, et d'autres encore avec des représentations d'enfants — des yeux et un corps plus petits gravés sur le corps de la plus grande idole.

  • Ces grands yeux témoigneraient de l'attention portée aux dieux dans une grande partie de l'art mésopotamien et cependant « elles ont des yeux et ne voient pas... » (Ps 115,5-6). 
  • L'identification de ces figures reste objet de débats : certains archéologues voient dans de telles statuelles non des objets rituels mais... des poids étalonnés ou des poids de métiers à tisser, voire des chenets qui auraient été disposés autour d'un foyer. 

Domaine akkadien

Anonyme, Stèle de victoire de Narâm-Sin, roi d'Akkad (calcaire gréseux, ca. 2350-2000 av. J.-C.), 200 x 105 cm

Musée du Louvre→, Département des antiquités orientales, © CC BY-SA 3.0 FR→

  • Le roi Narâm-Sin, victorieux, représenté au sommet de la stèle, en héros deux fois plus grand que les autres humains, coiffé d'une tiare à corne : peut-être ici pour la première fois dans l'art, un homme est élevé au statut divin ? Cette stèle nous ferait ainsi assister presque en direct à la « naissance » de l'idololâtrie visuelle d'un être humain.
  • L'histoire de l'art reconnaît également dans cette stèle le premier exemple connu de l’introduction du paysage : une montagne dans le monde, des arbres et des disques mi-étoiles/mi-soleil qui sont peut-être une représentation des dieux.

Domaine paléo-babylonien

La plaque Burney appelée aussi La Reine de la Nuit, est un relief en terre cuite daté de la période paléo-babylonienne (sous le règne du roi Hammurabi).

Anonyme, Reine de la nuit (terre cuite, découverte à Babylone, ca.1800-1750 av. J.-C.), 49,5 x 37 x 4,8 cm

British Museum→, Londres © CC BY 2.5→

  • Une femme nue portant coiffe à cornes tient un bâton et un anneau de justice. Il s'agit peut-être de la déesse Ishtar, de la déesse Ereshkigal ou de la démone Lilith. Les orbites aujourd'hui vides étaient sans doute garnis de pierres semi précieuses ou de verreries imitant la transparence des yeux : même alors, elle eut « des yeux et ne vit pas » (Ps 115,5-6)

Les chromatismes reconstitués suggèrent le pouvoir de fascination qu'exerçaient de telle figures :

Anonyme, Reine de la nuit (terre cuite), 49,5 x 37 x 4,8 cm

British Museum→, Londres, © CC BY-SA 2.0 FR→

Réception

Arts visuels

104,18s Bible hiéroglyphique

Thomas Bewick (1753-1828) & Rowland Hill (1744-1833), New Hieroglyphical Bible (impression au plomb et gravure sur bois, 1794), 14 x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto

© Domaine public - Photo : Dr. Ralph F. Wilson

Tradition juive

104,23 Responsabilité du juste tout au long du jour

  • Lévinas Sacré « La récompense du juste est contenue dans son labeur même. À la fois l'idée générale de la possibilité de trouver sa récompense dans la participation à l'ordre divin, une récompense de la vertu, dans la vertu même, et, inversement, travailler par vocation, travailler comme artiste. [...] La persévérance du juste dans sa justice — malgré tous les démentis qu'à l'idée fixe de la justice oppose le monde ancien, comme le monde moderne. [...] 'Celui qui a su mener sa tâche jusqu'au soir' — celui qui a cru en un monde meilleur, en l'efficacité du bien, malgré le scepticisme des hommes et les leçons de l'histoire, celui qui n'a pas désespéré, qui n'est pas allé au cabaret se dégager des responsabilités du service d'être homme [...]. Celui qui n'a cherché ni distraction ni suicide, qui ne s'est pas retiré de la tension dans laquelle vit le responsable, le seul qui mérite peut-être le mieux le nom de révolutionnaire. [...] Ici [....] on pense que l'être implique une extrême gravité ; que la responsabilité découlant de la liberté n'est pas assez grave, que nous sommes responsables au-delà de nos engagements. Dans ce sens, il faut mener la tâche jusqu'au soir » (34-35).

Propositions de lecture

78,31 les mieux repus V Littéralement : les gras d'entre eux

Comparaison des versions

89,13 Tabor M : Tābôr | G : Thabôr | V : Thabor

Arts visuels

91,1–16 Sainte Thérèse et les anges du Seigneur

20e s.

  • « Je ne veux plus que tu converses avec les hommes, mais avec les anges ». 

George Desvallières (1861-1950), Sainte Thérèse d’Avila et les anges, (Huile et essence sur papier, ca. 1929), 80 x 62 cm

Collection particulière, Paris, consulté sur internet→, © SEBERT.

En 1927, le projet d’illustration de sainte Thérèse d’Avila de Louis Bertrand (CR 1991) est envisagé et l’artiste compose et expose alors un cycle sur la sainte mystique. Ce grand panneau, dont on ne connait pas de petit format, représente l’illustration de la sentence mystique : « Tu ne parleras plus qu’aux anges », (Garreau, 1942, p. 145).

Louis Bertrand précise la phrase du Christ entendue par la sainte carmélite : « Je ne veux plus que tu converses avec les hommes, mais avec les anges », parole qui effraie tout d’abord la carmélite avant la grande consolation qui l’envahit quand elle avoue : « Jamais plus je n’ai pu me fixer en amitié, ni avoir consolation, ni amour particulier, si ce n’est avec des personnes qui de toute certitude pour moi, ont elles-mêmes l’amour de Dieu et sont zélées pour le servir... » (Bertrand, p. 171-172).

Le peintre, imprégné de la lecture de ce livre depuis qu’il songe à son illustration, compose, dans un camaïeu de lumière, sous les traits de sœur Marie de la Grâce, sa fille Sabine, clarisse, cet émerveillement de la carmélite au milieu des anges qui conversent avec elle. Une reproduction de la scène illustre l’article écrit par le père Couturier en fin d’année 1933, en hommage à son maître, publié dans L’Artisan Liturgique.

Tradition juive

103,20 Faire avant d'entendre : un secret angélique

  • b. Šabb. 88b « Rabbi Éliézer a dit : ‘Lorsque les Israélites se sont engagés à ‘faire’ avant ‘d’entendre’ (Tradition juive Ex 33,6) - une voix du ciel s’écria : ‘Qui a révélé à mes enfants ce secret dont se servent les anges, car il est écrit (Ps 103,20)' » (Levinas Lectures 98).

  • Levinas Lectures « Ils exécutent avant d’entendre (Tradition juive Ct 2,3) ! Il s’agit d’un secret d’anges et non pas de la conscience enfantine. Israël aurait donc été un autre Prométhée. Il aurait ravi le secret des intelligences pures, des intelligences séparées. ‘Nous ferons et nous entendrons’, qui nous parut contraire à l’ordre logique, est l’ordre de l’existence angélique. [...] Le oui du 'nous ferons' ne peut être un engagement d'un faire en tant que faire, d'une je ne sais quelle praxis merveilleuse, antérieure à la pensée et dont l'aveuglement, fût-il celui de la confiance, mènerait à la catastrophe. Il s'agit au contraire d'une lucidité avertie comme le doute, mais engagée comme le faire — d'un savoir d'ange dont tout savoir ultérieur ne fera que le commentaire ; il s'agit d'une lucidité sans tâtonnement, non précédée d'un savoir-hypothèse, d'une idée, d'un savoir-essai (Philosophie Pr 11,3). Mais un tel savoir est celui dont le messager est, à la fois, le message même » (98-99, 104).    

Philosophie

110,1 l'escabeau de tes pieds Les obstacles à penser Dieu

  • Marion Dieu « L'Être, même et surtout en Ex 3,14 (v. Philosophie Ex 3,14), ne dit rien de Dieu ; ou n'en dit rien de déterminant. Il faut donc reconnaître que l'impossibilité, ou du moins l'extrême difficulté de penser hors de la différence ontologique pourrait, en quelque manière, convenir directement à l'impossibilité – elle, indiscutable et définitive – de penser Dieu comme tel. La différence ontologique [i.e., la différence entre Être et étants], presque indispensable à toute pensée, s'offre ainsi comme une propédeutique négative de la pensée impensable de Dieu. Ultime idole, la plus dangereuse, mais aussi la plus éducatrice et, à sa manière, profitable, puisqu'elle s'offre comme un obstacle qui, abattu et piétiné, devient un ultime échafaudage – scabellum pedibus tuis – sans entrer dans l'impensable, l'indispensable impensable. » (71-72)

Propositions de lecture

119,13 j'ai raconté V = j'ai fait connaître

Histoire des traductions

137,1–9 Traduction poétique at temps de la Réforme.  Dans d'admirables motets, la mélodie officielle de Genève fut utilisée par Goudimel  soit comme un cantus firmus, soit comme un motif donnant lieu à des imitations.

  • Claude Goudimel (vers 1514-1572)-Clément Marot (1496-1544) Pseaumes de David, traduictz par Clement Marot & Theodore de Besze, nouvellement mis en musique à quatre parties par Claude Goudimel, dont le subject se peut chanter en taille, ou en dessus, imprimés en quatre volumes, Paris : Adrian Le Roy & Robert Ballard, 1562. 4 vol. Ps 137  Estans assis aux rives aquatiques. Super flumina Babylonis : « Estans assis aux rives aquatiques De Babylon. Plorions melancoliques, Nous souvenans du pays de Sion ; Et au milieu de l'habitation Où de regrets tant de pleurs espandismes. Aux saules verds nos harpes nous pendismes. —— Lors ceulx qui là, captifs nous emmenerent De les sonner fort nous imponunerent. Et de Syon les chansons reciter : Las dismes nous, qui pourroit inciter Nos trites cueurs à chanter la louange De nostre Dieu en une terre estrange ? —— Or toutefoys. puisse oublier ma dextre L'art de harper, avant qu'on te voye estre lerusalem, hors de mon souvenir : Ma langue puisse à mon palays tenir — Si je t'oublie, et si jamais ay joye, Tant que premier ta delivrance j'oye. »

84,11a Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille

Tradition juive

106,2 Les enseignants de la Thora

  • b. Mak. 10a « [Tradition juive Qo 5,9b] Le même enseignement dans la parole de Rabbi Éléazar : 'Que signifie : (Ps 106,2)' ? N'est digne de dire la toute-puissance de l'Éternel que celui qui est à même de conter toute sa gloire » (Levinas L'Au-delà 52).
  • Levinas L'Au-delà « Il faut, pour enseigner la Thora, la posséder toute entière. Attention à l'enseignement donné par les ignorants et les amateurs ! Mais surtout, sans doute, en contrepartie de l'accès personnel à la vérité et à l'Écriture — qui est probablement la raison d'être de la multiplicité même des personnes humaines suscitées par le scintillement infini de la vérité une —, recours à la tradition qui ne se renouvelle que là où, au préalable, elle est reçue » (66).

Histoire des traductions

106,2

122,2

122,1

  • Levinas L'Au-delà « Cantiques des degrés de David. Je suis dans la joie quand on me dit : 'Nous irons dans la maison de l'Éternel !' » (52, d'après b. Mak. 10a).

122,3

  • Levinas L'Au-delà « Jérusalem bâtie comme une ville attachée à elle pour faire un ensemble » (53).

Tradition juive

122,2 Jérusalem, lieu du grand réveil de la conscience

  • b. Mak. 10a « Rav Yehochoua ben Lévi dit : 'Que signifie : '(Ps 122,2)' ? Qu'est-ce qui a été cause que nos pieds résistent au combat ? Ce sont les portiques de Jérusalem où l'on s'est occupé de Thora' » (Levinas L'Au-delà 52).
  • Levinas L'Au-delà « Il y a des villes-refuges parce que nous avons assez de conscience pour avoir de bonnes intentions, mais pas assez pour ne pas les trahir par nos actes. D'où des homicides involontaires [Tradition juive Dt 4,41]. La réalité ne nous est pas transparente ; nous prenons une confusion de sentiments pour une conscience et des haines pour de la fraternité. Devant le flot des choses, nous perdons pied. À Jérusalem, ville de la Thora authentique [Tradition juive Ps 84,11a], c'est une conscience plus consciente, complètement dégrisée, c'est le grand réveil. Nous avons pied. Nous ne sommes plus submergés par les événements, nous ne craignons plus le vengeur du sang, il n'y a plus de vengeur du sang. Nous ne risquons plus de commettre les meurtres qui suscitent les vengeurs du sang. Nous sortons du désordre où chaque existant ne se préoccupe [que] de son existence pour entrer dans un ordre où est enfin visible l'autre homme » (68).

122,3 La Jérusalem terrestre, vestibule de la Jérusalem céleste

  • Levinas L'Au-delà « [...] Jérusalem, ville exceptionnelle, unique, jumelée avec la cité de Dieu, ville de toutes les religions, ville jumelée avec son idéal, ville jumelée avec son modèle. Conscience d'un judaïsme essentiel au monde. Affirmation de l'essence religieuse de la cité juive. [...] l'impossibilité pour Israël — ou d'après Israël — du salut religieux sans justice dans la cité terrestre. Pas de dimension verticale sans dimension horizontale. Justice-étape incontournable de toute élévation. Il faut accomplir une Jérusalem terrestre [...] : étudier et pratiquer la Thora ou la justice de la Thora et comme passer, grâce à l'étude, à un autre niveau de la conscience et d'attention pratiques par lesquelles se définit la science dite Thora — pour que s'emplisse de présence divine la Jérusalem céleste. Il n'y a pas d'autre accès au salut que celui qui passe par la demeure des hommes » (54).

Histoire des traductions

101,1

Tradition juive

101,1 Gratitude en tout temps

  • b. Ber. 60b « Rabba répondit : 'La loi demande (en effet) seulement que la mauvaise nouvelle soit reçue avec joie (quelle que soit la formule de gratitude employée).' Rav Akha, au nom de Rabbi Levi, dit : 'Quelle est la base de tout cela dans l'Écriture ? C'est bien : (Ps 101,1). S'il y a bonté (toujours aimable), je chanterai, s'il y a justice (qui ne l'est pas toujours), je chanterai (aussi) [Tradition juive Ps 56,11] » (Levinas L'Au-delà 113-114).

Histoire des traductions

116,3 j'avais trouvé détresse et affliction

116,4a Et j'ai invoqué le nom de Yahweh

116,13

119,19

Arts visuels

137,5s Si je t'oublie, Jérusalem Représentation de la Jérusalem terrestre

Peinture contemporaine, 20e s.

Anonyme, La Jérusalem terrestre (peinture murale, 20e s.)

mur de la synagogue Yohanan ben Zakkaï, quartier juif de la vieille ville de Jérusalem

© Wikimedia Commons CC BY-SA 3.0→, Ps 137 ; Ps 128 ; Is 44 ; 1R 11

Cette peinture murale représente Jérusalem entourée de versets bibliques qui parlent de Jérusalem :

  • En haut, le Ps 137,5-6 « Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite soit mises en oubli ! Que ma langue colle à mon palais si je ne me souviens de toi si je ne mets Jérusalem au principe de ma ma joie ! »
  • À droite, le Ps 128,5-6 « Que le Seigneur te bénisse de Sion ! Puisse-tu voir la prospérité de Jérusalem tous les jours de ta vie Et puisses-tu voir les fils de tes fils ! Paix et la paix en Israël ! »
  • À gauche, Is 44,26 « je dis de Jérusalem : Tu seras habitée ! et des villes de Juda : Vous serez rebâties, je relèverai leurs ruines », et 1R 11,36 « à Jérusalem, la ville que je me suis choisie pour y mettre mon nom. »

128,5s Que le Seigneur te bénisse de Sion ! Représentation de la Jérusalem terrestre

Peinture contemporaine, 20e s.

Anonyme, La Jérusalem terrestre (peinture murale, 20e s.)

mur de la synagogue Yohanan ben Zakkaï, quartier juif de la vieille ville de Jérusalem

© Wikimedia Commons CC BY-SA 3.0→, Ps 137 ; Ps 128 ; Is 44 ; 1R 11

Cette peinture murale représente Jérusalem entourée de versets bibliques qui parlent de Jérusalem :

  • En haut, le Ps 137,5-6 « Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite soit mises en oubli ! Que ma langue colle à mon palais si je ne me souviens de toi si je ne mets Jérusalem au principe de ma ma joie ! »
  • À droite, le Ps 128,5-6 « Que le Seigneur te bénisse de Sion ! Puisse-tu voir la prospérité de Jérusalem tous les jours de ta vie Et puisses-tu voir les fils de tes fils ! Paix et la paix en Israël ! »
  • À gauche, Is 44,26 « je dis de Jérusalem : Tu seras habitée ! et des villes de Juda : Vous serez rebâties, je relèverai leurs ruines », et 1R 11,36 « à Jérusalem, la ville que je me suis choisie pour y mettre mon nom. »

34,18 Monde matériel et monde spirituel 

Installation contemporaine 

 Gupta Subodh (1964- ), God hungry (Acier inoxydable), 2007, Eglise Sainte-Marie-Madeleine, Lille

© artwiki

Cette cascade de vaisselle courant sur le sol de l’édifice religieux, converti pour l’occasion en espace d’exposition, est l’œuvre du célèbre plasticien hindou Gupta. Peu après le tsunami qui a ravagé l’Inde en 2004, elle manifeste la toute-puissance de la nature qui reprend ses droits quand il lui chante ; laissant une population dévastée, privée de sa culture populaire ritualisée autour du quotidien, d’objets d’usage qui participent à l’exaltation du réel. Car le parfum de Dieu se diffuse jusqu’à la tradition culinaire considérée par Gupta comme hautement spirituelle. C’est pourquoi ce sont des ustensiles de cuisine qu’il choisit de déverser au milieu de l’église pour exprimer un cosmos souverain — matériau qui brille de mille éclats, signifiant que même dans les moments plus sombres d’une existence, le divin n’est jamais loin. L’on peut aussi lire en creux une critique de l’abondance occidentale, de l’accumulation de richesses à laquelle elle se livre quand d’autres meurent de faim.

119,105 La lueur divine revisitée

Peinture murale XXIe siècle

Moscovici Flora (1985- ), La lumière vient du sol (peinture murale, pigments et eau de chaux), 2016, Chapelle de la Trinité, Bieuzy

© Flora Moscovici→

En 2016, Flora Moscovici a investi les murs de la chapelle de la Sainte-Trinité (Bieuzy) pour en raviver les couleurs et faire que l’endroit réfléchisse, à nouveau, toute sa luminosité d’antan. Conformément à sa pratique in situe, l’artiste s’est d’abord imprégnée du lieu de dévotion (une première, puisqu’elle n’a jamais expérimenté d’espace sacré) avant d’amorcer un travail lyrique sur la transparence — sa recherche plastique se focalise ici sur la dilution des teintes à l’eau de chaux, qui répandent une chaleur nouvelle au chœur de cette chapelle, spécialement le mélange vibrant de jaune et de rouge. Flora Moscovici réussit à transfigurer avec beaucoup de finesse l’obscurité du lieu ; ses murs devenant des lampes où venir s’éclairer comme se recueillir.

54,6 Un socle pixelisé 

Installation contemporaine

Chevalier Miguel (1959- ), Magic Carpet, 2014, Eglise du Sacré-Coeur, Casablanca

© Droits réservés blogspot.→

C’est un véritable univers psychédélique qui a élu domicile en 2014 dans l’ancienne église du Sacré Cœur de Casablanca, sous l’impulsion de l’artiste français Miguel Chevalier qui expose ici, une nouvelle fois, les nombreuses facettes de sa palette créative. Sous les pas des visiteurs, son tapis de lumière artificielle s’anime et se métamorphose, réinvestissant la tradition artisanale des broderies et mosaïques orientales à l’heure du numérique. Nous voilà plongés dans une atmosphère virtuelle qui n’est pas sans charme : le sol s’accorde à nos mouvements, évoquant l’idée d’enracinement spirituel, de constant devenir sur le chemin de Dieu. Quant aux murs sobres de l’édifice, ils reçoivent eux aussi un peu de cette lueur magique qui célèbre leur symbolique sacrée et les dote d’une puissance envoûtante. Un bel exemple que nous donne ici Miguel Chevalier, sur ce que peut être le dialogue fécond de l’art contemporain avec l’Eglise.

 

92,1–16 Les murmures du désert...

Installation contemporaine 

De Beeck Hans Op (1969- ), Jardin des Murmures, 2016

Couvent des Jacobins, Toulouse

© Droits réservés→  

C’est un dispositif un peu particulier qui a élu domicile dans le réfectoire du Couvent des Jacobins en hiver 2016, à Toulouse. Le lieu, transformé en un gigantesque désert de sable, évoque les communautés et ermites qui ont choisi de vivre leur foi en Christ de manière radicale — les fameux « Pères du désert » tels Cyrille d’Alexandrie et Grégoire de Naziance qui peuplèrent les dunes d’Egypte. Si ce décor convoque les superbes paroles de sagesse qu’ils nous ont transmises, il incite aussi le spectateur à connaître l’expérience de la traversée contemplative et introspective — en agissant sur nos sens par des procédés auditifs (chuchotements sonores qui envahissent le lieu puis s’évanouissent, laissant derrière eux un silence de plomb) comme olfactifs (odeur du sable chaud et des arbres)…

Au bout du chemin, un campement de fortune est dressé ; il invite à la beauté d’une rencontre avec l’altérité en même temps qu’il donne le sentiment salutaire de ne pas être seul sur le chemin de Dieu. Cet espace méditatif, imaginé par l’artiste belge Hans Op de Beeck, convertit ainsi le vide qu’il expose en une terre habitée par la présence divine, pour qui sait l'éprouver. 

Tradition juive

89,16 Les trompettes du combat

  • Buber Recits « Sur le verset : 'Heureux le peuple qui connaît la clameur des jubilations, Seigneur ! Ils marcheront dans la lumière de Ta face', le Baal-Shem disait : 'Le peuple qui n'attend point que les héros se lèvent, mais qui fait retentir lui-même les trompettes du combat, c'est celui qui marche dans la lumière de Ta Face » (121-122).

Liturgie

25,8s Doux et droit Graduel

«Dulcis et rectus»

Traditionnel, Graduel - Dulcis et rectus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,8s

25,17s Les tribulations Graduel

«Tribulationes»

Traditionnel, Graduel - Tribulationes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,17s

27,1–14 Je crois que je verrai la bonté du Seigneur Antienne

«Credo videre»

Traditionnel, Samedi Saint - 2° Nocturne: Antienne "Credo videre" et Psaume 26

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 27

27,1–14 Ils s'avancent contre moi Antienne

«Insurrexerunt»

Traditionnel, Vendredi Saint - 1° Nocturne: Antienne " Insurrexerunt" et Psaume 26

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 27

27,1ss Le Seigneur est ma lumière Introït

«Dominus illuminatio»

Traditionnel, Introït - Dominus illuminatio

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,1ss

27,14.1 Espère le Seigneur Introït

«Exspecta Dominum»

Traditionnel, Introït - Exspecta Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,14.1

30,1–13 Seigneur tu m'as relevé Antienne

«Domine, abstraxisti»

Traditionnel, Samedi Saint - 2° Nocturne: Antienne "Domine, abstraxisti" et Psaume 29

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→Ps 30

30,11.2s Le Seigneur a entendu Introït

«Audivit Dominus»

Traditionnel, Introït - Audivit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 30,11.2s

31,2ss ; 71,3.1s Sois pour moi un protecteur Introït

« Esto mihi »

Traditionnel, Introït - Esto mihi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,2ss.71,3.1s

31,2s En toi Seigneur Alleluia

« In te Domine »

Traditionnel, Alleluia - In te Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,2s

31,7s Moi j'ai mis mon espoir dans le Seigneur Introït

« Ego autem in Domino speravi »

Traditionnel, Introït - Ego autem in Domino speravi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,7s

31,8 J'exulterai et me réjouirai Alleluia

« Exsultabo et laetabor »

Traditionnel, Alleluia - Exsultabo et laetabor

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,8

31,15s En toi j'ai espéré Offertoire

« In te speravi »

Traditionnel, Offertoire- In te speravi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,15s

32,6 La Parole du Seigneur Alleluia

« Verbo Domini »

Traditionnel, Alleluia Verbo Domini

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 32,6

33,5s.1 La miséricorde du Seigneur Introït

« Misericordia Domini »

Traditionnel, Introït - Misericordia Domini

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 33,5-6.1

33,11.19.1 Les pensées de son coeur Introït

« Cogitationes »

Traditionnel, Introït - Cogitationes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 33,11.19.1

33,18ss Voici les yeux Introït

« Ecce oculi »

Traditionnel, Introït - Ecce oculi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 33,18ss

33,20s Il est notre secours Introït

« Adjutor »

Traditionnel, Introït - Adjutor

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 33,20s

34,2 Quand j'aurai manifesté en vous ma sainteté Introït

« Dum sanctificatus fuero »

Traditionnel, Introït - Dum sanctificatus fuero

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ez 36,23-26 Ps 34,2

34,8s Il envoie un Ange Offertoire

« Immittet Angelus »

Traditionnel, Offertoire - Immitet Angelus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,8s

34,10s Craignez le Seigneur Graduel

« Timete Dominum »

Traditionnel, Graduel - Timete Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,10s

34,18.2 Ils ont crié Introït

« Clamaverunt »

Traditionnel, Introït - Clamaverunt

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,18.2

34,20s.2 Les nombreuses tribulations Introït

« Multae tribulationes »

Traditionnel, Introït - Multae tribulationes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,20-21.2

35,1ss Juge, Seigneur Introït

« Judica Domine »

Traditionnel, Introït - Judica Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 35,1-3

35,13.1s Et moi Graduel

« Ego autem »

Traditionnel, Graduel - Ego autem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 35,13.1s

35,23.3 Éveille-toi et lève-toi Graduel 

« Exsurge... et intende »

Traditionnel, Graduel - Exsurge... et intende

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 35,23.3

37,24.26 Si le juste tombe Graduel

« Justus cum ceciderit »

Traditionnel, Graduel - Justus cum ceciderit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,24.26

37,30s La bouche du juste Introït et Graduel

Introït « Os justi »

Traditionnel, Introït - Os justi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,30-31.1

Graduel « Os justi »

Traditionnel, Graduel - Os justi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,30s

37,39 Le salut vient du Seigneur Introït

« Salus autem »

Traditionnel, Introït - Salus autem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,39.1

38,1–23 Ceux qui en veulent à ma vie tendent des pièges Antienne

«  Vim faciebant »

Traditionnel, Vendredi Saint - 2° Nocturne: Antienne " Vim faciebant'' et Psaume 37

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 38

40,2ss J'attendais Offertoire

« Expectans »

Traditionnel, Offertoire - Expectans

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 40,2ss

40,7ss Ni sacrifice ni oblation Offertoire

« Holocaustum »

Traditionnel, Offertoire - Holocaustum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 40,7ss

41,5.2 Moi, j'ai dit Graduel

« Ego dixi »

Traditionnel, Graduel - Ego dixi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 41,5.2

41,8s J'étais comme l'agneau Répons

« Eram quasi agnus »

Traditionnel, Jeudi Saint - 3° Nocturne: Répons "Eram quasi agnus"

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Jr11,19 ; Ps 41,8.9

Nouveau contraste, et très accusé, entre la douceur de l’Agneau immolé et la violence des méchants dans leur complot ; sans aucune transition, ni dans la pensée, ni dans la mélodie, un bond rapide de quinte, en style quasi syllabique, et très animé, aboutissant à la décision violente, quasi brutale, de eradámus eum, si expressif, avec, sur eum, une cascade de neumes descendants, tous appuyés et lourds.

Eram quasi agnus est le quatrième répons pour la Semaine Sainte. Dans ce chant, Notre-Seigneur réfléchit à la manière dont lui, l'incarnation de l'innocence, était entouré d'ennemi, et injustement conduit à sa mort comme un agneau sacrificiel au massacre. Voyant la méchanceté des hommes Notre-Seigneur médite sur la manière dont ses ennemis ont comploté sa mort et proféré des diffamations contre Lui. L'humanité a reçu le véritable Fils de Dieu lui-même avec mépris, trahison, intrigues et mensonges. Les ennemis de Dieu complotent pour la mort de son Fils.

43,1.3 Sépare ma cause Graduel

« Discerne causam meam »

Traditionnel, Graduel - Discerne causam meam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 43,1.3

44,8s Tu nous as libéré Graduel

« Liberasti nos »

Traditionnel, Graduel - Liberasti nos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 44,8s

45,2s Plus splendide en beauté Graduel

« Speciosus forma »

Traditionnel, Graduel - Speciosus forma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,2s

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,2 Salut, Sainte Mère Introït

« Salve Sancta parens »

Traditionnel, Introït - Salve Sancta parens

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,2

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,3.5 La grâce est répandue sur tes lèvres Graduel

« Diffusa est »

Traditionnel, Graduel - Diffusa est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,3.5

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,5.11s En raison de la vérité Graduel

« Propter veritatem »

Traditionnel, Graduel - Propter veritatem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,5.11s

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,5 Dans votre éclat Alleluia et Graduel

Alleluia « Specie tua »

Traditionnel, Alleluia - Specie tua

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,5

Graduel « Specie tua »

Traditionnel, Graduel - Specie tua

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,5

Chants du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,2 Réjouissons-nous Introït

« Gaudeamus »

Traditionnel, Introït - Gaudeamus... Mariae

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,2

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,8.2 Tu as aimé la justice Introït

« Dilexisti »

Traditionnel, Introït - Dilexisti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,8.2

45,13.15s Ton visage Introït

« Vultum tuum »

Traditionnel, Introït - Vultum tuum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,13.15-16.2

Chant du commun de la Sainte Vierge Marie.

45,15s Elle est conduite Alleluia

« Adducentur »

Traditionnel, Alleluia - Adducentur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,15s

45,17s Tu les établiras Graduel, Alleluia et Offertoire

Graduel « Constitues eos »

Traditionnel, Graduel - Constitues eos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,17s

Alleluia « Constitues eos »

Traditionnel, Alleluia - Constitues eos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,18

Offertoire « Constitues eos »

Traditionnel, Offertoire - Constitues eos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,17s

46,9 Le Seigneur règne Alleluia

« Regnavit Dominus »

Traditionnel, Alleluia Regnavit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 46,9

47,2s Tous les peuples Introït

« Omnes gentes »

Traditionnel, Introït - Omnes gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 47,2-3

47,6 Dieu monte parmi les acclamations Alleluia et Offertoire

Alleluia « Ascendit Deus »

Traditionnel, Alleluia - Ascendit Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 47,6

Offertoire « Ascendit Deus »

Traditionnel, Offertoire - Ascendit Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 47,6

48,10s Nous avons reçu, Dieu, ta miséricorde Introït

« Suscepimus »

Traditionnel, Introït - Suscepimus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 48,10-11.2

51,3.6 Tu seras justifié Antienne

« Iustificeris »

Traditionnel, Jeudi Saint - Laudes: Antienne " Iustificeris" et Psaume 50

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 51

Miserere Mei Deus est une interprétation musicale du Psaume 51 à chanter le Jeudi Saint de la Semaine Sainte. Ici, le roi David, reconnaissant son péché, se lamente et pleure son péché. Humble et contrit, le grand roi d'Israël implore le pardon de Dieu, admettant ouvertement sa faute. Dieu aime le pécheur repentant, et c'est le cœur contrit qui trouve le salut.

51,21 Tu accepteras Communion

« Acceptabis »

Traditionnel, Communion - Acceptabis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 51,21

54,1–9 Des étrangers se sont levés contre moi Antienne

« Alieni insurrexerunt »

Traditionnel, Vendredi Saint - 2° Nocturne: Antienne "Alieni" et Psaume 53

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→Ps 54

54,1–9 Dieu est mon secours Antienne

« Deus adiuvat »

Traditionnel, Samedi Saint - 3° Nocturne: Antienne "Deus adiuvat" et Psaume 53

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 54

54,3s O Dieu écoute ma prière Graduel

« Deus exaudi »

Traditionnel, Graduel - Deus exaudi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 54,4

55,2ss Dieu, prête l'oreille à ma prière Introït

« Exaudi Deus »

Traditionnel, Introït - Exaudi Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 55,2ss

55,23.17ss Dépose sur le Seigneur ton fardeau Graduel

« Jacta cogitatum »

Traditionnel, Graduel - Jacta cogitatum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 55,23.17

59,1–18 Contre mes agresseurs protège-moi Antienne

« Ab insurgentibus »

Traditionnel, Vendredi Saint - 3° Nocturne: Antienne " Ab insurgentibus" et Psaume 58

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 59

63,2.5 Ô Dieu, tu es mon Dieu Offertoire

« Deus Deus meus »

Traditionnel, Offertoire - Deus Deus meus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 63,2.5

66,1ss Poussez vers Dieu des cris de joie Introït

« Jubilate Deo »

Traditionnel, Introït - Jubilate Deo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 66,1-3

66,8.9.20 Peuples, bénissez notre Dieu Offertoire

« Benedicite gentes »

Traditionnel, Offertoire - Benedicite gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 66,8s

68,4 Que les justes se réjouissent Alleluia

« Justi epulentur »

Traditionnel, Alleluia - Justi epulentur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,4

68,6s.36 Dieu dans sa sainte demeure Introït

« Deus in loco sancto »

Traditionnel, Introït - Deus in loco sancto

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,6s.38

68,8s.2 Ô Dieu, quand tu sortais... Introït

« Deus dum egredereris »

Traditionnel, Introït - Deus dum egredererit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,8s

68,18s Le Seigneur vient du Sinaï Alleluia

« Dominus in Sina »

Traditionnel, Alleluia - Dominus in Sina

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,18

Dominus in Sina in sancto, ascendens in altum, captivam duxit captivitatem.

Le Seigneur est venu au Sinaï, au lieu saint, montant sur les hauteurs, il a rendu captive la captivité.

68,29s Commande, ô Dieu, à ta puissance Offertoire

« Confirma »

Traditionnel, Offertoire - Confirma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,29s

68,33 Jouez pour le Seigneur Communion

« Psallite Domino »

Traditionnel, Communion - Psallite Domino

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 67,33s

68,36 Dieu redoutable Alleluia et Offertoire

Alleluia « Mirabilis Deus »

Traditionnel, Alleluia - Mirabilis Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,36

Offertoire « Mirabilis Deus »

Traditionnel, Offertoire - Mirabilis Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 68,36

69,1–37 Tous mes amis Répons

« Omnes amici mei »

Traditionnel, Vendredi Saint - 1° Nocturne: répons " Omnes amici mei"

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 69

69,2.3.10 Le zèle de ta maison Antienne

« Zelus Domus »

Traditionnel, Jeudi Saint - 1° Nocturne: Antienne " Zelus Domus" et Psaume 68

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur des Moines De L'Abbaye De Saint-Pierre De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→ Ps 69

"Zelus Domus tuae" est la première antienne de l'Office des Ténèbres du Jeudi Saint. Le Psalmiste, dont Absalom complotait le meurtre, écrit d'une manière prophétique pour prédire la souffrance et l'abandon de Notre-Seigneur pendant son agonie dans le jardin des Oliviers. Ici, Notre Seigneur Jésus-Christ appelle Son Père à l'aide.

69,21 Mon cœur a attendu l’humiliation Offertoire

« Improperium expectavit »

Traditionnel, Offertoire - Improperium expectavit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 69,21

70,2ss Qu'ils aient honte... Antienne

« Avertantur »

Traditionnel, Jeudi Saint - 1° Nocturne: Antienne et Psaume 69 « Avertantur »

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur des Moines De L'Abbaye De Saint-Pierre De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→Ps 70

"Avertantur" est la deuxième antienne de l'Office des Ténèbres du Jeudi Saint. Comme la première, c'est une prédiction prophétique des souffrances à endurer par Notre Seigneur dans Son agonie au Jardin des Oliviers. Il voit les outrages à venir qui seront faits contre Lui et implore l'aide de Dieu.

71,1.2.4 Mon Dieu Antienne

« Deus meus  »

Traditionnel, Jeudi Saint - 1° Nocturne: Antienne « Deus meus » et Psaume 70

(CD 2005) Dom Jean Claire, Choeur des Moines De L'Abbaye De Saint-Pierre De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 71

« Deus meus eripe me » est la troisième antienne de l'Office des Ténèbres du Jeudi Saint. Elle se réfère à la période de la vie du roi David où celui-ci a été persécuté par Saul. Au milieu des dangers, il avait une confiance inébranlable en Dieu. Ainsi, Notre Seigneur, même au plus profond de Son angoisse, se confie à l'aide de Son Père.

72,2.12 Il libérera Antienne

« Liberavit » 

Traditionnel, Jeudi Saint - 2° Nocturne: Antienne « Liberavit » et Psaume 71

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, 2018, Ps 72

Ce psaume prône la gloire de Notre-Seigneur. À première vue, il peut être utilisé pour l'atmosphère sombre de la Semaine Sainte. Cependant, l'Église a choisi ce psaume spécifiquement pour rappeler aux fidèles que notre Seigneur subit ses épreuves pour la délivrance de l'homme. Nous sommes les pauvres et Satan est le puissant, mais c'est notre Seigneur qui est sur le point de nous délivrer et de conquérir Satan à travers la valeur rédemptrice de Sa Passion.

72,10s Les rois de Tharsis Offertoire

« Reges Tharsis »

Traditionnel, Offertoire - Reges Tharsis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 72,10s

73,1.2.8 Les impies ont pensé Antienne

« Cogitaverunt » 

Traditionnel, Jeudi Saint - 2° Nocturne : Antienne « Cogitaverunt » et Psaume 72

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 73

Antienne chantée pour le deuxième psaume du deuxième nocturne du Jeudi Saint : « Les impies ont pensé et ils ont dit le mal : ils ont proféré en haut lieu l’iniquité ». Cette accusation, ici pleine de douceur par sa mélodie, est toute tournée vers la justice finale qui sera rendue au Jugement dernier. Le juste la chante dans la confiance en Dieu, son refuge et son espérance.

73,24.1ss Tu m'as tenu la main droite Graduel

« Tenuisti »

Traditionnel, Graduel - « Tenuisti »

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 73,24.1ss

75,2.3.5.6 Je dis aux arrogants Antienne

« Dixi iniquis »

Traditionnel, Jeudi Saint - 3° Nocturne : Antienne « dixi iniquis » et Psaume 74

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 75

76,1–13 Dans la paix Antienne

« In pace »

Traditionnel, Samedi Saint - 3° Nocturne : Antienne "In pace" et Psaume 75

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 76

76,2.3.9.10 La terre a tremblé Antienne et Offertoire

Antienne « Terra tremuit »

Traditionnel, Jeudi Saint - 3° Nocturne: Antienne " Terra tremuit" et Psaume 75

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→Ps 76

Terra Tremuit - 'La Terre a Tremblé' - est une antienne du Jeudi Saint et de l'Offertoire de Pâques. A Pâques, l'Alléluia finale est ajoutée à l'antienne. Il est chanté le Jeudi Saint comme une prévision de ce qui se passera le Vendredi Saint et Pâques. Ce Psaume prédit le tremblement de terre qui s'est produit quand Notre-Seigneur est mort, qui était une préfiguration du Jugement Final. À la fin des temps, quand l'humanité méchante se considérera sûre et ne sera pas consciente de la colère de Dieu, Notre Seigneur reviendra. En ce jour terrible, les fondements mêmes de la terre seront ébranlés, et le Christ, dans la majesté solennelle, jugera la méchanceté des hommes.

Offertoire « Terra tremuit »

Traditionnel, Offertoire - Terra tremuit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 76,9s

77,2s Au jour de la tribulation Antienne

« In die tribulationis  » 

Traditionnel, Jeudi Saint - 3° Nocturne : Antienne « In die tribulationis » et Psaume 76

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 77

77,15s Tu es Dieu Graduel

« Tu es Deus »

Traditionnel, Graduel - « Tu es Deus »

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 77,15s

77,19 ; 84,2s Les éclairs illuminèrent le monde Introït

« Illuxerunt »

Traditionnel, Introït - Illuxerunt

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 77,19.84,2s

78,23ss Les portes du ciel Offertoire

« Portas caeli »

Traditionnel, Offertoire - Portas caeli

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 78,23ss

79,9s Sois propice Alleluia et Graduel

Alleluia « Propitius esto »

Traditionnel, Alleluia - Propitius esto

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 79,9s

Graduel « Propitius esto »

Traditionnel, Graduel - Propitius esto

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 79,9s

80,20.3 Seigneur Dieu Graduel

« Domine Deus »

Traditionnel, Graduel - Domine Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 80,20.3

81,2–6 Acclamez Dieu Introït

« Exultate Deo »

Traditionnel, Introït - Exultate Deo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 81,2–6

86,1–4 Prête l'oreille, Seigneur Introït

« Inclina Domine »

Traditionnel, Introït - Inclina Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 86,1-4

86,3.5.1 Aie pitié de moi Introït

« Miserere mihi »

Traditionnel, Introït - Miserere mihi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 86,3.5.1

86,12.5 Je te louerai Offertoire

« Confitebor... Deus meus »

Traditionnel, Offertoire - Confitebor Deus meus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 86,12.5

88,1–19 Tu as éloigné de moi Antienne

« Longe fecisti »

Traditionnel, Vendredi Saint - 3° Nocturne: Antienne "Longe fecisti" et Psaume 87

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 88

Longe Fecisti est l'un des répons du Vendredi Saint, et médite sur l'abandon de Notre-Seigneur alors qu'il est laissé par ses disciples pour être pris en captivité. Ici Notre-Seigneur réfléchit à sa remise entre les mains de son ennemi. Ayant prié dans le jardin des Oliviers, il se trouve seul en compagnie de ceux qui veulent prendre sa vie. Avec cette souffrance de l'âme, l'agonie de la Passion commence et ne finira que par la mort atroce de la Croix.

88,1–19 Je suis devenu comme un homme sans secours Antienne

« Factus sum »

Traditionnel, Samedi Saint - 3° Nocturne: Antienne "Factus sum" et Psaume 87

(CD, 2005) Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 88

88,2s Seigneur, Dieu de mon salut Alleluia et Offertoire

Alleluia « Domine Deus salutis »

Traditionnel, Alleluia - Domine Deus salutis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 88,2

Offertoire « Domine Deus salutis »

Traditionnel, Offertoire - Domine Deus salutis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 88,2s

88,5s Je suis compté parmi ceux qui descendent dans la fosse Répons

« Aestimatus sum »

Traditionnel, Samedi Saint - 3° Nocturne: Répons "Aestimatus sum"

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeur Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 88,5s

Aestimatus Sum est le dix-septième Responsorio pour la Semaine Sainte. Ici, le Christ se lamente de sa propre mort. Ayant versé sa dernière goutte de sang, il est enterré et compté parmi les morts. Les principaux prêtres et les pharisiens voulaient enterrer sa mémoire pour toujours dans l'oubli général. Ils se sont trompés parce que la mort honteuse de Christ parmi les criminels sans l'aide de ses disciples serait suivie de sa résurrection la plus glorieuse. Le répons Æstimátus sum est de nouveau un 4e mode, avec peut-être encore une nuance plus accentuée de douceur et d’intériorité. Mis sur les lèvres du Seigneur durant son séjour dans les limbes, il évoque pour la dernière fois dans les répons et de manière émouvante toute la suavité et l’inaltérable paix de son âme, qui l’accompagnèrent jusque dans la tombe.

90,1s Le Seigneur comme une brebis Antienne

« Dominus tamquam »

Traditionnel, Jeudi Saint - Laudes : Antienne « Dominus tamquam » et Psaume 89

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Choeurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 90; Is 53,7

Soupir de tristesse et de solitude devant Notre Seigneur conduit comme une brebis à l'abattoir, cette antienne des Laudes du Jeudi Saint est bouleversante d'intériorité et de compassion.

92,13s.3 Le juste fleurira comme le palmier Introït, Graduel et Offertoire

Introït « Justus ut palma »

Traditionnel, Introït - Justus ut palma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,13-14.1

Graduel « Justus ut palma »

Traditionnel, Graduel - Justus ut palma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,13s

Offertoire « Justus ut palma »

Traditionnel, Offertoire - Justus ut palma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,13

104,30–33 Envoie ton Esprit Alleluia

« Emitte Spiritum »

Traditionnel, Alleluia Emitte Spiritum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 104,30-33

107,20s.8.27.31 Qu'ils célèbrent le Seigneur Graduel

« Exaltent eum »

Traditionnel, Graduel - Exaltent eum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 107,32.8.15.21.31

107,20s.8.27.31 Le Seigneur envoya sa parole Graduel

« Misit Dominus »

Traditionnel, Graduel - Misit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 107,20s.8.27.31

110,1–7 La Rédemption Alleluia

« Redemptionem »

Traditionnel, Alleluia Redemptionem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 110,9

112,1 Heureux l'homme qui craint le Seigneur Alleluia

« Beatus vir »

Traditionnel, Alleluia Beatus vir qui timet

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 112,1

122,1 Réjouis-toi Jérusalem Introït

« Laetare Jerusalem »

Traditionnel, Introït - Laetare Jerusalem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Is 66,10-11 Ps 122,1

122,6s Demandez la paix Graduel

« Rogate »

Traditionnel, Graduel - Rogate

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 122,6s

124,7 Notre âme Offertoire

« Anima nostra »

Traditionnel, Offertoire - Anima nostra

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 124,7

130,1–4 Si tu observes les iniquités Introït

« Si iniquitates »

Traditionnel, Introït - Si iniquitates

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 130,3-4.1-2

132,8 L'Assomption de la Vierge Alleluia

« Assumpta est Maria »

Traditionnel, Alleluia - Assumpta est Maria

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 132,8 Ap 12,1-18

Chant de l'Alleluia pour la Messe de l'Assomption de la Sainte Vierge Marie.

132,16s Je revêtirai ses prêtres de salut Graduel

« Sacerdotes ejus »

Traditionnel, Graduel - Sacerdotes ejus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 132,16s

133,1s Qu'il est bon pour des frères Graduel

« Ecce quam bonum »

Traditionnel, Graduel - Ecce quam bonum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 133,1s

137,1 Au bord des fleuves de Babylone Offertoire

« Super flumina »

Traditionnel, Offertoire - Super flumina

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 137,1

138,2 J'adorerai dans ton saint temple Alleluia

« Adorabo ad templum »

Traditionnel, Alleluia - Adorabo ad templum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 138,2

138,7 Si je marche en pleine détresse Offertoire

« Si ambulavero »

Traditionnel, Offertoire - Si ambulavero

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 138,7

139,17 Vos amis sont encore et encore en honneur Alleluia

« Nimis honorati »

Traditionnel, Alleluia - Nimis honorati

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 139,17

139,17.2 Et à mes yeux, vos amis sont en honneur Introït

Introït « Mihi autem »

Traditionnel, Introït - Mihi autem nimis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 139,17.2

Offertoire « Mihi autem nimis »

Traditionnel, Offertoire - Mihi autem nimis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 139,17

140,5 Garde-moi Seigneur Offertoire

« Custodi me »

Traditionnel, Offertoire - Custodi me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 140,5

Musique

91,1–16 Reste avec moi, Dieu mon abri

19e s.

Henry Francis Lyte (1793-1847), Abide With Me, 1861

Stephen Cleobury (dir.), King's College Choir, Cambridge

© Licence YouTube standard→, Lc 24,29  1Co 15,55  Ps 91,1-16

Paroles

1. Abide with me; fast falls the eventide; the darkness deepens; Lord, with me abide. When other helpers fail and comforts flee, Help of the helpless, O abide with me. 2. Swift to its close ebbs out life's little day; earth's joys grow dim; its glories pass away; change and decay in all around I see; O thou who changest not, abide with me. 3. I need thy presence every passing hour. What but thy grace can foil the tempter's power? Who, like thyself, my guide and stay can be? Through cloud and sunshine, Lord, abide with me. 4. I fear no foe, with thee at hand to bless; ills have no weight, and tears not bitterness. Where is death's sting? Where, grave, thy victory? I triumph still, if thou abide with me. 5. Hold thou thy cross before my closing eyes; shine through the gloom and point me to the skies. Heaven's morning breaks, and earth's vain shadows flee; in life, in death, O Lord, abide with me.

Reste avec moi, le soir tombe vite ; l'obscurité s'épaissit ; Seigneur, reste avec moi. Quand nos autres aides s'évanouissent et que le réconfort nous fuit, Secours de ceux qui sont sans secours, oh reste avec moi. Le petit jour de la vie reflue rapidement vers sa fin ; les joies de la terre deviennent ternes, ses gloires passent. Je vois le changement et la dégradation dans tout ce qui m'entoure. Ô toi qui ne changes pas, reste avec moi. J'ai besoin de ta présence à chaque heure qui passe. Qu'est-ce qui peut contrecarrer le pouvoir du tentateur, si ce n'est ta grâce ? Qui, autant que toi, peut être mon guide et mon abri ? À travers les nuages et le soleil, Seigneur, reste avec moi. Je ne crains aucun ennemi, avec toi près de moi pour me bénir ; les mauvais n'ont aucun poids, et les larmes aucune amertume. Où est l'aiguillon de la mort ? Où est, tombeau, ta victoire ? Je triomphe encore, si tu restes avec moi. Tiens ta croix devant ems yeux qui se ferment ; brille à travers l'obscurité, et montre-moi le ciel. Le matin du paradis se lève, et les ombres vaines de la terre s'enfuient. Dans la vie, dans la mort, ô Seigneur, reste avec moi.

Composition

Abide with Me est une hymne chrétienne écrite par l'anglican Henry Francis Lyte en 1847, et le plus souvent chantée sur la musique d'Eventide par William Henry Monk composée en 1861. Lyte a écrit le poème sur son lit de mort, gravement atteint par la tuberculose ; il mourut trois semaines après avoir achevé son chant. L'hymne est utilisée pour des cérémonies religieuses et militaires dans tout le Commonwealth, et par des supporters, notamment dans la Coupe d'Angleterre de football et la Coupe d'Angleterre de rugby à XIII. Elle figure également dans de nombreux films et cérémonies officielles telles que la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2012. Il existe une version française écrite par Jacques-François « Francis » Chaponnière en 1881.

Arts visuels

86,13 Prophétie de la résurrection du Christ

Vitrail roman

Anonyme, Vitrail de la rédemption, (vitrail, mi 12e s.), 178 x 200 cm en 9 panneaux, Cathédrale Saint-Étienne, Châlons, France,

Public Domain © Wikicommons→, Os 13,14 ; Ps 86,13 ; Gn 22

Dans la cathédrale Saint-Étienne de Châlons-sur-Marne (France), le vitrail de la Rédemption→ , un vitrail représentant la crucifixion (première moitié du 12e s.), montre à gauche David tenant un phylactère disant :  ERUISTI.ANIMAm meam EX INFERNO INFErioris (Ps 86,13 = V-85,13) et Osée tenant un autre phylactère avec  O MORS.ERo mors tua.MORSus.TUus ero inferne :

Anonyme, Vitrail de la rédemption, détail : le sacrifice d'Abraham, (vitrail, mi 12e s.), Cathédrale Saint-Étienne, Châlons, France

CC BY-SA 3.0 © Wikicommons→, Os 13,14 ; Ps 86,13 ; Gn 22

Arts visuels Os 6,2

Musique

143,10 Ton bon esprit me conduira

20e s.

Pavel Chesnokov (1877-1944), Let Thy Good Spirit (Duh Tvoy blagiy), 1912

Dr. David Rhyne (dir.), SC Governor’s School Cantus Chamber Choir

© Licence YouTube standard→, Ps 143,1

Paroles

Que ton bon esprit me conduise sur un chemin droit ! Alléluia, alléluia, alléluia!

Compositeur

Pavel Grigorievitch Chesnokov est un compositeur, chef de chœur et professeur de musique russe. Il est l'auteur de plus de cinq cents œuvres chorales, dont plus de quatre cents œuvres de musique sacrée. L'œuvre de Tchesnokov est influencée par son maître Sergueï Taneïev. Ce dernier était non seulement compositeur, mais aussi un historien de la musique russe qui étudia notamment l'apparition, au XVIIe siècle, du chant polyphonique dans la musique liturgique russe. En effet depuis les débuts de la christianisation de la Russie en 988, et pendant les six siècles suivants, la musique sacrée avait été uniquement monophonique. Pavel Tchesnokov cherche à conserver les qualités de ce style musical traditionnel, tout en lui ajoutant celles de la polyphonie.

Liturgie

142,1–8 Je considérais à ma droite... Antienne

« Considerabam »

Traditionnel, Samedi Saint - Vêpres: Antienne "Considerabam" et Psaume 141

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 142

141,1–10 Garde-moi Seigneur Antienne

« Custodi me »

Traditionnel, Samedi Saint — Vêpres: Antienne "Custodi me" et Psaume 140

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 141

140,1–14 Délivre-moi de l'homme méchant Antienne

« Ab hominibus »

Traditionnel, Samedi Saint — Vêpres : Antienne "Ab hominibus" et Psaume 139

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 140

Arts visuels

138,1–8 en présence des anges je te chanterai Composant entouré d'anges

17e s.

Sainte Cécile entourée d'anges compose.

Nicolas Poussin (1594-1665), Sainte Cécile, (huile sur toile, 1635), 117,7 × 89 cm

Musée du Prado, Madrid

© Wikicommons→

Musique

137,4–7 Comment chanterons-nous le cantique du Seigneur

16e s.

William Byrd (c.1540-1623), Quomodo cantabimus, 1584

Ross W. Duffin (dir.), Quire Cleveland

© Licence YouTube standard→, Ps 137,4-7

Paroles

4 Quomodo cantabimus canticum Domini in terra aliena ? 5 Si oblitus fuero tui, Jerusalem, oblivioni detur dextera mea. 6 Adhaereat lingua mea faucibus meis, si non meminero tui ; si non proposuero Jerusalem in principio laetitiae meae. 7 Memor esto, Domine, filiorum Edom, in die Jerusalem : qui dicunt : Exinanite, exinanite usque ad fundamentum in ea. (Ps 137,4-7)

Compositeur

William Byrd est un compositeur et organiste anglais de la Renaissance. Son œuvre pour clavier, remarquablement construite, marque le début du style baroque pour l'orgue et le virginal. Leur importance pour la musique anglaise est aussi grande que la musique d'orgue de Frescobaldi pour la musique italienne. De la même manière, Byrd peut être considéré comme un musicien de cour anglican, quoiqu'il se soit converti et ait consacré ses dernières années à la liturgie catholique et qu'il soit mort dans une relative obscurité. Lors du déchaînement anti-catholique qui suivit l'attentat catholique contre Jacques Ier, en 1605, certaines de ses œuvres ont été interdites en Angleterre sous peine d'emprisonnement ; pourtant certaines autres, comme le Short Service, ont été chantées sans interruption dans les cathédrales anglaises au cours des quatre derniers siècles.

130,1–8 De profundis

21e s.

Paul Mealor (1975-), De Profundis (Korniev), 2005

St. Petersburg Chamber Choir ft. Tim Storms

© Licence YouTube standard→, Ps 130,1s.7

Paroles

1 Out of the depths have I cried unto thee, O Lord. 2 Lord, hear my voice: let thine ears be attentive to the voice of my supplications. 7 Let Israel hope in the Lord: for with the Lord there is mercy, and with him is plenteous redemption. (Ps 130,1s.7)

Compositeur

Paul Mealor est un compositeur gallois. Une grande partie de sa production est pour chœur, à la fois a cappella et accompagné. Il devint plus connu quand son motet Ubi Caritas et Amor fut interprété lors du mariage du Prince William et de Catherine Middleton en 2011. 'De Profundis' est un morceau de musique chorale puissant, paisible et parfaitement harmonieux chanté ici par le Choeur de chambre de Saint-Pétersbourg couplé avec la voix principale de Tim Storms qui enregistre également la note la plus basse jamais écrite en musique chorale dans cette chanson.

20e s.

Arvo Pärt (1935-), De profundis psalm 130, 1980

Chamberchoir Doulce Memoire

© Licence YouTube standard→, Ps 130,1-8

Paroles

 De profundis clamavi ad te, Domine; Domine, exaudi vocem meam. Fiant aures tuae intendentes in vocem deprecationis meae. Si iniquitates observaveris, Domine, Domine, quis sustinebit? Quia apud te propitiatio est propter legem tuam sustinui te Domine, ut timeamus te. Sustinui te, Domine, sustinuit anima mea in verbo eius; speravit anima mea in Domino A custodia matutina usque ad noctem speret Israel in Domino, quia apud Dominum misericordia, et copiosa apud eum redemptio. Et ipse redimet Israel ex omnibus iniquitatibus eius.  (Ps 130,1-8)

Compositeur

Arvo Pärt né le 11 septembre 1935 à Paide, en Estonie, est un compositeur estonien de musique contemporaine vivant à Tallinn. Il est souvent associé au mouvement de musique minimaliste qui s'est formé à partir des années 1960. Créateur d'une musique épurée, d'inspiration profondément religieuse — il est de confession chrétienne orthodoxe, et les chants orthodoxes ainsi que les chants grégoriens ont influencé son style sur la modulation lente des sons—, associée par certains à la musique postmoderne, Arvo Pärt creuse à présent le sillon de son style tintinnabuli. Ses œuvres ont été jouées dans le monde entier et ont donné lieu à plus de 80 enregistrements, ainsi qu'à de très nombreuses utilisations pour l'illustration sonore de films et de spectacles de danse.

Composition

Cette œuvre de Pärt a été composée lors de l'année suivant son départ de l'Estonie, pour Vienne puis Berlin. Elle peut être analysée sous cet aspect très personnel d'un Pärt fuyant l'URSS. Basée sur les paroles du psaume 130 (ou 129 selon la numérotation), le De profundis du Livre des psaumes a une dramatique liturgique épurée, inspirée pour une pièce dans son style tintinnabuli, utilisant simplement l'écriture musicale. De profundis est dédié au compositeur autrichien Gottfried von Einem. C'est est une œuvre en un mouvement unique, conçue pour un chœur d'hommes à quatre parties, orgue et percussions. Son écriture est bâtie sous la forme d'une phrase mélodique simple allant de manière croissante vers un point paroxystique. Les sons et les chœurs s'élevant progressivement vers un moment d'unisson des quatre parties, avant de revenir vers le silence, marqué par une note finale de cloche.

18e s.

  • Johann Sebastian Bach, Aus der Tiefen rufe ich, Herr, zu dir, BWV 131 (1707)

J.S. Bach (1685-1750), Aus der Tiefen rufe ich, Herr, zu dir, BWV 131, 1707

Philippe Herreweghe (dir.), Chorus & Orchestra of Collegium Vocale Gent

© Licence YouTube standard→, Ps 130,1-8

1. Aus der Tiefen rufe ich, Herr, zu dir (Chorus)

2. So du willst, Herr, Sünde zurechnen, Herr (Arioso: B & Chorale: S)

3. Ich harre des Herrn (Chorus)

4. Meine Seele wartet auf den Herrn (Aria: T & Chorale: A)

5. Israel hoffe auf den Herrn (Chorus) 17:53

Composition

Aus der Tiefen rufe ich, Herr, zu dir (Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur), (BWV 131), est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Mühlhausen en 1707. Le texte ne contient pas de poésie libre mais est tiré du Psaume 130 (129) et des versets 2 et 5 du choral « Herr Jesu Christ, du höchstes Gut » de Bartholomäus Ringwaldt (1588). Ces deux textes sont des suppliques pour le pardon des péchés. On en a donc inféré que Bach a écrit cette cantate comme une actions de grâces, peut-être en relation avec un incendie qui détruisit une grande partie du centre ville de Mülhausen peu avant son arrivée dans la ville. Quoi qu'il en soit, aucune documentation d'époque ne mentionne ce service. Il n'est pas exclu qu'il s'agisse d'une composition pour des funérailles comme dans le cas de l'« Actus Tragicus » (BWV 106). Cette cantate est l'une des toutes premières que Bach ait écrites, sinon la première.

16e s.

Josquin des Prez (ca. 1440-1521), De profundis clamavi, 1515

Hilliard Ensemble

© Licence YouTube standard→, Ps 130,1-8

Josquin des Prés né peut-être à Beaurevoir vers 1450 et mort à Condé-sur-l'Escaut le 27 août 1521, souvent désigné simplement sous le nom de Josquin, est un compositeur franco-flamand de la Renaissance. Il est largement considéré par les spécialistes comme le premier grand maître dans le domaine de la polyphonie vocale des débuts de la Renaissance, style qui allait poursuivre son développement au cours de sa vie. 

128,1–6 Heureux tout homme qui craint le Seigneur

17e s.

Henry Purcell (1659-1695), Blessed is the man that feareth the Lord, 1688

Edward Barbieri (dir.), Consortium Choir

© Licence YouTube standard→, Ps 128,1-6

Purcell a écrit cette pièce en 1688 pour être jouée le 12 décembre de cette année dans le cadre des célébrations de la Founders Day à l'école Charterhouse. Cette fête était un événement important et la commission est probablement venue à la suggestion de John Patrick, le poète et ecclésiastique qui était prédicateur de cette année pour l'occasion et qui a composé les paroles d'au moins neuf 'devotional songs' de Purcell. L'hymne a connu un vif succès dans tout le pays et a été découverte dans des manuscrits et des collections imprimées disséminées dans toute la Grande-Bretagne.

126,1–6 In convertendo

18e s.

Jean-Philippe Rameau (1683-1764), In convertendo Dominus RCT 14

Bruno Procopio (dir.), The Centuries Choir and Orchestra

© Licence YouTube standard→, Ps 126,1-6

Paroles

1 In convertendo Dominus captivitatem Sion, facti sumus sicut consolati. 2 Tunc repletum est gaudio os nostrum, et lingua nostra exsultatione. Tunc dicent inter gentes: Magnificavit Dominus facere cum eis. 3 Magnificavit Dominus facere nobiscum; facti sumus laetantes. 4 Converte, Domine, captivitatem nostram, sicut torrens in austro. 5 Qui seminant in lacrimis, in exsultatione metent. 6 Euntes ibant et flebant, mittentes semina sua. Venientes autem venient cum exsultatione, portantes manipulos suos. (Ps 126,1-6)

Compositeur

Jean-Philippe Rameau, né le 25 septembre 1683 à Dijon et mort le 12 septembre 1764 à Paris (paroisse Saint-Eustache), est un compositeur français et théoricien de la musique. L'œuvre lyrique de Rameau forme la plus grande partie de sa contribution musicale et marque l'apogée du classicisme français, dont les canons s'opposèrent avec force à ceux de la musique italienne jusque tard au cours du 18e siècle.

122,1–7 J'ai été dans la joie

17e s.

John Blow (1649-1708), Symphony Anthems - I was glad, 1697

Choir of New College, Oxford

© Licence YouTube standard→, Ps 122,1-7

Paroles

1 I was glad when they said unto me: We will go into the house of the Lord. 2 Our feet shall stand in thy gates: O Jerusalem. 3 Jerusalem is built as a city: that is at unity in itself. 6 O pray for the peace of Jerusalem: they shall prosper that love thee. 7 Peace be within thy walls: and plenteousness within thy palaces. (Ps 122,1-7)

Compositeur

John Blow est un organiste et compositeur anglais de musique baroque, né en février 1649 et mort le 1er octobre 1708. Il a été organiste de l'abbaye de Westminster à partir de 1668, et plus tard, aumônier et maître de chapelle de la cathédrale Saint-Paul de Londres. Il fut aussi nommé à la Chapelle Royale par Jacques II.

122,1–7 I was glad

20e s.

Sir Charles Hubert Hastings Parry (1848-1918), I Was Glad, 1902

Choir of King's College, Cambridge, Cambridge University Musical Society Chorus, Band of the Royal Military School of Music, New Philharmonia Orchestra

© Licence YouTube standard→, Ps 122,1-7

Paroles

1 I was glad when they said unto me: We will go into the house of the Lord. 2 Our feet shall stand in thy gates: O Jerusalem. 3 Jerusalem is built as a city: that is at unity in itself. 6 O pray for the peace of Jerusalem: they shall prosper that love thee. 7 Peace be within thy walls: and plenteousness within thy palaces. (Ps 122,1-7)

Composition

Sir Charles Hubert Hastings Parry est un compositeur anglais, enseignant et historien de la musique. "I was glad" est un introït couramment utilisé dans l' anglicanisme , et aussi utilisé comme un hymne traditionnellement chanté au couronnement du monarque britannique . Ce fut la pièce de procession au début de la cérémonie de mariage du prince William et Kate Middleton à l'abbaye de Westminster le vendredi 29 avril 2011.

Arts visuels

121,3 Il ne laissera pas ton pied trébucher

20e s.

George Desvallières (1861-1950), Sainte Thérèse dans le manteau du Christ (huile et essence sur papier marouflé, ca. 1941), 150 x 133 cm

Collection particulière, Paris→

© Succession Desvallières

Malgré la guerre, l’artiste continue son cycle sur sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus commencé en 1938. Il présente au Salon d’automne une oeuvre printanière sur la bonté du Christ qui enveloppe la sainte dans son manteau de tendresse. On repense au Christ entourant de la même façon le Soldat et l’Infirmière à la chapelle de Saint-Privat (CR 1640) ou encore au Sacré-Cœur aux enfants (CR 1719) et Sacré-Cœur protecteur des familles (CR 1772). Le tableau sera repris dans une aquarelle pour la gravure de l’illustration page 72, « Il m’a prise sous ses ailes comme l’aigle protège ses petits » CR 2654, du livre Thérèse Martin de Louis Chaigne (1948).

Liturgie

119,12.121s.42 Tu es béni et tu ne nous livres pas Offertoire

« Benedictus es et non tradas »

Traditionnel, Offertoire — Benedictus es et non tradas

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,12.121-122.42

119,12s Bénis sois-tu Seigneur Offertoire

« Benedictus es.. in labiis »

Traditionnel, Offertoire — Benedictus es... in labiis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,12-13

119,18.26.73 Je lèverai les yeux Offertoire

« Levabo oculos »

Traditionnel, Offertoire — Levabo oculos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,18.26.73

119,46s Je parlerai de tes enseignements Introït

« Loquebar de testimoniis »

Traditionnel, Introït — Loquebar de testimoniis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,46-47.1

119,47s Je méditerai Offertoire

« Meditabor »

Traditionnel, Offertoire — Meditabor

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 117,47s

119,95s Les méchants m'attendent Introït

« Me expectaverunt »

Traditionnel, Introït — Me expectaverunt

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,95-96.1

Arts visuels

119,105 Variation de Lumières

19e s.

Paul Signac (1863-1935), Mont Saint Michel. Brume et soleil, (Huile sur toile), 46,7 x 55,5 cm

Collection privée, Fondation de l’Hermitage, Lausanne.

Ce paysage exprime une poésie quasi abstraite, quasi musicale, la composition rythmée par d’amples arabesques d’un chemin sablonneux à marée basse. Le Mont Saint-Michel apparaît dans un morcellement de formes où le sujet semble secondaire mais permet un traitement inédit de la lumière.

Signac, avec Seurat, engage l’impressionnisme sur la voie de nouvelles recherches, inspirées des travaux scientifiques sur l’optique. Ils instaurent la technique visuelle qui fut appelé le « pointillisme ». La touche divisée confère à la toile un effet de vibrations délicates et se prête à l’analyse des variations lumineuses. C’est à l’esprit de recomposer cette dislocation des formes.

Le peintre nous interroge sur notre manière de regarder le monde. L’œuvre d’art tient en éveil notre esprit pour que nous apprenions à voir autrement, pour nous permettre de redécouvrir ce que nous croyons connaître. L’esprit devient le maître du regard ! Il nous faut consentir à la lumière au cœur de nos émotions et déposer notre propre vision… La Merveille se donne à contempler à travers une autre façon de rentre compte du visible : une effervescence de couleurs qui sont pure lumière. Et cette vibration qui semble voiler ce lieu où trône saint Michel archange, révèle ce qu’il est : les pierres ne sont plus, sublimées en prière, en louange, transfigurées. La lumière se donne à voir mais, pour aller à sa rencontre, il faut traverser les eaux : « Ta Parole est lumière pour mes pas… »

Musique

119,33–38 Enseigne-moi, Seigneur

16e s.

William Byrd (ca. 1540-1623), Teach me, O Lord

Barry Rose (dir.), Guildford Cathedral Choir

© Licence YouTube standard→, Ps 119,33-38

Paroles

33 Teach me, O Lord, the way of thy statutes : and I shall keep it unto the end. 34 Give me understanding, and I shall keep thy law : yea, I shall keep it with my whole heart. 35 Make me to go in the path of thy commandments : for therein is my desire. 36 Incline my heart unto thy testimonies : and not to covetousness. 37 O turn away mine eyes, lest they behold vanity : and quicken thou me in thy way. 38 O stablish thy word in thy servant : that I may fear thee. (Ps 119,33-38)

Compositeur

William Byrd est un compositeur et organiste anglais de la Renaissance. Son œuvre pour clavier, remarquablement construite, marque le début du style baroque pour l'orgue et le virginal. Leur importance pour la musique anglaise est aussi grande que la musique d'orgue de Frescobaldi pour la musique italienne. De la même manière, Byrd peut être considéré comme un musicien de cour anglican, quoiqu'il se soit converti et ait consacré ses dernières années à la liturgie catholique et qu'il soit mort dans une relative obscurité. Lors du déchaînement anti-catholique qui suivit l'attentat catholique contre Jacques Ier, en 1605, certaines de ses œuvres ont été interdites en Angleterre sous peine d'emprisonnement ; pourtant certaines autres, comme le Short Service, ont été chantées sans interruption dans les cathédrales anglaises au cours des quatre derniers siècles.

119,105–111 Ta Parole est une lampe

17e s.

Henry Purcell (1659-1695), Thy Word is a Lantern Z.61

Horst Buchholz (dir.), Trinity Cathedral (Episcopal) in Cleveland, Ohio

© Licence YouTube standard→, Ps 119,105-111

Paroles

105 Thy word is a lantern unto my feet : and a light unto my paths. 106 I have sworn, and am stedfastly purposed : to keep thy righteous judgements. 107 I am troubled above measure : quicken me, O Lord, according to thy word. 108 Let the free-will offerings of my mouth please thee, O Lord : and teach me thy judgements. 110 The ungodly have laid a snare for me : but yet I swerved not from thy commandments. 111 Thy testimonies have I claimed as mine heritage for ever : and why? they are the very joy of my heart. (Ps 119,105-111)

Compositeur

Henry Purcell est un musicien et compositeur anglais, né et mort à Londres dans le quartier de Westminster. Purcell compte parmi les plus grands compositeurs anglais. Il a incorporé à sa musique des éléments des styles baroques français et italien, mais a développé un style anglais particulier.

Liturgie

118,8s Il est bon d'espérer dans le Seigneur Graduel

« Bonum est confidere »

Traditionnel, Graduel — Bonum est confidere

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 118,8s

118,26s Béni soit celui qui vient Offertoire

« Benedictus qui venit »

Traditionnel, Offertoire — Benedictus qui venit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 118,26s

Musique

85,10 ; 118,19 Dona nobis pacem

20e s.

Ralph Vaughan Williams (1872-1958), Dona Nobis Pacem, 1936

Richard Hickox (dir.), London Symphony Orchestra & Chorus

© Licence YouTube standard→, Lv 26,6 Ex 12,23 Jr 8,15-22 Dn 10,19 Ag 2,9 Mi 4,3 Ps 85,10.118,19 Is 43,9.66,18-22 Lc 2,13

Solistes: Bryn Terfel (bariton), Yvonne Kenny (soprano), Philip Langridge (ténor)

00:00 - I. 'Agnus Dei' (Lento)

03:59 - II. 'Beat! beat! drums!' (Allegro moderato)

07:55 - III. Reconciliation (Allegro moderato)

15:05 - IV. Dirge for Two Veterans (Moderato alla marcia)

26:42 - V. 'The Angel of Death has been abroad' (L'istesso tempo)

30:10 - VI. 'O man greatly beloved'

Composition

Cette œuvre a été commandée à l'occasion du centenaire de la Huddersfield Choral Society. Ses textes ont été extraits de la messe, trois poèmes de Walt Whitman, un discours politique et des passages de la Bible. L'expression Dona nobis pacem (« Donne-nous la paix »), dans différents contextes, ponctue la pièce entière.

113,1–118,29 Hallelujah

20e s.

Leonard Cohen (1934-2016), Hallelujah, 1984

archive.org→ 1S16,26 2S11,2.6-17 Ps113,1-118,29 Jg16,1-31

Hallelujah, qui signifie en hébreu Hallelou « Rendez louange » Yah, Yahweh « à Dieu », est une chanson écrite par Leonard Cohen. Elle a été enregistrée pour la première fois sur son album de 1984 intitulé Various Positions. Avec une dramatique ironie, ce psaume des jours modernes pose en contraste d'une part l'adoration des Psaumes de David pour le Seigneur qui s'est plu à écouter son harpe mystique, et d'autre part l'adoration du narrateur pour son amante qui ne s'est jamais plu à écouter sa musique. Il est comme David captivé par la beauté de Bethsabée quand il la voit dans son bain (2S 11,2), mais alors il perd sa puissance comme Samson à cause de Dalila (Jg 16,1-31). L'amour l'a laissé seul sur un chemin de douleurs et de souffrances malgré des moments d'intimité, et dans un verset final faisant allusion à la mort d'Urie (2S 11,6-17), il nous dit qu'il n'a rien appris de l'amour si ce n'est comment se protéger de potentiels rivaux.

118,6s Le Seigneur est pour moi

17e s.

Dieterich Buxtehude (1637/1639-1707), Der Herr ist mit mir, BuxWV 15, 1687

Jos van Immerseel, Orchestra Anima Aeterna Collegium Vocale

© Licence YouTube standard→, Ps 118,6s

Paroles

Der Herr ist mit mir, darum fürchte ich mich nicht, was können mir Menschen tun? Der Herr ist mit mir, mir zu helfen, und ich will meine Lust sehen an meinen Feinden. Alleluia (Ps 118,6s)

Composition

Der Herr ist mit mir (Le Seigneur est avec moi), BuxWV 15, est un concert spirituel de Dietrich Buxtehude, pour quatre voix (SATB) et un petit ensemble de deux violons, viole et basse continue. Le texte issu du Ps 118,6-7 se conclut par un Alleluia traité en chaconne.

25,6s Souviens-toi Seigneur

16e s.

Richard Farrant (c.1530-1580), Call to the remembrance

Timothy Brown (dir.), Clare College Chapel Choir

© License YouTube Standard→, Ps 25,6s

143,1.6–10 ; 31,16 ; 88,2 ; 67,7 ; 34,8 Heureux l'homme

20e s.

Henryk Gorecki (1933-2010), Beatus Vir: Psalm for baritone, large mixed chorus and grand orchestra Op.38, 1979

John Nelson (dir.), Czech Philharmonic Orchestra

© Licence YouTube standard→, Ps 143,1.6-10.31,16.88,2.67,7.34,8

Composition

Cette pièce a été commandée en 1977 par le cardinal Karol Wojtyla (futur Jean-Paul II à qui elle est dédiée) afin de célébrer les 900 ans de la mort du martyr catholique polonais Stanislas de Szczepanów, évêque de Cracovie. Elle est composée par Górecki du 2 avril au 19 mai 1979 à Katowice. La première de l'œuvre a eu lieu le 9 juin 1979 à Cracovie sous la baguette du compositeur dirigeant Jerzy Mechlinski et l'orchestre philharmonique de Cracovie à l'occasion de la première visite en Pologne du pape nouvellement élu l'année précédente et en sa présence.

33,21s Voici notre Dieu

19e s.

Samuel Sebastian Wesley (1810-1876), O Thou art Lord my God, 1839

David Crown (dir.), The Choir of Somerville College, Oxford

© Licence YouTube standard→, Is 25,1.4.8s  Ps 33,21s 1Co 15,34.52s

Composition

Samuel Sebastian Wesley (14 août 1810 - 19 avril 1876) était un organiste et compositeur anglais. De son vivant comme organiste et chef de chœur, il composa presque exclusivement pour l'Église d'Angleterre, qui continue de chérir sa mémoire. Ses hymnes mieux connus incluent “Thou wilt keep him in perfect peace” et “Wash me thoroughly”.

Paroles

Is 25,1 O Lord, Thou art my God; I will exalt you, I will praise Thy name;Thy counsels of old are faithfulness and truth. Thou hast done wonderful things, Thy counsels of old are truth. Is 25,4 For Thou hast been a strength to the poor and needy in his distress. O Lord, Thou art my God and I will praise Thy name. Ps 33,21 For our heart shall rejoice in him, because we have trusted in his holy name. Ps 33,22 Let thy mercy, O Lord, be upon us according as we hope in thee. Is 25,8 He will swallow up death in victory; and the Lord God will wipe tears from off all faces; the rebuke of his people shall he take away from off all the earth for the Lord hath spoken it. 1Co 15,53 For this mortal must put on immortality. 1Co 15,34 Awake to righteousness, awake and sin not; for some have not the knowledge of God: Sg 3,9 They that put their trust in him shall understand the truth. 1Co 15,51 We shall not all sleep but we shall all be changed 1Co 15,52 in a moment, in a twinkling of an eye, at the last trumpet. Is 25,9 And in that day it shall be said: this is our God, we have waited for him and he will save us. This is the Lord and he will save us: we will be glad, we will rejoice in his salvation.

55,1–7 Prête l'oreille à ma prière

19e s.

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847), William Bartholomew (1793–1867), Hear my prayer/O for the wings of a dove WoO15, 1844

© Public Domain→, Ps 55,1-7

Composition

Hear My Prayer (allemand: Hör 'mein Bitten) est un hymne chrétien pour soprano solo, choeur (SATB) et orgue ou orchestre composé par Felix Mendelssohn en Allemagne en 1844. La première représentation a eu lieu à Crosby Hall, Londres, le 8 janvier. 1845. L'accompagnatrice à cette occasion était l'organiste, compositeur et professeur Ann Mounsey (1811-1891). Plus tard, elle a épousé le librettiste de l'œuvre, William Bartholomew (1793-1867), qui a également collaboré avec Mendelssohn sur son oratorio Elijah (allemand: Elias). L'hymne est particulièrement connu grâce à l'enregistrement réalisé en 1927 par le jeune soprano Ernest Lough.

Paroles

Hear my prayer, O God, incline Thine ear! Thyself from my petition do not hide. Take heed to me! Hear how in prayer I mourn to Thee, Without Thee all is dark, I have no guide. The enemy shouteth, the godless come fast! Iniquity, hatred, upon me they cast! The wicked oppress me, Ah where shall I fly? Perplexed and bewildered, O God, hear my cry! My heart is sorely pained within my breast, my soul with deathly terror is oppressed, trembling and fearfulness upon me fall, with horror overwhelmed, Lord, hear me call! O for the wings, for the wings of a dove! Far away, far away would I rove! In the wilderness build me a nest, and remain there for ever at rest.

Écoute ma prière, ô Dieu, incline ton oreille! Toi-même de ma pétition ne te cache pas. Prends garde à moi! Écoute comment, dans la prière, je me pleure à toi, Sans toi tout est sombre, je n'ai pas de guide. L'ennemi crie, les impies viennent vite! L'iniquité, la haine, ils ont jeté sur moi! Les méchants m'oppressent, Ah, où vais-je voler? Perplexe et désorienté, O Dieu, entends mon cri! Mon coeur est douloureusement peiné dans ma poitrine, mon âme avec la terreur mortelle est opprimée, tremblant et craintif sur moi tombent, avec horreur accablé, Seigneur, écoute-moi! O pour les ailes, pour les ailes d'une colombe! Au loin, au loin, j'irais! Dans le désert, construis-moi un nid, et reste là pour toujours au repos.

69,20 Le Messie

18e s.

George Frideric Handel (1685-1759), The Messiah, Thy rebuke hath broken His heart HWV56-14, 1741

St Matthews Choir

© Public Domain Ps 69,20

Composition

Le Messie (Messiah, HWV 56) est un oratorio composé en 1741 par Georg Friedrich Haendel. C'est une de ses œuvres les plus populaires avec les suites Water Music (Musique sur l'eau) et Music for the Royal Fireworks (Musique pour les feux d'artifice royaux). Messiah est désormais considéré comme le chef-d'œuvre du genre oratorio. L'œuvre est écrite pour orchestre et chœur, avec cinq solistes (soprano, mezzo-soprano, contralto, ténor et basse), elle comprend une ouverture, une sinfonia pastorale et 51 récitatifs, airs et chœurs.

Paroles

Reproach hath broken my heart; and I am full of heaviness: and I looked for some to take pity, but there was none; and for comforters, but I found none.

118,24 Haec dies

16e s.

William Byrd (ca. 1540-1623), Haec dies, 1591

Richard Marlow, Choir of Trinity College, Cambridge

© Licence YouTube standard→, Ps 118,24

Paroles

Haec dies quam fecit Dominus: exultemus et laetemur in ea, alleluya. (Ps 118,24)

Compositeur

William Byrd est un compositeur et organiste anglais de la Renaissance. Il peut être considéré comme un musicien de cour anglican, quoiqu'il se soit converti et ait consacré ses dernières années à la liturgie catholique et qu'il soit mort dans une relative obscurité. Lors du déchaînement anti-catholique qui suivit l'attentat catholique contre Jacques Ier, en 1605, certaines de ses œuvres ont été interdites en Angleterre sous peine d'emprisonnement ; pourtant certaines autres, comme le Short Service, ont été chantées sans interruption dans les cathédrales anglaises au cours des quatre derniers siècles.

117,1s Louez le Seigneur toutes les nations

18e s.

Johann Sebastian Bach (1685-1750), Lobet den Herrn, alle Heiden BWV 230, 1821

Winnender Kantorei & Collegium Musicum an der Schlosskirche Winnenden

©Licence YouTube standard→, Ps 117,1s

Paroles

1 Lobet den HERRN, alle Heiden; preiset ihn, alle Völker! 2 Denn seine Gnade und Wahrheit waltet über uns in Ewigkeit. Halleluja! (Ps 117,1s)

Compositeur

Jean-Sébastien Bach est un musicien, notamment organiste, et compositeur allemand. À la croisée des principales traditions musicales européennes (pays germaniques, France et Italie), il en a opéré une synthèse très novatrice pour son temps. Bien qu'il n’ait pas créé de forme musicales nouvelles, il pratiqua tous les genres existant à son époque à l’exception de l’opéra : dans tous ces domaines, ses compositions, dont seules une dizaine ont été imprimées de son vivant, montrent une qualité exceptionnelle en invention mélodique, en développement contrapuntique, en science harmonique, en lyrisme inspiré d’une profonde foi chrétienne. La musique de Bach réalise l'équilibre parfait entre le contrepoint et l'harmonie avant que cette dernière prenne le pas à partir du milieu du XVIIIe siècle. Il est en particulier le grand maître de la fugue, du prélude de choral, de la cantate religieuse et de la suite qu’il a portés au plus haut degré d’achèvement.

117,1s Laudate Dominum

18e s.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Laudate Dominum Vesperae, Solennes de Confessore K.339, 1780

Gächinger Kantorei Stuttgart

© Licence YouTube standard→, Ps 117,1s

Paroles

Laudate Dominum, omnes gentes; laudate eum, omnes populi. Quoniam confirmata est super nos misericordia ejus, et veritas Domini manet. (Ps 117,1s)

Compositeur

Wolfgang Amadeus Mozart laisse une œuvre impressionnante (626 œuvres sont répertoriées dans le catalogue Köchel), qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Selon le témoignage de ses contemporains, il était, au piano comme au violon, un virtuose. On reconnaît généralement qu'il a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie, et la sonate, qui devinrent après lui les principales formes de la musique classique, et qu'il fut l'un des plus grands maîtres de l'opéra. Son succès ne s'est jamais démenti. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de génie, de virtuosité et de maîtrise parfaite.

Liturgie

116,1–19 Aujourd'hui je suis affligé Antienne

« Hodie afflictus »

Traditionnel, Samedi Saint — Vêpres: Antienne "Hodie afflictus" et Psaume 115

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 116

Musique

96,2–10 ; 115,3–15 Attribuez au Seigneur

19e s.

Samuel Sebastian Wesley (1810-1876), Ascribe Unto the Lord, O Ye Kindreds of the People, 1853

© License YouTube Standard→, Ps 96,2-10.115,3-15

Paroles

Ascribe unto the Lord, O ye kindreds of the people : ascribe unto the Lord worship and power. Ascribe unto the Lord the honour due unto his Name. Let the whole earth stand in awe of him. Tell it out among the heathen that the Lord is King : and that he shall judge the people righteously. Let the whole earth stand in awe of him. O worship the Lord in the beauty of holiness. Sing to the Lord, and praise his Name : be telling of his salvation from day to day, and his wonders unto all people. As for the gods of the heathen, they are but idols. Their idols are silver and gold : even the work of men's hands. They have mouths, and speak not : eyes have they, and see not. They have ears, and hear not : noses have they, and smell not. They have hands, and handle not; feet have they, and walk not : neither speak they through their throat. They that make them are like unto them : and so are all such as put their trust in them. As for our God, he is in heaven : he hath done whatsoever pleased him. The Lord hath been mindful of us, and he shall bless us : he shall bless the house of Israel, he shall bless the house of Aaron. He shall bless them that fear the Lord : both small and great. Ye are the blessed of the Lord : you and your children. Ye are the blessed of the Lord : who made heaven and earth.

Rendez au Seigneur, famille des peuples, rendez au Seigneur gloire et puissance. Rendez au Seigneur la gloire due à son nom. Que toute la terre tremble devant lui. Dites parmi les nations que le Seigneur est roi, qu'il jugera les peuples avec droiture. Que toute la terre tremble devant lui. Adorez le Seigneur dans la beauté du sanctuaire. Chantez pour le Seigneur, et bénissez son nom : annoncez de jour en jour son salut, et ses merveilles à tout les peuples. Les dieux des nations ne sont que des idoles. Les idoles des nations sont de l'argent et de l'or, œuvre de mains d'hommes. Elles ont une bouche, et ne parlent pas ; elles ont des yeux, et ne voient pas. Elles ont des oreilles, et n'entendent pas ; elles ont des narines, et ne sentent pas. Elles ont des mains, et ne palpent pas ; elles ont des pieds, et ne marchent pas ; elles ne rendent pas non plus de son avec leur gosier. Ceux qui les font leur ressemblent, et quiconque se confie en elles. Notre Dieu, quant à lui, est au ciel ; tout ce qu'il a voulu, il l'a fait. Le Seigneur s'est souvenu de nous, et il nous bénira ; il bénira la maison d'Israël, il bénira la maison d'Aaron. Il bénira ceux qui craignent le Seigneur, les petits et les grands. Soyez bénis du Seigneur, vous et vos enfants. Soyez bénis du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre.

Compositeur

Samuel Sebastian Wesley (14 août 1810-19 avril 1876) est un organiste, chef de chœur et compositeur anglais. De son vivant, il composa presque exclusivement pour l'Église d'Angleterre, qui continue de chérir sa mémoire. Ses hymnes mieux connus incluent “Thou wilt keep him in perfect peace” et “Wash me throughly”. Cette hymne est chantée dans l'église Saint Thomas de New-York, par "Seabury Academy, Choristers, Norwalk, CT, St. Paul's on the Green, Episcopal Church, Norwalk" par 100 choristes.

114,1–8 Quand Israël sortit d'Egypte

20e s.

Zoltán Kodály (1882-1967), Psalm 114: When Israel went out of Egypt, 1952

József Maklári (dir.), Vox Humana Choir of Vác (HUN)

© License YouTube Standard→, Ps 114,1-8

Paroles

Alleluja! Kijövén Izrael Egyiptomból, Jákob háza az idegen nép közől, lőn Judea az ő szenthelyévé, Izrael az ő birodalmává. A tenger látta ezt, és futott; a Jordán visszafordúlt. A hegyek szökdeltek, mint a kosok, és a halmok, mint a juhok bárányai. Mi lelt téged, tenger, hogy futottál? és téged, Jordán, hogy visszafordúltál? és titeket hegyek, hogy szökdeltetek, mint a kosok, ti halmok, mint a juhok bárányai? az Úr színe előtt megrendűlt a föld, Jákob Istene előtt, Ki a sziklát tavakká változtatta, és a kőszirtet vízforrásokká. (Ps 114,1-8)

Compositeur

Zoltán Kodály est un compositeur, ethnomusicologue et pédagogue en musique. Il a notamment donné son nom à une méthode d'enseignement de la musique, codifiée par des disciples de sa pensée pédagogique nommée plus tard la méthode Kodály. Kodály a créé une œuvre chorale très importante. Il utilise notamment des chansons, des contes, des ballades et des mélodies populaires. Celles-ci reprennent des scènes de vie paysanne, des thèmes bibliques ou héroïques avec l'accent magyar. Il développera de nombreuses méthodes d'enseignement de la musique, dont on parle encore aujourd'hui sous le terme de méthode Kodály, initiant les jeunes enfants au chant et à la tradition chorale.

19e s.

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847), Da Israel aus Aegypten zog op.51, 1840

Chamber Choir of Europe, Nicol Matt & Württembergische Philharmonie Reutlingen

© License YouTube Standard→, Ps 114,1-8

Paroles

1 In exitu Israël de Aegypto, domus Jacob de populo barbaro, 2 facta est Judaea sanctificatio ejus; Israël potestas ejus. 3 Mare vidit, et fugit; Jordanis conversus est retrorsum. 4 Montes exsultaverunt ut arietes, et colles sicut agni ovium. 5 Quid est tibi, mare, quod fugisti? et tu, Jordanis, quia conversus es retrorsum? 6 montes, exsultastis sicut arietes? et colles, sicut agni ovium? 7 A facie Domini mota est terra, a facie Dei Jacob: 8 qui convertit petram in stagna aquarum, et rupem in fontes aquarum. (Ps 114,1-8)

Compositeur

Felix Mendelssohn, né le 3 février 1809 à Hambourg et mort le 4 novembre 1847 à Leipzig, est un chef d'orchestre, pianiste et compositeur allemand du début de la période romantique. Contemporain de Liszt, Wagner et Berlioz, il laisse une œuvre très féconde pour sa courte vie de 38 ans (symphonies, concerti, oratorios, œuvres pour piano seul, musique de chambre…). Il a participé à la redécouverte de la musique baroque et surtout de Jean-Sébastien Bach et Georg Friedrich Händel. Il est notamment l'un des premiers compositeurs de son temps à renouveler l'art du contrepoint, ce qui lui vaut parfois d'être considéré comme « le classique des romantiques ».

19e s.

Samuel Sebastian Wesley (1810-1876), In exitu Israel

St. Matthew's Choir

© License YouTube Standard→, Ps 114,1ss

Paroles

1 In exitu Israël de Aegypto, domus Jacob de populo barbaro, 2 facta est Judaea sanctificatio ejus; Israël potestas ejus. 3 Mare vidit, et fugit; Jordanis conversus est retrorsum. (Ps 114,1ss)

Compositeur

Samuel Sebastian Wesley (14 août 1810-19 avril 1876) est un organiste, chef de chœur et compositeur anglais. De son vivant, il composa presque exclusivement pour l'Église d'Angleterre, qui continue de chérir sa mémoire. Ses hymnes mieux connus incluent “Thou wilt keep him in perfect peace” et “Wash me throughly”.

107,2 ; 113,1 Le Royaume

19e s.

Edward Elgar (1857-1934), The Kingdom op.51 - Prelude & scène I. The Upper Room, 1906

Sir Andrew Davies (dir.), BBC Radio Three from the Royal Albert Hall, London

© Licence YouTube standard→, 1Ch 12,18  Is 63,8 Si 25,2 Sg 18,15 Ps 107,2.113,1 Jl 2,26 Ac 1,16.20.24.26 2Ch 29,11 Ml 2,1.3,1

'The Kingdom' est un oratorio en 5 scènes pour quatre solistes, chœur mixte et orchestre, composé par le chef d'orchestre britannique Edward Elgar. Après le prélude orchestral décrivant Jérusalem, la scène I s'ouvre avec Pierre, Jean, les deux saintes femmes, la Sainte Vierge Marie et Marie-Madeleine citant les mots de Jésus, à partir de l'Évangile et d'autres textes ( 1Ch 12,18 Is 63,8 Si 25,2 Sg 18,15 Ps 107,2.113,1 Jl 2,26 Ac 1,16.20.24.26 2Ch 29,11 Ml 2,1.3,1 ).

113,1–9 Laudate pueri

18e s.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Laudate Pueri (Vesperae solennes de confessore) K.339, 1780

Choir of the Poznan Philharmonic & Sinfonia Varsovia

© License YouTube Standard→, Ps 113,1-9

Paroles

1 Laudate, pueri Domini, laudate nomen Domini. 2 Sit nomen Domini benedictum ex hoc nunc et usque in saeculum. 3 A solis ortu usque ad occasum laudabile nomen Domini. 4 Excelsus super omnes gentes Dominus, super caelos gloria ejus. 5 Quis sicut Dominus Deus noster, qui in altis habitat 6 et humilia respicit in coelo et in terra? 7 Suscitans de terra inopem, de stercore erigens pauperem, 8 ut collocet eum cum principibus, cum principibus populi sui. 9 Qui habitare facit sterilem in domo, matrem filiorum laetantem. (Ps 113,1-9)

Composition

Les Vesperæ solennes de confessore ( Vêpres solennelles d'un confesseur) en do majeur, KV. 339, ont été composées par Wolfgang Amadeus Mozart en 1780 alors qu'il occupait le poste de compositeur de la cour du prince-archevêque de Salzbourg, Hieronymus von Colloredo. Le nom « d'un confesseur » indique que l'œuvre a été composée pour la fête d'un confesseur de la foi. D'autre part, le mot « solennelles » indique que l'œuvre a été écrite pour un orchestre important, comprenant des timbales et des trompettes.

113,1ss Louez le nom du Seigneur

16e s.

Christopher Tye (ca. 1505-av. 1573), Laudate Nomen Domini, 1553

Grenville Hancox (dir.), The Cantata Choir of Canterbury Christ Church University

© License YouTube Standard→, Ps 113,1.3

Paroles

Laudate nomen Domini, vos servi Domini; ab ortu solis usque ad occasum ejus. Decreta Dei justa sunt, et cor exhilarant: laudate Deum principes et omnes populi.

Louez le nom du Seigneur, serviteurs du Seigneur ; du lever du soleil jusqu'à son couchant. Les lois du Seigneur sont justes, et réjouissent le cœur : louez le Seigneur, vous les princes et tous les gens du peuple.

Compositeur

Christopher Tye est un compositeur et organiste anglais de la Renaissance, contemporain de Thomas Tallis. Il a fait ses études à Cambridge et fut formé avant la réfome. On ignore quels furent ses maîtres et s'il a voyagé. Seul un petit nombre de ses compositions est parvenu jusqu'à nous, ce qui peut expliquer le relatif oubli d'une figure pourtant si riche de son langage polyphonique et de ses innovations. Il contribue à établir le modèle de l'hymne.

Liturgie

112,1s Heureux l'homme qui craint le Seigneur Graduel

« Beatus vir »

Traditionnel, Graduel — Beatus vir

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 112,1s

112,3 Gloire et richesses Offertoire

« Gloria et divitiae »

Traditionnel, Offertoire — Gloria et divitiae

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 112,3

112,7 Requiem Graduel

« Requiem »

Traditionnel, Graduel — Requiem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 112,7

112,9 Laurent le Lévite Alleluia

« Levita Laurentius »

Traditionnel, Alleluia — Levita Laurentius

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 112,9

Ce verset décrit la vertu de Saint Laurent, « semant l'aumône et donnant aux pauvres ».

Musique

112,1–10 Beatus vir

17e s.

Claudio Monteverdi (1567-1643), Beatus Vir, 1650

Andrew Parrott (dir.), The Taverner Choir and Consort

© License YouTube Standard→, Ps 112,1-10

Paroles

1 Beatus vir qui timet Dominum: in mandatis ejus volet nimis. 2 Potens in terra erit semen ejus; generatio rectorum benedicetur. 3 Gloria et divitiae in domo ejus: et justitia ejus manet in saeculum saeculi. 4 Exortum est in tenebris lumen rectis: misericors, et miserator, et justus. 5 Jucundus homo qui miseretur et commodat; disponet sermones suos in judicio: 6 quia in aeternum non commovebitur. 7 In memoria aeterna erit justus; ab auditione mala non timebit. Paratum cor ejus sperare in Domino, 8 confirmatum est cor ejus; non commovebitur donec despiciat inimicos suos. 9 Dispersit, dedit pauperibus; justitia ejus manet in saeculum saeculi: cornu ejus exaltabitur in gloria. 10 Peccator videbit, et irascetur; dentibus suis fremet et tabescet: desiderium peccatorum peribit. (Ps 112,1-10)

Compositeur

Claudio Monteverdi, baptisé le 15 mai 1567 à Crémone et mort le 29 novembre 1643 à Venise, est un compositeur italien. Ses œuvres, essentiellement vocales, se situent à la charnière de la Renaissance et de la musique baroque.

Arts visuels

111,10 Le principe de la sagesse est la crainte du Seigneur Maxime célèbre Elle apparaît en frontispice dans les livres d'édification, en inscriptions aux portails d'institutions éducatives, en emblèmes à l'époque où ce genre est florissant. 

Inscription médiévale

Anonyme, Initium sapientiae timor domini, (inscription sur pierre, 12e s.), façade de l'évêché d'Ourense, Galice (Espagne)

© CC BY-SA 3.0→

Sg 1 ; Pr 9,10 ; Ps 111

Emblème classique

Theodoor Galle (graveur), Emblème 1 : Initium Sapientiae Timor Domini, (gravure sur bois), illustration, dans Jan David (ca.1545–1613), Christeliicken waerseggher,  Antwerp: Jan Moretus et Presses Plantin, 1603, p.t 01

 Public Domain © D.R. Digitale Bibliotheek voor de Nederlandse Letteren→ (DBNL)

Ps 111,10 ; Pr 1,7 ; 9,10 ; Sg 1

Sous l'image est imprimée cette triple prière :

Quod sibi principium posuit Sapientia vera ? Numinis, infixum summisso in corde, Timorem.

Welck is d'oprecht beghin: om tot Wysheyt te comen ? De Vreese Godts; met sin: Sonder dies te beromen.

Diuine Sagesse, Donne moy addresse, Pour aller a vous ? Commenc' a refraindre, Ton coeur, et a craindre, De Dieu le courroux.

Musique

111,1–10 Confitebor Domini

18e s.

Jan Dismas Zelenka (1679-1745), Confitebor tibi Domine ZWV 71, (2013), 1729

Marek Stryncl (dir.), Visegrad Baroque Orchestra, Ars Brunensis Chorus

© License YouTube Standard→, Ps 111,1-10

Paroles

I) Confitebor tibi domine in toto corde meo: in consilio justorum, et congregatione. Confessio et magnificentia opus eius: et justitia ejus manet in saeculum saeculi. (Ps 111,1.3) II) Memoriam fecit mirabilium suorum, misericors et miserator Dominus. Escam dedit timentibus se ; memor erit in sæculum testamenti sui. Virtutem operum suorum annuntiabit populo suo, ut det illis hæreditatem gentium. Opera manuum ejus veritas et judicium. Fidelia omnia mandata ejus, confirmata in sæculum sæculi, facta in veritate et æquitate. Redemptionem misit populo suo ; mandavit in æternum testamentum suum. Sanctum et terribile nomen ejus. Initium sapientiæ timor Domini ; intellectus bonus omnibus facientibus eum : laudatio ejus manet in sæculum sæculi. (Ps 111,4-10) III) DOXOLOGIA MAJOR + REPETITION (R) OF THE 1ST PHRASE/ MUSIC: Gloria patri, et Filio, et Spiritui Sancto, sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in saecula saeculorum, amen. R) Confitebor tibi domine in toto corde meo.

Compositeur

Jan Dismas Zelenka est un compositeur bohémien de l'époque baroque. Avec le Père Černohorský, il est considéré comme le plus important compositeur tchèque de la période baroque. Jean-Sébastien Bach l'estimait et le connaissait personnellement. Bien que son œuvre soit proche de celle de Bach par la forme, son inspiration est tout de même fondamentalement différente. Si le grand maître luthérien de Leipzig embrasse le monde de sa sérénité, son homologue catholique de Dresde navigue dans des eaux plus introspectives et passionnées, d'un grand génie dans l'expression émotionnelle.

110,5 Tournez-vous vers le Seigneur

17e s.

Thomas Tomkins (1572-1656), Turn unto the Lord, 1622

© License YouTube Standard→, Jl 2,13 & Ps 110,5

Paroles

Turn unto the Lord your God: his mercy is everlasting; and his truth endureth to all generations.

Tournez-vous vers le Seigneur votre Dieu : sa miséricorde est éternelle, et sa vérité persiste à travers tous les âges.

Compositeur

Thomas Tomkins est un compositeur gallois de la fin du 16e siècle et au début du 17e siècle (transition entre les dynasties des Tudor et des Stuart en Angleterre). Tomkins a composé des madrigaux, de la musique sacrée et de la musique instrumentale pour virginal et orgue, ainsi que pour ensemble instrumental.

Liturgie

109,30s Je célébrerai le Seigneur Offertoire

« Confitebor Domino »

Traditionnel, Offertoire — Confitebor Domino

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 109,30s

16,7s Je bénirai le Seigneur Offertoire

«Benedicam Dominum»

Traditionnel, Offertoire — Benedicam Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 16,7s

16,1–11 Ma chair Antienne

«Caro mea»

Traditionnel, Samedi Saint — 1° Nocturne: Antienne et Psaume 15 "Caro mea"

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 16

17,5ss Soutiens mes pas Offertoire

«Perfice gressus»

Traditionnel, Offertoire — Perfice gressus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,5ss

18,3 Seigneur mon roc Communion

«Dominus fimamentum»

Traditionnel, Communion — Dominus firmamentum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,3

18,7.2s Il entendra ma voix Introït

«Exaudivit»

Traditionnel, Introït — Exaudivit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,7.2s

19,6s Le soleil Graduel

«In sole»

Traditionnel, Graduel — In sole

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,6s

19,5.2 Sur toute la terre Graduel

«In omnem terram»

Traditionnel, Graduel — In omnem terram

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,5.2 Rm 10,18

19,9–12 La justice du Seigneur Offertoire

«Justitiae Domini»

Traditionnel, Offertoire — Justitiae Domini

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,9-12

Musique

107,23–30 Descendus en mer sur des vaisseaux...

20e s.

Herbert Sumsion (1899-1995), They that go down to the sea, 1979

Rintje te Wies (dir.), Roden Boys Choir (NL)

© License YouTube Standard→, Ps 107,23-30

Paroles

23 They that go down to the sea in ships: and occupy their business in great waters; 24 These men see the works of the Lord: and his wonders in the deep. 25 For at his word the stormy wind ariseth: which lifteth up the waves thereof. 26 They are carried up to the heaven, and down again to the deep: their soul melteth away because of the trouble. 27 They reel to and fro, and stagger like a drunken man: and are at their wits' end. 28 So when they cry unto the Lord in their trouble: he delivereth them out of their distress. 29 For he maketh the storm to cease: so that the waves thereof are still. 30 Then are they glad, because they are at rest: and so he bringeth them unto the haven where they would be. (Ps 107,23-30)

Compositeur

Herbert Whitton Sumsion est un musicien anglais qui a été organiste de la cathédrale de Gloucester de 1928 à 1967. Par son rôle de leadership avec le Festival Three Choirs, Sumsion a entretenu des liens étroits avec les principaux acteurs de la renaissance musicale anglaise du 20ème siècle. Gerald Finzi et Ralph Vaughan Williams. Bien que Sumsion soit principalement connu comme musicien de cathédrale, sa carrière professionnelle s'étend sur plus de 60 ans et comprend la composition, la direction, l'interprétation, l'accompagnement et l'enseignement. Ses compositions comprennent des œuvres pour chœur et orgue, ainsi que des œuvres de chambre et d'orchestre moins connues.

Liturgie

21,2 Le Seigneur se réjouira dans ta force Alleluia

«Domine in virtute»

Traditionnel, Alleluia — Domine in virtute

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,2

21,4s Seigneur, tu l'as prévenu de bénédictions Graduel

«Domine praevenisti»

Traditionnel, Graduel — Domine praevenisti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,4s

22,1–32 Ils se partagent mes vêtements Antienne

«Diviserunt»

Traditionnel, Vendredi Saint — 1° Nocturne: Antienne " Diviserunt" et Psaume 21

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 22

Diviserunt sibi est le deuxième psaume chanté lors de la cérémonie du vendredi saint. Il est basé sur le Psaume 21. Le premier verset s'ouvre sur les paroles de Notre Seigneur alors qu'il déplore son abandon aux mains des hommes cruels. Élevé dans l'agonie sur la Croix, il semble que Dieu le Père lui-même a abandonné son Fils. Les soldats tirent au sort sur ses vêtements, mais à partir de cette désolation, notre Seigneur s'approche du moment où son sacrifice atteindra la rédemption de toute l'humanité.

22,20.22.2 Seigneur, loin de mon salut Introït

«Dominus ne longe»

Traditionnel, Introït — Domine ne longe

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 22,20.22.2

105,1 Célébrez le Seigneur Alleluia

« Confitemini Domino »

Traditionnel, Alleluia — Confitemini Domino... et invocate

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 105,1

105,43.1 Le Seigneur fit sortir son peuple Introït

« Eduxit Dominus »

Traditionnel, Introït — Eduxit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 105,43.1

103,10 ; 79,8s Seigneur ne nous traite pas selon nos péchés Trait

« Domine non secundum »

Traditionnel, Trait — Domine non secundum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 103,10.79,8s

103,20.1 Bénissez le Seigneur Introït

« Benedicite »

Traditionnel, Introït — Benedicite

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 103,20.1

120,1–7 Parmi ceux qui haïssent la paix Antienne

« Cum his »

Traditionnel, Samedi Saint — Vêpres : Antienne « Cum his » et Psaume 119

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 120

Musique

119,175 ; 139,12 Vous assurez la paix

19e s.

Samuel Sebastian Wesley (1810-1876), Thou Wilt Keep Him in Perfect Peace, 1850

Consortium

© Licence YouTube standard→, Is 26,3  Ps 139,12 1Jn 1,5 Ps 119,175 Mt 6,13

Paroles

Thou wilt keep him in perfect peace whose mind is stayed on Thee, [because he trusteth in Thee]. (Is 26,3) The darkness is no darkness with Thee, but the night is as clear as the day: The darkness and the light to Thee are both alike. (Ps 139,11) God is light and with Him is no darkness at all. (1Jn 1,5b) Oh let my soul live and it shall praise Thee. (Ps 119,175a) Variante 1 For Thine is the Kingdom, the power and the glory, for evermore. (Mt 6,13)

Compositeur

Samuel Sebastian Wesley (14 août 1810-19 avril 1876) est un organiste, chef de chœur et compositeur anglais. De son vivant, il composa presque exclusivement pour l'Église d'Angleterre, qui continue de chérir sa mémoire. Ses hymnes mieux connus incluent “Thou wilt keep him in perfect peace” et “Wash me thoroughly”.

Liturgie

117,1s Louez le Seigneur Trait

« Laudate Dominum »

Traditionnel, Trait — Laudate Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 117,1s

115,11 Ceux qui craignent le Seigneur Alleluia

« Qui timent Dominum »

Traditionnel, Alleluia — Qui timent Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 115,11

Musique

100,1–5 Jubilate Deo

18e s.

Georg Friedrich Händel (1685-1759), Jubilate, HWV 279 (Music for the Peace of Utrecht), 1713

Jos Van Veldhoven (dir.), Netherlands Bach Society

© License YouTube Standard→, Ps 100,2-5

Jubilate (Utrecht), cantique pour solistes, chœur et orchestre, HWV 279, écrit en 1713.

00:00 - I. O réjouis-toi dans le Seigneur, tous les pays

01:57 - II. Servez le Seigneur avec joie

03:54 - III. Soyez sûrs que le Seigneur est Dieu

06:35 - IV. O va ton chemin dans ses portes

10:09 - V. Pour le Seigneur est gracieux

13:06 - VI. Gloire soit au Père

14:30 - VII. Comme c'était au début

Paroles: 2 Jubilate Deo, omnis terra; servite Domino in laetitia. Introite in conspectu ejus in exsultatione. 3 Scitote quoniam Dominus ipse est Deus; ipse fecit nos, et non ipsi nos: populus ejus, et oves pascuae ejus. 4 Introite portas ejus in confessione; atria ejus in hymnis: confitemini illi. Laudate nomen ejus, 5 quoniam suavis est Dominus: in aeternum misericordia ejus, et usque in generationem et generationem veritas ejus. (Ps 100,2-5)

17e s.

Henry Purcell (1659-1695), Jubilate Deo in D major, Z. 232, 1694

The Choir of Clare College, Cambridge

© License YouTube Standard→, Ps 100,1-2

Paroles

Jubilate Deo, omnis terra; servite Domino in lætitia. Intrate in conspectu eius in exsultatione, quia Dominus ipse est Deus. (Ps 100,1-2)

Compositeur

Henry Purcell est un musicien et compositeur anglais, né et mort à Londres dans le quartier de Westminster. Purcell compte parmi les plus grands compositeurs anglais. Il a incorporé à sa musique des éléments des styles baroques français et italien, mais a développé un style anglais particulier.

96,1s ; 98,1–5 Cantate Domino

17e s.

Claudio Monteverdi (1567-1643), Cantate Domino, SV 293 a 6, 1620

John Eliot Gardiner (dir.), The Monteverdi Choir & Andrew Davis

© License YouTube Standard→, Ps 96,1s.98,1-5

Composition

Claudio Monteverdi, baptisé le 15 mai 1567 à Crémone et mort le 29 novembre 1643 à Venise, est un compositeur italien. Ses œuvres, essentiellement vocales, se situent à la charnière de la Renaissance et de la musique baroque.

Paroles

97:1a Cantate Domino canticum novum, 95:2a Cantate et benedicite nomini ejus: 97:1b Quia mirabilia fecit. 97:4b Cantate et exultate et psallite 97:5b in cythara et voce psalmi: 97:1b Quia mirabilia fecit.

96,1–13 Cantate Domino

20e s.

John Rutter (b. 1945), Cantate Domino, 1991

Brady Allred (dir.), University of Utah Singers

© License YouTube Standard→, Ps 96,1-13

Composition

John Rutter est né à Londres en 1945 et a étudié la musique au Clare College de Cambridge. Ses compositions embrassent la musique chorale, orchestrale et instrumentale, et il a édité ou co-édité diverses anthologies chorales, y compris quatre volumes de Carols for Choirs avec Sir David Willcocks et la série Oxford Choral Classics. De 1975 à 1979, il a été directeur de la musique au Clare College et, en 1981, il a formé sa propre chorale, les Cambridge Singers. Il partage maintenant son temps entre la composition et la direction et est recherché comme chef invité pour les plus grands chœurs et orchestres du monde.

Paroles

97:1a Cantate Domino canticum novum, 95:2a Cantate et benedicite nomini ejus: 97:1b Quia mirabilia fecit. 97:4b Cantate et exultate et psallite 97:5b in cythara et voce psalmi: 97:1b Quia mirabilia fecit.

Histoire des traductions

113,5b

113,6

113,7

68,6

  • Levinas Nations « Dans sa Sainte Résidence, Dieu est le Père des orphelins, le défenseur des veuves » (134, d'après b. Meg. 31a).

Liturgie

105,1–4 Que soit joyeux le coeur de ceux qui cherchent le Seigneur

« Laetetur cor »

Introït - Laetetur cor

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 105,1-4

19,8.2 La loi du Seigneur

« Lex Domini »

Introït - Lex Domini

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,8.2

73,28.1 Mais pour moi m'approcher de Dieu est bon

« Mihi autem adhaerere »

Introït - Mihi autem adhaerere

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 73,28.1

85,9.2 J'écouterai ce que dira le Seigneur

« Loquetur Dominus »

Introït - Loquetur Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 85,9.2

21,2 Ne crains pas

« Ne timeas »

Introït - Ne timeas

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Lc 1,13ss Ps 21,2

19,15.2 La méditation de mon coeur

« Meditatio »

Introït - Meditatio

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,15.2

Arts visuels

18,5s Le triomphe de la mort ? 

Huile sur bois, 16e s.

Pieter Brueghel l'Ancien, Le triomphe de la mort, (huile sur bois, 1562), 117 x 162 cm, P001393

Musée du Prado, Madrid (Espagne)

Domaine public © Wikicommons→

18,32–43 Dieu arme son envoyé pour le combat

Huile sur toile, 19e

Ingres (1780-1867), Jeanne d'arc au sacre du roi Charles VII, (huile sur toile, 1854), 234 x 163 cm

MI 667, Musée du Louvres, Paris

Domaine public © Wikicommons→

20,1–7 Geste de bénédiction et de salut

Mosaïque, 13e s.

Anonyme, Christ Pantocrator (Déesis), (Mosaïque, ca. 1261)

Troisième panneau de la loge impériale de la galerie supérieure, Basilique sainte Sophie, Istanbul

Domaine public © Wikicommons→

21,1–8 Couronnement et consécration royale

Huile sur toile, 19e s.

François Dubois (1790-1871), Sacre de Pépin le Bref à Saint-Denis le 28 juillet 754, (huile sur toile, 1837)

Domaine public © Wikicommons→

23,1–6 Le Seigneur est mon pasteur La figure du Bon Pasteur

Ravenne, mosaïque du 5e s.

Maître du mausolée de Galla Placidia, Le Bon Pasteur, (mosaïque, ca. 430)

Lunette nord, Mausolée de Galla Placidia, Ravenne

Domaine public © Wikicommons→

Cette mosaïque aux motifs tardo-antiques, dont la syntaxe picturale dérive du répertoire hellénistique, montre le Bon Pasteur entouré de rochers et de buissons verts. La scène présente des éléments byzantins comme la répartition symétrique, la stylisation des traits et les tracés rigoureux. La représentation du Christ sous l'aspect d'un pasteur donne un aspect très naturaliste ; habillé d'un manteau d'or, il revêt un caractère royal tout en évoquant la pastorale chrétienne.

25,4–22 Voie droite

19e s.

Turner (1775-1851), Rain, Steam and Speed, (huile sur toile, 1844), 91 x 121 cm

National Gallery, Londres

Domaine public © Wikicommons→

26,6–12 J'aime la beauté de ta maison, et je la défendrai

Fresque, 14e s.

Giotto di Bondone (1267-1337), Le Christ chassant les marchands du Temple, (fresque, ca. 1303-1305), 160 x 267 cm

Chapelle Scrovegni, dite aussi de l'Arena, Padoue

Domaine Public © Wikicommons→, Mc11 ; Mt21 ; Lc19 ; Jn2

Huile sur toile, 17e s.

Giovanni Benedetto Castiglione (1609-1640), Le Christ chassant les marchands du temple, (huile sur toile, ca. 1645-1655), 100 x 124 cm

Collection de Louis XV (INV. 241), Musée du Louvre, Paris

Domaine Public © Wikicommons→, Mc11 ; Mt21 ; Lc19 ; Jn2

27,1ss Remparts et forteresses 

Krak croisé, 12e s.

Baudouin I de Jérusalem, Krak de Montréal, (12e s.)

Mur Est, Shaubak, Jordanie

Domaine public © Wikicommons→

Forteresse ayyoubide, 13e s.

Al-Aziz Uthman, Forteresse de Nemrod (1229)

Plateau du Golan

Domaine public © Wikicommons→

29,5 L'arbre comme un roseau au vent

Huile sur toile, 19e s.

Vincent van Gogh, Arbre fouetté par le vent, (huile sur toile, 1883), 35 x 47 cm

F 10 / JH 384, La Haye, Collection privée

Domaine public © Wikicommons→

30,12 ma lamentation en danse Danse divine

Huile sur toile, 19e s.

Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875), La danse des Nymphes, (huile sur toile, 1850), 97 x 132 cm

RF 1783, Musée d'Orsay

Domaine public © Wikicommons→

32,1–11 La grâce du repentir

17e s.

Paul Rubens (1577-1640), Le Fils prodigue, (huile sur toile, ca. 1618), 107 × 155 cm

Musée royal des beaux-arts d'Anvers

Domaine public © Wikicommons→

17e s.

Rembrandt (1606–1669), Le retour du fils prodigue, (huile sur toile, ca. 1668), 262 × 205 cm

Amsterdam, Musée de l'Hermitage, Saint Petersbourg

Domaine public © Wikicommons→, Lc 15

L'une des deux mains posées sur les épaules du fils est plus fine que l'autre, c'est une main de femme : celle de la mère. Le Père des cieux nous aime comme un père et comme une mère.

33,6–9 Création divine

Huile sur panneau, 15e s.

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), La création du monde, (huile sur panneau, ca. 1480-1490), 220 x 195 cm, extérieur du Jardin des délices 

P02823, Musée du Prado, Madrid (Espagne)

Domaine public © Wikicommons→

51,2 Lorsque Nathan le prophète vint le trouver Un roi réprimandé

19e s.

James Tissot (1836-1902), Nathan réprimande David, aquarelle (ca. 1896-1902)

Domaine public © Wikicommons→

139,1–10.24 L'homme guidé par Dieu

Renaissance italienne, 15e s.

Filippino Lippi (1457-1504), Tobie et l'ange, (huile et tempera sur panneau, ca. 1475-1480), 32,7 × 23,5 cm

National Gallery of Art, Washington, domaine public © Wikimedia commons→, Tb 6

140,1–6 Les calomnies des méchants

Fresque du 14e s.

Giotto di Bondone (1267-1337), Invidia, vers 1305-1306, fresque

Padoue, chapelle des Scrovegni, mur sud, tiers inférieur

Domaine public © Wikimedia commons→

L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.

Peinture du 15e s.

Bernard l'ermite

Giovanni Bellini (vers 1425-1433 - 1516), Le Mensonge, 1490, huile sur panneau de bois, 32 x 22 cm

Gallerie dell'Accademia, Venise, Italie

Domaine public © Wikimedia commons→

Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. A la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre. 

Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !

140,11 Les méchants précipités dans le feu

17e s.

Pierre Paul Rubens (1577-1640), La Chute des anges rebelles, (huile sur toile, 1620), 291 x 448 cm

Alte Pinakothek, Munich, Allemagne © Domaine Public→, 2P 2

141,3s La parole mauvaise

Fresque du 14e s.

Giotto di Bondone (1267-1337), Invidia, vers 1305-1306, fresque

Padoue, chapelle des Scrovegni, mur sud, tiers inférieur

Domaine public © Wikimedia commons→

L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.

Peinture du 15e s.

Bernard l'ermite

Giovanni Bellini (vers 1425-1433 - 1516), Le Mensonge, 1490, huile sur panneau de bois, 32 x 22 cm

Gallerie dell'Accademia, Venise, Italie

Domaine public © Wikimedia commons→

Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. A la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre. 

Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !

143,1–12 L'homme éprouvé : le cas de Job

19e s.

Léon Bonnat (1833-1922), Job (huile sur toile, 1880), 161 × 129 cm

Musée d'Orsay, Paris, domaine public © Wikimedia commons→

141,1–10 La vocation d'Isaïe

18e s.

Benjamin West (1738-1820), Les lèvres d'Isaïe purifiées par le feu (huile sur toile, ca. 1782)

Bob Jones University Art Gallery and Museum, Greenville, États-Unis

Domaine public © Wikimedia commons→

Ce tableau illustre la vocation d'Isaïe ; le prophète lève la tête et la main droite en direction d'un séraphin, et tient de sa main gauche un phylactère.

Il eut la vision de Dieu, assis sur un trône céleste en compagnie de six séraphins. Isaïe fut terrifié par cette apparition car il était un homme impur. Mais un séraphin prit une braise sur l’autel avec des pincettes et purifia les lèvres du prophète. Sur ordre de Dieu, Isaïe prophétisa alors la ruine d’Israël à cause du relâchement moral des Hébreux.

Tradition juive

115,16 Séparation irréductible entre la terre et les cieux

  • Levinas Nations « [... selon le] traité Souka 5a [...] jamais la "présence de Dieu" n'est descendue jusqu'au sol même de la terre, jamais ni Moïse ni Élie n'ont atteint, dans leur ascension, la hauteur même des cieux » (133).

Histoire des traductions

115,16

  • Levinas Nations « Les cieux sont à l'Éternel, mais la terre, Il l'a octroyée aux fils de l'homme » (133).

Tradition juive

113,4–7 Sommets de l'exaltation dans les abaissements de Dieu

  • Levinas Nations « Comme si l'exaltation atteignait les sommets dans ces abaissements mêmes ! Versets dont l'importance pour la pensée et la sensibilité juives est soulignée par leur entrée dans les textes liturgiques du judaïsme » (134).

Histoire des traductions

113,4

  • Levinas Nations « l'élévation au-dessus de tous les peuples et la gloire au-dessus des cieux » (133-134).

68,5ab

  • Levinas Nations « Entonnez des chants à Dieu, célébrez son nom, exaltez Celui qui chevauche dans les hauteurs célestes » (134, d'après b. Meg. 31a).

Arts visuels

144,1–15 La louange de David

17e s.

Jan de Bray (ca. 1627 Haarlem - 1697, Amsterdam), David jouant de la harpe, (huile sur toile, 1670), 142 x 154 cm

Collection privée, Karlsruhe (Allemagne), Domaine public © Wikimedia commons→, Ne 12

139,7–12 Le Christ descend jusqu'aux Enfers

15e s.

Fra Angelico (ca. 1395-1455), Le Christ aux Enfers, (fresque, 1441-1442), 183 x 166 cm

cellule 31, Couvent San Marco, Florence, Domaine public © Wikimedia commons→, Ps 139

137,1–9

19e s.

Eugène Delacroix (1798-1863), Les Juifs en exil à Babylone, (huile sur toile, 1838-1847), 221 × 292 cm

Peinture dans la coupole consacrée à la Théologie, bibliothèque du Palais Bourbon, Paris

Domaine public © Wikimedia commons→

135,8s La mort des premiers-nés

19e s.

Du cœur endurci aux cœurs brisés

Charles Sprague Pearce (1851-1914), Lamentations sur la mort des premiers-nés (huile sur toile, 1877), 97,7 x 130,8 cm

Smithsonian American Art Museum, Washington (États-Unis), n° INV. 1985.28

Domaine public © Wikimedia commons→, Sg 18 ; Ex 11

134,1ss Rendez grâce dans le Temple

3e s.

Anonyme, Aaron officiant (fresque, ca. 244-245), mur occidental

Synagogue de Doura Europos, Musée national de Damas, Domaine public © Wikimedia commons→

Composition

La synagogue de Doura Europos est un édifice de culte juif situé dans la ville hellénistique et romaine de Doura Europos dans la province de Syrie. C'est l'un des monuments les plus importants pour l'étude de l'art juif dans l'Antiquité. Succédant à un premier édifice datant de la seconde moitié du 2e s., la synagogue fut reconstruite vers 244-245 et surtout dotée d'un ensemble de fresques figuratives unique à ce jour pour une synagogue antique. Sur la fresque ci-dessus, Aaron est représenté en habit de grand prêtre, son nom est écrit en grec au dessus de lui. Autour de lui sont placés les animaux nécessaires à la consécration du Temple.

133,1ss Les retrouvailles de Joseph avec ses frères

19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Joseph se fait connaître de ses frères  (gravure sur bois, 1866)

Illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→

132,17 Représentations de l'arbre de Jessé

Dans des vitraux célèbres

La représentation de la généalogie du Christ par l'arbre de Jessé est un motif récurent dans les vitraux :

  • Cathédrale de Beauvais (16e s.)

    Anonyme, L'Arbre de Jessé (vitrail, 1522-1524)

    Église Saint-Étienne de Beauvais→ © Wikicommons

  • Vitraux de la cathédrale de Sens et de la cathédrale d'Autun (16e s.)

Dans la sculpture baroque

Anonyme L'Arbre de Jessé (bois, 17e s.)

Église Saint-François, Porto © CC BY 2.0

Dans la peinture moderne : Joseph enchevêtré à l'arbre de Jessé ? 

Cf. Arts visuels Mt 1,16

129,1–4

20e s.

George Desvallières (1861-1950), Christ à la colonne, (Huile sur toile, 1910), 161 x 149 cm

Musée d'Orsay, Paris, © RMN Martine Beck→, Jn 19,1-6; Mt 27,26-31; Mc 15,15-20

« Sur mon dos labouraient des laboureurs

ils ont tracé de longs sillons.

Le Seigneur est juste :

il coupera les cordes des impies. » (Ps 129,3-4)

Folle justice de Dieu, qui de la flagellation et de la mort de son fils tire le salut des pécheurs.

127,3ss Les enfants : bénédiction de Dieu

17e s.

Rembrandt van Rijn (1606-1669), Jacob bénissant les enfants de Joseph, (huile sur toile, 1656), 173x209 cm

Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde, Domaine public © Wikicommons→, Gn 48,1-21

Ce tableau de Rembrandt présente les qualités du maître hollandais. Le clair-obscur attire l'attention sur Jacob et ses descendants, tandis que la présence d'Asnath, la mère des enfants, vient équilibrer la composition. Le peintre choisit de ne pas représenter la protestation de Joseph qui viendrait rompre l'harmonie de la scène. Les riches vêtements des personnages et les teintures qui entourent le lit, peints dans des tonalités chaudes, contribuent à créer une atmosphère paisible.

126,5s Le semeur

19e s.

Jean-François Millet (1814-1875), Le Semeur, (pastel et crayon Conté sur papier vélin monté sur panneau, ca. 1865), 47,1 x 37,5 cm

Clark Art Institute, Williamstown, Massachusetts, États-Unis, Domaine public © Wikimedia commons→, Ps 126

125,1s Représentation de la Jérusalem terrestre

Peinture contemporaine, 20e s.

Anonyme, La Jérusalem terrestre (peinture murale, 20e s.)

mur de la synagogue Yohanan ben Zakkaï, quartier juif de la vieille ville de Jérusalem

© Wikimedia Commons CC BY-SA 3.0→, Ps 137 ; Ps 128 ; Is 44 ; 1R 11

Cette peinture murale représente Jérusalem entourée de versets bibliques qui parlent de Jérusalem :

  • En haut, le Ps 137,5-6 « Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite soit mises en oubli ! Que ma langue colle à mon palais si je ne me souviens de toi si je ne mets Jérusalem au principe de ma ma joie ! »
  • À droite, le Ps 128,5-6 « Que le Seigneur te bénisse de Sion ! Puisse-tu voir la prospérité de Jérusalem tous les jours de ta vie Et puisses-tu voir les fils de tes fils ! Paix et la paix en Israël ! »
  • À gauche, Is 44,26 « je dis de Jérusalem : Tu seras habitée ! et des villes de Juda : Vous serez rebâties, je relèverai leurs ruines », et 1R 11,36 « à Jérusalem, la ville que je me suis choisie pour y mettre mon nom. »

117,1s Glorifiez le Seigneur

Gravure, 19s.

Gustave Doré (1832-1883), La fille de Jephté vient rencontrer son père (gravure sur bois, 1866)

Illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→

100,3 La figure du Bon Pasteur

Ravenne, mosaïque du 5e s.

Maître du mausolée de Galla Placidia, Le Bon Pasteur, (mosaïque, ca. 430)

Lunette nord, Mausolée de Galla Placidia, Ravenne

Domaine public © Wikicommons→

Cette mosaïque aux motifs tardo-antiques, dont la syntaxe picturale dérive du répertoire hellénistique, montre le Bon Pasteur entouré de rochers et de buissons verts. La scène présente des éléments byzantins comme la répartition symétrique, la stylisation des traits et les tracés rigoureux. Le Christ, sous l'aspect d'un pasteur habillé d'un manteau d'or, revêt un caractère royal tout en évoquant la pastorale chrétienne.

102,1–29 Prière d'un malheureux à bout de force : Job

Peinture, 19e s.

Georges-Auguste Lavergne (1863-1942), Job et ses amis, (huile sur toile, 1892)

École nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris, CC © Wikimedia commons→, Jb 2-6

105,30 La plaie des grenouilles

17e s.

Gérard Jollain (?-1683), La Saincte Bible, Contenant le Vieil and la Nouveau Testament, Enrichie de plusieurs belles figures/Sacra Biblia, nouo et vetere testamento constantia eximiis que sculpturis et imaginibus illustrata, De Limprimerie de Gerard Jollain, (gravure, 1655), La Plaie des grenouilles,

BNF, Paris

Domaine public © Wikicommons→, Ex 7,26-29 Ex 8,1-11

105,28 La neuvième plaie d'Égypte : le pays noyé dans la nuit

13e s.

William de Brailes, Obscurité d'Égypte (enluminure, ca. 1250), 13,2 x 9,5 cm

Walters Art Museum, Baltimore (États-Unis), n° inv. W.106.8R

Domaine public © Wikimedia commons→, Sg 17 ; Ex 10

Composition

William de Brailes est un enlumineur anglais, actif à Oxford entre 1230 et 1260. Plusieurs documents d'archives mentionnent son activité, deux manuscrits sont signés de sa main et plusieurs autres lui sont attribués. C'est le seul enlumineur anglais du 13e s. dont on connaisse le nom avec Matthew Paris. Cette page décrit une scène de l'Exode (Ex 10,21-29) dans laquelle Dieu a fait pleuvoir des plaies sur l’Égypte. Le Seigneur a dit à Moïse d'étendre sa main pour qu'une obscurité puisse être placée sur l'Égypte, une obscurité qui pourrait être ressentie. Moïse a agi de la sorte et des ténèbres se sont abattues sur le pays pendant trois jours, mais tous les habitants d'Israël avaient la lumière là où ils habitaient. Pourtant, le pharaon ne se résout pas à laisser partir les Israélites.

19e s.

Gustave Doré (1832-1883), La plaie des ténèbres (gravure sur bois, 1866)

illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→ 

105,36 La mort des premiers-nés

19e s.

Du cœur endurci aux cœurs brisés

Charles Sprague Pearce (1851-1914), Lamentations sur la mort des premiers-nés (huile sur toile, 1877), 97,7 x 130,8 cm

Smithsonian American Art Museum, Washington (États-Unis), n° INV. 1985.28

Domaine public © Wikimedia commons→, Sg 18 ; Ex 11

105,41 Le miracle de l'eau

17e s.

Nicolas Poussin (1594-1665), Moïse faisant jaillir l'eau du rocher ou Le Frappement du rocher (huile sur toile, ca. 1633-1635), 97 × 133 cm

National Gallery of Scotland, Édimbourg, n° inv. NGL 066.46

Domaine public © Wikimedia commons→

19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Moïse frappant le rocher à Horeb (gravure sur bois, 1866)

Illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→

105,40 La manne 

16e s.

Le Tintoret (1519-1594), Les Juifs dans le désert (huile sur toile, ca. 1593), 377 × 576 cm

Basilique San Giorgo Maggiore de Venise, domaine public © Wikicommons→

106,8–12 Le passage de la mer

13e s.

Anonyme, Le passage de la Mer Rouge, (enluminure sur parchemin, 1266), No. 2027

Jerusalem, Armenian Patriarchate Library, Domaine public © Wikimedia commons→, Sg 19,1-9

17e s.

Entre deux eaux

Not Found

Nicolas Poussin (1594-1665), Le Passage de la mer rouge, (huile sur toile, 1634), 155,6 × 215,3 cm, Collection dal Pozzo

National Gallery of Victoria, Melbourne, Domaine public © Wikicommons→

19e s.

Baignade interdite

Gustave Doré (1832-1883), Les Egyptiens se sont noyés dans la mer Rouge, (Gravure sur bois, 1866),

Illustration de la grande → Bible de Tours

Domaine public © Wikicommons→

107,23–31 La tempête sur le lac de Tibériade

16e s.

Jan Brueghel l’Ancien (1568-1625), Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée, (huile sur toile, 1596)

Domaine public © Wikimedia commons→, Mc 4

108,13s Cavalier céleste envoyé à l'aide d'Israêl

Gravure, 19e s.

Julius Veit Hans Schnorr von Carolsfeld (1794-1872), Cavalier céleste, (gravure sur bois, 1851-1860), →Die Bibel in Bildern, 1860

Domaine public © Wikimedia commons→, 2M 11

Gravure, 19e s.

Gustave Doré (1832-1883), L'Ange est envoyé pour délivrer Israël (gravure sur bois, 1866)

illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia commons→ 

109,1–8 Le juste encerclé par les méchants

Bible illustrée, 13e s.

Anonyme, David fuit Jérusalem après le complot d'Absalom (enluminure, ca. 1240)

in Bible de Maciejowski, Ms M. 638, f. 45, Morgan Library and Museum (New-York)

Domaine public © Wikicommons→

La Bible de Maciejowski, aussi connue sous les noms de Morgan Bible of Louis IXdans le monde anglo-saxon,Livre des Rois et Bible des Croisades, est une bible illustrée composée de 44 folios. C'est un chef-d'oeuvre d'art gothique. Cette enluminure est tirée du folio 45 : le serviteur de David, Siba, est représenté dans le coin inférieur droit de l'enluminure, arrivant avec deux ânes portant des vivres et du vin.

113,9 Dieu rend féconde la femme stérile

19e s.

Alexandre Ivanov (1806-1858), Sara allaitant Isaac, (ca. 1850-1857), esquisse, Scènes de l'Histoire sainte

Musée russe, Saint-Pétersbourg, Domaine public © Wikimedia commons→, Is 51,2

Cette esquisse fait partie de l'ensemble des scènes de l'Histoire sainte ; elle représente Sara, femme d'Abraham et mère d'Isaac en train d'allaiter ce dernier. L'Église la considère comme une figure de la Vierge Marie.

110,6 Les vallées de cadavres : la prise de Jéricho

Bible illustrée, 19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Joshua libère Rahab (gravure sur bois, 1866)

Illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→

120,1–7 L'homme injustement accusé : Jésus devant le Sanhédrin

14e s.

Giotto di Bondone (?-13337), Scènes de la vie du Christ : le Christ devant Caïphe, (fresque, 1304-1306), 200 x 185 cm

chapelle des Scrovegni, Padoue, Italie, Domaine public © Wikimedia commons→, Mt 26 ; Ps 120

114,8 Le miracle de l'eau

17e s.

Nicolas Poussin (1594-1665), Moïse faisant jaillir l'eau du rocher ou Le Frappement du rocher (huile sur toile, ca. 1633-1635), 97 × 133 cm

National Gallery of Scotland, Édimbourg, n° inv. NGL 066.46

Domaine public © Wikimedia commons→

19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Moïse frappant le rocher à Horeb (gravure sur bois, 1866)

Illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→

116,3–9.15–19 Prière d'un homme arraché à la mort : la résurrection de Lazare

17e s.

Rembrandt Harmenszoon van Rijn dit Rembrandt (1606–1669), La Résurrection de Lazare, (huile sur panneau de chêne, ca. 1630-1632), 96,4 x 81,3 cm

Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles, Domaine public © Wikimedia commons→, Jn 11

118,5–21 Le Seigneur sauve des ennemis : Daniel dans la fosse aux lions

Gravure, 19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Daniel dans le repaire des lions, (gravure sur bois, 1866)

Illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikicommons→, Dn 6

123,1–4 Comme la servante devant son Seigneur : Marie-Madeleine

14e s.

Duccio di Buoninsegna (1255-1319), Le Christ apparaît à Marie-Madeleine, (tempera sur bois, 1308-1311), 51 x 57 cm

Museo dell'Opera metropolitana del Duomo, Sienne, Domaine public, GNU-FDL © Wikimedia commons→, Jn 20

124,1–8 Le passage de la mer Rouge

13e s.

Anonyme, Le passage de la Mer Rouge, (enluminure sur parchemin, 1266), No. 2027

Jerusalem, Armenian Patriarchate Library, Domaine public © Wikimedia commons→, Sg 19,1-9

56,1–14 Un persécuté qui s'en remet à Dieu : la prière de Jacob

19e s.

Gustave Doré (1832-1883), La prière de Jacob, (Gravure sur bois, 1866)

Illustration de la grande → Bible de Tours

Domaine public © Wikicommons→, Gn 32

112,1–10 L'homme juste est propère : Joseph en Égypte

16e s. 

Jacopo da Pontormo (1491-1557), Joseph et Jacob en Egypte, (huile sur toile, 1517), 44x49 cm,

National Gallery, Londres

Domaine public © Wikicommons→, Gn 48

Cette toile extrêmement riche se décompose en quatre scènes. À gauche, l'arrivée de Jacob en Égypte : au milieu de ses fils, on le reconnait à sa barbe et à son turban. Il est reçu par son fils Joseph tête nue en face de lui. Au centre, au second plan on peut apercevoir les Égyptiens massés devant le palais de Pharaon, sans doute parce qu'ils sont affamés. Au pied de l'escalier à gauche, on retrouve Joseph, très droit dans sa robe rouge. Devant lui sa femme amène l'un de ses fils, tandis que l'autre est déjà en haut de l'escalier. Tout en haut à droite, ils sont présentés à Jacob pour qu'il les bénisse.

91,11ss Marie, reine des anges, piétine le serpent

18e s.

Giovanni Battista Tiepolo (1696-1770), L'Immaculée Conception, (huile sur toile, 1767-1768), 281 x 155 cm

Musée du Prado, Madrid, Espagne, Domaine public © Wikimedia commons→, Ap 12

Histoire des traductions

91,15b je serai avec lui dans la détresse

Philosophie

91,15 Validité de la prière pour soi

Pour la gloire de l'Histoire d'Israël

  • Levinas Nations « La vraie prière n'est [...] jamais pour soi, jamais pour ses besoins [Tradition juive Pr 15,8]. Rabbin Haïm l'affirme explicitement. Instituée par les hommes de la Grande Synagogue comme remplaçant les sacrifices quotidiens du temple détruit ou éloigné, comment les aurait-on mêlés aux demandes humaines ? Les sacrifices quotidiens du temple n'étaient-ils pas de quotidiens holocaustes ? La chair offerte ainsi au temple ne devait-elle pas se consumer entièrement sans rien laisser à l'offrant ? Concernant le particulier, peut-il parler de ses besoins égoïstes en priant et compromettre ainsi le pur dés-inter-essement de l'holocauste ? Peut-on d'ailleurs demander en priant l'adoucissement de nos souffrances humaines ? Les souffrances ne signifient-elles pas expiation des péchés ? "Pas de souffrance sans faute", dit le traité b. Šabb. 55a. [...] Mais le Talmud lui-même n'a-t-il pas recommandé de joindre, aux prières qui glorifient l'Éternel, des supplications pour ses épreuves personnelles ? Cela ne serait admis que pour les épreuves qui nous frappent à travers la détresse de tout Israël, à partir du danger qui menace le peuple de la Révélation, persécuté et honni. Israël n'est-il pas la manifestation même, parmi les hommes, de la gloire et du message divins ? N'est-il pas le porteur et le sujet de l'Histoire sainte ? Et la persécution d'Israël n'est-elle pas la profanation du Très-Haut ? Peut-on ne pas invoquer Son Nom, quand Son Nom est abaissé ? Mon moi n'est pas une raison suffisante pour ma prière. C'est pour la gloire de l'Histoire sainte et de sa vérité que la supplication est autorisée pour moi-même, sans ravaler le rapport à Dieu à un souci pour moi-même » (148-149).

Pour la souffrance de Dieu qui souffre

  • Levinas Nations « La souffrance humaine de l'individu serait-elle condamnée au silence ? L'autorisation talmudique de prier pour soi exclut-elle absolument les demandes du moi malheureux ? Prier pour son propre malheur ne serait jamais, d'après rabbi Haïm de Volozine, l'ultime intention d'une pieuse prière, de la prière du juste. La finalité de toute prière reste le besoin que le Très-Haut a de la prière des justes pour faire exister, pour sanctifier et pour rehausser les mondes [Tradition juive Pr 15,8]. Mais, dans la mesure où la souffrance de chacun est déjà la grande souffrance de Dieu qui souffre pour lui, pour cette souffrance qui, "mienne", est déjà sienne, divine, le moi qui souffre peut prier et, dès lors, il peut prier pour soi : il prie pour soi-même en vue de faire cesser la souffrance de Dieu qui souffre dans la souffrance du moi [Philosophie Is 63,9]. Le moi n'a pas à prier pour sa propre souffrance : Dieu, avant toute demande est déjà avec le moi. Ne dit-pas : "(Ps 91,15b)" ? » (149).

Arts visuels

98,1–9 Acclamez le Seigneur

19e s.

Simeon Solomon (1840-1905), David dansant devant l'Arche, (dessin à l'encre et au crayon), 28 x 41 cm

Domaine public © Wikicommons→

91,6 démon Représentations iconographiques des démons Les démons sont souvent représentés comme des êtres monstrueux, cornus, ailés ou même comme de véritables chimères, mélanges d'hommes et d'animaux divers :

16e s. italien

Luca Signorelli (1441-1523), Les Damnés à l'Enfer (fresque, 1499-1502), Chapelle San Brizio, transept droit, Cathédrale d'Orvieto

Domaine public © Wikicommons→

16e s. flamand

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), Le Charriot de foin (huile sur panneau, 1512-1515), 135 × 100 cm

Musée du Prado, Madrid, domaine public © Wikicommons→

Délices ...

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), Le Jardin des délices (huile sur panneau de bois, ca. 1480-1505), 220 × 390 cm

Musée du Prado, Madrid, domaine public © Wikicommons→

... et supplices 

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), Le Jugement dernier (huile sur panneau de bois, ca. 1482-1516), 163,7 × 247 cm

Académie des Beaux-Arts de Vienne, domaine public © Wikicommons→.

90,3–12 Méditer sur la mort, c'est acquérir un cœur de sage

Gravure néerlandaise, 17e s.

Jan David (1545-1613), Méditation sur la mort (gravure sur bois, 17e s.)

in Christeliicken waerseggher : de principale stucken van t'christen geloof en Leuen int cort begrijpende. Met een rolle der deugtsaemheyt daer op dienende. Ende een schildt-wacht teghen de valsche waersegghers, tooueraers, etc., Anvers (Belgique)

Pitts Theology Library→, © Domaine public

Un tas de crânes s'élève sous la croix du Christ, dans un cercle de tombes près d'un panneau indiquant « apprenez de moi » (Mt 11,29) ; un squelette porte une pancarte sur laquelle il est écrit : « à moi hier, et à toi aujourd'hui » (Si 38,23). Un maître enseigne à un groupe de jeunes étudiants et Jésus enseigne à un groupe d'hommes à l'arrière-plan. L'inscription latine se lit comme suit : « Le summum de la philosophie, [c'est] la méditation sur la mort », et le texte en-dessous de l'image signifie : « Qui enseigne aux arriérés méprisants du monde de les fouler ? Les ossements en décomposition de ceux qui sont enterrés dans des sépultures de rang ».

93,1–5 Le Seigneur est roi : la royauté du Christ

16e s.

Matthias Grünewald (ca. 1475-1528), La Résurrection du Christ (aile droite du retable d'Issenheim), (huile sur panneau de bois, ca. 1515), 269 x 141 cm

musée Unterlinden, Colmar, Domaine public © Wikimedia commons→

97,1–12 Le Seigneur est roi, environné de nuées

17e s.

Pierre Paul Rubens (1577-1640), La Transfiguration du Christ, (huile sur toile, 1605), 407 x 670 cm

Musée des Beaux-Arts de Nancy, France, Domaine Public © Wikimedia commons→, Mc 9 ; Mt 17 ; Lc 9

96,13 Le Jugement dernier

14e s.

Giotto di Bondone, Jugement dernier, (fresque, 1302-1305), 1000 cm x 840 cm, mur du fond

Chapelle des Scrovegni, Padoue, Italie, domaine public © Wikicommons→, He 12; Ps 96

Tradition juive

126,1 Les songes

  • Buber Récits « Paroles de Rabbi Pinhas : "Les rêves sont une sécrétion de l'esprit, par laquelle il se purifie ; de même aussi toutes les sagesses du monde ne sont que des sécrétions de la sainte Loi, et la Doctrine s'en purifie. C'est pourquoi il est dit dans les Psaumes : 'Lorsque le Seigneur ramènera les captifs de Sion, ce sera comme si nous rêvions.' Car alors on aura la révélation que toutes les sagesses n'auront existé que pour la purification de la Loi, et tout l'Exil n'aura été que pour la purification de l'esprit d'Israël ; et tout aura été comme un songe » (205).

85,12a la vérité germera de la terre Sur le sol

  • Buber Récits « Quelqu'un arriva chez Rabbi Lévi Yitzhak avec cette plainte : "Oh ! Rabbi, que faut-il que je fasse avec le mensonge qui habite mon cœur ?" Puis s'étant recueilli, il s'exclama : "Hélas ! même ce que je viens de dire n'est pas dit selon la Vérité ! Jamais je ne la trouve !" Et dans son désespoir, le malheureux se jeta sur le sol. "Avec quelle passion, dit le Rabbi, cet homme cherche la Vérité !" Et se penchant vers lui, il le releva d'une main douce, lui disant : "Il est écrit : 'La Vérité germera de la terre'" » (313).

139,1–24 Toi

  • Buber Récits « L'hymne que le Rabbi de Berditshev aimait particulièrement à chanter le voici : "Où que j'aille : c'est Toi ! / Où que je sois : c'est Toi ! / Seulement Toi, rien que Toi, toujours Toi / Toi ! Toi ! -- Tout va-t-il bien ? C'est Toi ! / Suis-je en douleur ? C'est Toi ! / Seulement Toi, rien que Toi, toujours Toi / Toi ! Toi ! -- Le ciel : c'est Toi ; la terre : Toi ! / En-haut, c'est Toi ! En-bas, c'est Toi, / Où que ce soit que je me tourne, / Au bout de tout, c'est Toi / Seulement Toi, rien que Toi, toujours Toi / Toi ! Toi ! » (300).

Arts visuels

89,20–26 L'onction de David par Samuel Le motif de l'onction de David par Samuel a donné lieu à de très nombreuses représentations iconographiques à travers les âges. 

Fresque de Doura Europos, 3e s. 

L'onction de David par Samuel, (fresque de la synagogue de Doura Europos, ca. 250-256)

Musée national de Damas, Syrie

Domaine public © Wikicommons→

Enluminure du 10e s. 

Psautier de Paris, (enluminure sur parchemin, 940-960), 37 x 26,5 cm

Département des Manuscrits. Grec 139, Folio 3v, Bibliothèque Nationale de France, Paris

Domaine public © Wikicommons→

Peinture italienne du 16e s. 

Véronèse (1528-1588), L'onction de David, (huile sur toile, ca. 1555), 173 x 364 cm

Musée d'Histoire de l'art de Vienne, Autriche

© BY-SA→

Peinture française du 17e s. 

Claude Gellée, dit Claude Lorrain (1602-1682), David sacré roi par Samuel, (huile sur toile, ca. 1682), 119 x 150 cm

Musée du Louvre, Paris

Domaine public © Wikicommons→

88,1–19 Imploration vers Dieu : Job

Peinture française, 19e s.

Léon Bonnat (1833-1922), Job (huile sur toile, 1880), 1,61 × 1,29 m

Musée d'Orsay, Paris

Domaine public © Wikicommons→

86,1–17 L'appel du juste : saint Jérôme en prière

15e s.

Léonard de Vinci (1452-1519), Saint Jérôme, (tempera et huile sur bois, ca. 1480), 103 x 75 cm

Musées du Vatican, Cité du Vatican, Domaine public © Wikimedia commons→, Ps 86

85,1–14 Le retour d'exil 

19e s.

Julius Veit Hans Schnorr von Carolsfeld (1794-1872), Le retour d'exil, (gravure sur bois, 1851-1860)

Die Bibel in Bildern, 1860

Domaine public © Wikimedia commons→, Ne 7

78,18–25 Les Israélites recueillant la manne dans le désert

17e s.

Super manne

Nicolas Poussin (1594-1665), Les Israélites recueillant la manne dans le désert, (huile sur toile, ca. 1637-1639), 149 × 200 cm, Collections royales

Musée du Louvre, Paris, domaine public © Wikicommons→

78,15s Le miracle de l'eau

17e s.

Nicolas Poussin (1594-1665), Moïse faisant jaillir l'eau du rocher ou Le Frappement du rocher (huile sur toile, ca. 1633-1635), 97 × 133 cm

National Gallery of Scotland, Édimbourg, n° inv. NGL 066.46

Domaine public © Wikimedia commons→

19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Moïse frappant le rocher à Horeb (gravure sur bois, 1866)

Illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→

78,52–72 Le Seigneur conduit son peuple au désert et choisit le jeune berger David comme pasteur de ses brebis

19e s.

James Tissot (1836 - 1902), Le bon pasteur, (Aquarelle opaque sur graphite sur papier vélin gris, 1886 - 1894), 28,1 × 14,9 cm

Brooklyn Museum, New York, Domaine public © Wikimedia Commons→; Mt 18,12-14; Lc 15,3-7

78,44 Les eaux du Nil changées en sang

19e s.

James Tissot (1836 - 1902), Les eaux du Nil changées en sang (aquarelle, ca. 1900)

Domaine public © Wikimedia commons→, Ex 7

78,45 La plaie des grenouilles

17e s.

Gérard Jollain (?-1683), La Saincte Bible, Contenant le Vieil and la Nouveau Testament, Enrichie de plusieurs belles figures/Sacra Biblia, nouo et vetere testamento constantia eximiis que sculpturis et imaginibus illustrata, De Limprimerie de Gerard Jollain, (gravure, 1655), La Plaie des grenouilles,

BNF, Paris

Domaine public © Wikicommons→, Ex 7,26-29 Ex 8,1-11

78,49ss Raid aérien

19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Le Premier-né tué (gravure sur bois, 1866)

illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→

77,1–21 Méditer sur les actions du Seigneur dans la nuit : la Madeleine pénitente  Peinture française du 17e s

Georges de La Tour a peint quatre versions de la « Madeleine pénitente ». Chaste silence de la méditation et clair-obscur mimant le passage progressif des ténèbres à la lumière, ou le renoncement aux vaines lumières de ce monde, ces compositions invitent à la conversion intérieure.

Georges de La Tour (1593-1652), La Madeleine à la flamme filante, (1638-1640), 117 x 92,

Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles, domaine public © Wikicommons→

Georges de La Tour (1593-1652), La Madeleine au miroir, ou Madeleine Fabius (huile sur toile, 1635-1640), 113 x 92, 7

National Gallery of Art, Washington, domaine public © Wikicommons→

Madeleine se regarde, mais par un jeu de miroir dont La Tour est coutumier, le spectateur ne voit que le reflet du crâne : efficace memento mori

Georges de La Tour, La Madeleine aux deux flammes, (huile sur toile, vers 1640), 133 x 102 cm

Metropolitan Museum of Art, New-York

© Domaine Public→

Marie Madeleine se tient assise devant une table sur laquelle repose un cierge, dont la flamme effilée se reflète dans un miroir au cadre orné de motifs. Le collier de perles placé sous le miroir et les bijoux qui gisent à ses pieds, abandonnés dans l'ombre symbolisent la vanité des plaisirs et de la vie légère à laquelle elle a renoncé. Câlé entre ses genoux et ses mains repose un crâne, élément classique du genre pictural de la vanité. La bougie déjà bien entamée et la flamme vacillante, qu'un souffle peut faire mourir, évoquent la fragilité et l'évanescence de la vie humaine. On entend alors de façon nouvelle les mots de saint Jacques : « Vous êtes une vapeur qui paraît un instant et s'évanouit ensuite » (Jc 4,14). Le regard de la pénitente, dont le visage pénétré et baigné de lumière est tourné de trois quarts, plonge au-dessus du miroir vers un rideau d'ombre, nous invitant nous aussi à contempler des réalités d'un autre ordre. La finesse des plis, le blanc lumineux de la chemise, ainsi que la délicatesse des mains jointes en prière sont remarquables.

Georges de la Tour (1593-1652), La Madeleine à la veilleuse, (huile sur toile, ca. 1640-1645), 128 × 94 cm,

Musée du Louvre, Paris, domaine public © Wikicommons→

63,1–12 Louange de Dieu et de sa création

15e s.

Giovanni Bellini (1427-1516), Saint François au désert, (Tempera sur bois, ca. 1485), 124,4 x 141,9 cm

Frick Collection, New York, domaine public © Wikicommons→

79,1–13 Destruction de Jérusalem

Classicisme français, 17e s.

Nicolas Poussin (1594-1665), La Destruction du temple de Jérusalem ou La Prise de Jérusalem, (huile sur toile, 1638), 147 × 198 cm

Kunsthistorisches Museum, Vienne

Domaine public © Wikicommons→

31,1–25 Le Seigneur est le seul refuge

15e s.

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), Saint Jérôme en prière, (huile sur panneau, ca. 1482-1499), 80,1 x 60,6 cm

Musée des Beaux-Arts, Gand, Belgique, Domaine public © Wikimedia commons→

63,1–12 Une image de l'âme altérée qui cherche l'eau vive : Jean-Baptiste s'abreuvant à la source

16e s.

Le Caravage (1571-1610), Saint Jean-Baptiste à la fontaine, (huile sur toile, ca. 1610), 100 x 73 cm

Collection Bonelli, La Valette, Malte, Domaine public © Wikimedia commons→, Ps 42

66,1–12 La traversée du Jourdain menée par Josué

Bible illustrée de Gustave Doré 19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Les enfants d'Israël traversant la Jordanie (gravure sur bois, 1866)

Illustration de la → Bible de Tours

© Domaine public→

19e s.

James Tissot (1836-1902), Le passage de l'arche de l'Alliance sur le Jourdain, (ca 1896), 21,4 x 27,6 cm

Musée Juif, New York, domaine public © Wikicommons→, 1S 4,4-5 Ex 25,10-22

James Tissot est un peintre et graveur français qui a passé une partie de sa vie en Angleterre où il était apprécié comme peintre de la haute société de l'époque victorienne. À partir de 1888, il vit une révélation religieuse et se consacre dès lors jusqu'à la fin de sa vie à des sujets bibliques, nourrissant son art d'observations effectuées lors de voyages en Palestine et à Jérusalem. L'arche représentée ici est à peu près conforme à la description qu'en fait Dieu à Moïse au livre de l'Exode.

69,1–37 La plainte depuis la citerne boueuse : l'épisode de Jérémie

Bourgogne romane, 12e s.

Anonyme, Abdémélech obtient la grâce de Jérémie (bas-relief, sculpture sur pierre, 12e s.)

chapiteau historié de la partie haute du côté sud de la nef

Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay, Bourgogne, © D.R.→

76,1–13 Le Seigneur trône dans les cieux

Raphaël (1483-1520), La Vision d'Ézéchiel (huile sur panneau, 1518), 40 × 30 cm

Palais Pitti, Florence

Domaine public © Wikicommons→

104,24–30 La création des animaux

16e s.

Raphaël (1483-1520), La Création des animaux (fresque, 1518-19)

Loges du Vatican, Rome

Domaine public © Wikicommons→

16e s.

Jacopo Robusti, dit Le Tintoret (1518-1594), La Création des animaux, (huile sur toile, 1551-1552), 151 x 258 cm

Galerie de l'Académie, Venise, Italie, Domaine public © Wikimedia commons→, Gn 1

83,1ss Un Dieu qui se repose ? La tempête sur le lac de Tibériade

16e s.

Jan Brueghel l’Ancien (1568-1625), Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée, (huile sur toile, 1596)

Domaine public © Wikimedia commons→, Mc 4

84,1ss L'âme qui soupire après son Dieu : Marie-Madeleine

17e s.

Le Caravage (1571-1610), Marie-Madeleine en extase, (huile sur toile, 1606), 106,5 x 91 cm

collection privée, Rome, domaine public © Wikimedia commons→, Ps 84

80,9–20 La vigne du Seigneur : représentations de l'arbre de Jessé

Dans des vitraux célèbres

La représentation de la généalogie du Christ par l'arbre de Jessé est un motif récurent dans les vitraux :

  • Cathédrale de Beauvais (16e s.)

    Anonyme, L'Arbre de Jessé (vitrail, 1522-1524)

    Église Saint-Étienne de Beauvais→ © Wikicommons

  • Vitraux de la cathédrale de Sens et de la cathédrale d'Autun (16e s.)

Dans la sculpture baroque

Anonyme L'Arbre de Jessé (bois, 17e s.)

Église Saint-François, Porto © CC BY 2.0

Dans la peinture moderne : Joseph enchevêtré à l'arbre de Jessé ? 

Cf. Arts visuels Mt 1,16

78,45s Puzzle Hiéroglyphique

Thomas Bewick (1753-1828); Rowland Hill (1744-1833), Hill et Bewick New Hieroglyphical Bible, (Impression au plomb et gravure sur bois), 14 cm x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto © Public Domain - Photo : Dr. Ralph F. Wilson

59,1–18 Les démons, premiers ennemis de l'homme : la tentation de saint Antoine

16e s.

Matthias Grünewald (ca. 1475-1528), La tentation de saint Antoine (détail), (huile sur panneau de bois, 1512-1516), 265 x 139 cm, seconde ouverture, panneau droit

musée Unterlinden, Colmar, Domaine public © Wikimedia commons→

38,1–23 Un malade qui reconnaît ses fautes : Antiochus Après sa chute de char, le roi Antiochus tombe gravement malade. Des vers grouillent dans ses plaies, il sent abominablement mauvais, et finit par reconnaître ses torts envers le peuple d'Israël. (2M 9)

Peinture, 18e s.

Noël Hallé (1711-1781), Antiochus tombant de son char, (huile sur toile, ca. 1738), 99,7 x 135,89 cm

Virginia Museum of Fine Arts, Richmond, États-Unis, Domaine public © Wikimedia commons→, 2M 9

Ce tableau est la première œuvre que l'on connaisse de cet artiste, issu d'une famille spécialisé dans la peinture d'histoire. il est typique du style néoclassique promu à l'Académie française de Rome où le peintre se trouvait dans ces années-là.

Gravure, 19e s.

Gustave Doré (1832-1883), Le châtiment d'Antiochus (gravure sur bois, 1866)

illustration de la → Bible de Tours

Domaine public © Wikimedia Commons→, 2M 9

55,4 Puzzle hiéroglyphique

Thomas Bewick (1753-1828); Rowland Hill (1744-1833), Hill et Bewick New Hieroglyphical Bible (Impression au plomb et gravure sur bois, 1794), 14 cm x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto © Domaine public - Photo : Dr. Ralph F. Wilson

54,3–7 Appel d'un persécuté au milieu des violents : Saint Edmund

12e s.

Anonyme, Vie de Saint Edmund, (enluminure sur parchemin, ca. 1130), 20,4 cm x 13,4 cm

The Morgan Library & Museum, New York, Domaine public © Wikimedia commons→

52,4ss La langue qui médite des malheurs 

Fresque du 14e s.

Giotto di Bondone (1267-1337), Invidia, vers 1305-1306, fresque

Padoue, chapelle des Scrovegni, mur sud, tiers inférieur

Domaine public © Wikimedia commons→

L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.

Peinture du 15e s.

Bernard l'ermite

Giovanni Bellini (vers 1425-1433 - 1516), Le Mensonge, 1490, huile sur panneau de bois, 32 x 22 cm

Gallerie dell'Accademia, Venise, Italie

Domaine public © Wikimedia commons→

Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. A la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre. 

Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !

53,3ss Dieu le Père se penche du haut des cieux sur les hommes

16e s.

Cima da Conegliano (1459-1517), Dieu le Père, (huile sur toile, ca. 1510-1517), 31,7 x 40,6 cm

Courtauld Institute of Art, Londres, domaine public © Wikimedia commons→

53,7 Le salut d'Israël, arrivant de Sion

20e s.

  • Marc Chagall (1887-1985), La Crucifixion blanche, (Huile sur toile, 1938), 154 x 139 cm, The Art Institute, Chicago.

Chagall a toujours mis un point d'honneur, dans ses nombreuses crucifixions, à mettre en évidence la judaïté du Christ. 

50,1–7 Dieu paraît, entouré de lumière

Raphaël (1483-1520), La Vision d'Ézéchiel (huile sur panneau, 1518), 40 × 30 cm

Palais Pitti, Florence

Domaine public © Wikicommons→

37,12–15 Le juste aux mains des méchants : saint Edmund

12e s.

Anonyme, L'exécution d'Edmund, (12e s.), The Life and Miracles of St. Edmund, folio 14r, Pierpont Morgan Library MS M.736

The Morgan Library & Museum, New York, domaine public © Wikimedia commons→

37,1–11 Le juste qui reste silencieux : le Christ devant ses accusateurs

14e s.

Giotto di Bondone (?-1337), Scènes de la vie du Christ : le Christ devant Caïphe, (fresque, 1304-1306), 200 x 185 cm

chapelle des Scrovegni, Padoue, Italie, Domaine public © Wikimedia commons→, Mt 26 ; Ps 120

16e s.

Le Tintoret (1519-1594), Le Christ devant Pilate, (huile sur toile, 1565-1567), 515 x 380 cm

Scuola Grande di San Rocco, Venise, domaine public © Wikicommons→

39,1–14 Vanité du monde, silence et brûlure du soupir : la Madeleine pénitente Peinture française du 17e s

Georges de La Tour a peint quatre versions de la « Madeleine pénitente ». Chaste silence de la méditation et clair-obscur mimant le passage progressif des ténèbres à la lumière, ou le renoncement aux vaines lumières de ce monde, ces compositions invitent à la conversion intérieure.

Georges de La Tour (1593-1652), La Madeleine à la flamme filante, (1638-1640), 117 x 92,

Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles © Wikicommons→

Georges de La Tour (1593-1652), La Madeleine au miroir, ou Madeleine Fabius (huile sur toile, 1635-1640), 113 x 92, 7

National Gallery of Art, Washington © Wikicommons→

Madeleine se regarde, mais par un jeu de miroir dont La Tour est coutumier, le spectateur ne voit que le reflet du crâne : efficace memento mori

Georges de La Tour, La Madeleine aux deux flammes, (huile sur toile, vers 1640), 133 x 102 cm

Metropolitan Museum of Art, New-York

© Domaine Public→

Marie-Madeleine se tient assise devant une table sur laquelle repose un cierge, dont la flamme effilée se reflète dans un miroir au cadre orné de motifs. Le collier de perles placé sous le miroir et les bijoux qui gisent à ses pieds, abandonnés dans l'ombre symbolisent la vanité des plaisirs et de la vie légère à laquelle elle a renoncé. Câlé entre ses genoux et ses mains repose un crâne, élément classique du genre pictural de la vanité. La bougie déjà bien entamée et la flamme vacillante, qu'un souffle peut faire mourir, évoquent la fragilité et l'évanescence de la vie humaine. On entend alors de façon nouvelle les mots de saint Jacques : « Vous êtes une vapeur qui paraît un instant et s'évanouit ensuite » (Jc 4,14). Le regard de la pénitente, dont le visage pénétré et baigné de lumière est tourné de trois quarts, plonge au-dessus du miroir vers un rideau d'ombre, nous invitant nous aussi à contempler des réalités d'un autre ordre. La finesse des plis, le blanc lumineux de la chemise, ainsi que la délicatesse des mains jointes en prière sont remarquables.

Georges de la Tour (1593-1652), La Madeleine à la veilleuse, (huile sur toile, ca. 1640-1645), 128 × 94 cm,

Musée du Louvre, Paris © Wikicommons→

52,10s L'olivier florissant au soleil

19e s.

Vincent van Gogh (1853-1890), Les Oliviers, (huile sur toile, novembre 1889), 73,6 x 92,7 cm, Saint-Rémy-de-Provence

Minneapolis Institute of Art, Minneapolis, Minnesota, États-Unis, Domaine public © Wikimedia commons→

41,2ss L'homme qui, comme Dieu, est attentif aux faibles : l'exemple du bon Samaritain

19e s.

Vincent Willem van Gogh (1853 - 1890), Le bon Samaritain, (huile sur toile, 1890), 73 × 60 cm

musée Kröller-Müller, Otterlo, Pays-Bas, domaine public © Wikimedia Commons→, Lc 10,29-37

43,3s Chercher la lumière et la vérité : les rois mages suivant l'étoile

12e s.

Alexis Master, Le voyage des mages, (tempera et or sur parchemin, ca. 1130-1140), Psautier de Saint Alban

Bibliothèque de la cathédrale d'Hildesheim, Allemagne, Domaine public © Wikimedia commons→, Mt 2

44,10–27 Le peuple juif livré au massacre, et l'apparente inaction de Dieu : les artistes et la Shoah

Autoportraits, 20e s.

Felix Nussbaum (1904-1944), Autoportrait, (huile sur panneau, ca. 1940)

maison Felix Nussbaum, Osnabrück, Allemagne, Domaine public © Wikimedia commons→

Felix Nussbaum fut formé au temps de la « Nouvelle Objectivité » et au contact des avant-gardes européennes – la peinture métaphysique italienne, le surréalisme international. En 1933, lorsque Hitler accède au pouvoir, il est mis au ban de l’académie des Beaux-Arts de Berlin et forcé à l’exil. Après l’Italie, la Suisse et la France, il se réfugie à Ostende, en Belgique. Interné en 1940 au camp de Saint-Cyprien, dans le sud de la France, après la défaite belge, il s’évade et retourne à Bruxelles, où il demeure caché, avec son épouse Felka Platek, une artiste juive polonaise. Ils furent finalement déportés à Auschwitz, le 31 juillet 1944. Prenant pour maîtres le Douanier Rousseau, Van Gogh, Beckmann, Ensor, Chirico, il est aussi influencé dans son goût pour l’autoportrait et ses allégories de la Mort par les maîtres anciens flamands et allemands. Sa peinture porte toute une réflexion existentialiste sur la condition du juif pourchassé.

Felix Nussbaum (1904-1944), Autoportrait avec le passeport juif, (ca. 1940)

maison Felix Nussbaum, Osnabrück, Allemagne, Domaine public © Wikimedia commons→

20e s.

Charlotte Salomon (1917-1943), La nuit de cristal, (gouache sur papier, ca. 1940-1942), 25 x 32,5 cm

Jewish Historical Museum, Amsterdam, Pays-Bas, Domaine public © Wikimedia commons→

Charlotte Salomon, née à Berlin dans une famille juive aisée, dut affronter l’antisémitisme à l’école et à l’Académie des arts de la capitale, ainsi que le suicide de sa mère en 1926 et de sa grand-mère en 1940. Internée avec son grand-père au camp de Gurs, ils en sont libérés quelques mois plus tard en raison du mauvais état de santé du grand-père et parviennent à regagner la Côte d'Azur, où elle se marie. En 1943, le couple est arrêté, transféré à Drancy puis acheminé vers Auschwitz. Le 10 octobre, immédiatement à son arrivée, Charlotte, enceinte de cinq mois, fut envoyée dans les chambres à gaz. Son mari mourut à son tour le 1er janvier suivant. La peinture fut d’abord pour elle un moyen de lutter contre le désespoir. De la fin 1940 à la mi-1942, elle se consacre à son œuvre autobiographique Leben? oder Theater? (Est-ce la vie ou du théâtre ?). En 18 mois, elle peint environ 1 325 gouaches ou aquarelles, dont 800 environ sont terminées, à partir des trois seules couleurs primaires : rouge, jaune et bleu.

45,10–16 La princesse resplendissante introduite chez le roi : la femme du Cantique des cantiques

Peinture française du 19e s.

Gustave Moreau (1828-1898), La Sulamite (aquarelle, 1893)

Ohara Museum of Art, Japon

Wikimedia Commons→ © Domaine public

47,2–10 Les princes des nations et le peuple d'Abraham unis dans l'adoration de Dieu

16e s.

Albrecht Dürer (1471-1528), L' Adoration de la Sainte Trinité ou Retable de tous les Saints (huile sur bois de peuplier, 1511), 135 x 123,4 cm

Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche, Domaine public © Wikimedia commons→

La Trinité est représentée verticalement. Le Père soutient la croix de son fils, surmonté de la colombe du Saint-Esprit selon l'iconographie du Trône de grâce. Elle est entourée des anges, des saints dont certains portent la palme du martyre, des hommes d’Église et des hommes d’État. Les princes des nations On reconnaît David avec sa lyre, Moïse portant les tables de la loi ... c’est tout le peuple de Jacob qui est assemblé. Sur la gauche est agenouillé le commanditaire, Matthäus Landauer, sur la droite l’artiste Albrecht Dürer, ainsi que Dorothea and Wilhelm Haller. « Les princes des peuples se réunissent avec le peuple d’Abraham » (Ps 47,10) pour louer le Seigneur. Tous sont unis au sein de la cité de Dieu.

46,1–12 Le Seigneur, donateur et garant de la Terre promise à son peuple.  Les empires s’ébranlent, mais la terre et les fleuves demeurent.

Carte du 14e s.

Marino Sanudo dit l'Ancien ou Torcello (ca. 1260-1338), Carte de la Terre Sainte (1320), Liber secretorum fidelium crucis, ca. 1321

British Library, Domaine public © Wikimedia commons→

Le texte latin placé sous la carte est la description suivante :

A: Tota terra a monte Libano per latus occidentale Jordanis vsque Capharnaum et inde per Saphet et Kabul et Toronum redeundo ad Libanum vocatur Yturea et Galilea superior et Galilea gentium et terra Kabul et terra Rob et saltus Libani et fuit pro magna parte de regione Decapoleos

B: Tota terra a Tyberiade per Betsan et montem Effraym vsque Magedo et inde per capud Carmeli et montem Tabor et Betuliam vsque in Tyberiadem redeundo vocatur campus magnus Esdrelon vel campus Fabe, siue Magedo, vel Galilea inferior et planicies Galilee

C: Tota terra a Cesarea Palestine vsque Joppen et inde transeundo per Tampnacsare et redeundo per Caco vsque Cesaream dicitur mons Effraym, licet sit terra campestris, et Saron, de quo dicitur Ysai. Factus est Saron sicut desertum, et est terra fertilis valde et pinguis habens villas multas et loca nemorosa et maxime circa Arsur suntque ibi leones multi et venationes regie

E: Desertum Cades, vnde miserant filii Israel exploratores , qui post XL dies huc redierunt et murmurante populo jussi sunt redire in desertum per viam maris rubri et post XXX annos redierunt ad locum istum, vnde moventes castra contra orientem circuierunt montem Seyr et terram Amon et capta terra Seon, regis Osebon, et Og, regis Basan, venerunt ad Jordanem contra Jerico.

142,1–8 L'homme éprouvé : le cas de Job

19e s.

Léon Bonnat (1833-1922), Job (huile sur toile, 1880), 161 × 129 cm

Musée d'Orsay, Paris, domaine public © Wikimedia commons→

48,2–15 La cité du grand Roi : Jérusalem

Peinture contemporaine, 20e s.

Anonyme, La Jérusalem terrestre (peinture murale, 20e s.)

mur de la synagogue Yohanan ben Zakkaï, quartier juif de la vieille ville de Jérusalem

© Wikimedia Commons CC BY-SA 3.0→, Ps 137 ; Ps 128 ; Is 44 ; 1R 11

Cette peinture murale représente Jérusalem entourée de versets bibliques qui parlent de Jérusalem :

  • En haut, le Ps 137,5-6 « Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite soit mises en oubli ! Que ma langue colle à mon palais si je ne me souviens de toi si je ne mets Jérusalem au principe de ma ma joie ! »
  • À droite, le Ps 128,5-6 « Que le Seigneur te bénisse de Sion ! Puisse-tu voir la prospérité de Jérusalem tous les jours de ta vie Et puisses-tu voir les fils de tes fils ! Paix et la paix en Israël ! »
  • À gauche, Is 44,26 « je dis de Jérusalem : Tu seras habitée ! et des villes de Juda : Vous serez rebâties, je relèverai leurs ruines », et 1R 11,36 « à Jérusalem, la ville que je me suis choisie pour y mettre mon nom. »

57,8–12 La louange est un pont

21e s.

Santiago Calatrava Valls (1951-...), Gesher HaMeitarim, Jerusalem Chords Bridge (2005-2008)

Domaine public © Wikimedia commons→

Le Pont de Cordes se trouve dans le quartier hiérosolymitain de Kiryat Moshe et est emprunté par le tramway. Conçu par l’architecte espagnol Santiago Calatrava Valls et inauguré lors du 60e anniversaire d’Israël en 2008, sa forme évoque une tente dans le désert ou la harpe de David. Avec son mât de 119 mètres de haut auquel sont accrochés 66 haubans d’acier, c’est la plus haute structure de Jérusalem.

Santiago Calatrava Valls (1951-...), Gesher HaMeitarim, Jerusalem Chords Bridge (2005-2008)

Domaine public © Wikimedia commons→

58,2–12 Dieu juge : le Jugement dernier

15e s.

Fra Angelico (ca. 1395-1455), Le Jugement dernier, (tempera sur bois, ca. 1431), 105 x 210 cm

Couvent San Marco, Florence, Domaine public © Wikimedia commons→

58,2–10 L'injuste justice des hommes : le martyre de Blandine

20e s.

Émile Bégule (1880-1972), Sainte Blandine, (1932)

église Saint-Pothin, Lyon, GNU-FDL © Wikimedia commons→

Réalisés par les ateliers grenoblois Balmet, les vitraux de cette église lyonnaise dressent un intéressant parallèle entre les fondateurs de l’Église de Lyon (Saint-Irénée, Saint-Polycarpe, Sainte-Blandine et Saint-Pothin) et ceux de l'Église de France (Sainte Geneviève, Sainte-Clotilde). Les saints occupent le collatéral nord, guidés par l’évangéliste Jean, et les saintes le collatéral sud, conduites par la Vierge, gardienne de la cité.

64,2–7 La langue qui médite des malheurs 

Fresque du 14e s.

Giotto di Bondone (1267-1337), Invidia, vers 1305-1306, fresque

Padoue, chapelle des Scrovegni, mur sud, tiers inférieur

Domaine public © Wikimedia commons→

L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.

Peinture du 15e s.

Bernard l'ermite

Giovanni Bellini (vers 1425-1433 - 1516), Le Mensonge, 1490, huile sur panneau de bois, 32 x 22 cm

Gallerie dell'Accademia, Venise, Italie

Domaine public © Wikimedia commons→

Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. A la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre. 

Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !

65,10–14 Dieu procure l'abondance

17e s.

Nicolas Poussin (1594-1665), L'été, ou Ruth et Booz, (huile sur toile, ca. 1660-1664), 110 x 160 cm

Musée du Louvre, Paris, Domaine public © Wikimedia commons→, Rt 2 

65,8s Dieu apaise le rugissement des mers : la tempête sur le lac de Tibériade

16e s.

Jan Brueghel l’Ancien (1568-1625), Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée, (huile sur toile, 1596)

Domaine public © Wikimedia commons→, Mc 4

68,2–36 Loué soit le Seigneur qui disperse les ennemis : le triomphe de David

17e s.

Nicolas Poussin (1594-1665), Le Triomphe de David, (huile sur toile, ca. 1631 - 1633), 117 × 146 cm

Dulwich Picture Gallery, Londres © Wikicommons→, 1S 17,54

72,1–19 Bénédiction du nouveau roi : la succession de David

17e s.

Cornelis de Vos (1584-1651), David présentant le sceptre à Salomon (huile sur toile, ca. 1601-1650), 174 x 243 cm

Collection privée, domaine public © Wikicommons→, 1R 2

45,4ss Le roi, vaillant guerrier : le Verbe de Dieu met les démons en fuite

14e s.

Atelier de Nicolas Bataille (ca. 1330 - ca. 1405) sur des cartons de Hennequin de Bruges (actif entre 1368 et 1381), Tenture de l'Apocalypse, no 73, Le verbe de Dieu charge les bêtes, (laine, ca. 1373-1382), 6 x 140m à l'origine,

Château d'Angers, Angers, CC © Wikimedia commons→, Ap 19

73,1–28 Le sort des riches orgueilleux et du pauvre tourmenté : la parabole de l'homme riche et du mendiant Lazare

Enluminure du 11es.

Maître du Codex Aureus Epternacensis, La parabole du riche et de Lazare, (parchemin enluminé, ca. 1035-1040), 30,9 x 22,4 cm, Codex Aureus Epternacensis, Folio 78 recto

Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, Allemagne, Domaine public © Wikimedia commons→, Lc 16

Gravure, 19e s.

Julius Veit Hans Schnorr von Carolsfeld (1794-1872), La parabole du riche et de Lazare, (gravure sur bois, 1851-1860)

Die Bibel in Bildern, 1860, Domaine public © Wikimedia commons→, Lc 16

73,1–28 Le sort des méchants : la chute de Babylone

14e s.

Atelier de Nicolas Bataille (ca. 1330 - ca. 1405) sur des cartons de Hennequin de Bruges (actif entre 1368 et 1381), Tenture de l'Apocalypse, no 66, La chute de Babylone envahie par les démons, (laine, ca. 1373-1382), 6 x 140m à l'origine

Château d'Angers, Angers, CC © Wikimedia commons→

71,1–24 La prière d'un homme vieillissant : le roi David

17e s.

Pieter de Grebber (ca. 1600-1652/1653), Le roi David en prière, (huile sur toile, ca. 1635-1640), 94 x 84,5 cm

Museum Catharijneconvent, Utrecht, Pays-Bas, Domaine public © Wikimedia commons→, Si 47

67,2–8 Bénédiction de Dieu

16e s.

Girolamo dai Libri (1474-1555), Dieu le Père avec la main droite levée en signe de bénédiction, (mine de plomb, encre brune et plume et rehaut de blancs sur papier appliqué sur panneau de bois), 7 x 8,1 cm

Rosenwald Collection, National Gallery of Art, Washington, Domaine public © Wikimedia commons→

70,1–6 Appel à l'aide : Daniel dans la fosse aux lions

17e s.

Peter Paul Rubens (1577-1640), Daniel dans la fosse aux Lions (huile sur toile, ca. 1614-1616), 224,2 x 330,5 cm

National Gallery of Art, Washington, Domaine public © Wikimedia commons→, Dn 6

60,3–14 Dieu rétablit son peuple malgré ses péchés

16e s.

Suiveur de Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), Les sept péchés capitaux dans une pelure de globe terrestre, (huile sur panneau de chêne, ca. 1520-1530), 86 x 56 cm

Genève, Fine Arts Foundation, Domaine public © Wikimedia commons→ (photo A.M. Koldeweij, P. Vandenbroeck et B. Vermet, 2001)

61,6–9 La louange de David

17e s.

Jan de Bray (ca. 1627 Haarlem - 1697, Amsterdam), David jouant de la harpe, (huile sur toile, 1670), 142 x 154 cm

Collection privée, Karlsruhe (Allemagne), Domaine public © Wikimedia commons→, Ne 12

62,10–13 Dieu traite chaque homme selon ce qu'il a fait : le Jugement dernier Le thème du Jugement dernier, par sa dimension spectaculaire et escatologique, est de nature à frapper l'imagination des artistes... et des fidèles.  Il est pour cette raison représenté à de nombreuses reprises sur les tympans des églises.

12e s.

  • Tympan de la cathédrale d'Autun

    Anonyme Le Jugement dernier (12e s.), tympan, Cathédrale d'Autun

    CC © Wikicommons→

  • Tympan de la cathédrale de Conques 

    Anonyme Le Jugement dernier (12e s.), tympan, Abbatiale Sainte-Foy de Conques

    CC © Wikicommons→

  • Tympan de la cathédrale de Bourges

    Anonyme Portail du Jugement dernier (12e s.), tympan, Façade occidentale, Cathédrale de Bourges

    CC © Wikicommons→

    14e s.

    Anonyme Le Jugement dernier (fresque, 14e s.), pillier gauche sous le buffet d'orgues, Cathédrale d'Albi

    CC © Wikicommons→

    15e s. 

  • Fra Angelico Le Jugement dernier (ca. 1431)

Fra Angelico (ca. 1395-1455), Le Jugement dernier (tempera sur bois, ca. 1431), 105 × 210 cm

Musée San Marco, Florence, domaine public © Wikicommons→

  • Rogier Van der Weyden (ca. 1400-1464) Le Jugement dernier

    Rogier Van der Weyden (ca. 1400-1464), Polyptyque du Jugement dernier, (peinture à l'huile sur bois, 1443-1452), 220 × 548 cm

    Hospices de Beaune, CC © Wikicommons→

    15e et 16e s. italiens

  • Cathédrale d'Orvieto, chapelle San Brizio

    Luca Signorelli (1441-1523), La Fin du monde (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, Cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), La Résurrection de la chair (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Damnés et les Élus (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, Cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Damnés à l'Enfer (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Élus au Paradis (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

  • La Chapelle Sixtine de Michel-Ange

Michel Ange (1475-1564), Le Jugement dernier, (fresque, 1536-1541), 1370 × 1220 cm, mur de l'autel

Chapelle Sixtine, Cité du Vatican, domaine public © Wikicommons→

15e et 16e s. flamands

Jérôme Bosh (ca. 1450-1516), Le Jugement dernier (huile sur panneau de bois, ca. 1482-1516), 163,7 × 247 cm

Académie des Beaux-Arts de Vienne, Domaine public © Wikicommons→

75,3–11 Représentations du Jugement dernier Le thème du Jugement dernier, par sa dimension spectaculaire et escatologique, est de nature à frapper l'imagination des artistes... et des fidèles.  Il est pour cette raison représenté à de nombreuses reprises sur les tympans des églises.

12e s.

  • Tympan de la cathédrale d'Autun

    Anonyme Le Jugement dernier (12e s.), tympan, Cathédrale d'Autun

    CC © Wikicommons→

  • Tympan de la cathédrale de Conques 

    Anonyme Le Jugement dernier (12e s.), tympan, Abbatiale Sainte-Foy de Conques

    CC © Wikicommons→

  • Tympan de la cathédrale de Bourges

    Anonyme Portail du Jugement dernier (12e s.), tympan, Façade occidentale, Cathédrale de Bourges

    CC © Wikicommons→

    14e s.

    Anonyme Le Jugement dernier (fresque, 14e s.), pillier gauche sous le buffet d'orgues, Cathédrale d'Albi

    CC © Wikicommons→

    15e s. 

  • Fra Angelico Le Jugement dernier (ca. 1431)

Fra Angelico (ca. 1395-1455), Le Jugement dernier (tempera sur bois, ca. 1431), 105 × 210 cm

Musée San Marco, Florence, domaine public © Wikicommons→

  • Rogier Van der Weyden (ca. 1400-1464) Le Jugement dernier

    Rogier Van der Weyden (ca. 1400-1464), Polyptyque du Jugement dernier, (peinture à l'huile sur bois, 1443-1452), 220 × 548 cm

    Hospices de Beaune, CC © Wikicommons→

    15e et 16e s. italiens

  • Cathédrale d'Orvieto, chapelle San Brizio

    Luca Signorelli (1441-1523), La Fin du monde (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, Cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), La Résurrection de la chair (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Damnés et les Élus (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, Cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Damnés à l'Enfer (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

    Luca Signorelli (1441-1523), Les Élus au Paradis (fresque, 1499-1502)

    Chapelle San Brizio, transept droit, cathédrale d'Orvieto, domaine public © Wikicommons→

  • La Chapelle Sixtine de Michel-Ange

Michel Ange (1475-1564), Le Jugement dernier, (fresque, 1536-1541), 1370 × 1220 cm, mur de l'autel

Chapelle Sixtine, Cité du Vatican, domaine public © Wikicommons→

15e et 16e s. flamands

Jérôme Bosh (ca. 1450-1516), Le Jugement dernier (huile sur panneau de bois, ca. 1482-1516), 163,7 × 247 cm

Académie des Beaux-Arts de Vienne, Domaine public © Wikicommons→

Histoire des traductions

68,33

Liturgie

19,13s Purifie-moi des fautes secrètes Graduel

« Ab occultis meis »

Traditionnel, Graduel - Ab occultis meis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,13s

40,10s J'annoncerai la justice Graduel

« Annuntiavi justitiam »

Traditionnel, Graduel - Annuntiavi justitiam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 40,10s

45,10–16 Écoute, ma fille

« Audi filia » Graduel

Traditionnel, Graduel - Audi filia... quia concupivit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,11–14

« Audi filia » Trait

Traditionnel, Trait - Audi Filia

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,10-16

Chants du commun de la Sainte Vierge Marie.

17,8.2 Garde-moi Graduel

« Custodi me »

Traditionnel, Graduel - Custodi me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,8.2

31,24s Aimez le Seigneur Graduel

« Diligite Dominum »

Traditionnel, Graduel - Diligite Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,24s

Messe des Saints Euspice et Maximin le 17 décembre.

26,11s.1 Délivre-moi Introït

« Redime me »

Traditionnel, Introït - Redime me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 26,11s.1

21,3s Le désir de l'âme Offertoire

«Desiderium animae»

Traditionnel, Offertoire - Desiderium animae

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,3s

72,18.3 Béni soit le Seigneur

« Benedictus Dominus »

Traditionnel, Graduel - Benedictus Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 72,18.3

46,5s Dieu vient à son secours Graduel

« Adjuvabit eam »

Traditionnel, Graduel - Adjuvabit eam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 46,5s

17,3 Tu as éprouvé mon coeur, Seigneur Graduel

« Probasti Domine »

Traditionnel, Graduel - Probasti Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,3

74,19–23 Considère l'alliance Introït

Introït « Respice Domine »

Traditionnel, Introït - Respice Domine

Choeur des moines de l'Abbaye du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 74,20.19.22-23.1

Graduel « Respice, Domine »

Traditionnel, Graduel - Respice Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 74,20.19.22

106,47.1 Sauve nous Seigneur Introït

Intorït « Salvos nos fac »

Traditionnel, Introït — Salvos nos fac

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 106,47.1

Graduel « Salvos nos fac »

Traditionnel, Graduel - Salvos fac nos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 106,47 Is 63,16

83,19.14 Qu'ils sachent que ton nom est Seigneur Graduel

« Sciant gentes »

Traditionnel, Graduel - Sciant gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 83,19.14

119,23.86 ; 6,5 ; 109,26 Que les princes siègent Graduel

« Sederunt »

Traditionnel, Graduel - Sederunt

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,23.86.6,5.109,26

Contexte

Repères historiques et géographiques

89,13 l’Hermon Géographie Repères historiques et géographiques Dt 3,8

Réception

Musique

23,1–6 Le Seigneur est mon berger

20e s. : Reggae

Alpha Blondy (1953-...), « Psaume 23 / Jerusalem », Live au Zénith de Paris, 1993

© Licence YouTube standard→, Ps 23

20e s.

Howard Goodall (1958-), The Lord Is My Shepherd, 1994

The Georgia Boy Choir

© License YouTube Standard→, Ps 23,1-6

Compositeur

Howard Goodall est un compositeur, acteur et scénariste britannique né le 26 mai 1958 à Bromley (Royaume-Uni). Il est fait Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique le 31 décembre 2010, pour services rendus à l'éducation musicale.

Paroles

The Lord is my shepherd : therefore can I lack nothing. He shall feed me in a green pasture : and lead me forth beside the waters of comfort. He shall convert my soul : and bring me forth in the paths of righteousness, for his Name's sake. Yea, thou I walk through the valley of the shadow of death, I will fear no evil : for thou art with me; thy rod and thy staff comfort me. Thou shalt prepare a table before me against them that trouble me : thou hast anointed my head with oil, and my cup shall be full. But thy loving-kindness and mercy shall follow me all the days of my life : and I will dwell in the house of the Lord for ever. (Ps 23,1-6)

20e s.

John Rutter (1945-), The Lord Is My Shepherd (from Requiem), 1976

John Rutter (cond.)

© License YouTube Standard→, Ps 23,1-6

Compositeur

John Rutter est né à Londres en 1945 et a étudié la musique au Clare College de Cambridge. Ses compositions embrassent la musique chorale, orchestrale et instrumentale. De 1975 à 1979, il a été directeur de la musique au Clare College et, en 1981, il a formé sa propre chorale, les Cambridge Singers. Il partage maintenant son temps entre la composition et la direction et est recherché comme chef invité pour les plus grands chœurs et orchestres du monde.

Paroles

1 The Lord is my shepherd : therefore can I lack nothing. 2 He shall feed me in a green pasture : and lead me forth beside the waters of comfort. 3 He shall convert my soul : and bring me forth in the paths of righteousness, for his Name's sake. 4 Yea, thou I walk through the valley of the shadow of death, I will fear no evil : for thou art with me; thy rod and thy staff comfort me. 5 Thou shalt prepare a table before me against them that trouble me : thou hast anointed my head with oil, and my cup shall be full. 6 But thy loving-kindness and mercy shall follow me all the days of my life : and I will dwell in the house of the Lord for ever. (Ps 23,1-6)

19e s.

Sir Charles Villiers Stanford (1852-1924), The lord is my shepherd, 1886

John Harper (dir.), Magdalen College Choir, Oxford

© License YouTube Standard→, Ps 23,6

Arts visuels

36,10 dans ta lumière nous voyons la lumière Variations de lumière

20e s.

Pierre Soulages (1919- ) — Jean-Dominique Fleury, maître verrier (1946- ), Vitrail, (1986-1994)

Abbatiale Sainte-Foy, Conques

Domaine public © Licence CC BY-SA→, Ps 36,10

« Je suis parti de la lumière », c'est ainsi que Pierre Soulages, l'inventeur de « l'outre-noir », parle de l'origine des 104 vitraux qu'il conçoit pour l'abbatiale Sainte-Foy de Conques. Il a 12 ans en 1931 lorsqu'il découvre l'édifice. L'art roman le subjugue. Il voit entre l'intérieur et l'extérieur de l’église le dialogue fondamental entre ce qui se dévoile et ce qui se dissimule. A partir de 1979, l'artiste déclare ne plus vouloir peindre le noir mais rechercher la réflexion de la lumière, découvrir ce qui se révèle au-delà de l'obscurité. Soulages, qui ne cache pas avoir toujours eu « des problèmes avec Dieu », exige de son maître verrier que la lumière se reflète à l'extérieur comme à l'intérieur de l'édifice. Mais que depuis l'abbatiale rien ne soit visible de ce qui est au dehors. Seule doit être discernable l'architecture sacrée. « Je ne représente pas. Je présente » dira le peintre. (Th. J.)

Liturgie

36,2s au milieu de son cœur Mon cœur est contrit Antienne

« Contritum est »

Traditionnel, Jeudi Saint - Laudes : Antienne « Contritum est » et Psaume 35

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Chœurs des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 36,2.3; Jr 23,9

Arts visuels

36,6–11 Bénédictions du Seigneur

16e s.

Atelier de Raffaello Sanzio dit Raphaël (1483-1520), Dieu le Père bénissant parmi les anges, (fresque transposée sur toile en 1858, ca. 1515-1520), 140 x 283 cm, chapelle de la villa pontificale de La Magliana

Musée du Louvre, Paris

Domaine public © Wikimedia commons→, Ps 36

Musique

139,10s et ta droite me saisira Take my hand, precious Lord

20e s.

Take My Hand, Precious LordElvis Presley, 1957

© Licence YouTube standard→

Composition

Chanson originairement composée par Thomas A. Dorsey, le père de la musique gospel, en 1937, le titre fut repris par Elvis Presley vingt ans plus tard. Il s'agit de la chanson préférée de Martin Luther King Jr.

Paroles

Precious Lord, take my hand / Lead me on, let me stand / I'm tired, I'm weak, I'm lone / Through the storm, through the night / Lead me on to the light / Take my hand precious Lord, lead me home —— In my way grows drear precious Lord linger near / When my light is almost gone / Hear my cry, hear my call / Hold my hand lest I fall / Take my hand precious Lord, lead me home —— When the darkness appears and the night draws near / And the day is past and gone / At the river I stand / Guide my feet, hold my hand / Take my hand precious Lord, lead me home —— Precious Lord, take my hand / Lead me on, let me stand / I'm tired, I'm weak, I'm lone / Through the storm, through the night / Lead me on to the light / Take my hand precious Lord, lead me home.

Traduction

Ô Seigneur, prends ma main / Montre-moi la voie, aide-moi à tenir bon / Je suis las, je suis faible, je suis seul ; / À travers l'orage, à travers la nuit / Conduis-moi vers la lumière / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi —— Lorsque mon chemin devient monotone, ô Seigneur, demeure auprès de moi / Lorsque ma lumière s'est presque éteinte / Entends mon cri, écoute mon appel / Serre ma main, de peur que je ne tombe / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi —— Lorsque surgit l'obscurité et que la nuit s'approche / Lorsque le jour décline et se finit / Je me tiens au bord du fleuve / Guide mes pas, serre ma main / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi —— Ô Seigneur, prends ma main / Montre-moi la voie, aide-moi à tenir bon / Je suis las, je suis faible, je suis seul ; / À travers l'orage, à travers la nuit / Conduis-moi vers la lumière / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi.

73,24 tu tenais ma main droite Take my hand, precious Lord

20e s.

Take My Hand, Precious LordElvis Presley, 1957

© Licence YouTube standard→

Composition

Chanson originairement composée par Thomas A. Dorsey, le père de la musique gospel, en 1937, le titre fut repris par Elvis Presley vingt ans plus tard. Il s'agit de la chanson préférée de Martin Luther King Jr.

Paroles

Precious Lord, take my hand / Lead me on, let me stand / I'm tired, I'm weak, I'm lone / Through the storm, through the night / Lead me on to the light / Take my hand precious Lord, lead me home —— In my way grows drear precious Lord linger near / When my light is almost gone / Hear my cry, hear my call / Hold my hand lest I fall / Take my hand precious Lord, lead me home —— When the darkness appears and the night draws near / And the day is past and gone / At the river I stand / Guide my feet, hold my hand / Take my hand precious Lord, lead me home —— Precious Lord, take my hand / Lead me on, let me stand / I'm tired, I'm weak, I'm lone / Through the storm, through the night / Lead me on to the light / Take my hand precious Lord, lead me home.

Traduction

Ô Seigneur, prends ma main / Montre-moi la voie, aide-moi à tenir bon / Je suis las, je suis faible, je suis seul ; / À travers l'orage, à travers la nuit / Conduis-moi vers la lumière / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi —— Lorsque mon chemin devient monotone, ô Seigneur, demeure auprès de moi / Lorsque ma lumière s'est presque éteinte / Entends mon cri, écoute mon appel / Serre ma main, de peur que je ne tombe / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi —— Lorsque surgit l'obscurité et que la nuit s'approche / Lorsque le jour décline et se finit / Je me tiens au bord du fleuve / Guide mes pas, serre ma main / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi —— Ô Seigneur, prends ma main / Montre-moi la voie, aide-moi à tenir bon / Je suis las, je suis faible, je suis seul ; / À travers l'orage, à travers la nuit / Conduis-moi vers la lumière / Prends ma main, ô Seigneur, et ramène-moi chez moi.

Liturgie

69,13s Ils parlaient contre moi

« Adversum me »

Traditionnel, Communion - Adversum me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 69,13s

119,49s Souviens-toi de la parole

« Memento verbi »

Traditionnel, Communion - Memento verbi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,49s

25,22 Délivre-moi Seigneur

« Redime me »

Traditionnel, Communion - Redime me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,22

103,2.5 Bénis le Seigneur ô mon âme

« Benedic anima mea Domino »

Traditionnel, Offertoire - Benedic anima mea Domino

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 103,2.5

109,21 Seigneur agis pour moi

« Domine fac mecum »

Traditionnel, Offertoire - Domine fac mecum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 109,21

Offertoire chanté pendant le carême.

119,107.154 Seigneur, fais-moi vivre

« Domine vivifica me »

Traditionnel, Offertoire - Domine vivifica

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,107.154

55,2s Dieu, prête l'oreille à ma prière

Offertoire « Exaudi Deus »

Traditionnel, Offertoire - Exaudi Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 55,2s

135,3.6 Louez le Seigneur

« Laudate Dominum »

Traditionnel, Offertoire - Laudate Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 135,3.6

51,3 Aie pitié de moi

« Miserere mihi »

Traditionnel, Offertoire - Miserere mihi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 51,3

Arts visuels

56,1–10 L'homme poursuivi par les méchants : le personnage d'Oreste dans la mythologie grecque

19e s.

William-Adolphe Bouguereau (1825–1905), Le remords d'Oreste ou Oreste poursuivi par les furies, (huile sur toile, 1862), 227 x 278 cm

Chrysler Museum of Art, Norfolk, Virginie, Domaine public © Wikimedia commons→

Après avoir vengé son père Agamemnon assassiné par Clytemnestre, Oreste, devenu le meurtrier de sa mère, est poursuivi par les Érinyes, déesses infernales et persécutrices. 

25,10 Tous les chemins du Seigneur sont miséricorde et vérité Universæ viæ Domini, misericordia et veritas : Inscription médiévale

Anonyme, art mosan, Arbre de Vie (médaillon émaillé)

Trésor de la collégiale Notre-Dame, Huy (France)

© Traumrune CC BY 3.0→ , Ps 1 ; Ps 25,10 ; Ap 2,7

Inscription sur le pourtour : « Universæ viæ Domini, misericordia et veritas » (Ps 25,10), dans le phylactère : « qui vicerit dabo illi edere de ligno vitæ » (Ap 2,7 ). Conservé dans le Trésor de la Collégiale de Notre-Dame de Huy, le médaillon qui pourrait avoir fait partie d’un triptyque.

Mystique

116,15 Précieuse aux yeux du Seigneur la mort Ce qui est précieux pour Dieu jean de la Croix, Cantique spirituel B, 11,10: "David nous déclare que la mort des saints est précieuse devant le Seigneur, ce qui ne serait pas si les saints n'entraient en participation des attributs de Dieu, car devant Dieu rien n'est précieux que ce qu'il est lui-même."

Tradition juive

117,1s Louange des nations au Dieu d'Israël

  • b. Pesa. 118b « Que signifie : "Louez l'Éternel, vous, tous les peuples... (car Sa grâce a été puissante en notre faveur)" (Ps 117,1-2) ? "Les peuples de l'univers, qu'ont-ils à y faire ?" Voici ce que ce texte veut dire : "Louez l'Éternel, vous, tous les peuples pour la puissance et les merveilles qu'il a manifestées en leur (votre) présence." À plus forte raison nous-mêmes, "puisque c'est en notre faveur que Sa grâce a été puissante" » (Levinas Nations 107).
  • Levinas Nations « [...] si les nations louent l'Éternel d'une grâce qui ne les concerne pas, Israël, bénéficiaire de Sa faveur, doit, à plus forte raison, glorifier le Seigneur notre Dieu. Le Psaume 117 serait une façon d'admonester Israël, un sermon. Sagesse qui va au-delà du sermon. Elle nous enseigne une merveille du cœur humain : les nations, louant Dieu d'une bonté qu'Il eut pour Israël à travers l'Histoire sainte, sont capables de ressentir comme une grâce leur condition de simple témoin de cette bonté, d'en rendre témoignage par des chants de gratitude. [...] mais sans doute aussi par une liturgie de belles œuvres et d'actions historiques élevées, généreuses. Et que peut signifier d'autre part ce renfort de louanges qui, d'après rabbi Yossé, incomberait à Israël ? Où est la dévotion de ce surplus de fidélité ? Enseignement et problèmes importants. Ils concernent la relation même de l'humanité à l'élection d'Israël et le sens de cette élection et la signification d'Israël dans la spiritualité de l'Humain » (111).

116,6 Simplicité

  • Buber Récits « Parlant à ses disciples, le Baal-Shem leur dit une fois : "Tous les degrés qu'il m'a été donné de gravir dans le service de Dieu, je les lâche pour m'en tenir à la foi toute simple qui reçoit Dieu avec simplicité. Car s'il est écrit (Pr 14,15) que le simple croit tout, il est écrit aussi (Ps 116,6) que Dieu protège les simples" » (122).

132,4s Le lieu de Dieu

  • Buber Recits « Quand il en venait aux versets du Psaume, disant : "Je n'accorderai point de sommeil à mes yeux ni d'assoupissement à mes paupières, jusqu'à ce que j'aie trouvé un lieu pour le Seigneur", Rabbi Baroukh s'y arrêtait un moment, puis disait : "Jusqu'à ce que je me sois trouvé moi-même, jusqu'à ce que je sois devenu moi-même un lieu prêt et aménagé pour qu'y descende la Shekhina" » (146).

119,65 A l'endroit de ton serviteur

  • Buber Récits « Commentant le verset du Psaume : "Tu as usé de bonté à l'endroit de ton serviteur, Seigneur, selon ta parole", Rabbi Mikhal disait : "C'est bien à l'endroit de ton serviteur que s'étend ta bonté. Car lorsqu'il remplit ton commandement, tu es là, qui agis avec lui ; et cependant tu lui comptes cet accomplissement comme s'il l'avait fait seul et sans ton secours" » (222).

92,13 Le palmier et le cèdre

  • Buber Récits « S'arrêtant sur le verset du Psaume (Ps 92,13) : "À l'égal du palmier il fleurira, le Juste, et tels les cèdres du Liban il grandira !" Rabbi Baer expliquait ainsi : "Les Tsaddikim sont de deux sortes : il y a ceux qui se donnent aux autres hommes pour leur enseignement et leur exhortation, et il y a ceux qui s'adonnent à l'étude exclusive et à l'unique méditation de la Thora. Les premiers fleurissent comme les palmiers dattiers, lesquels portent des fruits généreux et substantiels ; quant aux seconds, ils sont comme les cèdres, altiers et stériles" » (164).

Liturgie

130,1s Des profondeurs - Alleluia

« De profundis »

Traditionnel, Alleluia - De profundis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 130,1s

81,2s Acclamez Dieu - Alleluia

« Exsultate Deo »

Traditionnel, Alleluia - Exsultate Deo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 81,2s

92,13 Le juste fleurira - Alleluia

« Justus ut palma »

Traditionnel, Alleluia - Justus ut palma

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,13

119,46 Je parlerai de tes enseignements - Alleluia

« Loquebar de testimoniis »

Traditionnel, Alleluia - Loquebar

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,46

23,5s Tu me prépares une table - Alleluia

« Paras mihi mensam »

Traditionnel, Alleluia - Paras mihi mensam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, ps 23,5s

119,49s Souviens-toi de la parole

« Memento verbi»

Traditionnel, Communion - Memento verbi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,49s

65,10 Tu visites la terre - Communion

« Visitasti terram »

Traditionnel, Communion - Visitasti terram

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 65,10

69,2 Sauve-moi, ô Dieu - Alleluia

« Salvum me fac »

Traditionnel, Alleluia - Salvum me fac

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 69,2

84,4s Le passereau trouve une maison - Communion

« Passer invenit sibi domum »

Traditionnel, Communion - Passer invenit sibi domum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 84,4s

71,8.23.1 ; 31,2 Que ma bouche soit pleine de ta louange - Introït

« Repleatur os meum »

Traditionnel, Introït - Repleatur os meum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 71,8.23.1.31,2

Tradition chrétienne

119,99a Plus que tous mes maîtres, je suis avisé Recevoir sa leçon de tous

  • Buber Récits « On affirme dans les Sentences des Pères (Pirké Aboth) : "Qui est un sage ? Celui qui prend leçon de tous les hommes, selon ce que nous dit l'Écriture (Ps 119,99) : "J'ai acquis le discernement à l'école de tous mes maîtres." Or, pourquoi n'est-il pas écrit : à l'école de chacun de mes maîtres ?" Telle fut la question posée à Rabbi Mikhal. Il répondit : "Pour le maître qui a prononcé cette sentence, il s'agissait de faire clairement entendre que ce n'est pas seulement des maîtres enseignants, mais bien de tous les hommes que nous devons prendre leçon. Tu peux acquérir le discernement et apprendre comment te conduire chez l'ignorant aussi bien que chez le méchant" » (219-220).

Liturgie

106,1 ; 107,1 ; 117,1 Célebrez le Seigneur - Alleluia de Pâques

« Confitemini Domino »

Traditionnel, Alleluia - Confitemini Domino

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 106,1.107,1.117,1

Alleluia de la nuit de Pâques.

21,4 Tu as mis sur sa tête une couronne - Alleluia

« Posuisti Domine »

Traditionnel, Alleluia - Posuisti Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,4

27,6 Je prendrai place au chœur - Communion

« Circuibo et immolabo »

Traditionnel, Communion - Circuibo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,6

31,3 Incline vers moi ton oreille - Communion

« Inclina aurem tuam »

Traditionnel, Communion - Incina aurem tuam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,3

21,6 Grande est sa gloire - Communion

« Magna est gloria eius »

Traditionnel, Communion - Magna est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,6

102,10–14 J'ai mêlé mes larmes à mon breuvage - Communion

« Potum meum »

Traditionnel, Communion - Potum meum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 102,10-14

Pièce de communion chantée pour la Messe du Mercredi Saint.

120,1s Vers le Seigneur - Graduel

« Ad Dominum »

Traditionnel, Graduel - Ad Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 120,1s

35,20ss ; 55,4 Mes ennemis me parlaient de paix - Graduel

« Pacifice loquebantur »

Traditionnel, Graduel - Pacifice loquebantur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 35,20ss.55,4

113,1 Louez serviteurs du Seigneur - Introït et Alleluia

Introït « Laudate pueri Dominum »

Traditionnel, Introït - Laudate pueri

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 113,1.9.2

Alleluia « Laudate pueri Dominum »

Traditionnel, Alleluia - Laudate pueri Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 113,1

132,9s Que tes prêtres se revêtent de justice - Introït

« Sacerdotes tui »

Traditionnel, Introït - Sacerdotes tui

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 132,9s

Chant d'entrée pour la Messe du commun des Pasteurs.

33,1 Les peuples racontent leur sagesse - Introït

« Sapientiam »

Traditionnel, Introït - Sapientiam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Si 44,14s Ps 33,1

66,1s Avec des cris de joie, proclamez-le - Introït

« Vocem jucunditatis »

Traditionnel, Introït - Vocem jucunditatis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Is 48,20 Ps 66,1s

Chant d'entrée du cinquième Dimanche après Pâques.

Mystique

139,11  la nuit aussi sera une lumière autour de moi ! contemplation Jean de la Croix, Cantique spirituel B, § 39,13: "C'est de cette nuit de la contemplation que David disait: La nuit sereine est mon illumination au milieu de mes délices. Comme s'il disait : Quand je jouirai des délices dela vision essentielle de Dieu, la nuit de la contemplation sera devenue le plein jour et la lumière de mon entendement."

Musique

115,1–18 Dieu est au ciel et toi sur la terre

18e s.

Antonio Vivaldi (1678-1741), «In exitu Israel» [psaume 115] RV 604, 1739

Kevin Mallon (dir.), Aradia Ensemble

© Licence YouTube Standard→, Qo 5,1-20 Ps 115,1-18

Composition

Antonio Vivaldi met en musique le texte du Psaume 114 d'une manière très dense et rapide par un style d'accompagnement très varié. Par la virtuosité de prononciation et le débordement de notes le compositeur laisse entrevoir la gravité de la phrase « Deus autem noster in cælo » que l'on retrouve dans l'Ecclésiaste pour inviter l'homme au silence.

69,10 Nous ne néglierons pas la maison de notre Dieu

19e s.

José Maria Xavier (1819-1887), Zelus domus tuae

Orquestra Sinfônica de Minas Gerais

© Licence YouTube Standard→, Ne 10,1-40 Ps 69,10

Paroles

« Car le zèle de ta maison me dévore, et l'outrage de ceux qui t’insultent est retombé sur moi ».

33,2 Célébrez le Seigneur sur la harpe

17e s.

Heinrich Schütz (1585-1672), Freuet euch des Herren, Psaume 33, 1619

TENET Vocal Artists, Dark Horse Consort, Bach Collegium San Diego

© Licence YouTube Standard→, Ne 12,1–47 Ps 33,2

Composition

Psalmen Davids (Psaumes de David) est un recueil de 26 œuvres de musique sacrée, sur des traductions en allemand tirées le plus souvent du livre des Psaumes, pour chœurs et instruments, composé par Heinrich Schütz en 1619.

Liturgie

110,4 Tu es prêtre Alleluia

« Tu es Sacerdos »

Traditionnel, Alleluia - Tu es sacerdos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 110,4 He 5,6.7,11.17

119,78.80 Qu’ils soient confondus

« Confundantur »

Traditionnel, Communion - Confundantur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,78.80

31,17s Fais luire ta face sur ton serviteur - Communion

« Illumina »

Traditionnel, Communion - Illumina

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,17s

119,81–86 Mon âme languit de désir après ton salut - Communion

« In salutari tuo »

Traditionnel, Communion - In salutari tuo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,81-86

43,4 Je viendrai vers l'autel - Communion

« Introibo ad altare Dei »

Traditionnel, Communion - Introibo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 43,4

78,29s Ils mangèrent et se rassasièrent - Communion

« Manducaverunt »

Traditionnel, Communion - Manducaverunt

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 78,29s

21,4 Tu le préviendras de bénédictions - Communion

« Posuisti »

Traditionnel, Communion - Posuisti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,4

64,11.2 Le juste se réjouira - Introït

« Laetabitur justus »

Traditionnel, Introït - Lætabitur justus

Chœur des moines de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 64,11.2

112,1 Le Seigneur dit ses paroles - Introït

« Dicit Dominus sermones »

Traditionnel, Introït - Dicit Dominus sermones

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Is 59,7.21 Ps 112,1

132,1 Loin de moi de me glorifier - Introït

« Mihi autem absit »

Traditionnel, Introït - Mihi autem absit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ga 6,14 Ps 132,1

123,1ss Comme les yeux des serviteurs - Introït

« Sicut oculi »

Traditionnel, Introït - Sicut oculi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 123,1ss

19,5 Par toute la terre - Offertoire

« In omnem terram »

Traditionnel, Offertoire - In omnem terram

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,5 Rm 10,18

21,4s Tu as mis sur sa tête - Offertoire

« Posuisti »

Traditionnel, Offertoire - Posuisti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,4s

Musique

123,2 ; 148,1–4 ; 51,19 ; 69,8ss Ignatius Cantata

21e s.

Kris Oelbrandt, OCSO (1972-), Ignatius Cantata op.34, 2014

Joris Derder (bariton), Nico Couck (guitare), I Solisti del Vento (ensemble)→, Musa Horti (choeur)

 © Kris Oelbrandt→, Ps 123,2.148,1-4.51,19.69,8-10 Lc 1,38.9,57-61.2,48s Jn 6,68.21,15ss Ph 2,6-11

Composition

Cette cantate est une synthèse musicale des exercices spirituels d'Ignace de Loyola. Les mouvements I, II, III et IV parcourent les quatre phases des exercices: émerveillement sur la création, suivre le Christ, s'adonner à la croix, ressusciter avec Lui. Ces quatre idées centrales sont explicitées par des citations des exercices (chantées en Sprechstimme par le bariton), qui sont commentés par des versets bibliques illustratifs, chantés par le chœur. Le premier mouvement est précédé par un prologue (la fameuse prière de Thérèse d'Avila), le dernier est suivi par un épilogue qui donne une dernière synthèse.

  • Mouvement I (00:00 - 12:55):

Dans le premier mouvement, le retraitant s'apprête pour l'émerveillement en se rendant compte de sa propre humilité et de la grandeur de Dieu. Le psaume 123, notamment par l'image de la servante qui regarde la main de sa maîtresse, décrit cette idée. Voir aussi Ps 51,19.

Au milieu de la première phase des exercices, le retraitant éclate en émerveillement et joie sur la création. La musique monte pas à pas, le chœur monte dans des progressions harmoniques qui ouvrent chaque fois un nouveau monde (un nouvel élément énuméré dans le psaume 148), le bariton parle à travers en énumérant plus ou moins les mêmes éléments comme ils apparaissent dans le texte ignacien.

Retour vers la conscience de sa propre humilité. Le verset du psaume 51 (l'offre de mon cœur broyé) rappelle le psaume 123. La mélodie reprend celle du ps 123 en mouvement miroir rétrograde.

  • Mouvement II (12:55 - 23:00):

La deuxième phase des exercices ignaciennes se concentre sur la volonté de suivre le Christ. Ce concept est illustré musicalement par un basson seul qui joue une mélodie légère, sautante, quasi improvisée, en croches constantes - décrivant quelqu'un qui se met en route. Sur cette mélodie apparaissent de courts fragments avec des citations bibliques sur ce thème. La première expression de la volonté de suivre le Christ, chantée en forme de chorale, est celle de l'Annonciation, où Marie se confie à la promesse de l'ange Gabriel. Voir aussi Lc 9,57-61 et Jn 6,68.

La deuxième expression de la volonté de suivre le Christ est la promesse - pourtant conditionnelle - de divers gens de suivre le Christ. Celui-ci répond en Espagnol (rappellant les exercices ignaciennes) "Sigue me", "Suis-moi". Voir aussi Lc 1,38 et Jn 6,68.

La troisième expression de la volonté de suivre le Christ, citation de l'évangile selon St Jean, est mise de nouveau (comme la première, Lc 1,38) en forme de chorale. Voir aussi Lc 1,38 et Lc 9,57-61.

  • Mouvement III (23:00 - 30:40)

Dans la troisième phase des exercices ignaciennes, le retraitant réalise que la croix est inévitable en suivant le Christ. Après la citation de la phrase centrale des exercices par le bariton, le début du prologue revient, maintenant joué par la guitare. De cette manière l'auditeur se souvient de la prière de Thérèse d'Avila: "Je suis à vous". La tête de la mélodie de la prière est maintenant jouée par les instruments à vent et tenue longue en point d'orgue. Les versets du psaume 68 (69) sont superposés sur ce tapis harmonique, mêlant ainsi la notion de l'abandon et la notion de la croix. Le bariton chante régulièrement, comme troisième couche, "Sigue me", "Suis-moi", ce qui rappelle le deuxième mouvement, notamment Lc 9,57-61.

La conviction que le Christ ressuscité est apparu tout d'abord à Marie, sa mère, est typiquement jésuite. L'histoire du jeune Jésus qui est retrouvé après trois jours dans le temple, peut être vu comme une justification biblique de ce passage des exercices ignaciens. Deux motifs musicaux sont repris et superposés: la mélodie continue du basson (voir la deuxième phase dans Lc 1,38, Lc 9,57-61 et Jn 6,68) - maintenant jouée par le hautbois - et le chant de l'humble servante (voir ps 123, 2). L'humble servante est comparée à Marie qui s'écrie en retrouvant Jésus.

  • Mouvement IV (30:40 - 36:49)

La quatrième et dernière phase des exercices conclut par une réconciliation: le retraitant se réconcilie avec Jésus et ses émotions ou conflits intérieurs en déclarant son amour pour le Christ ressuscité, illustré par Jn 21,15-17. La mélodie du prologue, où le chœur chantait la prière de Thérèse d'Avila, notamment "Que mandais hacer de mi?" ("Que veux-tu que je fasse?"), sonne maintenant dans les instruments à vent comme une formule répétée pp. C'est sur cette couche que les confessions de Pierre à Jésus sont chantées, en alternance entre ténors (Jésus) et le reste du chœur.

Partitions→

Propositions de lecture

137,1–9 « By the rivers of Babylon »

Vous allez adorer chanter les psaumes sur des airs aussi entraînants

Boney M. est un groupe jamaïco-antillais de disco-pop. Parmi leurs titres les plus célèbres, on compte : Rasputin ou Daddy cool. Et leur carton Rivers of Babylon* n’est autre que le psaume 137 Musique Ps 137,1–5 ! Pour être parfaitement exact, Boney M chante uniquement les 4 premières strophes du psaume en boucle et rajoute 2 phrases !

Nabuchodonosor, une influence historique

Au VIe avant Jésus-Christ, Nabuchodonosor, empereur de Babylonie, assiège Jérusalem. La ville sainte est pillée, détruite et la population est déportée à Babylone. Cet événement est fondamental pour comprendre nombres de textes bibliques qui évoquent l’exil du peuple juif. Les 70 ans qu'ils passèrent à l'étranger marquèrent à jamais la mémoire d'Israël.Ce Psaume 137, chanté par Boney M, fait mémoire de cet exil à Babylone et de la nostalgie du peuple élu éloigné de sa Jérusalem : « Au bord des fleuves de Babylone, là nous étions assis et nous pleurions en nous souvenant de Sion. » Sion est le nom symbolique du site de la ville de Jérusalem.

Babylone : un symbole universel puissant

Au-delà de la destinée juive, cet exil à Babylone marque aussi la culture occidentale et la spiritualité chrétienne. En effet, il devient un symbole de l’état de l’homme éloigné de Dieu. Mais la poésie qui naît de cet exil, comme dans le psaume d'aujourd'hui, maintient la joie au coeur de la tristesse et sa solitude. Comme le dit le père Alexandre Schmemann à propos de ce psaume : « Il est devenu à jamais le chant de l’homme qui réalise son exil loin de Dieu, et, ce faisant, redevient un homme : celui que rien de ce monde déchu ne peut combler, car, par nature et par vocation, il est un pèlerin de l’Absolu. » Alexandre Schmamann, Le grand Carême, Éditions Monastiques, Spiritualité orientale n°13, Abbaye de Bellefontaine, 2011.

Le lien entre l'exil à Babylone et la liturgie du Carême chez les chrétiens

Dans la tradition liturgique orientale, on chante le psaume 137 les trois dimanches qui précèdent le Carême. Tel le Juif au bord des rivières de Babylone, le croyant est ainsi invité à prendre conscience de son exil sur cette Terre, loin de la Jérusalem céleste, à se souvenir des moments de joie de sa vie et à se retourner vers Celui qui en est la source. Ce retournement vers Jérusalem, vers la Patrie Céleste, c’est la metanoïa, mot grec traduit par repentir.

Le mot de la fin

"Un pays lointain : telle est la définition de notre condition humaine que nous devons assumer et faire nôtre, quand nous commençons à marcher vers Dieu. L’homme qui n’a jamais fait cette expérience, ne fût-ce que très brièvement, qui n’a jamais senti qu’il est exilé de Dieu et de la vraie vie, ne comprendra jamais ce qu’est le christianisme. Et celui qui est parfaitement 'chez lui' en ce monde et dans la vie de ce monde, qui n’a jamais été blessé par le désir nostalgique d’une autre réalité, celui-là ne comprendra jamais ce qu’est le repentir." Alexandre Schmemann, Le grand Carême, Éditions Monastiques, Spiritualité orientale n°13, Abbaye de Bellefontaine, 2011, p24.

Tradition juive

104,24 Entre l'un et l'autre

  • Buber Récits « Paroles du Maggid de Mezritsh : "Nulle chose au monde ne peut quitter une réalité pour entrer dans une autre réalité, un état pour un autre état, sans passer entre l'un et l'autre par le néant, qui est la réalité intermédiaire, l'état entre les deux états. Elle est alors néant, et nul au monde n'est plus capable de la comprendre, car elle passe alors par le même état de vacance auquel elle se trouvait avant la création. C'est de là qu'elle vient à être formée en une nouvelle créature, ainsi que de l'œuf, le poussin. Cet instant d'entre-deux, immédiatement après que l'œuf a cessé d'exister et devant que le poussin ait commencé d'être, c'est le néant. C'est ce que la philosophie nomme la préexistence et ce que nul ne peut comprendre, parce que c'est là une force primordiale d'avant la Création, antérieure à la réalité du monde : ce qu'on nomme le Chaos. Il en va de même dans la germination : aucune semence ne commence à germer, qu'elle ne se soit détruite auparavant dans la terre et anéantie dans son être ; elle passe par l'état de néant, qui précède la Création et s'appelle Sagesse, c'est-à-dire une pensée qui n'a point eu encore sa révélation. C'est ensuite et à partir de là qu'elle sera créée, ainsi qu'il est écrit (Ps 104,24) : 'Que nombreuses tes œuvres, Seigneur ! Tu les as toutes faites avec Sagesse'" » (167-168). 

93,1a YWHW règne, il s'est vêtu de majesté Combattre l'orgueil sans cesse

Succession

  • Buber Récits « Les disciples du Baal-Shem, avant sa mort, lui avaient demandé qui serait leur Maître après lui. "Celui qui vous enseignera comment arracher l'orgueil jusqu'à sa racine, répondit le Tsaddik : celui-là sera votre guide." Après la mort du Baal-Shem, ce fut Rabbi Baer de Mezritsh qu'ils allèrent en premier lieu interroger, lui demandant comment s'y prendre pour briser définitivement l'orgueil dans l'homme. "La superbe, dans son essence, leur répondit-il, est la propriété de Dieu, comme il est écrit (Ps 93,1) : 'Le Seigneur est Roi ; Il s'est revêtu de superbe !' C'est pourquoi, de conseil pour la détruire à jamais dans son essence, il n'en existe point. Il reste que tout au long et en chacun des jours de notre vie nous devons combattre l'orgueil et lutter contre lui." Alors les disciples surent que c'est lui qui était le successeur » (162). 

Le combat infini

  • Buber Récits « Rabbi Raphaël, rempli d'humilité tout au long de sa vie et toujours loin des honneurs, interrogeait sans fin son Maître afin d'apprendre le moyen d'abattre absolument l'orgueil. Mais il n'en obtenait jamais une réponse. Un jour qu'il le pressait une fois de plus : "Hélas, Rabbi, la superbe !" Rabbi Pinhas lui répondit : "Que veux-tu ? C'est là l'ouvrage auquel l'homme doit passer sa vie sans pouvoir l'achever. Car la superbe est le vêtement de Dieu, comme il écrit : 'Le Seigneur est roi, il est revêtu de superbe.' Or, Dieu, c'est l'illimité ; celui qui donc est orgueilleux lèse le vêtement de l'illimité. Aussi n'y a-t-il non plus point de limite à l'œuvre de sa réduction » (198).

119,99a Plus que tous mes maîtres, je suis avisé Recevoir sa leçon de tous

  • Buber Récits « On affirme dans les Sentences des Pères (m. ’Abot) : "Qui est un sage ? Celui qui prend leçon de tous les hommes, selon ce que nous dit l'Écriture (Ps 119,99) : 'J'ai acquis le discernement à l'école de tous mes maîtres.' Or, pourquoi n'est-il pas écrit : à l'école de chacun de mes maîtres ?" Telle fut la question posée à Rabbi Mikhal. Il répondit : "Pour le maître qui a prononcé cette sentence, il s'agissait de faire clairement entendre que ce n'est pas seulement des maîtres enseignants, mais bien de tous les hommes que nous devons prendre leçon. Tu peux acquérir le discernement et apprendre comment te conduire chez l'ignorant aussi bien que chez le méchant" » (219-220).

102,1 La communion de prière

  • Buber Récits « Comme on demandait à Rabbi Yehiel Mikhal pourquoi il atermoyait avant que de commencer la prière : "C'est que, répondit-il, nous savons de la tribu de Dan qu'elle s'avançait la dernière de toutes, ramassant en chemin ce que les autres y avaient laissé. Elle relevait ainsi toutes les prières restées à terre, que les fils d'Israël n'avaient point prononcées aves la ferveur et l'élan requis. Quant à moi, je fais de même." Cette déclaration du Talmud affirmant que les "premiers Hassidim" prenaient un temps avant que de prier, afin d'orienter et d'élever leur cœur en Dieu, Rabbi Yehiel Mikhal l'expliquait comme suit : "Ce temps d'attente, ils l'employaient à prier Dieu de les aider à cette élévation du cœur." Il se plaisait à dire, avant de commencer les prières : "Avec tout Israël, je me conjoins et me lie ; avec ceux qui sont plus grands que moi, afin que ma pensée en reçoive soutien et puisse s'élever ; avec ceux qui sont plus petits que moi, afin que leur pensée reçoive le soutien de la mienne et puisse s'élever." À propos du verset du Psaume où il est dit (Ps 102,1) : "Prière d'un pauvre quand il défaille", Rabbi Mikhal recommandait : "Attache-toi à la prière du pauvre, ainsi tu seras lié à Dieu." Le Penchant Mauvais s'en étant pris à lui alors qu'il priait : "Va-t'en, lui intima-t-il, et reviens à l'heure du repas. On n'entame pas de discussion pendant la prière." À l'un de ces cinq fils, Rabbi Wolf de Zbaraj, Rabbi Mikhal dit un jour : "Alors que je m'étais élevé par la prière, me tenant debout dans le Temple de la Vérité, j'ai supplié Dieu qu'il m'assiste et qu'il m'aide afin que je n'aille jamais avec ma raison contre Sa vérité » (223-224).

96,1a un cantique nouveau Cantiques inspirés

  • Buber Récits « Rabbi Moshé Teitelbaum, le disciple du Voyant de Lublin, raconta : "Lorsque Rabbi Schmelke s'avançait au pupitre, les jours de Sabbath et de grandes fêtes, et particulièrement le Jour des Expiations quand il y lisait le texte des sacrifices du grand-prêtre réservés à ce jour, il avait le pouvoir de faire chanter le mystère entre chaque mot, et il modulait des cantiques nouveaux, qu'il n'avait lui-même jamais entendus, qu'aucune oreille humaine n'avait encore ouïs, et dont il ne savait ni d'où ils lui venaient ni comment il les chantait ; car il était alors en union avec les mondes d'en-haut. Et semblablement, un très vieil homme qui avait appartenu dans sa jeunesse au chœur de Rabbi Schmelke, relate : 'Nous répétions, selon l'usage, tous nos cantiques avant l'office, afin de n'avoir pas à chercher nos partitions ou nos notes pendant la prière. Mais quand le Rabbi s'avançait et se mettait à chanter merveilleusement des cantiques nouveaux, jamais entendus jusqu'alors, nous n'avions plus qu'à nous taire, nous, et à l'écouter tous. Personne ne savait d'où il tirait ces mélodies inouïes'" » (264).

Propositions de lecture

89,53 AMEN Le sens du mot Amen Pourquoi le mot « Amen » est-il identique quelle que soit la langue parlée ? Est-il vraiment universel ? Peut-on trouver son origine et sa signification dans les Écritures ?

Le grand Otis Redding nous berce de sa voix en chantant Amen

Musique Ps 89,53

Pour cet écalirage, on bat notre record du texte biblique le plus court Ps89,53 pour s’intéresser particulièrement à un seul mot qui traverse tout le corpus biblique.

L'origine du mot amen : un très très très vieux mot

Le mot Amen fait partie de ces termes que tout le monde connaît, pas besoin d’être croyant pour cela. Pourtant, en connaît-on vraiment le sens ? 

Ce mot hébreu vient des Écritures Saintes. Il est passé à travers les âges, les civilisations et les langues différentes. Donc, premier constat : c’est un très très très vieux mot. Dans la Bible en grec et dans la Bible en latin, on dit aussi « amen ». Le choix de ne pas le traduire souligne son importance. Du coup, retour à l’hébreu : de vieux spécialistes passionnants vont éclairer un peu cette interrogation.

Petit tour par l'hébreu : amen signifie appui

La racine hébraïque du mot amen signifie appui. Quand je réponds « amen » à quelqu’un ou à une hymne liturgique, je dis en fait : « Je trouve mon appui en ce qui vient d’être dit ».Dans l’Écriture, ce mot revient forcément au sujet de Dieu. On dit « amen » en réponse à la révélation de réalités divines pour signifier : « Mon appui principal et fondamental est en Dieu ». Comme le dit le théologien canadien Marc Girard, l’aman hébreu d’où vient le mot amen exprime la solidité, la permanence, la stabilité. Si on prend appui en Dieu, c’est parce qu’on peut croire qu’il est une réalité stable en opposition à ce qui est éphémère, provisoire et périssable.Dans la Bible, la racine aman qui a donné amen ressemble à Mammon : Mammon est la richesse matérielle qui devient l’idole des hommes prêts à tout sacrifier pour y parvenir. Ainsi donc, il y a deux voies : l’homme peut aussi dire « amen » aux richesses matérielles décrites comme éphémères et périssables au contraire de Dieu. Elles s'appellent alors Mammon.

Amen s'entend comme vérité et fidélité

Ce terme Amen qui désignait donc la solidité a évolué dans deux directions :

  • 1- la vérité : en disant amen, on dit « en vérité », on déclare la vérité de ce qui est dit.
  • 2- la fidélité : on déclare sa fidélité à ce qui est dit. « J'y crois ! »

Voilà, vous y penserez la prochaine fois que vous le direz !

Cinéma

91,4 sous ses ailes Motif puissant d'un soutien céleste

Réinterprétation fantastique dans la faerie

Le cinéma populaire a récemment eu recours à un tel motif.

Peter Jackson(réal.) avec Fran Walsh, Zane Weiner et al. (prod.), The Hobbit An Unexpected Journey, séquence des aigles (film fantastique-aventure, 2h 49', anglais, Nouvelle Zélande : WingNut Films, 2012) ; scén. et dial.: d'après J.R.R. Tolkien, Fran Walsh, Philippa Boyens, Peter Jackson, Guillermo del Toro, mus. : Howard Shore ; avec Ian McKellen, Martin Freeman, Richard Armitage et al.

© Licence YouTube standard

Ex 19,4 ; Dt 32,11 ; Ps 91,1-16 ; Is 40,1-31 ; Jr 48,40 ; Ez 17,3-8 ; Jb 39,27-30 ; Ap 8,13 ; 12,14 

Cette scène réinterprète à la suite de Tolkien le motif biblique des « ailes de l'aigle », symboles tantôt de la persévérance héroïque des croyants dans l'adversité, tantôt de l'intervention divine qui vient les arracher à la tribulation au moment où ils pourraient commencer à désespérer de leurs peines.

Il se trouvait déjà dans le dernier film de la saga de Jackson qui avait adapté The Lord of the Ring, œuvre magistrale deTolkien:

Peter Jackson, réal. d'après J.R.R. Tolkien, prod. Barrie M. Osborne, Peter Jackson, Fran Walsh, The Return of the King, séquence du sauvetage ultime de Frodon à Mordor, (film aventure-fantastique, 201', anglais, Allemagne, Nouvelle Zélande et États-Unis : New Line Cinema et WingNut Films, 2003), scén. Fran Walsh Philippa Boyens Peter Jackson, mus. Howard Shore ; avec Elijah Wood ; Ian McKellen ; Liv Tyler ; Viggo Mortensen ; Sean Astin ; Cate Blanchett et al.

© Licence Youtube standard

Ex 19,4 ; Dt 32,11 ; Ps 91,1-16 ; Is 40,1-31 ; Jr 48,40 ; Ez 17,3-8 ; Jb 39,27-30 ; Ap 8,13 ; 12,14 

Au dernier instant, Frodon est sauvé du gouffre du Mordor par des aigles qui le portent lui et ses compagnons vers des contrées plus paisibles. Le motif est repris à dessein par Tolkien et rendu à l'écran par Peter Jackson.

Musique

46,9 Voyez les œuvres du Seigneur

18e s.

Jean-Philippe Rameau (1683-1764), Venite et videte opera Domini

Hervé Niquet (dir.), Le Concert Spirituel

© Licence YouTube Standard→, Sg 13,1-19 Ps 46,9

Composition

Extrait du Grand Motet Deus noster refugium de Jean-Philippe Rameau, ce mouvement reprend le Psaume 46 pour inviter à contempler les œuvres du Créateur. Il trouve écho dans ce chapitre du livre de la Sagesse contre l'idôlatrie, en particulier dans ce verset: « Si, charmés de leur beauté, ils ont pris ces créatures pour des dieux qu'ils sachent combien leur maître est plus beau car c'est l'auteur même de la beauté qui les a toutes créées » (Sg 13,3).

130,1–8 De Profundis

21e s.

Kris Oelbrandt, OCSO (1972-), De Profundis (Oratorio du printemps op.23), 2010

Marie de Roy, Ensemble Sturm und Klang (dir. Thomas van Haeperen)

© Kris Oelbrandt→, Ps 130,1-8 Ex 3,7-14

Composition

Cette Cantate est composée pour le deuxième dimanche du carême sur la souffrance. Le psaume 130, qui se divise en trois parties, sert de fil rouge:

  • (1) la souffrance de l'homme;
  • (2) l'espérance en Dieu;
  • (3) la rédemption.

(1) est enrichi par des poèmes de Rosa Ausländer (« Ich Mosestochter ») et de Paul Verlaine (« Un grand sommeil noir »). La transition de (2) à (3) est réalisée par Ex 3,14, le Nom de Dieu. Finalement la troisième partie est complétée par Ex 3,7 (Dieu qui a vu la misère de son peuple) et un poème de Hilde Domin (« Es gibt dich »). Le compositeur a « traduit » le Nom de Dieu (Ex 3,14a) par deux phrases qui se réfèrent l'une à l'autre: Je suis « Je-serai-là » pour toi; Je serai « Je-suis-là » pour toi.

137,1–6 Out of exile (Hors de l'exil)

21e s.

Kris Oelbrandt, OCSO (1972-), Out of exile (Oratorio du printemps op.23), 2011

Marie de Roy, Ensemble Sturm und Klang (dir. Thomas van Haeperen)

© Kris Oelbrandt→, Ps 137,1-6

Composition

Cette Cantate est composée pour le troisième dimanche du carême sur l'exil. Le psaume 137 est le fil conducteur. La cantate se divise en trois parties:

  • (1) v 1-2: musique paisible: la résignation de l'homme en exil, commentée par un texte de Mahmoud Darwish (fragment de « Rien qu'une autre année »);
  • (2) v 3-4: exclamation de fureur contre les occupants;
  • (3) v 5-6: retour de la musique paisible, qui est maintenant l'illustration de la confiance que le peuple d'Israël a en son Dieu; cette partie est commentée par « Lead kindly light »de John Henry Newman et le poème « Ziehende Landschaft » de Hilde Domin.

Arts visuels

18,7 il a entendu Cycle

Art contemporaine

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Usłyszał [Il a entendu], (acrylique et pastel sur papier, 2020), Cycle Ps 18, A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,7

18,10 est descendu Art contemporaine Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Zstąpił [Il est descendu], (acrylique et pastel sur papier, 2020), Cycle Ps 18, A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,10

18,11 Il est monté sur un chérubin Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Cwałował na cherubie [Il est monté sur un chérubin], (acrylique et pastel sur papier, 2020), Cycle Ps 18, A4, collection privée, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,11

18,12 Et il a mis la ténèbre [comme] sa cachette Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Przywdział zasłonę [Il a mis sa cachette], (acrylique et pastel sur papier, 2020), (A4), courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,12

18,17 il me tire Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Wydobywa mnie [Il me tire], (acrylique et pastel sur papier, 2020), (A4), courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,17

18,20  il m'affranchit Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Ocala [Il me sauve], (acrylique et pastel sur papier, 2020), A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,20

18,29 fait luire ma ténèbre Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Oświeca ciemności [Il illumine les ténèbres], (acrylique et pastel sur papier, 2020), A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,29

18,33 me ceint de puissance Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Mocą przepasuje [Il me ceint de puissance], (acrylique et pastel sur papier, 2020), A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,33

18,36 le bouclier de ton salut Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Jest tarczą [Il est le bouclier], (acrylique et pastel sur papier, 2020), A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,36

18,50 pour ton nom je psalmodie Art contemporain Cycle Ps 18

Patrycja Wojtanowska (1995 - ), Wysławiam Twoje imię [Je glorifie ton nom], (acrylique et pastel sur papier, 2020), A4, courtesy Vera Icon→, Patrycja Wojtanowska→, Ps 18,50

Liturgie

104,13ss Du fruit de tes œuvres - Communion

« De fructu »

Traditionnel, Communion - De fructu

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 104,13ss

71,16ss Je rappellerai ta justice, Seigneur - Communion

« Domine memorabor »

Traditionnel, Communion - Domine memorabor

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 71,16ss

34,9 Goûtez et voyez - Communion

« Gustate et videte »

Traditionnel, Communion - Gustate et videte

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,9

16,10s Tu me feras connaïtre - Communion

« Notas mihi »

Traditionnel, Communion - Notas mihi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 16,10s

Pièce de communion chantée pour les fêtes de Saint Thomas d'Aquin, Sainte Catherine de Sienne et Sainte Marie-Madeleine.

19,7.2 Au sommet du ciel - Graduel

« A summo cælo »

Traditionnel, Graduel - A summo cælo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,7.2

Paroles

A summo caelo egressio eius, et occursus eius usque ad summum eius.

Au sommet du ciel il prend son départ, et sa course va jusqu’à son sommet.

124,7s Notre âme - Graduel

« Anima nostra »

Traditionnel, Graduel - Anima nostra

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 124,7s

Paroles

Anima nostra, sicut passer erepta est de laqueo venantium.

Notre âme, comme le passereau, a été arrachée au filet des oiseleurs.

86,2.6 Sauve ton serviteur

« Salvum fac servum »

Traditionnel, Graduel - Salvum fac servum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 86,2.6

Paroles

Salvum fac servum tuum, Deus meus, sperantem in te. Auribus percipe Domine orationem meam.

Sauvez votre serviteur, mon Dieu, qui met en vous son espérance. Prêtez l’oreille, Seigneur, à ma prière.

48,9ss Nous avons reçu, Dieu, ta miséricorde - Graduel

« Suscepimus »

Traditionnel, Graduel - Suscepimus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 48,9ss

Pièce chantée pour la Messe de la Présentation au Temple du Seigneur le 2 février.

Paroles

Suscepimus, Deus, misericordiam tuam in medio templi tui. Secundum nomen tuum, Domine (Deus), ita et laus tua in fines terrae. 

Nous avons reçu, Dieu, votre miséricorde, au milieu de votre temple. Comme votre nom, Seigneur (Dieu), telle aussi votre louange jusqu’aux confins de la terre.

72,1 Voici que vient le Seigneur - Introït

« Ecce advenit »

Traditionnel, Introït - Ecce advenit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ml 3,1 1Ch 29,12 Ps 72,1

Pièce chantée pour la fête de l'Épiphanie et la Présentation du Seigneur.

Paroles

Ecce advenit dominator Dominus et regnum in manu eius et potestas et imperium.

Voici que vient le Seigneur souverain, et la royauté est en sa main, et la puissance, et le plein pouvoir.

100,2 Sur un trône élevé - Introït

« In excelso throno »

Traditionnel, Introït - In excelso throno

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Is 6,1-3 Dn 7,9-10.13-14 Ps 100,2

Paroles

In excelso throno vidi sedere virum, quem adorat multitudo angelorum, psallentes in unum : ecce cuius imperium permanet in aeternum.

Sur un trône élevé, je vis siéger un homme, qu'une multitude d'Anges adore, en psalmodiant d'une même voix : voici celui dont le règne demeure pour l'éternité.

37,39s.28 ; 78,1 Le salut du peuple - Introït

« Salus populi »

Traditionnel, Introït - Salus populi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,39s.28.78,1

Paroles

Salus populi ego sum, dicit Dominus: de quacumque tribulatione clamaverint ad me, exaudiam eos: et ero illorum Dominus in perpetuum.

Le salut de mon peuple, c’est moi, dit le Seigneur: de quelque détresse qu’ils crient vers moi, je les exaucerai: et je serai leur Seigneur à jamais.

18,14ss Le Seigneur tonna du ciel - Offertoire

« Intonuit Dominus de cælo »

Traditionnel, Offertoire - Intonuit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,14ss

Paroles

Intonuit de caelo Dominus, et Altissimus dedit vocem suam : et apparuerunt fontes aquarum.

Le Seigneur a tonné du haut du ciel, le Très-Haut a fait retentir sa voix : et des sources d’eau ont apparu.

32,11 Réjouissez-vous - Offertoire

« Lætamini »

Traditionnel, Offertoire - Lætamini

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 32,11

Paroles

Laetamini in Domino, et exsultate iusti : et gloriamini omnes recti corde.

Réjouissez-vous dans le Seigneur, et tressaillez d’allégresse, vous, les justes ; et entrez dans sa gloire, vous tous dont le cœur est droit.

22,7ss tous ceux qui me voient se moquent de moi PARALITURGIE Adaptation au chemin de croix Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, ces v. sont parfois proposés durant le chemin de croix, comme pour revivre l'expérience des narrateurs de la passion de Jésus qui la mirent très vite en lien avec le Ps 22. →Le Ps 22(21) dans le récit de la passion. En voici un exemple spectaculaire tiré du →chemin de croix du peintre Jerzy Duda-Gracz (1941–2004) à Jasna Gora.

CONTEMPLATION Septième station

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), Septième station : Jésus tombe pour la deuxième fois, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N., Ps 22,7-9 ; 2Co 5,21

Jésus tombe pour la deuxième fois : là il traverse un pèlerinage, il traverse la fête des Rameaux, la fête des palmes, avec ces grandes perches et ces fleurs. Et dans cette fête des Rameaux, le Christ est voilé de noir. Cette fête qui rappelle la joie et l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem, est la préfiguration de la Passion. Mais lorsque le Christ passe dans la réalité de nos vies, on peut s’en détourner. Ce n’est pas forcément être dans le mal ou dans le bien ; mais c’est une réalité, on peut s’en détourner. Regardez ce couple : ils n’en peuvent plus de regarder, et c’est compréhensible. Et cet enfant qui prie et qui ferme les yeux, cette femme à la croisée des branches de la croix, qui ferme les yeux aussi. Cette vieille femme qui porte un linge et une sorte de cruche ; une autre femme qui porte un sac avec des branches qui bourgeonnent ; et ceux qui regardent, qui évitent de voir et qui recherchent un passage… Mais il y a quelqu’un qui a peut-être compris ce qui se passe : entre les vieilles femmes, la femme avec son cabas, la jeune fille, il y a le chien. Le chien est bien sûr le signe de la fidélité, il est de ce dialogue miséricordieux, avec son seul regard. Le Christ est tombé mais il combat encore, il est encore en vie, alors que nous, nous l’avons déjà enterré et couvert de violettes. Seul le chien regarde vraiment, seul il semble comprendre que Dieu est vivant ! (J.-M. N.)

22,15s PARALITURGIE Adaptation au chemin de croix Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, ces v. sont parfois proposés durant le chemin de croix, comme pour revivre l'expérience des narrateurs de la passion de Jésus qui la mirent très vite en lien avec le Ps 22. →Le Ps 22(21) dans le récit de la passion. En voici un exemple spectaculaire tiré du →chemin de croix du peintre Jerzy Duda-Gracz (1941–2004) à Jasna Gora.

CONTEMPLATION Neuvième station

Jerzy Duda-Gracz (1941-2004), 9 — Jésus tombe pour la troisième fois, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm

Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Czestochowa, Jasna Gora (Pologne)

© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→; photo : J.-M. N., Ps 22,15-16

Jésus tombe pour la troisième fois : c’est la plus douloureuse, je trouve. Car là, il tombe pour qui ? Il traverse quelle station de l’état de vie des êtres ? C’est la station où les femmes précédentes pleuraient sur leurs enfants. Mais voici cette fois que c’est le Christ qui pleure sur les enfants. Ces enfants massacrés, abandonnés, ces enfants tués lors de la guerre. Certains qui jouent innocemment sur une balançoire, la jeune fillette en haut à gauche, ceux qui jouent avec une autre balançoire constituée d’un simple pneu, ceux qui montent sur l’échelle, ces enfants qui jouent dans un parc, mais qui ont vécu la mort, ces enfants qui n’ont jamais grandi. La Passion du Christ passe aussi en eux, et le Christ passe en eux. Ici, c’est la mort des Innocents, car la Passion achève aussi cette dimension du Salut : Jésus va au cœur de l’enfer ; mais l’enfer n’est pas sous terre, l’enfer, ce sont les hommes qui le produisent. (J.-M. N.)

119,22ss Enlève de moi l'opprobre - Communion

« Aufer a me opprobrium »

Traditionnel, Communion - Aufer a me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,22-24

35,26 Qu'ils soient confondus - Communion

« Erubescant et revereantur »

Traditionnel, Communion - Erubescant et revereantur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 35,26

Pièce de communion chantée le Lundi Saint.

143,9s ; 18,48s Délivre-moi de mes ennemis Seigneur

Graduel « Eripe me Domine »

Traditionnel, Graduel - Eripe me Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 143,9-10 Ps 18,48-49

Offertoire « Eripe me Domine »

Traditionnel, Offertoire - Eripe me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 143,9s.18,48-49

30,2s Je t'exalte Seigneur

Graduel « Exaltabo te »

Traditionnel, Graduel - Exaltabo te

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 30,2-4

Pièce chantée le Mercredi de la Passion.

Offertoire « Exaltabo te »

Traditionnel, Offertoire - Exaltabo te

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 30,2s

71,2 Digne est l'Agneau - Introït

« Dignus est Agnus »

Traditionnel, Introït - Dignus est Agnus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ap 1,6.5,12 Ps 71,2

Introït chanté pour la fête du Christ-Roi.

27,7.9.1 Écoute Seigneur - Introït

«Exaudi Domine»

Traditionnel, Introït - Exaudi Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,7.9.1

18,48s.2s Mon libérateur - Introït

« Liberator meus »

Traditionnel, Introït - Liberator meus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,48s.2s

Pièce chantée pour le Mercredi de la Passion.

84,10s.2s Notre protecteur

Introït « Protector noster »

Traditionnel, Introït - Protector noster

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 84,10s.2s

Graduel « Protector noster »

Traditionnel, Graduel - Protector noster

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 84,9s

Musique

116,1–19 Oh Seigneur, car je suis ton serviteur

17e s.

Andreas Hammerschmidt (1611-1675), O Domine, quia ego servus tuus sum, 1649

Manfred Cordes (dir.), Weser-Renaissance Bremen

© Licence YouTube Standard→, Ga 1,1-24 Ps 116,1–19 Rm 1,1 Ph 1,1

Composition

Ce motet, composé sur les paroles du Psaume 116, se trouve éclairé par les paroles de Saint Paul: « Si je plaisais encore aux hommes je ne serais pas serviteur du Christ » (Ga 1,10). Il est composé par Andreas Hammerschmidt, l'un des compositeurs de musique sacrée les plus populaires dans le Saint-Empire du 17e siècle.

Paroles

O Domine, quia ego servus tuus; ego servus tuus, et filius ancillae tuae. Dirupisti vincula mea, tibi sacrificabo hostiam laudis, et nomen Domini invocabo.

Vota mea Domino reddam in conspectu omnis populi ejus; in atriis domus Domini, in medio tui, Jerusalem.

Oh Seigneur, car je suis ton serviteur; je suis ton serviteur et le fils de ta servante. Tu as rompu mes liens, je te sacrifierai une offrande de louange, et j'invoquerai le nom du Seigneur.

Je rendrai mes louanges au Seigneur devant tout son peuple, à l'entrée de la maison du Seigneur, au milieu de toi, Jérusalem.

Liturgie

27,4 J'ai demandé une chose au Seigneur

Graduel « Unam petii »

Traditionnel, Graduel - Unam petii

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,4

Communion « Unam petii »

Traditionnel, Communion - Unam petii

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,4

Pièce de communion chantée le cinquième Dimanche après la Pentecôte.

55,17–23.2s Je crierai vers Dieu

Introït « Dum clamarem »

Traditionnel, Introït - Dum clamarem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 55,17-23.2-3

« Ce chant d’entrée est composé de trois phrases musicales. Du point de vue de la modalité, on est en présence d’un 3ème mode assez bien caractérisé, reconnaissable dès l’intonation qui procède de la tonique Mi à la dominante Do en un beau jaillissement. La mélodie s’élève avec vivacité vers les hauteurs, c’est le sens de la prière qui monte au ciel. Le mot Dómine, Seigneur, est ainsi placé de façon expressive au sommet de cette première phrase. D’où on va redescendre, une fois la prière exaucée. Ce premier membre de phrase s’achève sur une cadence en Sol, donc par emprunt au 8ème mode qui est le mode de la plénitude et de la certitude. « J’ai crié vers le Seigneur et il m’a exaucé ». On peut noter la tristropha de exáudivit, cette note sur le Do qui donne de la complaisance à la certitude de l’âme. La mention des ennemis, dans le deuxième membre, avec retenue sur la cadence de Mi, est traitée de façon beaucoup plus sobre, en contraste avec la richesse mélodique du début. Leur action perverse est désignée comme en passant, par l’âme qui ne s’attarde pas à contempler le mal, la geste divine est autrement intéressante, et le début de la deuxième phrase le montre bien.

Humiliávit : il s’agit bien encore des ennemis, mais surtout de la façon dont le Seigneur s’est occupé d’eux. Il les a humiliés. Ce verbe qui exprime l’abaissement des orgueilleux est au contraire exprimé par une élévation mélodique très suggestive (Ré). La chute des grands est souvent spectaculaire et fait beaucoup de bruit. Elle révèle finalement la vraie grandeur qui est celle de Dieu, une grandeur qui ne connaît pas d’éclipse. Et la suite du chant exprime cela de façon magnifique. « Qui est ante saécula ». Les deux distropha de est et de saécula, très fermes, sur la dominante Do, se répondent. L’être de Dieu est éternel.

Et manet, là aussi, c'est tout plein d'une grande fermeté. Il y a de la noblesse sur ce verbe qui est placé tout entier sur le Do et le Ré, au sommet. La force de Dieu, l’être de Dieu est inaccessible aux menées des hommes qui se débattent et se battent sur la terre. Et pourtant Dieu n’est pas insensible à ses enfants, la troisième phrase va le souligner de façon délicieuse.

Tout s'allège L’atmosphère de cette troisième phrase est très différente de ce qui a précédé et c’est une des grâces du 3ème mode de pouvoir jouer ainsi sur les contrastes. Ici la mélodie s’allège. On reprend un bon mouvement. Le texte est une invitation à la confiance Le psalmiste, et à travers lui l’Église, invite l’âme à jeter son fardeau, son souci, dans le Seigneur, ce Seigneur dont on vient d’affirmer l’immuabilité, la solidité, la permanence dans le bien. Alors la fluidité des neumes traduit bien cette insouciance qui résulte de l’acte d’abandon envers lui. Il faut donner ce jacta cogitátum tuum in Dómino en accelerando, notamment sur le court passage syllabique de cogitátum tuum. Le motif mélodique sur Dómino ressemble à un bel épanouissement floral, très léger, très gracieux, très aérien. Enfin, sur et ipse te enútriet, la mélodie redevient puissante, large et ferme. C’est l’assurance du secours divin, ce secours qui prend les traits pourtant d’une mère qui nourrit son petit. Mais qu’y-a-t-il de plus fort que la tendresse du sein maternel pour le petit d’homme qui se laisse ainsi porter par l’amour ? Le texte et la mélodie s’harmonisent admirablement pour manifester qu’envers l’âme qui s’abandonne, Dieu est à la fois père et mère. Dans ce passage deux mots sont soulignés : le petit te qui prend une importance étonnante. C’est l’objet de la tendresse divine (même développement dans le graduel Jacta). Et le second mot c’est enútriet, c’est à dire le verbe qui exprime l’action divine. Il y a beaucoup de complaisance sur ce mot. Les ennemis évoqués au début de la pièce sont loin, ils sont oubliés. Il n’y a plus que l’âme et son Dieu, et cet échange amoureux de confiance et de tendresse dans lequel le chant se termine. C’est une fois encore plus que du grand art, c’est la prière de l’Église tout simplement ».

Rédigé par un moine de Triors le 01 août 2015 dans Culture

54,6s.3 Voici que Dieu est mon secours

Introït « Ecce Deus »

Traditionnel, Introït - Ecce Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 54,6s.3

Commentaire musical

« Le mode utilisé pour ce chant d’entrée est le 5ème mode, laetus, un mode plutôt majeur, un mode clair, qui sonne joyeusement. L’introït commence d’emblée sur la dominante du mode, le Do, donc à l’aigu, ce qui souligne l’impression de cri de foi, même si bien sûr le chant grégorien ne nous invite jamais à crier, il est toujours retenu. Ici les deux accents de Ecce et de Deus sont au levé, c'est-à-dire qu’ils doivent être pris en douceur et légèrement arrondis. L’intonation part de la dominante et arrive à la tonique Fa. On pourrait dire que c’est le monde à l’envers, car c’est plutôt l’inverse normalement. Mais là on mentionne Dieu d’emblée, et Dieu qui se penche sur moi pour m’aider, alors la mélodie suit, exprime ce chemin de miséricorde. Le Si de adjuvat me introduit cette nuance d’amour délicat. Et la cadence de adjuvat me avec ses épisèmes établit ce premier membre de la pièce dans une grande certitude, une grande sérénité. Ce qui ne veut pas dire lenteur. Au contraire ce début est joyeux, fier, léger, donc dans un beau mouvement.

Dominus. Le mot est traité en douceur, avec beaucoup d’amour, là aussi, quoique différemment entre la Dominante et la tonique. Susceptor est aussi très expressif. J’ai déjà souligné que le mot protector est souvent revêtu musicalement de porrectus, ces neumes facilement reconnaissables à leur forme de petit drapeau, descendant puis remontant qui donnent l’impression d’un bercement très expressif. Vous pouvez voir l’introït Factus es (8ème dimanche ordinaire ou 2ème dimanche après la Pentecôte) sur protector meus, ou l’introït Esto mihi (6ème dimanche ordinaire ou dimanche de la Quinquagésime) sur protectorem. Ici c’est susceptor, mon refuge, mais c’est la même idée et le même usage neumatique du porrectus, legato, fluidité et bercement, sécurité merveilleuse. L’âme ainsi assurée se sent libre et sur animae meae, la mélodie évoque, par son caractère aérien, la liberté, de dégagement de ses soucis qui lui vient de sa confiance en Dieu. C’est admirable comme expression, vraiment. La finale de meae doit être un peu élargie, avec une belle cadence en la du mode de ré, mode de la paix.

La deuxième phrase commence sur le même degré avec le même intervalle, ce qui souligne qu’on est dans la même atmosphère. Pourtant il ne s’agit plus du lien entre l’âme et son Dieu, mais de la relation tripartite entre Dieu, l’âme et les ennemis qui sont les ennemis de l’un et de l’autre. La cadence en Si qui conclut cette brève deuxième phrase la laisse comme inachevée. Il y a là quelque chose de plus dur. C’est la première partie, le premier acte de l’opération divine qui soulage l’âme fidèle en détournant les maux, avant de les anéantir, ce qui est le deuxième acte qui fait l’objet du début de la troisième phrase : in veritate tua disperde illos. Dans le langage biblique, le mot latin veritas traduit plutôt l’idée de fidélité, la vérité de Dieu. C’est cette permanence de l’être qui fait que Dieu est véridique, c’est-à-dire fidèle à ses engagements. Dieu, parce qu’Il est, sera ce qu’Il a été. Il y a de la légèreté dans le traitement mélodique de cette expression. In veritate tua, c’est donc plein de confiance. Le verbe disperde qui traduit l’action divine (perdre en dispersant) est lui aussi léger. On voit la facilité de Dieu à réduire ses ennemis. Et la finale est merveilleuse : protector meus Domine : tous les possessifs (ici meus) sont développés mais ce dernier l’est spécialement. Le retour du Sib est celui du climat d’amour de la première phrase. Protector meus Domine : chaque mot est mis en valeur. La mélodie monte du Fa au Do, le contraire des ennemis. Dieu est vainqueur, et ce Dieu est mien, c’est mon Dieu, c’est mon protecteur, mon bouclier invincible. Et le possessif meus entre protector, l’attribut, et Domine, le sujet, fait le lien. Il part du Do sur lequel s’est achevé protector et il achemine la mélodie sur le Fa terminal de Domine en donnant à tout ce membre l’allure d’une belle courbe du Fa du début jusqu’au Fa de la fin, en passant par la dominante Do et l’atteinte du Ré sur meus. Les principaux Ré de la pièce (il y en a 3) sont tous placés sur les possessifs animae meae, inimicis meis, protector meus : l’âme est au cœur du combat spirituel. Le dernier mot est à son Dieu protecteur. En résumé, un beau chant de confiance avec son cri initial et son acte d’amour terminal ».

Rédigé par un moine le 16 juillet 2016 dans Culture, L'Homme Nouveau

Musique

31,16 Suppliez le visage de Dieu

18e s.

Dieterich Buxtehude (1637/1639-1707), Membra Jesu Nostri, BuxWV 75 - 7. Ad faciem, 1680

The Monteverdi Choir, English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner

© Licence YouTube Standard→, Ps 31,16 Ml 1,9

Composition

Membra Jesu nostri (titre complet Membra Jesu nostri patientis sanctissima humissima totius cordis devotione decantata, en français « les membres de notre Jésus »), BuxWV 75, est un cycle de sept cantates composées par Dietrich Buxtehude, sur des poésies spirituelles du Moyen Âge, déplorant l'une après l'autre les plaies du Christ.

Paroles

VII. Ad faciem

1. Sonata

2. Concerto (SSATB)) Illustra faciem tuam super servum tuum, salvum me fac in misericordia tua

3. Aria (ATB) Salve, caput cruentatum, totum spinis coronatum, conquassatum, vulneratum, arundine verberatum facie sputis illita

4. Aria (Alto) Dum me mori est necesse, noli mihi tunc deesse, intremenda mortis hora veni, Jesu, absque mora, tuere me et libera me

5. Aria (SSATB chorus) Cum me jubes emigrare, Jesu chare, tunc appare, o amator amplectende, temet ipsum tunc ostende in cruce salutifera.

6. Concerto (SSATB) Amen

Liturgie

90,1s Seigneur notre refuge

« Domine refugium » Introït

Introït - Domine refugium

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 90,1s

« Domine refugium » Alleluia

Traditionnel, Alleluia - Domine refugium

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 90,1

« Domine refugium » Graduel

Traditionnel, Graduel - Domine refugium

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 90,1s

108,2 Mon cœur est prêt

« Paratum cor meum » Alleluia

Traditionnel, Alleluia - Paratum cor meum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 108,2

Composition

Cet alléluia est chanté pour la fête du Cœur immaculé de Marie et pour Sainte Thérèse d'Avila.

Paroles

Paratum cor meum, Deus, paratum cor meum : cantabo, et psallam tibi, gloria mea.

Mon cœur est prêt, Dieu, mon cœur est prêt : je chanterai et psalmodierai pour vous, ma gloire.

17,6.8.1 Je t'ai invoqué Communion et Introït

« Ego clamavi » Communion

Traditionnel, Communion - Ego clamavi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,6

«Ego clamavi» Introït

Traditionnel, Introït — Ego clamavi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,6.8.1

29,10s Le Seigneur siégera - Communion

« Sedebit Dominus » Communion

Traditionnel, Communion - Sedebit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 29,10-11

Communion chantée pour la fête du Christ-Roi.

103,20.1 Bénissez le Seigneur -Graduel

« Benedicite Dominum » Graduel

Traditionnel, Graduel - Benedicite Dominum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 103,20.1

Graduel chanté pour la fête des saints archanges le 29 septembre.

72,8.11 Il dominera de la mer à la mer - Graduel

« Dominabitur » Graduel

Traditionnel, Graduel - Dominabitur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 72,8.11

Graduel chanté pour la solennité du Christ-Roi.

113,5ss Qui est comme le Seigneur - Graduel

« Quis sicut Dominus » Graduel

Traditionnel, Graduel - Quis sicut Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 113,5-7

79,10ss.1 Que vienne devant toi - Introït

« Intret in conspectu » Introït

Traditionnel, Introït - Intret in conspectu

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 79,10ss.1

Introït chanté le samedi des quatre temps de carême.

Musique

124,7 Notre âme s'est échapée comme un oiseau

18e s.

Bernard-Aymable Dupuy (1707-1789), Récit de haute-contre Anima nostra sicut passer

Chœur Adjutorium nostrum, Ensemble Antiphona, Rolandas Muleika (dir.)

© Licence YouTube Standard→, Ps 124,7

Composition

Bernard-Aymable Dupuy est un compositeur de musique classique français, maître de musique de l'église Saint-Sernin de Toulouse.

20,1–10 Que le Seigneur t'exauce au jour de la détresse

16e s.

Daniel Selichius (1581-1626), Opus novum: No. 4, Der Herr erhöre dich in der Not

Weser-Renaissance Bremen, Manfred Cordes (dir.)

© Licence YouTube Standard→, Ps 20,1-10

Composition

Selichius est né à Wittenberg en 1581 et a succédé à Michael Praetorius comme maître de chapelle de la cour à Wolfenbüttel en 1621-26. Son œuvre comprend les vingt-quatre concertos sacrés de son Opus Novum, les Concertos allemands et les Psaumes de David.

53,1–7 L'insensé dit dans son cœur

18e s.

Johann Sebastian Bach (1685-1750), Es spricht der Unweisen Mund wohl, BWV 308

Augsburger Domsingknaben, Reinhard Kammler

© Licence YouTube Standard→, Ps 53,1-7

56,1–14 Psaume Hongrois

20e s.

Zoltán Kodály (1882-1967), Psalmus Hungaricus, Op. 13, 1923

Kertész, London Symphony Orchestra; Kosma, Brighton Festival Chorus

© Licence YouTube Standard→, Ps 56,1-14

Composition

Ce Psaume Hongrois pour ténor, choeur et orchestre, est composé à partir du Psaume 56, en ajoutant des mentions de chagrin et de lamentation inspirées du poète Mihály Vég (16e s.), en écho à l'histoire du peuple hongrois.

58,1–12 Est-ce bien la justice?

17e s.

Heinrich Schütz (1585-1672), Wie nun, ihr Herren (), SWV 155

Vocaal ensemble Voce Umana

© Licence YouTube Standard→, Ps 58,1-12

Liturgie

62,3 Le Seigneur est ma force Introït

« Dominus fortitudo »

Traditionnel, Introït - Dominus fortitudo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 28,8s.1.62,3

82,1 Nous avons reçu, Dieu, ta miséricorde Introït

« Suscepimus »

Traditionnel, Introït - Suscepimus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 48,10-11.2.82,1

Musique

121,1–8 ; 123,1–4 J'ai levé les yeux

16e s.

Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594), Ad Te Levavi Oculos Meos, 1587

Sistine Chapel Choir, Massimo Palombella (dir.)

© Licence YouTube Standard→, Ps 121,1-8.123,1-4

Composition

Giovanni Pierluigi da Palestrina est un compositeur italien de la Renaissance, reconnu et immensément admiré par tous les musiciens de son temps. Il a su appliquer les réformes du Concile de Trente à la musique sacrée voulant obtenir l'intelligibilité des paroles et une musique en rapport intime avec le texte sacré.

125,1–5 Ceux qui se confient dans le Seigneur

17e s.

Kryštof Harant (1564-1621), Qui confidunt in Domino

Pražští madrigalisté, Miroslav Venhoda (dir.)

© Licence YouTube Standard→, Ps 125,1-5

Composition

Kryštof Harant a représenté l'école polyphonique franco-flamande en Bohême. Il composa ce motet à six voix sur les paroles mêmes du Psaume 125.

127,1–5 Il en donne à son bien-aimé pendant son sommeil

18e s.

Antonio Vivaldi (1678–1741), Nisi Dominus RV 608 - Cum dederit, 1716

Collegium 1704, Vaclav Luks (dir.), Lucile Richardot (mezzo)

© Licence YouTube Standard→, Ps 127,1-5

Composition

Le Nisi Dominus est une cantate sacrée composée par Antonio Vivaldi. C'est une psalmodie sur fond d'instruments à cordes du psaume 127.

Le Cum dederit, très connu, est le quatrième mouvement de la cantate.

129,1–8 Ils m'ont assez opprimé

20e s.

Lili Boulanger (1893-1918), Psalm CXXIX « Ils m’ont assez opprimé », 1916

Orchestre Lamoureux, Igor Markevitch, Pierre Mollet

© Licence YouTube Standard→, Ps 129,1-8

Composition

Le Psaume 129 est une œuvre pour baryton et orchestre composée par Lili Boulanger en 1916. La partition est écrite pour baryton et orchestre, mais sa sœur Nadia Boulanger en écrit une adaptation pour chœur et orchestre, qui est la plus utilisée pour interpréter cette œuvre.

131,1ss Seigneur, mon cœur ne s'est pas exalté

16e s.

Orlando di Lasso (1535-1594), Domine Non Est Exaltatum Cor Meum LV 541, 1575

Joan Izquierdo

© Licence YouTube Standard→, Ps 131,1-3

Composition

Roland de Lassus, né à Mons en 1532 et mort à Munich le 14 juin 1594, est un compositeur de l'école franco-flamande, vers la fin de la Renaissance.

134,1ss Benedicite

20e s.

Ralph Vaughan Williams (1872-1958), Benedicite, 1929

David Hill (dir.), Bournemouth Symphony Orchestra, Waynflete Singers, Choir Of Winchester Cathedral

© Licence YouTube standard→, Dn 3,35-88 Ps 134,1-3

Composition

Vaughan Williams, compositeur britannique, possède un catalogue d'œuvres particulièrement vaste, comprenant des œuvres chorales, des symphonies, des concerts et des opéras. Son imagination visionnaire, combinée à une flexibilité dans l'écriture pour tous les niveaux de la musique, a permis à sa musique de rester populaire de nos jours encore.

Publié en 1929, Benedicite est un cadre substantiel de textes du «Cantique des trois saints enfants » (partie des apocryphes) et du texte de l'hymne de John Austin «Hark, my soul, how everything». Des passages énergiques et dynamiques avec d'épaisses textures chorales-orchestrales se juxtaposent à des passages plus solennels, souvent avec un doux solo de soprano flottant sur la texture chorale.

Liturgie

136,1–26 Célebrez le Seigneur - Alleluia de Pâques

« Confitemini Domino »

Traditionnel, Alleluia - Confitemini Domino

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 106,1.107,1.117,1.136,1-26

Alleluia de la nuit de Pâques.

102,16s Les nations craindront le nom du Seigneur - Alleluia et Graduel

Alleluia « Timebunt gentes »

Traditionnel, Alleluia - Timebunt gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 102,16

Graduel « Timebunt gentes »

Traditionnel, Graduel — Timebunt gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 102,16s

102,21 Bénissez le Seigneur Alleluia

« Benedicite Domino »

Traditionnel, Alleluia Benedicite Domino

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 102,21

102,2 Seigneur écoute ma prière - Alleluia

« Domine exaudi » Alleluia

Traditionnel, Alleluia - Domine exaudi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 102,2

Commentaire musical

« Cet Alleluia est une prière de demande assez véhémente puisqu'elle parle de cri, mais qui peut s'appliquer à toutes sortes de situations, individuelles ou sociales. Le 7e mode colore cette supplication d'une nuance qui, habillant un autre texte, pourrait être qualifiée d'enthousiaste, mais qu'ici on nommerait plutôt ardente ou intense. Car il s'agit bien d'une demande pressante, non d'un élan joyeux de remise entre les mains du Seigneur. Le jubilus de l'alléluia est assez bref et le verset se compose de deux phrases mélodiques bien équilibrées, correspondant exactement aux deux demandes formulées par les deux verbes : exaudiet veniat. Cette pièce traduit, par son texte et par sa mélodie, la beauté de la prière chrétienne qui ne se lasse pas d'aller vers Dieu. »

Rédigé par un moine de Triors le 08 septembre 2018 dans L'Homme nouveau→.

47,2 Tous les peuples acclamez Dieu - Alleluia

« Omnes gentes » Alleluia

Traditionnel, Alleluia - Omnes gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 47,2

Commentaire musical

« Les mélodies grégoriennes, et les alléluias notamment, nous orientent vers une dimension plus contemplative de la louange. Alors que le texte du verset, emprunté au psaume 47, appel­le de façon très expressive tous les peuples à applaudir Dieu et même à bondir de joie en sa présence, la mélodie douce et pénétrante de cet alléluia dirige avec réalisme notre regard vers le Ciel, vers l'accomplissement ultime, plénier et tout paisible de la destinée des nations à louer Dieu. Ici-bas, en effet, nous savons trop que les nations ont d'autres occupations, souvent moins innocentes, que celle de s'unir pour danser de joie devant le Seigneur.

L'atmosphère de la pièce est très calme, très paisible, elle exprime à merveille la louange au Ciel. »

Rédigé par un moine de Triors dans l'Homme nouveau→.

Musique

111,10 Le commencement de la sagesse est de craindre Dieu

18e s.

Nicola Fago (1677-1745), Initium sapientiae timor Domini, 1706

Jakub Józef Orliński

© Licence YouTube Standard→, Si 1,11-30 Ps 111,10

Composition

Cette antienne était couramment chantée pour les vêpres dans les églises napolitaines.

89,25 Ma vérité et ma miséricorde

16e s.

Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594), Veritas Mea Et Misericordia Mea, 1593

Massimo Palombella (dir.), Sistine Chapel Choir

© Licence YouTube Standard→, 3Jn 1,1-15 Ps 89,25

Composition

Ce motet à cinq voix est un chant d'offertoire pour la Messe du commun des saints.

Le texte est issu du Psaume 89. Il réconforte le juste resté fidèle à la vérité, comme l'exhorte Saint Jean dans cette troisième lettre: « Nous devons soutenir de tels hommes, afin d'être coopérateurs de la vérité » (3Jn 1,8).

Paroles

Véritas mea et misericórdia mea cum ipso : et in nómine meo exaltábitur cornu eius.

Ma vérité et ma miséricorde seront avec lui et par mon nom s’élèvera sa puissance.

51,19 Le sacrifice qui plaît à Dieu

17e s.

Marc-Antoine Charpentier (1643-1704), Miserere H.193: V. Sacrificium Deo spiritus contribulatus, 1680

Sébastien Daucé (dir.), Ensemble Correspondances

© Licence YouTube Standard→, Si 34,18–35,20 Ps 51,19

Composition

Marc-Antoine Charpentier se joint ici au psalmiste pour offrir par sa composition elle-même le sacrifice de louange qui plaît à Dieu. En effet le but de toute son œuvre musicale était de « … guérir, purifier, sanctifier les oreilles des hommes pour qu'ils puissent entendre le concert sacré des anges ! ».

Liturgie

140,1s De l'homme méchant - Antienne

« A viro iniquo »

Traditionnel, Antienne - A viro iniquo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 140,1s

Antienne chantée aux Vêpres du Jeudi.

144,1 Béni soit le Seigneur - Antienne

« Benedictus Dominus »

Traditionnel, Antienne - Benedictus Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 144,1

Antienne chantée aux Vêpres du vendredi.

116,10 J'ai confiance - Antienne

« Credidi »

Traditionnel, Antienne - Credidi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 116,10

Antienne chantée aux Vêpres du lundi.

130,1s Des profondeurs je crie vers toi

Alleluia « De profundis »

Traditionnel, Alleluia - De Profundis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 130,1s

Offertoire « De profundis »

Traditionnel, Offertoire - De profundis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 130,1s

Antienne « De profundis »

Traditionnel, Antienne - De profundis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 130,1

Antienne chantée aux Vêpres du mardi.

141,1 Seigneur je t'appelle

« Domine clamavi »

Traditionnel, Antienne - Domine clamavi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 141,1

Antienne chantée aux Vêpres du jeudi.

139,1 Seigneur tu m'as scruté

« Domine probasti me »

Traditionnel, Antienne - Domine probasti me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 139,1

Antienne chantée aux Vêpres du jeudi.

Musique

128,1–6 Mets ta joie dans la femme de ta jeunesse

17e s.

Marc-Antoine Charpentier (1643-1704), Beati omnes qui timent Dominum, H. 178, 1680

Ensemble Correspondances, Sébastien Daucé (dir.)

© Licence YouTube Standard→, Pr 5,18-23 Ps 128,1-6

Composition

Marc-Antoine Charpentier composa vers 1680 ce motet pour 3 voix, 2 dessus instrumentaux, et basse continue. Ce psaume présente la femme comme une bénédiction de Dieu pour l'homme juste qui craint le Seigneur.

Tradition juive

119,19 Les deux étrangers

  • Buber Récits « Quand le Psalmiste (Ps 119,19) parle à Dieu et lui dit : "Je suis un étranger sur la terre : ne me cache pas tes commandements", Rabbi Baroukh le commente ainsi : "Celui qui est chassé au loin et qui finit par arriver dans une contrée inconnue, n'a de commerce aucun avec les indigènes et il ne sait parler à personne de ce pays-là. Mais que survienne un second étranger — et peu importe que sa patrie soit tout autre — tous deux se pourront reconnaître et familiariser intimement. N'eussent-ils pas été l'un et l'autre des étrangers, ils ne se fussent point connus. Aussi est-ce ce que veut affirmer le Psalmiste : "Tu es comme moi un étranger sur la terre et tu n'y as, non plus, point de demeure pour ton repos. Ne te détourne donc pas de moi, ne me fuis point ; mais révèle-moi, au contraire, et enseigne-moi tes commandements, que je puisse devenir ton ami" » (147).

Musique

126,5s Qui sème dans les larmes

19e s.

Franz Liszt (1811-1886), Qui Seminant in Lacrimis S. 63, 1884

Hungarian Youth Ensemble Choir

© Licence YouTube Standard→, 2Co 9,1–15 Ps 126,5s

Composition

Ce motet pour cinq voix de Franz Liszt pour chœur mixte et orgue déploie le contraste entre la gravité des larmes du semeur et l'harmonie lumineuse de la joie de celui qui récolte.

126,5s Heureux ceux qui s'affligent

19e s.

Johannes Brahms (1833-1897), Ein Deutsches Requiem « Selig sind, die da Leid tragen » op.45, 1865

Patrick Dupré Quigley (dir.), Seraphic Fire

© Licence YouTube Standard→, Mt 5,4 Ps126,5s 2Co 9,1–15

Composition

« Un Requiem allemand, sur des textes de l'Écriture sainte, pour solistes, chœur et orchestre (avec orgue ad libitum) » – est une œuvre sacrée (mais pas liturgique) en sept parties (ou mouvements) composée par Johannes Brahms et achevée en 1868. Elle dure de 70 à 80 minutes, ce qui en fait la plus longue composition de Brahms. Les deux solistes n'interviennent qu'exceptionnellement, le baryton pour faire entendre l'appel angoissé de l'homme face à son destin, la soprano pour annoncer le caractère maternel des consolations futures. L'orchestre reste toujours d'une clarté exemplaire, même lorsqu'il passe au second plan. La conclusion résume la promesse du sermon sur la montagne. Les épisodes centraux du sixième morceau pourraient être considérés comme une version protestante du Dies iræ. L'œuvre, de conception humaniste, que l'auteur aurait désiré rendre œcuménique, lui assura la célébrité.

Paroles

Selig sind, die da Leid tragen, denn sie sollen getröstet werden. Mt 5,4 

Die mit Tränen säen, werden mit Freuden ernten. Sie gehen hin und weinen und tragen edlen Samen, und kommen mit Freuden und bringen ihre Garben. Ps 126,5–6

Tradition juive

119,19s Bonté et légalisme

  • Levinas Liberté « L'accord de tant de bonté et de tant de légalisme constitue la note originale du judaïsme. Le Talmud mesure avec lucidité la hauteur et l'apparente opposition, mais la réelle interdépendance des principes qui le produisent. [...] rien ne semble plus simple ni plus authentique que leur confusion dans le même verset. Le psalmiste associe de façon frappante sa détresse humaine la plus profonde à un appel au commandement divin, à la Mitzwah, à la Loi : "Je suis étranger sur cette terre, ne me cache pas tes commandements" (Ps 119,19) ; comme il unit l'élan intime de l'âme assoiffée de Dieu à la vision sévère de la justice divine : "Mon âme se brise de désir pour tes jugements à chaque instant" (Ps 119,20, traduction de Chouraqui) » (39-40).

Liturgie

133,1 Qu'il est bon - Antienne

« Ecce quam bonum »

Traditionnel, Antienne - Ecce quam bonum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 133,1

Antienne chantée aux vêpres du jeudi.

132,1 Souviens Seigneur de David - Antienne

« Et omnis mansuetudinis eius »

Traditionnel, Antienne - Et omnis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 132,1

Antienne chantée aux vêpres du mercredi.

137,3 Chantez-nous un cantique - Antienne

« Hymnus cantate »

Traditionnel, Antienne - Hymnus cantate

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 137,3

Antienne chantée aux vêpres du mercredi.

138,1 En présence des anges - Antienne

« In conspectu angelorum »

Traditionnel, Antienne - In conspectu

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 138,1

Antienne chantée aux vêpres du mercredi.

116,2 Il a incliné vers moi - Antienne

« Inclinavit »

Traditionnel, Antienne - Inclinavit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 116,2

Antienne chantée aux vêpres du lundi.

121,1s Lève les yeux Jérusalem - Antienne

« Leva Jerusalem oculos »

Traditionnel, Antienne - Leva Jerusalem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 121,1s

Antienne chantée au Magnificat du lundi après le premier Dimanche de l'Avent.

115,18 Mais nous qui vivons nous bénissons - Antienne

« Nos qui vivimus »

Traditionnel, Antienne - Nos qui vivimus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 115,18

Antienne chantée aux vêpres du lundi dans l'Office bénédictin.

135,6 Tout ce que veut le Seigneur - Antienne

« Omnia quæcumque »

Traditionnel, Antienne - Omnia quæcumque

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 135,6

Antienne chantée aux vêpres du mercredi.

142,6 Tu es ma part - Antienne

« Portio mea Domine »

Traditionnel, Antienne - Portio mea Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 142,6

Antienne chantée aux vêpres du vendredi dan l'Office bénédictin.

136,1 Car éternel est son amour - Antienne

« Quoniam in æternum »

Traditionnel, Antienne - Quoniam in æternum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 136,1

Antienne chantée aux vêpres du mercredi dans l'Office bénédictin.

129,1 Souvent ils m'ont opprimé - Antienne

« Sæpe expugnaverunt me »

Traditionnel, Antienne - Sæpe expugnaverunt me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 129,1

Antienne chantée aux vêpres du lundi dans l'Office bénédictin.

131,3 Israël met son espoir dans le Seigneur - Antienne

« Speret Israel »

Traditionnel, Antienne - Speret Israel

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 131,3

Antienne chantée aux vêpres du mardi dans l'Office bénédictin.

51,9 Ton vêtement, blanc comme la neige - Antienne

« Vestimentum tuum »

Traditionnel, Antienne - Vestimentum tuum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 51,9

Antienne chantée pour la solennité de l'Immaculée Conception le 8 décembre.

Paroles

Ton vêtement est blanc comme la neige, et ton visage comme le soleil.

45,17s Tu les établiras princes - Répons

« Constitues eos »

Traditionnel, Répons - Constitues eos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,17s

Répons bref chanté à l'office de sexte du commun des Apôtres.

41,12 À ceci j'ai connu - Répons

« In hoc cognovi »

Traditionnel, Répons - In hoc cognovi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 41,12

Répons chanté à l'office de tierce le jour de la solennité de l'Immaculée Conception le 8 décembre.

45,3 La grâce est répandue sur tes lèvres - Alleluia

« Diffusa est » Alleluia

Traditionnel, Alleluia - Diffusa est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,3

Alleluia chanté pour le commun de la Bienheureuse Vierge Marie.

Paroles

La grâce est répandue sur vos lèvres: c’est pourquoi Dieu vous a bénie pour l’éternité.

37,39 De quelque détresse - Alleluia

« De quacumque »

Traditionnel, Alleluia - De quacumque

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 37,39

Alleluia chanté pour la fête de Saint Joseph travailleur, le 1er mai.

Paroles

De quacumque tribulatione clamaverint ad me, exaudiam eos, et ero protector eorum semper.

De quelque détresse qu’ils crient vers moi, je les exaucerai : et je serai leur protecteur, toujours.

31,25 Ayez courage - Alleluia

Alleluia « Viriliter agite »

Traditionnel, Alleluia - Viriliter agite

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 31,25

141,8s Vers toi Seigneur - Antienne

Antienne « Ad te Domine »

Traditionnel, Antienne - Ad te Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 141,8s

Antienne chantée aux laudes le dernier vendredi de l'Avent.

90,13 Reviens Seigneur - Antienne

Antienne « Convertere Domine »

Traditionnel, Antienne - Convertere Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 90,13

Antienne chantée aux laudes le dernier jeudi de l'Avent.

116,16s Tu as dénoué mes liens - Antienne

Antienne « Dirupisti Domine »

Traditionnel, Antienne - Dirupisti Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 116,16s

Antienne chantée aux deuxièmes vêpres du commun des Apôtres.

67,3 Afin que sur terre - Antienne

Antienne « Ut cognoscamus Domine »

Traditionnel, Antienne - Ut cognoscamus Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 67,3

Antienne chantée le dernier mardi de l'Avent.

19,6s Il exulte tel un époux - Communion

Communion « Exsultavit ut gigas »

Traditionnel, Communion - Exultavit ut gigas

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 19,6s

Antienne de communion chantée le quatrième Dimanche de l'Avent.

119,161s Des princes me persécutent - Communion

Communion « Principes persecuti »

Traditionnel, Communion - Principes persecuti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,161s

Antienne de communion chantée pour la Messe de la fête de Sainte Lucie.

70,6.3 Toi mon secours - Graduel

Graduel « Adjutor meus »

Traditionnel, Graduel - Adjutor meus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 70,6.3

Graduel chanté durant le temps de Carême.

57,2.4 Prends pitié de moi - Graduel

Graduel « Miserere mei Deus »

Traditionnel, Graduel - Miserere mei Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 57,2.4

Graduel chanté le Mercredi des cendres.

17,15.1 Moi, dans la justice - Introït

Introït « Ego autem cum justitia »

Traditionnel, Introït - Ego autem cum justitia

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 17,15.1

Introït chanté durant le temps de Carême.

85,2 Réjouissez-vous dans le Seigneur - Introït

Introït « Gaudete in Domino »

Traditionnel, Introït - Gaudete

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ph 4,4 Ps 85,2

Introït chanté le troisième Dimanche de l'Avent.

38,22s.2 Ne m'abandonne pas Seigneur - Introït

Introït « Ne derelinquas me Domine »

Traditionnel, Introït - Ne derelinquas me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 38,22s.2

Introït chanté pendant le temps du Carême.

45,15ss Des vierges sont amenées au roi - Offertoire

Offertoire « Afferentur regi »

Traditionnel, Offertoire - Offerentur regi virgines

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,15

Offertoire chanté pour l'Assomption et la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, ainsi que pour les saintes vierges Lucie, Agathe, Agnès et Cécile.

Musique

78,45.48 ; 105,30 Les plaies d'Égypte: les grenouilles et la mort des troupeaux

18e s.

Georg Friederich Händel (1685-1759), Israel in Egypt HWV 54 - 4. Their land brought forth frogs, 1738

Ashley Stafford (alto), English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner (dir.)

© Licence YouTube Standard→, Ex 11,7s.8,1-25.9,1-7 Ps 78,45.48.105,30

Composition

Israël en Égypte est un oratorio en trois parties composé par Händel. Il décrit la sortie d'Égypte du peuple d'Israël, les plaies d'Égypte (les grenouilles, la peste, la grêle, les coups de sabre sur les bébés, etc.), la traversée de la Mer rouge (avec l'engloutissement des armées du Pharaon) et les hymnes de reconnaissance d'Israël envers son Dieu.

Cet extrait évoque la deuxième et la cinquième plaie: les grenouilles et la mort des troupeaux.

Paroles

Their land brought forth frogs, yea, even in their king's chambers.

He gave their cattle over to the pestilence; blotches and blains broke forth on man and beast.

Leur pays produisit des grenouilles, oui, même dans les chambres de leur roi.

Il a livré leur bétail à la peste; des taches et des plaies éclataient sur l'homme et la bête.

78,49ss ; 105,36 ; 135,8 ; 136,10 La dixième plaie d'Égypte: la mort des premiers-nés.

18e s.

Georg Friederich Händel (1685-1759), Israel in Egypt HWV 54 - 8. He smote all the first-born of Egypt, 1738

Ashley Stafford (alto), English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner (dir.)

© Licence YouTube Standard→, Ex 11,1-10.12,29-36 Sg 18,6-19 Ps 78,49ss.105,36.135,8.136,10

Composition

Israël en Égypte est un oratorio en trois parties composé par Händel. Il décrit la sortie d'Égypte du peuple d'Israël, les plaies d'Égypte (les grenouilles, la peste, la grêle, les coups de sabre sur les bébés, etc.), la traversée de la Mer rouge (avec l'engloutissement des armées du Pharaon) et les hymnes de reconnaissance d'Israël envers son Dieu.

Cet extrait évoque la dixième plaie: la mort des premiers-nés.

Paroles

He smote all the first-born of Egypt, the chief of all their strength.

Il frappa tous les premiers-nés d'Égypte, le chef de toutes leurs forces.

Liturgie

114,1 Quand Israël sortit d'Égypte Alleluia

« In exitu Israel »

Traditionnel, Alleluia - In exitu Israel

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 114,1

Composition

« Le texte de cet alleluia reprend le tout premier verset du psaume. Le contexte pascal de ce chant nous plonge dans la propre histoire de nos âmes. Israël en effet, ce n'est pas seulement l'Église, c'est aussi chacun de nous. Notre âme est invitée par Dieu à sortir d'Égypte, à s'extraire du peuple barbare (barbare ici signifie bredouillant, c'est-à-dire un peuple étranger qui ne parle pas la même langue) pour émigrer vers la cité de Dieu.

Au niveau musical, il s'agit plutôt d'une pièce contemplative de rumination de la parole de Dieu. La mélodie répond parfaitement à cette nécessité contemplative. Le jubilus de l'alléluia est long, très beau, très progressif. Le verset se compose quant à lui de deux phrases mélodiques correspondant aux deux phrases du texte. Le 2ème mode rend très bien ce mélange de nostalgie et d'espérance qui caractérise la vie sur terre, dans l'attente de la béatitude éternelle ».

Commentaire rédigé par un moine le 29 septembre 2018 dans l'Homme Nouveau→.

Musique

106,37s Les sacrifices d'enfants

21e s.

Philippe Hersant (1948-), Cantique des trois enfants dans la fournaise : Mais nous qu'il couronne de Gloire, 2015

Sofi Jeannin (dir.), Maîtrise de Radio France, Maîtrise du Centre de musique baroque de Versailles

© Licence YouTube Standard→, Dn 3,8-30 ; Mt 2,16ss ; 2R 16,3.3,27.16,3.21,6.23,10 ; Lv 18,21 ; Dt 12,31 ; 2Ch 28,3.33,6 ; Ps 106,37s ; Jr 7,31.19,5.32,35 ; Ez 16,20s.20,31

Composition

Philippe Hersant, compositeur français parmi les plus influents de notre époque, a créée « Le Cantique des 3 enfants dans la fournaise » sur le poème d'Antoine Godeau. C'est une oeuvre miroir de La Messe à 4 chœurs H.4 de Marc-Antoine Charpentier comportant des effectifs instrumentaux et vocaux identiques.

Les trois enfants ressortant en vie de la fournaise peuvent préfigurer l'appel à la résurrection pour les enfants passés dans la fournaise du martyr : les saints innocents et tous les enfants sacrifiés dans l'Ancien Testament.

Liturgie

116,15 Précieuse aux yeux du Seigneur la mort de ses saints - Alleluia

Alleluia « Pretiosa in conspectu Domini »

Traditionnel, Alleluia - Pretiosa

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 116,15

Alléluia chanté au commun des martyrs hors du temps pascal.

130,7 Auprès du Seigneur abonde la miséricorde - Antienne

« Apud Dominum misericordia »

Traditionnel, Antienne - Apud Dominum misericordia

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 130,7

113,8 Que le Seigneur le place avec les princes - Antienne

« Collocet eum Dominus »

Traditionnel, Antienne - Collocet eum Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 113,8

139,17 Leur suprématie est pleinement affermie - Antienne

« Confortatus est »

Traditionnel, Antienne - Confortatus est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 139,17

Confortatus est principatus eorum, et honorati sunt amici tui, Deus.

Leur suprématie est pleinement affermie, et vos amis sont pleinement en honneur, Dieu.

19,6 Le soleil, tel un époux s'est élancé - Antienne

« Cum Ortus »

Traditionnel, Antienne - Cum Ortus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ml 4,2 Ps 19,6

132,11 Du fruit de tes entrailles - Antienne

« De fructu »

Traditionnel, Antienne - De fructu

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 132,11

112,4 Il s'est levé dans les ténèbres - Antienne

« Exortum est »

Traditionnel, Antienne - Exortum est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 112,4

110,4 Le Seigneur l'a juré - Alleluia et Antienne

Alleluia « Juravit Dominus »

Traditionnel, Alleluia - Juravit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 110,4

Antienne « Juravit Dominus »

Traditionnel, Antienne - Juravit Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 110,4

111,9–21 Il a envoyé la rédemption - Antienne

« Redemptionem »

Traditionnel, Antienne - Redemptionem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 111,9-21

33,1 Réjouissez-vous, vous les justes - Communion

« Gaudete justi »

Traditionnel, Communion - Gaudete justi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 33,1

Communion chantée pour le commun des apôtres.

27,12 Ne me livrez pas, Seigneur - Communion

« Ne tradideris »

Traditionnel, Communion - Ne tradideris

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 27,12

25,15s.1s Mes yeux sont constamment vers le Seigneur

« Oculi mei »

Traditionnel, Introït - Oculi mei

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,15s.1s

« L’introït Oculi du troisième dimanche de Carême est emprunté au septième mode, mais il s’agit ici d’un septième mode recueilli qui n’a pas le flamboiement des grandes pièces. Même quand il s’élève mélodiquement, il garde une certaine réserve et douceur.

L’enseignement spirituel de cet introït est très riche pourtant : il nous parle de la prière assidue qui est élévation de l’âme vers Dieu (« mes yeux sont toujours tournés vers le Seigneur ») ; il nous décrit la confiance que suscite la considération de l’œuvre de Salut accomplie par le Christ (« car c’est Lui qui dégagera mes pieds du filet ») ; il évoque l’attitude fondamentale du chrétien vis-à-vis de ce Salut : l’humilité et la petitesse qui oblige Dieu à déployer sa puissance d’amour (« Regardez-moi, Seigneur, prenez pitié de moi, car je suis pauvre et isolé »)». (L'Homme Nouveau→)

70,2ss Dieu viens à mon aide - Introït et Offertoire

Introït « Deus in adjutorium »

Traditionnel, Introït - Deus in adjutorium

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 70,2ss

Offertoire « Domine ad adjuvandum »

Traditionnel, Offertoire - Domine ad advjuvandum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 70,2-4

Offertoire chanté durant le temps de carême.

59,2 Délivre-moi - Alleluia et Offertoire

Alleluia « Eripe me »

Traditionnel, Alleluia - Eripe me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement live)

© Abbaye du Barroux→, Ps 59,2

Offertoire « Eripe me »

Traditionnel, Offertoire - Eripe me Deus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 59,2

Offertoire chanté durant le temps de carême.

18,19s.2s Le Seigneur s'est fait mon appui - Introït et Offertoire

Introït «Factus est»

Traditionnel, Introït — Factus est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,19-20.2-3

Offertoire « Factus est »

Traditionnel, Offertoire - Factus est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 18,3

Offertoire chanté pour la fête de saint Jean Bosco le 31 janvier.

90,14 Nous avons été comblés au matin de ta miséricorde Offertoire

« Repletis sumus mane misericordia tua »

Traditionnel, Offertoire - Repleti

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 90,14

Offertoire chanté pour la fête de saint Matthias, le 14 mai.

65,2 À toi la louange - Alleluia

Alleluia « Te decet hymnus »

Traditionnel, Alleluia - Te decet hymnus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 65,2

« Le texte de notre alléluia justifie et le mot même alléluia et la composition mélodique qui est liée à ce mot dans l’art grégorien. En effet, le genre musical de l’alléluia, dans le répertoire grégorien a ceci de particulier qu’il met en valeur, dans ce qu’on appelle à juste titre un jubilus, la dernière syllabe du mot qui signifie Dieu (Ya, forme diminutive de Yahvé). Le sens du mot est déjà une invitation à la louange.

L’invitation à la louange contenue dans ce beau texte exigeait une mélodie qui soit à la hauteur : il ne convenait pas que l’honneur du à Dieu, proclamé bien haut par le psalmiste, soit rabaissé par une mélodie médiocre, sans expression. Cet alléluia splendide et sobre délivre un message essentiel, celui de la louange dans l’Église. C’est tout le message du chant grégorien et il résonne ici avec éloquence, légèreté, fermeté et intériorité ». Cité dans l'Homme Nouveau→

113,3 Du lever du soleil - Antienne

Antienne « A solis ortu »

Traditionnel, Antienne - A solis ortu

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 113,3

Antienne chantée pour l'Office de la fête du Saint Nom de Jésus, le Dimanche avant l'Épiphanie.

110,3 Engendré avant la lumière - Antienne

Antienne « Ante luciferum genitus »

Traditionnel, Antienne - Ante luciferum genitus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 110,3

Antienne chantée à l'Office des Laudes de la solennité de l'Épiphanie du Seigneur.

139,13 Dans le sein de ma mère

Graduel « Priusquam »

Graduel - Priusquam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Jr 1,5.9

Composition

Pièce chantée pour la fête de la Nativité de Saint Jean-Baptiste, le 24 juin.

Paroles

Avant de te former dans le sein maternel, je t’ai connu: et avant que tu ne viennes au jour, je t’ai sanctifié.

Musique

62,12 Dieu parle d'une façon et d'une autre

17e s.

Heinrich Schütz (1585-1672), Mein Seel ist still in meinem Gott SWV 159, 1628

Gregor Meyer (dir.), Vocalconsort Leipzig, Ensemble Noema Leipzig

© Licence YouTube Standard→, Jb 33,14 Ps 62,12

Composition

Ce psaume 62 mis en musique par Heinrich Schütz sur une adaptation de Cornelius Becker reprend cette phrase du psalmiste « Dieu a dit une parole, j'ai entendu ces deux choses » (Ps 62,12) qui fait écho au verset du livre de Job : « Dieu parle d'une façon et d'une autre » (Jb 33,14).

104,26 Le Léviathan

20e s.

Ralph Vaughan Williams (1872-1958), Symphony No. 7 "Sinfonia antartica": II. Scherzo. Moderato, 1952

Vernon Handley (dir.), Royal Liverpool Philharmonic Choir and Orchestra

© Licence YouTube Standard→, Jb 40,25-41,26 Ps 104,26 Is 27,1

Composition

Ce deuxième mouvement de la Symphonie n°7, dite « Symphonie antartique » de Ralph Vaughan Williams, décrit musicalement l'apparition du Léviathan, ce monstre marin évoqué dans le livre des Psaumes, d'Isaïe et de Job : « Là se promènent les navires et le Léviathan que tu as formé pour s'y jouer » (Ps 104,26).

Comparaison des versions

81,8 V— IUXTA HEBR.

  • Tu as crié dans la détresse et je t’ai délivré | je t’ai répondu caché dans le tonnerre | je t’ai éprouvé aux eaux de la contradiction. | TOUJOURS.

81,6 V— IUXTA HEBR.

  • Il en fit un statut pour Joseph quand il sortit du pays d’Égypte | J’ai entendu une langue que je ne connaissais pas :

81,4 V— IUXTA HEBR.

  • Sonnez du cor à la néoménie | au milieu du mois, au jour de notre solennité

81,3 V— IUXTA HEBR.

  • Entonnez  un chant et jouez du tambourin | de la harpe harmonieuse avec le psaltérion

81,2 V— IUXTA HEBR.

  • Louez Dieu, notre force | poussez des cris de joie pour le Dieu de Jacob

81,13 V— IUXTA HEBR.

  • et je l’ai abandonné à la perversité de son cœur | et ils marcheront dans leurs propres conseils.

81,16 V— IUXTA HEBR.

  • Ceux qui haïssent le Seigneur le repousseront | et leur temps durera sans fin.

81,15 V— IUXTA HEBR.

  • Comme un rien j'aurais humilié ses ennemis | et contre ses adversaires j'aurais tourné la main

81,14 V— IUXTA HEBR.

  • Ah ! si mon peuple m’écoutait | si Israël marchait dans mes voies 

84,3 V—IUXTA HEBR.

  • Mon âme soupire et languit après les parvis du Seigneur | mon cœur et ma chair loueront le Dieu vivant.

84,6 V—IUXTA HEBR.

  • Heureux l'homme dont la force est en toi | [tes] sentiers sont dans son  coeur.

84,7 V—IUXTA HEBR.

  • Lorsqu’ils traversent la vallée des pleurs | ils en feront un lieu de source.

84,8 V—IUXTA HEBR.

  • Le [divin] maître l'enveloppera aussi de bénédiction | ils iront de force en force, ils paraîtront devant Dieu en Sion

Littérature

31,16 en tes mains FRANÇAIS BIBLIQUE 

  • Être « dans les mains de Dieu » c'est se trouver, volontairement ou non, entièrement livré à la puissance providente de Dieu.

« La main de Dieu »  peut aussi symboliser simplement la faculté divine de créer. Plus généralement héritées de la Bible par la langue courante, diverses locutions recourent à un élément du corps humain pour symboliser la manifestation de la puissance et de la volonté de Dieu, sa faculté de réagir et d'intervenir favorablement ou défavorablement dans les affaires humaines : on parle du bras, de la main, ou du doigt de Dieu. 

  • Le bras de Dieu l'a frappé = il a reçu de Dieu l'épreuve en question, comprise comme un châtiment divin.
  • On reconnaît en cela/là le doigt de Dieu = On reconnaît dans tel événement l'intervention divine. 
  • Appuyez-vous sur le bras de Dieu ! = faites confiance en la Providence divine ; ne cherchez pas à vous venger, etc.

FRANÇAIS BIBLIQUE→ 

Drapeau de la francophonie © Domaine public

1Ch 21,13 ; Pr 21,1 ; Jb 12,10 ; Jr 18,6 ; Ps 31,16 

75,9 dans la main du Seigneur FRANÇAIS BIBLIQUE 

  • Être « dans la main de Dieu » c'est se trouver, volontairement ou non, entièrement livré à la puissance providente de Dieu.

« La main de Dieu »  peut aussi symboliser simplement la faculté divine de créer. Plus généralement héritées de la Bible par la langue courante, diverses locutions recourent à un élément du corps humain pour symboliser la manifestation de la puissance et de la volonté de Dieu, sa faculté de réagir et d'intervenir favorablement ou défavorablement dans les affaires humaines : on parle du bras, de la main, ou du doigt de Dieu. 

  • Le bras de Dieu l'a frappé = il a reçu de Dieu l'épreuve en question, comprise comme un châtiment divin
  • On reconnaît en cela/là le doigt de Dieu = On reconnaît dans tel événement l'intervention divine. 
  • Appuyez-vous sur le bras de Dieu ! = faites confiance en la Providence divine ; ne cherchez pas à vous venger, etc.

FRANÇAIS BIBLIQUE→ 

Drapeau de la francophonie © Domaine public 

Dt 26,8 ; Ps 75,9 ; Is 14,27 ; 41,20 ; 66,2 ; Ac 7,50

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78,2 V—IUXTA HEBR.

  • Je vais ouvrir ma bouche en paraboles | je proférerai les énigmes des temps anciens.

78,3 V—IUXTA HEBR.

  • Ce que nous avons entendu et appris | ce que nos pères nous ont raconté

78,4 V—IUXTA HEBR.

  • elles ne sont pas cachées à leurs fils, à la génération qui suit | qui ont raconté les louanges du Seigneur et sa puissance et les merveilles qu'il a opérées.

78,6 V—IUXTA HEBR.

  • pour que les connût la génération suivante | les fils qui en naîtraient | se lèveront et les raconteront à leurs fils.

78,11 V—IUXTA HEBR.

  • ils ont oublié ses rédemptions | et les merveilles qu’il leur a montrées

78,14 V—IUXTA HEBR.

  • il les conduisit le jour par la nuée | et toute la nuit par la lumière d'un feu.

78,15 V—IUXTA HEBR.

  • Au désert il fendit le rocher | et il fit boire comme à des abîmes immenses.

78,16 V—IUXTA HEBR.

  • Du rocher il fit sortir des ruisseaux | et jaillir les eaux comme des fleuves

78,18 V—IUXTA HEBR.

  • Et ils tentèrent Dieu dans leur cœur | en demandant de la nourriture selon leurs convoitises.

78,20 V—IUXTA HEBR.

  • Voici qu’il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé |et des torrents ont inondé [la terre] |pourra-t-il aussi nous donner du pain ou bien appêter de la viande à son peuple ? 

23,5 V — IUXTA HEBR.

  • Tu dresseras devant moi une table face à mes ennemis | tu as oint d’huile ma tête | ma coupe est enivrante.

Arts visuels

23,5 une table Une lecture christique de la table dressée

Peinture contemporaine

Roberto Mangú Quesada (1948-), Il posto di Gesù [la place de Jésus], (huile sur toile, 1990), 100 x 70 c

Coll. part., D.R. R.M.→ © BEST a.i.s.b.l.

 Jb 36,16 ta table sera chargée de mets succulents ; Pr 9,2 dressé sa table ; Jésus à table Lc 7,36 ; 11,37 ; Lc 14,15 ; Lc 24,30 ; Lc 22,17-19 ; Mt 26,20-21 ; Mc 14,22-23 ; 1Co 11,23-24 ; table de parabole Lc 22,29-30 ; Mt 22,2-3

Essentiellement peintre, Mangu travaille aussi la sculpture, l’estampe, l’installation et l'architecture. Né de parents italiens et espagnols et élevé en France, Roberto Mangú se définit comme européen. Plusieurs dizaines d'expositions personnelles de sa peinture dans des galeries en France, en Espagne, en Belgique et en Italie en ont fait un peintre important de notre époque, caractérisé parfois comme néo-expressionniste, nouveau fauve ou même : trans-avant-gardiste ! Renouvelant sans cesse d'ancestrales traditions picturales, sa thématique est souvent religieuse.

  • « Sur la nappe bleu nuit, entre le bleu de Prusse du ciel et le jaune de Naples du sol sur lequel se dessine l'extrémité du siège tiré, le couvert est mis. Le couteau, la fourchette, le verre et même l'assiette — ou bien, s'agit-il d'une coupe ?— sont petits, en comparaison du pain plat — ou bien, s'agit-il d'une miche ?— posé tout contre eux. Assiette et pain sont couleur du bas : c'est de la terre qu'est extraite la nourriture. Couverts et verre sont couleur du haut : c'est le Ciel qui donne à manger cette nourriture... La table est dressée, on n'attend plus que le Pain véritable qui va s'y attabler, prendre le pain, élever la coupe, et, à chaque élément donner sens ... » (O.-Th. V.)

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23,1 V — IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DE DAVID
  • Le Seigneur est mon pasteur | je ne manquerai de rien.

23,2 V — IUXTA HEBR.

  • Il m'a couché dans des pâturages d'herbe [tendre] | il m'a nourri près des eaux fortifiantes  

23,3 V — IUXTA HEBR.

  • il restaure mon âme | Il m'a conduit par des sentiers de justice |  à cause de son nom.

23,4 V — IUXTA HEBR.

  • Mais si je marche dans une vallée de la mort |  je ne craindrai pas le mal car tu es avec moi : |ta houlette et ton bâton me consoleront.

23,6 V — IUXTA HEBR.

  • Mais encore le bonheur et la miséricorde  m’accompagneront |tous les jours de ma vie |et j’habiterai dans la maison du Seigneur |en la longueur des jours.

139,8 V—IUXTA HEBR.

  • Si je monte au ciel, tu es là | si je me couche en enfer, tu y es présent !

139,11 V—IUXTA HEBR.

  • Si je dis : — Peut-être  les ténèbres me couvriront |  la nuit aussi sera une lumière autour de moi !...

139,12 V—IUXTA HEBR.

  • et [même] les ténèbres n'ont pas de ténèbres pour toi | la nuit comme le jour illumine | et  semblables sont les ténèbres et la lumière.

139,14 V—IUXTA HEBR.

  • Je te louerai car tu m'as exalté merveilleusement |  admirables sont tes oeuvres | et mon âme en est toute pénétrée.

139,15 V—IUXTA HEBR.

  • Mes os n'étaient pas cachés devant toi avec lesquels  je fus fait dans le secret | façonné dans les profondeurs de la terre.

139,17 V—IUXTA HEBR.

  • Mais pour moi, ô Dieu, que tes amis sont honorables | Combien courageux sont leurs pauvres.

139,20 V—IUXTA HEBR.

  • Eux qui te contredisent de manière criminelle | ils se sont élevés en vain, tes ennemis !

139,21 V—IUXTA HEBR.

  • N'ai-je pas haï, Seigneur, ceux qui te haïssent | et ne me suis-je pas consumé contre tes ennemis ?

Arts visuels

139,7–12 Omniscience du Créateur

Peinture contemporaine

Roberto Mangú Quesada (1948-), El de Dios, (huile sur papier, 2003), 21 x 30 cm

Coll. part., D.R. R.M→. © BEST a.i.s.b.l.

 Ps 36,10 ; Ps 44,22 ; Ps 139,7-12 ; Am 9,2-3 ; Jr 23,23-24 ; Dn 2,22 ; Jb 12,22 ; Jb 31,4 ; He 4,13

Le peintre lui-même cite le verset suivant comme l'inspiration de cet œil étonnant : « Él es quién revela lo profundo y lo escondido; conoce lo que está en tinieblas, y la luz mora con ÉL » (Dn 2,22). Cette nuit dans la lumière, cette profondeur dans la surface, en une petite peinture, captent un fragment de l'omniscience divine.

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85,12 V—IUXTA HEBR.

La vérité a germé de la terre et la justice a regardé du haut du ciel

85,14 V—IUXTA HEBR.

La justice marchera devant lui et posera ses pas dans le chemin

80,7 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as fait de nous un objet de lutte pour nos voisins | et nos ennemis se sont moqués de nous.

87,3 PS—IUXTA HEBR.

  • Des choses glorieuses furent dites en toi, cité de Dieu ! | TOUJOURS.

87,6 PS—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a compté les peuples en écrivant : | Celui-ci est né en elle. | TOUJOURS.

87,7 PS—IUXTA HEBR.

  • Et  ils chanteront comme en chœurs : Toutes mes sources [sont] en toi. 

80,13 V—IUXTA HEBR.

  • Pourquoi as-tu détruit sa clôture | et tout passant du chemin l'a vendangé ?

80,14 V—IUXTA HEBR.

  • Le sanglier de la forêt l'a dévastée | et les bêtes des champs l'ont dévorée.

80,15 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu des armées, reviens, je t'en supplie | regarde du haut du ciel et vois, visite cette vigne

80,16 V—IUXTA HEBR.

  • et la racine que ta droite a planté | et le fils que tu as affermi pour toi

80,18 V—IUXTA HEBR.

  • Que ta main soit sur l'homme de ta droite | sur le fils d'homme que tu as affermi pour toi.

Musique

84,1–13 Jérusalem céleste

20e s.

Sir Charles Hubert Hastings Parry (1848-1918, mus.), William Blake (texte), Jerusalem, 1916

Apollo Symphony Orchestra

© Licence YouTube standard→, Ap 3,12.21,2

Paroles

And did those feet in ancient times — Walk upon England’s mountains green? — And was the Holy Lamb of God On England’s pleasant pastures seen? — And did the Countenance Divine —Shine forth upon our clouded hills? — And was Jerusalem builded here — Among those dark Satanic Mills? — Bring me my Bow of Burning Gold; — Bring me my Arrows of Desire; — Bring me my Spear; O clouds Unfold! Bring me my Chariot of Fire! — I will not cease from Mental Fight, — Nor shall my Sword sleep in my hand, — Till we have built Jerusalem — In England’s green and pleasant Land.

Dans les temps anciens, ces pieds ont-ils — Foulé les vertes montagnes d'Angleterre ? — Et le saint Agneau de Dieu a-t-il été — Vu sur les prairies agréables de l'Angleterre ? — Et la Face Divine a-t-elle — Brillé sur nos collines couvertes de nuages ? — Et Jérusalem a-t-elle été bâtie iciParmi ces usines sombres et sataniques ? — Apportez-moi mon arc d'or flamboyant ; — Apportez-moi mes flèches de désir ; — Apportez-moi ma lance ; — O nuées déployées !Apportez-moi mon chariot de feu ! — Je ne cesserai jamais mon combat intérieur, — Et jamais mon épée ne dormira dans ma main, — Jusqu'à ce que que nous ayons bâti Jérusalem — Sur les terres vertes et plaisantes d'Angleterre.

Composition

Le compositeur adapte en hymne le poème de William Blake, « And did those feet in ancient time » (extrait de la préface à Milton: A Poem in Two Books, 1804-1811), plus connu sous le simple nom de « Jerusalem ».  Il en fit ainsi l'un des plus fameux airs patriotiques anglais, au même titre que Rule Britannia et Land of Hope and Glory. Ce sont les trois chants qui sont entonnés par l'assistance lors de la « Last Night of the Proms » et qui, en certaines occasions, comblent l'absence d'un hymne national officiel.

18e s.

Étienne-Pierre Munier d'Haudimont (1751-1803), Jerusalem et Sion - Prose de la dédicace, avant 1790

Schola Sainte Cécile

© Licence YouTube Standard→, Ez 40,1-46,35

Composition

« Cette prose est due au célèbre hymnographe parisien Adam de Saint-Victor (c. 1112 † c. 1192), préchantre de la cathédrale de Paris, principal auteur du répertoire parisien des séquences dont il a renouvelé le genre en leur conférant une ampleur musicale et une richesse spirituelle par les images théologiques abordées. Ce répertoire victorin s’est très vite diffusé dans toute l’Europe Occidentale, on en chantait les séquences dès le XIIIème siècle à Palerme, Zagreb, Aix-la-Chapelle ou Dublin. Les livres parisiens modernes contiennent deux chants pour cette prose, celui d’Adam de Saint-Victor, et celui recomposé au XVIIIème siècle par l’Abbé d’Haudimont, maître de chapelle de la cathédrale de Châlons-sur-Saône puis de Notre-Dame de Paris et de Saint-Germain L’Auxerrois (avant 1790). La mélodie d’Haudimont, quoique récente, est, avouons-le d’une grande réussite musicale et fut immédiatement très populaire à Paris ». (Schola Sainte Cécile→)

Traduction des paroles

Filles de Jérusalem et de Sion, saints habitants des demeures célestes, chantez de concert un cantique de joie. Alléluia.

C’est en ce jour que Jésus-Christ, le modèle de toute justice, prend pour épouse l’Eglise notre mère, qu’il a tirée de l’abîme de misère où elle était plongée.

C’est du côté ouvert de l’Homme-Dieu attaché sur la Croix qu’elle est sortie ; le sang précieux, & l’eau mystérieuse qui coulèrent de cette source sacrée, lui furent donnés alors pour la laver et la sanctifier.

La formation de l’Eglise par Jésus-Christ avait été figurée par celle d’Eve, cette mère commune du genre humain, qui fut tirée d’une des côtes d’Adam notre premier père.

Ève a donné la mort à ses enfants ; mais l’Eglise est une mère qui donne la vie aux siens : elle est pour eux un port de salut : elle est leur asile, et leur solide appui.

Elle est cette barque sur laquelle nous voguons sûrement à travers les écueils du siècle ; cette bergerie où nous sommes à l’abri des attaques de l’ennemi : elle est la colonne de vérité, sur laquelle nous sommes appuyés comme sur un fondement inébranlable.

Quelle doit être notre joie et notre reconnaissance dans cette auguste solennité, où nous célébrons l’union de Jésus-Christ avec son Eglise, union sainte par laquelle s’opère le grand ouvrage de notre salut !

Par cette union mystérieuse les justes entrent en possession des récompenses éternelles, les pécheurs obtiennent le pardon de leurs crimes, les Anges même sentent augmenter leur joie.

Ces merveilles sont l’effet de la sagesse suprême de Dieu, qui par le seul motif de sa miséricorde, en a prévu l’accomplissement de toute éternité.

Que Jésus-Christ notre Sauveur, dont nous devenons les enfants par l’union qu’il contracte avec l’Eglise notre mère, nous fasse goûter les vraies délices, et participer dans le ciel aux joies éternelles des Elus. Amen.

Jean-Philippe Rameau (1683-1764), « Quam dilecta tabernacula » RCT 15, 1713-1715

Vox Luminis

© Licence YouTube Standard→, Ez 40,1-46,35 Ps 84,1–13

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100,5 V—IUXTA HEBR.

  • Car le Seigneur est bon | éternelle est sa miséricorde | et de génération en génération sa fidélité.

119,3 V—IUXTA HEBR.

  • et ceux en effet qui commettent l'iniquité n'ont pas marché dans ses voies !

119,4 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as commandé de garder avec soin tes préceptes.

119,17 V—IUXTA HEBR.

  • GIMEL | Accorde à ton serviteur que je vive et garde tes paroles

119,18 V—IUXTA HEBR.

  • Dévoile mes yeux et je regarderai les merveilles dans ta loi.

119,20 V—IUXTA HEBR.

  • Mon âme a désiré de désirer tes jugements en tout temps.

119,21 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as menacé les orgueilleux ces maudits qui s’éloignent de tes commandements.

119,22 V—IUXTA HEBR.

  • Enlève de moi l'opprobre et le mépris car tes témoignages je les ai gardés.

119,23 V—IUXTA HEBR.

  • Car des princes siégeant parlaient contre moi mais ton serviteur méditait tes préceptes

119,24 V—IUXTA HEBR.

  • Mais aussi tes témoignages sont ma volonté comme des hommes très amis.

119,39 V—IUXTA HEBR.

  • Détourne de moi l’opprobre que j'ai redouté tes jugements sont bons.

119,50 V—IUXTA HEBR.

  • C’est ma consolation dans mon affliction parce que ta parole m'a donné la vie.

119,51 V—IUXTA HEBR.

  • Des orgueilleux me raillaient à plaisir : de ta loi je ne me suis pas détourné.

119,52 V—IUXTA HEBR.

  • Je me suis souvenu  de tes  jugements de jadis Seigneur, et je me suis consolé

119,53 V—IUXTA HEBR.

  • L’horreur m'a saisi à cause des méchants qui ont abandonné ta loi.

119,66 V—IUXTA HEBR.

  • La bonne parole et la science enseigne-les moi car en tes commandements j’ai cru.

119,67 V—IUXTA HEBR.

  • Avant d’avoir écouté, j'ai été dans l'ignorance mais maintenant, j’ai gardé ta parole.

119,68 V—IUXTA HEBR.

  • Tu es bon et bienfaisant : enseigne-moi tes préceptes.

119,69 V—IUXTA HEBR.

  • Des orgueilleux m'enduisaient de mensonge mais moi, de tout cœur j'observais tes préceptes.

119,82 V—IUXTA HEBR.

  • Mes yeux se sont consumés après ta parole disant :  — Quand me consoleras-tu ? 

119,83 V—IUXTA HEBR.

  • et bien que je fusse comme une outre [exposée] à la gelée je n’ai pas oublié tes préceptes.

119,85 V—IUXTA HEBR.

  • Des orgueilleux ont creusé pour moi des fosses qui n'étaient pas selon ta loi.

119,99 V—IUXTA HEBR.

  • Plus que tous ceux qui m'instruisaient je suis avisé car tes témoignagnes sont ma méditation.

119,102 V—IUXTA HEBR.

  • De tes jugements je ne me suis pas écarté car c’est toi qui m’as éclairé.

119,104 V—IUXTA HEBR.

  • je considérais tes préceptes voilà pourquoi je hais tout sentier de mensonge.

119,114 V—IUXTA HEBR.

  • Tu es mon refuge et mon bouclier en ta parole j'ai espéré.

119,116 V—IUXTA HEBR.

  • Fortifie-moi selon ta parole et je vivrai et ne me confonds pas dans mon attente.

119,117 V—IUXTA HEBR.

  • Viens à mon aide et je serai sauvé et tes préceptes feront toujours mes délices.

119,119 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu as regardé comme des scories tous les méchants de la terre c’est pourquoi j’ai aimé tes témoignages.

101,2 V—IUXTA HEBR.

  • Je m'instruirai dans la voie parfaite | Quand viendras-tu à moi ? | Je marcherai dans la simplicité de mon cœur, au milieu de ma maison.

101,3 V—IUXTA HEBR.

  • Je ne mettrai pas devant mes yeux la parole de Bélial | Je hais celui qui s'écarte du droit chemin | et il ne s'est pas attaché à moi.

101,4 V—IUXTA HEBR.

  • Le coeur pervers s'éloignera de moi | le mal je ne le connaîtrai pas

101,5 V—IUXTA HEBR.

  • celui qui parle en secret contre son prochain, je l'anéantirai | l'orgueilleux de regard et hautain de coeur, je ne pourrai pas être avec lui.

101,6 V—IUXTA HEBR.

  • J’aurai les yeux sur les hommes fidèles du pays | pour qu’ils demeurent auprès de moi | celui qui marche sur la voie avec simplicité sera mon serviteur.

101,7 V—IUXTA HEBR.

  • Dans ma maison n'habitera pas celui qui agit avec fourberie | celui qui profère le mensonge ne se rendra pas agréable à mes yeux.

101,8 V—IUXTA HEBR.

  • Chaque matin j’anéantirai tous les méchants du pays | afin de retrancher de la cité du Seigneur tous ceux qui font le mal.

119,135 V—IUXTA HEBR. 

  • Montre ta face à ton serviteur et enseigne-moi tes préceptes.

119,136 V—IUXTA HEBR. 

  • Des ruisseaux d'eaux coulaient de mes yeux parce qu’ils n'ont pas gardé ta loi.

119,145 V—IUXTA HEBR. 

  • J'ai crié de tout mon cœur exauce-moi, Seigneur tes préceptes, je les garderai.

119,146 V—IUXTA HEBR. 

  • Je t’ai invoqué, sauve-moi et j’observerai tes témoignages.

119,147 V—IUXTA HEBR. 

  • Je me levais encore dans l'obscurité de la nuit et je criais en attendant ta parole.

119,148 V—IUXTA HEBR. 

  • Mes yeux devançaient les veilles de la nuit pour méditer sur tes paroles.

119,150 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils se sont approchés, mes persécuteurs infâmes et de ta loi ils se sont éloignés.

119,152 V—IUXTA HEBR. 

  • Dès le commencement  je sais, au sujet de tes témoignages que tu les as établis pour toujours.

119,163 V—IUXTA HEBR. 

  • Le mensonge, je l'ai haï et je l’ai eu en horreur mais ta loi, je l’ai aimée.

119,169 V—IUXTA HEBR. 

  • ue ma louange pénètre en ta présence, Seigneur, selon ta parole, enseigne-moi.

119,169 V—IUXTA HEBR. 

  • Que ma louange pénètre en ta présence, Seigneur, selon ta parole, enseigne-moi.

119,171 V—IUXTA HEBR. 

  • Que mes lèvres profèrent une hymne car tu m’enseigneras tes lois !

78,22 V—IUXTA HEBR.

  • parce qu’ils n'ont pas eu foi en Dieu | et n'ont pas eu confiance en son salut.

78,24 V—IUXTA HEBR.

  • et il fit pleuvoir sur eux la manne pour les nourrir, et leur donna le froment du ciel.

78,25 V—IUXTA HEBR.

  • c'est le pain des forts que mangea l'homme | Il leur envoya de la nourriture à satiété.

78,33 V—IUXTA HEBR.

  • alors il consuma dans le néant leurs jours | et leurs années rapidement.

103,8 V—IUXTA HEBR.

  • Miséricordieux et clément, le Seigneur | patient et très miséricordieux

103,7 V—IUXTA HEBR.

  • il fit connaître ses voies à Moïse | aux fils d’Israël ses pensées

103,9 V—IUXTA HEBR.

  • Ce n’est pas pour toujours qu’il condamnera | et il ne sera pas éternellement en colère.

103,11 V—IUXTA HEBR.

  • Car autant le ciel est plus élevé que la terre | autant sa miséricorde est puissante envers ceux qui le craignent.

103,18 V—IUXTA HEBR.

  • Qu’un souffle est passé sur lui, il ne sera plus | et son lieu [qu’il occupait] ne le connaîtra plus.

103,20 V—IUXTA HEBR.

  • Bénissez le Seigneur, vous ses anges | puissants en force, faisant sa parole | obéissant à la voix de sa parole.

103,21 V—IUXTA HEBR.

  • Bénissez le Seigneur, toutes ses armées | ses serviteurs qui faites ce qui lui plaît

44,7 V—IUXTA HEBR.

  • Car ce n’est pas en mon arc que je me confierai | et ce n’est pas mon épée qui me sauvera.

44,9 V—IUXTA HEBR.

  • Dans le Seigneur nous nous réjouirons tout le jour | et nous célébrerons ton nom à jamais |  TOUJOURS

44,12 V—IUXTA HEBR.

  • Tu nous as livrés comme un troupeau à dévorer | tu nous as dispersés parmi les nations

44,13 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as vendu ton peuple à vil | et son prix ne fut pas grand.

44,14 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as fait de nous un opprobre pour nos voisins | une moquerie et une raillerie pour ceux qui nous entouraient

44,15 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as fait de nous la fable des nations | et un hochement de tête des tribus.

44,16 V—IUXTA HEBR.

  • Tout le jour ma confusion est devant moi | et l'ignominie de ma face m'a couvert tout entier

44,17 V—IUXTA HEBR.

  • à la voix de celui qui m’outrage et blasphème | à la vue de l’ennemi et de celui qui respire vengeance

Texte

Procédés littéraires

44,6 ventilerons (V) Métaphore agricole ? Il peut s'agir de l'action de soulever en l'air des branches ou des épis, pour en extraire grains et fruits quand elles tombent. Le verbe « ventiler » s'utilise encore en contexte de conflit en français :

George Lautner (scén. Albert Simonin ; dial. Michel Audiard;  mus. Michel Magne),  Les Tontons Flingueurs (film, 105 mn, France, Allemagne, Italie : Gaumont et alii, 1963)

comédie policière avec Lino Ventura, Bernard Blier Jean Lefebvre, Francis Blanche, Venantino Venantini, Robert Dalban, Sabine Sinjen, Claude Rich, Gaumont et al., 

© Licence YouTube standard

Benard Blier évoque dans le langage truculent de Michel Audiard la dispersion, la pulvérisation, la ventilation des ennemis.

Réception

Comparaison des versions

44,23 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, pourquoi dors-tu Seigneur ? | réveille-toi, pourquoi nous rejettes-tu pour toujours ?

44,22 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu ne découvrira-t-il pas cela ? | lui en effet connaît les pensées du cœur | car à cause de toi nous avons été mis à mort tout le jour | nous avons été regardés comme un troupeau de boucherie

44,24 V—IUXTA HEBR.

  • pourquoi caches-tu ta face | oublies-tu nos afflictions et nos angoisses ?

44,25 V—IUXTA HEBR.

  • Car notre âme fut courbée dans la poussière | notre ventre a adhéré à la terre

44,26 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, viens à notre secours | et rachète-nous à cause de ta miséricorde.

78,43 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui en Égypte fit ses signes | ses prodiges dans la région de Tanis

78,44 V—IUXTA HEBR.

  • Il changea leurs fleuves en sang | ainsi que leurs ruisseaux afin qu'ils n'en pussent boire

78,45 V—IUXTA HEBR.

  • Il envoya contre eux toute espèce de mouches qui les dévorèrent | et les grenouilles qui les firent périr.

78,46 V—IUXTA HEBR.

  • Et il livra leurs fruits au criquet | et leur travail à la sauterelle.

78,47 V—IUXTA HEBR.

  • Il détruisit par les grêlons leurs vignes | et leurs sycomores par le froid.

78,49 V—IUXTA HEBR.

  • Il déchaîna contre eux la fureur de sa colère | indignation, menace et détresse | un envoi d’anges de malheur.

78,50 V—IUXTA HEBR.

  • Il fraya un sentier à sa colère | il n'épargna pas leur âme de la mort | il livra leur vie à la peste.

78,51 V—IUXTA HEBR.

  • Il frappa tout premier-né en Égypte | le premier de l'enfantement dans les tentes de Cham

78,54 V—IUXTA HEBR.

  • Il les amena dans sa sainte contrée | cette montagne que sa droite a acquise | et il chassa les nations devant eux | et il les mit en possession de leur héritage avec un cordeau de partage

78,55 V—IUXTA HEBR.

  • et il installa dans leurs tentes les tribus d'Israël.

78,58 V—IUXTA HEBR.

  • et ils le provoquèrent sur leurs hauts-lieux | et par leurs images ciselées l'excitèrent à jalouser

78,59 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu entendit et ne différa pas : | il repoussa avec véhémence Israël.

78,60 V—IUXTA HEBR.

  • Il abandonna la demeure de Silo | la tente qu'il a établie parmi les hommes.

78,61 V—IUXTA HEBR.

  • Il livra sa gloire à la captivité | et sa parure aux mains de l’ennemi

78,62 V—IUXTA HEBR.

  • Il referma son peuple par l'épée | et il ne différa pas touchant son héritage.

78,63 V—IUXTA HEBR.

  • Le feu dévora ses jeunes hommes | et personne ne pleura ses vierges

78,70 V—IUXTA HEBR.

  • Il choisit David, son serviteur, | et le tira du milieu des troupeaux de brebis | il l'amena lui qui suivait les brebis mères

78,71 V—IUXTA HEBR.

  • pour paître Jacob, son peuple,  | et Israël, son héritage. 

78,72 V—IUXTA HEBR.

  • lui, dans la simplicité de son cœur, les fit paître | et avec des mains prudentes il fut leur guide

Contexte

Milieux de vie

78,69 licornes (V) Zoologie antique Le sanctuaire dans la terre de Juda était unique comme la corne d'une licorne est unique sur le front de cet animal.

  • C.N.R.T.L.→  Animal fabuleux dont le corps est généralement celui d'un cheval blanc, portant sur le front une corne unique longue et torsadée neutralisant les poisons, et qui symbolise, notamment dans les poèmes et sur les tableaux et les tapisseries du Moyen-âge, à la fois la puissance et la pureté.

Maître d'Egerton (?), Licorne, âne et éléphant gambadant dans une vallée, enluminure, (pigments et détrempe sur parchemin, Paris, ca 1400-1420) dans Marco Polo, Livre des merveilles ; Odoric de Pordenone, Itinerarium de mirabilibus orientalium Tartarorum, traduit en français par Jean le Long,, fol. 59v (détail)

Bibliothèque nationale de France, Paris, département des manuscrits Fr 2810→ © Domaine public→

La corne, en général, est symbole de gloire, de force, de l'empire et d'élévation, qui convienent bien au Temple de Jérusalem. V—IUXTA HEBR. évoque le rhinocéros. 

Albrecht Dürer (1471–1528), Le Rhinocéros, (gravure sur bois, 1515, Nüremberg), 23.5 x 29.8 cm

National Gallery of Art, Washington D.C. (États-Unis) — 1964.8.697

 © Domaine public→ 

78,45 cynomie (V) Zoologie Nous conservons un calque du latin, qui rend ces mouches plus angoissantes !

  •  CNRTL→ : Diptère, famille des muscidés comprenant des grosses mouches à l'abdomen bleu qui vivent sur les charognes

Cynomya mortuorum, mâle, (photographie numérique, 2006), Terrain vague de la zone d'activités de Boeldershoek près de Hengelo (Overijssel) aux Pays-Bas

© Domaine public→ 

78,46 rouille (V) Botanique : une maladie des plantes Les rouilles sont un ensemble de maladies cryptogamiques des plantes vasculaires dont les agents pathogènes responsables sont des champignons basidiomycètes (Fungi) de l'ordre des Pucciniales et plus largement appartenant à la sous-division des Pucciniomycotina.

Bjoerns, Écidies d'Uromyces dactylidis sur la Renoncule Ficaire, (photographie numérique, 2022),

© CC-BY-SA-4.0→ 

Réception

Comparaison des versions

88,3 PS—IUXTA HEBR.

  • que ma prière pénètre en ta présence | prête l’oreille à mon chant de louange

86,15 V—IUXTA HEBR.

  • Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu miséricordieux et clément | patient, riche en miséricorde et vrai

118,5 V—IUXTA HEBR.

  • Lorsque j'étais dans la détresse, j'invoquai le Seigneur | et le Seigneur m'exauça [en me mettant] au large

118,6 V—IUXTA HEBR.

  • Tu es mon Seigneur :| je ne craindrai pas ce que peut me faire un homme.

118,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Mieux vaut espérer dans le Seigneur | que d'espérer dans les princes. 

118,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Toutes les nations m’ont entouré | mais au nom du Seigneur je me suis vengé d'elles.

118,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Elles m’ont entouré et assiégé | mais au nom du Seigneur, je me suis vengé d'elles

118,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Heurté, j'étais poussé violemment pour me faire tomber | mais le Seigneur m’a soutenu.

118,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Ma force et ma louange, c'est le Seigneur | il est devenu pour moi le salut

118,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur, en me corrigeant, m’a blâmé | mais il ne m’a pas livré à la mort

Littérature

118,22 tête d'angle ou  : « pierre angulaire » FRANÇAIS BIBLIQUE

  • La pierre angulaire,pierre de coin faisant l’angle extérieur de la rencontre de deux murs, en les maintenant ensemble et les soutenant, au sens figuré, désigne l'élément fondamental, essentiel, d'une construction ou d'un dispositif. (Par exemple le Christ, dans le Temple nouveau qu'est l'église rassemblant Juifs et nations invitées à l'alliance, selon Ep 2,20; Ac 4,11).

    Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Comparaison des versions

118,24 V—IUXTA HEBR. 

  • Voici le jour qu'a fait le Seigneur | réjouissons-nous et tressaillons d'allégresse en lui

31,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur. Chant de David

31,2 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, en toi j’ai espéré que jamais je ne sois confondu | Dans ta justice sauve-moi

31,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car mon roc et ma forteresse, c'est toi | et à cause de ton nom tu seras mon guide et tu me nourriras

31,5 V—IUXTA HEBR.

  • Tu me tireras du filet qu’ils ont caché pour moi  car tu es ma force.

31,8 V—IUXTA HEBR.

  • J'exulterai et je me réjouirai dans ta miséricorde | car tu as vu mon affliction | tu as connu les détresses de mon âme

31,11 V—IUXTA HEBR.

  • car ma vie s'est consumée dans la douleur et mes années dans les gémissements | ma vigueur s'est affaiblie à cause de mon iniquité | et mes os se sont desséchés.

31,10 V—IUXTA HEBR.

  • Aie pitié de moi, Seigneur, car je suis dans la détresse | mon œil est usé par le chagrins'est obscurci par la douleur violente | ainsi que mon âme et mes entrailles.

31,7 V—IUXTA HEBR.

  • Tu hais ceux qui servent des choses vaines pour rien | mais moi, c’est dans le Seigneur que je me suis confié

31,12 V—IUXTA HEBR.

  • Auprès de tous mes ennemis je suis devenu un opprobre | surtout pour mes voisins et effroi pour ceux qui me connaissent | Ceux qui me voyaient sur les places publiques  s’enfuyaient loin de moi

31,13 V—IUXTA HEBR.

  • Je suis abandonné à l'oubli, comme un mort, privé de cœur | je suis devenu comme un vase de rebut

31,14 V—IUXTA HEBR.

  • j'ai entendu en effet la parole outrageuse de beaucoup | une foule autour [de moi] | quand ils formaient un projet contre moi |et qu'ils pensaient à m'enlever la vie.

31,17 V—IUXTA HEBR.

  • Fais voir ta face sur ton serviteur | sauve-moi dans ta miséricorde

31,18 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, que je ne sois pas confondu pour t'avoir invoqué | Que les méchants soient confondus | Qu’ils se taisent en enfer

31,19 V—IUXTA HEBR.

  • Qu’elles deviennent muettes les lèvres menteuses | qui disent des radotages contre le juste avec orgueil et mépris.

31,20 V—IUXTA HEBR.

  • Qu’elle est grande ta bonté | que tu as réservé en secret à ceux qui te craignent | que tu as dispensé à ceux qui espèrent en toi à la vue des fils des hommes

31,21 V—IUXTA HEBR.

  • Tu les cacheras dans la protection de ta face loin de la dureté de l'homme | tu les cacheras dans l'ombre à l’abri de l'opposition des langues

31,23 V—IUXTA HEBR.

  • Mais moi j'ai dis dans ma stupeur : | J'ai été rejeté loin de  ses yeux | Mais tu as entendu la voix de ma supplication quand je criais vers toi.

31,25 V—IUXTA HEBR.

  • Courage, et que votre cœur s’affermisse | vous tous qui attendez le Seigneur

31,24 V—IUXTA HEBR.

  • Aimez le Seigneur, vous tous ses saints, | le Seigneur garde les fidèles |et il rétribuera ceux qui agissent avec beaucoup d'orgueil.

38,3 V—IUXTA HEBR.

  • Car tes flèches se sont enfoncées en moi | et ta main m'a touché [en frappant].

38,4 V—IUXTA HEBR.

  • rien de sain dans ma chair à la vue de ton indignation | il n'y a plus de paix dans mes os à la vue de mon péché.

38,6 V—IUXTA HEBR.

  • Mes plaies furent infectes et purulentes | à cause de ma folie.

38,8 V—IUXTA HEBR.

  • car mes reins furent remplis d'ignominie | et il n’y a rien de sain dans ma chair.

38,9 V—IUXTA HEBR.

  • Je fus éveillé et affligé à l'excès | je rugissais à cause du gémissement de mon cœur

38,12 V—IUXTA HEBR.

  • Mes chéris et mes amis se sont comme arrêtés devant ma lèpre | et mes voisins se sont tenus au loin.

68,6 V—IUXTA HEBR.

  • au père des orphelins et au défenseur des veuves | Dieu dans sa demeure sainte.

68,9 V—IUXTA HEBR.

  • la terre trembla et les cieux s'écoulèrent devant Dieu | c'est-à-dire au Sinaï devant Dieu, le Dieu d'Israël.

68,10 V—IUXTA HEBR.

  • Tu fis surgir, ô Dieu, une pluie de bienveillance | tu as réconforté ton héritage accablé

119,106 V—IUXTA HEBR.

  • J’ai juré, et je continuerai à garder les jugements de ta justice.

119,108 V—IUXTA HEBR.

  • Les offrandes volontaires de ma bouche, daigne les avoir pour agréables, Seigneur, | et selon tes jugements  enseigne-moi

119,109 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon âme est continuellement en ma main | et ta loi, je ne l'ai pas oubliée.

119,112 V—IUXTA HEBR. 

  • J’ai incliné mon cœur à exécuter tes justices | à cause de la récompense éternelle.

119,159 V—IUXTA HEBR. 

  • Vois combien j'aime tes préceptes Seigneur, selon ta miséricorde  fais-moi vivre.

119,121 V—IUXTA HEBR. 

  • AIN | J’ai pratiqué droit et justice ne m’abandonne pas à ceux qui me calomnient.

119,126 V—IUXTA HEBR. 

  • Il est temps que tu agisses, Seigneur : ils ont violé ta loi.

119,129 V—IUXTA HEBR. 

  • FE. Merveilles que tes  témoignages aussi mon âme les a observés.

119,143 V—IUXTA HEBR. 

  • La détresse et l’angoisse m’ont atteint ; tes commandements, c'est ma volonté.

119,144 V—IUXTA HEBR. 

  • Tes témoignages sont toujours justes: enseigne-moi et je vivrai.

68,11 V—IUXTA HEBR.

  • tes animaux ont habité en lui | dans ta bonté, ô Dieu, tu as préparé [une nourriture] au pauvre.

68,16 V—IUXTA HEBR.

  • Montagne de Dieu, montagne grasse | montagne aux cimes élevées montagne grasse

68,17 V—IUXTA HEBR.

  • pourquoi jalousez-vous, montagnes aux cimes élevées | la montagne que Dieu a aimée pour habiter en elle ? |Oui,le Seigneur y habitera pour toujours

68,18 V—IUXTA HEBR.

  • Les chars de Dieu sont innombrables | des milliers de chars qui excèdent en quantité | le Seigneur en eux dans le Sinaï en son sanctuaire

68,20 V—IUXTA HEBR.

  • Béni soit le Seigneur chaque jour | il nous portera, le Dieu de notre salut. | - Toujours.

68,21 V—IUXTA HEBR.

  • Notre Dieu est le Dieu du salut | et au Seigneur Dieu appartiennent les issues de la mort.

68,19 V—IUXTA HEBR.

  • Tu es monté sur la hauteur, tu as emmené des captifs | tu as reçu des présents parmi les hommes | Même les non croyants habiteront près du Seigneur, Dieu :

Liturgie

79,8 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est cité dans la prière de Abinou Malquenou qui fait partie des rogations des prières du matin et de l'après-midi des jours ouvrés.

Traditionnel (texte : rabbi Akibá ben Yosef attr.), Avinu malkenu, in Canto espiritual judeoespañol, (CD, "Ibèrica" HMI 98 7015 Harmonia Mundi "musique d'abord" HMA 195 7015, Harmonia mundi, 1997)

Miguel Sánchez, dir., Alia Musica : Angel Iznaola (voix), Flavio Oliver (voix), Albina Cuadrado (voice), Jose Antonio Carril (voice), Aziz Samsaoui (kanun), Miguel Sánchez (voix, ud), Carlos Garcia (voix, kemanya), Carlos Ghiringhelli (voix, nay, kaval).

© Licence YouTube standard, Notre Père Is 63,16 ; notre roi Is 33,22 

CALENDRIER

Cette prière est chantée durant les dix jours de repentance entre Rosh Hashana et Yom Kippour, incluse dans les prières du matin (Shaharit) et du soir (Minha). Depuis le 17e s., la plupart des communautés ashkénazes orientales le récitent aussi tous les jours de jeûne.

RITE

La prière est interprétée à plusieurs voix, selon des arrangements différents selon les traditions, certaines alternant intonation des versets par un soliste et répons par la communauté, par exemple. Dans le rite ashkénaze oriental, l'Arche est ouverte pendant Avinu Malkenu, et refermée à la fin ; dans le rite ashkénaze occidental, l'Arche n'est ouverte que le matin du jour de Roch Hachana et durant toutes les prières de Yom Kippour, mais pas l'après-midi de Roch Hachana ni le reste des dix jours de repentance. Dans la tradition séfarade, l'Arche n'est pas ouverte.

HISTOIRE
  • →b.Ta‘an.t 25b : durant une sécheresse, les Sages décrètent un jeûne public; malgré les supplication de Rabbi Eliezer, la pluie ne vient pas. Alors son disciple rabbi Akiva le remplace et prononce seulement deux phrases : « Notre Père, notre Roi, nous avons fauté devant Toi. Notre Père, notre Roi, nous n'avons d'autre Roi que Toi ». Et la pluie immédiatement tomba .[…] Une voix céleste sortit du ciel, et dit : —Pourquoi celui-ci (R. Akiva) a-t-il été agréé et celui-là (R. Eliezer, pourtant connu de ses contemporains comme le Grand) n'a-t-il pas été agréé ? Non parce que celui-ci serait plus grand que celui-là, mais parce que celui-ci passe sur ses principes (pardonne à qui l'aurait offensé) et celui-là ne passe pas sur ses principes". »
TEXTE

Sur la base de l'anaphore isaïenne, la supplication semble s'être développée librement, jusqu'à des séquences assez longues. Aujourd'hui, la tradition séfarade présente 29 versets ; dans la tradition mizrahi, la version syrienne présente 31 ou 32 versets, la yéménite 27, la salonicienne 53, la tradition ashkénaze a 38 versets, la version polonaise 44, tous avec des séquences différentes. Le rite hashkenaze propose des variantes selon les jours :

(L'Arche est ouverte) Notre Père, notre Roi, nous avons péché devant Toi. Notre Père, notre Roi, nous n'avons de Roi que Toi. Notre Père, notre Roi, agissez [avec bienveillance] avec nous pour l'amour de votre nom. Notre Père, notre Roi, renouvelle pour nous (les jours de jeûne: bénis-nous) une bonne année. Notre Père, notre Roi, une bonne année. Notre Père, notre Roi, retire de nous tous les décrets sévères. Notre Père, notre Roi, annulez les intentions de nos ennemis. Notre Père, notre Roi, déjouent les plans de nos ennemis. Notre Père, notre Roi, éliminez tout oppresseur et adversaire de nous. Notre Père, notre Roi, fermez la bouche de nos adversaires et accusateurs. Notre Père, notre Roi, enlevez la peste, l'épée, la famine, la captivité et la destruction des membres de votre alliance. Notre Père, notre Roi, retiens la plaie de ton héritage. Notre Père, notre Roi, pardonne et pardonne toutes nos iniquités. Notre Père, notre Roi, efface et ôte nos transgressions de devant Tes yeux. Notre Père, notre Roi, effacez dans Votre abondante miséricorde tous les annales de nos dettes [péchés]. Notre Père, notre Roi, ramène-nous à Toi dans une repentance sans réserve. Notre Père, notre Roi, envoie une guérison complète aux malades de ton peuple. Notre Père, notre Roi, déchire le mal [aspect] du verdict décrété contre nous. Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous avec un souvenir favorable devant vous. —— (Entre Roch Hachana et Yom Kippour) Notre Père, notre Roi, inscrivez-nous dans le livre de la bonne vie. Notre Père, notre Roi, inscrivez-nous dans le livre de la rédemption et de la délivrance. Notre Père, notre Roi, inscrivez-nous dans le livre des moyens de subsistance et de la subsistance. Notre Père, notre Roi, inscrivez-nous dans le livre des mérites. Notre Père, notre Roi, inscrivez-nous dans le livre du pardon et du pardon. —— Un jour de jeûne public (sauf le jeûne de Guedalia ): Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous pour une bonne vie. Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous pour la rédemption et la délivrance. Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous pour gagner sa vie et sa subsistance. Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous pour nos mérites. Notre Père, notre Roi, souvenez-vous de nous pour le pardon et le pardon. Notre Père, notre Roi, faites bientôt fleurir la délivrance pour nous. Notre Père, notre Roi, exaltez la gloire d' Israël, votre peuple. Notre Père, notre Roi, exaltez la gloire de votre oint. Notre Père, notre Roi, remplissez nos mains de vos bénédictions. Notre Père, notre Roi, remplissez nos entrepôts d'abondance. Notre Père, notre Roi, écoutez notre voix, ayez pitié et compassion de nous. Notre Père, notre Roi, accepte notre prière avec miséricorde et faveur. Notre Père, notre Roi, ouvre les portes du ciel à notre prière. Notre Père, notre Roi, rappelons-nous que nous ne sommes que poussière. Notre Père, notre Roi, nous vous en supplions, ne nous détournez pas de vous les mains vides. Notre Père, notre Roi, que cette heure soit une heure de miséricorde et un temps de faveur devant vous. Notre Père, notre Roi, ayez pitié de nous, de nos nourrissons et de nos enfants. Notre Père, notre Roi, fais-le pour ceux qui ont été tués à cause de ton saint nom. Notre Père, notre Roi, faites-le pour le bien de ceux qui ont été massacrés pour Votre Unicité. Notre Père, notre Roi, fais-le pour ceux qui ont traversé le feu et l'eau pour la sanctification de ton nom. Notre Père, notre Roi, venger le sang répandu de vos serviteurs. Notre Père, notre Roi, faites-le pour vous, sinon pour le nôtre. Notre Père, notre Roi, fais-le pour toi et délivre-nous. Notre Père, notre Roi, fais-le pour tes miséricordes abondantes. Notre Père, notre Roi, faites-le pour l'amour de votre grand, puissant et impressionnant Nom qui est proclamé sur nous. Notre Père, notre Roi, ayez pitié de nous et répondez-nous, car nous n'avons pas d'actes méritoires; agissez avec charité et gentillesse avec nous et délivrez-nous. (L'Arche est fermée) (source→)

  • La prière, célèbre, a donné lieu à bien des interprétations populaires. Celle de Barbara Streisand en 1997 est célèbre.

On peut citer auss,en 2015, le chanteur populaire juif orthodoxe Gad Gaston Elbaz, qui arrange sa version suivant ce texte :

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  • en français : Notre père, notre roi — Notre roi, inscris-nous — dans le livre de vie, dans le livre de vie — Notre père, inscris-nous, scelle-nous — dans le livre de vie —— Notre père, notre roi — inscris-nous, scelle-nous — dans le livre de la rédemption et du salut —— Notre père notre roi — inscris-nous, scelle-nous—dans le livre de vie —— notre père notre roi — inscris-nous, scelle-nous — Rédemption et Salut ... —— Notre père, notre roi — notre roi, inscris-nous — dans le livre de vie, dans le livre de vie — Notre père, inscris-nous, scelle-nous — dans le livre de la rédemption et du Salut — notre père notre roi — inscris-nous, scelle-nous — dans le livre de vie —— Notre père notre roi — dans le livre de la rédemption et du salut

Comparaison des versions

79,9 Ps—IUXTA HEBR.

  • Secours-nous, Dieu notre Jésus, pour la gloire de ton nom | délivre-nous et pardonne nos péchés à cause de ton nom.

85,4 V—IUXTA HEBR.

  • tu as retiré toute ton indignation | tu es revenu de l’ardeur de ta colère

51,14 V—IUXTA HEBR.

  • Rends-moi la joie de ton Jésus | et affermis-moi d'un esprit puissant

95,3 V-IUXTA HEBR.

  • Car fort et grand est le Seigneur | et un grand roi au-dessus de tous les dieux

95,4 V-IUXTA HEBR.

  • dans la main de qui sont les fondements de la terre | et les sommets des montagnes sont à lui.

95,7 V-IUXTA HEBR.

  • Car c'est lui notre Dieu | et nous le peuple de son pâturage | et le troupeau de sa main.

95,8 V-IUXTA HEBR.

  • Aujourd'hui, si vous entendez sa voix | n’endurcissez pas votre cœur

95,9 V-IUXTA HEBR.

  • comme dans la contradiction | comme au jour de la tentation au désert | où vos pères m’ont tenté |ils m’ont éprouvé et ils ont vu mon oeuvre.

95,10 V-IUXTA HEBR.

  • Quarante ans cette génération m'a dégoûté | et j'ai dit : — c'est un peuple égaré de cœur

68,22 V—IUXTA HEBR.

  • Oui, Dieu brisera les têtes de ses ennemis | le front chevelu de celui qui marche dans ses péchés.

68,23 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a dit : — Je les ramènerai de Basan | je les ramènerai des profondeurs de la mer

68,24 V—IUXTA HEBR.

  • afin que ton pied piétine dans le sang | que la langue de tes chiens ait sa part des ennemis par toi-même

68,26 V—IUXTA HEBR.

  • Ils ont vu tes marches, ô Dieu | les marches de mon Dieu, de mon roi, dans le sanctuaire.

68,28 V—IUXTA HEBR.

  • Voici Benjamin, le plus petit, qui les conduit | les princes de Juda dans leur pourpre | les princes de Zabulon, les princes de Nephthali.

68,29 V—IUXTA HEBR.

  • Ton Dieu a commandé selon ta force | affermis, Dieu, ce que tu as fait pour nous.

68,30 V—IUXTA HEBR.

  • De ton temple, qui est dans Jérusalem | les rois t’offriront des présents.

68,31 V—IUXTA HEBR.

  • Menace la bête des roseaux, la bande des forts parmi les veaux des peuples | de ceux qui regimbent contre les roues d'argent | Disperse les peuples qui veulent la guerre

68,32 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils offrent [leurs présents] promptement d'Égypte| que l’Éthiopie s’empresse de tendre les mains vers Dieu.

68,34 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui est monté sur le ciel du ciel depuis le commencement | voici qu'il donnera à sa voix une voix de puissance

68,35 V—IUXTA HEBR.

  • Rendez gloire à Dieu | Sa magnificence est sur Israël | et sa puissance est dans les cieux.

19,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur. Chant de David.

19,2 V—IUXTA HEBR.

  • Les cieux racontent la gloire de Dieu | et le firmament annonce l’œuvre de sa main.

19,5 V—IUXTA HEBR.

  • Leur bruit a parcouru toute la terre | leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde

19,6 V—IUXTA HEBR.

  • En eux il a dressé une tente pour le soleil | et lui, tel un époux sortant de sa chambre nuptiale| s’est élancé joyeux, comme un héros, pour courir sa carrière

19,4 V—IUXTA HEBR.

  • Ce n'est pas un discours, ce ne sont pas des paroles | quant à eux, leur voix ne soit pas entendue.

86,7 V—IUXTA HEBR.

  • Au jour de ma détresse je t'appellerai car tu me répondras

86,14 V—IUXTA HEBR.

  • O Dieu, des orgueilleux se sont levés contre moi | une bande de puissants a cherché mon âme | ils ne t'ont pas mis devant eux

68,5 V—IUXTA HEBR.

  •  Chantez à Dieu, célébrez son nom  | Frayez le chemin à celui qui monte à travers les déserts! | Dans le Seigneur est son nom et exultez devant lui !

Jérôme  Ps. iuxta Hebr. élimine la surcharge introduite par G. 

68,7 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu fait habiter les solitaires dans une maison | il délivre les captifs par sa puissance | mais les incrédules ont habité dans les lieux arides

68,12 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, tu donneras un mot d'ordre aux annonciatrices d'une très grande force.

68,13 V—IUXTA HEBR.

  • Les rois des armées feront alliance | ils feront alliance et la beauté de la maison partagera le butin.

Jérôme semble lire la forme hébraïque nᵉwaṯ (état construit de nuh, « pâturage », qui n'a guère de sens ici), comme une variation textuelle de nʾwh (נאוה, « belle femme »), peut-être dans la logique de Ps 68,11b ?

68,14 V—IUXTA HEBR.

  • Même si vous aviez dormi au milieu des territoires | les ailes de la colombe [se seraient] recouvertes d’argent et son dos d'or vert.

Il est intéressant que Jérôme, tout en corrigeant la traduction de V (il supprime le calque cleros et le remplace par terminos), néanmoins la commente de façon allégorique dans Jérôme Tract. Ps. 

68,15 V—IUXTA HEBR.

  • Comme le Très-Robuste dispersait les rois en elle | elle était blanchie de neige au Selmon.

130,5 V—IUXTA HEBR.

  • mon âme vers le Seigneur

130,6 V—IUXTA HEBR.

  • depuis la veille du matin jusqu'à la veille du matin | Qu'Israël attende le Seigneur

130,7 V—IUXTA HEBR.

  • car auprès du Seigneur est la miséricorde | et auprès de lui une abondante rédemption :

Arts visuels

130,1–8 Le Seigneur vient nous chercher jusque dans les profondeurs où nous sommes tombés

15e s.

Andrea Mantegna (1431-1506), La Descente du Christ aux Enfers, (1470-1475), 38,8 x 42,3 cm

Collection Barbara Piasecka Johnson (collection privée), prêté au Frick Museum, New York

Domaine public © Wikimedia commons→, Ps 130

Musique

137,1 Sur les fleuves de Babylone

16e s.

Giovanni Pierluigi da Palestrina (c. 1525-1594), Super flumina Babylonis, 1581

Choir of Clare College, Cambridge & Timothy Brown

© Licence YouTube standard→, Ps 137,1

Paroles

Super flumina Babylonis illic sedimus et flevimus, cum recordaremur Sion. (Ps 137,1)

Compositeur

Giovanni Pierluigi da Palestrina est un compositeur italien de la Renaissance, reconnu et immensément admiré par tous les musiciens de son temps. Il a su appliquer les réformes du Concile de Trente à la musique sacrée voulant obtenir l'intelligibilité des paroles et une musique en rapport intime avec le texte sacré.

Comparaison des versions

131,3 V—IUXTA HEBR.

  • Israël, espère dans le Seigneur | dès maintenant et jusque dans l'éternité !

131,2 V—IUXTA HEBR.

  • Si je ne me [le] suis pas proposé et n'ai fait taire mon âme | Comme un enfant sevré conduit à sa mère | ainsi soit conduite à moi mon âme sevrée

102,1 V—IUXTA HEBR.

  • Prière du pauvre, lorsqu'il est plein d'anxiété et qu'il répand sa parole devant le Seigneur.

102,2 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur écoute ma prière | et que mon cri parvienne jusq'à toi.

102,3 V—IUXTA HEBR.

  • Ne me cache pas ton visage | au jour de ma détresse incline vers moi ton oreille | le jour où j'appellerai, vite, exauce-moi.

102,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car mes jours se sont consumés comme en fumée | et mes os comme s'ils étaient rôtis se sont déssechés.

102,5 V—IUXTA HEBR.

  • Mon cœur a été battu comme l'herbe et il s'est desséché | car j'ai oublié de manger mon pain.

102,6 V—IUXTA HEBR.

  • À la voix de mon gémissement, mes os ont collé à ma chair.

102,7 V—IUXTA HEBR.

  • Je suis devenu semblable au pélican du désert | je suis devenu comme le hibou des solitudes.

102,8 V—IUXTA HEBR.

  • J'ai veillé et je fus comme l'oiseau solitaire sur le toit.

102,9 V—IUXTA HEBR.

  • Tout le jour mes ennemis m'outrageaient | en exultant ils juraient par moi.

102,10 V—IUXTA HEBR.

  • J'ai mangé la cendre comme du pain | et j'ai mêlé mes larmes à mon breuvage

102,11 V—IUXTA HEBR.

  • à la face de ton indignation et de ta colère | car tu m'as soulevé tu m'as brisé.

102,12 V—IUXTA HEBR.

  • Mes jours comme l'ombre se sont inclinés | et moi, comme l'herbe, je me suis desséché.

102,13 V—IUXTA HEBR.

  • Mais toi, Seigneur, tu demeures éternellement | et ton souvenir de génération en génération.

102,14 V—IUXTA HEBR.

  • En te levant tu auras pitié de Sion | car il est temps de lui faire grâce | car le temps est venu | car l'alliance est venue.

102,15 V—IUXTA HEBR.

  • Car tes serviteurs ont estimé agréables ses pierres | et sa poussière digne de pitié.

93,3 V—IUXTA HEBR.

  • Les fleuves ont élevé Seigneur | les fleuves ont élevé leurs voix | les fleuves ont élevé leur vaste amas d'eau

91,1 V—IUXTA HEBR.

  • Qui habite dans le secret du Très-Haut | demeurera dans l’ombre du Seigneur.

91,5 V—IUXTA HEBR.

  • bouclier et protection, sa vérité | tu ne craindras pas de crainte nocturne 

91,6 V—IUXTA HEBR.

de la flèche qui vole le jour | de la peste qui marche dans les ténèbres | de la morsure du furieux à midi.

91,7 V—IUXTA HEBR.

  • mille tomberont à ton côté et dix mille à ta droite | mais de toi il n'approchera pas.

91,8 V—IUXTA HEBR.

  • De tes yeux cependant tu verras | et tu apercevras la punition des impies. 

91,10 V—IUXTA HEBR.

  • Le mal ne viendra pas jusqu’à toi | et la lèpre n’approchera de ta tente.

91,11 V—IUXTA HEBR.

  • Parce qu'il commandera à ses anges à ton sujet de te garder dans toutes tes voies.

91,12 V—IUXTA HEBR.

  • Sur les mains ils te porteront de peur que ton pied ne heurte contre une pierre.

91,15 V—IUXTA HEBR.

  • il m'invoquera et je l'exaucerai | avec lui je serai dans la tribulation je le délivrerai et le glorifierai.

91,16 V—IUXTA HEBR.

  • D'une longue suite de jours je l'emplirai | et je lui montrerai mon salut.

92,8 V—IUXTA HEBR.

  • Les impies ont poussé comme l’herbe | et ils ont fleuri tous ceux qui font l'iniquité | pour être broyés à tout jamais.

92,13 V—IUXTA HEBR.

  • Le juste fleurira comme le palmier | comme le cèdre au Liban il se multipliera.

 

92,14 V—IUXTA HEBR.

  • Transplantés dans la maison du Seigneur, dans les parvis de notre Dieu ils produiront des fruits.

92,15 V—IUXTA HEBR.

  • Ils fructifieront encore dans la vieillesse | ils seront fertiles et verdoyants.

92,16 V—IUXTA HEBR.

  • en annonçant que droit est le Seigneur | ma force et qu'il n'y a pas d'iniquité en lui.

93,5 V—IUXTA HEBR. Tes témoignages sont infiniment fidèles | la sainteté convient à ta maison, Seigneur, dans la longue suite des jours.

94,2 V—IUXTA HEBR.

  • Élève-toi qui juges la terre, rends la pareille aux superbes !

94,4 V—IUXTA HEBR.

  • se répandront-ils en disant une chose ancienne | babilleront-ils, tous ceux qui commettent l'iniquité ?

94,6 V—IUXTA HEBR.

  • massacreront-ils la veuve et l'étranger et tueront-ils les orphelins ?

94,9 V—IUXTA HEBR.

Celui qui a planté l'oreille n'entendra-t-il pas ? | ou celui qui a façonné l'oeil ne verra-t-il pas ?

Texte

Vocabulaire

94,9b ne regarde-t-il pas attentivement (V) Considero Ici dans la V iuxta G , le verbe considero signifie « considérer, regarder attentivement, remarquer », il est employé au présent, alors que le verbe précédent audiet est au futur.

Réception

Comparaison des versions

94,10 V—IUXTA HEBR.

  • Celui qui instruit les nations ne convaincra-t-il pas ? | lui qui enseigne la science à l'homme ?

94,13 V—IUXTA HEBR.

  • pour le reposer aux jours de l'affliction | jusqu'à ce qu'à l'impie soit creusée une destruction INTERITUS.

Texte

Vocabulaire

94,13a pour l'apaiser V—IUXTA G : Mitigo Glaire offre une traduction plus littérale du verbe mitigo « afin que vous lui accordiez quelque douceur ».

Réception

Comparaison des versions

94,14 V—IUXTA HEBR.

  • En effet le Seigneur n’abandonnera pas son peuple | et ne désertera pas son héritage

94,16 V—IUXTA HEBR.

  • Qui se tiendra pour moi contre les méchants ? | Qui se tiendra pour moi contre les ouvriers d'iniquité ?

94,19 V—IUXTA HEBR.

  • Dans la multitude de mes pensées qui sont au dedans de moi | tes consolations délecteront mon âme.

94,21 V—IUXTA HEBR.

  • Ils s'uniront contre l'âme du juste | et ils condamneront le sang innocent.

94,22 V—IUXTA HEBR.

  • Mais le Seigneur sera pour moi un refuge | et mon Dieu comme le rocher de mon espérance.

94,23 V—IUXTA HEBR.

  • Et tu feras retomber sur eux leur iniquité | et dans leur malice tu les perdras | il les perdra, le Seigneur, notre Dieu !

91,9 V—IUXTA HEBR.

  • Toi en effet, tu es,  Seigneur, mon espérance | du Très-Haut tu as fait ta demeure.

Propositions de lecture

91,14b connut = connaît V—HEBR. Cognosco Le parfait de ce verbe de sens inchoatif serait mieux traduit pas un présent. Il connut ou il prit connaissance, donc il connaît.

Texte

Vocabulaire

91,6 l'être V—IUXTA G : negotium Negotium connote les sens de « chose, objet, être » en parlant d'une personne, et « créature » (cf. Blaise Dict.).

91,15c V—IUXTA G  Le verbe eripio signifie d'abord « tirer brusquement hors, mettre dehors, faire sortir, arracher, retirer, emporter » et par suite « ôter, ravir, enlever, arracher de force » enfin « délivrer de, affranchir, etc. ».

Propositions de lecture

91,1 Louange de cantique V—IUXTA G = louange sous forme de cantique.

Réception

Comparaison des versions

92,7 V—IUXTA HEBR.

  • L’homme stupide ne connaîtra pas | et le sot ne comprendra pas cela.

92,9 V—IUXTA HEBR.

  • Mais toi, tu es sublime pour l'éternité, Seigneur !

94,11 connaît V—IUXTA HEBR.

  • Suivant cette version, c'est le verbe novit, un parfait qui est utilisé ; nosco de sens inchoatif signifie « je prends connaissance de », d'où novi « j'ai pris connaissance de », c'est-à-dire « je connais ». 
  • La version V—IUXTA G emploie scit « il sait, il connaît ».

94,17 V—IUXTA HEBR.

  • Si ce n'était que le Seigneur eût été mon auxiliaire | il s'en serait fallu de peu que mon âme habitât dans l'enfer.

94,20 V—IUXTA HEBR.

  • Est-ce qu'un trône d'embûches s'attachera à toi façonnant la peine LABOREM dans le précepte ?

Texte

Vocabulaire

95,9b durant V—IUXTA G  La préposition secundum qui régit l'acc. signifie « derrière, après, auprès de, à côté de, durant, pendant, selon, suivant, selon que, conformément à, etc.

Réception

Comparaison des versions

95,6 V-IUXTA HEBR.

  • Venez, adorons et courbons-nous | fléchissons les genoux devant la face du Seigneur, notre créateur.

96,1 Chantez V—IUXTA HEBR. Canite | V—IUXTA G : Cantate Canite est synonyme de Cantate.

96,3 V—IUXTA HEBR.

  • Racontez parmi les nations sa gloire | à tous les peuples ses merveilles.

96,5 V—IUXTA HEBR.

  • En effet tous les dieux des peuples sont des statues, mais le Seigneur fit les cieux.

96,6 V—IUXTA HEBR.

  • Gloire et beauté devant son visage, force et exultation dans son sanctuaire.

96,8 V—IUXTA HEBR.

  • Apportez au Seigneur la gloire à son nom | élevez des offrandes MUNERA et entrez dans ses parvis,

Texte

Vocabulaire

96,13c dans la justice V—IUXTA HEBR. in iusto L'adjectif iustus « juste » est aussi employé comme substantif neutre iustum et signifie « justice, juste mesure, ce qui convient ».

Réception

Comparaison des versions

96,13 V—IUXTA HEBR.

  • devant la face du Seigneur car il vient | parce qu'il vient juger la terre | il jugera l'orbe de la terre dans la justice IN IUSTO et les peuples dans sa fidélité. Cf. Vocabulaire Ps 96,13c.

96,7 V—IUXTA HEBR.

  • Apportez au Seigneur, familles des peuples | apportez au Seigneur gloire et force,

96,9 V—IUXTA HEBR.

  • Adorez le Seigneur dans la beauté du sanctuaire | que toute la terre tremble de frayeur devant sa face.

96,10 V—IUXTA HEBR.

  • Dites aux nations : — Le Seigneur a établi son règne | puisqu'il a suspendu l'orbe immobile de la terre.

96,12 V—IUXTA HEBR.

  • Que la campagne se réjouisse et tout ce qui est en elle | alors tous les arbres de la forêt loueront

97,3 V—IUXTA HEBR.

  • Le feu ira devant sa face | et brûlera complètement tout autour ses ennemis.

97,5 V—IUXTA HEBR.

  • Les montagnes comme la cire se liquéfièrent à la face du Seigneur | à la face du dominateur de toute la terre !

97,9 V—IUXTA HEBR.

  • Toi, en effet, tu es, Seigneur, le Très-haut au-dessus de toute la terre | tu es extrêmement élevé au-dessus de tous les dieux.

97,10 V—IUXTA HEBR.

  • Vous qui aimez le Seigneur, haïssez le mal | il garde les âmes de ses saints | de la main des impies il les arrachera.

98,5 V—IUXTA HEBR.

  • Chantez pour le Seigneur sur la cithare, sur la cithare et au son d'un chant !

98,7 V—IUXTA HEBR.

  • Que gronde la mer et sa plénitude, l'orbe et ses habitants

98,6 V—IUXTA HEBR.

  • Sur des trompettes et au bruit de la trompette, poussez des cris de joie devant le roi, le Seigneur

99,4 V—IUXTA HEBR.

  • L'empire du roi aime le jugement | c'est toi qui établis les équités | le jugement et la justice tu les exerças en Jacob.

98,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE | Chantez au Seigneur un cantique nouveau car il fit des merveilles | sa droite le sauva ainsi que son saint bras.

98,3 V—IUXTA HEBR.

  • Il se souvint de sa miséricorde et de sa vérité en faveur de la maison de Jacob | tous les confins de la terre virent le salut de notre Dieu.

98,9 V—IUXTA HEBR.

  • devant le Seigneur car il vient juger la terre | il jugera l'orbe dans la justice et les peuples dans l'équité IN AEQUITATIBUS.

99,6 V—IUXTA HEBR.

  • Moïse et Aaron parmi ses prêtres | et Samuel avec ceux qui invoquent son nom | ils invoquaient le Seigneur et lui-même les exauça.

99,7 V—IUXTA HEBR.

  • Dans une colonne de nuée il leur parlait | ils gardèrent ses témoignages et le précepte qu'il leur donna.

Littérature

91,6 midi FRANÇAIS BIBLIQUE

  • « Le démon de midi » : l'expression est employée pour exprimer toute tentation en période de maturité dans le domaine des sens et du sentiment.

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public 

91,6b négoce (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Négoce→ rend ici negotium latin. Le terme français n'a pas que la signification commerciale usuelle : il peut aussi désigner toute affaire ou occupation, et en particulier les trafics honteux ou suspects, ici personnifiés comme hantant les nuits de ceux qui les perpètrent.

 Drapeau de la francophonie→© Domaine public

Comparaison des versions

91,2 V—IUXTA HEBR.

  • Disant au Seigneur : — Mon espérance et ma force | mon Dieu, je me confierai en lui. 

83,2 V— IUXTA HEBR

  • O Dieu, ne te tais pas, ne garde pas silence et ne te repose pas, ô Dieu !

92,4 V—IUXTA HEBR.

  • sur la lyre à dix cordes et sur le psaltérion dans un chant sur la cithare

92,5 V—IUXTA HEBR.

  • Puisque que tu m'as réjoui, Seigneur, dans ton oeuvre | au sujet des ouvrages de tes mains je [te] louerai.

92,11 V—IUXTA HEBR.

  • et ma corne sera exaltée comme celle de la licorne | et ma vieillesse dans une huile abondante

92,10 V—IUXTA HEBR.

  • Car voici que tes ennemis, Seigneur, voici que tes ennemis périront | et ils seront dispersés tous ceux qui commettent l'iniquité

92,12 V—IUXTA HEBR.

  • mon oeil regardera avec mépris ceux qui m'épient | mon oreille entend [le cri] venant de ces méchants qui s'élèvent contre moi

90,2 V— IUXTA HEBR.

  • Avant que les montagnes fussent nées, et que fussent enfantés terre et monde | d'éternité en éternité tu es !

128,1 V— IUXTA HEBR

  • Cantique des montées | Heureux tout homme qui craint le Seigneur | qui marche dans ses voies.

128,2 V— IUXTA HEBR

  • Quand du labeur de tes mains tu te nourriras  | heureux seras-tu et bien te sera.

128,3 V— IUXTA HEBR

  • Ton épouse sera comme une vigne féconde dans l’intérieur de ta maison | tes fils comme des plants d’olivier, autour de ta table

128,6 V— IUXTA HEBR

  • Et puisses-tu voir les fils de tes fils et la paix en Israël !

97,1 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a établi son règne, la terre exultera | les îles nombreuses se réjouiront.

102,16 V—IUXTA HEBR.

  • les nations craindront alors le nom du Seigneur | et tous les rois de la terre ta gloire

102,17 V—IUXTA HEBR.

  • parce que le Seigneur a bâti Sion | il s'est montré dans sa gloire.

102,19 V—IUXTA HEBR.

  • Que cela soit écrit pour la génération future | et le peuple qui sera créé louera le Seigneur

102,18 V—IUXTA HEBR.

  • Il a tourné ses regards vers la prière de celui qui a les mains vides | et il n'a pas méprisé leur prière.

102,20 V—IUXTA HEBR.

  • parce qu'il a regardé se son très haut sanctuaire | le Seigneur, du haut du ciel, a regardé attentivement la terre

102,21 V—IUXTA HEBR.

  • pour écouter le gémissement du captif | pour délivrer les fils de la mort

102,22 V—IUXTA HEBR.

  • afin qu'on fasse connaître dans Sion le nom du Seigneur | et sa louange dans Jérusalem

102,23 V—IUXTA HEBR.

  • quand s'assembleront tous les peuples et les royaumes pour servir le Seigneur.

102,24 V—IUXTA HEBR.

  • sur le chemin il a abattu ma force | il a abrégé mes jours.

102,25 V—IUXTA HEBR.

  • Je dirai : Mon Dieu ne m'enlève pas à la moitié de mes jours | tes années [durent] de génération en génération.

102,26 V—IUXTA HEBR.

  • Au commencement tu as fondé la terre | et les cieux sont l'ouvrage de tes mains.

102,27 V—IUXTA HEBR.

  • Eux périront, mais toi, tu subsisteras. | Ils s'useront tous comme un vêtement | Tu les changeras comme un manteau, et ils seront changés

102,28 V—IUXTA HEBR.

  • Mais toi, tu restes le même | et tes années ne passeront pas.

102,29 V—IUXTA HEBR.

  • Les fils de tes serviteurs auront une demeure | et leur postérité sera stable devant eux.

83,3 V— IUXTA HEBR.

  • Car voici que tes ennemis s’agitent bruyamment et ceux qui te haïssent ont levé la tête.

83,6 V— IUXTA HEBR.

Car ils ont délibéré pareillement | contre toi ils ont conclu une alliance

83,13 V— IUXTA HEBR.

  • Eux qui ont dit : — Emparons-nous de la beauté de Dieu ! 

83,19 V— IUXTA HEBR.

  • et qu'ils sachent que ton nom est « Seigneur » | seul tu es Élevé sur toute la terre.

83,18 V— IUXTA HEBR.

  • Qu’ils soient confondus et dans le trouble à jamais | qu'ils rougissent et périssent !

83,5 V— IUXTA HEBR.

  • Ils ont dit : — Venez et exterminons-les d’entre les nations | et que le nom d'Israël on n'ait plus de souvenir ! 

83,2 V— IUXTA HEBR.

  • O Dieu, ne te tais pas, ne garde pas silence et ne te repose pas, ô Dieu !

Texte

Vocabulaire

99,8 V—IUXTA G : Adinventio Le mot adinventio a pour significations : action de découvrir, de trouver, trouvaille dans la façon d'agir, conduite, (rare) trouvaille merveilleuse, merveille (de Dieu). Cependant il est le plus souvent utilsé de manière péjorative : trouvaille mauvaise, conduite mauvaise, égarement, machination, procédé mauvais, expédient, ruse.

Réception

Comparaison des versions

99,1 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a établi son règne : que soient ébranlés les peuples | il siège sur les chérubins : que soit secouée la terre

104,1 V—IUXTA HEBR.

  • Bénis le Seigneur, mon âme | Seigneur, mon Dieu, tu es si grand | Tu es revêtu de gloire et de splendeur !

104,2 V—IUXTA HEBR.

  • drapé de lumière comme d'un vêtement | tu étends les cieux comme une tente

104,4 V—IUXTA HEBR.

  • Des vents tu fais tes messagers | du feu brûlant tes ministres.

104,6 V—IUXTA HEBR.

  • De l'abîme tu l'as couverte comme d'un vêtement | sur les montagnes se tiendront les eaux.

104,3 V—IUXTA HEBR.

  • toi qui couvres d'eaux ses chambres hautes | qui fais des nuages ton char | qui marches sur les ailes du vent

104,5 V—IUXTA HEBR.

  • Toi qui as fondé la terre sur sa base : | elle sera inébranlable pour les siècles des siècles.

104,7 V—IUXTA HEBR.

  • À ta menace, elles prendront la fuite | à la voix de ton tonnerre, elles seront épouvantées.

104,8 V—IUXTA HEBR.

  • Elles graviront les montagnes, descendront les vallées | vers le lieu que tu leur as fixé.

104,9 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as posé une limite qu'elles ne franchiront pas : | elles ne reviendront plus couvrir la terre.

104,12 V—IUXTA HEBR.

  • au-dessus d'elles demeureront les oiseaux du ciel | du milieu des forêts ils donneront de la voix.

104,16 V—IUXTA HEBR.

  • Les arbres du Seigneur seront rassasiés | et les cèdres du Liban que tu as plantés.

104,18 V—IUXTA HEBR.

  • Les montagnes élevées sont pour les cerfs | les rocs sont un abri pour les hérissons.

104,19 V—IUXTA HEBR.

  • Il a fait la lune pour [indiquer] les temps | le soleil connaît [l'heure de] son coucher.

104,13 V—IUXTA HEBR.

  • Toi qui de tes chambres hautes arroses les montagnes | du fruit de tes œuvres la terre sera remplie.

104,10 V—IUXTA HEBR.

  • Toi qui fais jaillir des sources dans les vallons | pour qu'elles s'écoulent au milieu des montagnes.

104,11 V—IUXTA HEBR.

  • pour que boivent tous les animaux des champs | et que l'onagre y étanche leur soif.

Texte

Vocabulaire

101,7 V—IUXTA G  Glaire explique le sens de l'expression non direxit in conspectu oculorum meorum « n'a pas dirigé sa voie devant mes yeux = n'a pas cherché à être agréable à mes yeux », d'où la tradution de Fillion « n'a pu se rendre agréable à mes yeux ».

Réception

Comparaison des versions

104,14 V—IUXTA HEBR.

  • Tu fais germer l'herbe pour les troupeaux | et le foin pour les animaux au service des hommes | pour qu'il tire le pain de la terre

104,15 V—IUXTA HEBR.

  • et le vin réjouit le cœur de l'homme | pour égayer son visage avec l'huile | aussi le pain affermit le cœur de l'homme.

104,17 V—IUXTA HEBR.

  • C'est là que les oiseaux feront leurs nids | pour le milan le sapin sera sa demeure.

104,21 V—IUXTA HEBR.

  • Les lions rugissent après la proie | et demandent à Dieu leur nourriture.

104,22 V—IUXTA HEBR.

  • Au lever du soleil ils se retireront | et se coucheront dans leurs tanières.

104,23 V—IUXTA HEBR.

  • L'homme sort pour sa tâche | et pour son service jusqu'au soir.

104,24 V—IUXTA HEBR.

  • Que tes œuvres sont nombreuses, Seigneur ! | Tu les fis toutes avec sagesse | La terre est remplie de tes biens.

104,25 V—IUXTA HEBR.

  • Voici la grande mer aux vastes mains | là d'innombrables reptiles | des animaux petits et grands ;

104,26 V—IUXTA HEBR.

  • Là se promènent les navires | et le léviathan que tu as formé pour s'y jouer.

104,27 V—IUXTA HEBR.

  • Tous attendent de toi | que tu leur donnes la nourriture en son temps.

104,28 V—IUXTA HEBR.

  • Tu [la] leur donnes : ils recueilleront | Tu ouvres ta main : de biens ils seront rassasiés.

104,30 V—IUXTA HEBR.

  • Tu enverras ton esprit (souffle) : ils seront créés | et tu renouvelleras la face de la terre.

104,31 V—IUXTA HEBR.

  • Que la gloire du Seigneur subsiste à jamais ! | Le Seigneur se réjouira en ses œuvres !

104,32 V—IUXTA HEBR.

  • Lui qui regarde la terre et elle tremblera | qui touche les montagnes et elles fumeront.

104,33 V—IUXTA HEBR.

  • Je chanterai le Seigneur durant ma vie | je jouerai du psaltérion pour Dieu tant que j'existerai.

104,34 V—IUXTA HEBR.

  • Que mon langage lui soit agréable | pour moi je me réjouirai dans le Seigneur.

104,35 V—IUXTA HEBR.

  • Que disparaissent les pécheurs de la terre | et que les méchants ne soient plus ! | Bénis le Seigneur, mon âme !

Texte

Procédés littéraires

104,25 la grande mer aux vastes bras V MÉTAPHORE Littéralement « aux vastes mains », les mains de la mer que sont ses golfes.

Réception

Comparaison des versions

104,20 V—IUXTA HEBR.

  • tu as répandu les ténèbres et la nuit est venue | c'est en elle que se mettent en mouvement toutes les bêtes de la forêt.

104,29 V—IUXTA HEBR.

  • Tu cacheras ta face : ils seront troublés | tu leur retireras le souffle : ils expireront | et retourneront à leur poussière.

Propositions de lecture

105,28b il n'irrita pas ses paroles V—IUXTA G  Le sens de la V—IUXTA G paraît être que Dieu accomplit intégralement son dessein contre les Égyptiens en ne rendant pas vaine ses paroles, en ne les rétractant point.

Texte

Procédés littéraires

105,15 Chiasme La traduction suit l'ordre des mots afin de rendre évident en français le chiasme de la V :

Nolite tengere chrisos meos

et in prophetis meis nolite malignari

Vocabulaire

105,11 part de ton héritage V littéralement : cordeau de ton héritage

Réception

Comparaison des versions

105,36 V—IUXTA HEBR.

  • Il frappa tout premier-né dans leur pays | les prémices de tous leurs enfantements (= de tout sein maternel).

105,31 V—IUXTA HEBR.

  • Il dit, et vinrent des mouches de toute sorte | des moustiques sur tout leur territoire.

105,30 V—IUXTA HEBR.

  • Leur pays bouillonna de grenouilles | jusque dans les chambres de leurs rois.

105,28 V—IUXTA HEBR.

  • Il envoya des ténèbres et [tout] s'enténébra | et ils ne furent pas incrédules à ses paroles.

105,25 V—IUXTA HEBR.

  • Il changea leur cœur, au point qu’ils haïrent son peuple | et agirent de manière perfide contre ses serviteurs.

105,22 V—IUXTA HEBR.

  • pour instruire ses princes selon sa volonté | et enseigner la sagesse SAPIENTIAM à ses anciens.

105,18 V—IUXTA HEBR.

  • On affligea ses pieds d'entraves | son âme vint dans les fers

105,38 V—IUXTA HEBR.

  • L'Égypte se réjouit lorsqu'ils partirent | car leur terreur s'était précipitée sur eux.

105,39 V—IUXTA HEBR.

  • Il déploya une nuée comme une tente et un feu pour éclairer la nuit.

Texte

Vocabulaire

105,40 caille V : Variantes La V—IUXTA G utilise le mot coturnix « caille » et la V—IUXTA HEBR. son synonyme ortygometran, du grec ortugomêtra.

Réception

Comparaison des versions

105,41 V—IUXTA HEBR.

  • Il ouvrit le rocher et des eaux jaillirent | elles coururent comme des fleuves dans les lieux arides.

105,43 V—IUXTA HEBR.

  • Il fit sortir son peuple dans l'allégresse | ses élus qui [le] louaient.

105,45 V—IUXTA HEBR.

  • afin de garder ses cérémonies et d'observer ses lois. ALLELUIA !

106,3 V—IUXTA HEBR.

  • Heureux ceux qui observent le droit | et qui accomplissent la justice en tout temps !

106,12 V—IUXTA HEBR.

  • Ils crurent alors à ses paroles | et ils chantèrent sa louange.

106,19 V—IUXTA HEBR.

  • Ils firent un veau à l'Horeb | et adorèrent le métal fondu.

106,21 V—IUXTA HEBR.

  • Ils oublièrent Dieu, leur sauveur | qui fit de grandes choses en Egypte

106,22 V—IUXTA HEBR.

  • des merveilles au pays de Cham | de terribles actions sur la mer Rouge.

106,24 V—IUXTA HEBR.

  • Ils dédaignèrent une terre [si] désirable | ils ne crurent pas à sa parole

106,26 V—IUXTA HEBR.

  • Et il leva la main contre eux | afin de les exterminer dans le désert

106,27 V—IUXTA HEBR.

  • et de rejeter leur race parmi les nations | et de les disséminer parmi les pays.

106,31 V—IUXTA HEBR.

  • Cela lui fut compté comme justice | d'âge en âge, à jamais.

106,33 V—IUXTA HEBR.

  • car ils provoquèrent son esprit | et il commanda de ses lèvres.

106,34 V—IUXTA HEBR.

  • Ils n'exterminèrent pas les peuples | que le Seigneur leur a dit.

106,35 V—IUXTA HEBR.

  • Ils se mêlèrent aux nations | et ils apprirent leurs œuvres.

106,43 V—IUXTA HEBR.

  • Bien des fois il les délivra | mais eux [le] provoquaient dans leurs desseins | et ils furent humiliés à cause de leurs iniquités.

106,44 V—IUXTA HEBR.

  • il vit leur détresse | lorsqu'il entendit leurs supplications.

106,45 V—IUXTA HEBR.

  • Il se souvint de son alliance avec eux | il se repentit selon l'abondance de sa miséricorde

106,46 V—IUXTA HEBR.

  • et il les rendit dignes de pitié | devant tous ceux qui les tenaient captifs.

106,48 V—IUXTA HEBR.

  • Béni soit le Seigneur, Dieu d'Israël, d'éternité en éternité ! | Et tout le peuple dira : Amen ! Alleluia !

Texte

Vocabulaire

106,28 V—IUXTA G  Le verbe initio signifie initier (aux mystères), et en parlant de mystères chrétiens en général les sacrements de l'initiation chrétienne. Il est aussi utilisé à propos de la catéchèse de la première initiation et aussi en parlant de l'ordination épiscopale ou sacerdotale. Saint Jérôme avait introduit ce mot dans la Vulgate, au lieu de consummo au sens de « consacrer » pour la consécration des prêtres de l'AT : sacerdos cuius manus initiatae sunt (Lv 16,32 ; Ex 29,1). Voir en ce sens : initiatus sacris et sacerdos effectus (Rufin d’Aquilée Hist. eccl. 2,11).

Réception

Comparaison des versions

106,38d fut infecté V—IUXTA G : Variantes

  • V — Gryson iuxta G lit interfecta est qui se traduit par « fut tuée » ou « fut détruite ».
  • V — Sixto-clémentine lit infecta est « fut infectée ».

106,4 V—IUXTA HEBR.

  • Souviens-toi de moi, Seigneur dans ta clémence pour ton peuple | visite-moi dans ton salut

106,8 V—IUXTA HEBR.

  • Mais il les sauva à cause de son nom | pour montrer sa force :

106,10 V—IUXTA HEBR.

  • et il les sauva de la main de celui qui les haïssait | et il les racheta de la main de l'ennemi

106,11 V—IUXTA HEBR.

  • Et l'eau recouvrit leurs adversaires | pas un seul ne survécut.

106,13 V—IUXTA HEBR.

  • Bien vite ils oublièrent ses œuvres | et ils n'attendirent pas sa volonté :

106,14 V—IUXTA HEBR.

  • et ils désirèrent le désir dans le désert | et tentèrent Dieu dans la solitude

106,16 V—IUXTA HEBR.

  • Puis ils jalousèrent Moïse dans le camp | et Aaron, le saint du Seigneur.

106,17 V—IUXTA HEBR.

  • La terre s'ouvrit et dévora Dathan | et elle recouvrit la synagogue d'Abiram

106,18 V—IUXTA HEBR.

  • Le feu s'alluma dans leur synagogue | une flamme consuma les méchants.

106,20 V—IUXTA HEBR.

  • Ils échangèrent leur gloire | contre la ressemblance d'un bœuf qui mange de l'herbe.

106,23 V—IUXTA HEBR.

  • Donc il parla de les écraser | si Moïse son élu ne se fût tenu comme intermédiaire devant sa face | pour détourner son indignation et afin de ne pas les tuer.

106,25 V—IUXTA HEBR.

  • et ils murmurèrent dans leurs tentes | et n'écoutèrent pas la voix du Seigneur

106,28 V—IUXTA HEBR.

  • et ils se consacrèrent à Béelphégor | et mangèrent des victimes offertes aux morts.

106,29 V—IUXTA HEBR.

  • et ils le provoquèrent par leurs pratiques | et un fléau les frappa.

106,30 V—IUXTA HEBR.

  • Alors se dressa Pinhas et il jugea | et le fleau fut retenu.

106,32 V—IUXTA HEBR.

  • et ils le provoquèrent près de l'eau de la Contradiction | et Moïse fut affligé à cause d'eux

106,36 V—IUXTA HEBR.

  • et ils servirent leurs idoles sculptées | et ce devint pour eux un scandale

106,37 V—IUXTA HEBR.

  • et ils immolèrent leurs fils et leurs filles aux démons

106,38 V—IUXTA HEBR.

  • et ils répandirent le sang innocent | le sang de leurs fils et de leurs filles | qu'ils immolèrent aux idoles sculptées de Canaan | et le pays fut pollué par le sang

106,39 V—IUXTA HEBR.

  • et ils se souillèrent par leurs œuvres | et forniquèrent avec leurs pratiques

106,41 V—IUXTA HEBR.

  • Il les livra aux mains des nations | et ils furent dominés par ceux qui les haïssaient.

106,42 V—IUXTA HEBR.

  • Leurs ennemis les affligèrent | et ils furent humiliés sous leur main.

107,3 V—IUXTA HEBR.

  • de l'orient et de l'occident de l'aquilon et de la mer

107,4 V—IUXTA HEBR.

  • ils errèrent dans la solitude sur un chemin désert | une ville qui serait habitée ils ne la trouvèrent pas

107,7 V—IUXTA HEBR.

  • et il les conduisit par une voie droite | afin qu'ils vinssent dans une ville habitable

107,9 V—IUXTA HEBR.

  • parce qu'il combla l'âme vide | et l'âme affamée il la remplit de biens

107,10 V—IUXTA HEBR.

  • habitant dans les ténèbres et l'ombre de la mort | ligotés par la privation et les fers

107,11

  • parce qu'ils défièrent les paroles de Dieu | et le conseil du Très-Haut ils le blasphémèrent

107,12

  • et il humilia leur coeur dans le labeur | ils tombèrent et il n'y avait personne qui les secourût

107,13 V—IUXTA HEBR.

  • et ils crièrent vers le Seigneur dans leur tribulation | et de leurs angoisses il les sauva

107,17 V—IUXTA HEBR.

  • insensés à cause de leur conduite criminelle | et affligés à cause de leurs iniquités

107,18 V—IUXTA HEBR.

  • toute nourriture leur âme l'abomina | et ils arrivèrent aux portes de la mort

107,19 V—IUXTA HEBR.

  • et il crièrent vers le Seigneur dans leur tribulation | de leurs angoisses il les sauva

107,20 V—IUXTA HEBR.

  • il envoya sa parole et les guérit | et il les sauva de la destruction

107,26 V—IUXTA HEBR. 

  • ils montent au ciel et descendent dans les abîmes | leur âme se consume dans l'affliction

107,27 V—IUXTA HEBR.

  • ils furent saisis de stupeur et tremblèrent comme un homme ivre | et toute leur sagesse fut absorbée

107,30 V—IUXTA HEBR.

  • ils se réjouiront puisqu'ils se sont tranquillisés | et il les conduira au port qu'ils voulèrent

107,34 V—IUXTA HEBR.

  • une terre qui porte des fruits en terre salée | à cause de la malice de ses habitants

107,35 V—IUXTA HEBR.

  • il disposera le désert en étangs d'eaux | et une terre sans voie en sources d'eaux

107,36 V—IUXTA HEBR.

  • et il y placera les affamés | et ils fonderont une ville pour l'habiter

107,33 V—IUXTA HEBR.

  • il disposera les fleuves en désert | et les sources d'eaux en [terre de la] soif

107,37 V—IUXTA HEBR.

  • et ils ensemenceront des champs et planteront des vignes | et ils feront d'abondantes récoltes

107,38 V—IUXTA HEBR.

  • et il les bénira et ils se multiplieront extrêmement | et leurs troupeaux il ne les diminuera pas

107,39 V—IUXTA HEBR.

  • mais ils ont été diminués et affligés à cause de l'angoisse du malheur et de la douleur

107,40 V—IUXTA HEBR.

  • et il répandra le mépris sur les princes | et il les fera errer dans une solitude éloignée de la route

107,42 V—IUXTA HEBR.

  • les hommes droits verront et se réjouiront | et toute iniquité contractera sa bouche

Texte

Procédés littéraires

107,17 V—IUXTA HEBR. : Chiasme La traduction française ne rend pas le chiasme du latin :

stultos propter viam sceleris eorum

et propter iniquitates adflictos

Réception

Comparaison des versions

107,28 V—IUXTA HEBR.

  • mais ils crieront vers le Seigneur dans leur tribulation | et de leur angoisse il les en tira

107,29 V—IUXTA HEBR.

  • il arrêtera le tourbillon en tranquillité et se tairont ses flots 

107,31 V—IUXTA HEBR.

  • qu'ils confessent le Seigneur pour sa miséricorde | et ses merveilles pour les fils d'hommes

108,3 V—IUXTA HEBR.

  • lève-toi psaltérion et cithare | je me lèverai le matin

108,5 V—IUXTA HEBR.

  • puisqu'elle est grande au-dessus de cieux ta miséricorde | et jusqu'au ciel éthéré ta vérité

108,9 V—IUXTA HEBR.

  • Galaad est à moi et Manassé est à moi | et Éphraïm l'héritage de ma tête | Juda mon [bâton de] chef

108,8 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu a parlé dans son sanctuaire | je me réjouirai je partagerai Sychem | et la vallée de Succoth je la mesurerai

108,12 V—IUXTA HEBR.

  • n'est-ce pas toi, Dieu, qui nous avais rejetés | et qui, Dieu, n'étais plus sorti avec nos armées

108,13 V—IUXTA HEBR.

  • donne-nous le secours dans la tribulation | vain est en effet le salut provenant de l'homme

108,14 V—IUXTA HEBR.

  • en Dieu nous serons forts et lui-même piétinera nos ennemis.

108,10 V—IUXTA HEBR.

  • Moab le vase de mon bassin | sur l'Idumée je jetterai ma sandale | avec la Philistie je ferai alliance

109,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE POUR LA VICTOIRE DE DAVID

109,4 V—IUXTA HEBR.

  • à cause de ce que je les aimais ils s'opposaient à moi | mais moi, je priais

Texte

Vocabulaire

109,9.12 pupilles V—IUXTA HEBR. Pupillus prend le sens d'orphelin dans la V : viduae et pupillo non nocebitis Ex 22,22 ; cf. Ps 93,6 ; Ps 108,12 ; visitare pupillos et viduas Jc 1,27, etc. 

Réception

Comparaison des versions

109,9 V—IUXTA HEBR.

109,10 V—IUXTA HEBR.

  • que ses enfants instables errent et qu'ils mendient | et qu'ils soient recherchés dans leurs murs délabrés

109,11 V—IUXTA HEBR.

  • qu'un créancier scrute tout ce qu'il a | et que des étrangers pillents [le fruit de] son travail

109,12 V—IUXTA HEBR.

que nul n'ait pitié de lui | et que nul ne soit clément envers ses orphelins !

109,14 V—IUXTA HEBR.

  • que revienne en mémoire l'iniquité de ses pères devant Dieu | et que l'iniquité de sa mère ne soit pas effacée 

109,17 V—IUXTA HEBR.

  • et qu'il a persécuté l'homme indigent et le pauvre | et l'homme au coeur brisé pour le faire mourir

109,21 V—IUXTA HEBR.

  • mais toi Dieu Seigneur agis en faveur de moi à cause de ton nom | puisque bonne est ta miséricorde délivre-moi

109,22 V—IUXTA HEBR.

  • puisque je suis indigent et pauvre | et que mon coeur est blessé au-dedans de moi

109,23 V—IUXTA HEBR.

  • comme l'ombre lorsqu'elle s'incline je suis emporté et secoué comme une sauterelle

109,24 V—IUXTA HEBR.

  • mes genoux ont vacillé à cause du jeûne | et ma chair a été changée par manque d'huile

109,25 V—IUXTA HEBR.

  • et moi je suis devenu un opprobre pour eux | en me voyant ils ont remué la tête

109,28 V—IUXTA HEBR.

  • eux ils maudiront et toi tu béniras | ils ont résisté et ils seront confondus | mais ton serviteur sera dans la joie

109,29 V—IUXTA HEBR.

  • que mes adversaires soient revêtus de confusion | et qu'ils soient enveloppés de leur confusion comme d'un manteau

109,30 V—IUXTA HEBR.

  • je confesserai le Seigneur avec véhémence de toute ma bouche | et au milieu des peuples je le louerai

109,31 V—IUXTA HEBR.

  • puisqu'il se tiendra à la droite du pauvre | pour sauver son âme des juges.

109,6 V—IUXTA HEBR.

  • établis sur lui l'impie | et que Satan se tienne à sa droite !

109,20 V—IUXTA HEBR.

  • telle est la rétribution de la part du Seigneur pour ceux qui s'opposent à moi | et qui disent du mal contre mon âme

Texte

Vocabulaire

109,8b mission de surveillance (V) Episcopatum du grec episkopê, episcopatus signifie mission de surveillance, charge d'inspecter, ensuite apostolat, mission d'apôtre, etc.

Réception

Comparaison des versions

110,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DE DAVID | Le Seigneur a dit à mon Seigneur : — Assieds-toi à ma droite | jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis l'escabeau de tes pieds

110,2 V—IUXTA HEBR.

  • le sceptre de ta force le Seigneur le fera sortir de Sion : | domine au milieu de tes ennemis !

110,5 V—IUXTA HEBR.

  • le Seigneur à ta droite a frappé les rois au jour de sa fureur

110,6 V—IUXTA HEBR.

  • il exercera son jugement parmi les nations : | il remplira les vallées | il frappera la tête sur un grand espace de terre

111,3 V—IUXTA HEBR.

  • HE Gloire et beauté, son œuvre | VAV et sa justice dure toujours

111,4 V—IUXTA HEBR.

  • ZAI Il a institué le mémorial de ses merveilles | HETH clément et miséricordieux est le Seigneur

111,1 V—IUXTA HEBR. 

ALLELUIA | ALEPH Je confesserai le Seigneur de tout mon cœur | BETH dans la réunion des justes et dans l'assemblée

111,2 V—IUXTA HEBR.

  • GIMEL Grandes sont les œuvres du Seigneur | DELETH recherchées dans toutes ses volontés

111,5 V—IUXTA HEBR. TETH il a donné une nourriture à ceux qui le craignent | IOTH il se souviendra à jamais de son pacte 

Texte

Vocabulaire

111,5b.9b alliance V—IUXTA G Testamentum

  • En latin postclassique, le terme testamentum « testament » prend en plus les sens de « pacte, alliance entre l'homme et Dieu, document qui atteste cette alliance, les deux testaments, promesses, tables de la loi, ordre, disposition, loi, etc.
  • La V—IUXTA HEBR. a utilisé le terme pactum « pacte ».

Réception

Comparaison des versions

111,6 V—IUXTA HEBR.

  • CAPH Il annoncera la puissance fortitudinem de ses œuvres à son peuple

111,7 V—IUXTA HEBR.

LAMETH afin de leur donner l'héritage des nations | MEM l'oeuvre de ses mains, vérité et justice

111,8 V—IUXTA HEBR.

NUN fidèles, tous ses préceptes | SAMECH fermes pour l’éternité, à jamais | AIN faits selon la vérité et l'équité

111,10 V—IUXTA HEBR.

  • RES Le principe de la sagesse est la crainte du Seigneur | SEN une bonne doctrine pour tous ceux qui les pratiquent | THAV sa louange demeure à jamais.

111,9 V—IUXTA HEBR.

  • FE Il a envoyé la rédemption à son peuple | SADE il a prescrit pour l'éternité son pacte | COPH saint et terrible, son nom

112,2 V—IUXTA HEBR.

  • GIMEL puissante sur terre sera sa descendance | DELETH la race des justes sera bénie

112,5 V—IUXTA HEBR.

  • TETH l'homme bon est clément et il prête | IOTH il règlera ses paroles selon le droit

112,6 V—IUXTA HEBR.

  • CAPH parce que jamais il ne sera ébranté

112,7 V—IUXTA HEBR.

  • LAMETH en mémoire éternelle sera le juste | MEM une mauvaise nouvelle il n'en aura crainte | NUN prêt est son coeur, confiant dans le Seigneur

112,8 V—IUXTA HEBR.

  • SAMECH ferme est son coeur il ne craindra pas | AIN jusqu'à ce qu'il jette les yeux sur ses ennemis

112,10 V—IUXTA HEBR.

  • RES l'impie verra et s'irritera | SEN il grincera des dents et il séchera de dépit | THAV le désir des impies périra.

112,1 V—IUXTA HEBR.

  • ALLELUIA
  • ALEPH Heureux l'homme qui craint le Seigneur | BETH en ses commandements il se plaîra extrêmement

112,3 V—IUXTA HEBR.

  • HE biens et richesses dans sa maison | VAV et sa justice subsiste toujours

112,9 V—IUXTA HEBR.

  • PHE il répandit, il donna aux pauvres | SADE sa justice demeure éternellement | COPH sa corne sera exaltée en gloire

112,4 V—IUXTA HEBR.

  • ZAI il s'est levé dans les ténébres une lumière pour les justes | TETH il est clément, miséricordieux et juste

113,1 V—IUXTA HEBR.

  • ALLELUIA | Louez le Seigneur, serviteurs, louez le nom du Seigneur

113,4 V—IUXTA HEBR.

  • élevé au-dessus de toutes les nations, le Seigneur | au-dessus du ciel, sa gloire

113,8 V—IUXTA HEBR.

  • pour le faire asseoir avec les princes | avec les princes de son peuple

113,3 V—IUXTA HEBR.

  • du lever du soleil jusqu'à son coucher, digne de louange est le nom du Seigneur !

113,2 V—IUXTA HEBR.

  • béni soit le nom du Seigneur dès maintenant et jusque dans l'éternité

113,6 V—IUXTA HEBR.

  • regarde ce qui est humble au ciel et sur terre

113,7 V—IUXTA HEBR.

  • il soulève de terre l'indigent et du fumier il élève le pauvre

113,9 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui place la stérile dans la maison | mère joyeuse au milieu de ses fils.

114,1 V—IUXTA HEBR. ALLELUIA | Quand Israël sortit d'Égypte | la maison de Jacob d'un peuple barbare

114,2 V—IUXTA HEBR.

  • Juda devint son lieu de sanctification | Israël sa puissance

114,3 V—IUXTA HEBR.

  • la mer vit et s'enfuit | le Jourdain retourna en arrière

114,5 V—IUXTA HEBR.

  • qu'as-tu, mer, à t'enfuir ? | Jourdain, à retourner en arrière ?

114,4 V—IUXTA G

  • les montagens bondirent commes des béliers | les collines commes les agneaux des brebis

114,4 V—IUXTA HEBR.

  • les montagne sautèrent comme des béliers | les collines comme les petits du troupeau

114,6 V—IUXTA HEBR.

  • montagnes, à bondir comme des béliers, | collines, comme les petits du troupeau ?

114,8 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui change la pierre en étangs d'eaux | le silex en sources d'eaux.

115,3 V—IUXTA HEBR.

  • mais notre Dieu est dans le ciel, tout ce qu'il voulut il le fit

115,6 V—IUXTA HEBR.

  • elles ont des oreilles et n'entendront pas | elles ont un nez et ne sentiront pas

115,8 V—IUXTA HEBR.

  • qu'ils leur deviennent semblables ceux qui les font | tout homme qui se confie en elles

115,11 V—IUXTA HEBR.

  • Ceux qui craignent le Seigneur mettront leur confiance dans le Seigneur | il est leur aide et leur protecteur

115,12 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur s'est souvenu de nous : il nous bénira ! | il bénira la maison d'Israël, il bénira la maison d'Aaron

115,14 V—IUXTA HEBR.

  • que le Seigneur multiplie sur vous [ses faveurs], sur vous et sur vos fils

115,16 V—IUXTA HEBR.

  • Le ciel des cieux est au Seigneur mais la terre il l'a donnée aux fils des hommes

115,17 V—IUXTA HEBR.

  • ce ne sont pas les morts qui loueront le Seigneur | ni tous ceux qui descendent dans le silence

115,18 V—IUXTA HEBR.

  • mais nous nous bénissons le Seigneur dès maintenant et jusque dans l'éternité.

115,4 V—IUXTA HEBR.

  • idoles des nations : argent et or, oeuvre de mains d'hommes

115,5 V—IUXTA HEBR.

  • elles ont une bouche et ne parleront pas | elles ont des yeux et ne verront pas

115,9 V—IUXTA HEBR.

  • Israël mettra sa confiance dans le Seigneur il est leur aide et leur protecteur

115,13 V—IUXTA HEBR.

  • il bénira ceux qui craignent le Seigneur petits et grands

115,15 V—IUXTA HEBR.

  • Vous, soyez bénis du Seigneur qui fit les cieux et la terre !

116,2 V—IUXTA HEBR.

  • il a incliné vers moi son oreille et en tous mes jours je l'invoquerai

116,6 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur garde les petits | je fus exténué et il me sauva

116,7 V—IUXTA HEBR.

  • retourne, mon âme, à ton repos parce que le Seigneur te rendra [ton bien]

116,17 V—IUXTA HEBR.

  • à toi j'immolerai une hostie de louange | et j'invoquerai le nom du Seigneur

116,3 V—IUXTA HEBR.

  • les liens de la mort m'ont environné | et les fortifications de l'enfer m'ont trouvé | j'ai rencontré angoisse et douleur

116,10 V—IUXTA HEBR.

  • J'ai cru c'est pourquoi j'ai parlé | moi je suis extrêmement affligé

116,11 V—IUXTA HEBR.

  • moi j'ai dit dans ma stupeur : — Tout homme est mensonge

106,47 V—IUXTA HEBR.

  • Sauve-nous Seigneur, notre Dieu | et rassemble-nous du milieu des nations | afin que nous confessions ton saint nom | et que nous chantions en te louant.

118,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Elles m’ont entouré comme des abeilles | elles se sont éteintes comme un feu d’épines | au nom du Seigneur car je me suis vengé d'elles.

118,15 V—IUXTA HEBR. 

  • Cri de louange et de salut dans les tentes des justes 

118,16 V—IUXTA HEBR. 

  • La droite du Seigneur a déployé sa force | la droite du Seigneur est élevée | la droite du Seigneur a déployé sa force.

118,25 V—IUXTA HEBR. 

  • Je t'en supplie, Seigneur, accorde le salut ! je t'en supplie | Je t'en supplie, Seigneur, accorde la prospérité, je t'en supplie !

118,26 V—IUXTA HEBR. 

  • Béni celui qui vient au nom du Seigneur ! | Nous vous avons bénis depuis la maison du Seigneur 

119,2 V—IUXTA HEBR.

  • heureux ceux qui gardent ses témoignages, de tout coeur ils le cherchent

119,5 V—IUXTA HEBR.

  • puissent mes voies être tracées droites pour garder tes préceptes

119,8 V—IUXTA HEBR.

  • tes préceptes je les garderai, ne me délaisse pas tout à fait !

119,19 V—IUXTA HEBR.

  • Je suis, moi, étranger sur terre : ne me cache pas tes commandements

119,54 V—IUXTA HEBR.

  • Tes préceptes étaient pour moi des chants dans la maison de mon exil.

119,57 V—IUXTA HEBR.

  • HETH | Ma part, Seigneur, je l'ai dit c'est de garder ta parole.

119,58 V—IUXTA HEBR.

  • J'ai imploré ta face de tout coeur : ai pitié de moi selon ta parole

119,61 V—IUXTA HEBR.

  • Les liens des méchants m'ont enlacé, ta loi je ne l'oublie pas.

119,70 V—IUXTA HEBR.

  • Leur cœur est épais comme la graisse et moi, je faisais mes délices de ta loi.

119,72 V—IUXTA HEBR.

  • Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche que des milliers [de pièces] d’or et d’argent.

119,81 V—IUXTA HEBR.

  • Mon âme a défailli de désir après ton salut, j’ai désiré  ta parole.

119,86 V—IUXTA HEBR.

  • Tous tes commandements sont vrais, à tort ils  m'ont persécuté : viens à mon secours.

119,87 V—IUXTA HEBR.

  • Ils m'ont presque anéanti dans le pays mais moi je n’ai pas lâché tes préceptes.

119,89 V—IUXTA HEBR.

  • LAMETH | À jamais, Seigneur, ta parole se dresse dans le ciel

119,94 V—IUXTA HEBR.

  • Je suis à toi : sauve-moi puisque tes préceptes je les ai recherchés.

119,95 V—IUXTA HEBR.

  • Des méchants m’attendèrent pour me perdre je réfléchirai à ton témoignage.

119,93 V—IUXTA HEBR.

  • Jamais je n’oublierai tes préceptes car c’est par eux que tu m'as fait vivre.

119,92 V—IUXTA HEBR.

  • Si ta loi n'eût fait mes délices peut-être j'aurais péri dans mon malheur.

119,96 V—IUXTA HEBR.

  • de tout achèvement je vis la fin : ton commandement est tellement étendu !

119,100 V—IUXTA HEBR.

  • Plus que les vieillards j'ai compris parce que tes préceptes je les ai gardés.

119,101 V—IUXTA HEBR.

  • De tout mauvais sentier j'ai détourné mes pieds afin de garder tes paroles.

119,105 V—IUXTA HEBR.

  • NUN | Lampe pour mon pied, ta parole | une lumière sur mon sentier.

119,113 V—IUXTA HEBR.

  • SAMECH | J'ai haï les hommes qui causent du trouble et j’ai aimé ta loi.

119,118 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as rejeté tous ceux qui combattaient tes préceptes car menteuse est leur pensée.

119,120 V—IUXTA HEBR. 

  • De ta frayeur ma chair a frissonné et j'ai redouté tes jugements.

119,122 V—IUXTA HEBR. 

  • Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur afin que les orgueilleux ne me calomnient pas !

119,123 V—IUXTA HEBR. 

  • Mes yeux ont langui après ton salut et après la parole de ta justice.

119,124 V—IUXTA HEBR. 

  • Agis avec ton serviteur selon ta miséricorde et tes préceptes, enseigne-les moi.

119,133 V—IUXTA HEBR.

  • affermis mes pas dans ta parole et ne donne pas pouvoir contre moi à l'iniquité universelle

119,138 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu as prescrit la justice de ton témoignage et la vérité solidement.

119,139 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon zèle m'a consumé parce que mes adversaires ont oublié tes paroles.

119,144 V—IUXTA HEBR. 

  • Tes témoignages sont toujours justes : enseigne-moi et je vivrai.

119,153 V—IUXTA HEBR.

  • RES | Vois mon affliction et arrache-moi parce que je n'ai pas oublié ta loi

119,155 V—IUXTA HEBR.

  • loin des impies est le salut parce qu'ils n'ont pas recherché tes préceptes

119,158 V—IUXTA HEBR.

  • Je vis ceux qui prévariquaient contre toi et j'étais triste, eux qui ne gardèrent pas ta parole.

119,134 V—IUXTA HEBR. 

  • Délivre-moi de la calomnie de l'homme et je garderai tes préceptes.

119,164 V—IUXTA HEBR. 

  • Sept fois le jour je t'ai loué à cause des jugements de ta justice.

119,166 V—IUXTA HEBR. 

  • J’ai attendu ton salut, Seigneur et tes commandements, je les ai pratiqués.

119,170 V—IUXTA HEBR.

  • que vienne ma supplication devant ton visage, selon ta parole libère-moi

119,174 V—IUXTA HEBR. 

  •  J'ai désiré ton salut, Seigneur, et ta loi c'est ma volonté.

119,176 V—IUXTA HEBR.

  • j'ai erré comme brebis perdue, viens à la recherche de ton esclave parce que je n'ai pas oublié des commandements.

120,4 V—IUXTA HEBR.

  • Les flèches aiguës du Puissant avec des charbons de genêts.

120,5 V—IUXTA HEBR.

  • Malheur à moi parce que mon exil s'est prolongé | j'ai habité parmi les tentes de Cédar !

120,6 V—IUXTA HEBR.

  • Mon âme a beaucoup voyagé

120,7 V—IUXTA HEBR.

  • Avec ceux qui haïssent la paix | moi je disais des propos de paix et ils étaient, eux, pour la guerre.

121,4

  • Vois il ne s'assoupira pas ni ne dormira celui qui gardera Israël

121,7 V—IUXTA HEBR.

  • le Seigneur te gardera de tout mal, qu'il garde ton âme 

121,8 V—IUXTA HEBR.

  • Que le Seigneur garde ta sortie et ton entrée, dès maintenant et jusque dans l'éternité.

121,5 YHWH gardera

  • Le Seigneur te gardera, le Seigneur ta protection [se tenant] à ta droite

121,6 V—IUXTA HEBR.

  • pendant le jour le soleil ne te frappera pas ni la lune pendant la nuit

122,2 V—IUXTA HEBR.

  • Nos pieds se tenaient à tes portes, Jérusalem !

122,7 V—IUXTA HEBR

  • Que la paix soit dans tes murs, l'abondance dans tes maisons !

122,9 V—IUXTA HEBR.

  • à cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je chercherai des biens pour toi.

122,3 V—IUXTA HEBR.

  • Jérusalem, toi qui es bâtie comme une ville | dont les parties sont unies ensemble.

122,8 V—IUXTA HEBR

  • À cause de mes frères de de mes amis je dirai : — Paix à toi !

123,1 V—juxta Hebr.

  •  CANTIQUE DES DEGRÉS | — Vers toi j'ai levé les yeux, qui habites dans les cieux !

123,2 V—juxta Hebr.  (Voici : comme les yeux des serviteurs vers la main de leurs maîtres | comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse | ainsi nos yeux vers le Seigneur notre Dieu jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous)

123,3 V—juxta Hebr.

  • Aie pitié de nous, Seigneur, aie pitié de nous car nous n’avons été que trop rassasiés de mépris.

123,4 V—juxta Hebr.

  • Notre âme n’a été que trop rassasiée de la moquerie des satisfaits et du mépris des orgueilleux.

124,3 V—juxta Hebr.

  • Peut-être ils nous auraient dévorés tout vivants | quand leur colère s’irritait contre nous 

124,5 V—juxta Hebr.

  • un torrent aurait passé sur notre âme | peut-être sur notre âme auraient passé des eaux arrogantes.

124,7 V—juxta Hebr.

  • Notre âme, comme un oiseau, s’est échappée du filet des chasseurs | le filet s’est rompu et nous avons été délivrés.

Texte

Vocabulaire

125,5 obligations V—IUXTA G : obligatio Certains pensent que le mot obligationes est une faute de copiste. Il aurait été mis pour obliquationes, obliquités. Mais il semble que l'expression in obligationes soit la vraie leçon. En effet « obligationes signifie liens, cordes pour étrangler. Cf. Ac 8,23. Le psalmiste parle ici de ceux qui tournent à l'oppression, qui en viennent à opprimer les habitants de Jérusalem. [...] Quelques Pères et Psautiers latins ont en effet « in suffocationes », ou « in strangulationes ». (Fillion 4,371).

Réception

Comparaison des versions

125,2 V—juxta Hebr.

  •  Jérusalem, des montages sont autour d’elle | et le Seigneur autour de son peuple dès maintenant et jusque dans l'éternité.

125,4 V—juxta Hebr.

  • Fais du bien, Seigneur, aux bons et à ceux qui ont le cœur droit.

125,5 V—juxta Hebr.

  •  Mais ceux qui dévient vers leurs chemins tortueux | le Seigneur les entraînera avec ceux qui commettent l'iniquité ! Paix sur Israël !

Le psautier selon les Hébreux a la leçon : qui declinant ad pravitates suas là où le psautier selon la Septante a : declinantes in obligationes, traduisant exactement le grec tous de ekklinostas eis tas straggalias. obligatio est choisi pour straggalia, qui signifie « lacet, cordon pour étrangler ». Le traducteur latin interprète ces lacets, cordons qui étranglent comme des obligations, en pensant probablement aux tephillin et aux tsitsits juifs, qui représentent les commandements de la Torah dont le juif pieux s'enserre. Le verset de psaume devient alors une attaque contre les fidèles du Seigneur qui « dévient en des obligations », selon une rhétorique toute paulinienne : les juifs qui s'entourent de lois qui donnent la mort ou les judéo-chrétiens qui y retournent. L'exclamation « paix sur Israël ! » qui suit immédiatement dans le psaume se charge alors d'un appel à Israël à se délester de ces obligations ou, pire, d'une revendication de l'Église d'être le nouvel Israël tandis que la Synagogue est vouée par Dieu au même sort que les impies.

126,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DES DEGRÉS | Quand le Seigneur fit revenir les captifs de Sion, nous fûmes comme en rêve

126,4 V—IUXTA HEBR.

  • Ramène Seigneur nos captifs comme torrent RIVUM au midi

126,2 V—IUXTA HEBR.

  • alors notre bouche s'emplira de rires et notre langue de louange | alors on dira parmi les nations : — Le Seigneur fit pour eux de grandes choses !

127,4 V—IUXTA HEBR.

  • comme des flèches dans la main d'un puissant ainsi les fils de la jeunesse

127,5 V—IUXTA HEBR.

  • Heureux l'homme qui en a rempli son carquois | ils ne seront pas confondus quand ils parleront aux ennemis à la porte [de la ville ].

129,2 V—IUXTA HEBR.

  • Souvent ils m'ont attaqué depuis ma jeunesse mais ils n'ont rien pu contre moi.

129,3 V—IUXTA HEBR.

  • sur ma nuque ont labouré les laboureurs, ils ont tracé de longs sillons

129,4 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur est juste : il coupera les cordes des impies

129,6 V—IUXTA HEBR.

  • qu'ils soient comme l'herbe des toits qui aussitôt sèchera dès qu'elle sera verdoyante

129,7 V—IUXTA HEBR.

  • le moissonneur n'en remplira pas sa main ni le lieur de gerbes, son giron

129,8 V—IUXTA HEBR.

  • à propos de quoi les passants n'ont pas dit : | La bénédiction du Seigneur soit sur vous | Nous vous avons bénis au nom du Seigneur !

Texte

Vocabulaire

132,3 je n'entrerai pas V littéralement : si j'entre = je n'entrerai pas, le « si » dans les formules de serment : ut iuravi in ira mea : si introibunt in requiem meam (Ps. 94 (95),11 : j'ai juré dans ma colère : ils n'entreront pas dans mon repos (cf. Blaise Dict.)

Réception

Comparaison des versions

132,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DES DEGRÉS | Souviens-toi, Seigneur, de David et de toute son affliction !

132,2 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui fit un serment au Seigneur, il voua un voeu au Dieu de Jacob :

132,3 V—IUXTA HEBR.

  • — Je n'entrerai pas dans la tente de ma maison | je ne m'asseoirai sur mon lit de paille

132,6 V—IUXTA HEBR.

  • Voici, nous avons entendu dire qu'il était à Ephrata, nous l'avons trouvé dans la région de la forêt

132,9 V—IUXTA HEBR.

  • Que tes prêtres se revêtent de justice et que tes saints [te] louent !

132,7 V—IUXTA HEBR.

  • Entrons dans ses tentes, adorons[-le devant] l'escabeau de ses pieds

132,12 V—IUXTA HEBR.

  • Si tes fils gardent mon alliance PACTUM et mon témoignage que je leur enseignerai | leurs fils aussi jusque dans l'éternité seront assis sur ton trône

132,13 V—IUXTA HEBR.

  • parce que le Seigneur a choisi Sion, il l'a désirée pour sa demeure

132,15 V—IUXTA HEBR.

  • sa chasse, en la bénissant je la bénirai | ses pauvres je les rassasierai de pain

132,17 V—IUXTA HEBR.

  • là je ferai se lever une corne pour David | j'ai préparé une lampe pour mon christ

132,5 V—IUXTA HEBR.

  • jusqu'à ce que je trouve un lieu pour le Seigneur, des tentes pour le Dieu de Jacob.

132,8 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, Seigneur, vers [le lieu de] ton repos, toi et l'arche de ta force !

132,16 V—IUXTA HEBR.

  • ses prêtres je les revêtirai du salut | et ses saint de louange loueront !

132,18 V—IUXTA HEBR.

  • ses ennemis je les couvrirai de honte | mais sur lui fleurira sa sanctification.

133,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DES DEGRÉS. DE DAVID | Ah ! qu'il est bon et beau pour des frères d'habiter ensemble !

133,2 V—IUXTA HEBR.

  • c'est comme un parfum précieux sur la tête | qui descend sur la barbe, la barbe d'Aaron | qui descend sur le bord de ses vêtements !

133,3 V—IUXTA HEBR.

  • comme la rosée de l'Hermon qui descend sur les montagnes de Sion | puisque c'est là que le Seigneur manda la bénédiction, la vie jusque dans l'éternité !

134,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DES DEGRÉS | Oui, bénissez le Seigneur, vous, tous les serviteurs du Seigneur, qui restez dans la maison du Seigneur

134,2 V—IUXTA HEBR.

  • Durant les nuits levez vos mains vers le [lieu] saint et bénissez le Seigneur.

134,3 V—IUXTA HEBR.

  • — Que de Sion te bénisse le Seigneur, créateur du ciel et de la terre !

135,3 V—IUXTA HEBR.

  • louez le Seigneur puisqu'il est bon le Seigneur | chantez pour son nom puisqu'il en est digne

135,4 V—IUXTA HEBR.

  • parce que le Seigneur s'est choisi Jacob, Israël pour son troupeau

135,5 V—IUXTA HEBR.

  • parce que moi je sais qu'il est grand le Seigneur | et notre Seigneur plus que tous les dieux

135,7 V—IUXTA HEBR.

  • faisant monter les nuages des extrémités de la terre | il produisit les éclairs pour la pluie | en tirant les vents de ses trésors

135,14 V—IUXTA HEBR.

  • parce que le Seigneur jugera son peuple | et envers ses serviteurs il sera clément

135,20 V—IUXTA HEBR.

  • Maison de Lévi bénissez le Seigneur ! | ceux qui craignent le Seigneur, bénissez le Seigneur !

Texte

Vocabulaire

135,14b V—IUXTA G Blaise traduit le verbe depreco comme deprecor de ce verset par « se laisser fléchir par des prières » (Blaise Dict.).

Réception

Comparaison des versions

135,15 V—IUXTA HEBR.

  • les idoles IDOLA des nations : argent et or, oeuvres de mains d'hommes

136,1 V—IUXTA HEBR.

  • Confessez le Seigneur : il est bon | — pour toute l'éternité sa miséricorde !

136,5 V—IUXTA HEBR.

  • qui fit les cieux avec sagesse | — pour toute l'éternité sa miséricorde !

136,12 V—IUXTA HEBR.

  • d'une main vigoureuse et d'un bras étendu | — pour toute l'éternité sa miséricorde !

136,25 V—IUXTA HEBR. 

  • — C'est lui qui donne le pain à toute chair | — pour toute l'éternité sa miséricorde !

136,26 V—IUXTA HEBR.

  • Confessez le Dieu du ciel | — pour toute l'éternité sa miséricorde !

136,16 V—IUXTA HEBR.

  • C'est lui qui conduisit son peuple à travers le désert | — pour toute l'éternité sa miséricorde !

144,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David | Béni soit le Seigneur, mon fort | qui apprend à mes mains le combat | et à mes doigts la guerre

137,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au bord des fleuves de Babylone là nous nous sommes assis et avons pleuré en nous souvenant de Sion.

137,2 V—IUXTA HEBR.

  • Aux saules qui étaient là nous avons suspendu nos cithares

137,3 V—IUXTA HEBR.

  • puisque là, ceux qui nous ont emmenés captifs nous demandèrent les paroles d'un chant | et ceux qui nous affligeaient, tout joyeux : — Chantez-nous quelque chose des cantiques de Sion.

137,6 V—IUXTA HEBR.

  • que ma langue colle à ma gorge si je ne me souviens pas de toi | si je ne mets pas Jérusalem au principe de ma joie !

137,8 V—IUXTA HEBR.

  • Fille de Babylone, vouée à la ruine | heureux celui qui te rétribuera la réciprocité que tu nous as rétribuée !

143,2 V—IUXTA HEBR.

  • N'entre pas en jugement avec ton serviteur | car nul vivant ne sera trouvé juste devant toi.

143,3 V—IUXTA HEBR.

  • car l'ennemi a poursuivi mon âme | il a écrasé à terre ma vie | il m'a placé dans les ténèbres | comme ceux qui sont morts depuis longtemps.

143,4 V—IUXTA HEBR.

  • En moi mon esprit fut dans l'anxiété | mon cœur fut agité dans mon sein.

143,5 V—IUXTA HEBR.

  • Je me souvenais des jours d'autrefois | je méditais sur toutes tes œuvres | sur les œuvres de tes mains je discourais.

143,6 V—IUXTA HEBR.

  • J'ai tendu les mains vers toi | comme une terre altérée, mon âme [a soif] de toi | — Toujours.

143,7 V—IUXTA HEBR.

  • Hâte-toi de m'exaucer, Seigneur | mon esprit défaille | ne me cache pas ta face | [autrement] je serai semblable à ceux qui descendent dans la fosse.

143,1 V—IUXTA HEBR.

  • Psaume de David. | Seigneur, écoute ma prière | prête l'oreille à ma supplication dans ta vérité | exauce-moi dans ta justice.

143,8 V—IUXTA HEBR.

  • Fais-moi entendre ta miséricorde le matin | puisqu'en toi je me confie | fais-moi connaître la route où je dois marcher | car c'est vers toi que j'ai élevé mon âme.

143,9 V—IUXTA HEBR.

  • Délivre-moi de mes ennemis, Seigneur | près de toi je suis à l'abri.

143,10 V—IUXTA HEBR.

  • Aprends-moi à faire ta volonté | car tu es mon Dieu | Ton bon esprit me conduira sur une terre droite !

143,11 V—IUXTA HEBR.

  • A cause de ton nom, Seigneur, tu me feras vivre | en ta justice tu tireras mon âme de la détresse.

143,12 V—IUXTA HEBR.

  • En ta miséricorde tu anéantiras mes ennemis | et tu feras périr tous ceux qui ligotent mon âme | car je suis ton serviteur.

142,1 V—IUXTA HEBR.

  • Instruction de David. Lorsqu'il était dans la caverne. Prière.

142,2 V—IUXTA HEBR.

  • De ma voix j'ai crié vers le Seigneur | de ma voix j'ai imploré le Seigneur

142,3 V—IUXTA HEBR.

  • Je répandrai ma plainte en sa présence | devant lui j'exposerai ma détresse.

142,4 V—IUXTA HEBR.

  • Lorsqu'en moi mon esprit sera anxieux | toi tu connais mon sentier | sur la route où je marche | ils m'ont caché un piège.

142,5 V—IUXTA HEBR.

  • J'ai crié vers toi, Seigneur | j'ai dit : Tu es mon espérance | ma part sur la terre des vivants !

142,6 V—IUXTA HEBR.

  • J'ai crié vers toi, Seigneur | j'ai dit : Tu es mon espérance | ma part sur la terre des vivants !

142,7 V—IUXTA HEBR.

  • Prête l'oreille à ma plainte | car je suis faible à l'excès | délivre-moi de mes persécuteurs | car ils sont plus forts que moi.

142,8 V—IUXTA HEBR.

  • Fais sortir mon âme de prison | afin qu'elle célèbre ton nom | les justes m'attendent parce que tu m'auras rendu justice.

141,1 V—IUXTA HEBR.

  • Cantique de David. | Seigneur, j'ai crié vers toi ; hâte-toi vers moi | prête l'oreille à ma voix, quand je t'invoque.

141,2 V—IUXTA HEBR.

  • Que ma prière devant toi s'élève comme un encens | et l'élévation de mes mains comme le sacrifice du soir !

141,3 V—IUXTA HEBR.

  • Mets, Seigneur, une garde à ma bouche | veille sur la pauvreté de mes lèvres.

141,4 V—IUXTA HEBR.

  • N'incline pas mon cœur à la parole de malice | à méditer des pensées impies avec des hommes qui commettent l'iniquité | ni à manger de leurs festins !

141,5 V—IUXTA HEBR.

  • Que le juste me corrige avec miséricorde et qu'il me reprenne | qu'une huile d'amertume ne parfume pas ma tête | car [j'opposerai] encore ma prière à leurs malices.

141,6 V—IUXTA HEBR.

  • Leurs juges seront précipités sur les flancs du roc | et ils écouteront mes paroles, car elles sont agréables.

141,7 V—IUXTA HEBR.

  • Comme lorsque le laboureur fend la terre | ainsi nos os ont été dispersés dans la gueule de l'enfer.

141,8 V—IUXTA HEBR.

  • Car vers toi, Seigneur Dieu, [sont tournés] mes yeux | en toi j'ai espéré : | n'anéantis pas mon âme !

141,9 V—IUXTA HEBR.

  • Garde-moi des griffes du filet qu'ils m'ont tendu | et des pierres d'achoppement des ouvriers du mal !

141,10 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils tombent dans leur filet, les impies tous ensemble | tandis que moi je passerai [mon chemin] !

140,1 V—IUXTA HEBR.

  • Pour la victoire. Cantique de David.

140,2 V—IUXTA HEBR.

  • Délivre-moi, Seigneur, de l'homme méchant | des hommes iniques préserve-moi.

140,3 V—IUXTA HEBR.

  • qui ont pensé des méchancetés dans leur cœur | qui, tous les jours, ont passé leur temps dans des combats

140,4 V—IUXTA HEBR.

  • qui ont aiguisé leur langue comme le serpent | un venin de vipère sous leurs lèvres. | — Toujours.

140,5 V—IUXTA HEBR.

  • Garde-moi, Seigneur, de la main de l'impie | de l'homme des iniquiés préserve-moi | qui ont médité de faire trébucher mes pas.

140,6 V—IUXTA HEBR.

  • Des orgeuilleux ont caché pour moi un piège et des filets | ils ont étendu des rets | au bord du sentier, ils ont posé pour moi une pierre d'achoppement. | — Toujours.

140,7 V—IUXTA HEBR.

  • J'ai dit au Seigneur : Tu es mon Dieu ! | Écoute, Seigneur, la voix de ma supplication !

140,8 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, Dieu, force de mon salut | tu as protégé ma tête au jour du combat.

140,9 V—IUXTA HEBR.

  • N'accorde pas, Seigneur, les désirs de l'impie | que leurs crimes ne soient pas répandus et qu'ils ne soient pas élevés | — Toujours.

140,10 V—IUXTA HEBR.

  • Aigreur de mes convives | que le labeur de leurs lèvres les couvre

140,11 V—IUXTA HEBR.

  • des charbons de feu tomberont sur eux ! | Tu les précipiteras dans des fosses afin qu'ils ne se relèvent plus.

140,12 V—IUXTA HEBR.

  • L'homme bavard ne sera pas dirigé dans le pays | l'homme injuste des maux le saisiront à la destruction.

140,13 V—IUXTA HEBR.

  • Je sais que le Seigneur se chargera de la cause de l'indigent | et des droits des pauvres.

140,14 V—IUXTA HEBR.

  • Oui, les justes célébreront ton nom | et les hommes droits habiteront avec ta Face.

138,1 V—IUXTA HEBR.

  • DE DAVID | Je te confesserai de tout mon coeur | en présence des dieux je te chanterai.

138,2 V—IUXTA HEBR.

  • j'adorerai dans ton saint temple et je confesserai ton nom | à cause de ta miséricorde et à cause de ta vérité | parce que tu as magnifié au-dessus de tout ton nom ta parole.

138,4 V—IUXTA HEBR.

  • Que te confessent, Seigneur, touts les rois de la terre | puisqu'ils ont entendu les paroles de ta bouche.

138,8 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur travaillera pour moi | Seigneur, ta miséricorde pour l'éternité : — Les oeuvres de tes mains ne les abandonne pas !

138,7 V—IUXTA HEBR.

  • si je marche au milieu de la tribulation tu me feras vivre | sur la fureur de mes ennemis tu mettras ta main | et ta droite me sauvera.

139,3 V—IUXTA HEBR.

  • tu as compris de loin mon mal | mon sentier et mon coucher tu les as vannés

139,4 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as compris toutes mes voies | car la parole n’est pas sur ma langue

139,5 V—IUXTA HEBR.

  • Voilà, Seigneur, que tu connais tout | Par derrière et par devant tu m'as formé | et sur moi tu as posé ta main  :

139,6 V—IUXTA HEBR.

  • Science qui me dépasse | et elle est trop élevée : | je ne pourrai pas l'atteindre !

139,9 V—IUXTA HEBR.

  • Si je prends les ailes à l'aurore, j'habiterai au plus loin de la mer

139,13 V—IUXTA HEBR.

  • Car c’est toi qui es en possession de mes reins | et qui m’as commencé dans le sein de ma mère.

139,16 V—IUXTA HEBR.

  • Encore informe, tes yeux m'ont vu | et sur ton livre tous [les hommes] seront écrits | leurs jours ont été déterminés | et il n'y a pas un seul en eux.

139,23 V—IUXTA HEBR.

  • Scrute-moi, Dieu, et connais mon coeur | éprouve-moi et connais mes pensées :

139,24 V—IUXTA HEBR.

  • Vois si un chemin d'idole est en moi | et conduis-moi sur la voie éternelle.

Texte

Vocabulaire

74,19a confesse V—IUXTA G : confitentem Pour les sens du verbe confiteor, voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29. La V—IUXTA HEBR. a donné exceptionnellement un autre verbe, voir Comparaison des versions Ps 74,19.

100,4ac (V)  Pour les sens des mots confiteor et confessio, voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29. La V—IUXTA G a deux mots de la même famille, alors que la V—IUXTA HEBR. au lieu de in confessione, a traduit in gratiarum actione en 4a, mais en 4c a gardé le même verbe confitemini.

Réception

Comparaison des versions

91,3 V—IUXTA HEBR.

  • Parce que lui-même te délivrera du filet des chasseurs, de la mort des embuscades.

91,14 V—IUXTA HEBR.

  • Puisqu’il s’attacha à moi, aussi je le délivrerai | je l'exalterai puisqu’il connaît mon nom.

Texte

Vocabulaire

99,3 qu'ils célèbrent  (V) confiteantur Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

105,1 pensées V = projets

105,19 vint sa parole = s'accomplit sa parole

Réception

Comparaison des versions

105,28b il n'irrita pas ses paroles V—IUXTA G  Le sens de la V—IUXTA G paraît être que Dieu accomplit intégralement son dessein contre les Égyptiens en ne rendant pas vaine ses paroles, en ne les rétractant point.

Texte

Vocabulaire

105,36 les prémices de tout sein maternel V ou : les prémices de tout enfantement

105,1a Confessez (V) Confitemini Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

Réception

Comparaison des versions

107,6 V—IUXTA HEBR.

  • et ils crièrent vers le Seigneur dans leur tribulation | de leur affliction il les en arracha

Texte

Vocabulaire

107,1a.8a.15a.21a.31a Confessez | qu'ils confessent (V) Confitemini | confiteantur Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

108,4a confesserai (V) confitebor Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

109,1–31 confesserai (V) confitebor Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

111,1a Je confesserai  (V) Confitebor Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

119,7a.62 je te confesserai | pour te confesser (V) confitebor | ad confitendum Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 117,1.19.21.28.29.

119,5.8.12.16.20.23s.26s.33.48.54.56.62.64.68.71.80.83.93s.112.117.124.135.141.145.155.171 ordonnances | règles (V) iustificationes Iustificatio signifie dans ce psaume la « loi pleine de justice », ses ordonnances, ses dispositions, ses prescriptions. 

119,123 vers ton salut (V) in salutare tuum Le substantif salutare est ici à l'accusatif neutre. Dans la littérature chrétienne, on trouve aussi le substantif salutaris masculin qui peut signifier soit « salut » soit « sauveur ». Les deux s'emploient — le substantif masc. ou le neutre — dans les sacramentaires comme dans l'expression Deus, salutaris noster (Leon. 174) Dieu, notre Sauveur. 

122,1–9 pour confesser (V) ad confitendum Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

Réception

Comparaison des versions

136,18 V—IUXTA HEBR.

  • — et fit périr des rois mangifiques | — pour toute l'éternité sa miséricorde !

Texte

Vocabulaire

138,1a.2b.4a confesserai | confessent (V) Confitebor | confiteantur Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

139,14a Je te louerai (V) Confitebor tibi Ou : je te confesserai. Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

140,14a confesseront (V) confitebuntur Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

142,8b pour confesser (V) ad confitendum Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

28,7d je lui rendrai grâces (V) confitebor ei Ou : je le confesserai, je le louerai. Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

30,10c.13b te rendra-t-elle grâces | je te rendrai grâces (V) confitebitur tibi | contifebor tibi Ou : te confessera-t-elle. Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

32,5c je confesserai (V) confitebor Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

33,2a Rendez grâces (V) Confitemini Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

35,18a Je te rendrai grâces (V) Confitebor Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

57,10a Je te rendrai grâces (V) confitebor tibi Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

67,4.6 te rendent grâces (V) confiteantur tibi Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

79,13b nous te confesserons (V) confitebimur tibi Ou : nous te rendrons grâces / nous te louerons. Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

89,6a confesseront (V) confitebuntur Ou : loueront. Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.

Réception

Comparaison des versions

16,1 V—IUXTA HEBR.

  • DE L'HUMBLE ET SIMPLE DAVID | Garde-moi ô Dieu car j'espère en toi.

16,2 V—IUXTA HEBR.

  • Je dis à Dieu : Tu es mon Seigneur | je n'ai pas de bien sans toi.

16,3 V—IUXTA HEBR.

  • Pour les saints qui sont dans le pays et illustres | toute ma volonté est en eux.

16,4 V—IUXTA HEBR.

  • Se multiplieront les idoles de ceux qui ont suivi derrière | je ne répandrai point leurs libations de sang | ni ne mettrai leurs noms sur mes lèvres.

16,5 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur est la part de mon héritage et de ma coupe | c'est toi le souverain de mon lot.

16,6 V—IUXTA HEBR.

  • Le cordeau a mesuré pour moi une portion délicieuse | oui un héritage splendide m'est échu.

16,7 V—IUXTA HEBR.

  • Je bénis le Seigneur qui m'a conseillé | jusque pendant les nuits mes reins m'avertissent.

16,8 V—IUXTA HEBR.

  • Je mets le Seigneur constamment sous mes yeux | car il est à ma droite : point ne chancellerai.

16,9 V—IUXTA HEBR.

  • Aussi mon cœur est dans la joie | ma gloire dans l'allégresse, | ma chair habite en sécurité.

16,10 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu ne livreras pas mon âme en enfer | tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption.

16,11 V—IUXTA HEBR.

  • Tu me feras connaître le sentier de la vie | plénitude de joie devant ta face | beautés éternelles en ta droite.

Texte

Critique textuelle

17,14b des mortels ─ Hors de l'univers : [telle soit] leur part dans la vie Texte incertain On peut également comprendre :

  • « des mortels qui, dans la vie, ont leur part de ce monde » ;
  • « des mortels qui ont en partage une vie non durable ».

L'ambiguïté est peut-être voulue.

22,30c son âme n'a pas vécu : M | mss hébr., G : mon âme vit pour lui Retouche apportée en fonction de la croyance en la résurrection.

Réception

Comparaison des versions

89,3 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu as dit : — La miséricorde éternelle sera bâtie | les cieux tu les établiras et ta vérité [sera] en eux.

89,4 V—IUXTA HEBR.

  • — J’ai conclu PERCUSSI un pacte FOEDUS avec mon élu, j’ai juré à David, mon serviteur :

89,7 V—IUXTA HEBR.

  • Qui en effet dans les nues sera égal au Seigneur | sera semblable au Seigneur d'entre les fils de Dieu ?

89,10 V—IUXTA HEBR.

  • Toi tu domines sur l'orgueil de la mer | et les soulèvements de ses flots tu les comprimes.

89,13 V—IUXTA HEBR.

  • l'aquilon et la droite tu les créas | le Thabor et l'Hermon loueront ton nom

89,14 V—IUXTA HEBR.

  • tien [est] le bras avec force | que soit affermie ta main, soit exaltée ta droite

89,15 V—IUXTA HEBR

  • justice et jugement le renfort de ton trône | miséricorde et vérité précéderont ta face

89,16 V—IUXTA HEBR

  • Heureux le peuple qui connaît le chant de joie JUBIILUM | Seigneur, à la lumière de ton visage ils marcheront !

89,18 V—IUXTA HEBR

  • parce que tu es la gloire de leur puissance | et dans ta miséricorde tu élèveras notre corne.

89,19 V—IUXTA HEBR.

  • parce que du Seigneur vient notre protection et du Saint d'Israël notre roi.

89,22 V—IUXTA HEBR.

  • avec lui ma main sera ferme et mon bras le fortifera

89,23 V—IUXTA HEBR.

  • l'ennemi ne le dupera pas | et le fils d'iniquité ne l'affligera pas

89,24 V—IUXTA HEBR.

  • mais je taillerai en pièces devant sa face ses ennemis | et ceux qui le haïssent je les frapperai.

89,27 V—IUXTA HEBR.

  • il m'appellera : — Tu es mon père | mon Dieu et la force de mon salut

89,28 V—IUXTA HEBR.

  • en outre moi je ferai de lui un premier-né, le plus élevé des rois de la terre

89,29 V—IUXTA HEBR.

  • je lui garderai éternellement ma miséricorde | et mon pacte lui sera fidèle

89,30 V—IUXTA HEBR.

  • et j'établirai en perpétuité sa descendance | et son trône comme les jours du ciel

89,31 V—IUXTA HEBR.

  • mais si ses fils abandonnent ma loi | et ne marchent pas selon mes jugements

89,32 V—IUXTA HEBR.

  • s'ils profanent mes cérémonies | et ne gardent pas mes préceptes

89,33 V—IUXTA HEBR.

  • je visiterai avec la verge leurs scélératesses | et par des coups leur iniquité

89,34 V—IUXTA HEBR.

  • ma miséricorde cependant je ne la lui enlèverai pas | ni ne la ferai mentir dans ma vérité

89,35 V—IUXTA HEBR.

  • Je ne violerai pas mon pacte | et ce qui est sorti de mes lèvres, je ne le changerai pas.

89,37 V—IUXTA HEBR.

  • sa descendance sera pour l'éternité

89,39 V—IUXTA HEBR.

  • Mais toi, tu as repoussé et tu as rejeté | tu t'es irrité contre ton christ

89,40 V—IUXTA HEBR.

  • tu as écrasé le pacte [conclu] avec ton serviteur | tu as profané à terre son diadème

89,41 V—IUXTA HEBR.

  • tu as renversé toutes ses murailles | tu as rempli de frayeur ses fortifications

89,43 V—IUXTA HEBR.

  • tu as élevé la droite de ses adversaires | tu as réjoui tous ses ennemis

89,44 V—IUXTA HEBR.

  • tu as enlevé [toute] force à son glaive et tu ne l'as pas soutenu dans le combat

89,45 V—IUXTA HEBR.

  • tu as mis fin à sa parure | et tu as traîné par terre son trône

89,46 V—IUXTA HEBR.

  • tu as abrégé les jours de sa jeunesse | tu l'as couvert d'une ignominie éternelle

89,52 V—IUXTA HEBR

  • que tes ennemis ont outragées, Seigneur | par lesquelles ils ont outragé les pas de ton christ

89,53 V—IUXTA HEBR

  • Béni soit le Seigneur pour toujours. Amen et Amen !

89,8 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu illuste INCLITUS dans le grand secret des saints | et terrible en tous ceux qui sont autour de lui.

89,9 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, Dieu des armées EXERCITUUM, qui est semblable à toi ? | Très puissant Seigneur ! et ta vérité autour de toi.

89,11 V—IUXTA HEBR.

  • toi tu brisas comme un blessé le superbe | de ton bras fort tu dispersas tes ennemis

89,50 V—IUXTA HEBR.

  • Où sont-elles tes miséricordes antiques | que tu juras à David dans ta vérité ?

89,51 V—IUXTA HEBR.

  • Souviens-toi, Seigneur, de l’opprobre de tes serviteurs | parce que j'ai porté dans mon sein toutes les iniquités des peuples

88,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DU CHANT DES FILS DE CORÉ AU VAINQUEUR PAR LE CHOEUR À CHANTER. DE L'INSTRUCTION D'ÉMAN L'EZRAHITE.

88,2 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur Dieu de mon salut à travers le jour je criai dans la nuit devant toi

88,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Je fus compté parmi ceux qui descendent dans la fosse | je suis devenu comme un homme sans force

88,7 V—IUXTA HEBR.

  • tu m'as placé dans la fosse la plus profonde, dans les ténèbres, dans les abîmes

88,10 V—IUXTA HEBR.

  • mon oeil s'est affaibli à force d'affliction | je t'ai appelé, Seigneur, tout le jour, j'ai étendu vers toi les mains

88,13 V—IUXTA HEBR.

  • seront-elles connues dans les ténèbres tes merveilles | et ta justice dans la terre qui fut livrée à l'oubli ?

88,12 V—IUXTA HEBR.

  • sera-t-elle racontée dans le sépulcre ta miséricorde | et ta vérité dans le lieu de perdition ?

88,14 V—IUXTA HEBR. 

  • moi cependant vers toi Seigneur je criai et le matin ma prière te préviendra

88,18 V—IUXTA HEBR.

  • elles m'entourèrent comme des eaux tout le jour | elles me cernèrent toutes ensemble

88,6 V—IUXTA HEBR.

  • parmi les morts, libre | pareil aux tués et à ceux qui dorment dans le sépulcre dont tu n'as plus souvenir | et qui par ta main furent soustraits 

88,9 V—IUXTA HEBR.

  • tu éloignas de moi mes connaissances | tu fis de moi une abomination pour eux | enfermé et ne pouvant pas sortir

88,16 V—IUXTA HEBR.

  • pauvre je suis et malheureux depuis ma jeunesse | je supportai ta colère et fus troublé

88,15 V—IUXTA HEBR.

  • pourquoi Seigneur rejettes-tu mon âme, me caches-tu ta face ?

88,17 V—IUXTA HEBR.

  • à travers PER moi passèrent tes colères | tes terreurs m'accablèrent

88,19 V—IUXTA HEBR.

  • tu éloignas de moi l'ami et le compagnon | mes connaissances tu les enlevas.

87,4 PS—IUXTA HEBR.

  • Je me souviendrai de la superbe et de Babylone, ceux qui me connaissent | voici la Palestine, et Tyr avec l’Ethiopie : | c’est là qu’un tel est né.

Texte

Critique textuelle

87,6 (V) Variante

  • V — Sixto-clémentine lit : Dominus narrabit in scripturis populorum  « Le Seigneur racontera dans les écritures des peuples ».
  • V — Gryson lit : Dominus narrabit in scriptura populorum « Le Seigneur racontera dans le registre des peuples ».

87,4 (V) Variante

  • V — Sixto-clémentine lit : Memor ero Rahab et Babylonis scientium me « Je me souviendrai de Rahab et de Babylone qui me connaissent ».
  • V — Gryson lit : memor ero Raab et Babylonis scientibus me « Je me souviendrai de Rahab et de Babylone à ceux qui me connaissent ».

Réception

Comparaison des versions

88,8 V—IUXTA HEBR.

  • sur moi fut affermie ta fureur | et de tous tes flots tu m'affligeas. | SEMPER.

88,11 V—IUXTA HEBR.

  • feras-tu pour les morts des merveilles | ou bien les géants se lèveront-ils et te confesseronts-ils ? | TOUJOURS.

89,38 V—IUXTA HEBR.

  • et son trône sera comme le soleil en ma présence | comme la lune il sera stable à jamais | et témoin fidèle dans le ciel. » | TOUJOURS.

89,49 V—IUXTA HEBR.

  • Quel est l'homme qui vit et ne verrait pas la mort | en sauvant son âme du pouvoir de l'enfer ? | TOUJOURS.

17,1 V—IUXTA HEBR.

  • Prière de David | Dieu, écoute le juste | sois attentif à ma supplication | prête l'oreille à ma prière | qui ne vient pas de lèvres trompeuses.

17,2 V—IUXTA HEBR.

  • Que mon jugement sorte de ta face | que tes yeux regardent le droit.

17,4 V—IUXTA HEBR.

  • ma bouche de dépasser mes pensées | dans l'œuvre des hommes | à cause de la parole de tes lèvres | je me suis gardé des voies du scélérat.

17,3 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as éprouvé mon cœur | tu l'as visité la nuit | tu m'as passé au creuset | et tu n'as pas trouvé

17,5 V—IUXTA HEBR.

  • Soutiens mes pas dans tes sentiers | et que mes pieds ne chancellent pas.

17,6 V—IUXTA HEBR.

  • Je t'ai invoqué | car tu m'exauceras, ô Dieu | incline vers moi ton oreille | écoute ma parole.

17,7 V—IUXTA HEBR.

  • Rends merveilleuse ta miséricorde | sauveur de ceux qui espèrent

17,8 V—IUXTA HEBR.

  • loin de ceux qui s'opposent à ta droite | Garde-moi comme la prunelle de l'œil | à l'ombre de tes ailes protège-moi

17,9 V—IUXTA HEBR.

  • loin des impies qui me dévastent | mes ennemis ont cerné mon âme.

17,10 V—IUXTA HEBR.

  • Ils ont enfermé leurs graisses | de leur bouche ils ont parlé avec orgueil.

17,11 V—IUXTA HEBR.

  • En marchant contre moi | maintenant ils m'ont entouré | ils ont posé leurs yeux | pour incliner jusqu'à terre

17,12 V—IUXTA HEBR.

  • leur apparence est d'un lion avide de [dévorer sa] proie | et d'un lionceau tapi dans des cachettes.

17,13 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, Seigneur | marche à sa rencontre | abats-le | délivre mon âme de l'impie | qui est ton glaive

17,14 V—IUXTA HEBR.

  • par les hommes de ta main qui sont morts dans l'abîme | dont la part fut dans la vie [présente] | et dont tu as rempli le ventre de tes biens cachés | qui seront rassasiés de fils et qui laisseront leur superflu à leurs enfants.

17,15 V—IUXTA HEBR.

  • Moi, dans la justice | je contemplerai ta face | à mon réveil | je me rassasierai de ton image.

18,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur, serviteur du Seigneur, David, qui adressa au Seigneur les paroles de ce cantique, le jour où le Seigneur l'eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saul. Il dit :

18,2 V—IUXTA HEBR.

  • Je t'aimerai, Seigneur, ma force

18,3 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, mon rocher, ma force et mon sauveur | mon Dieu, mon puissant, j'espérerai en lui | mon bouclier et la corne de mon salut, mon soutien !

18,4 V—IUXTA HEBR.

  • J'invoquerai le Seigneur, digne de louange | et je serai sauvé de mes ennemis.

18,5 V—IUXTA HEBR.

  • Les liens de la mort m'ont environné | et les torrents du diable m'ont épouvanté

18,6 V—IUXTA HEBR.

  • les liens de l'enfer m'ont cerné | devant moi se dressaient les pièges de la mort.

18,7 V—IUXTA HEBR.

  • Dans ma détresse j'invoquerai le Seigneur | et je crierai vers mon Dieu | de son temple il entendra ma voix | et mon cri devant lui parviendra à ses oreilles.

18,8 V—IUXTA HEBR.

  • La terre fut ébranlée et trembla | les fondements des montagnes furent secoués | et ils furent ébranlés | parce qu'il s'est irrité

18,9 V—IUXTA HEBR.

  • une fumée a monté à cause de sa colère | et un feu dévorant sortait de sa bouche | des charbons en ont été embrasés.

18,10 V—IUXTA HEBR.

  • il abaissa les cieux et descendit | une sombre nuée sous ses pieds.

18,11 V—IUXTA HEBR.

  • Il monta sur un Chérubin | et il vola sur les ailes du vent.

18,12 V—IUXTA HEBR.

  • Il fit des ténèbres sa retraite | sa tente autour de lui : | eaux ténébreuses dans les nuages du ciel.

18,13 V—IUXTA HEBR.

  • Devant l'éclat en sa présence s'élancèrent ses nuées | grêle et charbons ardents

18,14 V—IUXTA HEBR.

  • et le Seigneur tonna du ciel | et le Très-Haut donna de la voix — | grêle et charbons de feu.

18,15 V—IUXTA HEBR.

  • Il lança ses flèches et les dispersa | il multiplia ses foudres et il les troubla.

18,16 V—IUXTA HEBR.

  • Alors les sources des eaux ont apparu | et les fondements de la terre furent mis à nu | à ta menace, Seigneur | au souffle du vent de ta colère.

90,3 V— IUXTA HEBR.

  • tu retourneras l'homme jusqu'à contrition | et tu diras : — revenez fils d'Adam !

90,4 V—IUXTA HEBR.

  • car mille ans à tes yeux | comme le jour d'hier qui passa | et une vigile nocturne

90,5 V—IUXTA HEBR.

  • toi en les frappant ils seront [comme un] songe 

90,7 V—IUXTA HEBR.

  • nous fûmes en effet consumés par ta fureur | et par ton indignation nous fûmes troublés

90,8 V—IUXTA HEBR.

  • tu as mis devant toi nos iniquités | nos négligences à la lumière de ton visage

90,9 V—IUXTA HEBR.

  • en effet tous nos jours sont passés sous ta fureur | nous avons consumé nos années comme en disant une parole

90,11 V—IUXTA HEBR.

  • Qui connaît la force de ta colère | et selon la crainte que tu inspires ton indignation ?

90,14 V—IUXTA HEBR.

  • Rassasie-nous de ta miséricorde matinale | et nous serons en tous nos jours dans la louange et l'allégresse

90,15 V—IUXTA HEBR.

  • réjouis-nous pour les jours où tu nous as affligés | et pour les années où nous avons vu le malheur

90,16 V—IUXTA HEBR.

  • Que ton oeuvre se manifeste à tes serviteurs | et ta gloire sur leurs fils !

90,6 V—IUXTA HEBR.

  • le matin il passe comme l'herbe : | le matin elle a fleuri et s'en est allée | au soir elle sera broyée et desséchée

90,12 V—IUXTA HEBR.

  • Montre-nous à bien compter ainsi nos jours | et que nous parvenions à [avoir] un coeur sage

86,6 V—IUXTA HEBR.

  • exauce, Seigneur, ma prière et écoute la voix de mes déprécations

86,11 V—IUXTA HEBR.

  • Enseigne-moi, Seigneur, ton chemin afin que je marche suivant ta vérité | rends mon coeur unique afin qu'il craigne ton nom

85,6 V—IUXTA HEBR.

  • Ne te mets pas en colère contre nous pour toujours en prolongeant ton courroux de génération en génération ?

 

85,3 V—IUXTA HEBR.

  • tu as pardonné l’iniquité de ton peuple | tu as couvert tous ses péchés. TOUJOURS

85,2 V—IUXTA HEBR.

  • Tu t'es montré favorable à ton pays, Seigneur | tu as ramené les captifs de Jacob

85,1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR DES FILS DE CORÉ CANTIQUE  

85,13 V—IUXTA HEBR.

  • le Seigneur aussi accordera le bien et notre terre donnera son fruit.

84,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car l'oiseau se trouve une maison et le passereau un nid où il dépose ses petits : | tes autels, Seigneur des armées, mon roi et mon Dieu !

84,10 V—IUXTA HEBR.

  • ô Dieu, notre bouclier, vois et considère la face de ton Christ

84,11 V—IUXTA HEBR.

  • Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille | j'ai préféré être abject dans la maison de mon Dieu | plutôt que d'habiter dans les tentes de l'impiété

84,13 V—IUXTA HEBR.

  • et il ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans la perfection | Seigneur des armées, heureux l'homme qui se confiera en toi !

84,9 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, Dieu des armées, écoute ma prière | prête l’oreille, Dieu de Jacob | TOUJOURS

82,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE D'ASAPH | Dieu se tint debout dans la réunion de Dieu, au milieu Dieu juge

82,2 V—IUXTA HEBR.

  • vous jugez selon l'iniquité, vous avez égard à la personne des pécheurs : jusqu'à quand ? | TOUJOURS

82,3 V—IUXTA HEBR.

  • Rendez justice au pauvre et à l'orphelin | le malheureux et l'indigent, faites-leur droit

82,7 V—IUXTA HEBR.

  • Eh bien ! comme Adam vous mourrez | et comme un des princes vous tomberez !

82,6 V—IUXTA HEBR.

  • Moi j'ai dit : — Vous êtes des dieux et des fils du Très-Haut, vous tous !

18,17 V—IUXTA HEBR.

  • Il a envoyé sa main d'en haut et me saisit | il me retira des grandes eaux.

18,18 V—IUXTA HEBR.

  • Il me délivra de mes ennemis très puissants | et de ceux qui me haïssaient | alors qu'ils étaient plus forts que moi.

18,19 V—IUXTA HEBR.

  • Ils m'ont attaqué les premiers au jour de mon affliction | mais le Seigneur s'est fait mon appui.

18,20 V—IUXTA HEBR.

  • Il m'a mis au large, il m'a sauvé | parce qu'il s'est complu en lui.

18,21 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur m'a récompensé selon ma justice | et il m'a rendu selon la pureté de mes mains.

18,22 V—IUXTA HEBR.

  • Car j'ai gardé les voies du Seigneur | et je n'ai pas agi avec impiété en m'éloignant de mon Dieu.

18,23 V—IUXTA HEBR.

  • Tous ses jugements sont devant moi | et je n'ai pas rejeté loin de moi ses préceptes

18,24 V—IUXTA HEBR.

  • et je fus sans tache avec lui | et je me suis gardé de mon iniquité.

18,25 V—IUXTA HEBR.

  • Et le Seigneur m'a rendu selon ma justice | et selon la pureté de mes mains devant ses yeux.

18,26 V—IUXTA HEBR.

  • Avec un saint tu seras saint | avec un homme innocent tu seras innocent

18,27 V—IUXTA HEBR.

  • avec l'homme d'élite tu seras homme d'élite | et avec le pervers tu agiras avec détour.

18,28 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu sauveras le peuple pauvre | et tu abaisseras les regards hautains.

18,29 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu feras briller ma lampe, Seigneur | mon Dieu, tu éclaireras mes ténèbres.

18,30 V—IUXTA HEBR.

  • Car par toi je courrai arrangé | et par mon Dieu je franchirai une muraille.

18,31 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu, sans tache est sa voie | la parole du Seigneur est éprouvée par le feu | il est un bouclier pour tous ceux qui espèrent en lui.

18,32 V—IUXTA HEBR.

  • Qui est Dieu, sinon le Seigneur | et qui est fort, si ce n'est notre Dieu ?

18,33 V—IUXTA HEBR.

  • Le Dieu qui me ceint de force | qui a rendu ma voie immaculée

18,34 V—IUXTA HEBR.

  • qui rend mes pieds pareils à ceux des biches | et sur les hauteurs me fait tenir debout

18,35 V—IUXTA HEBR.

  • qui forme mes mains au combat | et qui dispose mes bras comme un arc d'airain.

18,36 V—IUXTA HEBR.

  • Et tu m'as donné le bouclier de ton salut | et ta droite m'a affermi | et ta mansuétude m'a multiplié.

18,37 V—IUXTA HEBR.

  • Tu élargiras mes pas sous moi | et mes chevilles ne chancelleront pas.

18,38 V—IUXTA HEBR.

  • Je poursuivrai mes ennemis et je les atteindrai | je ne reviendrai pas jusqu'à ce que je les aie anéantis.

18,39 V—IUXTA HEBR.

  • Je les frapperai, et ils ne pourront pas se relever | ils tomberont sous mes pieds.

18,40 V—IUXTA HEBR.

  • Tu m'as ceint de force pour le combat | tu courberas sous moi mes adversaires.

18,41 V—IUXTA HEBR.

  • De mes ennemis tu m'as offert le dos | et tu as exterminé ceux qui me haïssent.

18,42 V—IUXTA HEBR.

  • Ils crieront, et personne pour les sauver | vers le Seigneur, et il ne leur répondra pas.

18,43 V—IUXTA HEBR.

  • Je les détruirai comme poussière au vent | je les rejetterai comme boue des rues.

18,44 V—IUXTA HEBR.

  • Tu me sauveras des révoltes du peuple | tu me mettras à la tête des nations.

18,45 V—IUXTA HEBR.

  • Un peuple que je ne connaissais pas me sera asservi | dès qu'il a entendu, il m'obéira

18,46 V—IUXTA HEBR.

  • les fils de l'étranger me mentiront | les fils de l'étranger tomberont | et ils seront affligés dans leurs angoisses.

18,47 V—IUXTA HEBR.

  • Vive le Seigneur et béni soit mon Dieu | et le Dieu de mon salut sera exalté

18,48 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu qui m'accorde des vengeances | qui rassemble les peuples sous moi | toi qui me sauves de mes ennemis

18,49 V—IUXTA HEBR.

  • et tu m'élèves au-dessus de mes adversaires | délivre-moi de l'homme inique.

18,50 V—IUXTA HEBR.

  • C'est pourquoi je te louerai parmi les nations, Seigneur | je chanterai pour ton nom : | (verset 51) à celui qui accorde de grandes délivrances à son roi | et à celui qui fait miséricorde à son christ | à David et à sa postérité pour toujours.

19,8 V—IUXTA HEBR.

  • La loi du Seigneur est sans tache : | elle convertit l'âme | Le témoignage du Seigneur est fidèle : | il donne la sagesse aux petits.

19,9 V—IUXTA HEBR.

  • Les préceptes du Seigneur sont droits | réjouissant le cœur | Le commandement du Seigneur est lumineux : | éclairant les yeux.

19,11 V—IUXTA HEBR.

  • plus désirables que l'or et que beaucoup de pierres précieuses | plus doux que le miel et que celui qui coule des rayons.

19,10 V—IUXTA HEBR.

  • La crainte du Seigneur est pure : | subsistant à jamais | Les jugements du Seigneur sont vrais : | se justifiant par eux-mêmes

19,12 V—IUXTA HEBR.

  • Aussi ton serviteur les enseignera | en les gardant [il trouve] beaucoup de fruits.

19,13 V—IUXTA HEBR.

  • Qui comprendra [ses] fautes | Purifie-moi des fautes secrètes

19,14 V—IUXTA HEBR.

  • Aussi des étrangers délivre ton serviteur | s'ils ne dominent pas sur moi alors je serai sans tache | et je serai purifié d'un très grand délit.

19,15 V—IUXTA HEBR.

  • Que les paroles de ma bouche puissent te plaire | et la méditation de mon cœur, devant toi | Seigneur, ma force et mon rédempteur.

81,1 V— IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR. SUR LES PRESSOIRS. D'ASAPH.

81,6 V— IUXTA HEBR.

  • Il en fit un statut pour Joseph quand il sortit du pays d’Égypte : | — J’ai entendu une langue que je ne connaissais pas 

81,7 V— IUXTA HEBR.

  • — J’ai déchargé son épaule du fardeau | et ses mains ont quitté la corbeille.

81,9 V— IUXTA HEBR.

  • Écoute, mon peuple et je te prends à témoin | Israël, si tu pouvais m’écouter 

81,10 V— IUXTA HEBR.

  • Qu’il n’y ait pas chez toi de dieu étranger | et n’adore pas un dieu emprunté.

81,11 V— IUXTA HEBR.

  • Je suis le Seigneur, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte. | Ouvre large ta bouche et je la remplirai.

81,12 V— IUXTA HEBR.

  • Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix | Israël ne m’a pas fait confiance

81,15 V— IUXTA HEBR.

  • comme un rien j'aurais humilié ses ennemis | et contre ses adversaires j'aurais tourné la main

80,2 V—IUXTA HEBR.

  • Toi qui pais Israel écoute, toi qui conduis Joseph comme un troupeau | toi qui sièges sur les chérubins, montre-toi !

80,5 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, Dieu des armées jusques à quand fumeras-tu [de colère] contre la prière de ton peuple ?

80,10 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as préparé [une place] devant sa face | tu as affermi ses racines et elle a rempli le pays.

80,12 V—IUXTA HEBR.

  • elle étendit ses feuillages jusqu'à la Mer | et jusqu'au Fleuve ses rejetons .

80,17 V—IUXTA HEBR. 

  • elle est en feu et coupée | qu'à la menace de ta face ils périssent !

20,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur. Chant de David.

20,2 V—IUXTA HEBR.

  • Que le Seigneur t'exauce au jour de la tribulation | que le nom du Dieu de Jacob te protège

20,3 V—IUXTA HEBR.

  • Que du sanctuaire il t'envoie du secours | et de Sion qu'il te fortifie

20,4 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'il se rappelle tous tes sacrifices | et que ton holocauste lui soit agréable ! | - Séla.

20,5 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'il te donne selon ton cœur | et accomplisse toute ta volonté

20,6 V—IUXTA HEBR.

  • nous chanterons des louanges pour ton salut | et au nom du Seigneur nous conduirons des chœurs

20,7 V—IUXTA HEBR.

  • que le Seigneur accomplisse tes demandes | maintenant je sais que le Seigneur sauvera son christ | il l'exaucera du ciel, son sanctuaire | dans la force du salut de sa droite.

20,8 V—IUXTA HEBR.

  • Ceux-ci [comptent] sur leurs chars | et ceux-là sur leurs chevaux | mais nous, nous nous rappellerons le nom du Seigneur, notre Dieu.

20,9 V—IUXTA HEBR.

  • Eux, ils se sont courbés et ils sont tombés | mais nous, nous nous sommes relevés et nous sommes restés debout.

20,10 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, sauve [nous] | Le roi nous exaucera au jour où nous l'invoquerons.

21,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur. Chant de David.

21,2 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, le roi se réjouira dans ta force | et il exultera d'une vive allégresse dans ton salut.

21,3 V—IUXTA HEBR.

  • Tu lui as donné le désir de son cœur | et tu n'as pas trompé le vœu de ses lèvres. | toujours

21,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu le préviendras de bénédictions de bonté | tu mettras sur sa tête une couronne de pierres précieuses.

21,5 V—IUXTA HEBR.

  • Il t'a demandé la vie et tu la lui as donné | de longs jours dans les siècles des siècles.

21,6 V—IUXTA HEBR.

  • Grande est sa gloire dans ton salut | tu mettras sur lui la gloire et la beauté.

21,7 V—IUXTA HEBR.

  • car tu l'établiras en bénédiction pour toujours | tu le combleras de joie près de ta face.

21,8 V—IUXTA HEBR.

  • Car le roi se confiera dans le Seigneur | et par la miséricorde du Très-Haut il ne sera pas trompé.

21,9 V—IUXTA HEBR.

  • Ta main trouvera tous tes ennemis, | ta droite trouvera ceux qui te haïssent.

21,10 V—IUXTA HEBR.

  • Tu les rendras comme dans une fournaise ardente | au temps de ta face | le Seigneur les anéantira dans sa colère | et le feu les dévorera.

21,11 V—IUXTA HEBR.

  • Tu feras disparaître de la terre leur fruit | et leur descendance d'entre les fils des hommes.

21,12 V—IUXTA HEBR.

  • Car ils ont dirigé contre toi le mal | ils ont conçu le crime | qu'ils n'ont pas pu [accomplir].

21,13 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu les poseras de dos | et tu affermiras tes cordes contre leurs visages.

21,14 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, Seigneur, dans ta force | Nous chanterons et nous célébrerons tes exploits.

22,1 V—IUXTA HEBR.

  • Au vainqueur. Pour le cerf du matin. Chant.

22,2 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? | loin de mon salut les paroles de mon rugissement

22,3 V—IUXTA HEBR.

  • Mon Dieu, je crierai pendant le jour | et tu n'exauceras pas | et la nuit, et il n'y a pas de silence pour moi.

22,4 V—IUXTA HEBR.

  • Et toi, saint habitant | Louange d'Israël.

22,5 V—IUXTA HEBR.

  • En toi ont eu confiance nos pères | ils ont eu confiance | et tu les as sauvés.

22,6 V—IUXTA HEBR.

  • Ils crièrent vers toi | et ils furent sauvés | ils eurent confiance en toi | et ils ne furent pas confondus.

22,7 V—IUXTA HEBR.

  • Or moi, je suis un ver, et non un homme, | l'opprobre des hommes et le mépris du peuple.

22,8 V—IUXTA HEBR.

  • Tous ceux qui me voient se moquent de moi | ils grimacent des lèvres, ils branlent la tête :

22,9 V—IUXTA HEBR.

  • Il s'est réfugié auprès du Seigneur, qu'il le sauve | qu'il le délivre puisqu'il le veut

22,10 V—IUXTA HEBR.

  • c'est toi pourtant mon défenseur depuis le sein [maternel] | ma confiance sur les mamelles de ma mère.

22,11 V—IUXTA HEBR.

  • sur toi je fus jeté au sortir des entrailles | dès le sein de ma mère, c'est toi qui es mon Dieu.

22,12 V—IUXTA HEBR.

  • Ne t'éloigne pas de moi car l'angoisse est proche | car personne ne vient à mon secours.

22,13 V—IUXTA HEBR.

  • de jeunes taureaux nombreux m'ont entouré | des taureaux gras m'ont environné.

22,14 V—IUXTA HEBR.

  • Ils ont ouvert contre moi leur gueule | comme un lion qui ravit et rugit.

22,15 V—IUXTA HEBR.

  • comme l'eau je fus répandu | et tous mes os furent disjoints | mon cœur est devenu comme la cire | fondue au milieu de mes entrailles.

22,16 V—IUXTA HEBR.

  • Ma force s'est desséchée comme un tesson d'argile | et ma langue a adhéré à mon palais | et tu m'as traîné dans la poussière de la mort.

22,17 V—IUXTA HEBR.

  • Car des chasseurs m'ont entouré | une bande de malfaisants m'a cerné | ils ont lié mes mains et mes pieds

22,18 V—IUXTA HEBR.

  • j'ai compté tous mes os | qu'en regardant, il m'ont observé

22,19 V—IUXTA HEBR.

  • il se sont partagé mes vêtements | et ils ont tiré au sort ma tunique.

22,20 V—IUXTA HEBR.

  • Mais toi, Seigneur, ne t'éloigne pas | ma force, à mon secours hâte-toi

22,21 V—IUXTA HEBR.

  • Délivre mon âme de l'épée | mon unique du pouvoir du chien

22,22 V—IUXTA HEBR.

  • Sauve-moi de la gueule du lion | et des cornes des licornes exauce-moi

22,23 V—IUXTA HEBR.

  • j'annoncerai ton nom à mes frères | au milieu de l'assemblée je te louerai

22,24 V—IUXTA HEBR.

  • Vous qui craignez le Seigneur, louez-le | toute la descendance de Jacob, glorifiez-le

22,25 V—IUXTA HEBR.

  • et redoutez-le, toute la descendance d'Israël | Car il n'a pas méprisé ni dédaigné la modestie du pauvre | et il n'a pas caché sa face devant lui | et quand il criait vers lui, il a entendu.

22,26 V—IUXTA HEBR.

  • Devant toi ma louange dans la grande assemblée | j'acquitterai mes vœux devant ceux qui te craignent.

22,27 V—IUXTA HEBR.

  • Les doux mangeront et seront rasassiés | ils loueront le Seigneur ceux qui le cherchent | votre cœur vivra à jamais !

22,28 V—IUXTA HEBR.

  • Toutes les extrémités de la terre se souviendront | et se tourneront vers le Seigneur | et toutes les familles des nations | adoreront en sa présence.

22,29 V—IUXTA HEBR.

  • Car au Seigneur la royauté | il dominera sur les nations.

22,30 V—IUXTA HEBR.

  • tous les gras de la terre ont mangé et ont adoré | devant lui ploieront le genou | tous ceux qui descendent à la poussière

22,31 V—IUXTA HEBR.

  • et son âme vivra pour lui | sa postérité le servira

22,32 V—IUXTA HEBR.

  • on parlera du Seigneur dans la génération | ils viendront et ils annonceront ses justices | qu'il a faites au peuple qui naîtra.

79,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE D'ASAPH | Dieu, les nations sont venues dans ton héritage | elles ont souillé ton temple saint | elles ont réduit Jérusalem en un monceau de pierres.

79,6 V—IUXTA HEBR.

  • Répands ta fureur sur les nations qui ne te connaissent pas, sur les royaumes qui n’invoquent pas ton nom.

79,7 V—IUXTA HEBR.

  • car ils ont dévoré Jacob et ravagé sa parure.

79,8

  • Ne te souviens plus de nos iniquités anciennes | vite que tes miséricordes s'emparent de nous | car nous sommes exténués à l'excès

79,11 V—IUXTA HEBR.

  • que pénètre devant toi le gémissement des captifs | selon la grandeur de ton bras relâche les fils de la mort

79,13 V—IUXTA HEBR.

  • nous en effet ton peuple et le troupeau de ton pâturage | nous te confesserons pour l'éternité | en génération et génération nous raconterons tes louanges.

79,10 V—IUXTA HEBR.

  • Pourquoi les nations diraient-elles : — Où est leur Dieu ? | Que soit connue parmi les nation, sous nos yeux, la vengeance du sang de tes serviteurs qui a été répandu !

24,1 V—IUXTA HEBR.

  • Chant de David. | Au Seigneur est la terre et sa plénitude | le globe [du monde] et ceux qui l'habitent.

24,2 V—IUXTA HEBR.

  • Car c'est lui qui l'a fondée sur les mers | qui l'a affermie sur les fleuves.

24,3 V—IUXTA HEBR.

  • Qui montera à la montagne du Seigneur ? | qui se tiendra dans son lieu saint ?

24,4 V—IUXTA HEBR.

  • Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur | celui qui n'a pas élevé son âme en vain | et qui n'a pas juré pour tromper.

24,5 V—IUXTA HEBR.

  • Il obtiendra la bénédiction du Seigneur | et la justice de Dieu, son salut.

24,6 V—IUXTA HEBR.

  • Telle est la race de ceux qui le cherchent | de ceux qui cherchent ta face | toujours.

24,7 V—IUXTA HEBR.

  • Portes, élevez vos linteaux | élevez-vous, portes éternelles | et qu'il entre le Roi de gloire

24,8 V—IUXTA HEBR.

  • Quel est ce Roi de gloire ? | le Seigneur fort et puissant, | le Seigneur puissant dans les combats.

24,9 V—IUXTA HEBR.

  • Portes, élevez vos frontons | et dressez-vous, portes éternelles | et qu'il entre le Roi de gloire

24,10 V—IUXTA HEBR.

  • Quel est ce Roi de gloire ? | Le Seigneur des armées | c'est lui, le Roi de gloire ! | Toujours.

25,1 V—IUXTA HEBR.

  • David | Vers toi, Seigneur, j'élèverai mon âme

25,2 V—IUXTA HEBR.

  • Mon Dieu, en toi je me suis confié | que je ne sois pas confondu

25,3 V—IUXTA HEBR.

  • Que mes ennemis ne se réjouissent pas | mais que tous ceux qui espèrent en toi ne soient pas confondus

Texte

Vocabulaire

78,38 il détournera facilement  Albert Blaise dans une note propose cette traduction pour abundavit ut averteret iram suam de la version de la Vulgate Sixto-Clémentine : « il a détourné facilement sa colère ». (→BlaiseVoc. T.L. 178 note 2). 

Réception

Comparaison des versions

78,5 V—IUXTA HEBR.

  • Il a établi un témoignage en Jacob | il a mis une loi en Israël | qu’il a prescrit à nos pères d’apprendre à leurs enfants

78,7 V—IUXTA HEBR.

  • afin qu'ils mettent en Dieu leur espérance | et qu'ils n’oublient pas ses pensées | et gardent ses commandements

78,9 V—IUXTA HEBR.

  • Les fils d’Ephraïm tendant et tirant l’arc | ont tourné le dos au jour du combat 

78,10 V—IUXTA HEBR.

  • ils n’ont pas gardé l’alliance de leur Dieu | ils ont refusé de marcher suivant sa loi

78,12 V—IUXTA HEBR.

  • Devant leurs pères, il fit des merveilles | au pays d’Égypte, dans la région de Tanis.

78,17 V—IUXTA HEBR.

  • et ils continuèrent encore de pécher contre lui | de provoquer le Très-Haut dans le désert.

78,20 V—IUXTA HEBR.

  • Voici qu’il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé | et des torrents ont inondé [la terre] | pourra-t-il aussi nous donner du pain ou bien appêter de la viande à son peuple ? 

78,30 V—IUXTA HEBR.

  • Ils n'ont pas manqué touchant leur convoitise | alors que la nourriture était encore en leur bouche

78,31 V—IUXTA HEBR. 

  • donc la fureur de Dieu s'alluma contre eux | et il tua leurs gros et il terrassa les élus d'Israël !

78,34 V—IUXTA HEBR.

  • S'il les frappait à mort, alors ils le cherchaient, | ils revenaient et dès le point du jour ils se levaient ensemble [pour se tourner] vers Dieu

78,36 V—IUXTA HEBR.

  • Ils le flattèrent de leur bouche | et de leur langue ils lui mentirent

78,37 V—IUXTA HEBR. 

  • mais leur coeur n'était pas ferme avec lui | et ils ne demeurèrement pas dans son alliance

78,40 V—IUXTA HEBR.

  • Que de fois ils le provoquèrent dans le désert, | ils l’affligèrent dans la solitude !

78,48 V—IUXTA HEBR.

  • Il livra leur pâturage à la grêle | et leurs troupeaux aux oiseaux [de proie].

78,52 V—IUXTA HEBR.

  • Il enleva son peuple comme des brebis | il les mena comme un troupeau dans le désert.

78,57 V—IUXTA HEBR.

  • Ils se sont détournés et ont dévié comme leurs pères | ils se sont courbés comme un arc inutile

78,64 V—IUXTA HEBR.

  • Ses prêtres tombèrent sous le glaive | et ses veuves ne furent pas pleurées

78,69 V—IUXTA HEBR.

  • Et il bâtit son sanctuaire à la ressemblance de la licorne | comme la terre qu’il fonda pour les siècles. 

77,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR PAR IDITHUN PSAUME D'ASAPH

77,5 V—IUXTA HEBR. 

  • J'interdisais le regard de mes yeux | j'étais stupéfait et ne pouvais parler !

77,7 V—IUXTA HEBR. 

  • je me rappelais mes psaumes | durant la nuit dans mon coeur je parlais et je tourmentais mon esprit : 

77,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu a-t-il oublié d'avoir pitié ? | ou a-t-il dans sa fureur mis un terme à ses miséricordes ? TOUJOURS.

77,16 V—IUXTA HEBR.

  • tu as racheté par ton bras ton peuple, les fils de Jacob et de Joseph TOUJOURS.

77,17 V—IUXTA HEBR. 

  • Les eaux en te voyant, Dieu, les eaux en te voyant furent en travail d'enfantement | les abîmes furent remués

77,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Les nuages déversèrent leurs eaux | les nuées donnèrent de la voix, et tes flèches couraient de tous côtés

77,19 V—IUXTA HEBR. 

  • voix de ton tonnerre dans le tourbillon | tes éclairs ont paru sur le monde | la terre fut secouée et trembla

77,21 V—IUXTA HEBR. 

  • tu as conduit ton peuple comme un troupeau | par la main de Moïse et d'Aaron.

77,2 V—IUXTA HEBR. 

  • De ma voix j'ai crié vers le Seigneur | de ma voix vers le Seigneur et il m'a exaucé :

77,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Le jour de ma détresse je cherchai le Seigneur | ma main la nuit se tend et ne se repose pas | mon âme refusa d'être consolée.

77,4 V—IUXTA HEBR. 

  • En me souvenant de Dieu j'étais troublé | je parlais en moi-même et mon esprit défaillait | TOUJOURS.

77,9 V—IUXTA HEBR. 

  • eh bien mettra-t-il un terme à sa miséricorde pour toujours ? | fera-t-il mourir sa parole de génération en génération ?

77,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Alors j'ai dit : — Ma défaillance c'est le changement de la droite du Très-Haut !

77,12

  • Je me souviendrai des pensées du Seigneur | en me rappelant tes merveilles d'autrefois :

77,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Je méditerai sur toute ton oeuvre | de tes merveilles je parlerai

77,15 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu es le Dieu qui fait des merveilles | en montrant parmi les peuples ta puissance !

76,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. DANS LES PSAUMES. CANTIQUE DU CHANT D'ASAPH.

76,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu sera connu en Juda | en Israël grand est son nom !

76,3 V—IUXTA HEBR. 

  • et sa tente sera en Salem | et sa demeure en Sion.

76,7 V—IUXTA HEBR

  • à ta menace Dieu de Jacob | char et cheval se sont assoupis

76,9 V—IUXTA HEBR

  • Du ciel tu annonceras le jugement, la terre craintive se taira

76,10 V—IUXTA HEBR

  • lorsque Dieu se sera levé pour juger | afin de sauver tous les doux de la terre. TOUJOURS.

76,4 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est là qu'il brisera les flèches volantes de l'arc | le bouclier, le glaive et la guerre. | TOUJOURS.

76,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu es lumière, [toi le] Magnifique, depuis les monts de la captivité

76,6  V—IUXTA HEBR

  • ils furent dépouillés, les superbes de coeur | ils se sont endormis de leur sommeil | et tous les hommes d'armée ne trouvèrent plus  leurs mains !

76,13 V—IUXTA HEBR

  • À qui enlève le souffle des chefs, au Terrible pour les rois de la terre !

76,11 V—IUXTA HEBR

  • parce que la colère de l'homme te confessera | des réchappés de la colère tu te ceindras

75,1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR POUR QUE TU NE DÉTRUISES PAS. PSAUME DU CANTIQUE D'ASAPH.

75,2 V—IUXTA HEBR.

  • Nous te confesserons, Dieu, nous [te] confesserons | et conformément à ton nom ils raconteront tes merveilles.

75,4 V—IUXTA HEBR. 

  • La terre se dissolvera avec tous ses habitants | moi j'ai suspendu ses colonnes. TOUJOURS.

75,8 V—IUXTA HEBR. 

  • mais c'est Dieu le juge :  il humiliera celui-ci et il exaltera celui-là !

75,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Et je briserai toutes les cornes des impies | les cornes du juste seront exaltées !

75,5 V—IUXTA HEBR. 

  • J'ai dit à ceux qui agissent de façon inique : — N'agissez pas avec iniquité | et aux impies : — N'exaltez pas la corne !

75,6 V—IUXTA HEBR. 

  • N'exaltez pas très haut votre corne en parlant avec un cou endurci !

75,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Car ni de l'orient ni de l'occident ni du désert des montagnes

74,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils ont mis le feu dans ton sanctuaire | ils ont contaminé jusqu'à terre la demeure de ton nom

74,9 V—IUXTA HEBR. 

  • nous ne vîmes plus nos insignes, il n'y a plus de prophète | et personne parmi nous qui sache jusqu'à quand...

74,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Jusqu'à quand, Dieu, l'adversaire insultera-t-il ? | l'ennemi blasphémera-t-il sans fin ton nom ?

74,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Pourquoi ramènes-tu ta main  | et ta droite au milieu de ton sein ? Consume[-les] !

74,13 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est toi qui séparas la mer par ta puissance | qui brisas les têtes des dragons dans les eaux

74,15 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est toi qui fis jaillir la source et le torrent | toi qui mis à sec des fleuves impétueux

74,17 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est toi qui fixas toutes les limites de la terre | l'été et l'hiver c'est toi qui les façonnas

74,21 V—IUXTA HEBR. 

  • Que l'écrasé ne s'en retourne pas confus | l'indigent et le pauvre loueront ton nom

74,22 V—IUXTA HEBR. 

  • Lève-toi, Dieu, juge ta cause | souviens-toi de l'opprobre que l'insensé t'adresse tout le jour

74,23 V—IUXTA HEBR. 

  • N'oublie pas le cri de tes ennemis  | le vacarme de tes adversaires qui monte constamment !

74,3 V—IUXTA HEBR. 

  • La grandeur de ta puissance a été dispersée jusqu'au bout | l'ennemi a tout ravagé dans le sanctuaire !

74,4 V—IUXTA HEBR. 

  • tes ennemis ont rugi au milieu de ton alliance | pour trophée ils ont mis leurs insignes

74,5 V—IUXTA HEBR. 

  • comme [insignes] manifestes à l'entrée au-dessus des haches dans une forêt d'arbres  

74,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Cependant Dieu est mon roi dès le commencement, lui qui opère des délivrances au milieu du pays :

74,16

  • à toi le jour, à toi la nuit, c'est toi qui mis en ordre les luminaires et le soleil

74,19 V—IUXTA HEBR.

  • Ne livre pas aux bêtes l'âme instruite dans ta loi | la vie de tes pauvres ne l'oublie pas pour toujours !

74,1 V—IUXTA HEBR. 

  • DE L'INSTRUCTION D'ASAPH | Pourquoi, Dieu, nous as-tu rejetés pour toujours ? | [Pourquoi] ta fureur a-t-elle fumé contre le troupeau de ton pâturage ?

Texte

Vocabulaire

73,28c actions dignes d'être connues V—IUXTA G  Le mot latin employé ici est praedicatio, terme classique signifiant une action de crier en public : publication, proclamation et par suite action de vanter ou de se vanter, pompeux éloge, apologie. En latin postclassique il prend les sens de : prédiction, prophétie ; action de vanter (cl.) et par métonymie action digne d'être connue, merveille. Il pourra avoir encore les sens d'affirmation solennelle d'une vérité, affirmation d'une opinion, doctrine affirmée, enseignement, etc. (Cf. Blaise Dict.)

Réception

Comparaison des versions

73,1 V—IUXTA HEBR. 

  • CHANT D'ASAPH | Cependant, Dieu est bon pour Israël, pour ceux qui ont le coeur pur.

73,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Or mes pieds ont presque trébuché | mes pas presque renversés !

73,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Car j'enviai les hommes iniques | en voyant la paix des impies

73,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Aussi ils se sont nourris d'orgueil | ils se sont entourés d'iniquité.

73,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Leurs yeux sont sortis de leur graisse | ils ont suivi les pensées de leur coeur.

73,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils ont ricané et parlé méchamment | de leur hauteur ils profèrent la calomnie

73,15 V—IUXTA HEBR. 

  • J'ai dit : — Si j'avais parlé ainsi | voici que j'aurais abandonné la race de tes fils.

73,19 V—IUXTA HEBR. 

  • Commment furent-ils dévastés ? Soudain ils ont disparu, furent consumés comme s'ils n'avaient pas existé !

73,20 V—IUXTA HEBR. 

  • Comme un songe de celui qui s'éveille | Seigneur, tu réduiras à rien leur image dans ta cité.

73,21 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que mon coeur s'est contracté | et mes reins sont comme une flamme brûlante

73,22 V—IUXTA HEBR. 

  • et moi stupide et ignorant

73,24 V—IUXTA HEBR. 

  • et tu me tenais la main droite | tu me conduiras par ton conseil | et ensuite tu m'accueilleras dans la gloire.

73,25 V—IUXTA HEBR. 

  • Quoi d'autre y a-t-il pour moi dans le ciel ? et avec toi je ne veux rien sur terre !

73,26 V—IUXTA HEBR. 

  • Ma chair et mon coeur se sont consumés | la vigueur de mon coeur et ma part c'est Dieu pour l'éternité !

73,10 V—IUXTA HEBR. 

  • c'est pourquoi son peuple se tournera là | et quel est l'homme corpulent qui se trouvera parmi eux ?

73,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Voyez ces impies et ceux qui abondent de tout en ce monde, ils ont accru leurs richesses.

73,13 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est donc en vain que j'ai purifié mon coeur | j'ai lavé mes mains dans l'innocence,

73,14 V—IUXTA HEBR. 

  • et fus frappé toute la journée | et blâmé dès le matin.

73,16 V—IUXTA HEBR. 

  • Et j'ai réfléchi pour comprendre cela : | ce fut tout un labeur à mes yeux !

73,17 V—IUXTA HEBR. 

  • jusqu'à ce que je vienne dans les sancturaires de Dieu | que je comprenne leur fin :

73,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Oui, tu les plaças sur une voie glissante | tu les fis tomber dans la mort !

73,28 V—IUXTA HEBR. 

  • Or pour moi il m'est bon de m'approcher de Dieu | j'ai mis dans le Seigneur Dieu mon espérance | afin de narrer tous tes messages !

72,1 V—IUXTA HEBR. 

  • DE SALOMON

72,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Il jugera les pauvres du peuple, il sauvera les fils du pauvre | et il écrasera le calomniateur

72,5 V—IUXTA HEBR. 

  • et ils te craindront tant que subsistera le soleil et au-delà de la lune de génération en génération

72,7 V—IUXTA HEBR. 

  • En ses jours germera la justice | et une abondance de paix jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de lune

51,7  V—IUXTA HEBR.

  • Voici que j'ai été conçu dans l’iniquité | et ma mère m’a enfanté dans le péché.

51,9  V—IUXTA HEBR.

  • Asperge-moi avec l’hysope, et je serai pur | tu me laveras, et je serai plus blanc que neige.

51,12  V—IUXTA HEBR.

  • O Dieu, crée pour moi un cœur pur | et renouvelle dans mes entrailles un esprit ferme.

51,15  V—IUXTA HEBR.

  • J’enseignerai tes voies aux rebelles | et les pécheurs reviendront à toi.

51,17  V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, tu ouvriras mes lèvres | et ma bouche publiera ta louange 

51,18  V—IUXTA HEBR.

  • Car tu ne veux pas que je t'offre de sacrifice | ni ne prends plaisir à l'holocauste

51,21  V—IUXTA HEBR.

  • Alors tu accepteras le sacrifice de justice | les oblations et les holocaustes | alors on offrira des taureaux sur ton autel.

72,10 V—IUXTA HEBR.

  • Les rois de Tharsis et des îles offriront des présents | les rois d'Arabie et de Saba paieront tribu.

72,14 V—IUXTA HEBR.

  • de l'usure et de l'iniquité il rachètera leur âme | et leur sang aura du prix à ses yeux

72,15 V—IUXTA HEBR.

  • et il vivra et il lui sera donné de l'or de Saba | et ils prieront pour lui constamment tout le jour ils le béniront

72,17 V—IUXTA HEBR.

  • son nom subsistera à jamais | plus que le soleil durera son nom | et en lui seront bénies toutes les nations et elles le proclameront bienheureux !

72,19 V—IUXTA HEBR.

  • Béni à jamais le nom de sa gloire | et toute la terre sera remplie de sa gloire ! Amen Amen !

72,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu, donne le jugement au roi et ta justice au fils du roi : | il jugera ton peuple avec justice et tes pauvres avec jugement.

72,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Les montagnes apporteront la paix au peuple et les collines la justice !

72,6 V—IUXTA HEBR. 

  • il descendra comme la pluie sur une toison | comme les gouttes d'eau couvrant la terre de rosée.

72,8 V—IUXTA HEBR. 

  • et il domindera de la mer jusqu'à la mer | et du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre.

72,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Devant lui se prosterneront les Éthiopiens | et ses ennemis lècheront la poussière.

72,12 V—IUXTA HEBR.

  • car il arrachera le pauvre [des mains] d'un puissant | et l'indigent privé de secours.

72,16 V—IUXTA HEBR.

  • le blé sur terre au sommet des monts sera mémorable | son fruit d'élèvera comme [les cèdres] du Liban | et ils fleuriront hors de la cité comme l'herbe de la terre !

72,20 V—IUXTA HEBR. 

  • COMPLÈTES SONT LES PRIÈRES DE DAVID FILS DE JESSÉ.

Propositions de lecture

63,1–12 Hypothèse sur l’histoire de la rédaction Ce Ps a été appliqué à David errant au désert. Le texte a peut-être été retouché en fonction de cette relecture davidique.

Texte

Grammaire

63,12b par lui Pronom anaphorique ambigu : sous-entendu

Réception

Comparaison des versions

63,2a je te cherche : M | Vrs : je suis matinal auprès de toi

138,3 V—IUXTA HEBR.

  • Le jour où je t'invoquerai tu m'exauceras | tu dilateras la force de mon âme.

138,6 V—IUXTA HEBR.

  • Oui, très haut est le Seigneur et il regarde l'humble | et ce qui est élevé il le connaît de loin.

Texte

Genres littéraires

67,1–8 Prière collective après la récolte annuelle. Milieux de vie Ps 15,1–8

Réception

Comparaison des versions

139,1 V—IUXTA HEBR.

  • POUR LA VICTOIRE CANTIQUE DE DAVID | Seigneur, tu m'as scruté et tu m'as connu

139,19 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu, si tu fais périr l'impie | Hommes de sang, éloignez-vous de moi !

136,15 V—IUXTA HEBR.

  • et Pharaon culbuta et son armée dans la mer Rouge | — pour toute l'éternité sa miséricorde !

135,18 V—IUXTA HEBR.

  • qu'ils leur deviennent semblables ceux qui les font | tout homme qui se confie en elles

135,21 V—IUXTA HEBR.

  • Béni soit le Seigneur de Sion, lui qui habite à Jérusalem ! | ALLELUIA !

132,11 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a juré à David la vérité, il ne s'en départira pas : | du fruit de ton ventre je mettrai [un fils] sur ton trône

132,14 V—IUXTA HEBR.

  • — Celle-ci est [le lieu de] mon repos pour toujours | là j'habiterai parce que je l'ai désirée

130,4 V—IUXTA HEBR.

  • parce qu'avec toi est le pardon bien que tu sois redoutable. | J'ai soupiré après le Seigneur, mon âme a attendu fermement et en sa parole j'ai espéré.

Contexte

Repères historiques et géographiques

74,1–23 Référence historique ? Le Ps peut s'appliquer au sac du Temple par les armées chaldéennes (2R 25,9 ; Is 64,10). Dès cette époque, la voix des prophètes s'était tue (v.9 ; cf. Ps 77,9 ; Lm 2,9 ; Ez 7,26 et 1M 4,46 ; 9,27 ; 14,41). Mais Comparaison des versions Ps 15,22c.

Réception

Comparaison des versions

127,2 V—IUXTA HEBR.

  • il est vain pour vous de vous lever de grand matin après vous être reposés, vous qui mangez le pain des idoles | voici il donnera à ceux qui l'aiment le sommeil

126,6 V—IUXTA HEBR.

  • celui qui en marchant, allait et pleurait en portant la semence pour la semer | en revenant il reviendra dans l'allégresse en portant leurs gerbes.

125,1 V—juxta Hebr.

  •  CANTIQUE DES DEGRÉS | Ceux qui se confient dans le Seigneur sont comme le mont Sion inébranlable, habité pour toujours.

125,3 V—juxta Hebr.

  • parce que le sceptre de l'impiété ne reposera pas sur le lot des justes | afin que les justes ne portent pas les mains vers l’iniquité.

25,4 V—IUXTA HEBR.

  • qu'ils soient confondus ceux qui commettent l'iniquité pour le néant | Seigneur, montre-moi tes chemins | enseigne-moi tes sentiers

25,5 V—IUXTA HEBR.

  • Conduis-moi dans ta vérité | et enseigne-moi | car tu es Dieu mon sauveur | et je t'ai attendu tout le jour.

25,6 V—IUXTA HEBR.

  • souviens-toi de tes tendresses, Seigneur | et de tes miséricordes | car elles sont de toujours

25,7 V—IUXTA HEBR.

  • Ne te souviens pas des péchés de ma jeunesse et de mes crimes | selon ta miséricorde souviens-toi de moi | à cause de ta bonté, Seigneur

25,8 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur est bon et droit | c'est pourquoi il enseignera aux pécheurs au sujet de la voie [à suivre]

25,9 V—IUXTA HEBR.

  • il conduira les doux dans la justice | et enseignera aux modestes son chemin

25,10 V—IUXTA HEBR.

  • tous les sentiers du Seigneur sont miséricorde et vérité | pour ceux qui gardent son alliance et son témoignage

25,11 V—IUXTA HEBR.

  • à cause de ton nom pardonne mon iniquité | car elle est grande

25,12 V—IUXTA HEBR.

  • Quel est cet homme qui craint le Seigneur | qu'il enseignera sur la voie qu'il a choisie

25,13 V—IUXTA HEBR.

  • son âme demeurera dans le bien | et sa descendance aura la terre pour héritage

25,14 V—IUXTA HEBR.

  • Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent | et il leur montrera son alliance

25,15 V—IUXTA HEBR.

  • mes yeux sont toujours vers le Seigneur | car il tirera mes pieds du filet

25,16 V—IUXTA HEBR.

  • regarde-moi et prends pitié de moi | car je suis seul et pauvre

25,17 V—IUXTA HEBR.

  • les tribulations de mon cœur se sont multipliées | tire-moi de mes angoisses

25,18 V—IUXTA HEBR.

  • Vois mon affliction et ma peine | et charge-toi de tous mes péchés.

25,19 V—IUXTA HEBR.

  • Vois combien se sont multipliés mes ennemis | et de quelle haine inique ils me haïssent.

25,20 V—IUXTA HEBR.

  • Garde mon âme et libère-moi | Que je ne sois pas confondu | car j'ai espéré en toi

25,21 V—IUXTA HEBR.

  • l'innocence et la droiture me protègeront | car je t'ai attendu

25,22 V—IUXTA HEBR.

  • O Dieu, délivre Israël | de toutes ses angoisses

124,2 V—juxta Hebr.

  • si le Seigneur n’avait été pour nous | quand les hommes se dressaient contre nous

124,1 V—juxta Hebr.

  • CANTIQUE DES MONTÉES. DE DAVID | Si le Seigneur n’avait été pour nous — qu’Israël le dise maintenant —
  • Aux versets 1 et 2a, le psautier selon les Hébreux a : nisi Dominus fuisset, là où le psautier selon la Septante a : nisi quia Dominus (ei mê hoti kurios), qui modifie l'ensemble du psaume en lui donnant une portée argumentative, tandis que l'hébreu est davantage narratif.

124,4 V—juxta Hebr.

  • Peut-être les eaux nous auraient entourés

124,6 V—juxta Hebr.

  • Béni le Seigneur, qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents !

124,8 V—juxta Hebr.

  • Notre secours est dans le nom du Seigneur | qui a fait le ciel et la terre.

122,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DES DEGRÉS. DE DAVID | Je fus dans la joie de ce qu'ils m'ont dit : — Nous irons dans la maison du Seigneur !

122,5 V—IUXTA HEBR.

  • parce que là ont siégé des trônes pour le jugement, des trônes pour la maison de David

122,6 V—IUXTA HEBR.

  • Demandez la paix pour Jérusalem : — Que le bien advienne à ceux qui t'aiment !

121,2

  • mon secours vient du Seigneur, créateur du ciel et de la terre

Intertextualité biblique

78,11–31 ÉPISODES Rappel exodal

78,32–39 THÈME L’inconstance d’Israël et de la patience divine

Contexte

Milieux de vie

81,1–17 Psaume pour la fête des Tentes La fête des Tentes commémorait le séjour au désert et la Loi reçue au Sinaï. C'était la fête par excellence : →Fêtes religieuses.

Réception

Comparaison des versions

120,2 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, délivre mon âme de la lèvre de mensonge, de la langue trompeuse !

119,1 V—IUXTA HEBR.

  • ALEPH |  Heureux immaculés dans la voie, qui marchent dans la loi du Seigneur !

119,7 V—IUXTA HEBR.

  • Je te confesserai d'un cœur droit en apprenant les jugements de ta justice.

119,9 V—IUXTA HEBR.

  • BETH | Comment un jeune homme corrigera-t-il son sentier ? Quand il gardera tes paroles.

119,10 V—IUXTA HEBR.

  • De tout mon cœur je t'ai cherché : ne me laisse pas errer loin de tes commandements.

119,11 V—IUXTA HEBR.

  • En mon coeur j'ai caché ta parole afin de ne pas pécher contre toi.

119,12 V—IUXTA HEBR.

  • Béni sois-tu, Seigneur ! Enseigne-moi tes préceptes.

119,13 V—IUXTA HEBR.

  • De mes lèvres j'ai raconté toutes les justices de ta bouche.

119,14 V—IUXTA HEBR.

  • Dans la voie de tes témoignages je me suis réjoui comme dans [la possession de] toutes les richesses.

119,15 V—IUXTA HEBR.

  • Sur tes préceptes je méditerai et je contemplerai tes sentiers.

119,16 V—IUXTA HEBR.

  • En tes justices je trouverai mes délices | je n'oublierai pas tes paroles.

119,25 V—IUXTA HEBR.

  • DALET |  Mon âme a adhéré à la poussière : vivifie-moi selon ta parole ! 

119,26 V—IUXTA HEBR.

  • J’ai exposé mes voies et tu m’as répondu : enseigne-moi ta justice.

119,27 V—IUXTA HEBR.

  • Fais-moi comprendre la voie de tes préceptes et je parlerai sur tes merveilles.

119,28 V—IUXTA HEBR.

  • Mon âme s'est consumée à cause de la stupidité garde-moi selon ta parole.

119,29 V—IUXTA HEBR.

  • La voie du mensonge, enlève-la de moi et de ta loi fais-moi la grâce.

119,30 V—IUXTA HEBR.

  • J’ai choisi la voie de la fidélité je proposais tes jugements.

119,31 V—IUXTA HEBR.

  • Je me suis attaché à tes témoignages : Seigneur, ne me confonds pas.

119,32 V—IUXTA HEBR.

  • Dans la voie de tes commandements je courrai car tu m'as dilaté le cœur.

119,33 V—IUXTA HEBR.

  • Montre-moi, Seigneur, la voie de tes préceptes et je la garderai à travers le cours [de ma vie].

119,38 V—IUXTA HEBR.

  • Suscite pour ton serviteur ta parole dans ta crainte.

119,40 V—IUXTA HEBR.

  • Voici, j'ai désiré tes préceptes, par ta justice fais-moi vivre !

119,41 V—IUXTA HEBR.

  • Que viennent sur moi tes miséricordes, Seigneur et ton salut selon ta parole !

119,42 V—IUXTA HEBR.

  • Et je répondrai un mot à celui qui m’insulte car j'ai espéré en ta parole.

63,2 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu tu es ma force, dès la lumière je me lèverai pour toi | mon âme a eu soif de toi, ma chair t'a désiré.

63,3 V—IUXTA HEBR.

  • dans une terre sans chemin, épuisante et sans eau | c'est ainsi que je me suis présenté devant toi dans le sanctuaire pour voir ta force et ta gloire.

63,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car ta Miséricorde vaut mieux que des vies : | mes lèvres te loueront !

63,6 V—IUXTA HEBR.

  • Comme de moelle et de graisse mon âme sera rassasiée | et, la louange sur les lèvres, ma bouche te chantera.

Texte

Procédés littéraires

87,4a Rahab = l’Égypte

Réception

Comparaison des versions

63,8 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu as été mon secours | et à l’ombre de tes ailes je louerai.

63,9 V—IUXTA HEBR.

  • Mon âme a adhéré à toi | ta droite m'a soutenu.

Texte

Vocabulaire

63,3b je me mis à à ton service  (V) Sens spécial V dit ici apparui tibi; en contexte cultuel, apparere + {nom de personne au datif} signifie : « apparaître comme servant, servir. »

Réception

Comparaison des versions

87,7 Toutes mes sources [sont] en toi : M | G : l'habitation de tous [est] en toi M semble mal vocalisé.

Intertextualité biblique

87,1–7 Parallèle : Sion, mère des peuples Le Ps s'inspire d'Isaïe et de Zacharie. Isaïe annonçait déjà ce rôle maternel de Sion, épouse féconde de YHWH.

87,6a registre MOTIF symbolique humain Il s'agit de la liste des citoyens (Is 4,3 ; Ez 13,9), plutôt que du livre apocalyptique des destinées (Ps 69,29). Les païens inscrits deviennent donc citoyens de Sion.

Tradition chrétienne

87,1–7 Ecclésiologie Par son rôle maternel, Sion figure l'→Église.

Intertextualité biblique

87,5a Et l’on dira de Sion : Celui-ci et celui-là y est né Messianisme juif Les païens sont adoptés par Sion, qui devient leur vraie patrie. →Parousie et restauration messianique

Texte

Procédés littéraires

88,6a parmi les morts, libre Métaphore négative équivoque On peut comprendre « libéré » dans la tombe (cf. Jb 3,19) ou également « congédié chez les morts ». Ainsi en va-t-il du pauvre affligé : il n'a plus de relations avec Dieu.

Propositions de lecture

89,1–53 Composition

  • v.2-3 : Le prélude,
  • v.4-5 : suivi du rappel de l'alliance davidique
  • v.6-19 : et d'un hymne au Créateur,
  • v.20-38 : introduit un oracle messianique
  • v.39-46 : et, en contraste, l'évocation des humiliations nationales,
  • v.47-52 : conclue par une prière.

Genres littéraires

90,1–17 Prière d'un sage pénétré des Écritures (allusions à Gn, Jb, Dt), qui médite sur la faiblesse humaine et la brièveté de la vie écourtée par le péché.

Procédés littéraires

90,1a de Moïse, homme de Dieu Hapax Ce Ps est le seul qui soit attribué à Moïse, peut-être à cause de ses contacts avec Gn et Dt 32.

Critique textuelle

90,17bc sur nous + affermis l’œuvre de nos mains : M | Conjecture ? : suppression Doublet.

Procédés littéraires

90,13b tes serviteurs Focalisation : généralisation Les v.14-17 vont étendre à tout Israël la méditation et la prière dont l'objet était l'homme seul.

Réception

Comparaison des versions

119,71 V—IUXTA HEBR. 

  • [c'est] bon pour moi que tu m'accablas afin que j'apprenne tes préceptes

119,75 V—IUXTA HEBR.

  • Je sais, Seigneur, que ton  jugement est juste et c’est dans la vérité que tu m’as affligé.

119,98 V—IUXTA HEBR.

  • Plus que mes ennemis, tu m'enseignes tes commandements car pour toujours cela est à moi.

119,130 V—IUXTA HEBR. 

  • L'ouverture de tes paroles est lumineuse : enseigne les petits.

119,154 V—IUXTA HEBR.

  • juge ma cause et me rachète : par ta parole SERMONE fais-moi vivre !

119,160 V—IUXTA HEBR. 

  • Le principe CAPUT de ta parole est vérité et éternel tout jugement de ta justice.

119,173 V—IUXTA HEBR.

  • que ta main me soit secourable parce que j'ai choisi tes commandements

118,8 V—IUXTA HEBR.

  • Mieux vaut espérer dans le Seigneur  que d'espérer en l'homme.

118,7 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur est mon aide et moi je regarderai de haut ceux qui me haïssent.

26,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David. | Juge-moi, Seigneur, car j'ai marché dans ma simplicité | et en me confiant dans le Seigneur | je ne tomberai pas.

26,2 V—IUXTA HEBR.

  • Eprouve-moi, Seigneur, et sonde-moi | brûle mes reins et mon cœur

26,3 V—IUXTA HEBR.

  • car ta miséricorde est devant mes yeux | et je marcherai dans ta vérité.

26,4 V—IUXTA HEBR.

  • Je ne me suis pas assis avec les hommes de vanité | je n'irai pas avec les hommes superbes

26,6 V—IUXTA HEBR.

  • Je laverai mes mains dans l'innocence | et j'entourerai ton autel, Seigneur

26,5 V—IUXTA HEBR.

  • Je hais l'assemblée des hommes très pervers | je ne siègerai pas avec les méchants.

26,7 V—IUXTA HEBR.

  • pour qu'à haute voix je célèbre [ta] louange et que je raconte toutes tes merveilles.

26,8 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, j'ai aimé le séjour de ta maison | le lieu du tabernacle de ta gloire.

26,9 V—IUXTA HEBR.

  • N'enlève pas mon âme avec celle des pécheurs | ma vie avec celle des hommes de sang

26,10 V—IUXTA HEBR.

  • qui ont le crime dans les mains | et dont la droite est pleine de présents.

26,11 V—IUXTA HEBR.

  • Mais moi, je marcherai en ma simplicité | délivre-moi et aie pitié de moi

26,12 V—IUXTA HEBR.

  • Mon pied s'est tenu en droit chemin | je bénirai le Seigneur dans les assemblées.

118,27 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur est Dieu et il nous est apparu | Célébrez la solennité avec des branches garnies de feuilles jusqu’aux cornes de l’autel

117,2 V—IUXTA HEBR.

  • parce qu'elle s'est fortifiée CONFORTATA EST sur nous sa miséricorde | et la vérité du Seigneur pour l'éternité !

117,1  V—IUXTA HEBR.

  •  ALLELUIA | Louez le Seigneur toutes les nations | comblez-le CONLAUDATE EUM de louanges tous les peuples

116,1  V—IUXTA HEBR.

  •  ALLELUIA | J'ai aimé puisque tu entendras, Seigneur, la voix de ma supplication

116,5 V—IUXTA HEBR.

  • clément et juste est le Seigneur et notre Dieu est miséricordieux

116,9 V—IUXTA HEBR.

  • je marcherai devant le Seigneur sur les terres des vivants

116,15 V—IUXTA HEBR.

  • glorieuse en présence du Seigneur la mort de ses saints

116,12 V—IUXTA HEBR.

  • que rendrai-je au Seigneur pour tout ce qu'il m'a accordé ?

116,4 V—IUXTA HEBR.

  • et le nom du Seigneur je l'ai invoqué | je t'en supplie, Seigneur, sauve mon âme

116,16 V—IUXTA HEBR.

  • Je t'en supplie, Seigneur, parce que je suis ton serviteur | moi, ton serviteur, fils de ta servante | tu as défait mes liens

115,7 V—IUXTA HEBR.

  • elles ont des mains et ne palperont pas | elles ont des pieds et ne marcheront pas | et elles ne rendront aucun son dans leur gosier

115,10 V—IUXTA HEBR.

  • La maison d'Aaron mettra sa confiance dans le Seigneur  il est leur aide et leur protecteur

114,7 V—IUXTA HEBR.

  • tremble, terre, à la face du Seigneur, à la face du Dieu de Jacob

113,5 V—IUXTA HEBR.

  • qui est comme le Seigneur notre Dieu ? lui qui, habitant dans les hauteurs,

119,48 V—IUXTA HEBR.

  • J’élèverai mes mains vers tes commandements que j'ai aimés et je parlerai de tes préceptes.

119,47 V—IUXTA HEBR.

  • Je ferai mes délices de tes commandements que j'ai [beaucoup] aimés.

119,46 V—IUXTA HEBR.

  • Je parlerai de tes témoignages devant les rois et je ne serai pas confondu.

119,45 V—IUXTA HEBR.

  • Je marcherai au large car j'ai recherché tes préceptes.

119,44 V—IUXTA HEBR.

  • Je garderai ta loi constamment toujours et à perpétuité.

119,43 V—IUXTA HEBR.

  • N’ôte pas entièrement de ma bouche la parole de vérité car j'ai désiré tes jugements.

119,59 V—IUXTA HEBR.

  • J'ai réfléchi à mes voies et j'ai tourné mes pas vers tes témoignages.

119,60 V—IUXTA HEBR.

  • Je me sui hâté et je n'ai pas négligé d'observer tes commandements.

119,162 V—IUXTA HEBR.

  • moi je me réjouis de ta promesse comme celui qui fait l'inventaire de nombreuses dépouilles

119,172 V—IUXTA HEBR.

  • ma langue prononcera ta parole parce que tous tes commandements sont justes

119,90 V—IUXTA HEBR.

  • De génération en génération ta fidélité ! tu as fondé la terre et elle subsiste.

119,91 V—IUXTA HEBR.

  • Par ton jugement tout subsiste à ce jour car tout est à ton service.

119,80 V—IUXTA HEBR.

  • Que mon cœur soit parfait en tes préceptes afin que je ne sois pas confondu !

119,79 V—IUXTA HEBR.

  • Qu’ils reviennent vers moi ceux qui te craignent et ceux qui connaissent ton témoignage !

119,76 V—IUXTA HEBR.

  • Que ta miséricorde, je t'en supplie, soit ma consolation comme tu l'as dit à ton serviteur !

119,73 V—IUXTA HEBR.

  • Tes mains m’ont fait et m’ont affermi | enseigne-moi et j'apprendrai tes commandements.

119,74 V—IUXTA HEBR.

  • Ceux qui te craignent me verront et se réjouiront car en ta parole j'ai espéré.

119,77 V—IUXTA HEBR.

  • Que viennent sur moi tes miséricordes et je vivrai car ta loi fait mes délices !

119,78 V—IUXTA HEBR.

  • Qu’ils soient confondus les orgueilleux car ils m'ont maltraité injustement ! Mais moi, je parlerai de tes préceptes.

119,64 V—IUXTA HEBR.

  • De ta miséricorde la terre est pleine : tes préceptes, enseigne-les moi.

119,63 V—IUXTA HEBR.

  • Je suis l'associé de tous ceux qui te craignent et de ceux qui gardent tes préceptes.

119,62 V—IUXTA HEBR.

  • Au milieu de la nuit, je me lèverai pour te louer à cause des jugements de ta justice.

Propositions de lecture

119,1b Loi Tôrāh : une signification très riche Le premier verset donne le thème unique de tout le psaume : au-dela du nomos grec ou de la lex latine, le lecteur doit entendre la « Loi »-Tora en un sens beaucoup plus riche que celui d'une règle à appliquer, et qui inclut l'oracle, l'enseignement, la pédagogie, l'éducation :  →La loi dans le judaïsme.

Comparaison des versions

109,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu digne de louange, pour moi ne te tais pas | car la bouche de l'impie et la bouche du trompeur se sont ouvertes contre moi

109,3 V—IUXTA HEBR.

  • ils ont parlé de moi avec une langue de mensonge | avec des paroles de haine m’ont environné | et ils m'ont attaqué sans motif

109,13 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'advienne finalement sa destruction | qu'à la génération suivante son nom soit effacé !

109,15 V—IUXTA HEBR.

  • qu'il soit toujours contre le Seigneur | et que meurt sur terre leur mémoire

109,18 V—IUXTA HEBR.

  • et il a aimé la malédiction qui viendra à lui | et il n'a pas voulu la bénédicition qui s'éloignera de lui | il s’est revêtu de malédiction comme son vêtement | et elle pénètrera comme de l’eau dans ses entrailles | et comme l’huile dans ses os

109,7 V—IUXTA HEBR.

  • Quand il sera jugé, qu'il sorte condamné | et que sa prière tourne en péché !

109,19 V—IUXTA HEBR.

  • qu'elle lui soit comme un manteau qui l'enveloppe | et comme une ceinture qui l'enserre constamment

108,2 V—IUXTA HEBR.

  • mon coeur est prêt, Dieu, je chanterai et psalmodierai mais aussi ma gloire

107,2 V—IUXTA HEBR.

  • qu'ils le disent ceux qui furent rachetés par le Seigneur | ceux qu'il racheta de la main de l'ennemi | et d'entre les pays les rassembla 

107,5 V—IUXTA HEBR.

  • affamés et assoiffés, leur âme défaillait en eux-mêmes

107,22 V—IUXTA HEBR.

  • et qu'ils immolent des hosties d'action de grâces | et qu'ils racontent ses oeuvres dans la louange  

107,25 dans la louange

  • il dit et se leva un vent de tempête | et il souleva ses gouffres

Texte

Critique textuelle

90,1b refuge : mss hébr., G | M : demeure

Réception

Intertextualité biblique

90,12 Prière sapientielle De la connaissance de la fragilité humaine procède la sagesse, qui est crainte de Dieu : →Crainte.

Texte

Critique textuelle

93,4b des flots impétueux : M | Conjecture ? : plus impétueux que les flots

Procédés littéraires

93,3s Métaphores Les eaux pourraient désigner les forces hostiles à Dieu et à son peuple (Intertextualité biblique Ps 18,5b ; Milieux de vie Jb 7,12 ; Is 8,7 ; 17,12 ; Dn 7,2 ; Ap 17,15).

Contexte

Milieux de vie

93,2 ton trône RELIGION Représentation céleste Le ciel est le palais où Dieu a son trône (Ps 8,3).

Réception

Tradition chrétienne

93,1–5 Allégorie Ce Ps est appliqué allégoriquement au Christ.

Texte

Critique textuelle

93,5a Tes témoignages : M | Conjecture ? : Ton témoignage Ces arrêts divins constituent la Loi révélée, aussi immuable que l'univers physique, fondement du règne définitif de YHWH en Israël comme dans la création.

Réception

Intertextualité biblique

93,5bc Sainteté du Temple Consacré pour toujours (1R 8,13 ; 9,3), le Temple consacre ceux qui y approchent le Dieu saint (Ex 19,6 ; Lv 10,3 ; 19,2 ; Ez 42,14 ; →Élection).

95,11b repos THÈME Le repos du septième jour ? Dans He 3,7-8 (jusqu'à He 4,9), le repos est interprété au sens spirituel : ce sera le sabbat définitif. Procédés littéraires Ps 15,11b

Comparaison des versions

27,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David. | Le Seigneur est ma lumière et mon salut : | qui craindrais-je ? | le Seigneur est la force de ma vie : | de qui aurais-je peur ?

27,2 V—IUXTA HEBR.

  • Quand des méchants s'avancent contre moi | pour dévorer ma chair | ce sont eux, mes adversaires et mes ennemis | qui ont trébuché et sont tombés.

27,3 V—IUXTA HEBR.

  • Si des camps combattent contre moi | mon cœur ne craindra pas | si contre moi s'engage le combat | alors même j'aurai confiance.

27,4 V—IUXTA HEBR.

  • J'ai demandé au Seigneur une chose | celle-là je la chercherai | habiter dans la maison du Seigneur | tous les jours de ma vie | contempler la beauté du Seigneur | et vénérer son temple.

27,5 V—IUXTA HEBR.

  • Car il me cachera dans son ombre au jour de malheur | il me cachera dans le secret de sa tente

27,6 V—IUXTA HEBR.

  • il m'élèvera sur le roc | maintenant il élèvera aussi ma tête au-dessus de mes ennemis | qui m'entourent | et j'immolerai dans son tabernacle des sacrifices de jubilation | je chanterai et je jouerai pour le Seigneur

27,7 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, écoute ma voix | aie pitié de moi qui t'invoque | et exauce-moi.

27,8 V—IUXTA HEBR.

  • Mon cœur t'a dit | mon visage a recherché ta face, Seigneur | et je te chercherai.

27,9 V—IUXTA HEBR.

  • Ne me cache pas ta face | ne repousse pas dans ta colère ton serviteur | tu fus mon secours | ne m'abandonne pas | et ne me rejette pas | Dieu mon sauveur.

27,10 V—IUXTA HEBR.

  • Car mon père et ma mère m'ont abandonné | mais le Seigneur m'a recueilli.

27,11 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, montre-moi ton chemin | conduis-moi sur un sentier droit | à cause de ceux qui me tendent des pièges.

27,12 V—IUXTA HEBR.

  • Ne me livre pas, Seigneur, au pouvoir de ceux qui m'affligent | car contre moi se sont levés de faux témoins | et le mensonge manifeste.

27,13 V—IUXTA HEBR.

  • Mais moi je crois que je verrai les bontés du Seigneur | sur la terre des vivants.

27,14 V—IUXTA HEBR.

  • Attend le Seigneur | courage et que ton cœur soit ferme | et espère au Seigneur.

106,1 V—IUXTA HEBR.

  • ALLELUIA ! | Confessez le Seigneur, car il est bon | puisque pour l'éternité est sa miséricorde.

118,1 V—IUXTA HEBR. 

  • ALLELUIA | Confessez le Seigneur car il est bon | puisque pour l'éternité est sa miséricorde !

106,2 V—IUXTA HEBR.

  • Qui dira les puissances du Seigneur ? | Qui fera entendre toutes ses louanges ?

106,5 V—IUXTA HEBR.

  • pour que je vois le bonheur de tes élus | et me réjouisse dans la joie de ta nation | et que j'exulte avec ton héritage.

106,6 V—IUXTA HEBR.

  • Nous avons péché avec nos pères : | avec iniquité nous avons oeuvré, de manière impie nous avons agi.

106,7 V—IUXTA HEBR.

  • Nos pères en Égypte ne comprirent pas tes merveilles | ils ne se souvinrent pas de la multitude de ta miséricorde | et ils te provoquèrent jusqu'à la colère sur la mer dans la mer Rouge.

106,9 V—IUXTA HEBR.

  • aussi il menaça la mer Rouge et elle se dessécha | et ils les fit passer au milieu des abîmes comme dans un désert

107,41 V—IUXTA HEBR.

  • et il soulèvera le pauvre du dénuement | et il rendra les familles comme un troupeau

107,1 V—IUXTA HEBR.

  • Confessez le Seigneur car il est bon | puisque pour l'éternité est sa miséricorde !

106,15 V—IUXTA HEBR.

  • il leur accorda donc leur requête | et envoya l'amoindrissement dans leur âme.

106,40 V—IUXTA HEBR.

  • Aussi la fureur du Seigneur se mit en colère contre son peuple | il eut en abomination son héritage.

105,1 V IUXTA HEBR.

  • ALLELUIA | Confessez le Seigneur, invoquez son nom | faites connaître aux peuples ses pensées

 

105,2 V IUXTA HEBR.

  • Chantez-le et jouez pour lui ! | Parlez sur toutes ses merveilles.

105,3 V IUXTA HEBR.

  • Exultez en son saint nom | que soit joyeux le cœur de ceux qui cherchent le Seigneur

105,4 V IUXTA HEBR.

  • Cherchez le Seigneur et sa force | cherchez toujours sa face.

105,5 V IUXTA HEBR.

  • Rappelez-vous de ses merveilles, celles qu’il a faites | de ses signes et des jugements de sa bouche

105,8 V IUXTA HEBR.

  •  ll s'est souvenu pour l'éternité de son pacte | de la parole qu'il a prescrite pour mille générations

105,9 V—IUXTA HEBR.

  •  qu'il a conclue avec Abraham | et de son serment avec Isaac.

105,10 V IUXTA HEBR.

  •  Il l’a affermi avec Jacob comme une loi | avec Israël comme pacte éternel

105,12 V JUXTA HEBR.

  • Comme ils étaient peu d'hommes, peu considérés et étrangers dans le pays

105,15 V—IUXTA HEBR.

  • — Ne touchez pas à mes christs | et mes prophètes, ne les affligez pas ! 

105,17 V JUXTA HEBR.

  •  Il envoya devant leur face un homme : | Joseph fut vendu comme esclave.

105,19 V—IUXTA HEBR.

  • jusqu’au temps où vint sa parole | où le discours du Seigneur l'éprouva.

105,27 V—IUXTA HEBR.

  • il mit en eux les paroles de ses signes | et de ses prodiges au pays de Ham [Cham]

105,23 V—IUXTA HEBR.

  • Israël partit en Égypte | et Jacob fut un étranger dans le pays de Ham [Cham].

105,42 V—IUXTA HEBR.

  • parce qu'il se souvint de sa parole sainte à Abraham son serviteur.

28,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David. | Vers toi, Seigneur, je crierai | ma force, pour moi ne reste pas sourd | de peur que, devant ton silence | je ne ressemble à ceux qui descendent dans la fosse.

28,2 V—IUXTA HEBR.

  • Écoute, Seigneur, ma supplication | quand je crierai vers toi | quand j'élèverai mes mains vers ton saint des saints.

28,3 V—IUXTA HEBR.

  • Ne me traîne pas avec les impies | et avec les artisans d'iniquité | qui parlent de paix à leurs amis | et le mal est dans leur cœur.

28,4 V—IUXTA HEBR.

  • Donne-leur selon leur conduite | et selon la malice de leurs machinations | donne-leur selon l'œuvre de leurs mains | rends-leur leur salaire [qu'ils méritent].

28,5 V—IUXTA HEBR.

  • Car ils ne comprennent pas les œuvres du Seigneur | et l'ouvrage de ses mains : | tu les détruiras et ne les bâtiras pas.

28,6 V—IUXTA HEBR.

  • Béni soit le Seigneur | qui a entendu la voix de ma supplication.

28,7 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur est ma force et mon bouclier | en lui s'est confié mon cœur. | J'ai été secouru | mon cœur s'est réjoui | et de mon chant je le louerai.

28,8 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur est ma force | et la solidité de salut de son christ.

28,9 V—IUXTA HEBR.

  • Sauve ton peuple et bénis ton héritage. | Sois leur pasteur et soulève-les jusque dans l'éternité.

Texte

Vocabulaire

105,12b étrangers V—IUXTA G : Incola Glaire et Fillion ont très bien traduit par « étrangers ». En effet incola (incolo) signifie non seulement habitant, mais encore étranger domicilié qui n'a pas les droits de citoyen (opposé à civis). Jérôme utilise encore le substantif incolatus avec les sens de « résidence en pays étranger, séjour sur la terre, exil ».

Réception

Comparaison des versions

103,1 V—IUXTA HEBR.

  • Bénis, mon âme, le Seigneur | et toutes mes entrailles, son saint nom !

103,4 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui rachète ta vie de la corruption | et te couronne de miséricorde et de tendresse

103,5 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui comble de biens ta parure | comme les aigles se renouvellera ta jeunesse

103,16 V—IUXTA HEBR.

  • qu'un souffle passa sur lui, et il ne sera plus | et son lieu [qu’il occupait] ne le connaîtra plus.

101,1 V—IUXTA HEBR.

  • DE DAVID CANTIQUE. | Je chanterai la miséricorde et la justice, pour toi, Seigneur, je jouerai.

100,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE EN ACTION DE GRÂCES

100,2 V—IUXTA HEBR.

  • Jubilez pour le Seigneur, toute la terre | Servez le Seigneur dans la joie | entrez devant lui dans la louange !

100,3 V—IUXTA HEBR.

  • Sachez que c'est lui, le Seigneur, qui est Dieu |  c'est lui qui nous a faits et nous sommes à lui | son peuple et le troupeau de son pâturage.

100,4 V—IUXTA HEBR.

  • Entrez par ses portes dans l'action de grâces | dans ses parvis avec la louange | confessez-le et bénissez son nom.

99,3 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils confessent ton nom grand, terrible et saint.

99,8 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur notre Dieu tu les exauça | Seigneur, tu leur fus propice | mais vengeur de leurs revirements.

98,4 V—IUXTA HEBR.

  • Poussez des cris de joie pour le Seigneur toute la terre | Poussez de grands cris, de plus louez et chantez.

98,8 V—IUXTA HEBR. Les fleuves frapperont de la main | ensemble les montagnes loueront

97,2 V—IUXTA HEBR.

  • Nuées et obscurité autour de lui | justice et droit : fermeté de son trône.

97,4 V—IUXTA HEBR.

  • Ses éclairs apparurent à l'orbe de la terre | elle vit et fut ébranlée, la terre !

97,7 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils soient confondus tous ceux qui servent la statue | qui se glorifient dans les idoles | adorez-le, vous, tous les dieux.

97,12 V—IUXTA HEBR.

  • Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur | et confessez sa sainte mémoire.

96,11 V—IUXTA Hebr.

  • Que se réjouissent les cieux et exulte la terre | que tonne la mer et sa plénitude !

95,2 V-IUXTA HEBR.

  • Allons au-devant de sa face VULTUM avec action de grâces | avec des chants poussons des cris de joie vers lui.

Propositions de lecture

127,1–5 L’abandon à la Providence Le labeur de l'homme est voué à l'échec si Dieu ne le féconde ; pain quotidien et descendance sont des dons de Dieu.

Comparaison des versions

29,1 V—IUXTA HEBR.

  • Chant de David. | Apportez au Seigneur des fils de béliers

29,2 V—IUXTA HEBR.

  • apportez au Seigneur gloire et souveraineté | apportez au Seigneur de la gloire pour son nom | Adorez le Seigneur dans un ornement sacré.

29,3 V—IUXTA HEBR.

  • Voix du Seigneur au-dessus des eaux | le Dieu de gloire a tonné | le Seigneur au-dessus des grandes eaux.

29,4 V—IUXTA HEBR.

  • Voix du Seigneur dans sa force | voix du Seigneur dans la splendeur.

29,5 V—IUXTA HEBR.

  • La voix du Seigneur brise les cèdres | le Seigneur brisera les cèdres du Liban

29,6 V—IUXTA HEBR.

  • et il les dispersera comme le veau du Liban | et Sarion comme le petit du rhinocéros.

29,7 V—IUXTA HEBR.

  • La voix du Seigneur fend des flammes de feu

29,8 V—IUXTA HEBR.

  • la voix du Seigneur faisant accoucher le désert de Cadès.

29,9 V—IUXTA HEBR.

  • La voix du Seigneur faisant enfanter les biches | et elle dépouille les forêts | et dans son temple tout dira : Gloire.

29,10 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur habite dans le déluge | et le Seigneur siègera en roi pour l'éternité.

29,11 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur donnera la force à son peuple | le Seigneur bénira son peuple dans la paix.

94,3 V—IUXTA HEBR.

  • Jusques à quand les impies, Seigneur, jusques à quand les impies exulteront-ils ?

94,1 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu des vengeances, Seigneur, Dieu des vengeances, montre-toi !

94,5 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, écraseront-ils ton peuple, opprimeront-ils ton héritage ?

94,7 V—IUXTA HEBR.

  • Et ils ont dit : — Le Seigneur ne verra pas | et le Dieu de Jacob ne comprendra pas. 

94,12 V—IUXTA HEBR.

  • Heureux l’homme VIR que tu auras instruit, Seigneur, et à qui tu auras enseigné ta loi 

94,13 V—IUXTA HEBR.

  • pour le reposer aux jours de l'affliction jusqu'à ce que soit creusée à l'homme impie une [fosse de] mort.

94,15 V—IUXTA HEBR.

  • parce que le jugement se tournera vers la justice | et que le suivront tous ceux qui ont le coeur droit.

94,18 V—IUXTA HEBR.

  • Si je disais : — Mon pied a chancelé, | ta miséricorde, Seigneur, me soutenait.

94,8 V—IUXTA HEBR.

  • Comprenez, vous les stupides parmi le peuple et vous les insensés, apprenez enfin.

30,1 V—IUXTA HEBR.

  • Psaume. Du Cantique pour la dédicace de la maison. De David.

30,2 V—IUXTA HEBR.

  • Je t'exalterai, Seigneur, car tu m'as sauvé | tu n'as pas réjoui mes ennemis à mon sujet.

30,3 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, mon Dieu, j'ai crié vers toi | et tu m'as guéri.

30,4 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, tu as retiré mon âme de l'enfer | tu m'as rendu la vie pour que je ne descende pas dans la fosse.

30,5 V—IUXTA HEBR.

  • Chantez au Seigneur, ses saints | et célébrez la mémoire de sa sainteté

30,6 V—IUXTA HEBR.

  • car sa colère est d'un instant | mais son pardon pour la vie | le soir hébergera les pleurs | et le matin la louange.

30,7 V—IUXTA HEBR.

  • or j'ai dit dans mon abondance : | je ne serai jamais ébranlé.

30,8 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, par ta volonté tu as établi la force sur ma montagne | tu as caché ta face | et j'ai été troublé.

30,9 V—IUXTA HEBR.

  • Vers le Seigneur je crierai et j'implorerai le Seigneur

30,10 V—IUXTA HEBR.

  • De quelle utilité [t']est mon sang quand je descendrai dans la corruption ? | La poussière chantera-t-elle tes louanges | ou annoncera-t-elle ta vérité ?

30,11 V—IUXTA HEBR.

  • Écoute, Seigneur, et aie pitié de moi | Seigneur, sois mon secours

30,12 V—IUXTA HEBR.

  • tu as changé ma lamentation en danse | tu as délié mon sac | et tu m'as ceint de joie

30,13 V—IUXTA HEBR.

  • afin que [ma] gloire te loue | et ne se taise pas | Seigneur, mon Dieu, à jamais je te célébrerai.

93,1 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a régné, de gloire il s'est revêtu | le Seigneur s'est revêtu de force et il s'est ceint | de plus il a suspendu l'orbe qui ne sera pas ébranlé. 

93,2 V—IUXTA HEBR.

  • Ferme est ton trône dès lors depuis l'éternité tu es.

93,4 V—IUXTA HEBR.

  • plus que les voix des eaux abondantes | grands sont les flots de la mer, grand est du haut du ciel le Seigneur.

92,3 V—IUXTA HEBR.

  • d'annoncer le matin ta miséricorde et ta fidélité la nuit

91,13 V—IUXTA HEBR.

  • Sur l'aspic et le basilic tu marcheras | tu fouleras aux pieds le lion et le dragon.

90,10 V—IUXTA HEBR. 

  • les jours de nos années sont en tout de soixante-dix ans | mais s'il y en a beaucoup : quatre-vingts ans | et qui plus est : labeur et douleur | parce que nous avons vite passé et nous nous sommes envolés

90,17 V—IUXTA HEBR.

  • Que la beauté du Seigneur, notre Dieu, soit sur nous | et rends stable pour nous l'oeuvre de nos mains | l'oeuvre de nos mains affermis-la !

89,1 V— IUXTA HEBR.

  • DE L'INSTRUCTION D'ÉTHAN L'ESRAHITE.

89,5 V—IUXTA HEBR.

  • — Jusque dans l'éternité je rendrai stable ta descendance | et je bâtirai ton trône en génération et génération. | TOUJOURS.

89,20 V—IUXTA HEBR.

  • alors tu parlas par vision à tes saints et tu dis : | — J'ai prêté secours à un homme robuste | j'ai exalté un élu du milieu du peuple.

89,40 V—IUXTA HEBR.

  • tu as atténué le pacte [conclu] avec ton serviteur | tu as profané à terre son diadème

89,47 V—IUXTA HEBR.

  • jusques à quand Seigneur te cacheras-tu sans fin | ton indignation brûlera-t-elle comme un feu ?

89,48 V—IUXTA HEBR.

  • Souviens-toi de moi du fond de l'abîme | d'ailleurs pourquoi as-tu créé en vain les fils des hommes !

32,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David instruit | Heureux celui dont l'iniquité a été pardonnée | dont le péché a été caché.

32,2 V—IUXTA HEBR.

  • Heureux l'homme à qui le Seigneur n'imputera pas l'iniquité | et dans l'esprit duquel il n'y a pas de fraude

32,3 V—IUXTA HEBR.

  • parce que je me suis tu | mes os se sont consumés à rugir tout le jour.

32,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car jour et nuit ta main s'appesantit sur moi | je me suis roulé dans ma misère | alors que le temps de la moisson était à son plus chaud | - toujours.

32,5 V—IUXTA HEBR.

  • Je te fais connaître mon péché | et je ne cache pas mon iniquité | j'ai dit : Je confesserai au Seigneur mon forfait | et toi, tu as pardonné l'iniquité de mon péché. | - toujours.

32,6 V—IUXTA HEBR.

  • Voilà pourquoi tout fidèle te prie | en trouvant le temps | afin lorsque déborderont les grandes eaux | elles ne puissent pas l'atteindre pas.

88,4 PS—IUXTA HEBR.

  • Car mon âme est rassasiée de maux | et ma vie est descendue en enfer 

87,1 PS—IUXTA HEBR.

  • PSAUME DES FILS DE CORÉ. CANTIQUE | Son fondement sur les montagnes du sanctuaire !

87,5 PS—IUXTA HEBR.

  • Et l’on dira auprès de Sion : — Un homme et un homme est né en elle | c’est Lui, le Très-Haut, qui l’a fondée.

86,1 V—IUXTA HEBR.

  • PRIÈRE DE DAVID. | Incline, Seigneur, ton oreille, exauce-moi | car je suis indigent et pauvre.

86,2 V—IUXTA HEBR.

  • Garde mon âme, car je suis fidèle | toi mon Dieu, sauve ton serviteur qui se confie en toi.

86,5 V—IUXTA HEBR.

  • Car toi, Seigneur, tu es bon et clément | et riche en miséricorde pour tous ceux qui t’invoquent.

85,7 V—IUXTA HEBR.

  • Toi en revenant, ne nous donneras-tu pas la vie ? | et ton peuple se réjouira en toi.

 

85,5 V—IUXTA HEBR.

  • Fais-nous revenir, Dieu, notre Jésus | et mets fin à ta colère contre nous

85,8 V—IUXTA HEBR.

  • Montre-nous, Seigneur, ta miséricorde | et donne-nous ton salut.

 

85,9 V—IUXTA HEBR.

  • J'écouterai ce que dira le Seigneur Dieu : | car il parlera de paix pour son peuple et pour ses saints | pourvu qu’ils ne retournent pas à leur folie.

85,11 V—IUXTA HEBR.

Miséricorde et vérité se sont rencontrées | justice et paix se sont embrassées 

32,7 V—IUXTA HEBR.

  • Tu es ma protection | tu me préserveras de l'ennemi | [toi] ma louange qui sauve | tu m'entoureras toujours.

32,8 V—IUXTA HEBR.

  • Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre | je penserai à toi | [tu seras cher] à mon œil.

32,9 V—IUXTA HEBR.

  • Ne devenez pas comme le cheval et le mulet | qui n'ont pas d'intelligence | resserre avec le mors | et le frein la bouche de ceux | qui n'obéissent pas à toi.

32,10 V—IUXTA HEBR.

  • Nombreuses sont les douleurs pour l'impie | mais la miséricorde environnera celui qui se confie dans le Seigneur.

32,11 V—IUXTA HEBR.

  • Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur. | Poussez des cris de joie | et louez [-le] | vous tous qui avez le cœur droit.

84,1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR. POUR LE PRESSOIR. DES FILS DE CORÉ. CANTIQUE 

84,5 V—IUXTA HEBR.

  • Heureux ceux qui habitent ta maison. Ils  te loueront encore. | TOUJOURS.

84,12 V—IUXTA HEBR.

  • Car le Seigneur Dieu est un soleil et un bouclier | le Seigneur donnera la grâce et la gloire.

83,4 V— IUXTA HEBR.

  • Contre ton peuple ils ont délibéré méchamment | ils ont formé un projet contre ton trésor

83,8 V— IUXTA HEBR.

  • Gébal, Ammon et Amalec | la Palestine avec les habitants de Tyr

83,9 V— IUXTA HEBR.

  • Assur aussi est venu avec eux | et sont devenus le bras des fils de Lot. TOUJOURS

83,15 V— IUXTA HEBR.

  • Comme le feu brûle entièrement la forêt | et comme la flamme dévore les montagnes

83,16 V— IUXTA HEBR.

  • ainsi poursuis-les par ta tempête | et par ton ouragan frappe-les d'épouvante.

Texte

Procédés littéraires

142,6b la terre des vivants Périphrase pour ici-bas (cf. Ps 27,13 ; 52,7).

142,6 Toi, mon refuge, ma part ÉNONCIATION Adresse imagée Comparer Ps 16,5 ; 46,2 ; 91,2.

142,8c autour de moi les justes feront cercle car tu me fais du bien Thème récurrent : la solidarité des amis de Dieu Ils s'associent à l'action de grâces du fidèle sauvé par Dieu (cf. Ps 64,11 ; 107,42).

Contexte

Milieux de vie

142,5a à droite JUSTICE Protocole La droite est la place du défenseur (cf. Ps 109,31 ; Is 63,12).

Réception

Comparaison des versions

33,1 V—IUXTA HEBR.

  • Justes, louez le Seigneur. | Aux hommes droits sied la louange.

Texte

Genres littéraires

142,1–8 Complainte individuelle

Réception

Comparaison des versions

33,2 V—IUXTA HEBR.

  • Célébrez le Seigneur sur la harpe | chantez-le sur la lyre à dix cordes.

33,3 V—IUXTA HEBR.

  • Chantez pour lui un cantique nouveau | chantez sur la harpe des hymnes avec art | dans les cris de joie.

33,4 V—IUXTA HEBR.

  • Car droite est la parole du Seigneur | et toute son œuvre est de fidélité.

33,5 V—IUXTA HEBR.

  • il aime la justice et la droiture | la terre est remplie de la miséricorde du Seigneur.

33,6 V—IUXTA HEBR.

  • Par la parole du Seigneur les cieux ont été faits | et par le souffle de sa bouche toute leur splendeur.

33,7 V—IUXTA HEBR.

  • Il rassemble comme dans une outre les eaux de la mer | il met dans des trésors des abîmes.

33,8 V—IUXTA HEBR.

  • Que toute la terre craigne le Seigneur | Que le redoutent tous les habitants du monde.

33,9 V—IUXTA HEBR.

  • Car il a commandé, et [ce] fut fait | à son ordre, [tout] a existé.

33,10 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur a renversé le dessein des nations | il a réduit à néant les pensées des peuples.

33,11 V—IUXTA HEBR.

  • Le dessein du Seigneur subsistera à jamais | les pensées de son cœur dans toutes les générations.

33,12 V—IUXTA HEBR.

  • Heureuse la nation dont le Seigneur est son Dieu | le peuple qu'il s'est choisi pour son héritage.

33,13 V—IUXTA HEBR.

  • Du ciel le Seigneur a regardé | il a vu tous les fils d'Adam

33,14 V—IUXTA HEBR.

  • de son trône très solide | il a observé tous les habitants de la terre

33,15 V—IUXTA HEBR.

  • lui qui façonne leur cœur semblablement | qui discerne toutes leurs œuvres.

33,16 V—IUXTA HEBR.

  • Le roi ne se sauve pas par une grande armée | ni le brave ne sera libéré par sa grande vigueur.

33,17 V—IUXTA HEBR.

  • Mensonge le cheval pour le salut | et par sa grande vigueur la délivrance ne sera pas sauvé.

33,18 V—IUXTA HEBR.

  • Voici, l'œil du Seigneur est sur ceux qui le craignent | sur ceux qui attendent sa miséricorde

33,19 V—IUXTA HEBR.

  • pour délivrer leur âme de la mort | et les faire vivre au temps de la famine.

33,20 V—IUXTA HEBR.

  • Notre âme a attendu le Seigneur | il est notre secours et notre bouclier

143,1a De David : M | G V Addition : Quand le fils (Absalom) le poursuivait Cf. Ps 63,1 ; 2S 15,13-14.

33,21 V—IUXTA HEBR.

  • car en lui notre cœur se réjouira | car en son saint nom | nous avons espéré.

33,22 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, que ta miséricorde soit sur nous | comme nous avons espéré en toi.

143,9 j’ai couvert : M | Hie : je suis à couvert | G : j’ai fui

Intertextualité biblique

143,2b nul vivant n’est juste devant toi THÈME Tout homme est pécheur Cf. Ps 51,7 ; 130,3. Paul utilise ce passage assez librement (Rm 3,20 ; Ga 2,16).

Comparaison des versions

82,4 V—IUXTA HEBR.

  • sauvez le misérable et le pauvre | de la main des méchants délivrez-les !

82,5 V—IUXTA HEBR.

  • Ils ne savent ni ne comprennent, ils marchent dans les ténébres | ils seront ébranlés tous les fondements de la terre !

82,8 V—IUXTA HEBR.

  • Lève-toi, Seigneur, juge la terre puisque tu recevras en héritage toutes les nations.

81,5 V— IUXTA HEBR.

  • Car c’est une loi rituelle pour Israël et une ordonnance du Dieu de Jacob.

80,1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR. SUR LES LIS DU TÉMOIGNAGE. CANTIQUE D'ASAPH.

80,6 V—IUXTA HEBR.

  • Tu nous as nourris d’un pain de larmes et tu nous as abreuvés de larmes de trois manières.

Texte

Vocabulaire

78,26a Auster Auster est le vent du midi. Auster et africus sont des expressions synonymes. 

Réception

Comparaison des versions

78,1 V—IUXTA HEBR.

  •  DE L'ENSEIGNEMENT D'ASAPH | Écoute, mon peuple, ma loi | inclinez votre oreille aux paroles de ma bouche.

78,8 V—IUXTA HEBR.

  • ils ne seraient pas comme leurs pères | une génération qui s'écarte [du chemin] et provocante | une génération qui n'a pas préparé son cœur | dont l’esprit n’a pas cru en Dieu.

78,13 V—IUXTA HEBR.

  • Il sépara la mer pour les faire passer | Il retint les eaux dressées comme un monceau

78,19 V—IUXTA HEBR.

  •  Et en parlant contre Dieu ils disaient : | — Dieu pourra-t-il dresser une table dans le désert ?

78,21 V—IUXTA HEBR.

  • C'est pour cela que le Seigneur entendit et ne différa pas | un feu s’alluma contre Jacob et la colère s’éleva contre Israël

78,26 V—IUXTA HEBR.

  • Il enleva du ciel le vent d’est | et amena par sa force le vent du midi 

78,35 V—IUXTA HEBR.

  • Ils se rappelaient que Dieu est leur force | et le Dieu Très-Haut leur rédempteur.

78,38 V—IUXTA HEBR.

  • Mais lui, miséricordieux, sera rendu propice quant à leur iniquité et ne détruira pas | souvent il détourna sa colère | et n'excita pas toute sa fureur.

78,53 V—IUXTA HEBR.

  • Il les guida avec confiance et sans aucune crainte | et leurs ennemis, la mer les couvrit.

78,59 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu entendit et ne différa pas : il repoussa avec véhémence Israël.

77,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Je repassais dans mon esprit les jours antiques, les années d'autrefois

77,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu dans le sanctuaire est ta voie | quel est le Dieu grand comme notre Dieu ?

76,8 V—IUXTA HEBR

  • Toi tu es terrible et qui se tiendra en face de toi au moment de ta colère ?

75,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Car il y a dans la main du Seigneur une coupe et un mélange jusqu'à être plein d'un vin pur et il en versera : | oui, ils la videront en buvant jusqu'à la lie, tous les méchants de la terre.

74,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Et maintenant ils ont rasé ses gravures, à la fois avec une double hache et des marteaux

74,8 V—IUXTA HEBR. 

  • ils dirent dans leur coeur ensemble avec leurs mauvais alliés | ils incendièrent dans le pays toutes les solennités de Dieu 

74,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Souviens-t-en : l'ennemi a insulté le Seigneur | et un peuple insensé a blasphémé ton nom !

74,20 V—IUXTA HEBR. 

  • Jette les yeux sur ton alliance car toutes les habitations injustes du pays en ruine sont remplies de ténèbres !

73,4 V—IUXTA HEBR. 

  • parce qu'ils ne pensaient pas à leur mort | et que leurs vestibules étaient solides.

73,22 V—IUXTA HEBR. 

  • je suis devenu comme une bête de somme auprès de toi | cependant j'étais toujours avec toi !

73,27 V—IUXTA HEBR. 

  • car voyez ceux qui vont loin de toi périront : | tu causas la perte de tout homme qui fornique en s'éloignant de toi !

71,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Dans ta justice arrache-moi et libère-moi | incline vers moi ton oreille et sauve-moi

71,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Sois pour moi un habitacle robuste pour y entrer continuellement | Tu as commandé de me sauver | car tu es mon rocher et ma force

71,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon Dieu, sauve-moi de la main de l'impie, de la main de l'homme inique et criminel

71,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Par toi je fus soutenu depuis le sein maternel | depuis le ventre de ma mère tu es mon protecteur | en toi ma louange toujours

71,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Que ma bouche s'emplisse de ta louange | tout le jour de ta magnitude !

71,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Ne me rejette pas au temps de ma vieillesse | lorsque ma force défaillera ne m'abandonne pas

71,12 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu, ne t'éloigne pas de moi, mon Dieu hâte-toi de venir à mon aide

71,13 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils soient confondus et anéantis les adversaires de mon âme | qu'ils soient couverts d'opprobre et de confusion ceux qui me cherchent du mal

71,14 V—IUXTA HEBR.

  • Pour moi j'attendrai toujours et j'ajouterai à tous tes cantiques de louange

71,16 V—IUXTA HEBR.

  • j'entrerai dans la force du Seigneur Dieu | je rappellerai ta justice seule

71,17 V—IUXTA HEBR.

  • Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse | et jusqu'à présent j'annoncerai tes merveilles

71,19 V—IUXTA HEBR.

  • et ta justice, ô Dieu, jusqu'au plus haut des cieux | combien grandes sont les choses admirables tu as faites, Dieu ! Qui est semblable à toi ?

71,24 V—IUXTA HEBR.

  • De plus ma langue tout le jour méditera ta justice | parce qu'ils furent dans la confusion et privés d'honneur tous ceux qui me cherchaient du mal.

71,1 V—IUXTA HEBR. 

  • En toi, Seigneur, j'ai espéré, que je ne sois pas confondu éternellement !

71,5 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que tu es mon attente, Dieu Seigneur, ma confiance depuis ma jeunesse

71,7 V—IUXTA HEBR. 

  • quasi un phénomène je suis devenu pour beaucoup, mais toi tu es mon espérance très forte

71,10 V—IUXTA HEBR.

  • parce que mes ennemis parlèrent contre moi | et ceux qui observaient mon âme tienrent conseil ensemble

71,15 V—IUXTA HEBR.

  • ma bouche racontera ta justice, tout le jour ton salut | parce que je ne connais pas les lettres

71,18 V—IUXTA HEBR.

  • De plus jusque dans la vieillesse et les cheveux blancs, Dieu ne m'abandonne pas | jusqu'à ce que j'annonce ton bras à la génération [suivante] | et  tes puissances à tous ceux qui viendront

71,20 V—IUXTA HEBR.

  • toi qui m'as montré de très grandes tribulations et afflictions | une fois retourné tu me feras vivre | et des abîmes de la terre de nouveau tu nous ramèneras

71,21 V—IUXTA HEBR.

  • Tu multiplieras ma grandeur et une fois retourné tu me consoleras

71,23 V—IUXTA HEBR.

  • mes lèvres te loueront quand je chanterai | mon âme aussi que tu rachetas

71,22 V—IUXTA HEBR.

  • et moi je te confesserai avec des instruments [dans le genre] de la lyre, pour ta vérité mon Dieu | je te chanterai avec la cithare, Saint d'Israël

70,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu [daigne] me délivrer, Seigneur, hâte-toi de me secourir !

70,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Qu’ils se tournent en arrière et rougissent ceux qui me veulent du mal | qu'ils reviennent sur les pas de leur confusion ceux qui disent  : — Va, va !

70,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Qu'ils soient confondus et qu'ils rougissent ceux qui cherchent mon âme

70,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR DE DAVID POUR FAIRE SOUVENIR

70,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Qu'ils soient dans l'allégresse et se réjouissent en toi tous ceux qui te cherchent | et qu'ils disent sans cesse : Que Dieu soit magnifié, ceux qui aiment ton salut.

70,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais moi, indigent et pauvre : Dieu, hâte-toi vers moi ! | Toi mon secours et mon sauveur : Seigneur ne tarde pas !

69,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR POUR LES LYS. DE DAVID

69,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Sauve-moi, Dieu, puisque les eaux sont arrivées jusqu'à [mon] âme

69,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Je suis enfoncé dans une fange profonde et je ne peux pas subsister | je suis descendu au fond des eaux et le courant m'a submergé

69,4 V—IUXTA HEBR. 

  • je me suis fatigué en criant, ma gorge a été irritée | mes yeux se sont épuisés dans l'attente de mon Dieu.

69,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils se sont multipliés plus que les cheveux de ma tête ceux qui me haïssent sans raison | ils se sont fortifiés, mes ennemis qui me persécutaient injustement : ce que je n'avais pas dérobé, je devais pourtant le rendre.

69,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu, toi tu connais ma sottise | et mes péchés ne te sont pas cachés

69,7  V—IUXTA HEBR. 

  • Que ceux qui t'attendent, Seigneur, Dieu des armées, ne soient pas confondus à cause de moi | qu'ils ne soient pas confondus à cause de moi ceux qui te cherchent, Dieu d'Israël !

69,11 V—IUXTA HEBR. 

  • et j'ai pleuré mon âme dans le jeûne : on m'en a fait un sujet d'opprobres

69,12 V—IUXTA HEBR. 

  • j'ai pris un sac pour mon vêtement | et je suis devenu une fable pour eux

69,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Ceux qui étaient assis à la porte parlaient contre moi | et les buveurs de vin chantaient [en dérision]

69,14 V—IUXTA HEBR. 

  • mais ma prière [se tourne] vers toi, Seigneur | c'est le temps de la réconciliation | Dieu dans la multitude de ta miséricorde | exauce-moi selon la vérité de ton salut

69,15 V—IUXTA HEBR. 

  • tire-moi de la boue, que je n'enfonce pas | délivre-moi de ceux qui me haïssent et des eaux profondes

69,16 V—IUXTA HEBR. 

  • que le courant d'eau ne me submerge ni le gouffre ne m'engloutisse | et que sur moi le puits ne remplisse pas sa bouche !

69,17 V—IUXTA HEBR. 

  • exauce-moi, Seigneur, puisque bonne est ta miséricorde | selon la multitude de tes compassions regarde-moi

69,18 V—IUXTA HEBR. 

  • et à ton serviteur ne cache pas ta face | puisque je suis angoissé, vite exauce-moi

69,19 V—IUXTA HEBR. 

  • Approche-toi de mon âme, rachète-la | à cause de mes ennemis libère-moi

69,20 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu sais mon opprobre | ma confusion et mon ignominie

69,21 V—IUXTA HEBR. 

  • Devant moi sont tous mes ennemis | l'opprobre a brisé mon coeur et je suis désespéré | et j'ai attendu [quelqu'un] qui s'attristât avec moi et il n'y en eut pas | et quelqu'un qui me consolât, mais je n'en trouvai pas.

69,24 V—IUXTA HEBR. 

  • Que soient enténébrés leurs yeux pour ne plus voir | et courbe leurs dos pour toujours

69,25 V—IUXTA HEBR. 

  • Déverse sur eux ton indignation | que la colère de ta fureur les saisisse

69,27 V—IUXTA HEBR. 

  • car ils persécutèrent celui que tu frappas | pour tourmenter ceux que tu blessas, ils en faisaient le récit

69,28 V—IUXTA HEBR. 

  • applique l'iniquité sur leur iniquité | et qu'ils ne viennent pas dans ta justice

69,30 V—IUXTA HEBR. 

  • or moi je suis pauvre et dolent, ton salut, Dieu, me soutiendra

69,31 V—IUXTA HEBR. 

  • je louerai le nom de Dieu par un cantique | et je le magnifierai dans la confession 

69,32 V—IUXTA HEBR. 

  • et [cela] plaira au Seigneur plus qu'un jeune veau | produisant cornes et sabots

69,36 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que Dieu sauvera Sion et bâtira les villes de Juda | et ils y habiteront et ils en prendront possession

69,37 V—IUXTA HEBR. 

  • et la race de ses serviteurs la possèdera | et ceux qui aiment son nom habiteront en elle.

69,23 V—IUXTA HEBR. 

  • Que leur table soit un piège devant eux et des ripostes pour [les] précipiter !

69,8  Seigneur, Dieu des armées

  • parce que à cause de toi j'ai supporté l'opprobre | la confusion m'a couvert la face

69,33 V—IUXTA HEBR. 

  • Les doux, en le voyant, se réjouiront, vous qui cherchez Dieu, votre âme vivra

68,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR DAVID PSAUME D'UN CANTIQUE

68,3 V—IUXTA HEBR.

  • ainsi que s’évanouit la fumée, qu’ils s’évanouissent | ainsi que fond la cire à la face du feu | qu’ainsi périssent les impies loin de la face de Dieu !

68,8 V—IUXTA HEBR.

  •  O Dieu, quand tu sortais devant ton peuple | et marchais dans le désert. TOUJOURS

68,27 V—IUXTA HEBR.

  • Dans les assemblées bénissez Dieu, le Seigneur | [vous qui êtes issus] des sources d’Israël.

68,36 V—IUXTA HEBR.

  • Redoutable est Dieu depuis son sanctuaire | Lui, le Dieu d’Israël, donnera à son peuple force et puissance. Béni soit Dieu !

67,1  V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR DANS LES PSAUMES CANTIQUE DU CHANT

67,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Que Dieu nous ait en pitié et nous bénisse | qu'il fasse briller sa face sur nous | TOUJOURS

67,3 V—IUXTA HEBR. 

  • pour que soit connue sur terre ta voie | parmi toutes les nations ton salut

67,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Que les nations se réjouissent et [te] louent | puisque tu juges les peuples avec équité | et tu es le guide éternel des nations qui sont sur terre

66,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR CANTIQUE DE PSAUME | Poussez des cris de joie pour Dieu, toute la terre

66,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Chantez la gloire pour son nom | rendez gloire à sa louange

66,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Dites à Dieu : — Que ton oeuvre est redoutable | à cause de la grandeur de ta force tes ennemis te mentiront

66,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Que toute la terre t'adore et qu'elle chante pour toi, qu'elle chante pour ton nom | TOUJOURS

66,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Venez et voyez les oeuvres de Dieu | ses desseins sont redoutables sur les fils des hommes

66,7 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est lui qui domine par sa force pour les siècles | ses yeux observent les nations | que ceux qui sont incrédules ne s'élèvent pas en eux-mêmes. TOUJOURS.

66,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Peuples, bénissez notre Dieu | et faites entendre la voix de sa louange

66,9 V—IUXTA HEBR. 

  • c'est lui qui a gardé notre âme en vie | et n'a pas laissé nos pieds chanceler

66,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Car tu nous as éprouvés, Dieu | tu nous as fondus par le feu comme on fond l'argent

66,11 V—IUXTA HEBR. 

  • tu nous as conduits en captivité | tu as mis sur notre dos un son perçant

66,14 V—IUXTA HEBR. 

  • que t'ont promis mes lèvres | et que ma bouche a prononcés quand j'étais tourmenté

66,15 V—IUXTA HEBR. 

  • je t'offrirai de gras holocaustes avec la fumée des béliers | je ferai [l'offrande de] boeufs avec des boucs | TOUJOURS

66,17 V—IUXTA HEBR. 

  • De ma bouche je l'ai invoqué et j'e l'ai exalté avec ma langue

66,16 V—IUXTA HEBR. 

  • Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu, et je [vous] raconterai | quelles grandes choses il aura faites à mon âme

65,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Des paroles d'iniquités ont prévalu contre moi | tu pardonneras nos crimes

65,7 V—IUXTA HEBR. 

  • préparant les montagnes par ta puissance, tu t'es ceint de force

65,8 V—IUXTA HEBR. 

  • tu apaises le fracas de la mer | le mugissement de ses flots et la multitude des nations

65,12 V—IUXTA HEBR. 

  • L'année se déroulera dans ta bonté | et tes pas ruisselleront de graisse

65,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Les pacages du désert seront engraissés | et les collines se ceindront d'allégresse

65,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Les troupeaux seront revêtus d'agneaux  et les vallées seront pleines de froment | elles seront aplanies et elles chanteront !

Texte

Vocabulaire

65,6 Dieu notre sauveur V—IUXTA G  Cf. Vocabulaire Ps 95,1c.

Réception

Comparaison des versions

65,2 V—IUXTA HEBR. 

  • À toi la louange silencieuse, Dieu, dans Sion et un voeu te sera rendu

65,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Écoute la prière jusqu'à ce que vienne vers toi toute chair

65,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Heureux celui que tu as élu et que tu as accueilli | il habitera en effet dans tes parvis | nous serons comblés des biens de ta maison, de la sainteté de ton temple

65,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Terrible en [ta] justice, exauce-nous, Dieu notre sauveur | ferme confiance de tous les confins de la terre et de la mer lointaine

65,9

  • et ils craindront à la vue de tes signes ceux qui habitent aux confins [de la terre] | les issues du matin et du soir tu les feras t'exprimer des louanges

65,10 V—IUXTA HEBR. 

  • visite la terre et irrigue-la, enrichis-la de fécondité | la rivière de Dieu est regorgeante d'eau | tu prépareras leur froment car c'est ainsi que tu l'as créée 

65,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Enivre ses sillons, multiplie ses fruits | arrose-la de pluies et bénis ses germes

64,1 V—IUXTA HEBR

  • Au VAINQUEUR CANTIQUE DE DAVID

64,3 V—IUXTA HEBR

  • cache-moi loin du complot des malfaiteurs | du déchaînement de ceux qui commettent l'iniquité

64,4 V—IUXTA HEBR

  • ceux qui ont aiguisé leurs langues comme un glaive | qui ont tendu comme une flèche la parole très amère

64,5 V—IUXTA HEBR

  • pour percer de flèches en cachette l'innocent

64,9 V—IUXTA HEBR. 

  • et ils tomberont sur eux-mêmes par leurs langues | ils fuiront tous ceux qui les verront

37,2 V—IUXTA HEBR.

  • Car comme l'herbe ils seront vite écrasés | et comme le vert gazon, ils se dessécheront.

64,2 V—IUXTA HEBR

  • Écoute, Dieu, ma voix quand je parle | de la peur de l'ennemi préserve ma vie

64,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils ont cheché avec soin des iniquités | ils se sont épuisés en fouillant dans leur recherche | dans les pensées de chacun et dans l'abîme de leur coeur

64,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Par conséquent Dieu leur décochera des flèches par un coup imprévu | leurs coups leur seront infligés

64,6 V—IUXTA HEBR

  • soudain ils décocheront leurs flèches contre lui et ils ne craindront pas | ils se sont affermis dans leur résolution perverse | ils se sont concertés pour dissimuler des pièges | ils ont dit : — Qui les verra ?

64,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Tous les hommes éprouveront de la crainte et ils publieront l'oeuvre de Dieu | et ils comprendront ses actions

64,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Le juste se réjouira dans le Seigneur et espérera en lui | et ils exulteront tous les coeurs droits.

63,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DE DAVID. LORSQU'IL ÉTAIT DANS LE DÉSERT DE JUDA

63,7 V—IUXTA HEBR.

  • En se souvenant de toi dans ma chambre | je méditerai sur toi pendant chaque veille  de la nuit.

63,10 V—IUXTA HEBR.

  • Mais eux, cherchent à m’ôter la vie : | ils entreront dans les [profondeurs] extrêmes de la terre.

63,11 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils soient rassemblés [pour être livrés] au pouvoir du glaive | ils seront la part des renards.

63,12 V—IUXTA HEBR.

  • Et le roi se réjouira en Dieu | tout homme qui jure par lui sera loué | car elle sera fermée la bouche des menteurs.

62,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR PAR IDITHUN CANTIQUE DE DAVID

62,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Cependant près de Dieu mon âme gardera le silence, de lui vient mon salut

62,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Cependant lui-même est mon bouclier et mon salut | ma force : je ne serai plus ébranlé

62,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Jusqu'à quand tendez-vous des pièges contre un homme ? | tous vous le tuez | comme un mur incliné et une muraille écroulée

62,7 V—IUXTA HEBR. 

  • lui-même est ma force et mon salut | mon soutien : je ne craindrai pas

62,9 V—IUXTA HEBR. 

  • En tout temps, peuples, espérez en lui | épanchez devant lui votre coeur : Dieu est notre espérance TOUJOURS 

62,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Ne mettez pas votre confiance dans la calomnie | et dans la rapine pour n'être pas déçus | si vos richesses affluent, n'y attachez pas votre coeur

62,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu a parlé une fois, j'ai entendu ces deux choses : | l'empire est à Dieu

62,13 V—IUXTA HEBR. 

  • et à toi, Seigneur, la miséricorde | parce que tu rendras à chacun selon son oeuvre.

62,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Car ils ont songé à dissiper sa part | ils se sont plu au mensonge | les uns après les autres bénissent de leur bouche et de leur coeur maudissent. TOUJOURS

62,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Donc pour Dieu, mon âme, garde le silence, car de lui vient mon espoir

62,8 V—IUXTA HEBR. 

  • En Dieu mon salut et ma gloire | la vigueur de ma force : mon salut est en Dieu

62,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Oui, les fils d'Adam sont vanité, mensonge les fils d'homme sur des balances trompeuses | tout ensemble ils agissent frauduleusement

61,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. DANS LES PSAUMES. DE DAVID.

61,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Exauce, Dieu, mon chant de louange | sois attentif à ma prière

61,3 V—IUXTA HEBR. 

  • De l'extrémité de la terre vers toi je crierai | lorsque mon coeur sera triste | lorsqu'un violent s'élèvera contre moi, tu seras mon guide

61,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Toi, en effet, Dieu, tu exauças ma prière | tu donnas l'héritage à ceux qui craignent ton nom

61,8 V—IUXTA HEBR. 

  • il trônera toujours devant la face de Dieu | la miséricorde et la vérité le garderont

61,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Ainsi je chanterai toujours pour ton nom | en acquittant mes voeux chaque jour.

61,5 V—IUXTA HEBR. 

  • j'habiterai à jamais dans ta tente | j'espérerai sous la protection de tes ailes TOUJOURS

61,4 V—IUXTA HEBR. 

  • tu fus mon espérance, une tour très fortifiée à la face de l'ennemi

61,7 V—IUXTA HEBR. 

  • des jours au jours du roi tu ajouteras ; ses années : | tant qu'il y a une génération et une génération

60,14 V—IUXTA HEBR. 

  • avec Dieu nous ferons une force [armée] | et lui-même piétinera ceux qui nous oppriment.

60,13 V—IUXTA HEBR. 

  • donne-nous le secours dans la tribulation | vain en effet est le salut qui vient de l'homme

60,12 V—IUXTA HEBR. 

  • N'est-ce pas toi, Dieu, qui nous as rejetés et ne sortiras-tu pas, Dieu, avec nos forces [armées] ?

60,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Galaad est à moi, à moi Manassé | et Éphraïm est la force de ma tête, Juda mon législateur

60,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu a parlé dans son sanctuaire et je tressaillirai de joie | je diviserai Sichem et je mesurerai la vallée de Succoth

60,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu montras à ton peuple une dure épreuve | tu nous abreuvas d'un vin qui assoupit

60,4 V—IUXTA HEBR. 

  • tu ébranlas la terre et tu la fracassas | guéris ses blessures puisqu'elle fut ébranlée

60,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu, tu nous rejetas, tu nous brisas dans ta colère tu nous convertis

60,2 V—IUXTA HEBR. 

  • LORSQU'IL FIT LA GUERRE CONTRE LA SYRIE DE MÉSOPOTAMIE ET CONTRE LA SYRIE DE SOBA ET QUE JOAB REVINT ET BATTIT ÉDOM DANS LA VALLÉE DU SEL : DOUZE MILLE HOMMES.

60,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR POUR LES LYS. TÉMOIGNAGE DE L'HUMBLE ET PARFAIT DAVID. POUR ENSEIGNER.

60,6 V—IUXTA HEBR. 

  • tu donnas à ceux qui te craignent un signal pour qu'ils fuient devant l'arc | TOUJOURS | afin que soient libérés tes amis

60,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Moab est le bassin où je me lave | contre Édom je m'avancerai [en étendant] ma chaussure | la Palestine fit alliance avec moi

Littérature

136,5 en intelligence (V) FRANÇAIS BIBLIQUE L'expression « en intelligence », en français→, est attestée pour signifier la même chose que l'expression « être d'intelligence avec », c'est-à-dire : être secrètement d'accord avec quelqu'un ; mais aussi, chez Bergson, pour désigner une des directions de l'élan vital (par contraste avec l'instinct ou l'intuition).

On la mobilise ici pour traduire V—in intellectu, comme une pierre d'attente (ou un écho) des lectures augustiniennes d'une double création, intellectuelle et matérielle, dans les premières pages de la Genèse, inspirées du schéma néoplatonicien de la demeure, de la procession et du retour.

  • Augustin d’Hippone De Genesi ad litteram .4.9-1.5.11 « Les êtres incorporels et purement intellectuels, c'est-à-dire les anges, sont créés à partir de la matière intelligible qui est créée à partir de rien et convertie au Créateur pour être formée par l'"écoute" du Verbe de Dieu, c'est-à-dire par leur contemplation des Formes contenues en Dieu. »

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Arts visuels

136,23–26 L'infinie miséricorde de Dieu

CONTEMPLATION chrétienne

16e s.

Matthias Grünewald (ca. 1475-1480 - 1528), Retable d'Issenheim, (tempera et huile sur bois de tilleul, 1512-1516), 269 x 307 cm

panneau central du retable fermé, retable du maître-autel, église de la préceptorerie, couvent des Antonins, Issenheim, Musée Unterlinden, Colmar, France,

Domaine Public © Wikimedia commons→, 1Jn 5

Celui qui coupe les eaux de la mer en deux pour faire traverser son peuple vers la vie éternelle, qui délivre l’homme de l'esclavage (du péché), qui donne (son propre corps en) nourriture, c’est bien le Christ, le grand roi qui trouve sa glorification en se livrant par amour à la mort ignominieuse de la croix. L’amour de Dieu n’a pas de fin, éternelle est sa miséricorde.

Comparaison des versions

59,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. POUR QUE TU NE PERDES PAS L'HUMBLE ET SIMPLE DAVID. LORSQUE SAÜL ENVOYA ET ILS ONT GARDÉ LA MAISON POUR LE METTRE À MORT.

59,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Libère-moi de ceux qui commettent l'iniquité | et des hommes de sang sauve-moi.

59,4 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que voici qu'ils ont tendu des pièges à mon âme | des violents s'attroupent contre moi

59,5 V—IUXTA HEBR. 

  • sans iniquité ni péché en moi, Seigneur | je n'ai pas agi avec iniquité et ceux-là accourent et se préparent

59,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Qu'ils reviennent le soir et qu'ils aboient comme un chien et qu'ils parcourent la ville

59,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Voici que leur bouche parle, des glaives sur leurs lèvres comme si personne n'entend

59,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Je conserverai pour toi ma force | puisque toi, Dieu, tu es celui qui m'élève

59,11 V—IUXTA HEBR. 

  • La miséricorde de mon Dieu me préviendra

59,13 V—IUXTA HEBR. 

  • dans le péché de leur bouche, dans la parole de leurs lèvres | qu'à leur propre orgueil ils soient pris | ceux qui profèrent malédiction et mensonge !

59,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Détruis-les dans ta fureur, détruis-les pour qu'ils ne soient plus | et qu'ils sachent que Dieu règne sur Jacob jusqu'aux extrémités de la terre ! TOUJOURS

59,15 V—IUXTA HEBR. 

  • et qu'ils reviennent le soir et qu'ils aboient comme un chien | et qu'ils parcourent la ville

59,16 V—IUXTA HEBR. 

  • ils erreront afin de manger | et comme ils ne seront pas rassasiés, ils grogneront

59,17 V—IUXTA HEBR. 

  • mais moi je chanterai ton empire et le matin je louerai ta miséricorde | puisque tu t'es fait ma force | et un refuge au jour de ma détresse TRIBULATIONIS

59,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Lève-toi au contraire pour moi et regarde | et Toi, Seigneur, Dieu des armées, Dieu d'Israël | réveille-toi afin de visiter toutes les nations | sois sans pitié envers tous ceux qui commettent l'iniquité ! | TOUJOURS

59,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais toi, Seigneur, tu te riras d'eux, tu te moqueras de toutes les nations !

59,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu me montre [le sort] concernant ceux qui me tendent des pièges | Ne les tue pas, de peur que mes peuples n'oublient | disperse-les par ta puissance | et détruis-les, Seigneur notre protecteur.

59,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Je chanterai pour toi puisque, Dieu, tu es mon aide | ma force, Dieu, ma miséricorde !

59,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Arrache-moi à mes ennemis, mon Dieu | et de ceux qui luttent contre moi protège-moi.

58,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. POUR QUE TU NE PERDES PAS L'HUMBLE ET SIMPLE DAVID.

58,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Si vraiment en tout cas vous parlez de justice, jugez avec droiture, fils d'hommes !

58,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu, arrache les dents de leurs bouches | fracasse les molaires des lions, Seigneur.

58,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Qu'ils passent comme le ver qui se corrompt | comme l'avorton de la femme qui n'a pas vu le soleil !

58,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Avant que vos épines ne croissent en un buisson | comme en sa colère la tempête les saisira presque tout vivants

58,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Le juste se réjouira quand il verra la vengeance | il lavera ses pieds dans le sang de l'impie.

58,3 V—IUXTA HEBR. 

  • car dans votre coeur vous formez vos desseins iniques | dans le pays pesez vos mains d'iniquité

58,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Les pécheurs sont pervertis dès la naissance : | ils s'égarèrent dès le sein en disant le mensonge

58,6 V—IUXTA HEBR. 

  • pour ne pas entendre la voix de ceux qui murmurent | ni les incantations astucieuses de l'enchanteur

58,8  V—IUXTA HEBR. 

  • Qu'ils soient dissous comme les eaux qui s'écoulent | il tendra son arc jusqu'à ce qu'ils soient broyés !

58,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Et l'on dira : — Vraiment il y a un fruit pour le juste | vraiment, Dieu est celui qui juge sur terre.

58,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Leur fureur est comme la fureur du serpent | comme celle du basilic sourd qui ferme son oreille

57,1 V—IUXTA HEBR. 

  • POUR LA VICTOIRE. POUR QUE TU NE PERDES PAS L'HUMBLE ET SIMPLE DAVID. LORSQU'IL FUYA LOIN DE LA FACE DE SAÜL DANS LA CAVERNE.

57,2 V—IUXTA HEBR.  Aie pitié de moi, Dieu, aie pitié de moi | puisqu'en toi mon âme espère | à l'ombre de tes ailes j'espérerai jusqu'à ce que les embûches soient passées.

57,4 V—IUXTA HEBR. 

  • il enverra du ciel [son secours] et il me sauvera | il livrera à l'opprobre ceux qui m'écrasent. TOUJOURS | Dieu enverra sa miséricorde et sa vérité

57,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon âme a dormi au milieu de lions féroces | les fils d'hommes, leurs dents sont une lance et des flèches et leur langue un glaive acéré

57,7 V—IUXTA HEBR. 

  • ils ont tendu un filet sous mes pas pour courber mon âme | ils ont creusé une fosse devant moi : ils sont tombés dedans TOUJOURS.

57,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Lève-toi, ma gloire, lève-toi, lyre et cithare, je me lèverai dès le matin !

57,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Je te confesserai parmi les peuples, Seigneur, je chanterai pour toi parmi les nations

57,11 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que grande jusqu'aux cieux ta miséricorde | et jusqu'aux nues ta vérité !

57,3 V—IUXTA HEBR. 

  • J'invoquerai le Dieu Très-Haut, le Dieu, mon vengeur

57,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon coeur est paré, Dieu, mon coeur est paré : je chanterai et psalmodierai

57,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Élève-toi au-dessus des cieux, Dieu, sur toute la terre ta gloire !

57,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Élève-toi au-dessus des cieux, Dieu, sur toute la terre ta gloire !

56,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Aie pitié de moi, Dieu, puisqu'un homme m'a foulé aux pieds | tout le jour en m'attaquant il m'a tourmenté

56,4 V—IUXTA HEBR. 

  • En quelque jour où je serai terrifié, moi en toi je me confierai

56,5 V—IUXTA HEBR. 

  • En Dieu, j'ai loué la parole, en Dieu j'ai espéré | je ne craindrai pas : que peut me faire un être de chair ?

56,6 V—IUXTA HEBR. 

  • tout le jour ils m'affligeaient de discours | toutes leurs pensées sont contre moi pour [me faire] du mal

56,8 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que nul n'est sauvé parmi eux | avec fureur Dieu terrassera les peuples

56,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu as compté mes pas les plus secrets | dépose mes larmes devant toi | mais ne sont-elles pas dans ton exposé ?

56,10 V—IUXTA HEBR. 

  • alors mes ennemis se tourneront en arrière | en quelque jours où je t'invoquerai | cela je le sais : Tu es mon Dieu

56,11 V—IUXTA HEBR. 

  • En Dieu je louerai la parole, dans le Seigneur je prêcherai un sermon | en Dieu j'ai espéré, je ne craindrai pas : que peut me faire un homme ?

56,12 V—IUXTA HEBR. 

  • En moi, Dieu, sont tes voeux | je te rendrai des actions de grâces

56,13 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que tu as libéré mon âme de la mort et mes pieds de la chute | pour que je marche devant Dieu dans la lumière des vivants.

56,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. POUR LA COLOMBE MUETTE. DE CE QU'AU LOIN PARTIRA DAVID HUMBLE ET SIMPLE. LORSQUE LES PALESTINIENS LE SAISIRENT À GETH.

56,3  V—IUXTA HEBR. 

  • ceux qui m'épient m'ont écrasé tout le jour | car ils sont nombreux ceux qui me combattent, ô Très Haut

56,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils s'attrouperont en cachette | ils observeront mes pieds | eux qui attendent mon âme [pour la perdre].

Arts visuels

99,6s Aaron grand prêtre

17e s.

Gérard Jollain (?-1683), Aaron offre un sacrifice à Dieu, (gravure, 1655)

Jollain La Saincte Bible

BNF, Paris © Domaine public→

La gravure porte en légende : « Aaron offre un sacrifice à Dieu pour luy puis pour le peuple lequel fust consomme par le feu celeste. Deo holocaustis etvictimis supplicat aaron quae igni coelestio cosumpta sunt pro se et pro populo » (Lv 9).

Comparaison des versions

55,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. DANS LES PSAUMES. DE L'ÉRUDIT DAVID

55,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Exauce, Dieu, ma prière | et ne regarde pas avec distraction DISPICIAS ma supplication Vocabulaire Ps 55,2b

55,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Fais attention à moi et écoute-moi | je fus humilié dans ma méditation et je me troublai

55,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon coeur a souffert au-dedans de moi | et les terreurs de la mort sont tombés sur moi

55,6 V—IUXTA HEBR. 

  • crainte et tremblement sont venus sur moi | et l'obscurité m'a enveloppé

55,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Et je dis : — Qui me donnera les ailes de la colombe pour que je m'envole et me repose ?

55,8 V—IUXTA HEBR. 

  • pour que je m'en aille bien loin et que je demeure au désert TOUJOURS

55,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Précipite-les, Seigneur, divise leur langues | puisque j'ai vu l'iniquité et la contradiction dans la ville

55,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais c'est toi, l'homme qui ne faisait qu'un avec moi, mon guide et ma connaissance

55,15 V—IUXTA HEBR. 

  • Nous avions ensemble une douce intimité | dans la maison de Dieu nous marchâmes avec crainte

55,17 V—IUXTA HEBR. 

  • Moi je crierai vers Dieu et le Seigneur me sauvera

55,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Le soir, le matin, au milieu du jour, je parlerai, j'exprimerai hautement [mes misères] | et il entendra ma voix.

55,19 V—IUXTA HEBR. 

  • il rachètera en paix mon âme de ceux qui m'approchent [pour me perdre] | car ils furent nombreux contre moi

55,20 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu entendra et il les humiliera lui qui est juge depuis le commencement | TOUJOURS | il n'y a pas en effet de changement en eux et ils ne craignent pas Dieu

55,21 V—IUXTA HEBR. 

  • il étendit la main sur ses sacrifices de paix | il altérera son alliance

55,22 V—IUXTA HEBR. 

  • Plus onctueuse que la crème est sa bouche | mais son coeur n'est que combat | plus douces que l'huile ses paroles bien qu'elles soient des lances

55,24 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais toi, Dieu, tu les feras descendre dans le puits de la mort | les hommes de sang et de ruse n'atteindront pas la moitié de leurs jours | or moi je mets en toi ma confiance.

55,4 V—IUXTA HEBR. 

  • à la voix de l'ennemi, à la face de l'impie qui me persécute | puisqu'ils ont jeté contre moi l'iniquité | et avec fureur ils se sont opposés à moi

55,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Je me hâterai pour être sauvé du vent de la tempête et de l'ouragan

55,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Jour et nuit elles font le tour de ses remparts : crime et douleur sont au milieu d'elle

55,12 V—IUXTA HEBR. 

  • les trahisons sont dans ses viscères | de ses places ne se retireront pas le tort et la tromperie  

34,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David : quand il changea sa face devant Abimélech | et il le chassa | et il s'en alla.

34,2 V—IUXTA HEBR.

  • ALEPH. Je bénirai le Seigneur en tout temps | sa louange sera toujours dans ma bouche.

34,3 V—IUXTA HEBR.

  • BETH. Mon âme se réjouira dans le Seigneur | que l'entendent les doux et qu'ils se réjouissent.

34,4 V—IUXTA HEBR.

  • GHIMEL. Magnifiez le Seigneur avec moi | et exaltons ensemble son nom.

34,5 V—IUXTA HEBR.

  • DALETH. J'ai cherché le Seigneur | et il m'a exaucé | et il m'a délivré de toutes mes angoisses.

34,6 V—IUXTA HEBR.

  • HE. Regardez vers lui | et accourez en foule | et vos visages ne seront pas couverts de confusion.

34,7 V—IUXTA HEBR.

  • ZAÏN. Ce pauvre a crié, et le Seigneur a entendu | et il le sauvera de toutes ses détresses.

34,8 V—IUXTA HEBR.

  • HETH. L'ange du Seigneur entoure | en cercle ceux qui le craignent | et il les dégage.

34,9 V—IUXTA HEBR.

  • TETH. Goûtez et voyez combien le Seigneur est bon | Heureux l'homme qui espère en lui.

34,10 V—IUXTA HEBR.

  • YOD. Craignez le Seigneur, vous ses saints | car il n'y a pas d'indigence pour ceux qui le craignent.

34,11 V—IUXTA HEBR.

  • CAPH. Les lions furent dans le besoin et ont eu faim | mais ceux qui cherchent le Seigneur ne manqueront d'aucun bien.

34,12 V—IUXTA HEBR.

  • LAMED. Venez, fils, écoutez-moi, | je vous enseignerai la crainte du Seigneur.

34,13 V—IUXTA HEBR.

  • MEM. Quel est l'homme qui veut la vie | qui aime à voir de bons jours ?

34,14 V—IUXTA HEBR.

  • NUN. Préserve ta langue du mal | et que tes lèvres ne profèrent pas la tromperie.

34,15 V—IUXTA HEBR.

  • SAMECH. éloigne-toi du mal et fais le bien | cherche la paix et poursuis-la.

34,16 V—IUXTA HEBR.

  • AIN. Vers les justes les yeux du Seigneur | et vers leur clameur ses oreilles

34,17 V—IUXTA HEBR.

  • PHE. contre ceux qui font le mal la face du Seigneur | pour effacer de la terre leur mémoire.

34,18 V—IUXTA HEBR.

  • TSADE. Ils ont crié, et le Seigneur a entendu | et il les a délivré de toutes leurs angoisses.

34,19 V—IUXTA HEBR.

  • QOPH. proche est le Seigneur des cœurs brisés | il sauvera les esprits abattus

34,20 V—IUXTA HEBR.

  • RESCH. Nombreuses les tribulations du juste | mais de tous ces [malheurs] le Seigneur le délivrera.

34,21 V—IUXTA HEBR.

  • SCHIN. Il garde tous ses os | aucun d'eux ne sera brisé.

34,22 V—IUXTA HEBR.

  • THAV. Le mal tuera l'impie | et ceux qui haïssent lejuste seront vaincus.

34,23 V—IUXTA HEBR.

  • Le Seigneur rachètera l'âme de ses serviteurs | et tous ceux qui espèrent en lui | ne pécheront pas.

55,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Car ce n'est pas un ennemi qui m'outragea — je le supporterais | ni celui qui me haïssait qui s'éleva contre moi — je me cacherais loin de lui

55,16  V—IUXTA HEBR. 

  • Que la mort fonde sur eux, qu'ils descendent tout vivants en enfer | parce que des méchancetés sont dans leur assemblée et au milieu d'eux.

55,23 V—IUXTA HEBR. 

  • Dépose sur le Seigneur ta charité et lui-même te nourrira | il ne laissera pas à jamais chanceler le juste.

54,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. SUR LES PSAUMES DE L'ÉRUDIT DAVID.

54,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Ô Dieu, en ton nom sauve-moi | et par ta force venge-moi

54,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Voici : Dieu me vient en aide | le Seigneur soutient mon âme

54,7 V—IUXTA HEBR. 

  • il fera retomber le mal sur ceux qui me tendent des pièges | dans ta vérité anéantis-les !

54,9 V—IUXTA HEBR. 

  • puisque de toute détresse il m'a libéré | et mon oeil a jeté un regard de mépris sur mes ennemis. Cf. Vocabulaire Ps 55,2b.

35,1 V—IUXTA HEBR.

  • De David. | Seigneur, juge mes adversaires | combats ceux qui me combattent.

35,2 V—IUXTA HEBR.

  • Prends armure et bouclier | et à mon secours lève-toi

35,3 V—IUXTA HEBR.

  • Dégaine le glaive et accoure contre celui qui me persécute | dis à mon âme : Je suis ton salut.

35,4 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils soient honteux et confus ceux qui en veulent à ma vie | qu'ils reculent et rougissent ceux qui méditent le mal contre moi.

35,5 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils deviennent comme la poussière devant la face du vent | et que l'ange du Seigneur les pourchasse.

35,6 V—IUXTA HEBR.

  • Que leur chemin soit ténèbres et glissade | et que l'ange du Seigneur les poursuive.

54,2 V—IUXTA HEBR. 

  • LORSQUE LES ZIPHÉENS VINRENT ET DIRENT À SAÜL : — DAVID N'EST-IL PAS CACHÉ CHEZ NOUS ?

35,7 V—IUXTA HEBR.

  • Car sans cause ils ont caché pour moi les pièges de leur filet | sans cause ils ont creusé pour mon âme [une fosse].

35,8 V—IUXTA HEBR.

  • Que vienne sur lui la calamité qu'il ignore | et que son filet qu'il a caché le saisisse | et qu'il tombe dans le piège.

35,9 V—IUXTA HEBR.

  • Or mon âme exultera dans le Seigneur | et se réjouira dans son salut.

35,10 V—IUXTA HEBR.

  • Tous mes os diront : Seigneur, qui est semblable à toi | arrachant l'indigent d'un plus fort [que lui] | le pauvre et le mendiant de l'homme violent ?

35,11 V—IUXTA HEBR.

  • Des témoins iniques se lèvent | ils me demandaient ce que j'ignorais.

35,12 V—IUXTA HEBR.

  • Ils me rendaient le mal pour le bien | c'était la stérilité pour mon âme.

35,13 V—IUXTA HEBR.

  • Mais moi, quand j'étais affaibli par eux | j'étais revêtu d'un cilice | j'humiliais mon âme par le jeûne, et ma prière retournait sur mon sein.

35,14 V—IUXTA HEBR.

  • Comme pour un ami, comme pour mon frère | je marchais ainsi comme une mère en deuil | triste je me courbais.

35,15 V—IUXTA HEBR.

  • Et maintenant que je chancelle, ils se réjouissent et s'assemblent, contre moi | des calomniateurs s'assemblent à mon insu ; ils me déchirent sans relâche.

35,16 V—IUXTA HEBR.

  • En fendant et en ne se taisant pas | dans le mensonge de paroles trompeuses ils grinçaient des dents contre moi.

53,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Ils se sont corrompus et sont devenus abominables dans l'iniquité | il n'y en a pas qui fasse le bien !

53,5 V—IUXTA HEBR. 

  • N'ont-ils pas de connaissance ceux qui commettent l'iniquité ? ceux qui mangent mon peuple comme on mange du pain !

53,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Qui donnera de Sion le salut d'Israël ? | Quand Dieu ramènera les captifs de son peuple | exultera Jacob, sera dans la joie Israël !

53,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. PAR LE CHOEUR. DE L'ÉRUDIT DAVID. | Le sot a dit dans son coeur : — Il n'y a pas de Dieu.

53,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu, ils ne l'invoquèrent pas | ils furent pris d'effroi là où il n'y avait pas de crainte | puisque Dieu dispersa les os de ceux qui t'entourent | tu les auras confondus parce que Dieu les rejeta.

Contexte

Milieux de vie

92,13 FLORE Palmier

Palmier dattier à Ein Guedi, Israël 

photo: M.R. Fournier, 2022 © BEST AISBL,

Ex 15,27 ; Lv 23,40-42 ; Dt 34,3 ; Jg 4,5 ; 1R 6,29-35 ; 2M 10,7 ; Ps 92,13 ; Ct 7,8 ; Ez 40,16 ; Ez 41,18 ; Jl 1,12 ; Jn 12,13 ; Ap 7,9

Classification

Il existe 2600 espèces de palmiers. Parmi elles, à Ein Guedi pousse le palmier-dattier.

  • Famille : arecaceae
  • Genre : phoenix (nom dérivé de Phoenicia, pays du palmier)
  • Espèce : dactylifera (signifie : « qui porte des dattes »)

Le nom hébreu du palmier est Tamar.

Localisation
  • Ce palmier pousse naturellement dans les zones tropicales et sud-tropicales d’Asie (Golfe persique, Inde, péninsule arabique) et d’Afrique (Sahara, Somalie, oasis du sud).
  • On a retrouvé des traces de sa présence à l’état sauvage à Ein Guedi sous forme fossilisée dans du grès quaternaire.
  • La culture de palmiers existait en Mésopotamie et en Égypte vers 4500 av. J.-C.
  • Ils ont été implantés en Europe et en Amérique dès le 16e s. dans un but ornemental.
Description
  • Au sens strict, le palmier n’est pas un arbre car il n’a pas un tronc mais un stipe qui se forme avec le pétiole des feuilles mortes. C’est une plante monocotylédone qui a besoin de beaucoup de lumière, de chaleur et même d’une certaine sécheresse pour se développer. Elle peut toutefois résister au froid.
  • Son stipe est fibreux (Théophraste Historia plantarum 1,5,3) et n’a pas d’écorce. Il pousse droit, sans élargir son diamètre, et il peut s’élever jusqu’à 30 m.
  • Ses palmes peuvent mesurer jusqu’à 7 m de long et sont composées de folioles linéaires vertes disposées en deux rangs opposés qui, pour certaines (partie inférieure), sont recouvertes d’épines. Les feuilles sont persistantes (Théophraste Historia plantarum 1,9,3) ; le feuillage et les fruits sont regroupés à la cime.
  • Des inflorescences composées de petites fleurs beiges apparaissent vers le mois d’avril.
  • Ces fleurs donnent des fruits charnus, cylindriques et sucrés de 3 à 7 cm de long que l’on récolte en été et que l’on appelle « dattes » en raison de leur forme de « doigts », dactylos en grec. Les dattes pendent entre les palmes, en grappes, attachées à un rameau.
  • Les racines sont peu ramifiées, longues et fines.
  • Le dattier est une plante dioïque : on différencie donc les dattiers mâles, qui portent des branches couvertes de fleurs (8000 à 12000) possédant 6 étamines, des dattiers femelles aux fleurs moins nombreuses (100 à 2000) possédant 3 carpelles. Seuls les pieds femelles portent les fruits. Sans présence de pied male, il ne peut y avoir pollinisation et les pieds femelles ne peuvent donc donner de fruits.
  • Des rejets apparaissent au pied du palmier ; rattachés au système vasculaire de la plante mère, ces rejets développent peu à peu des racines afin d'acquérir une vie autonome.
Usages

Selon un dicton arabe il y aurait autant d'usages du palmier que de jours dans l'année. 

Alimentation
  • Les dattes, qui contiennent vitamine B9, fibres et minéraux (potassium, fer), peuvent être consommées fraîches ou sèches. Hypercaloriques, elles permettent de faire le plein d’énergie. En raison de leur forte teneur en sucre, elles sont utilisées pour sucrer des plats, des pâtisseries. Certaines variétés de dattes, farineuses, sont broyées pour faire des galettes, des biscuits ou du pain (Pline Naturalis historia 13,27). En les laissant fermenter avec de l’eau, on obtient un vin de dattes.
  • La sève de couleur blanche, laiteuse, récoltée en incisant la spathe entourant les fleurs, est douce et sucrée. Après extraction, elle fermente rapidement, prenant une teinte plus foncée et permet de produire un vin de palme, pétillant fort et âpre : la Bible parle de « boisson forte » (Dt 14,26 ; Is 5,11). 
  • Même le bétail est parfois nourri de dattes (Pline Naturalis historia 13,27).
Culture matérielle
  • Les palmes étaient utilisées pour confectionner des paniers, des nattes, des cordages (Pline Naturalis historia 16,89), des chapeaux de soleil (Pline Naturalis historia 13,30). Pour cela on faisait sécher les palmes à couvert pendant quatre jours puis on les étendait au soleil. Les feuilles étaient ensuite découpées. (Pline Naturalis historia 16,89).
  • Les palmes servaient à recouvrir les toits des maisons ou à consolider les clôtures. Les cabanes de la fête de Souccot sont recouvertes de palmes.
  • Les palmes étaient aussi le moyen utilisé par les esclaves et serviteurs pour éventer les visages de leurs maîtres ; aussi, avoir la tête entourée de palmes est devenu signe de luxe, de noblesse.
  • Le stipe du palmier, appelé parfois dans le langage courant « tronc du palmier », ne développe pas le tissu cellulaire à l’origine du bois ; cependant, dans le langage courant, on parlera de « bois de palmier ». Ce « bois » est léger, facile à travailler, élastique, tendre. (Théophraste Historia plantarum 5,3,6) Il servait à faire des ébauches. Sa solidité lui permet de supporter des charges. On l’utilise parfois pour faire des poutres, des toitures, des portes mais aussi du mobilier.
Autres
  • Le palmier est combustible : il donne des braises qui durent très longtemps (Pline Naturalis historia 13,39).
  • La présence de palmiers dans le désert crée un microclimat qui favorise le développement d’autres plantes.
  • Le palmier est une source d’inspiration pour les artistes : stylisé, il est utilisé comme motif architectural, en décoration (temple de Salomon 1R 6,32). Ce motif est appelé en hébreu timorah, c’est-à-dire « palmettes » (Ez 40,34).
Histoire
  • Pline Naturalis historia 13,50 « Des soldats d’Alexandre périrent étouffés par des dattes vertes ; en Gédrosie, ce fut la qualité du fruit qui causa leur mort ; ailleurs, ce fut la quantité. C’est que dans leur fraîcheur, les dattes sont si délicieuses que seul le danger de périr vous arrête d’en manger. »
  • Des graines de palmier-dattier de l’époque d’Hérode le Grand ont été retrouvées dans les années 1960 à Massada. Parfaitement conservées en raison de l’environnement particulier qui règne dans la région de la mer morte, l’une de ses graines a germé en 2005 permettant de retrouver la variété ancienne de dattier qui poussait en Judée. 
  • Dennis Mizzi, "Archeology of Qumran." T&T Clark Companion to the Dead Sea Scrolls. Ed. George J. Brooke and Charlotte Hempel. London : T&T Clark, 2019. 17—36. Bloomsbury Companions. Bloomsbury Collections. Web « Le palmier-dattier étant l'une des ressources les plus importantes et les plus précieuses de la région, il est très probable que les Qumranites aient été impliqués dans la production de dattes. Cette probabilité est corroborée par la découverte de grandes quantités de dattes et de noyaux de dattes, de jarres scellées contenant du miel de datte, d'un pressoir qui servait probablement à la production de vin de datte, et peut-être par la découverte d'un tesson de poterie qui semble suggérer que les habitants de Qumran possédaient des palmeraies. » 
Symbolique
Fécondité
  • Très tôt, dans les civilisations sumérienne et égyptienne, le palmier a représenté la fécondité car, bien que vivant en des lieux désertiques, il porte des fruits en abondance.
Féminité
  • En raison de sa beauté, de son port élancé, de ses palmes comparables à des cheveux longs, le palmier est souvent associé à la femme (Ct 7,8-9). Dans des scènes anciennes, le palmier abrite la femme en train d’accoucher (accouchement de Léto à Delos), d’allaiter (stèle de Karatépé 7e s. av. J.-C.).
  • Plusieurs femmes dans la Bible portent son nom : « Tamar » (Gn 38,6 ; 2S 13,1 ; 2S 14,27).
Droiture
  • Son stipe poussant bien droit et s’élevant vers le ciel, le palmier est symbole de droiture (Ps 92,13).
Arbre de vie

Le palmier est considéré comme l’archétype de l’arbre de vie :

  • Par sa hauteur il semble relier la terre et le ciel.
  • Parce qu’il pousse dans des lieux chauds et ensoleillés, près de points d’eau, il évoque les terres paradisiaques, l’oisiveté heureuse.
  • Sa sève blanche et sucrée évoque le lait et le miel qui coule en terre promise. Il semblerait d’ailleurs que lorsqu’il est question de miel dans la Bible, ce ne soit pas toujours le miel des abeilles mais aussi du « miel » du palmier-dattier qu'il s’agit (Gn 43,11 ; 1S 14,25 ; Ps 19,10 ; Pr 24,13 ; 25,16 ; 27,7 ; Is 7,15 ; Ct 4,11 ; Ap 10,9).
  • À partir de ses dattes il est possible d’obtenir à la fois du pain et du vin, (Pline Naturalis historia 13,27) symboles eucharistiques.
Royauté
  • Parce qu’il est source de richesse le palmier devient symbole royal : le roi étant celui qui garantit la prospérité du royaume.
Victoire

Brandir des palmes était un signe d’allégresse et de victoire :

  • Dans l’antiquité romaine, la victoire était symbolisée sur les pièces de monnaies par une femme tenant en main une couronne et une palme. Lors des jeux, on donnait au vainqueur une palme comme récompense.
  • Reconnu roi de Syrie par Démétrius, Simon lui envoie une palme d’or comme symbole de la victoire (1M 13,37) (cf. 2M 13,4).
  • En Orient, il était de coutume d’agiter des palmes pour acclamer les héros (cf. 2M 10,6-7 ; 1M 13,51).
  • Chaque année lors de la fête de Souccot, les juifs processionnaient vers le Temple (cérémonie des Hoshanot) au cri d’ « hosanna », tenant en main quatre espèces de rameaux dont la palme.
  • Lors de l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, (fête des rameaux) la foule l’acclamait en agitant des palmes et en étendant des manteaux sur son passage.
Résurrection
  • La résurrection étant la « victoire de la Vie sur la mort », la palme est aussi symbole de résurrection.
  • Le palmier, renaissant en quelque sorte de lui-même par ses surgeons, va donner son nom au Phénix (phoenix), oiseau mythique qui renait de ses cendres. (Pline Naturalis historia 13,9).
  • Les saints (Ps 92,13) et plus particulièrement les martyrs, sont représentés avec des palmes à la main (Ap 7,9). 
Marie

Le palmier est parfois associé à la Vierge Marie : en raison des symboles précédemment cités (beauté, féminité, sainteté, fécondité, arbre donnant le fruit de vie) et de récits anciens :

  • Évangile du pseudo-Matthieu 20-21 : Lors de la fuite en Égypte, Marie, fatiguée, s’assied au pied d’un palmier qui, sur les ordres de l’enfant Jésus, s’incline jusqu’à elle pour la nourrir de ses dattes. Entre les racines, une eau douce s’écoule pour la désaltérer. En récompense, Jésus accorde au palmier le privilège de voir l’un de ses rameaux être emporté par un ange au paradis.
  • Coran S19,24-25 situe la naissance de Jésus sous un palmier. Une eau s’écoule alors entre les racines et Marie, secouant le tronc, obtient des dattes pour retrouver des forces.

Réception

Comparaison des versions

53,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Du ciel Dieu a jeté les yeux sur les fils d'hommes | pour voir s'il en est un d'intelligent qui cherche Dieu

53,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Tous ils sont égarés, ensemble ils sont attachés | il n'y en a pas qui fasse le bien, il n'y en a pas, pas même un seul !

52,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR PAR L'ÉRUDIT DAVID

52,2 V—IUXTA HEBR. 

  • LORSQUE DOËG L'IDUMÉEN VINT ET ANNONÇA À SAÜL, LUI DISANT : — DAVID VINT DANS LA MAISON D'ACHIMÉLECH.

52,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Pourquoi te glorifier de ta méchanceté, [toi l'homme] puissant | la miséricorde de Dieu est de tout jour

52,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Ta langue médite des pièges | comme un rasoir affilié exerçant la tromperie

52,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu aimas toutes les paroles qui conduisent à dévorer, langue trompeuse !

52,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais Dieu te détruira pour toujours | il t'effraiera et t'arrachera de ta tente | et te déracinera de la terre des vivants | TOUJOURS

52,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu aimas le mal plus que le bien | le mensonge plutôt que de dire ce qui est juste | TOUJOURS

52,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Moi comme un olivier verdoyant dans la maison de Dieu | j'ai espéré dans la miséricorde de Dieu pour toujours

52,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Les justes verront et craindront | et il riront de lui :

52,9 V—IUXTA HEBR. 

  • — Le voilà l'homme qui ne fit pas de Dieu sa force | mais espéra dans la multitude de ses richesses | se fit fort de ses ruses

Texte

Critique textuelle

51,6c tu es jugé : V—IUXTA G | tu auras jugé : V—IUXTA HEB R.  V—IUXTA G lit iudicaris tandis que V—IUXTA HEBR. lit iudicaveris. Iudicaris est un présent passif, iudicaveris est un futur antérieur ou un subjonctif parfait de la voix active. Lemaîstre de Sacy a bien vu le passif en traduisant iudicaris « lorsqu'on jugera de votre conduite », de même Glaire et Vigouroux « victorieux lorsqu'on vous jugera », suivi par Fillion.

Réception

Comparaison des versions

51,1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR. CANTIQUE DE DAVID

51,2 V—IUXTA HEBR.

  • LORSQUE NATHAN LE PROPHÈTE VINT LE TROUVER | APRÈS QU'IL FUT ALLÉ VERS BETHSABÉE

51,3 V—IUXTA HEBR.

  •  Aie pitié de moi, ô Dieu, selon ta miséricorde  | selon la multitude de tes commisérations | efface mes iniquités

51,4  V—IUXTA HEBR.

  • Lave-moi complètement de mon iniquité | et purifie-moi de mon péché.

51,5  V—IUXTA HEBR.

  • Car mes iniquités moi je les connais | et mon péché est constamment devant moi.

51,6  V—IUXTA HEBR.

  • Contre toi seul j’ai péché | et le mal devant toi, je l'ai fait | afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles | et victorieux quand tu juges IUDICAVERIS. Cf. Critique textuelle Ps 51,6c.

51,8  V—IUXTA HEBR.

  • Voici en effet : tu aimes la vérité | tu m'as révélé le secret et le mystère de la sagesse.

51,10  V—IUXTA HEBR.

  • Tu me feras entendre joie et allégresse | afin que se réjouissent les os que tu as brisés.

51,11  V—IUXTA HEBR.

  • Cache ta face loin de mes péchés | efface toutes mes iniquités.

51,13  V—IUXTA HEBR.

  • Ne me projette pas loin de ta face | et ton esprit saint, ne me l'enlève pas.

51,16  V—IUXTA HEBR.

  • Libère-moi des sangs, ô Dieu, Dieu de mon salut | et ma langue louera ta justice

51,19  V—IUXTA HEBR.

  • Le sacrifice de Dieu, c’est un esprit brisé | Dieu, tu ne mépriseras DISPICIES pas un cœur contrit et humilié. 

Voir Vocabulaire Ps 55,2b.

51,20  V—IUXTA HEBR.

  • Dans ta volonté, Seigneur, fais du bien à Sion | que soient bâtis les murs de Jérusalem !

50,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE D'ASAPH | Dieu, fort, le Seigneur a parlé et a appelé la terre | du lever du soleil à son couchant.

50,2 V—IUXTA HEBR.

  • de Sion, beauté parfaite, Dieu est apparu

50,3 V—IUXTA HEBR.

  • il viendra notre Dieu et ne se taira pas | devant lui un feu dévorera | et autour de lui une tempête violente

50,4 V—IUXTA HEBR.

  • il appellera d'en haut le ciel | et la terre pour juger son peuple :

50,5 V—IUXTA HEBR.

  • Rassemblez-moi mes saints | qui ont scellé un pacte avec moi par un sacrifice

50,7 V—IUXTA HEBR.

  • Écoute, mon peuple, et je parlerai, Israël je te prendrai à témoin | Dieu, ton Dieu moi je le suis

50,8 V—IUXTA HEBR.

  • Ce n'est pas pour tes animaux destinés au sacrifice que je te blâmerai | tes holocaustes sont constamment devant moi

50,9 V—IUXTA HEBR.

  • je ne prendrai pas un veau de ta maison | ni des boucs de tes troupeaux

50,10 V—IUXTA HEBR.

  • à moi en effet sont tous les animaux des forêts | les bêtes sur les montagnes par milliers

50,13 V—IUXTA HEBR.

  • mangerai-je la chair des taureaux | ou le sang des boucs le boirai-je ?

50,14 V—IUXTA HEBR.

  • immole à Dieu une louange et acquitte tes voeux envers le Très-Haut

50,15 V—IUXTA HEBR.

  • et invoque-moi au jour de la détresse | je te libérerai et tu me glorifieras

50,17 V—IUXTA HEBR.

  • toi qui détestes la discipline | et qui as rejeté derrière toi mes paroles

50,16 V—IUXTA HEBR.

  • or à l'impie Dieu a dit : — Qu'as-tu à réciter mes préceptes ? | et pourquoi assumes-tu mon pacte dans ta bouche ?

50,18 V—IUXTA HEBR.

  • Si tu voyais un voleur, tu étais d'accord avec lui | et avec les adultères tu avais partie liée

50,19 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as laissé aller ta bouche au mal | et ta langue a tramé la tromperie

50,21 V—IUXTA HEBR.

  • Voilà ce que tu as fait et je me suis tu | Tu as pensé que je te serais semblable | je vais te reprendre et je t'exposerai devant tes yeux,

50,22 V—IUXTA HEBR.

  • comprenez cela, vous qui oubliez Dieu | de peur que je saisisse et qu'il n'y ait personne pour libérer

50,6 V—IUXTA HEBR.

  • Et les cieux annonceront sa justice parce que c'est Dieu qui est le juge TOUJOURS.

50,11 V—IUXTA HEBR.

  • je connais tous les oiseaux des montagnes | et la totalité du champ est sous mon regard

50,20 V—IUXTA HEBR.

  • tu t'assoyais, contre ton frère tu parlais | contre le fils de ta mère tu avais forgé un opprobre

50,23 V—IUXTA HEBR.

  • celui qui offre une confession me glorifie | et celui qui marche dans l'ordre je lui ferai voir le salut de Dieu.

49,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. CANTIQUE DES FILS DE CORÉ

49,3 V—IUXTA HEBR. 

  • aussi bien les fils d'Adam que les fils de tous les hommes, ensemble le riche et le pauvre

49,5 V—IUXTA HEBR. 

  • j'incline mon oreille à une parabole | j'ouvrirai mon énigme au son de la cithare

49,6 V—IUXTA HEBR. 

  • pourquoi craindrai-je aux jours mauvais ? | [lorsque] l'iniquité de ceux qui me talonnent m'entourera

49,7 V—IUXTA HEBR. 

  • eux qui mettent leur confiance dans leur courage | et dans la multitude de leurs richesses s'enorgueillissent

49,8 V—IUXTA HEBR. 

  • un homme en rachetant ne rachètera pas un frère | ni ne donnera à Dieu un sacrifice de propitiation pour lui

49,10 V—IUXTA HEBR. 

  • et il vivra ensuite éternellement

49,11 V—IUXTA HEBR. 

  • et il ne verra pas la mort | lorsqu'il verra les sages mourir | l'insensé et l'ignorant périront ensemble | et laisseront aux étrangers leurs richesses

49,12 V—IUXTA HEBR. 

  • leurs entrailles sont leurs maisons à jamais | leurs tentes de génération en génération | ils ont appelé de leurs noms leurs terres

49,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Telle est la voie de leur folie | et de ceux qui après eux courront à leur bouche TOUJOURS

49,15 V—IUXTA HEBR. 

  • comme un troupeau ils ont été mis en enfer ; la mort les fera paître | et le matin les hommes droits les soumettront | et leur figure sera brisée en enfer après leur demeure

49,16 V—IUXTA HEBR. 

  • mais cependant Dieu rachètera mon âme | de la main de l'enfer quand il me prendra TOUJOURS

49,17 V—IUXTA HEBR. 

  • Ne crains pas quand un homme se sera enrichi | quand se sera multipliée la gloire de sa maison

49,18 V—IUXTA HEBR. 

  • et il n'emportera rien en effet en mourant | ni ne descendra derrière lui sa gloire

49,19 V—IUXTA HEBR. 

  • parce qu'il bénira son âme en sa vie | ils [te] loueront, te diront-ils, quand tu te feras du bien

49,20 V—IUXTA HEBR. 

  • il entrera jusque dans les générations de ses pères | [qui] jusqu'à la fin ne verront pas la lumière

49,21 V—IUXTA HEBR. 

  • l'homme, bien qu'il fût en honneur n'a pas compris | il s'est comparé aux bêtes et il se taira. 

49,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Écoutez ceci, tous les peuples | percevez par vos oreilles, tous les habitants de l'occident

49,9 V—IUXTA HEBR. 

  • ni le prix de la rédemption de leurs âmes | mais il se reposera pour toujours

49,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais l'homme en honneur ne demeurera pas | il s'est assimilé aux bêtes et leur fut égal

48,1 V—IUXTA HEBR. 

  • CANTIQUE DU PSAUME DES FILS DE CORÉ.

48,3 V—IUXTA HEBR. 

  • splendide rejeton, joie de toute la terre | mont Sion, des côtés de l'aquilon, petite cité du grand roi

48,5 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que voici que les rois se sont réunis, ils sont venus ensemble

48,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Eux-mêmes en la voyant ont été ainsi frappés de stupeur : ils furent troublés, ils furent étonnés.

48,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Par un vent brûlant tu briseras les navires de la mer

48,10 V—IUXTA HEBR. 

  • nous avons estimé, Dieu, ta miséricorde au milieu de ton temple 

48,11 V—IUXTA HEBR. 

  • comme ton nom, Dieu, ainsi ta louange jusqu'à l'extrémité de la terre | de justice ta droite est remplie

48,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Puisse le mont Sion se réjouir, les filles de Juda exulter à cause de tes jugements

48,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Faites le tour de Sion et parcourez-la, dénombrez ses tours

48,15 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que tel est Dieu, notre Dieu pour les siècles et à jamais | c'est lui qui sera notre guide dans la mort.

48,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu dans ses maisons a été reconnu par le secours qu'il lui porta

48,7 V—IUXTA HEBR. 

  • l'effroi les a saisis | voilà comment une douleur [les a saisis] comme celle de la femme qui enfante

48,9 V—IUXTA HEBR. 

  • de même que nous avons entendu ainsi nous avons vu | dans la cité du Dieu des armées, dans la cité de notre Dieu | Dieu l'a fondée jusque dans l'éternité TOUJOURS.

48,14 V—IUXTA HEBR. 

  • que vos coeurs s'attachent à ses remparts, détaillez ses palais | pour les raconter à la nouvelle génération

47,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. DES FILS DE CORÉ. CANTIQUE.

47,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Tous les peuples, battez des mains | jubilez pour Dieu au son de la louange

47,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Chantez à Dieu, chantez | chantez à notre Roi, chantez !

47,8 V—IUXTA HEBR. 

  • parce que le roi de toute la terre c'est Dieu | chantez avec science !

47,5 V—IUXTA HEBR. 

  • il a choisi pour nous notre héritage : | la gloire de Jacob qu'il a aimée TOUJOURS.

47,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu a régné sur les nations | Dieu siège sur son trône saint

47,4 V—IUXTA HEBR. 

  • il a rassemblé les peuples au-dessous de nous | et les tribus sous nos pieds

47,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu est monté au milieu des cris de joie, Dieu au son du cornet

47,10 V—IUXTA HEBR. 

  • les princes des peuples se sont réunis, le peuple du Dieu d'Abraham | puisqu'ils sont à Dieu les boucliers de la terre, avec véhémence ils se sont élevés.

Littérature

19,6 courir sa carrière (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le terme français peut désigner un « terrain entouré de barrières et aménagé pour des courses de chars, des courses à pied, des passes d'armes », mais aussi la trajectoire d'un astre : CNRTL→.

Drapeau de la francophonie→© Domaine public

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46,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. DES FILS DE CORÉ. POUR LES JEUNES GENS. CANTIQUE.

46,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Dieu notre espoir et notre force | dans les détresses tu es un secours puissant

46,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Les bras d'un fleuve réjouissent la cité de Dieu | le saint tabernacle du Très-Haut

46,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur est au milieur d'elle : elle ne sera pas ébranlée | au lever du matin Dieu viendra à son secours

46,10 V—IUXTA HEBR. 

  • il a arrêté les guerres jusqu'à l'extrémité de la terre | l'arc il le brisera et il rompra la lance | les charrettes il les brûlera au feu

46,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Arrêtez et reconnaissez que moi je suis Dieu | je serai exalté parmi les nations, je serai exalté sur la terre

46,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur des armées est avec nous, notre force c'est le Dieu de Jacob | TOUJOURS.

46,3 V—IUXTA HEBR. 

  • c'est pourquoi nous ne craindrons pas quand la terre sera changée de place | et quand les montagnes seront secouées au coeur de la mer

46,4 V—IUXTA HEBR. 

  • aux mugissements et aux gonflements de ses flots | et à l'agitation des montagnes dans sa puissance | TOUJOURS 

46,7 V—IUXTA HEBR. 

  •  les nations se troublèrent,  les royaumes furent secouées | il donna de la voix : la terre fut terrassée

46,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur des armées est avec nous | notre protecteur c'est le Dieu de Jacob | TOUJOURS

46,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Venez et voyez les oeuvres du Seigneur | combien de solitudes [désertiques] il a mis sur la terre

45,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. POUR LES LIS. DE L'ENSEIGNEMENT DES FILS DE CORÉ. CANTIQUE DU TRÈS AIMANT.

45,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Tu es plus splendide en beauté que les fils d'hommes | la grâce fut répandue sur tes lèvres | c'est pourquoi Dieu t'a béni pour l'éternité !

45,7 V—IUXTA HEBR. 

  • ton trône, Dieu, pour les siècles et pour l'éternité | un sceptre d'équité, le sceptre de ton règne |

35,17 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, jusques à quand le verras-tu ? | Tourne mon âme loin de leurs ravages | loin des lions mon unique.

35,18 V—IUXTA HEBR.

  • Je te célébrerai dans la grande assemblée | dans un peuple fort je te louerai.

35,19 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils ne se réjouissent pas à mon sujet | mes ennemis menteurs | en clignant de l'œil | en me haïssant sans raison.

35,20 V—IUXTA HEBR.

  • Car leur langage n'est pas celui de la paix | mais dans le pillage du pays | ils ourdissent des paroles trompeuses.

Musique

73,25s Obsèques musicales

17e s.

Heinrich Schütz (1585-1672), Musikalische Exequien SWV 279/281, 1635

Sir John Eliot Gardiner, English Baroque Soloists, Monteverdi Choir

© Licence YouTube standard→, Jb 1,21.19,25s Ph 1,21 Jn 1,29.3,16 Is 26,19 Ps 73,25s Lc 2,29-32 Ap 14,13 Sg 3,1

Composition

Musikalische Exequien, Op.7, SWV 279-281, est un ensemble de motets en trois parties, tout d'abord en forme de messe de funérailles allemande luthérienne. Ce premier épisode précède un autre motet (ou air spirituel) extrait du Psaume 73. Il est suivi à son tour d'une troisième partie, le Cantique de Siméon (connu dans la liturgie catholique sous le nom de Nunc dimittis). L'ensemble a été composé en 1635 pour les funérailles de Heinrich Posthumus von Reuss, seigneur de Gera, Schleiz et Lobenstein en Thuringe, mort le 16 décembre 1635.

Livret

Part I: Concert in Form einer teutschen Begräbnis-Messe SWV 279 6vv SSATTB – Intonatio: Nacket bin ich von Mutterleibe kommen – Soli: Nacket werde ich wiederum dahinfahren Herr Gott, Vater im Himmel – Soli: Christus ist mein Leben, Sterben ist mein Gewinn Jesu Christe, Gottes Sohn – Soli: Leben wir, so leben wir dem Herren Herr Gott, Heiliger Geist Intonatio: Also hat Gott die Welt geliebet, daß er seinen eingebornen Sohn gab -- Soli: Auf daß alle, die an ihn gläuben, nicht verloren werden Er sprach zu seinem lieben Sohn – Soli: Das Blut Jesu Christi Durch ihn ist uns vergeben – Soli: Unser Wandel ist im Himmel Es ist allhier ein Jammertal – Soli: Wenn eure Sünde gleich blutrot wäre, Sein Wort, sein Tauf, sein Nachtmahl  – Solo (Altus): Gehe hin mein Volk – Soli: Der Gerechten Seelen sind in Gottes Hand – Solo (Tenor): Herr, wenn ich nur dich habe Soli: Wenn mir gleich Leib vnd Seele verschmacht Er ist das Heil und selig Licht – Soli: Vnser Leben währet siebenzig Jahr Ach, wie elend ist unser Zeit – Solo (Tenor): Ich weiß, daß mein Erlöser lebt Weil du vom Tod erstanden bist – Soli: Herr ich lasse dich nicht du segnest mich denn Er sprach zu mir

Part II: Motette Herr, wenn ich nur dich habe, SWV 280 8vv double choir SATB.SATB

Part III: Canticum B. Simeonis Herr, nun lässest du deinen Diener in Frieden fahren, SWV 281 8vv double choir SATTB.SSB

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40,1 V — IUXTA HEBR.

  • POUR LA VICTOIRE DE DAVID CANTIQUE

40,2 V—IUXTA HEBR.

  • Attendant, j'ai attendu le Seigneur et il s’est penché vers moi

45,9 V—IUXTA HEBR. 

  • La myrrhe, la stacté et la casse sur tous tes vêtements, des palais d'ivoire | de là t'ont réjoui

45,13 V—IUXTA HEBR. 

  • o fille du très fort | avec des présents les riches du peuple imploreront ta face

45,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Toute la gloire de la fille du roi est au-dedans | elle est revêtu de bandelettes d'or

45,15 V—IUXTA HEBR. 

  • En vêtements de tricot elle sera conduite au roi | des vierges la suivront | ses amies seront conduites vers lui de ce côté là 

45,16 V—IUXTA HEBR. 

  • Elles seront conduites au milieu des réjouissances et de l'allégresse | elles feront leur entrée dans la chambre nuptiale du Roi

45,17 V—IUXTA HEBR. 

  • Tes fils prendront la place de tes pères | tu les établiras princes sur toute la terre.

45,18 V—IUXTA HEBR. 

  • Je rappellerai ton nom de génération en génération | c'est pourquoi les peuples te loueront pour les siècles et pour l'éternité !

45,5 V—IUXTA HEBR. 

  • dans ta gloire et ta beauté | dans ta beauté monte avec succès | à cause de la vérité et de la douceur de la justice | et ta droite t'enseignera des faits merveilleux

45,2 V—IUXTA HEBR. 

  • De mon coeur a jailli une bonne parole | je récite mes oeuvres à un roi | ma langue, le stylet d'un scribe à l'écriture agile

45,12 V—IUXTA HEBR. 

  • et le roi désirera ardemment ta beauté | parce que lui-même est ton Seigneur : adore-le

40,8 V—IUXTA HEBR.

  • Alors j’ai dit : — Voici, je viens | dans le rouleau du livre il est écrit de moi 

40,11 V— IUXTA HEBR.

  • Je n'ai pas caché ta justice au fond de mon cœur | j'ai dit ta fidélité et ton salut | je n'ai pas caché ta miséricorde ni ta vérité dans la grande assemblée.

40,10 V—IUXTA HEBR.

  • J’ai annoncé [ce qui est] juste dans la grande assemblée | voici, je n'empêcherai pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.

40,15 V— IUXTA HEBR.

  • Qu’ils soient confondus et honteux tous ensemble | ceux qui cherchent mon âme pour la perdre | Qu’ils reculent et rougissent | ceux qui veulent mon malheur 

40,14 V—IUXTA HEBR.

  • Qu’il te plaise, Seigneur, de me délivrer | Seigneur, hâte-toi de me secourir

40,16 V—IUXTA HEBR.

  • Qu’ils périssent après leur confusion | ceux qui me disent : — Ah ! oh !

Littérature

40,3 fèces (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le latin emploie ici le terme assez rade faex, cis, d'où dérive directement le terme rare français fèces qui désigne le sédiment au fond d'un liquide trouble qui a reposé : CNRTL→

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

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44,1 V—IUXTA HEBR.

  • POUR LA VICTOIRE DES FILS DE CORÉ. DE L'INSTRUCTION

44,3 V—IUXTA HEBR.

  • De ta main tu as détruit des nations et tu les as implantées | tu as affligé des peuples et tu les as mis au large.

44,4 V—IUXTA HEBR. 

  • car ce ne fut pas à coups de glaive qu'ils prirent possession de la terre | ni leur bras qui les sauva | mais ta droite et ton bras et la lumière de ton visage | parce que tu te complus en eux !

44,5 V—IUXTA HEBR. 

  • C'est toi qui es mon roi et mon Dieu | ordonne les saluts de Jacob

44,6 V—IUXTA HEBR.

  • en toi nos ennemis, nous les ventilerons | en ton nom nous piétinerons nos adversaires

44,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais tu nous as repoussés et confondus | et tu ne feras pas de sortie avec nos armées : 

44,11 V—IUXTA HEBR. 

  • tu nous as fait tourner le dos devant l'ennemi | pourtant ceux qui nous haïssaient nous avaient pillés

44,19 V—IUXTA HEBR. 

  • notre coeur n'a pas reculé en arrière | ni nos pas n'ont dévié de tes sentiers

44,20 V—IUXTA HEBR.

  • car tu nous as précipités dans la retraite des dragons | et que tu nous as couverts de l’ombre de la mort

43,2 V—IUXTA HEBR. 

  • tu es en effet Dieu, ma force, pourquoi m'as-tu repoussé ? | Pourquoi triste je marche sous un ennemi qui m'afflige ?

43,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Envoie ta lumière et ta vérité | elles me guideront et me conduiront à ta montagne sainte et à ton tabernacle

43,4 V—IUXTA HEBR. 

  • et j'entrerai à ton autel | vers le Dieu de ma joie et de mon allégresse | et je te confesserai sur la cithare, Dieu, mon Dieu

43,1 V—IUXTA HEBR. 

  • Juge-moi, Dieu, et sépare ma cause d'une nation non sainte | de l'homme trompeur et inique sauve-moi

Arts visuels

40,2s il me retira d'un lac de misères Le Seigneur retire du puits infernal L'icône traditionnelle de la résurrection représente le Christ descendu aux Enfers et en faisant remonter les justes des temps anciens.

15e s.

Andrea Mantegna (1431-1506), La Descente du Christ aux Enfers, (1470-1475), 38,8 x 42,3 cm

Collection Barbara Piasecka Johnson (collection privée), prêté au Frick Museum, New York, Domaine public © Wikimedia commons→

40,7ss en tête du livre il est écrit de moi (V) ...  à la voix du Verbe, dès « avant » son incarnation ... Dans les mots de David, depuis He 10,5-7, se fait entendre la voix de Jésus lui-même, c'est-à-dire celle du Verbe, peut-être même dès avant son incarnation, au conseil divin où le Père, le Fils et l'Esprit saint projettent le salut de l'humanité — conseil reflété dans le Livre des Écritures.  

Dialogue intratrinitaire du Fils avec le Père

Anonyme, « Trinité du Psautier », (tempéra sur parchemin, ca 1210), enluminure du Psautier de Canterbury,

ms 157, British Library, Arundel © Domaine public

On appelle ce type d'images « Trinité du Psautier »  car elle illustre le premier verset Ps 109 : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : siège à ma droite »… Elle place les Personnes sur deux trônes identiques et proches l’un de l’autre, pour le Père et le Fils, ou sur le même trône. complète similitude entre le Père et le Fils : Mêmes visages, mêmes vêtements, mêmes gestes. La personne du Dieu Père est invisible : elle n'a pour visibilité que les traits de la nature humaine de son Verbe incarné.

  • Sur un fond d’or, symbole de lumière divine, Père et Fils siègent tournés l'un vers l'autre sur des assises orange. Ils tiennent à la main une mandorle ovale à bordure bleue, à l’intérieur de laquelle se tient à la verticale une colombe blanche aux ailes striées de traits rouges : l’Esprit Saint.

Dans sa célébrissime icône, Roublev  

Andreï Roublev (1410-1427), Philoxénie ou Hospitalité d'Abraham, dite « Trinité de l'Ancien Testament », (icône, tempera sur panneau de bois, ca.1410-1427), 150 × 100 cm

Galerie Tretiakov,  Moscou, Russie © Domaine public→  Gn 18,1-8

Le jeu des regards, des mains et des postures des trois Anges aux lèvres pourtant closes disent quelque chose de l'ineffable langage dans lequel chacune communique aux autres sa substance toute entière. 

40,12–18 (V)... en passant par la voix de Jésus-Christ lui-même. Dans les mots de David, depuis He 10,5-7, se fait entendre la voix de Jésus lui-même. Les imagiers chrétiens ont illustré les nombreux moments où le Christ s'adresse à son Père, tant dans le temps de l'Évangile que dans l'éternité que celui-ci présuppose.

Au jour de sa chair

durant son ministère

Anonyme, Le Christ prie son Père en présence des apôtres (miniature en détrempe sur parchemin, Constantinople ca 1059), 

 codex 87, Monastère de Dionysiou (Mont Athos, Grèce) © Domaine public, Lc 11,1

Jésus en prière, au pied de la Montagne sainte est tourné vers le Père, représenté en Vieillard chenu. Pierre le montre aux autres apôtres comme le maître de la prière chrétienne (cf. Lc 11,1). 

James Tissot (1836-1902), Jésus monte seul sur une montagne pour prier, (aquarelle gouachée sur mine de plomb sur papier vélin gris, 1886-1894) 29 x 16 cm, 

00.159.137, Brooklyn Museum→, New York © Domaine public

Tissot remarque dans ses notes la préférence de Jésus pour les lieux élevés qui le rapprochent symboliquement de son Père, lors des moments de répit qu'il se donne au milieu de son ministère.

en sa passion

Accompagnant ses souffrances d'une prière constante à son Père, Jésus assume et repromulgue dans le paradoxe de son agonie de nombreuses plaintes exhalées par le psalmiste. Par exemple, la triple supplication à Gethsémani n'a cessé d'inspirer les peintres. Ici Le Gréco figure bien le dialogue de Jésus et de son Père, qui l'invite à accepter son calice :

Le Greco (Doménikos Theotokópoulos) (1541-1614), L'Agonie dans le jardin des oliviers, (huile sur toile, ca. 1590), 102 x 131 cm

National Gallery, Londres © Domaine public→  Lc 22

James Tissot (1836-1902), Le matin du Vendredi Saint : Jésus en prison, (aquarelle gouachée sur mine de plomb sur papier vélin gris,1886-1894) 44.5 x 12.1 cm

00.159.253, Brooklyn Museum→, New York © Domaine public

16,2 mon Seigneur c'est toi puisque tu n'as pas besoin de mes biens (V) Voix de Jésus-Christ lui-même ? Dans les mots de David se fait entendre la voix de Jésus lui-même :

  • Ps.-Jérôme Brev. Ps. « Tous les biens que le Seigneur selon la forme d’esclave a montré dans la chair ne sont pas utiles au Père mais au genre humain. [C’est] la voix du Christ. Quels sont les biens du Christ ? Il s’agit de l’incarnation, la passion, la résurrection et de notre rédemption. »

Les imagiers chrétiens ont illustré les nombreux moments où le Christ s'adresse à son Père, tant dans le temps de l'Évangile que dans l'éternité que celui-ci présuppose.

Au jour de sa chair

durant son ministère

Anonyme, Le Christ prie son Père en présence des apôtres (miniature en détrempe sur parchemin, Constantinople ca 1059), 

 codex 87, Monastère de Dionysiou (Mont Athos, Grèce) © Domaine public, Lc 11,1

Jésus en prière, au pied de la Montagne sainte est tourné vers le Père, représenté en Vieillard chenu. Pierre le montre aux autres apôtres comme le maître de la prière chrétienne (cf. Lc 11,1). 

James Tissot (1836-1902), Jésus monte seul sur une montagne pour prier, (aquarelle gouachée sur mine de plomb sur papier vélin gris, 1886-1894) 29 x 16 cm, 

00.159.137, Brooklyn Museum→, New York © Domaine public

Tissot remarque dans ses notes la préférence de Jésus pour les lieux élevés qui le rapprochent symboliquement de son Père, lors des moments de répit qu'il se donne au milieu de son ministère.

en sa passion

Accompagnant ses souffrances d'une prière constante à son Père, Jésus assume et repromulgue dans le paradoxe de son agonie de nombreuses plaintes exhalées par le psalmiste. Par exemple, la triple supplication à Gethsémani n'a cessé d'inspirer les peintres. Ici Le Gréco figure bien le dialogue de Jésus et de son Père, qui l'invite à accepter son calice :

Le Greco (Doménikos Theotokópoulos) (1541-1614), L'Agonie dans le jardin des oliviers, (huile sur toile, ca. 1590), 102 x 131 cm

National Gallery, Londres © Domaine public→  Lc 22

James Tissot (1836-1902), Le matin du Vendredi Saint : Jésus en prison, (aquarelle gouachée sur mine de plomb sur papier vélin gris,1886-1894) 44.5 x 12.1 cm

00.159.253, Brooklyn Museum→, New York © Domaine public

91,5ss Résister aux flèches du mal Saint Antoine est resté le type même de l'ascète fidèle à Dieu à travers les tentations.

Jérôme Bosch (ca. 1450-1516), La tentation de saint Antoine, (huile sur panneau, ca. 1495-1515), 131,1 x 119 cm

Panneau principal d'un triptyque, Musée national d'art ancien (Portugal)

Domaine public © Wikicommons→

Texte

Vocabulaire

42,10b me disant Dum avec indicatif peut signifier « quand » (= « en » et participe présent). (Blaise Dict.).

Réception

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42,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon âme eut soif du Dieu fort, [du Dieu] vivant | quand viendrai-je et paraîtrai-je devant ta face ?

42,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Je me suis souvenu de ces choses et j'ai répandu en moi mon âme | parce que je viendrai vers l'ombrelle, je me tairai jusque vers la maison de Dieu | au milieu des cris de louange et de l'action de grâces d'une multitude célébrant la fête !

42,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon Dieu, mon âme est abattue en moi-même | aussi je me souviendrai de toi du pays du Jourdain et de l'Hermon, de la plus petite montage

42,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Pourquoi es-tu abattue, mon âme, et me troubles-tu ? | Attends le Seigneur puisque je le confesserai encore, saluts de mon visage et mon Dieu !

42,1 V—IUXTA HEBR. 

  • POUR LA VICTOIRE. DU TRÈS DOCTE. DES FILS DE CORÉ

42,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Comme une petite plante préparée pour l'irrigation des eaux | ainsi mon âme se prépare pour toi, ô Dieu.

42,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Mes larmes furent mon pain de jour et de nuit | comme on me disait tout le jour : — Où est ton Dieu ?

42,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Pourquoi es-tu abattue, mon âme, et me troubles-tu ? | Attends le Seigneur parce que je le confesserai encore, saluts de mon visage.

42,8 V—IUXTA HEBR. 

  • L'abîme appelle l'abîme au bruit de tes cataractes : | tous tes tourbillons d'eau et tes flots ont passé sur moi

42,11 V—IUXTA HEBR. 

  • comme ils me détruisaient dans mes os, mes ennemis m'insultèrent | en me disant tout le jour : — Où est ton Dieu ?

43,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Pourquoi es-tu courbée sous l'abattement, mon âme et pourquoi me troubles-tu ? | Attends le Seigneur puisque je le confesserai encore, saluts de mon visage et mon Dieu !

42,9 V—IUXTA HEBR. 

  • Le jour, le Seigneur manda sa miséricorde et la nuit son cantique | avec moi, une prière au Dieu de ma vie

42,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Je dirai à Dieu mon roc : — Pourquoi m'as-tu oublié ? Pourquoi triste je marche sous l'oppression de l'ennemi ?

41,1 V—IUXTA HEBR. 

  • POUR LA VICTOIRE. CANTIQUE DE DAVID.

41,2 V—IUXTA HEBR. 

  • Heureux celui qui pense au pauvre | au jour du malheur le Seigneur le sauvera

41,3 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur le gardera et le fera vivre | et il sera heureux sur la terre | et il ne le livrera pas à l'âme de ses ennemis

41,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Mes ennemis diront du mal de moi : | — Quand mourra-t-il ? Et quand périra son nom ?

41,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Tous ceux qui me haïssaient chuchotaient ensemble contre moi | ils projetaient du mal contre moi

41,9 V—IUXTA HEBR. 

  • ils versaient sur lui une parole du diable : | — celui qui s'est endormi ne se relèvera plus !

41,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais aussi l'homme pacifique avec moi en qui j'eus confiance | lui qui mangeait mon pain leva le talon contre moi !

41,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Mais toi, Seigneur, aie pitié de moi | et relève-moi pour que je leur rende [ce qu'ils méritent]

41,12 V—IUXTA HEBR. 

  • À ceci j'ai connu que tu me veux | parce que mon ennemi ne m'a plus insulté.

41,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Or moi à cause de ma simplicité je fus soutenu par toi | et tu m'établiras devant ta face en perpétuité

41,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël | depuis les siècles jusque dans les siècles. Amen ! Amen !

41,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Le Seigneur le réconfortera sur le lit de sa faiblesse | toute sa couche tu l'as retournée dans sa maladie.

40,3 V—IUXTA HEBR.

  • et il a entendu mon cri | et il m’a retiré de la fosse de perdition | de la fange du bourbier | il a dressé mes pieds sur le roc, il a affermi mes pas.

40,4 V—IUXTA HEBR.

  • Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une louange à notre Dieu | beaucoup verront et craindront et espéreront dans le Seigneur.

40,5 V — IUXTA HEBR.

  • Heureux l’homme qui a mis dans le Seigneur sa confiance | et ne s'est pas tourné vers les hauteurs orgueilleuses et les pompes du mensonge

40,6 V—IUXTA HEBR.

  • Tu as multiplié, Seigneur, mon Dieu, tes merveilles | et tes pensées pour nous : | je n'ai pas trouvé [leur] agencement devant toi. Je voudrais les raconter et les énumérer | ils surpassent tout ce qu'on peut raconter.

40,7 V—IUXTA HEBR.

  • Tu n'as pas besoin de victime et d'oblation | tu m’as creusé les oreilles et tu n'as pas demandé d'holocauste pour le péché.

40,9 V—IUXTA HEBR.

  • Faire ce qui te plaît, mon Dieu, je l'ai voulu | et ta Loi au milieu de mon ventre

40,10 V—IUXTA HEBR.

  • J’ai annoncé le juste dans la grande assemblée | voici, je n'empêcherai pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.

40,12 V— IUXTA HEBR.

  • Toi, Seigneur, tu n'empêcheras pas tes miséricordes en ma faveur | ta miséricorde et ta vérité me garderont toujours

40,13 V—IUXTA HEBR.

  • Car des maux m’ont environné à ne plus [pouvoir] les compter | mes péchés m’ont saisi et je n'y peux plus voir | ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, | et mon cœur m’a abandonné.

40,17 V— IUXTA HEBR.

  • Qu’ils éprouvent une joie profonde et se réjouissent en toi tous ceux qui te cherchent | Qu’ils disent sans cesse : — Grand est le Seigneur | ceux qui aiment ton salut !

40,18 V— IUXTA HEBR.

  • Mais moi, je suis indigent et pauvre | le Seigneur prendra soin de moi | Tu es mon secours et mon salut : | mon Dieu, ne tarde pas !

35,21 V—IUXTA HEBR.

  • Ils ont ouvert largement leur bouche contre moi | ils ont dit : Ah ! ah ! notre œil a vu !

35,22 V—IUXTA HEBR.

  • Tu l'as vu, Seigneur, ne reste pas muet | Seigneur, ne t'éloigne pas de moi

35,23 V—IUXTA HEBR.

  • lève-toi et éveille-toi pour mon droit | mon Dieu et Seigneur, pour ma cause.

35,24 V—IUXTA HEBR.

  • Juge-moi selon ma justice, Seigneur, mon Dieu | et qu'ils ne m'insultent pas.

35,25 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils ne disent pas dans leur cœur : | ah! ah! ah! pour notre âme | qu'ils ne disent pas : | Nous l'avons englouti !

35,26 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils soient confondus et couverts de honte tous ensemble | ceux qui se réjouissent de mon affliction | Qu'ils soient vêtus de confusion et de honte | ceux qui s'élèvent contre moi

35,27 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'ils louent et se réjouissent | ceux qui veulent ma justice | et que toujours ils disent : | Que le Seigneur soit magnifié | lui qui veut la paix de son serviteur !

35,28 V—IUXTA HEBR.

  • Et ma langue célébrera ta justice | ta louange tout le jour.

Histoire des traductions

92,15b ils seront bien patients (V)

  • Glaire offre une traduction plus élégante : « ils montreront une patience persévérante ».

92,9 in aeternum (V) peut se traduire encore « à jamais, pour toujours ».

  • Glaire a rendu le début de ce v. par « vous, au contraire, vous êtes éternellement »

cf. →La conception du temps prolongé (siècle, éternité) dans le Psautier grec et latin.

Propositions de lecture

92,1 Psaume de cantique pour le jour du sabbat (V)  Psalmus cantici peut se comprendre comme un « psaume sous forme de cantique ». Le titre indique la destination liturgique de ce psaume : devant être chanté le jour du sabbat.

Littérature

92,5 façon (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Vocabulaire de la création comme artisanat On traduit ainsi le terme latin factura, qui désigne la facture d'un ouvrage, la manière dont une œuvre d'art est composée sur le plan technique (CNRTL→). Le terme « façon » prête à moins de contresens que celui de « facture », et peut avoir le même sens (CNRTL→).

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Comparaison des versions

36,1 V—IUXTA HEBR.

  • Pour la victoire de David, serviteur du Seigneur.

36,2 V—IUXTA HEBR.

  • Le crime de l'impie a parlé au milieu de son cœur | la crainte de Dieu n'est pas devant ses yeux.

36,3 V—IUXTA HEBR.

  • Car il a agi avec tromperie contre lui à ses propres yeux | de sorte qu'il [ne] puisse découvrir son iniquité pour la haïr.

36,4 V—IUXTA HEBR.

  • Les paroles de sa bouche sont iniquité et tromperie | il a cessé de penser à faire le bien.

36,5 V—IUXTA HEBR.

  • Il médite l'iniquité sur sa couche | il se tiendra sur un chemin qui n'est pas bon | il ne rejettera pas le mal.

36,6 V—IUXTA HEBR.

  • Seigneur, ta miséricorde est dans les cieux | ta fidélité jusqu'aux nues.

36,7 V—IUXTA HEBR.

  • Ta justice est comme les montagnes, Seigneur | ton jugement est un abîme profond | tu sauveras les hommes et les bêtes, Seigneur.

36,8 V—IUXTA HEBR.

  • Qu'elle est précieuse ta miséricorde, Seigneur ! | À l'ombre de tes ailes espéreront les fils d'Adam.

36,9 V—IUXTA HEBR.

  • Ils s'enivreront de la graisse de ta maison | et tu les abreuveras au torrent de tes délices.

36,10 V—IUXTA HEBR.

  • Car auprès de toi est la source de la vie | dans ta lumière nous verrons la lumière.

36,11 V—IUXTA HEBR.

  • Étends ta miséricorde à ceux qui te connaissent | et ta justice à ceux qui ont le cœur droit.

36,12 V—IUXTA HEBR.

  • Que le pied de l'orgueilleux ne vienne pas jusqu'à moi | et que la main des méchants ne m'ébranle pas.

36,13 V—IUXTA HEBR.

  • Les voilà tombés, ceux qui commettent l'iniquité | ils ont été chassés et ils n'ont pu se relever.

39,2 V—IUXTA HEBR. 

  • J'ai dit : — Je garderai mes voies de peur de pécher par ma langue | je garderai ma bouche en silence tant que l'impie est contre moi.

39,3 V—IUXTA HEBR. 

  • je suis resté muet en silence, je me suis tu sur une bonne chose | et ma douleur se troubla

39,4 V—IUXTA HEBR. 

  • Mon coeur s'est embrasé au milieu de moi | dans ma méditation un feu m'enflamma

Arts visuels

110,1–7 Interprétation messianique : accomplissement des Écritures

Gravure classique

Goeree, Willem (1635-1711), texte, Cranach L. , Hans Brosamerill, Meister der Jacobsleiteret artistes aux monogrammes AW and MS, ill. (?), Accomplissement des Écritures, (gravure sur bois), h. 36 cm, illustration dans Goeree, Willem (1635-1711), Voor-bereidselen tot de bybelsche wysheid, en gebruik der heilige en kirklijke historien: uit de alder-oudste gedenkkenissen der Hebreen, Chaldeen, Babyloniers, Egiptenaars, Syriers, Grieken en Romeinen... Door een liefhebber der Joodische oudheden, Amsterdam, 1690, vol.1 p. 412

© Domaine public — numérisation : Pitts Theology Library→ , Candler School of Theology, Emory University,  

Sur une stèle que Moïse invite à lire de son index pointé, sont gravés les versets de prophéties accomplies dans le Nouveau Testament. En haut, Moïse tournant le dos à une idole brisée contemple les rois mages apportant leurs présents à l'Enfant. Les citations mises en exergue aux pieds du groupe inférieur sont : Gn 3 ; Ps 2 ; Is 2 ; Jos 11 ; Is 11; Is 46; Ps 110.

Comparaison des versions

39,6 V—IUXTA HEBR. 

  • Vois, mes jours tu les fils de courte durée | et ma vie est comme un rien devant toi | tout homme en effet qui se dresse est entièrement vanité TOUJOURS.

39,7 V—IUXTA HEBR. 

  • Autant c'est en image que marche l'homme | autant c'est en vain qu'il se trouble | il amasse et ignore à qui il les remettra.

39,8 V—IUXTA HEBR. 

  • Maintenant donc, que puis-je attendre, Seigneur ? Tu es mon attente.

39,10 V—IUXTA HEBR. 

  • Je me suis tu, je n'ouvrirai pas la bouche parce que c'est toi qui as agi.

39,11 V—IUXTA HEBR. 

  • Enlève de moi tes coups

39,13 V—IUXTA HEBR. 

  • Écoute ma prière, Seigneur, et exauce mon cri | ne sois pas sourd à mes larmes | parce que je suis étranger chez toi | un voyageur comme tous mes pères.

39,14 V—IUXTA HEBR. 

  • Épargne-moi afin que j'aie un peu de joie | avant que je m'en aille et que je ne sois plus !

39,5 V—IUXTA HEBR. 

  • Une parole m'est venu sur la langue : | — Montre-moi, Seigneur, ma fin | et quelle est la mesure de mes jours | que je sache combien peu il m'en reste.

39,9 V—IUXTA HEBR. 

  • De toutes mes iniquités délivre-moi | ne fais pas de moi un opprobre pour le sot.

39,12 V—IUXTA HEBR. 

  • Sous la violence de ta main je me suis consumé | par des réprimandes tu as corrigé l'homme pour son iniquité | et tu as détruit comme la teigne ses désirs | Oui, tout homme n'est que vanité TOUJOURS.

38,1 V—IUXTA HEBR.

  • CANTIQUE DE DAVID. POUR UNE COMMÉMORATION

38,7 V—IUXTA HEBR.

  • Je fus affligé, courbé à l’excès | tout le jour je marchais triste.

38,13 V—IUXTA HEBR.

  • Ceux qui en veulent à ma vie fonçaient [sur moi], ceux qui cherchent mon malheur | parlaient d'embûches et tout le jour ils méditaient des tromperies.

38,14 V—IUXTA HEBR.

  • Mais moi, comme un sourd, je n’entendais pas | et comme un muet, je n’ouvrais pas la bouche.

38,16 V—IUXTA HEBR.

  • Car c’est en toi que j’espèrais, Seigneur | c'est toi qui répondras, Seigneur, mon Dieu 

38,19 V—IUXTA HEBR.

  • Car je déclare mon iniquité | Je m'inquièterai de mon péché

38,20 V—IUXTA HEBR.

  • Or mes ennemis qui sont pleins de vie se sont fortifiés | Ceux qui me haïssent faussement se sont multipliés.

38,21 V—IUXTA HEBR.

  • Et ceux qui me rendent le mal pour le bien m'étaient hostiles | parce que je poursuivais le bien.

Arts visuels

87,1 Ses fondements (V)   L'entame sur un pronom, qui présuppose du lecteur la connaissance de son antécédent, invite les commentateurs latins à l'allégorie 

Fondements de qui ou de quoi ?

  • Arnobe le Jeune Comm. Ps.« ‘Ses fondements’ : tu n'as pas encore dit de qui, et tu dis déjà ejus, "ses" ? Subitement tu t'es exclamé : "Les fondements de cette cité à laquelle je pense, de laquelle de glorieuses [paroles] ont été dites par les prophètes, ses fondements sont sur les montagnes saintes, sur lesquelles la Loi et la Prophétie s'accordent avec le Christ. Sur ces montagnes sont placés les fondements de l’Église. »

il s'agit donc de la nouvelle Jérusalem

Gustave Doré (1832-1883), La Nouvelle Jérusalem, (gravure sur bois, 1866)

La grande → Bible de Tours © Domaine public→

Quels fondements ?

Selon cette interprétation, il n'y a pas une, mais plusieurs montagnes saintes, en particulier le Thabor où le Législateur et le Prophète confirment le Christ comme pierre angulaire de la nouvelle Jérusalem :

Giovanni Bellini (ca 1425-1516), La Transfiguration, (tempera sur panneau de bois, 1455), 134 x 168 cm

Musée Correr, Venise, Italie, © Domaine Public→ 

Mc 9 ; Mt 17 ; Lc 9

87,4ss Tous les peuples réunis dans la Jérusalem céleste  Les enlumineurs de l'Apocalypse permettent d'imaginer le rassemblement ordonné de tous les peuples dans la Jérusalem à venir...

Enluminures du 8e s. 

Beatus de Liébana (ca 730-798), Commentaire sur l'Apocalypse, (ca 784), manuscrit, Latin 8878, folio NP

Bibliothèque Nationale de France, Paris

Domaine Public © Gallica→, Ap 21

Anonyme, Jérusalem céleste, (détrempe sur parchemin de veau, ca 1220), 52 x 37 cm, enluminure dans Saint Beatus Presbyter of Liebana, (-798), In Apocalipsin MS M.429, fol. 140v

Fair Use, D.R. The Morgan Library and Museum, New York, NY © The Morgan Library and Museum→

Liturgie

87,1–7 De Sion Graduel

« Ex Sion »

Traditionnel, Graduel - Ex Sion

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 50,2-3.5.87,1-7

Paroles

De Sion resplendit sa beauté parfaite. Dieu vient en plein jour. Il convoque devant lui la nation consacrée qui a fait alliance avec lui par le sacrifice.

86,17.1 Fais pour moi un signe Introït

« Fac mecum »

Traditionnel, Introït - Fac mecum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→

Paroles

Fais à travers moi un signal pour le bien : qu’ils ouvrent les yeux, ceux qui me haïssent,et qu’ils soient confondus car c’est toi, Seigneur, qui m'as secouru et qui m'as consolé.

Littérature

89,21 justices (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Pour conserver la répétition du même terme latin en Ps 89,15.17.21, on reprend l'usage, un peu veilli, du nom « justices » au pluriel pour désigner les ordonnances, arrêts ou sentences pris par un juge : CNRTL→, C. 

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

89,45 explosé (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le verbe collido (con-lido), employé ici par V est extrêmement rare en latin (moins de 50 occurrences dans la base de Logeion→).  On transpose cette rareté par un petit saut de niveau de langue, grâce au verbe « exploser » dont l'usage transitif, familier (cf. Larousse→), veut bien dire ce qu'il veut dire !

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Texte

Vocabulaire

89,18 corne (V) sémitisme = force

89,45 état de pureté (V) Terme technique Le nom latin (e-)mundatio,nis, employé ici par V est extrêmement rare en latin (moins de 50 occurrences dans la base de Logeion→). Il désigne l'état de →pureté rituelle atteint au terme des rites de purification prescrits dans le Lévitique : Lv 13,35 ; 14,32 ; 15,13 ; 16,30 ; Mc 1,44 ; Lc 5,14 ; He 9,13.

Réception

Liturgie

78,1 Recueillez la joie de votre gloire - Introït

« Accipite iucunditatem gloriae »

Traditionnel, Introït - Accipite

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 78,1

Introït chanté durant le Temps Pascal et pour la fête de l'Apôtre Saint Marc.

« Recueillez la joie de votre gloire, alléluia : en rendant grâce à Dieu, alleluia ; qui vous a appelés aux royaumes des cieux. »

112,9.2 Il sème l'aumône Graduel

« Dispersit » Graduel

Traditionnel, Graduel - Dispersit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 112,9.2

« Dispersit » Introït

Traditionnel, Introït - Dispersit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 112,9.1

Paroles

Dispersit, dedit pauperibus; iustitia eius manet in saeculum saeculi.

Il a fait largesse, il a donné aux pauvres : sa justice demeure pour les siècles des siècles.

21,3s Tu as mis sur sa tête une couronne - Graduel et Répons

« Posuisti Domine » Graduel

Traditionnel, Graduel - Posuisti Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,3s

Graduel chanté pour la fête du Couronnement de la Vierge Marie le 22 août.

Paroles

Posuisti, Domine, super caput eius coronam de lapide pretioso.

Vous avez posé, Seigneur, sur sa tête une couronne de pierres précieuses.

« Posuisti Domine » Répons

Traditionnel, Répons - Posuisti Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,4

86,9s Toutes les nations - Communion

« Omnes gentes »

Traditionnel, Communion - Omnes gentes

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 86,9-10

Pièce de communion chantée pour la fête du Saint Nom de Jésus.

21,2ss Dans ta puissance le roi se réjouira - Introït

« In virtute tua laetabitur Rex »

Traditionnel, Introït - In virtute tua

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 21,2-4

Introït chanté pour les fêtes des saints rois (Saint Henri, Saint Etienne de Hongrie, Saint Louis, Saint Wenceslas).

45,3 La grâce est répandue sur tes lèvres - Offertoire

« Diffusa est » Offertoire

Traditionnel, Offertoire - Diffusa est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 45,3

Offertoire chanté pour les fêtes de la Vierge Marie.

34,12.6 Venez, fils Graduel et Offertoire

« Venite filii » Graduel

Traditionnel, Graduel - Venite filii

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,12.6

« Venite filii » Offertoire

Traditionnel, Offertoire - Venite filii

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 34,12

Paroles

Venite filii, audite me : timorem Domini docebo vos.

Venez, mes fils, écoutez-moi : je vous enseignerai la crainte du Seigneur.

122,3s Jérusalem qui est édifiée comme une cité - Communion

« Jerusalem quae edificata »

Traditionnel, Communion - Jerusalem quae

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 122,3-4

Antienne de communion chantée le 9 novembre pour la dédicace de la Basilique de Saint Jean du Latran.

Paroles

Ierusalem quae aedificatur ut civitas, cuius participatio eius in idipsum: illuc enim ascenderunt tribus, tribus Domini, ad confitendum nomini tuo, Domine.

Jérusalem, qui s’édifie comme une cité: dont les parties forment un tout unique: en effet, c’est là que sont montées les tribus, les tribus du Seigneur, pour acclamer le nom du Seigneur.

56,9.2 Dieu, ma vie... Graduel

« Deus, vitam meam »

Traditionnel, Graduel - Deus vitam meam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 56,9.2

Graduel chanté pour la fête de Notre-Dame des douleurs, le 15 septembre.

Paroles

Deus, vitam meam nuntiavi tibi : posui lacrimas meas in conspectu tuo.

Dieu, ma vie, je vous l’ai exposée : j'ai mis mes larmes sous votre regard.

88,2s Que ma prière entre en ta présence - Introït

« Intret oratio mea »

Traditionnel, Introït - Intret oratio mea

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 88,3.2

Introït chanté pendant le temps du Carême.

Paroles

Intret oratio mea in conspectu tuo: inclina aurem tuam ad precem meam Domine.

Que mon oraison soit introduite en votre présence: prêtez l’oreille à ma prière, Seigneur.

Comparaison des versions

37,5 V—JUXTA HEBR.

  • GUIMEL. | Déroule sur le Seigneur ta voie | et confie-toi en lui et il agira 

37,7 V—JUXTA HEBR.

  • DALETH. Silence pour le Seigneur, espère en lui | Ne lutte pas contre celui qui réussit dans sa voie | contre l'homme qui fait ce qu'il pense 

37,8 V—JUXTA HEBR.

  • HE. Laisse la colère et abandonne la fureur | ne lutte pas, pour n'aboutir qu'au mal

37,9 V—JUXTA HEBR.

  • puisque ceux qui font le mal mourront | mais ceux qui attendent le Seigneur auront la terre en héritage.

37,10 V—JUXTA HEBR.

  • VAV. Encore un peu en effet et l'impie ne sera plus | et tu songeras à propos de sa place et elle ne sera plus.

Arts visuels

89,44 repoussé l'aide de son glaive + pas assisté dans la guerre (V) Motifs christiques ? Les deux expressions évoquent deux motifs combinés dans le récit de la Passion.

  • Pierre brandissant son glaive lors de l'arrestation du Christ (Mt 26,51 //) :

Giuseppe Cesari, dit le Cavalier d'Arpin (1568-1640), La cattura di Cristo, (huile sur panneau de bois de noyer, ca 1596-1597), Arrestation du Christ, 89 x 62 cm

Staatliche Museen, Kassel, Allemagne © Domaine public→  

  • Jésus faisant allusion à l'assistance des milices célestes dans la guerre qu'il entreprend contre le péché (Mt 26,52) : 

Pieter Brueghel l'Ancien (1526/30-1569), La chute des anges rebelles, (huile sur panneau de chêne), 117 x 162 cm, 1562,

Musée royal des beaux-Arts, Bruxelles — n° 584

©  Domaine public→  

Comparaison des versions

37,12 V—JUXTA HEBR.

  • ZAÏN. L'impie songe au juste | et il grincera des dents contre lui

37,13 V—JUXTA HEBR.

  • Le Seigneur se rira de lui voyant que son jour arrive

37,15 V—JUXTA HEBR.

  • Que leur glaive pénètre dans leur coeur | et que leurs arcs se brisent

37,16 V—JUXTA HEBR.

  • TETH. Mieux vaut le peu du juste que les multiples richesses des impies

37,17 V—JUXTA HEBR.

  • parce que les bras des impies seront brisés | mais le Seigneur soulève les justes !

37,21 V—JUXTA HEBR.

  • LAMED. L'impie touche des bénéfices et ne rend pas | mais le juste pardonne et il donne

37,22 V—JUXTA HEBR.

  • car ceux qui auront été bénis de lui auront la terre en héritage | et les maudits mourront.

37,23 V—JUXTA HEBR.

  • MEM. Le Seigneur affermit les pas de l'homme | et il prendra plaisir à sa voie

37,25 V—JUXTA HEBR.

  • NUN. Je fus jeune et puis j'ai vieilli | et je n'ai pas vu le juste abandonné | ni sa postérité en quête de pain

37,26 V—JUXTA HEBR.

  • Tout le jour il pardonne et il prête | et sa postérité est en bénédiction

37,27 V—JUXTA HEBR.

  • SAMECH. Détourne-toi du mal et fais le bien | et possède une demeure à jamais

37,28 V—JUXTA HEBR.

  • parce que le Seigneur aime le droit | et il n'abandonne pas ses saints | AÏN. Pour l'éternité ils furent sous sa garde | mais la postérité des impies a péri.

37,29 V—JUXTA HEBR.

  • Les justes auront la terre en héritage | et ils y habiteront pour les siècles.

37,30 V—JUXTA HEBR.

  • PHÉ. La bouche du juste méditera la sagesse | et sa langue proférera le droit

37,32 V—JUXTA HEBR.

  • TSADÉ. L'impie observe le juste | et il cherche à le faire mourir.

37,33 V—JUXTA HEBR.

  • Le Seigneur ne l'abandonnera pas à sa main | et il ne le condamnera pas quand il est jugé.

37,34 V—JUXTA HEBR.

  • Qoph. Attends le Seigneur et garde sa voie | et il t'exlatera pour que tu possèdes la terre | quand les impies mourront, tu [le] verras.

37,35 V—JUXTA HEBR.

  • RESCH. J'ai vu l'impie robuste et très fort comme un [arbre] indigène verdoyant

37,38 V—JUXTA HEBR.

  • Mais les hommes iniques seront en même temps détruits | et il fera périr le dernier des impies

37,39 V—JUXTA HEBR.

  • THAV. Le salut des justes vient du Seigneur | il est leur force au temps de la détresse.

37,40 V—JUXTA HEBR.

  • et le Seigneur leur viendra en aide | et il les sauvera des impies parce qu'ils ont espéré en lui.

Littérature

103,6 miséricordes (V) FRANÇAIS BIBLIQUE  Des œuvres, pas seulement un sentiment En français, le nom miséricorde désigne :

  • ou bien un sentiment de bonté généreuse et de compassion,
  • ou bien le petit appui-fesse ajouté par les ébénistes aux stalles dans lesquelles moines ou moniales passent des heures à chanter l'office divin, qui leur permet d'être debout tout en ... faisant miséricorde à leurs dos et à leurs jambes. (CNRTL→).

Pour ne pas alourdir la traduction et surtout pour conserver les variations du même terme au singulier et au pluriel, on emploie le terme par métonymie pour désigner les œuvres et les réalisations  inspirées par la miséricorde :

  • Henri Bremond, Histoire littérarie du sentiment religieux, t.4, 1920 : «... Dieu... disposait tellement toutes choses pour mon bien et pour mon édification, que je ne pouvais assez admirer la grandeur de ses miséricordes » (248). 
  • Thérèse de Lisieux Manuscrits autobiographiques  : Manuscrit A Folio 86 Recto.(En caractères Gothiques dessinés par Thérèse): JE CHANTERAI ETERNELLEMENT LES MISÉRICORDES DU SEIGNEUR ! (Ps 89,2)(Ici le dessin des armoiries : Colorié par Thérèse)(Et... en bas de page, en Gothique dessiné...) JOURS DE GRÂCES, ACCORDES PAR LE SEIGNEUR, A SA PETITE EPOUSE, etc. 

Drapeau de la francophonie→© Domaine public

 

 

89,2 miséricordes (V) FRANÇAIS BIBLIQUE  Des œuvres, pas seulement un sentiment En français, le nom miséricorde désigne :

  • ou bien un sentiment de bonté généreuse et de compassion,
  • ou bien le petit appui-fesse ajouté par les ébénistes aux stalles dans lesquelles moines ou moniales passent des heures à chanter l'office divin, qui leur permet d'être debout tout en ... faisant miséricorde à leurs dos et à leurs jambes. (CNRTL→).

Pour ne pas alourdir la traduction et surtout pour conserver les variations du même terme au singulier et au pluriel, on emploie le terme par métonymie pour désigner les œuvres et les réalisations  inspirées par la miséricorde :

  • Henri Bremond, Histoire littérarie du sentiment religieux, t.4, 1920 : «... Dieu... disposait tellement toutes choses pour mon bien et pour mon édification, que je ne pouvais assez admirer la grandeur de ses miséricordes » (248). 
  • Thérèse de Lisieux Manuscrits autobiographiques  : Manuscrit A Folio 86 Recto.(En caractères Gothiques dessinés par Thérèse): JE CHANTERAI ETERNELLEMENT LES MISÉRICORDES DU SEIGNEUR ! (Ps 89,2)(Ici le dessin des armoiries : Colorié par Thérèse)(Et... en bas de page, en Gothique dessiné...) JOURS DE GRÂCES, ACCORDES PAR LE SEIGNEUR, A SA PETITE EPOUSE, etc. 

Drapeau de la francophonie→© Domaine public

 

 

Arts visuels

89,9 Vertus  (V) :  Allusion à l'un des chœurs angéliques du deuxième rang ?  On pourrait traduire Deus virtutum par « Dieu des armées », équivalent de « Seigneur Sabaoth ». Mais le contexte céleste et angélique n'invite-t-il pas aussi à déjà identifier ici un des chœurs angéliques du deuxième cercle ? Les voici représentés au-dessous d'un triangle lumineux marqué du Tétragramme, symbole de la Trinité :

Anonyme, Icône des Neuf ordres d'anges  (détrempe sur panneau de bois, Grèce, 18e s. ?) © Domaine public→

De g. à dr. et de h. en bas : Séraphins, Trônes, Chérubins ; puis : Dominations, Puissances, Vertus ; puis : Principautés, archanges, anges.

L'ensemble des Écritures évoque 9 catégories différentes de créatures angéliques. Selon leur systématisation chrétienne, due en particulier au Pseudo-Denys l'Aéropagite Hiérarchie céleste, elles présentent

 

89,6–9 cieux + fils de Dieu + conseil des saints + Vertus (V) :  Allusion au conseil divin ?  Bien attesté dans les panthéons archaïques (sumérien, akkadien, babylonien, égyptien, babylonien, cananéen, israélite, celtique, grec, romain et nordique), le rassemblement des êtres célestes autour du Dieu dominant a laissé des traces dans l'Écriture, ne fût-ce que dans les elohim énigmatiques du Ps 82,1.6, et plus encore dans la hiérachie céleste des anges mise en place au fil des livres, de l'Ancien au Nouveau testament.

Fidelis Schabet (1813–1874), La création des anges, Plafond intérieur, caisson juste en avant de l'orgue

Stiftskirche Saint-Jacques le Majeur, Hechingen (Allemagne)

photo : Ralf Roletschek © Domaine public→,

Au conseil divin qui apparaît ici, les « fils de Dieu » sont assimilés aux anges, dont la Tradition a identifié la hiérarchie 

Hiérarchie angélique environnant le trône divin 

12e s. : des derniers aux premiers

Anonyme, Vision de la hiérarchie angélique, (détrempe sur parchemin, fin 12e s.), enluminure, dans Hildegard von Bingen, Sci vias [Domini], 1, vision 6, Codex géant de Rupertsberger, Handschrift Nr.1, f.1-135., fol. 38r.

Hochschul- und Landesbibliothek RheinMain, Wiesbaden (Allemagne) © Domaine public→ 

La miniature présente en 9 cercles concentriques les 9 chœurs des « anges » (c’est-à-dire des créatures spirituelles envoyés par Dieu comme médiatrices entre lui et la création), réunis en une parfaite unité (« Einheit »), autour du centre blanc symbolisant l’irreprésentable simplicité (perfection et pureté) divine (dans l’iconographie postérieure, on montrera le chef du Christ).

2 cercles extérieurs

montrent Anges et Archanges, symbolisant l’aide surnaturelle apportée au corps et à l’âme humains :

  • Hildegarde de Bingen Scivias  ad loc. « Je vis dans les hauteurs des mystères célestes deux armées d'esprits d'en-haut, resplendissant d'une clarté admirable et qui dans la première légion avaient comme des ailes sur leurs poitrines ; leurs faces étaient semblables à celles des hommes, et leur visage humain apparaissait comme à travers une eau pure. Et ceux qui étaient dans l'autre légion, avaient aussi comme des ailes sur leurs poitrines ; et leurs faces étaient comme celles des hommes, et dans elles l'image du Fils de l'homme resplendissait comme dans un miroir. Mais dans les uns comme dans les autres, je ne pus discerner une autre forme. » « Mais que ces légions (Anges et Archanges) forment une couronne autour de cinq autres légions, cela signifie que le corps et l’âme de l’homme enserrent dans le réseau de leurs facultés, les cinq sens de l’homme purifiés par les cinq blessures de mon Fils ».
5 cercles intermédiaires

figurent les 5 légions d’anges (Vertus, les Puissances, les Principautés, les Dominations et les Trônes). Ces 5 légions soutiennent les 5 sens de l’homme : les Vertus aident aux bonnes œuvres, les Puissances à la clarté resplendissante, les Principautés qui sont les Princes des hommes dans le siècle, les Dominations casquées, les Trônes qui n’ont pas forme humaine, mais qui symbolisent la divinité s’abaissant vers l’humanité.

  • Hildegarde de Bingen Scivias  ad loc. « ceux qui étaient dans la première de ces cinq légions, avaient comme des apparences d'hommes, resplendissantes de clarté, des épaules jusqu'en bas. Ceux qui étaient dans la seconde (légion) étaient si éblouissantes de lumière, que je ne pouvais les regarder. Ceux qui étaient dans la troisième apparurent comme de marbre blanc, et leurs têtes étaient semblables à celles des hommes, desquelles émanaient des rayons ardents ; et, des épaules en bas, ils étaient environnés comme d'une épaisse nuée. Ceux qui étaient dans la quatrième légion, avaient la face humaine et des pieds d'hommes ; ils portaient sur leurs têtes des casques, et étaient revêtus de tuniques de marbre. Ceux enfin qui étaient dans la cinquième légion, ne montraient en soi aucune forme humaine ; mais étaient empourprés comme l'aurore. Et je ne voyais en eux aucune autre forme. Et ces légions formaient comme une couronne, autour des deux autres légions. »
2 cercles intérieurs

Incandescents, Chérubins et Séraphins, figurent le rayonnement double de l’Amour, pour Dieu et pour le prochain. Les Chérubins, remplis d’yeux et d’ailes, figurent la science et la sagesse divines. Les yeux sont le symbole de la connaissance divine. Les séraphins, dont le nom signifie « le brûlant », sont les plus proches du rayonnement divin. Ils ont six ailes : deux pour voler, deux pour se voiler la face devant l’Eternel, deux pour se couvrir les pieds, afin d’adoucir le feu d’amour qui les dévore :

  • Hildegarde de Bingen Scivias ad loc. « Ceux qui étaient dans la première de ces deux légions apparaissaient tout remplis d'yeux et d'ailes, et dans chaque oeil était un miroir ; et dans chaque miroir une face d'homme ; et ils élevaient leurs ailes à une suprême hauteur. Et ceux qui étaient dans la seconde légion brûlaient comme le feu ; et ils avaient une multitude d'ailes, où, comme dans un miroir, on voyait tous les ordres illustres de l'institution ecclésiastique. Mais je ne vis, ni dans les uns, ni dans les autres, aucune autre forme. Et toutes ces légions faisaient retentir, de leurs voix merveilleuses en de multiples harmonies, les louanges de celui qui opère des merveilles dans les âmes bienheureuses ; et elles glorifiaient Dieu magnifiquement. »
15e s. : des premiers aux derniers

maître du missel de Troyes, Hiérarchie angélique (tempera sur parchemin, ca 1460), enluminure de Nicolas de Lyre, Postilles sur l’Ancien et le Nouveau Testament Paris, Bibliothèque nationale de France, Lat. 11972, fol. 1r

Collectif OMCI-INHA/Marjolaine Massé « Hiérarchie angélique » in Ontologie du christianisme médiéval en images→,(16.05.2022) © CC-BY-SA-4.0

 Gn 3,34 ; Is 6,1-2.6 ; Ez 1,4-14; Col 1,16 Ap 5,1-7.11

Présentation du manuscrit

Les Postilles de Nicolas de Lyre sont des commentaires de la Bible. Ce manuscrit a été enluminé par le maître du missel de Troyes vers 1460. Le Paradis est représenté au centre de la page sous la forme conventionnelle d’un jardin peuplé d’animaux dans lequel se trouvent Adam, Ève et les quatre fleuves. Cette vision paradisiaque est entourée d’une série de cercles concentriques représentant le ciel et l’univers. Au-dessus, dans la sphère du divin, sont disposés les neuf chœurs angéliques, dominés par Dieu le Père, sortant de l’image et esquissant un geste de bénédiction. 

L'image

La représentation de l'univers comme somme de toutes les choses, représentée par une série de sphères au centre desquelles se trouve la Terre entourée d'eau, correspond à la tradition aristotélicienne. La place des anges dans l'image est conforme à leur rôle d'instruments du pouvoir divin : le grec aggelos  signifie « messager ». « Vicaires » de Dieu, ils sont envoyés en mission et participent à la Révélation du Verbe aussi bien dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament. La source de la hiérarchie angélique dans les images médiévales se trouve essentiellement dans l’œuvre du Pseudo-Denys l'Aéropagite Hiérarchie céleste., qui décrit les neuf chœurs angéliques divisés en trois degrés. Dans cette image les chœurs des anges forment une assemblée. Ils sont peu différenciés, mais leur disposition en rangs permet de rendre compte de la hiérarchie.

  • Seule la triade supérieure se distingue par ses couleurs. Au plus près de Dieu se trouvent les Séraphins en rouge, les Chérubins en bleu (soutenant le trône divin), ainsi que les Trônes en brun.
  • Puis viennent les Dominations, tenant des insignes royaux, ici des sceptres fleurdelisés, les Vertus, faiseurs de miracles ici représentés en prière, et les Puissances, instruments du châtiment divin, tenant des verges.
  • Viennent enfin les Principautés, les Archanges et les Anges.

Tous participent de la diffusion de la lumière en tant qu'instrument du pouvoir divin. Plus ils sont proches de Dieu, plus ils sont représentés de manière abstraite ; plus ils s'en éloignent, plus ils sont incarnés, et donc proches des hommes. On observe aussi un parallèle entre la structure chromatique des chœurs et celle du cosmos. Cette image montre l'organisation du pouvoir divin, et insiste sur son ordonnancement rigoureux. Elle met en avant les principes d'ordre et de cohésion au sein de l'univers chrétien, servant à l'expression de l'autorité divine en dehors de toute temporalité.

103,1–5 Le Seigneur est miséricordieux : le cas de David Attribué traditionnellement à David, le psaume pourrait faire allusion au grand péché de David (quand il commit l'adultère avec Bethsabée au prix du sang de son mari Urie le Hittie), et, au-delà même du pardon accordé au roi repentant pour cette faute, à la miséricorde insigne que lui fit le Seigneur de choisir comme son successeur le deuxième fils qu'il eut d'elle.

Cornelis de Vos (1584-1651), David présentant le sceptre à Salomon, (huile sur toile, ca. 1601-1650), 174 x 243 cm

Collection privée, Domaine public © Wikicommons→, 1R 2

Le Seigneur ne retient pas les fautes : c’est Salomon, le deuxième fils que David eut avec Bethsabée, qui succède finalement au roi.

Littérature

103,8 commisérant (V) FRANÇAIS BIBLIQUE   Quoique rare, le verbe est bien vivant en français contemporain, avec le sens de ressentir, exprimer de la commisération ou pitié miséricordieuse. On l'emploie pour traduire miserator, qui est différent de misericors qui apparaît deux mots après dans le verset. 

  • Renaud Camus, Demeures de l'esprit : Italie I Nord, 1], Paris: Fayard, Paris, 2012  « On ne sait pas s'il faut rire ou pleurer, commisérer ou s'indigner » (236).
  • Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au Noir, Paris: Gallimard, 1968 « Tous deux commisérèrent sa mauvaise mine » (332).

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Histoire des traductions

103,20 La parole comme ses ordres

  • Levinas Lectures « Bénissez l’Éternel, vous, ses anges, héros puissants, qui exécutez ses ordres, attentifs au son de sa parole » (98, d'après b. Šabb. 88a).

Arts visuels

103,5 jeunesse sera renouvelée comme celle de l'aigle (V) Bestiaires anciens Dans le bestiaire médiéval, l'aigle est céleste et solaire, élevé au-delà du regard humaine et... capable de se régénérer et de se rajeunir. Lorsque l'aigle vieillit, ses ailes s'alourdissent et il commence à devenir aveugle. Pour retrouver sa jeunesse, l'oiseau s'envole dans l'atmosphère du soleil, brûlant ses vieilles plumes et ses yeux fatigués, puis plonge trois fois dans une fontaine, dont il ressort entièrement renouvelé. en cela, il ressemble à ceux qui sont aveugles à la parole du Christ et qui doivent se baigner dans sa lumière et plonger dans la fontaine spirituelle du Seigneur pour naître de nouveau par le baptême.

Anonyme, Aigles (détail), (détrempe sur parchemin, ca 1225-50), 30,8 x 23,2 cm, enluminure dans le Bestiaire, Harley Ms. 4751, fol. 35v., The British Library,

© Domaine public, photo numérique Bristish Library→ 

  • Brunetto Latini (ca 1220-1294) Li livres dou tresor (ca 1261-1268 ; d'après les MSS. de la Bibliothèque impériale, de la Bibliothèque de l'Arsenal et plusieurs MSS des départements et de l'étranger, Paris: impr. impériale, 1863→) « Et sachiez que li aigles vit  longuement , porce qu'il  renovele et despoille sa viellesce. Et dient li plusor que il vole en si haut leu vers la chalor dou soleil que ses pennes ardent o toute l'oscurté de ses oils ;  lors se laisse cheoir en aucune fontaine, oij il se baigne .iij. fois, et maintenant rajovenit autressi comme à son commandement Li autre dient que li becs de l'aigle croist et plie en son grant aage, en tel manière qu'il ne puet pluspenre de ces bons oisiaus qui le maintenoient en  jovente; lors le fiert et demaine tant as roides pierres que le sorplus en oste; et ses Les devient plus gens et plus esmoluz que devant, si que il manjue et prent ce que il li plaist » (196-197).

Comparaison des versions

37,11 V—JUXTA HEBR.

  • Mais les doux auront la terre en héritage | et goûteront les délices d'une abondante paix.

37,1 V—IUXTA HEBR.

  • DAVID. | ALEPH. Ne lutte pas avec les méchants | et n'envie pas ceux qui commettent l'iniquité.

37,3 V—JUXTA HEBR.

  • BETH. | Espère dans le Seigneur, fais le bien | séjourne au pays, vis en sécurité

37,14 V—JUXTA HEBR.

  • HETH. Les impies ont tiré le glaive | ils ont bandé leur arc | pour frapper l'indigent et le pauvre | et pour tuer ceux dont la voie est droite.

37,18 V—JUXTA HEBR.

  • YOD. Le Seigneur connaît le jour des hommes sans tache | et leur héritage sera éternel.

37,20 V—JUXTA HEBR.

  • CAPH. Parce que les impies périront et les ennemis du Seigneur qui se glorifient à la manière des unicornes | seront consumés comme la fumée qui se dissipe

37,24 V—JUXTA HEBR.

  • Lorsqu'il tombera il ne se brisera pas | car le Seigneur lui soutient la main

Littérature

80,17 déchaussée (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le latin dIt suffossa, part passé passif de suffodire, verbe très rare signifiant « creuser par en-dessous, saper ».

Le terme propre en agriculture et en viticulture est « déchausser »  au sens de  « dénuder à la base, dégager le pied d'un arbre ou d'une vigne de la terre recouvrant ses racines » (CNRTL→). Il est  peu connu, mais sa rareté correspond à celle du mot latin (moins de 50 occurrences dans la base de Logeion→), et la connotation anthropomorphique qu'il apporte, en français, convient bien au contexte poétique : le motif de la vigne est entrelacé à celui du « fils [de l'homme] » établi par Dieu !

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Comparaison des versions

37,36 V—JUXTA HEBR.

  • J'ai passé : voici qu'il n'était plus | je l'ai cherché : et on ne l'a pas trouvé !

Tradition chrétienne

118,1.19.21.28s Confessez | je confesserai (V) Confitemini | confitebor Saint Augustin explique le véritable sens du terme « confesser » à ses auditeurs qui le plus souvent ne retiennent que le sens d' « aveu » au détriment de la « louange ». Dès qu'ils entendent le mot confiteor, ils se frappent la poitrine.

  • Augustin d’Hippone Enarr. Ps. 117,1-2 « Nous avons entendu, frères, que l'Esprit Saint nous engageait et nous exhortait à offrir à Dieu le sacrifice de la confession sacrificium confessionis. Or la confession est soit louange de Dieu, soit reconnaissance de nos péchés. La confession où nous confessons à Dieu nos péchés, tout le monde la connaît, au point que la multitude peu instruite pense que dans les saintes Écritures il est question de cette seule confession ; quand en effet ce mot sort de la bouche du lecteur, on entend immédiatement les fidèles se frapper pieusement la poitrine. Mais ils devraient remarquer la manière dont il est dit en un autre psaume : ''j'entrerai au lieu du tabernacle admirable jusqu'à la maison de Dieu, aux accents de l'exultation et de la confession, de la musique célébrant la fête'' Ps 41,5. Dans ce passage, il est absolument évident que les accents de la confession et de la musique ont rapport avec la joie d'une fête très solennelle et non avec la tristesse du repentir. Et si après une attestation scripturaire aussi évidente quelqu'un a encore des doutes, que dira-t-il de ce qui est écrit dans l'Ecclésiastique : ''Bénissez le Seigneur, vous, toutes ses oeuvres, magnifiez son nom, confessez-le pour le louer par les cantiques de vos lèvres et vos cithares, et dite dans votre confession que toutes les oeuvres de Dieu sont très bonnes'' Si 39,14-16 (V : Si 39,19-21) ? Assurément, personne, fût-il très borné, ne peut contester qu'ici la confession est rangée dans les louanges de Dieu, à moins peut-être que l'on ne trouve un esprit assez faux pour oser dire que même le Seigneur Jésus Christ a confessé ses péchés au Père ! Et si un impie tentait de présenter cette objection à cause de l'emploi du mot confession à son sujet, le contexte pourrait très facilement le réfuter, car Jésus s'exprime ainsi : ''Je te confesse, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché cela aux sages et aux intelligents et que tu l'as révélé aux tout-petits'' Mt 11,25s ; Lc 10,21. Qui ne comprendrait qu'il dit cela en louant le Père ? Qui ne verrait que cette confession est du côté de la joie et non de la douleur intérieure, d'autant que l'évangéliste l'a fait précéder de ces mots : ''À cette heure même, il exulta dans l'Esprit Saint et dit : Je te confesse, Père'' (Lc 10,21) ? Ainsi, mes bien-aimés, vu le nombre de citations scripturaires qui vont dans le même sens et dont vous pouvez vous mêmes trouver des équivalents dans les Écritures, il est absolument indubitable que les divines lettres utilisent ordinairement le mot de confession à propos non seulement des péchés, mais aussi des louanges de Dieu ; donc, puisque nous chantons dans ce psaume Alleluia — ce qui veut dire ''louez le Seigneur'' —, rien n'est plus naturel que de comprendre les choses ainsi : lorsque nous entendons confesser le Seigneur, nous sommes invités à faire ce que signifie Alleluia, c'est-à-dire louer le Seigneur. ». (66, 389-391)

Arts visuels

89,51ss commutation de ton christ (V) Désignation technique du mystère pascal ?

Deux détails du célèbre →Retable d’Issenheim  suffisent à se représenter la mutation subie par le Messie durant sa Passion :

  • Le cadavre du Christ représenté sur l'autel lui-même :

Matthias Grünewald (ca. 1475-1528), La mise au tombeau (huile sur panneau de bois, ca. 1515), devant d'autel, (détail)

Musée d'Unterlinden, Colmar Colmar (France), n° 88.RP.139 © Domaine public→ 

  • Son apparition sur le panneau de droite, une fois le triptyque ouvert : 

Matthias Grünewald (ca. 1475-1528), La Résurrection du Christ (huile sur panneau de bois, ca. 1515), 269 x 141 cm, (aile droite du retable ouvert),

Musée d'Unterlinden, Colmar Colmar (France), n° 88.RP.139  © Domaine public→

18,2ss Citadelle imprenable ?

Rêves de sécurité

Sur la base des ruines des citadelles auxquelles se confièrent les royaumes qui se succédèrent au Levant, les artistes permettent de ressentir le sentiment de sécurité qu'elles purent susciter au temps de leur splendeur...

Guillaume Rey, « Le Krak des Chevaliers comme il était au moyen-âge », in Études sur les monuments de l'architecture militaire des croisés en Syrie et dans l'Île de Chypre, Paris : 1871

© Domaine public→

103,20 vous ses anges  (V) Entre le siège céleste de Dieu et ses opérations sur la terre : médiations angéliques entre Créateur et créatures L'iconographie d'inspiration biblique s'est plu à figurer les créatures spirituelles qui assurent la communication continuelle entre le Verbe créateur et les créatures.

Les anges conseillers

Fidelis Schabet (1813–1874), La création des anges, Plafond intérieur, caisson juste en avant de l'orgue

Stiftskirche Saint-Jacques le Majeur, Hechingen (Allemagne)

photo : Ralf Roletschek © Domaine public→

Au conseil divin, les ministres sont assimilés aux anges, naïvement présenté ici.

Les anges hiérarchisés

La Tradition a identifié leur hiérarchie, sur la base des textes bibliques. L'ensemble des Écritures évoque, en effet, 9 catégories différentes de créatures angéliques, organisées en trois ordres, selon leur systématisation chrétienne due en particulier au

Hiérarchie angélique environnant le trône divin 

12e s. : des derniers aux premiers

Anonyme, Vision de la hiérarchie angélique, (détrempe sur parchemin, fin 12e s.), enluminure, dans Hildegard von Bingen, Sci vias [Domini], 1, vision 6, Codex géant de Rupertsberger, Handschrift Nr.1, f.1-135., fol. 38r.

Hochschul- und Landesbibliothek RheinMain, Wiesbaden (Allemagne) © Domaine public→ 

La miniature présente en 9 cercles concentriques les 9 chœurs des « anges » (c’est-à-dire des créatures spirituelles envoyés par Dieu comme médiatrices entre lui et la création), réunis en une parfaite unité (« Einheit »), autour du centre blanc symbolisant l’irreprésentable simplicité (perfection et pureté) divine (dans l’iconographie postérieure, on montrera le chef du Christ).

2 cercles extérieurs

montrent Anges et Archanges, symbolisant l’aide surnaturelle apportée au corps et à l’âme humains :

  • Hildegarde de Bingen Scivias  ad loc. « Je vis dans les hauteurs des mystères célestes deux armées d'esprits d'en-haut, resplendissant d'une clarté admirable et qui dans la première légion avaient comme des ailes sur leurs poitrines ; leurs faces étaient semblables à celles des hommes, et leur visage humain apparaissait comme à travers une eau pure. Et ceux qui étaient dans l'autre légion, avaient aussi comme des ailes sur leurs poitrines ; et leurs faces étaient comme celles des hommes, et dans elles l'image du Fils de l'homme resplendissait comme dans un miroir. Mais dans les uns comme dans les autres, je ne pus discerner une autre forme. » « Mais que ces légions (Anges et Archanges) forment une couronne autour de cinq autres légions, cela signifie que le corps et l’âme de l’homme enserrent dans le réseau de leurs facultés, les cinq sens de l’homme purifiés par les cinq blessures de mon Fils ».
5 cercles intermédiaires

figurent les 5 légions d’anges (Vertus, les Puissances, les Principautés, les Dominations et les Trônes). Ces 5 légions soutiennent les 5 sens de l’homme : les Vertus aident aux bonnes œuvres, les Puissances à la clarté resplendissante, les Principautés qui sont les Princes des hommes dans le siècle, les Dominations casquées, les Trônes qui n’ont pas forme humaine, mais symbolisent la divinité s’abaissant vers l’humanité.

  • Hildegarde de Bingen Scivias  ad loc. « ceux qui étaient dans la première de ces cinq légions, avaient comme des apparences d'hommes, resplendissantes de clarté, des épaules jusqu'en bas. Ceux qui étaient dans la seconde (légion) étaient si éblouissantes de lumière, que je ne pouvais les regarder. Ceux qui étaient dans la troisième apparurent comme de marbre blanc, et leurs têtes étaient semblables à celles des hommes, desquelles émanaient des rayons ardents ; et, des épaules en bas, ils étaient environnés comme d'une épaisse nuée. Ceux qui étaient dans la quatrième légion, avaient la face humaine et des pieds d'hommes ; ils portaient sur leurs têtes des casques, et étaient revêtus de tuniques de marbre. Ceux enfin qui étaient dans la cinquième légion, ne montraient en soi aucune forme humaine ; mais étaient empourprés comme l'aurore. Et je ne voyais en eux aucune autre forme. Et ces légions formaient comme une couronne, autour des deux autres légions. »
2 cercles intérieurs

Incandescents, Chérubins et Séraphins, figurent le rayonnement double de l’Amour, pour Dieu et pour le prochain. Les Chérubins, remplis d’yeux et d’ailes, figurent la science et la sagesse divines. Les yeux sont le symbole de la connaissance divine. Les séraphins, dont le nom signifie « le brûlant », sont les plus proches du rayonnement divin. Ils ont six ailes : deux pour voler, deux pour se voiler la face devant l’Eternel, deux pour se couvrir les pieds, afin d’adoucir le feu d’amour qui les dévore :

  • Hildegarde de Bingen Scivias ad loc. « Ceux qui étaient dans la première de ces deux légions apparaissaient tout remplis d'yeux et d'ailes, et dans chaque oeil était un miroir ; et dans chaque miroir une face d'homme ; et ils élevaient leurs ailes à une suprême hauteur. Et ceux qui étaient dans la seconde légion brûlaient comme le feu ; et ils avaient une multitude d'ailes, où, comme dans un miroir, on voyait tous les ordres illustres de l'institution ecclésiastique. Mais je ne vis, ni dans les uns, ni dans les autres, aucune autre forme. Et toutes ces légions faisaient retentir, de leurs voix merveilleuses en de multiples harmonies, les louanges de celui qui opère des merveilles dans les âmes bienheureuses ; et elles glorifiaient Dieu magnifiquement. »
15e s. : des premiers aux derniers

maître du missel de Troyes, Hiérarchie angélique (tempera sur parchemin, ca 1460), enluminure de Nicolas de Lyre, Postilles sur l’Ancien et le Nouveau Testament Paris, Bibliothèque nationale de France, Lat.11972, fol.1r

Comm. inspiré de : Collectif OMCI-INHA/Marjolaine Massé « Hiérarchie angélique » in Ontologie du christianisme médiéval en images→(16.05.2022) © CC-BY-SA-4.0

 Gn 3,34 ; Is 6,1-2.6 ; Ez 1,4-14; Col 1,16 Ap 5,1-7.11

Présentation du manuscrit

Les Postilles de Nicolas de Lyre sont des commentaires de la Bible. Ce manuscrit a été enluminé par le maître du missel de Troyes vers 1460. Le Paradis est représenté au centre de la page sous la forme conventionnelle d’un jardin peuplé d’animaux dans lequel se trouvent Adam, Ève et les quatre fleuves. Cette vision paradisiaque est entourée d’une série de cercles concentriques représentant le ciel et l’univers. Au-dessus, dans la sphère du divin, sont disposés les neuf chœurs angéliques, dominés par Dieu le Père, sortant de l’image et esquissant un geste de bénédiction. 

L'image

En haut de l'image, les chœurs des anges forment une assemblée compacte, hiérarchisée par leur disposition en rangs.

  • Seule la triade supérieure se distingue par ses couleurs. Au plus près de Dieu se trouvent les Séraphins en rouge, les Chérubins en bleu (soutenant le trône divin), ainsi que les Trônes en brun.
  • Puis viennent les Dominations, tenant des insignes royaux, ici des sceptres fleurdelisés, les Vertus, faiseurs de miracles ici représentés en prière, et les Puissances, instruments du châtiment divin, tenant des verges.
  • Viennent enfin les Principautés, les Archanges et les Anges.

Tous participent de la diffusion de la lumière en tant qu'instrument du pouvoir divin. Plus ils sont proches de Dieu, plus ils sont représentés de manière abstraite ; plus ils s'en éloignent, plus ils sont incarnés, et donc proches des hommes. La place des anges dans l'image est conforme à leur rôle d'instruments du pouvoir divin : le grec aggelos  signifie « messager ». « Vicaires » de Dieu, ils sont envoyés en mission et participent à la Révélation du Verbe aussi bien dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament.

Sous la hiérarchie céleste, l'univers comme somme de toutes les choses est représenté par une série de sphères au centre desquelles se trouve la Terre entourée d'eau, selon la tradition aristotélicienne.  On observe aussi un parallèle entre la structure chromatique des chœurs et celle du cosmos. Cette image montre l'organisation du pouvoir divin, et insiste sur son ordonnancement rigoureux. Elle met en avant les principes d'ordre et de cohésion au sein de l'univers chrétien, servant à l'expression de l'autorité divine en dehors de toute temporalité.

Littérature

103,20 son verbe  + pour que soit entendu le son de ses paroles (V) : FRANÇAIS BIBLIQUE Du Verbe aux verbes et réciproquement L'obéissance parfaite des anges envers le Verbe divin (facientes verbum illius, cf. v. 21 qui facitis voluntatem eius) semble ici décrite comme une condition de possibilité de l'écoute (ad audiendam vocem...) des paroles (... sermonum) qu'il fait entendre à ses créatures. 

Du latin ...

Le nom verbum, omniprésent dans les Écritures, signifie « mot, énoncé, parole(s) » et beaucoup plus encore. Il assume les significations de dabar et de logos, cristallisant la méditation sur la présence d'un « langage » transcendant avec le Créateur, participé dans la création. Cet usage culmine dans le Nouveau Testament pour désigner le mystère personnel de Jésus-Christ (cf. V—Jn 1,1.14.17).

L'expression verbum Domini, en particulier, crée donc un fil continu de révélation christique, de livre en livre. Pour les scribes latins :

  • elle dénote non seulement les paroles attribuées à Dieu, mais aussi Jésus-Christ comme ce Verbe ultime ;
  • elle connote donc aussi sa prééxistence, dans des proportions et selon des participations difficilement déterminables.

... au français

CNRTL →:

  • En littérature, un verbe peut encore signifier un énoncé, une parole ou une suite de paroles : Paul VerlaineSagesse, (OC. vol. I), Paris : Vanier, 1902 : « Aime-moi ! Ces deux mots sont mes verbes suprêmes » (238).
  • En philosophie, l'analyse du langage depuis l'antiquité grecque distingue entre « verbe intérieur » (espèce de parole sans mot non déterminée entièrement par une langue particulière, conçue par tout esprit qui pense) et « verbe extérieur » (parole exprimée avec des mots). 
  • En théologie, le Verbe est la Parole divine adressée aux hommes, Dieu lui-même incarné en sa deuxième Personne en Jésus-Christ. 

Autant que possible, nous traduisons donc verbum par « verbe », le plus souvent sans majuscule, parfois avec.

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

89,53 fiat (V) FRANÇAIS BIBLIQUE En français, « fiat » est un substantif masculin invariable (cf. Larousse→). Dérivé de Gn 1,3 il désigne la volonté divine qui crée par la parole, mais aussi en philosophie la volonté humaine délibérée (en écho à Lc 1,38). Fiat s'emploie aussi comme synonyme de « soit », p. ex. :

  •  Paul Ricœur, Philosophie de la volonté. Le Volontaire et l'Involontaire, (Philosophie de l'Esprit), Paris: Aubier, 1949 « Le consentement est toujours plus qu'une connaissance de la nécessité : je ne dis pas, comme du dehors :  "il faut" −, mais, repassant en quelque sorte sur la nécessité, je dis : oui, qu'elle soit. Fiat. Je veux ainsi » (322).

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

72,20 fiat (V) FRANÇAIS BIBLIQUE En français, « fiat » est un substantif masculin invariable (cf. Larousse→). Dérivé de Gn 1,3 il désigne la volonté divine qui crée par la parole, mais aussi en philosophie la volonté humaine délibérée (en écho à Lc 1,38). Fiat s'emploie aussi comme synonyme de « soit », p. ex. :

  •  Paul Ricœur, Philosophie de la volonté. Le Volontaire et l'Involontaire, (Philosophie de l'Esprit), Paris: Aubier, 1949 « Le consentement est toujours plus qu'une connaissance de la nécessité : je ne dis pas, comme du dehors :  "il faut" −, mais, repassant en quelque sorte sur la nécessité, je dis : oui, qu'elle soit. Fiat. Je veux ainsi » (322).

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

72,16 firmament (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Dérivé de firmare « rendre ferme, solide », le nom « firmament » désigne la voûte céleste à laquelle les astres semblent fixés. En latin classique le mot avait le sens de « soutien, appui » (au propre et au figuré). Cf. CNRTL→.

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89,41 firmament FRANÇAIS BIBLIQUE Dérivé de firmare « rendre ferme, solide », le nom « firmament » désigne la voûte céleste à laquelle les astres semblent fixés. En latin classique le mot avait le sens de « soutien, appui » (au propre et au figuré). Cf. CNRTL→. Doit-on voir dans cette mutation du firmament en épouvante une allusion à l'agonie de Jésus (cf. Mt 26,14 //) ? 

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41,9.11 ressuscite (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Vocabulaire christologisant V emploie deux fois le verbe resurgo, qui signifie « se relever, renaitre, ressusciter ». Le verbe français ressusciter a lui-même plusieurs sens (cf CNRTL→) : outre ses emplois intransitifs, en emploie transitif il signifie non seulement « faire passer de la mort à la vie » au sens théologique dérivé de la Bible, mais aussi « ré-animer » (en médecine), « donner une nouvelle vigieur » (en littérature), « rendre la joie de vivre » ou « faire revivre une expérience » (en psychologie), etc. On le conserve ici, même si ses connotations christologiques sont sans doute plus prégnantes en français qu'en latin.

  • Ambroise de Milan Enarrationes in XII Psalmos davidicos : Le psalmiste « n’a pas dit : ‘Ne fait-on pas en sorte ?’ [adiciatur, passif de adjicere, intraduisible littéralement], mais ‘Ne fera-t-il pas en sorte de se relever ?’ [adiciet, actif] pour cette raison précisément que le Fils de Dieu s’est ressuscité lui-même [...] car au Père et au Fils est une seule puissance, une commune opération, puisque la substance de la Trinité est unique et identique » (p. 242, l.17-26, notre trad.).

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Arts visuels

41,10 Le copain qui trahit Du fait de sa reprise par la bouche de Jésus en Jn 13,18, ce v. évoque immanquablement la trahison de Judas. Le lien avec la pain partage est souvent retenu dans l'iconographie de la dernière Cène, par exemple chez cet imitateur ancien de Vinci : 

Anonyme (d'après Léonard de Vinci), La dernière Cène (fresque (?), 1550), ca 700 x 350 cm,

Église de Sant'Ambrogio, pont Capriasca, Italie

Photo Cristian Bianchi © CC-BY-SA-3.0→

Remarquez le détail pathétique de Judas, au milieu du groupe à la droite de Jésus, bourse en main droite et main gauche tendue vers le pain partagé avec son ami ...

Texte

Grammaire

19,4b dont les voix ne puissent être entendues (V) Sémitisme ? La tournure française bizarre rend une étrangeté de V : quorum non audiantur voces eorum, « dont leurs voix ne s'entendent »

  • En usant à la fois d'un relatif de liaison, nécessairement décliné, et d'un pronom démonstratif de rappel (superfétatoire en latin), V semble calquer un sémitisme conservé par G (hôn ouchi akouontai hai phônai autôn), lequel semble traduire une tournure hébraïque {particule relative (invariable) + nom  + pronom personnel}, laquelle n'apparaît cependant pas dans M ! (Comparaison des versions Ps 19,4).

Est-ce un effet de « style biblique » (mal à propos) ? Y aurait-il eu une autre version hébraïque perdue ? 

  • Jérôme, dans sa propre traduction, semble édulcorer le possible contresens en remplaçant le relatif au génitif par un relatif au datif : Ps. iuxta Hebr. : quibus non audiatur vox eorum, dans une formule qui reste étrange mais qui permet de comprendre la même chose que M, sans trop s'éloigner de V à laquelle les fidèles sont habitués. 

Réception

Arts visuels

19,2 Les cieux racontent la gloire de Dieu Quand l'artiste prend le relai des cieux

Vitrail contemporain

C’est sur le ciel magnifié de Chalonnes-sur-Loire que donnent les vitraux colorés de l’église Saint-Maurille, réalisés sur commande publique par Pierre Mabille. L’artiste, qui s’est donné comme ligne directrice de toujours travailler avec la même forme ovale, écarte ainsi les surfaces saturées de signes au profit de la seule chromatique — faisant selon ses mots « jouer les possibles de la couleur »

Pierre Mabille (1958, - ), concept, Gilles Rousvoal, maître verrier, Vitrail de l'axe central, (2011-2014),église Saint-Maurille, Chalonnes-sur-Loire (France), Fair use © Photo D.R. Perles de Loire→ 12.03.2016, 

Ici, ce sont des variations de rouge, jaune et bleu qui, frappées par la lumière du jour, pénètrent l’enceinte sacrée et se répandent sur ses murs, son sol :

Vue intérieure de l'église Saint-Maurille, Chalonnes-sur-Loire (France)

Fair use © Photo D.R. Le retour chez Canelle→ 19.10.2017 

Par le truchement de l'artiste, le verbe des cieux envahit l'espace de l'église en un tourbillon de couleur.

Pierre Mabille (1958, - ), concept, Gilles Rousvoal, maître verrier, Vitrail de l'axe central, (2011-2014), église Saint-Maurille, Chalonnes-sur-Loire (France)

Fair use © Photo D.R. Perles de Loire→ 12.03.2016 

Littérature

19,3.5 verbe  + verbes (V) : FRANÇAIS BIBLIQUE Du Verbe aux verbes et réciproquement Le psalmiste observe une continuité

  • depuis les mystérieux langage et savoir qui émanent comme nécessairement de toute la création (elle les profère, littéralement les éructe, et les indique : Ps 19,3, et les fait entendre en toutes langues :Ps 19,4),
  • jusqu'aux paroles humaines qui s'efforcent de les exprimer : la Loi, concentré des justices, préceptes et  jugements du Seigneur (Ps 19,8-10), mais aussi les dires de son propre poème (eloquiaPs 19,15).

En V, le mot verbum symbolise au mieux cette continuité.

Du latin ...

Le nom verbum, omniprésent dans les Écritures, signifie « mot, énoncé, parole(s) » et beaucoup plus encore. Il assume les significations de dabar et de logos, cristallisant la méditation sur la présence d'un « langage » transcendant avec le Créateur, participé dans la création. Cet usage culmine dans le Nouveau Testament pour désigner le mystère personnel de Jésus-Christ (cf. V—Jn 1,1.14.17).

L'expression verbum Domini, en particulier, crée donc un fil continu de révélation christique, de livre en livre. Pour les scribes latins : elle dénote non seulement les paroles attribuées à Dieu, mais aussi Jésus-Christ comme ce Verbe ultime ; elle connote donc aussi sa prééxistence, dans des proportions et selon des participations difficilement déterminables. De fait, les Pères (Jérôme, Augustin) lisent dans ce psaume tout le mystère du Verbe incarné :

  • depuis sa splendeur comme Verbe engendré du Père dans la Trinité (Augustin : engendrement symbolisé par la course du soleil d'un sommet à un autre sommet Ps 19,7),
  • en passant par son incarnation (conception symbolisée selon Jérôme dans l'installation du tabernacle : Ps 19,6), sa naissance (symbolisée dans la sortie de l'époux hors de la chambre nuptiale), et son ministère (sa course de géant), 
  • jusqu'à la proclamation universelle de son Évangile (Ps 19,5) !

... au français

CNRTL →:

  • En littérature, un verbe peut encore signifier un énoncé, une parole ou une suite de paroles : Paul VerlaineSagesse, (OC. vol. I), Paris : Vanier, 1902 : « Aime-moi ! Ces deux mots sont mes verbes suprêmes » (238).
  • En philosophie, l'analyse du langage depuis l'antiquité grecque distingue entre « verbe intérieur » (espèce de parole sans mot non déterminée entièrement par une langue particulière, conçue par tout esprit qui pense) et « verbe extérieur » (parole exprimée avec des mots). 
  • En théologie, le Verbe est la Parole divine adressée aux hommes, Dieu lui-même incarné en sa deuxième Personne en Jésus-Christ. 

Autant que possible, nous traduisons donc verbum par « verbe », le plus souvent sans majuscule, parfois avec.

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Arts visuels

19,3–15 verbe + verbes + dires (V) Du Verbe divin aux mots du psalmiste en passant par la Loi  Les artistes visuels peuvent aider à se représenter les diverses participations au v/Verbe évoquées dans ce psaume.

Le psalmiste est saisi par la présence océanique d'un « Verbe » transcendant tout mot au cœur d'un cosmos qui semble « empli par la sonorité d'une phrase non prononcée » (Paul Claudel, L'œil écoute) (Ps 19,3).

Il discerne dans les signes naturels autant de « verbes » (Ps 19,4) qui proclament la gloire du Créateur comparé au soleil source de toute lumière, avant d'en rapprocher la Loi elle-même (Ps 19,8), éblouissante et fécondante comme l'astre du jour : en la gardant, le poète peut à son tour prononcer des mots pleins de grâce (Ps 19,15).

Le Verbe qui transcende toute sa création

est représenté dans nombre de cycles anciens sur récits de création, sous les traits du Verbe créateur (incarné en Jésus) dominant l'univers qu'il a créé et qu'il maintient dans l'existence en le bénissant.

Giusto de' Menabuoi (1330-1390), La création, (fresque, ca. 1376-1378)

Baptistère du Duomo de Padoue, Italie © Domaine public→ 

Le Verbe qui « prononce » ses verbes dans toute la création

Son « langage » est ici symbolisé dans le compas d'architecte : Dieu a créé l'univers selon des principes géométriques et harmoniques ; découvrir a posteriori ces principes, par la contemplation artistique autant que par la science, c'est se réjouir d'entendre Dieu.

Anonyme, Dieu l'architecte de l'univers, (détrempe sur parchemin, 1220-1230), 34.4 x 26 cm, enluminure en frontispice d'une bible moralisée

Codex Vindobonensis 2554, f.1v., Bibliothèque nationale Vienne, Autriche © Domaine public→ 

Inscription en ancien français : « Ici crie Dex ciel et terre, soleil et lune et toz elemenz ». 

Le Verbe qui reste présent à toutes ses créatures

Pietro di Pucci da Orvieto (?, floruit 1357-1391), Cosmographie : l'univers soutenu par Dieu avec les signes des planètes, (fresque, 1389-1391)

galerie nord, Camposanto Monumentale, Pise (Italie) © Domaine public→, Col 1,15-20

La composition de Pietro di Pucci da Orvieto représente la « création continuée » : à la fois l'origine de l'univers et sa dépendance constante à l'égard du Verbe créateur tout-puissant. Une figure colossale de la Divinité avec traits du Christ, Verbe incarné, tient un cosmos circulaire, le tout inscrit dans un cadre carré.

Les deux penseurs qui se tiennent sous l'univers, Augustin à g. et Thomas d'Aquin à dr. représentent, d'une certaine façon, tous ceux qui ont prolongé à travers les âges l'admiration du psalmiste pour l'œuvre du Verbe. Avant même Col 1,17, Philon d’Alexandrie Quis rerum divinarum heres sit 188 enseignait que « Le Logos du Dieu vivant est le lien de toute chose, qui maintient toutes choses ensemble et lie toutes les parties, et les empêche de se dissoudre et de se séparer… le Logos, qui relie et attache chaque chose, est particulièrement particulier. se remplit de lui-même, n’ayant besoin d’aucune chose au-delà. »

La Loi comme incorporation du Verbe

Retrouvant l'inspiration du psalmiste qui rapproche la Loi écrite et le Verbe manifesté dans le cosmos, des imagiers contemporain (chrétiens littéralistes ?), se plaisent à représenter le Livre lui-même

  • comme un précipité de toute l'intelligibilité répandue dans le cosmos (ici symbolisée par des chiffres et des lettres) 

Anonyme, Book Opened with Blue Light, (photographie numérique) © Domaine public→ 

  • ou encore comme un élément cosmique, tel le soleil levant dardant ses rayons :

Jeff Jacobs, Bible Light Jesus, (photographie numérique, 2019) © Content Licence→ Pixabay→ 

50,11 Puzzle Hieroglyphique

Thomas Bewick (1753-1828); Rowland Hill (1744-1833), Hill et Bewick New Hieroglyphical Bible, (Impression au plomb et gravure sur bois, 1794), Bibles hiéroglyphiques, 14 cm x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto, © Public Domain - Photo : Dr. Ralph F. Wilson

Littérature

136,1–26 confessez (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Un terme merveilleusement ambivalent En français courant (comme dans celui de fidèles dès le 4e s. à en croire saint Augustin : Tradition chrétienne Ps 118,1.29 !), les mots « confession » ou « confesser » évoquent trop souvent le sentiment de culpabilité, l'auto-accusation, ou le ... confessionnal ; ce n'est évidemment pas le sens du terme dans ce psaume !

D'ailleurs, ces significations devenues habituelles ne sont que dérivées. Dans l'Écriture, et particulièrement dans le psautier latin, le verbe confiteor traduit le verbe grec exomologeô qui signifie « promettre, consentir, avouer, confesser, glorifier, rendre grâce » ; le sens dominant de l'acte de parole désigné par le verbe est celui de la confessio laudis

  • « Confesser » c'est d'abord proclamer la grandeur de Dieu et de ses actes sauveurs. La « confession » est alors profession publique ou cultuelle de foi en Lui. Cette « confession de foi », attitude enracinée dans la nature de l'homme, conduit de la connaissance de Dieu à la reconnaissance envers lui : action de grâces et louange (Ps 22,23). La louange est avant tout confession des grandeurs de Dieu, confessio laudis. Aussi, dans l'AT, la confession, la louange et l'action de grâces s'interpénètrent-elles : elles prennent toutes trois appui sur l'œuvre créatrice de Dieu (Ps 104) et surtout sur son œuvre salvatrice (Ps 105).Le psalmiste, quand il décrit ces œuvres, en fait l'élément central de la confession. Il proclame les perfections de Dieu (Ps 40,10s ; Ps 92,5s ; cf. Jdt 16,13), il affirme la grandeur et la gloire de son nom (Ps 86,9s ; Ps 113,1s, etc. ; cf. Jr 10,6).
  • Même l'aveu des péchés est louange de Dieu, puisqu'avouer c'est louer la miséricorde de Dieu qui pardonne et guérit ! Quand le psalmiste confesse son injustice Ps 31,5 il le fait dans un acte de foi porté par la grâce divine. Sa confession est alors un témoignage de la misère de l'homme et une louange de la grandeur de la miséricorde de Dieu.

Pour évoquer toute la richesse de ce mouvement de l'âme si profond, la traduction garde autant que possible les mots « confession » ou « confesser ».

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public 

18,50 je te confesserai (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Un terme merveilleusement ambivalent En français courant (comme dans celui de fidèles dès le 4e s. à en croire saint Augustin : Tradition chrétienne Ps 118,1.29 !), les mots « confession » ou « confesser » évoquent trop souvent le sentiment de culpabilité, l'auto-accusation, ou le ... confessionnal ! Mais ces significations devenues habituelles ne sont que dérivées.  Dans l'Écriture, et particulièrement dans le psautier latin, le verbe confiteor traduit le verbe grec exomologeô qui signifie « promettre, consentir, avouer, confesser, glorifier, rendre grâce » ; le sens dominant de l'acte de parole désigné par le verbe est celui de la confessio laudis

  • « Confesser » c'est d'abord proclamer la grandeur de Dieu et de ses actes sauveurs. La « confession » est alors profession publique ou cultuelle de foi en Lui. Cette « confession de foi », attitude enracinée dans la nature de l'homme, conduit de la connaissance de Dieu à la reconnaissance envers lui : action de grâces et louange (Ps 22,23). La louange est avant tout confession des grandeurs de Dieu, confessio laudis. Aussi, dans l'AT, la confession, la louange et l'action de grâces s'interpénètrent-elles : elles prennent toutes trois appui sur l'œuvre créatrice de Dieu (Ps 104) et surtout sur son œuvre salvatrice (Ps 105).Le psalmiste, quand il décrit ces œuvres, en fait l'élément central de la confession. Il proclame les perfections de Dieu (Ps 40,10s ; Ps 92,5s ; cf. Jdt 16,13), il affirme la grandeur et la gloire de son nom (Ps 86,9s ; Ps 113,1s, etc. ; cf. Jr 10,6).
  • Même l'aveu des péchés est louange de Dieu, puisqu'avouer c'est louer la miséricorde de Dieu qui pardonne et guérit ! Quand le psalmiste confesse son injustice Ps 31,5 il le fait dans un acte de foi porté par la grâce divine. Sa confession est alors un témoignage de la misère de l'homme et une louange de la grandeur de la miséricorde de Dieu.

Pour évoquer toute la richesse de ce mouvement de l'âme si profond, la traduction gardera autant que possible les mots « confession » ou « confesser ».

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Musique

137,1–9 Le psaume 137 a été mis en musique à de très nombreuses reprises.

16e s. : motets

  • le texte latin est utilisé par Palestrina, Tomás Luis de Victoria, Orlando di Lasso, Nicolas Gombert, Luca Marenzio, Philippe de Monte, Costanzo Festa et Antonio Savetta dans des motets pour quatre à huit voix.

17e s.

  • Salomone Rossi (compositeur juif italien): עַל נַהֲרוֹת בָּבֶל, [Al naharot Bavel] chant à quatre voix.
  • Henry de Thier « Du Mont », et Marc-Antoine Charpentier (H. 170) Super flumina Babylonis.

18e s.

  • Michel-Richard de Lalande écrit pour Louis XIV un motet sur ce Ps en latin (S. 13).

19e s.

  • Charles-Valentin Alkan, op. 52 : Super Flumina Babylonis.
  • Guy Ropartz
  • Giuseppe Verdi, dans Nabucco (Nabuchodonosor), opéra en quatre actes tiré de Nabuchodonosor (1836), drame d'Auguste Anicet-Bourgeois et de Francis Cornu, évoque l'épisode biblique de l'esclavage des juifs à Babylone symbolisé par le chœur de la troisième partie, le Va, pensiero des Hébreux auxquels s'identifiait la population milanaise alors sous occupation autrichienne. Cet air célébrissime est tiré du troisième acte : sur les bords de l'Euphrate, les Hébreux, vaincus et prisonniers, se rappellent avec nostalgie et douleur leur chère patrie perdue (chœur : Va, pensiero, sull' ali dorate).

Giuseppe Verdi (1813-1901) Nabucco, Va pensiero, ou « Chœur des esclaves », Livret : Temistocle Solera opéra en quatre actes tiré d'Auguste Anicet-Bourgeois et de Francis Cornu, Nabuchodonosor, drame (1836), Scala de Milan, 1842

Riccardo Muti dir., Chœur et orchestre de l'Opéra de Rome, Italie, théâtre Costanzi, Juillet 2013

© Licence Youtube standard, Ps 137 (136) ; Ez 3,15 ; Lm 3,48 ; Is 24,8 ; Jr 25,10 ; Lm 5,14 ; Jr 51,14 ; Ez 25,12

Paroles 
  • "Va', pensiero, sull'ali dorate; — Va, ti posa sui clivi, sui colli, — ove olezzano tepide e molli — l'aure dolci del suolo natal! — Del Giordano le rive saluta, — di Sionne le torri atterrate… — Oh mia Patria sì bella e perduta! — O membranza sì cara e fatal! — Arpa d'or dei fatidici vati, — perché muta dal salice pendi? —— Le memorie nel petto raccendi, — ci favella del tempo che fu! —  O simile di Solima ai fati, — traggi un suono di crudo lamento; — o t'ispiri il Signore un concento — che ne infonda al patire virtù!"
  • "Va, pensée, sur tes ailes dorées, — Va te poser sur les versants, sur les collines, Où embaume, tiède et suave, — L'air doux de la terre natale ! — Salue les rives du Jourdain, — Les tours renversées de Sion. — O, ma patrie, si belle et perdue ! O souvenir, si cher et funeste ! — Harpe d'or des prophètes du destin, — Pourquoi, pends-tu, muette, aux branches du saule ? — Ravive les souvenirs gravés dans nos coeurs,— Parle-nous du temps passé ! — Rappelle-nous le sort de Solime — Dans une complainte aux tristes accents, — Laisse le Seigneur t'inspirer une harmonie — Qui nous donne la force d'endurer nos souffrances !"

20e s.

  • Harry Patch « By the Rivers of Babylon » pour voix et violon
  • David Amram, air pour soprano.
  • Arvo Pärt utilise le texte allemand : An den Wassern zu Babel saßen wir und weinten, 1976.
  • Stephen Schwartz « On the Willows », chant dans la comédie musicale Godspell
  • William Walton, oratorio Belshazzar's Feast, ouverture.
Musique populaire :
  • The Melodians (groupe jamaïcain), Rivers of Babylon, chanson, reprise par Boney M. dans les années 1970 et par Sublime (groupe rock/reggae), album 40 oz. to Freedom.
  • Matisyahu (chanteur de reggae juif) reprend les v.5-6 pour le chœur dans le single Jerusalem.
  • Fernando Ortega, City of Sorrows, chanson.
  • Don McLeanBabylon et Naomi Shemer, Al naharot Bavel reprennent v.1.
  • En 2015, Will Butler (membre de Arcade Fire) interprète By the waters of Babylon en l'associant à la souffrance des peuples écrasés l'état Islamique, notamment à l'attentat à la culture qu'ont été les événements du musée de Mossoul.

Arts visuels

49,8–12 Memento mori

17e s.

Carstian Luyckx (1623-ca. 1657), Memento mori, nature morte avec instruments de musique, livres, partitions, squelette, crâne et armure, (huile sur toile, ca. 1650), 73,5 x 92,5 cm

Collection privée, Suisse, Domaine public © Wikimedia commons→

L’homme accumule, ne voyant pas qu’il va vers sa fin. Cette nature morte, à laquelle se mêlent ironiquement un squelette et des crânes, nous interroge : ne sont-ils pas déjà morts, ceux qui placent leur espoir dans les choses de ce monde ?

Propositions de lecture

50,17 comme des vieilleries (V) 

  • Le latin dit : et projecisti sermones meos retrorsum.

Le verbe projicio a un sens assez fort (« lancer, projeter ») ; l'adverbe retrorsum  signifie « dans une direction rétrograde, en arrière ». Ainsi peut se comprendre notre traduction.

Musique

51,3–21 ; 23,1–6 ; 121,1–8 ; 18,1–51 ; 55,6 Le Roi David, héros symphonique

20e s.

Arthur Honegger (1892-1955), King David H.37, 1921

New England Conservatory

© Licence YouTube standard→, 2S 6,1 ; 7,29 ; 11,1-12.31 ; 18,1-19,44 & Jb 14,1s & Is 11,1 & 1S 16,1-31,33 ; 28,1-25 & 1R 2,1-46 & Ps 51,3-4.7-8 ; 23,1-6 ; 121.1-8 ; 18,1-51 ; 55,6 

Composition

Ce psaume symphonique en trois parties pour narrateur, trois solistes (SAT), deux chœurs et orchestre est une œuvre de Arthur Honegger basée sur l'histoire de David. Elle combine des textes des Psaumes, de Job, d'Isaïe et d'un Psaume non biblique de la Renaissance du poète Clément Marot. La première partie raconte l'histoire de la jeunesse de David et se concentre sur la jalousie de Saul, culminant dans sa défaite et sa mort à Gilboa (1S 16,1-31,13). La deuxième partie célèbre le couronnement de David, sa danse devant l'arche (2S 6,1-23), et la prédiction de la naissance de Solomon par l'ange (2S 7,1-29). Elle se conclue par un chœur d'anges chantant « Alleluia ». La troisième partie raconte les histoires tragiques de David et Bethsabée (2S 11,1-12,31) et la mort d'Absalon (2S 18,1-19,44) ; elle se termine avec la repentance de David (Ps 51,1-21), l'expression de sa piété (Ps 121,1-8), de sa loyauté (Ps 18,1-51) et sa mort paisible (1R 2,1-46), suivie d'un chœur d'Alleluia sereins suggérant l'ascension de l'âme de David au ciel. On retient de nombreux chants de cet oratorio comme le « Cantique du berger David » inspiré du Ps 23,1-6, la lamentation pour soprano « Ah ! si j'avais des ailes de colombe » (Ps 55,6), et l'incantation dramatique de la Sorcière d'Endor (1S 28,1-25), où la sorcière appelle Samuel, d'abord en sifflant puis par un crescendo jusqu'à un rugissement. Des parties instrumentales sont également restées célèbres comme la « Marche des Hébreux », la « Marche des Philistins » ou encore le « Couronnement de Salomon ».

Livret

Part I : 1. 0:01 Introduction 2. 2:07 Cantique du berger David 3. 3:55 Psaume : Loué soit le Seigneur 4. 5:23 Chant de victoire 5. 6:16 Cortège 6. 8:13 Psaume : Ne crains rien 7. 10:15 Psaume : Ah! Si j'avais des ailes de colombe 8. 13:42 Psaume : Cantique des Prophètes 9. 15:27 Psaume : Pitié de moi, mon Dieu 10. 17:59 Le camp de Saül 11. 20:04 Psaume : l'Éternel est ma lumière infinie 12. 21:49 Incantation : La Pythonisse 13. 24:18 Marche des Philistins 14. 25:57 Lamentations de Guilboa. Part II : 15. 31:00 Cantique de fête 16. 32:23 La danse devant l'arche. Part III : 17. 43:09 Cantique : De mon cœur jaillit un cantique 18. 44:45 Chant de servante 19. 46:38 Psaume de pénitence 20. 49:00 Psaume : Je fus conçu dans le péché 21. 52:54 Psaume : Je lève mes regards vers la montagne 22. 54:29 La chanson d'Ephraïm 23. 55:45 Marche des hébreux 24. 58:22 Psaume : Je t'aimerai, Seigneur, d'un amour tendre 25. 1:00:57 Psaume : Dans cet effroi 26. 1:02:23 Couronnement de Salomon 27. 1:04:15 Mort de David. 

Contexte

Repères historiques et géographiques

106,19 mont Horeb Identification Repères historiques et géographiques Ex 3,1

106,28 Béelphégor Localisation Repères historiques et géographiques Nb 23,28

Texte

Vocabulaire

106,1a.47c confessez | afin que nous confessions (V) confitemini | confiteamur Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.

55,2b ne regarde pas avec distraction V—IUXTA HEBR.  Pour la traduction de Jérôme selon l'hébreu, V—Gryson propose dispicias (du verbe dispicio qui signifie voir autour de soi, ouvrir les yeux, bien voir, distinguer, prendre en considération, considérer, examiner). 

Est-ce une erreur d'une voyelle ? Il semble qu'on aurait dû utiliser le verbe despicio, regarder de haut, regarder ailleurs, être distrait, mépriser, dédaigner, regarder avec mépris », etc.

Réception

Littérature

55,3 exercice (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Dans la Bible latine, exercitatio signifie aussi bien :

  • méditation (par un hébraïsme imité de G:  : ἀδολεσχία),
  • qu'épreuve (cf. Augustin d’Hippone Enarr. Ps. 54,3 dit que ce passage parle de la souffrance imposée aux bons par les méchants. Mais le même auteur comprend aussi exercitatio au sens de réflexion).

En français le substantif « exercice » peut signifier de même l'action de s'exercer ou de pratiquer, l'entraînement y compris ce qu'il a de pénible, ainsi que l'ascèse en vue d'un perfectionnement spirituel, avec sa part de méditation, comme en témoignent les célèbres Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola.

Drapeau de la francophonie francophonie→ © Domaine public

Arts visuels

55,2–12 Appel à l'aide de l'homme environné de ténèbres et tenté de fuir : le Christ au jardin des oliviers « Mon Père, si c’est possible, que passe loin de moi cette coupe ... » (Mt 26,39)

Paul Gauguin (1848-1903), Le Christ au Mont des Oliviers, (huile sur toile, 1889), 73 x 92 cm

Norton Museum of Art, West Palm Beach, Floride, États-Unis © Domaine public→

Musique

57,9 Mon cœur est prêt

17e s.

Nicolaus Bruhns (1665-1697), Paratum cor meum

Ricercar Consort, Guy de Mey, Max van Egmond, Ian Honeyman

© Licence YouTube Standard→, Ps 57,1-12

Comparaison des versions

95,1 V—IUXTA HEBR.

  • Venez, louons le Seigneur  | poussons des cris de joie pour le Rocher, notre Jésus !

Texte

Vocabulaire

95,1c Dieu notre sauveur (V) Ambiguïté : salut ou sauveur ? Plutôt que par un substantif clair, les versions latines de l'Écriture rendent souvent, un peu étrangement, les substantifs grec (sôter) ou hébreu (yēša) désignant le salut par l'adjectif substantivé salutaris,e  « salutaire »

  • au masculin, il signifie salut mais aussi sauveur, comme dans l'expression Deus, salutaris noster « Dieu, notre sauveur ».
  • au neutre, il prend la forme au nominatif de salutare et signifie salut, sûreté, délivrance, assistance salutaire, salut. (Cf. Blaise Dict.).

Réception

Psychologie

131,2 sur sa mère le petit qu'elle a sevré (V) Une image ambivalente Le sevrage n'est pas un moment de paix, de douceur ni de plaisir. Étape obligée de l'autonomie alimentaire, s'il est brutal, il est traumatisant et assimilé à un rejet. Selon les psychologues→, il peut même installer chez l'individu qui fut privé brutalement du sein,  un « complexe de sevrage », difficulté durable à accepter toute forme de séparation ou d'autonomie... 

Peter Fendi (1796-1842), Mère et enfant sous le crucifix, (huile sur toile, non daté), 39,5 x 32,5 cm 

Belvedere Museum, Vienne (Autriche) n° 4023 © Domaine Public→, 1Tm 2

Arts visuels

16,1–11 (V) Énonciation : dialogue du Christ et de son Père  Au-dedans de la voix du messie David en prière, c'est celle du Messie ultime que la tradition latine a entendue dans ce psaume : 

Anonyme (France du nord-ouest, Rouen), David en prière, (détrempe sur parchemin, av. 1498), Miniature d'un Bréviaire à l'usage de Besançon, incipit du Psaume 15 (16)

ms 0069, f. 021, Bibliothèque municipale de Besançon © CC-BY-SA-3.0→

Au début du Psaume 15, l'imagier médiéval entend bien la voix pleine d'espérance du roi-poète David s'adressant à son Dieu symbolisé par les rayons de la lumière d'en haut. Les mains levées à la hauteur de la poitrine et tournées vers l'extérieur sont un signe d'écoute et d'humilité devant la présence de Dieu. 

Tradition chrétienne

19,2–15 Les cieux racontent la gloire de Dieu Quand science, art et théologie dialoguent ... Jean Kepler, astronome du début du 17e s., est souvent associé au Psaume 19 en raison de ses profondes croyances religieuses et de sa passion pour l'astronomie. Le Psaume 19, qui commence par « Les cieux racontent la gloire de Dieu; et l'étendue manifeste l'œuvre de ses mains », a une résonance particulière dans le travail de Kepler, qui voyait dans l'ordre et la beauté de l'univers une expression de la divine providence.

Johannes Kepler (1571–1630), Page de titre de Mysterium Cosmographicum (éd. 1600) © Domaine public→ 

Dans son œuvre Le Mystère du Monde (Mysterium Cosmographicum en latin), publiée en 1596, Kepler tente d'expliquer la structure harmonieuse de l'univers à travers des principes géométriques et mathématiques. Il y expose sa célèbre théorie des polyèdres, selon laquelle les orbites des planètes connues à son époque pourraient être inscrites et circonscrites par des solides géométriques réguliers. Kepler voyait cette harmonie comme une preuve de la conception divine, reflétant les idées exprimées dans le Psaume 19 sur la manifestation de la gloire de Dieu dans l'ordre naturel de l'univers.

Johannes Kepler (1571–1630), Planche des solides platoniques (gravure, 1597), illustration, dans Prodromus dissertationvm cosmographicarvm→, continens mysterivm cosmographicvm de admirabili proportione orbium coelestium Deque causis coelorum numeri, magnitudinis, motuumque periodicorum genuinis & propiis, demonstratum per quinque regularia corpora geometrica (1Tübingen, 1596), Francfort : Erasme Kempfer - Godefroid Tampach, 1621 © Domaine public→ 

Bien que les idées de Kepler dans le Mysterium Cosmographicum aient été ultérieurement remplacées par ses lois du mouvement planétaire, l'ouvrage reste significatif pour son mélange de rigueur scientifique et de contemplation théologique, incarnant la conviction de Kepler que la science était un moyen de comprendre et d'apprécier l'œuvre de Dieu. Pour Kepler, l'étude de l'astronomie n'était pas seulement une enquête scientifique, mais aussi une forme de vénération religieuse.

Arts visuels

42,4 Mes larmes Tristesse devant Dieu

Sculpture, 17e s.

Vassil, Sépulcre (scène de l'onction du corps du Christ), (1672), sculpture sur pierre, détail

Saint Martin d'Arc-en-Barrois, Haute Marne (France)

© Domaine public→

42,2 soupire après les sources d'eau  Une âme de désir par excellence : le Précurseur s'abreuvant à la source

16e s.

Le Caravage (1571-1610), Saint Jean-Baptiste à la fontaine, (huile sur toile, ca. 1610), 100 x 73 cm

Collection Bonelli, La Valette, Malte ©  Domaine public→ 

17,8 à l'ombre de tes ailes Les ailes d'un dieu

Sculpture, 19e s.

Santo Saccomano, Chronos, dieu du temps, (sculpture, 1876)

Tombe d'Erasme di Giuseppe Piaggio, Cimetière monumental de Staglieno, Gênes

Domaine public © Wikicommons→

Littérature

50,14 rends tes vœux (V) FRANÇAIS BIBLIQUE L'expression « rendre ses vœux » est attestée dans le dictionnaire→ de Furetière. C'est à la fois

  • se rendre au lieu où pourra être formulé un vœu,
  • et, s'il est exaucé, s'acquitter en ce lieu la promesse qui y fut faite.Une sorte de contrat relie ainsi la prière à un sanctuaire précis où le fidèle reconnaît la puissance de Dieu invoqué dans le besoin ou la détresse.

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56,12 tes vœux que je te rendrai en louanges (V) FRANÇAIS BIBLIQUE L'expression « rendre ses vœux » est attestée dans le dictionnaire→ de Furetière. C'est à la fois

  • se rendre au lieu où pourra être formulé un vœu,
  • et, s'il est exaucé, s'acquitter en ce lieu la promesse qui y fut faite.Une sorte de contrat relie ainsi la prière à un sanctuaire précis où le fidèle reconnaît la puissance de Dieu invoqué dans le besoin ou la détresse.

Dans l'usage qui en est fait ici, le « lieu » où sont rendus les vœux semble le psalmiste lui-même, considérée comme un « espace » où la reddition des vœux se fait en louanges. De fait, le Dieu des Écritures n'habite-t-il pas dans les louanges d'Israël (M-Ps 22,4) ? 

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Liturgie

56,11s.2 En Dieu, je louerai le verbe  Introït chanté pendant le temps du Carême

« In Deo laudabo »

Traditionnel, Introït - In Deo laudabo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→

Paroles

In Deo laudabo verbum, in Domino laudabo sermonem : in Deo speravi, non timebo quid faciat mihi homo. (Ps 56,11-12.2

En Dieu, je louerai sa parole ; dans le Seigneur, je louerai ce qu’il dit : c’est en Dieu que j’ai mis mon espérance, je ne craindrai pas ce que pourrait me faire l’homme.

Texte

Critique textuelle

90,17a YHWH notre Dieu : M | Conjecture ? : YHWH 

Procédés littéraires

114,7 devant la face de (V) Sémitisme Dans la Vulgate et les auteurs qui s'en inspirent, le terme facies forme de nombreuses locutions. Entre autres, la locution a facie qui signifie « en face de, en présence de, devant » (apo prosôpou, epi prosôpou) : a facie aquilonis Jr 1,14 ; a facie ignis Ps 67,3 ; a facie irae tuae Ps 37,4. Cette locution peut encore signifier « de devant, hors de : eicere aliquem a facie terrae Gn 4,14 ; egredi a facie Domini Gn 4,16 ; fugere a facie arcus Ps 59,6 (cf. Blaise Dict.).

Réception

Comparaison des versions

114,1–115,18  M G | V Disposition du texte et numérotation des psaumes La tradition hébraïque (M), dont on suit ici la numérotation, mais aussi  G, θ', Hie et S, fusionnent les  Ps 114 et Ps 115

© CC-BY-SA-4.0

Liturgie

113,1–118,29 Béni soit le Nom du Seigneur. Le grand Hallel. Ce psaume est le premier du Hallel, suite de psaumes de louange (113-118) chantée les matins des fêtes et des néoménies (Ros ḥōdeš, Liturgie Nb 28,11–15). Le Hallel complet se dit aux Cabanes, les huits jours de Hanoukka (Liturgie 1M 4,36–60), les deux premiers jours de Pâque, les deux jours de Pentecôte. Il est abrégé les six derniers jours de Pâque et les néoménies.

Les flammes qui montent de la hanoukkia (photographie, 2019)

© Domaine public→

Texte

Procédés littéraires

115,11a Vous qui craignez YHWH Périphrase Les « craignant-YHWH » sont les prosélytes : Intertextualité biblique Ps 15,4b.

Réception

Arts visuels

115,2–8 Les paîens et leurs idoles : Daniel, Cyrus et l'idole de Bel

17e s.

Rembrandt Harmenszoon van Rijn dit Rembrandt (1606–1669), Daniel et Cyrus devant l'idole Bel, (huile sur panneau, 1633), 23,5 x 30,2 cm

The J. Paul Getty Museum, Museum East Pavilion, Gallery E205, Los Angeles

© Domaine public→ , Dn 14

Daniel, en retrait dans l'ombre, dévoile peu à peu au roi Cyrus sa crédulité. Est-ce le premier passage, où le roi, montrant de son sceptre les récipients vides, demande à Daniel : « Bel ne te semble-t-il pas être un dieu vivant ? Ne vois-tu pas tout ce qu’il mange et boit chaque jour ? » (Dn 14,5) ou bien le retour dans le temple après la nuit qui est ici représenté ? La signature de Rembrandt, comme tracée dans la cendre déposée sur le sol sous la table d'offrandes pour exposer la tromperie des prêtres de Bel, et le visage effrayé de ces derniers à l’arrière-plan laissent supposer qu’il s’agit plutôt de la fin de l’épisode.

Littérature

97,12 sanctification (V) FRANÇAIS BIBLIQUE

  • V—IUXTA G : sanctificatio.

Le mot sanctificatio a chez les auteurs chrétiens les sens d'action de proclamer saint, action de sanctififer, sanctification, justification, sainteté, purification, rédemption et finalement de sanctuaire, temple. Nous conservons ici le terme de « sanctification » qui désigne tout un processus, à la fois « le fait de rechercher la sainteté ou d'y parvenir » et celui de donner la sainteté (CNRTL→).

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

30,4 lac (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le latin lacus, us qui signifie lac, étang, marée, finit aussi par désigner la cavité, la profondeur, le creux, et, dans le contexte biblique inculturé au monde gréco-romain, la fosse de l'enfer. La présente traduction maintient le mot « lac » chaque fois qu'elle peut expliciter le sens d'une chute ou d'une noyade dans la profondeur, ce qui est le cas ici : « salvasti me a descendentibus in lacu ».

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Arts visuels

94,5ss ton peuple Image du peuple opprimé

Gravure, 19e s.

Un célèbre illustrateur allemand propose sa vision de l'oppression du peuple avant la révolte des Maccabées.

Julius Veit Hans Schnorr von Carolsfeld (1794-1872), Martyrs, (gravure sur bois, 1851-1860), Die Bibel in Bildern, 1860

Domaine public © Wikimedia commons→

Liturgie

97,1 Un règne d'un tout nouveau genre, inauguré par la Passion et la Résurrection

« Ta main victorieuse »

Traditionnel, Introït - Victricem manum tuam

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Sg 10,20s Ps 97,1

Introït chanté au temps pascal.

24,10 Le Seigneur des puissances ou le Dieu des armées, en simple antienne de communion

« Dominus virtutum »

Traditionnel, Communion - Dominus virtutum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 24,10

23,1s Le Seigneur va me diriger Confiance et communion En antienne de communion, les deux premiers versets du psaume invitent le fidèle qui s'approche de la table eucharistique à se laisser nourrir et guérir par le bon Pasteur.

« Dominus regit me »

Traditionnel, Communion - Dominus regit me

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 23,1s

23,4 même si j'ai à marcher Actualisation de la confession de foi, en graduel et en communion Par ce verset, le fidèle confesse sa totale confiance en un Dieu protecteur et consolateur.

Graduel « Si ambulem »

Traditionnel, Graduel - Si ambulem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 23,4

Communion « Si ambulavero »

Traditionnel, Communion — Si ambulavero

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 23,4

Arts visuels

28,1s silence Évocation picturale 

19e s.

Nikolaï Doubovskoï (1859-1918), Silence, (huile sur toile, 1890), 76,5 x 128 cm

Ж-4392, Musée russe de Saint-Pétersbourg © Domaine public→

Liturgie

28,8s Le Seigneur est la force de son peuple Chant grégorien

« Dominus fortitudo »

Traditionnel, Introït - Dominus fortitudo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 28,8s.1

28,7 c'est en lui qu'a espéré mon cœur Chant grégorien

« In Deo speravi »

Traditionnel, Graduel - In Deo speravi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 28,7.1

28,9 Sauve ton peuple  Chant grégorien

«Salvum fac populum tuum»

Traditionnel, Graduel - Salvum fac populum tuum

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 28,9.1

Littérature

25,14 firmament (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Dérivé de firmare « rendre ferme, solide », le nom « firmament » désigne la voûte céleste à laquelle les astres semblent fixés. En latin classique le mot avait le sens de « soutien, appui » (au propre et au figuré). Cf. CNRTL→

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Texte

Vocabulaire

78,26a Auster Auster est le vent du midi. Auster et africus sont des expressions synonymes. 

Je regrette mais ce n'est pas exact.

Réception

Musique

89,53 Amen

Otis Redding - Amen, 2021-02-19, Otis Redding (1941-1967), Ps 89,53

 Otis Redding nous berce de sa voix en chantant Amen

 Mort prématurément à 26 ans en 1967, inspirateur des plus grands (des Rolling Stones et Aretha Franklin à Jay-Z et Kanye West en passant par Johnny Hallyday), il interprète Amen.

Arts visuels

101,4s Les tricheurs

17e s.

Georges de La Tour (1593-1652), Le Tricheur, (huile sur toile, ca. 1635), 106 x 146 cm

Musée du Louvre, Paris, Domaine public © Wikimedia commons→

30,8–13 Vers toi Seigneur je crierai.   Illustration de l'homme abandonné : le pauvre Lazare

19e s.

Fyodor Bronnikov (1827-1902), Illustration de Lazare à la porte de l'homme riche, (1886)

Domaine public © Wikicommons→

Musique

49,1–21 Vous les peuples entendez

18e s.

Georg Philipp Telemann (1681-1767), Ihr Völker hört TWV 1:921, 1725

Quirinus ensemble

© Licence YouTube Standard→Ps 49,1-21

Composition

Cette cantate de Telemann, peu connue, a été composée pour la fête de l'Épiphanie sur le texte du Psaume 49.

20e s.

Prince Far I (1944-1983), Psalm 49, 1975

Prince Far I, (Psalms For I)

© Licence YouTube Standard→, Ps 49,1-21

Composition

Prince For I est un toaster et producteur de reggae et dub jamaïcain. En 1975, il compose son premier album, Psalms For I pour Lloydie Slim, dont les paroles sont des sermons, comme toutes les paroles qu'il composa par la suite. Cet album mettait en place le style de Prince Far I, lui donnant sa véritable identité.

95,1s Venez, exultons Interprétations baroques 

17e s.

John Amner (1579-1641), Come, Let's Rejoice, 1615

Scot Buzza (dir.), Harmonia Sacra Xaveriana & Xavier University Schola Cantorum

© License YouTube Standard→, Ps 95,1s 

Composition

John Amner (1579-1641) est un compositeur anglais de la Renaissance. Compositeur d'œuvres sacrées, Amner naquit à Ely et fut étroitement associé à la cathédrale d'Ely, avant même d'y être employé comme Informator choristarum (1610-1641). Il a reçu son baccalauréat en musique d'Oxford avec le soutien du comte de Bath en 1613, et aussi de Cambridge en 1640. Il a été employé à la fois comme organiste et ecclésiastique à la cathédrale après avoir obtenu son premier diplôme. Il a ensuite été ordonné au diaconat, devenant plus tard vicarius (canon mineur).

Paroles

Come let's rejoice unto the Lord: let us make joy to God our Saviour. Let us approach to his presence in confession: and in psalms let us make joy to him. Alleluia.

18e s.

George Frideric Handel (1685-1759), O come, let us sing to the Lord (Chandos Anthem no 8) HWV 253, 1717-1718

Harry Christophers (dir.), The Sixteen

© Licence YouTube Standard, Ps 95,1

Composition

Les Chandos Anthems sont onze antiennes composées par Georg Friedrich Haendel en 1717-1718 alors qu'il résidait à Cannons chez le duc de Chandos, James Brydges. La distribution est variée, les œuvres sont écrites pour solistes, chœur, cordes et quelques vents solistes. Elles amalgament des éléments d'origine éclectique : choral germanique, musique religieuse vénitienne, antienne dans la tradition de Purcell, sonate italienne. Haendel y emprunte à ses ouvrages antérieurs, et elles serviront à leur tour pour alimenter d'autres compositions. Certaines furent remaniées pour les musiciens de la Chapelle Royale.

Paroles

O come, let us sing unto the Lord; let us heartily rejoice in the strength of our salvation. Let us come before his presence with thanksgiving and show ourselves glad in him with psalms. For the Lord is a great God, and a great King above all gods. O come, let us worship and fall down, and kneel before the Lord our Maker. For he is the Lord our God, and we are the people of his pasture and the sheep of his hand. Glory and worship are before him, power and honour are in his sanctuary Tell it out among the heathen that the Lord is King and that he made the world so fast it can’t be moved. O magnify the Lord and worship him upon his holy hill for the Lord our God is holy. The Lord preserveth the souls of the saints, He shall deliver them from the hand of the ungodly. For look, as high as the heaven is, in comparison of the earth, so great is his mercy towards them that fear him. There is sprung a light for the righteous, rejoice, and joyful gladness for such are true hearted.

Arts visuels

122,1–9 Allons à la maison du Seigneur! Vœux de paix pour Jérusalem

Photographie, 20e s.

Bonfils, Église Sainte-Anne, vue générale de Jérusalem, (papier photographique albuminé), 21,8 x 28,2 cm

numérisation : Couvent St-Étienne de Jérusalem / École biblique,  © Domaine public 

Jérusalem, vue générale depuis le haut du rempart, du nord-est vers le sud-ouest, à hauteur de l’église Sainte-Anne. Le photographe a posé son trépied sur le chemin de ronde, un peu au nord de la Porte des Lions, et a dirigé son objectif vers le cœur de la vieille ville musulmane : au centre gauche, l’esplanade des mosquées, avec le Dôme du Rocher, et, en bordure de photo, à gauche, el-Aqsa. Au premier plan, l’église médiévale Sainte-Anne, domaine national français, confiée aux Pères-Blancs des Missions Africaines. Le bâtiment de l’église croisée est restauré, mais son environnement n’est pas aussi dégagé que cent ans plus tard, quand toutes les parcelles de terrain auront été petit à petit achetées pour agrandir l’espace du séminaire grec-catholique géré par les Pères-Blancs à Ste Anne. Au loin, dans la ligne d’horizon, le Quartier Juif de la vieille ville, dominé par les deux dômes des grandes synagogues que sont la Tiferet et la Hurva. Un double existe dans la collection Bonfils, portant le même numéro 255 et la même légende inscrite au bas, « Sainte Anne, vue générale de Jérusalem », mais en réalité, ce cliché parallèle est plus ancien, car les bâtiments du séminaire melkite ne sont pas aussi étendus alors que sur la première version ; on n’en voit même pas l’étage… En revanche, la vieille ville de Jérusalem, immuable, y est semblable. 

Liturgie

92,2s Il est bon de louer le Seigneur Graduel et Offertoire

Graduel « Bonum est confiteri »

Traditionnel, Graduel - Bonum est confiteri

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,2s

Offertoire « Bonum est »

Traditionnel,Offertoire - Bonum est

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 92,2

Texte

Genres littéraires

119,1.9.17.25.33.41.49.57.65.73.81.89.97.105.113.121.129.137.145.153.161.169 Le « psaume alphabétique » par excellence Ce psaume est l'un des monuments les plus caractéristiques de la piété israélite envers la Révélation divine. En mobilisant la symbolique de l'→alphabet hébreu, il se présente comme la somme ultime de la louange, déclinée sur tous les tons, en quelque sorte de A à Z.

  • Chacun des 8 vers de chacune des strophes commencent par l'une des 22 lettres de l'alphabet hébreu, et contiennent chacun, sauf une exception (v.122), l'un des termes qui désignent la Tora : « témoignage », « précepte », « volonté », « commandement », « promesse », « parole », « jugement », « voie ».

Aleph-bet hébreu complet, en écriture « carrée » © Domaine public

Il se lit de haut en bas et de droite à gauche. Au-dessous de chaque lettre figure son nom translittéré approximativement en français. Plusieurs lettres ont deux graphies : la seconde est la forme qu'elles prennent lorsqu'elles sont en fin de mot.

Réception

Liturgie

119,4 tu commandas de bien garder tes commandements Tous résumés en un seul : le commandement nouveau

« Mandatum novum »

Traditionnel, Jeudi Saint — Lavement des pieds : Antienne « Mandatum novum »

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Jn 13,34; Ps 119,1

À la suite de la courte antienne dont le premier mot a donné son nom au rite : Mandátum novum do vobis, le texte de l’évangile du lavement des pieds, (Jn 13,1-17) est repris sur les formules des antiennes de l’office, en style à peu près syllabique.

119,7.124.137 Célébration de la justice du Seigneur

« Justus es Domine »

Traditionnel, Introït — Justus es Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,137.124.1

119,2s.23.86 Contraste entre le juste et ses persécuteurs

« Etenim »

Traditionnel, Introït - Etenim

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,23.86.1

Pièce chantée pour la fête de saint Étienne, le 26 décembre.

Paroles

Etenim sederunt principes, et adversum me loquebantur: et iniqui persecuti sunt me: adiuva me, Domine Deus meus, quia servus tuus exercebatur in tuis iustificationibus.

Et de fait, les princes ont siégé, et ils parlaient contre moi : et des gens iniques m'ont persécuté : viens à mon secours, Seigneur mon Dieu, car ton esclave se formait dans tes justes décrets.

119,151s Tu es proche - Introït

« Prope es »

Traditionnel, Introït - Prope es tu

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 119,151-152

Paroles

Prope es tu Domine, et omnes viae tuae veritas : initio cognovi de testimoniis tuis, quia in aeternum tu es.

Tu es proche, toi, Seigneur, et toutes tes voies sont vérité : dès le commencement, j’ai reconnu, quant à tes révélations, que tu existes, toi, pour l’éternité.

Musique

119,2 Heureux ceux dont la voie est parfaite

19e s.

Charles V. Stanford (1852-1924), Beati Quorum Via, 1889

The Georgia Boy Choir

© Licence YouTube standard→, Ps 119,1

Paroles

Beati quorum via integra est, qui ambulant in lege Domini. (Ps 119,1)

Compositeur

Sir Charles Villiers Stanford est un compositeur irlandais, né le 30 septembre 1852 à Dublin et décédé le 29 mars 1924 à Londres. Avec Hubert Parry et surtout Edward Elgar, il est l'un des compositeurs emblématiques de la période victorienne. De nos jours, Stanford est particulièrement connu pour ses œuvres chorales. La musique composée pour l’Église anglicane est encore beaucoup jouée.

47,6 ; 103,19 Dieu est monté Ascendit Deus in jubilatione

17e s.

Peter Philips (ca. 1560-1628), Ascendit Deus in jubilatione, 1607

Timothy Brown (dir.), The Choir of Clare College

© License YouTube Standard→, Ps 47,5.103,19

Paroles

Ascendit Deus in jubilatione, et Dominus in voce tubae. Dedit dona hominibus. Alleluia. Dominus in caelo paravit sedem suam. Alleluia.

Compositeur

Peter Philips est un prêtre catholique, compositeur et organiste anglo-flamand. Grâce à lui, l'Europe continentale a pu se familiariser avec la musique anglaise. On compte plusieurs centaines de morceaux. Il ne les publie qu'au sommet de sa carrière, vers 1612 et jusqu'à 1628. Seul son contemporain le grand William Byrd en composa plus que lui.

16e s.

Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594), Viri Galilaei / Ascendit Deus (Liber primus motettorum), 1569

Philipe Herreweghe (dir.), Ensemble Vocal Européen De La Chapelle Royale

© License YouTube Standard→, Ac 1,11 Ps 47,5.103,19

Paroles

Viri Galilaei, quid admiramini aspicientes in caelum? Alleluia. Quemadmodum vidistis eum ascendentem in caelum, ita veniet, Alleluia. (Ac 1,11)

Composition

Giovanni Pierluigi da Palestrina est un compositeur italien de la Renaissance, reconnu et immensément admiré par tous les musiciens de son temps. Il a su appliquer les réformes du Concile de Trente à la musique sacrée voulant obtenir l'intelligibilité des paroles et une musique en rapport intime avec le texte sacré. Ce motet à 6 voix est issu de la Messe de l'Ascension.

Liturgie

111,1 ; 119,7.10.34.58.69.145 de tout cœur C'est ainsi qu'on célèbre et confesse le Seigneur

Offertoire « Confitebor... in toto corde meo »

Traditionnel, Offertoire — Confitebor... in toto corde meo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 111,1 ; 119,17.107

Musique

69,4 Je me suis fatigué en criant Laboravi clamans

18e s.

Jean-Philippe Rameau (1683-1764), Laboravi clamans

Philippe Herreweghe (dir.), La Chapelle Royale

© Licence YouTube Standard→, Ps 69,4

Composition

Jean-Philippe Rameau, né le 25 septembre 1683 à Dijon et mort le 12 septembre 1764 à Paris (paroisse Saint-Eustache), est un compositeur français et théoricien de la musique. L'œuvre lyrique de Rameau forme la plus grande partie de sa contribution musicale et marque l'apogée du classicisme français, dont les canons s'opposèrent avec force à ceux de la musique italienne jusque tard au cours du XVIIIe siècle.

Paroles

Laboravi clamans, raucæ factæ sunt fauces meæ: defecerunt oculi mei, dum spero in Deum meum.

84,2ss Que tes demeures sont aimables, Seigneur

19e s.

Johannes Brahms (1833-1897), Ein Deutsches Requiem "Wie lieblich sind deine Wohnungen" (partie 4 sur 7), 1865

John Eliot Gardiner (dir.), Monteverdi Choir, Orchestre Revolutionnaire et Romantique

© License YouTube Standard→, Ps 84,1-4

Composition

Ein deutsches Requiem, nach Worten der heiligen Schrift für Soli, Chor und Orchester (Orgel ad lib.), op. 45 – « Un Requiem allemand, sur des textes de l'Écriture sainte, pour solistes, chœur et orchestre (avec orgue ad libitum) » – est une œuvre sacrée (mais pas liturgique) en sept parties (ou mouvements) composée par Johannes Brahms et achevée en 1868. Elle dure de 70 à 80 minutes, ce qui en fait la plus longue composition de Brahms. Les deux solistes n'interviennent qu'exceptionnellement, le baryton pour faire entendre l'appel angoissé de l'homme face à son destin, la soprano pour annoncer le caractère maternel des consolations futures. L'orchestre reste toujours d'une clarté exemplaire, même lorsqu'il passe au second plan. La conclusion résume la promesse du sermon sur la montagne. Les épisodes centraux du sixième morceau pourraient être considérés comme une version protestante du Dies iræ. L'œuvre, de conception humaniste, que l'auteur aurait désiré rendre œcuménique, lui assura la célébrité.

Paroles

Wie lieblich sind deine Wohnungen, Herr Zebaoth! Meine Seele verlanget und sehnet sich nach den Vorhöfen des Herrn; mein Leib und Seele freuen sich in dem lebendigen Gott. Wohl denen, die in deinem Hause wohnen, die loben dich immerdar.

96,1–6 Chantez au Seigneur O sing unto the Lord

17e s.

Henry Purcell (1659-1695), O sing unto the Lord Z44, 1688

Simon Preston (dir.), Choir of Christ Church Cathedral, Oxford

© License YouTube Standard→, Ps 96,1-6,9s

Composition

Henry Purcell est un musicien et compositeur anglais, né et mort à Londres dans le quartier de Westminster. Purcell compte parmi les plus grands compositeurs anglais. Il a incorporé à sa musique des éléments des styles baroques français et italien, mais a développé un style anglais particulier.

Paroles

Symphonia O sing unto the Lord a new song. Alleluia. Sing unto the Lord, all the whole earth. Alleluia. Symphonia Sing unto the Lord, sing unto the Lord and praise his name: Sing unto the Lord, sing unto the Lord and praise his name: be telling of his salvation from day to day. Solo Bass: Declare his honour unto the heathen: and his wonders unto all people. Glory and worship are before him : power and honour are in his sanctuary. The Lord is great, and cannot worthily be praised: he is more to be feared than all gods. As for the gods of the heathen, they are but idols: but it is the Lord that made the heavens. Ritornelli O worship the Lord in the beauty of holiness: let the whole earth stand in awe of him. Tell it out among the heathen that the Lord is King: The Lord is King, The Lord is King, is King, the Lord is King And that t'is He who hath made the round world so sure that it cannot be moved; 'Tis He, 'tis He, 'tis He who hath made the round world so sure that it cannot be moved; And how that he shall judge the people righteously. And how that he shall judge the people righteously. Alleluia.

Arts visuels

74,5 presque à la sortie sur un endroit en hauteur  (et ils n'ont pas compris !) V : allusion à la crucifixion de Jésus ? Même si saint Jérôme lui-même dans sa traduction sur l'hébreu, ne retient pas cette allusion, elle est peut-être présente dans la lettre latine selon la Septante de ce psaume. 

Francesco Pesellino (1422–1457), Christ en croix, adoré par saint Jérôme et saint François, (tempera sur panneau de bois, ca 1445-1450), 61,5 x 49,1 cm,

National Gallery of Art, Washington D.C. © Domaine public→ 

Jésus en croix, étendard de dérision pour ses ennemis, étendard royal pour ses amis, à la sortie de Jérusalem, sur la hauteur du Golgotha, contemplé, à sa droite par le grand saint Jérôme.

74,3–11 leurs insolences dans le lieu saint : destructions du Temple au fil de l'histoire d'Israël

19e s. 

Francesco Hayez (1791-1882), La destruction du Temple de Jérusalem, (huile sur toile, 1867), 183 x 252 cm

Gallerie dell'Academia, Venise, Italie, Domaine public © Wikimedia commons→, Mt 24

Liturgie

74,2.22 Pourquoi, Dieu CHANT GRÉGORIEN Interprétation christique : appel au secours divin au moment de la Passion

Antienne « Exsurge, Domine »

Traditionnel, Jeudi Saint - 2° Nocturne : AntienneExsurge, Domine"et Ps 73 (74,1.2.22)

(CD, 2005) Dom Jean Claire, Chœurs Des Moines de L'Abbaye De Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 74

Dernière antienne du deuxième nocturne du Jeudi Saint. Cri d'appel au Dieu fort et vengeur de son peuple, ce psaume tente d'exciter la violence divine devant l'ennemi qui outrage son nom et celui de son serviteur.

81,17 lui nourrit ceux-là de la moëlle du froment CHANT GRÉGORIEN

Introït « Cibavit »

Traditionnel, Introït - Cibavit

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 81,17.2

Arts visuels

81,6 Louange de Dieu Bien qu'il ne s'agisse pas expressément d'un « psaume de David », l'exhortation à une joyeuse fanfare évoque l'exemple d'enthousiasme du pieux roi (cf. Musique 2S 6,12–15).

Peinture flamande du 17e s.

Leonaert Bramer (1596-1674), Le roi David danse et joue devant l'arche d'alliance, (huile sur cuivre, 1630), 42×58 cm

Musée Pouchkine, Moscou (Russie) © Domaine public→ 

Avec son grand ange trompettste dominant la scène, le peintre baroque hollandais, sur ce panneau en mal de restauration, met ici l'accent sur la joie au Ciel qui accompagne l'entrée de l'arche dans la Jérusalem terrestre.

Pieter van Lint (1610-1690), Le transfert de l'arche d'alliance par le roi David qui chante et danse, (huile sur cuivre, 1650), 88 x 106 cm

Musée Abtei Liesborn des Kreises, Warendorf (Allemagne), © CC BY-NC-SA→

Remarquez comme la femme de David, Mikhal, fille de Saül, observe l'entrée depuis la fenêtre du palais royal : elle est vraiment au spectacle ! À la suite de son séjour à Rome (1633-1640), continuant en quelque sorte l'inculturation romaine si présente dans la Vulgate de saint Jérôme, Van Lint représenta à plusieurs reprises des triomphes et des entrées mythologiques, allégoriques et bibliques. Elles se trouvent aujourd'hui à Madrid, au Musée du Prado (Triomphe de Cupidon ; Triomphe de Cybèle) et à Munich, à la Bayerische Staatsgemäldesammlungen (Entrée du Christ à Jérusalem).

Musique

89,2 Les miséricordes du Seigneur

18e s.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Misericordias Domini K.222, 1775

Marcus Creed (dir.), Berlin Radio Symphony Orchestra & Rias Chamber Chorus

© License YouTube Standard→, Ps 89,1

Composition

Wolfgang Amadeus Mozart laisse une œuvre impressionnante (626 œuvres sont répertoriées dans le catalogue Köchel), qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Selon le témoignage de ses contemporains, il était, au piano comme au violon, un virtuose. On reconnaît généralement qu'il a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie, et la sonate, qui devinrent après lui les principales formes de la musique classique, et qu'il fut l'un des plus grands maîtres de l'opéra. Son succès ne s'est jamais démenti. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de génie, de virtuosité et de maîtrise parfaite.

Paroles

Misericordias Domini in aeternum cantabo: in generationem et generationem, annuntiabo veritatem tuam in ore meo.

89,20–30 Dieu a parlé en visions

17e s.

John Blow (1649-1708), God spake sometime in visions, 1685

Vox Luminis

© License YouTube Standard→, Ps 89,20-30

Composition

John Blow est un organiste et compositeur anglais de musique baroque, né en février 1649 et mort le 1er octobre 1708.  L'oeuvre ici interprétée fut écrite à l'occasion du couronnement du Roi d'Angleterre James II.

Paroles

God spake sometime in visions and said: I have laid help upon one that is mighty. I have found David my servant, My hand shall hold him fast and my arm shall strengthen him. The enemy shall not be able to do him violence, the son of wickedness shall not hurt him But my faithfulness and my mercy shall be with him and in my name shall his horn be exalted. I will set his dominion also in the sea, and his right hand in the floods. He shall cry unto me: “Thou art my father, my God, and my strong salvation” and I will make him my firstborn, higher than the kings of the earth. My mercy will I keep for him for ever more and my cov'nant shall stand fast with him. His seed also will I make to endure for ever, and his throne as the days of heav'n. Amen, allelujah.

90,1s.15 ; 144,3s ; 102,12 Seigneur notre refuge

20e s.

Edward Bairstow (1874-1946), Lord, Thou Hast Been Our Refuge, 1917

Stephen Cleobury (dir.), Choir of King's College, Cambridge

© License YouTube Standard→, Ps 90,2ss.15.144,3s.102,12

Paroles

Lord, thou hast been our refuge from one generation to another, Before the mountains were brought forth, or ever the earth and the world were made, thou art God from everlasting, and world without end. Again thou sayest Come again, ye children of men, seeing that is past as a watch in the night. And fade away, way suddenly like the grass. But in the Ev'ning it is cut down, dried up, and withered. Thou hast set our misdeeds before thee and our secret sins in thy light of the countenance. The days of our age are threescore years and ten, and tho' men be so strong that they come to fourscore years, yet is their strength then but labor and sorrow, so soon passeth it away, and we are gone. So teach us to number our days, that we may apply our hearts, unto wisdom. Glory be to the Father, and to the Son, and to the Holy Ghost; As it was in the beginning, is now and ever shall be, world without end, Amen.

Compositeur

Sir Edward Cuthbert Bairstow est né à Huddersfield le 22 août 1874. Il était organiste et compositeur anglais dans la tradition musicale de l'église anglicane. 

Arts visuels

87,5 Même cet homme est né en elle (V) ... Qui ? Le texte latin est très énigmatique :

  • Numquid Sion dicet | Homo et homo natus est in ea | et ipse fundávit eam Altíssimus.

Très littéralement, on pourrait traduire le deuxième →comma comme : un humain et un [autre] humain est en elle. 

Le Christ ...

La répétition de homo, cependant, invite à penser qu'il y a homme et homme. Notre traduction suit la lecture des Pères qui comprennent 

  • le premier homo comme « on » et le rattachent par enjambement au comma précédent, comme sujet de dicet ;
  • le second homo désigne alors le Christ en son humanité : Ps.-Jérôme Brev. Ps. : « Qui des hommes pourra lui [= à Sion] annoncer qu’un homme naîtrait en elle et [que] lui-même la sauvera ? C’est-à-dire : aucun des hommes ne peut lui annoncer que Sion soit sauvée par un homme qui naît en elle. Qui est cet homme ? ‘Et [c’est] le Très-Haut Lui-même [qui] l’a fondée. »

... et sa Mère !

Logiquement, suivant cette ligne interprétative, c'est la figure de Marie, nouvelle (fille de) Sion, qui est évoquée : ce verset (ou →colon) désignerait donc en énigme la maternité de Marie comprise comme nouveau Temple, non fait de main d'homme, au cœur de la Jérusalem céleste : 

Une image célèbre décrit Marie comme nouvelle Arche d'alliance contenant la Présence de Celui qui est en définitive le seul Temple de la Sion céleste (Ap 21,22).

Piero della Francesca (1412/20-1492), La Madonna del Parto, (fresque, 1455-60 (?), maçonnée en 1785, redécouverte en 1889, restaurée et déposée en 1993), Vierge parturiente, 260 × 203 cm, église Santa Maria di Momentana, Monterchi

musée de Monterchi, Toscane (Italie),  Domaine public © Wikicommons→

Monterchi était la ville natale de la mère du peintre, cela explique sans doute la charge émotionnelle et théologale de l'œuvre, où la Vierge apparaît sous une figure presque paysanne, tranchant sur modèles à longs cheveux blonds L'images est un exemple parfait de Virgo paritura (Vierge parturiente), type précédant chronologiquement la Vierge à l'Enfant et aussi sujet pictural bien moins répandu dans les arts. Debout et face au spectateur dans une attitude hiératique à la manière des représentations byzantines, Marie pose la main gauche sur la hanche, la droite soutient son ventre proéminent qu'elle montre par l'échancrure. Elle est entourée de deux anges parfaitement symétriques réalisés à partir d'un même carton et de couleurs complémentaires, qui écartent délicatement les pans du rideau du baldaquin (draperies rouges signalant l'intérieur du Temple, dans l'iconographie byzaintine), brodé de grenades symbolisant à la fois la Tora et la Passion du Christ. Le tableau joue un rôle important dans le film Nostalghia→  d'Andreï Tarkovski (1983).

30,4 tu m'as sauvé de ceux qui coulent au fond du lac (V) Images aquatiques des supplices de l'enfer Le latin lacus, us qui signifie lac, étang, marée, finit aussi par désigner la cavité, la profondeur, le creux, et, dans le contexte biblique inculturé au monde gréco-romain, la fosse de l'enfer. La présente traduction maintient le mot « lac » chaque fois qu'elle peut expliciter le sens d'une chute ou d'une noyade dans la profondeur, ce qui est le cas ici : « salvasti me a descendentibus in lacu ».

Les peintres de l'enfer ont été sensibles au symbolisme de la noyade dans l'eau ou de l'étouffement dans la boue repris par Dante à l'Écriture et aux mythologies antiques. En voici deux exemples.

Maniérisme italien

Giovanni Stradano, ou : della Strada (Jan van der Straet, 1523–1605), Colériques et acédiques, (dessin gouaché (?), 1587), illustration de l'Enfer de Dante, chant 8 ; cf. G. Biagi, Rass. Bibl. Lett. Ital. I (1893)

Bibliothèque laurentienne, Florence, Italie  (Codex palatin 75)  © Domaine public→ 

Romantisme français

Eugène Delacroix (1798–1863), Dante et Virgile aux enfers, dit aussi La Barque de Dante, (huile sur toile, 1822,189 x 241 cm)

Musée du Louvre (Paris) — 3820 © Domaine public→

Sur ce tableau précoce qui contribua à révéler le génie de Delacroix, la scène représente la visite aux Enfers de Dante Alighieri accompagné de Virgile, leur passage sur le Styx dans la barque menée par Phlégias, roi des Lapithes. Il s'agit précisément du cinquième cercle de l'Enfer, celui des coléreux condamnés à demeurer dans les eaux boueuses du Styx. Sous le ciel sombre et  la ville en feu sur la gauche qui entourent les deux poètes bien éclairés au centre, dans les eaux tumultueuses, les corps des damnés qui cherchent à s'accrocher à la barque font écho cauchemardesque à ce verset du psaume. 

Musique

138,1–8 Je te confesserai Seigneur de tout mon cœur Chanson contemporaine  : Sé que no me dejarás [Je sais que tu ne me quitteras pas]

21e s.

Ce chant constitue l'une des plus sublimes méditations autour du psaume 138.

 Hermana Glenda (1971 -), « Se que no me dejaras (Salmo 138, 8) », Album El Señor es mi Pastor, 2011

© Licence YouTube standard→

 Hermana Glenda, artiste, religieuse et psychologue, s'adresse au Père dans un acte d'abandon confiant, tout en laissant transparaître une part d'humanité encore en quête d'une confiance absolue en Dieu :  « Je sais que tu ne me quitteras pas, que tu ne m’abandonneras jamais... N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! ». Cette immersion dans les profondeurs de la conscience humaine est soutenue par une musique d'une grande intensité émotionnelle, adoptant un mode mineur favorable à l'introspection. La guitare, omniprésente dans les compositions d'Hermana Glenda, s'accompagne ici de percussions discrètes, insufflant une douceur qui, loin d'amollir ou d'endormir, nourrit, vivifie et incite à progresser. Il s'agit d'une invitation à percevoir, en notre cœur, cette Présence inaltérable qui appelle à la confiance.

Traduction française
  • Je sais que tu ne me quitteras pas, — que tu ne m’abandonneras jamais. — Car je suis l’œuvre de tes mains. — Car il y a un peu de toi dans mon regard — Un peu de toi dans mes paroles — Un peu de toi dans ma voix — Alors, n’abandonne pas l’œuvre de tes mains. — Je sais que tu ne me quitteras pas, — que tu ne m’abandonneras jamais — Car je suis l’image de ton Fils — N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! (trad. F. Waille). 

Comparaison des versions

78,22.38 sauveur + « propitiation » : V | M G :  Discrète christologisation ?  Le substantif (ou adjectif substantivé) neutre salutare,is employé au v.22 signifie tout moyen de salut :  « remède, préparation, prospérité, confort, salut, délivrance », mais aussi : « délivreur, sauveur ».

Au v.38 : 

  • M annonce simplement que Dieu couvrait bien les fautes, pardonnait (kāpar, au piel),
  • G complexifie le sens en traduisant l'inaccompli hébreu (qui référait une action longue et répétée, dans son contexte), par le futur d'un verbe pouvant aussi signifier : « il expiera » (ilasetai , de llaskomai, ind. futur moyen) ;
  • V amplifie en une locution verbale qui annonce que le Seigneur « sera rendu propice quant à leurs péchés » (propitius fiet peccatis eorum) : dans la mesure où l'énonciation du psaume alterne récit et commentaires sur le récit (signalés, dans la présente traduction, par des parenthèses), le traducteur latin aurait-il, dans cette annonce d'une propitiation à venir, vu une allusion à la médiation de Jésus Christ ? Cf. V—Lc 2,30.

Franscisco de Zurbarán (1598-1664), Agnus dei, (huile sur toile, entre 1635 et 1640), 38 x 62 cm, Musée du Prado, Madrid, © Wikicommons→

Francisco de Zurbaran est un peintre espagnol du siècle d'or. Il se distingue dans les peintures religieuses où son art révèle une grande force visuelle et un profond mysticisme. Il a réalisé six versions de ce sujet qui diffèrent peu les unes de autres. L'agneau est traité avec un grand réalisme, ses pattes sont liées pour le sacrifice, et la toile porte l'inscription : « Comme une brebis, il fut conduit à l’abattoir ; comme un agneau muet devant le tondeur, il n’ouvre pas la bouche » (Ac 8,32). Cf. Lv 22,17-30.

Arts visuels

91,11 puisqu'à ses anges il commanderaqu'ils te gardent dans toutes tes voies Psaume 90

Iconographie contemporaine 

Éric Mortreuil (1964 -), Psaume 90, (Parchemin de chevrette : pigments, encres pigmentées et feuille d’or sur colle de poisson, 2023), 30 x 24,

Coll. part., France,

D.R. É. Montreuil→ © BEST aisbl,

Enlumineur depuis 2016, É. M. s’inspire de textes bibliques et chrétiens et de la spiritualité scoute pour élaborer des compositions dans la tradition de l’enluminure occidentale, avec une préférence pour le style irlandais « insulaire » (Livre de Kells, Évangiles de Lindisfarne) et pour le gothique du 13e s.

Reprenant le Ps 90 (texte ajouté sur la photo à l'ordinateur), É. M. a réalisé cette enluminure dans l'esprit d'un Évangile arménien du XVIIe siècle.

98,6 Sur les trompettes forgées et au son de la trompette en corne Les anges de Nöel

Iconographie contemporaine

Éric Mortreuil (1964 -), Les anges de Noël, (Parchemin de chevrette pigments : encres pigmentées, feuille d’or sur colle de poisson., 2023), 30 x 24, 

Coll. part., France,

D.R. É. Mortreuil→ © BEST aisbl,

Enlumineur depuis 2016, É. M. s’inspire de textes bibliques et chrétiens et de la spiritualité scoute pour élaborer des compositions dans la tradition de l’enluminure occidentale, avec une préférence pour le style irlandais « insulaire » (Livre de Kells, Évangiles de Lindisfarne) et pour le gothique du 13e s.

Reprenant les versets Lc 2,13-14 et Ps 98 (ajoutés sur la photo par ordinateur), selon la traduction de l'Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (AELF), É. M. encadre ces passages d'anges musiciens. Ceux-ci louent le Seigneur. Au son du cornet à bouquin et du luth, de la chalemie et de la viole, de la voix et du psaltérion, les anges acclament Dieu.

Littérature

40,4 charme  (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Il s'agit de beaucoup plus qu'un poème.

  •  V—iuxta LXX emploie ici le terme carmen, inis, qui désigne une forme particulière de poésie religieuse incantatoire (cf. V—Iuxta Heb. se contente de laus,dis louange).

On le rend par « charme » qui peut avoir également le sens de « formule incantatoire » en français (cf. Charme2), et connote une conception du langage comme puissance autant que comme représentation que nous avons hélas souvent oubliée, mais qui était celle de Jérôme (elle explique sa prudence, dans le cas de ce mot : Milieux de vie Ps 40,4).  

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public

Musique

90,12s par la sagesse convertis-les ! Bendita Sabedoria

20e s.

Heitor Villa-Lobos (1887-1959), Bendita Sabedoria, 1958

Eric Ericsson (dir.)

© License YouTube Standard→, Pr 1,20.20,15.4,7.24,5.3,13 Ps 90,12

Composition

Heitor Villa-Lobos est un compositeur brésilien. Il a composé environ 1 300 œuvres de tous styles, avec 12 symphonies, 17 quatuors à cordes, des opéras, des ballets, des suites, des poèmes symphoniques, des concertos, des œuvres vocales, des pièces pour piano, de la musique religieuse et des musiques de film. Villa-Lobos, au-delà d'être un grand compositeur, est également un pédagogue musical pour son pays. Il a conçu un système d'apprentissage de la musique pour des générations de Brésiliens, basé sur la riche culture musicale brésilienne, et prenant ses racines dans un patriotisme profond et toujours explicite.

Cette oeuvre contient six parties: I. Sapientia foris praedicat (Adagio) II. Vas pretiosum labia scientiae (Andantino) III. Principium sapientiae (Quasi allegretto) IV. Vir sapiens fortis est (Allegro) V. Beatus homo qui invenit sapientiam (Andante) VI. Dexteram tuam (Largo)

Contexte

Milieux de vie

109,6b que l’accusateur se tienne à sa droite JUSTICE Protocole judiciaire Dans la prière du psalmiste qui demande justice contre les méchants, celui qui se tiendra à leur droite ne sera pas leur avocat (l'avocat se tient à la droite de l'accusé (Jb 30,12 ; Za 3,1 cf. Ps 109,31), mais un ennemi : il accusera au lieu de défendre. On comprend la traduction de V. 

Propositions de lecture

110,2 le sceptre de ta puissance le YHWH l'étendra Articulation entre royauté humaine et royauté divine Le sceptre du roi est étendu par le Seigneur, c'est-à-dire que le roi tient sa puissance de la royauté divine à laquelle il est subordonné : la domination sur l'ennemi ne part pas de lui-même mais de Sion élue par Dieu.

→Royauté dans l'Ancien Testament

Réception

Comparaison des versions

110,3c je t'engendrai : G V |  M  V—IUXTA HEBR. : la rosée de ta jeunesse : Harmonisation avec le Ps 2,7 faite par G ? 

  • M propose l'énigmatique expression : ṭal yalḏuṯeḵā [la rosée de ta jeunesse / de tes enfances].
  • G y substitue : exegennêsa se [je t'engendrai] : les Septante ont peut-être pratiqué une harmonisation avec le Ps 2,7 « Tu es mon fils ; moi aujourd'hui je t'ai engendré » [gegennêka se]. 
  • V suit les Septante.

Cependant 

  • V—IUXTA HEBR. trouve un sens plus littéral pour M : « tes peuples se porteront volontaires au jour de ta force | sur les montagnes saintes comme [sortant] du sein | la rosée de ta jeunesse se lèvera pour toi .»

Contexte

Milieux de vie

110,1 l'escabeau de tes pieds MŒURS AULIQUES Marchepied du trône de Toutânkhamon Le trône du pharaon Toutânkhamon (XVIIIe dynastie, 1355-1346 av. J.-C.) date des premières années de son règne, quand il vivait à Tell el Amarna.

Marche-pied et trône d'or de Toutânkhamon, (Nouvel Empire, vers 1332-1323 av. J.-C.), trouvé dans la tombe de Toutankhamon (KV62), Vallée des Rois, Thèbes-Ouest

 JE 62028, Musée égyptien du Caire, (Égypte) © photo prise au Parc des Exposition, « Toutankhamon : son tombeau et ses trésors», Paris, mai-sept 2012, Fair use

Datant du début du règne de Toutankhamon, le trône porte le nom du roi et celui de son épouse Ankhsenamen (l'inscription dit « Toutankhaten » et « Ankhsenpaaten », noms qui leur ont été donnés à la naissance). Il est doté d'un marchepied sculpté en bois stuqué et doré, orné sur la face supérieure d'un motif composé de six arcs qui représentent trois ennemis nubiens et trois ennemis asiatiques de l'Égypte, tous sous le contrôle du pharaon qui les piétine chaque fois qu'il monte sur son trône. 

Marche-pied du trône de Toutânkhamon, (Incrustations de faïence bleue et de pierres jaunes, détrempe et or sur bois massif et stuqué, ca 1335-57 av. J.-C.), L : 63,5 cm

Musée égyptien des antiquités, Le Caire, Égypte © Domaine public→

  • Le texte hiéroglyphe dit notamment : taw khaswt wrw n rtnw kher tbay.k  [Toutes les grandes terres étrangères des Retenw (Asiatiques) sont sous tes sandales ].
  • Sur les deux faces du marchepied, l'oiseau rekhyt symbolise le peuple égyptien et figure avec le signe nb, tout, à côté d'une étoile qui signifie adorer. On lit alors que « le pharaon est adoré de tout le peuple ».

Il n'y a ici que six figures, mais sans doute renvoient-elles aux « Neuf Arcs », terme générique pour les ennemis traditionnels de l'Égypte antique, dont la première représentation connue date de la fin de la période prédynastique (3200-3000 av. J.-C.) et qui sont bien présents sur d'autres marchepieds de Toutânkhamon conservés. Le chiffre 3 était symbole de pluriel dans la langue égyptienne, 3 x 3 symbolisait le pluriel des pluriels et pouvait désigner la totalité des ennemis de l'Égypte. Leur liste n'est pas fixée, mais on peut énumérer aux frontières maritimes : les Peuples de la mer (Palestiniens, Sardes, Grecs ... ?) ; méridionale : les Nubiens (connus pour leur utilisation d'arcs et de flèches) ; occidentale : les Lybiens ; orientale : les Asiatiques, dont les Hittittes, les Assyriens, les Babyloniens, les Cananéens souvent représentés comme des captifs avec les bras attachés dans le dos.

Réception

Comparaison des versions

65,1 V—IUXTA HEBR. 

  • AU VAINQUEUR. CHARME DU CANTIQUE DE DAVID

Littérature

65,1 charme (V—IUXTA HEBR. : AU VAINQUEUR. CHARME DU CANTIQUE DE DAVID ) FRANÇAIS BIBLIQUE  Il s'agit de beaucoup plus qu'un poème.

  •  V—iuxta Hebr. emploie ici le terme carmen, inis, qui désigne une forme particulière de poésie religieuse incantatoire (cf. V—Iuxta LXX. se contente de psalmus et de canticus, mais s'efforce d'expliquer l'énigme du poème qui suit en en situant la composition au temps de l'exil à Babylone ou peu après, l'attribuant à Jérémie (G V) et à Ézéchiel (G) ou à Aggée (V).

On le rend par « charme » qui peut avoir également le sens de « formule incantatoire » en français (cf. Charme2), et connote une conception du langage comme puissance autant que comme représentation que nous avons hélas souvent oubliée, mais qui était celle de Jérôme (elle explique sa prudence, dans le cas de ce mot : Milieux de vie Ps 40,4).  

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65,2 on rendra son vœu (V) FRANÇAIS BIBLIQUE L'expression « rendre ses vœux » est attestée dans le dictionnaire→ de Furetière.  C'est à la fois se rendre au lieu où pourra être formulé un vœu et rendre à ce lieu la promesse qui fut faite s'il est exaucé ; une sorte de contrat relie ainsi la prière à un sanctuaire précis où le fidèle reconnaît la puissance de Dieu invoqué dans le besoin ou la détresse.

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Contexte

Milieux de vie

25,13b sa lignée possédera la terre VIE DES COMMUNAUTÉS De retour d'Exil, un enrichissement de l'espérance traditionnelle ?   À la conviction héritée des sages d'Israël qu'une récompense terrestre est accordée au juste, s'ajoute ici l'espoir des Juifs de →Retour de l'Exil, d'entrer enfin dans la pleine jouissance du pays des ancêtres.

Propositions de lecture

25,22 Hypothèse sur l’histoire de la rédaction Ce v., qui est en surplus dans la série alphabétique, serait-il une antienne liturgique faisant écho à l'expérience de l'Exil (cf. Ps 34,23) ? Milieux de vie Ps 25,13b

Réception

Liturgie

25,1–4 À toi Seigneur GRÉGORIEN « Le » psaume d'entrée dans l'Avent  Les quatre premiers versets de cet unique psaume fournissent trois pièces structurantes de la liturgie eucharistique du 1er dimanche de l'Avent.

1. L'introït « Ad te levavi »

Le chant d'entrée de l'Avent, l'introït du 1er Dimanche, donne le ton à toute l’année liturgique en invitant à élever son âme vers Dieu dans une attente confiante, à transformer sa vie en prière :

  •  Jean Damascène Fid. orth.3,24 « La prière est l’élévation de l’âme vers Dieu » (PG 94,1089D ; cf.CEC 2590).
  • Jean-Paul II  Audience générale 29 novembre 1978 : toute la vie chrétienne est un Avent, une élévation vers Celui qui vient, qui ne cesse de venir et qui viendra définitivement dans la Gloire.

Traditionnel, Introït Ad te levavi (Grad. 15)

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,1-4

Interprétation spirituelle des v. 1 à 3

L'aspiration vivante vers Dieu ad te (vers toi) informe la vie de l'âme soutenue par la foi qui illumine et purifie. Elle soulève et transporte l’âme vers Celui qui est sa force, son guide, son appui ad te Domine levavi animam meam (vers toi, Seigneur, j'ai élevé mon âme). Elle établit dans une sérénité confiante « Mon Dieu, c'est en toi que je me confie », un respect adorant des desseins de Dieu sur soi, malgré les embûches d’ennemis puissants, intérieurs et extérieurs, qui perturbent l’âme « en toi je me confie, je ne rougirai pas ». En bref, toute l’antienne exprime une confiance inébranlable en Dieu, au milieu d’ennemis qui cherchent à entraver la marche de l'âme vers Dieu. 

  • Guéranger L'Année liturgique L'Avent 1,119 traduit le verbe erubescam par un futur au lieu du subjonctif qui transformerait cette incise en un supplication. En traduisant par le futur, il exprimait la fermeté de l'espérance que la mélodie grégorienne suggère et qui est bien dans la ligne de toute la pièce.
Interprétation musicale
1ère phrase : Ad te levavi animam meam, Deus meus in te confido, non erubescam (Vers toi j'ai élevé mon âme, mon Dieu, en toi je me confie, je ne rougirai pas).
  • 1ère incise : L'intonation Ad te levavi exprime admirablement la joie confiante de l’âme qui s’élève vers Dieu. On remarque les deux intervalles de quarte qui se répondent, en quelque sorte à l’inverse : dès le départ sur le 1er mot Ad, une quarte descendante Sol-Ré, amorçant la grande montée sur animam dont la 1ère syllabe, mise en évidence par la quarte ascendante Sol-Do, atteint le double Do dans une joie évidente pour s’achever par une cadence paisible sur Fa.
  • La 2e incise commence sur une note de fierté : la joie de pouvoir dire et chanter haut « mon Dieu » Deus meus et pour cela, la mélodie part à une tierce supérieure du Fa — il vient tout juste d’être entendu— le La, pour monter sur le double Do de la finale de Deus et s’y maintenir sur meus afin d'atteindre et se reposer sur le Ré comme en suspension. Ici, il est recommandé de transformer le ¼ de barre en une ½ barre, afin de permettre à la voix d’effectuer un léger decrescendo pour suggérer la certitude aimante et paisible que l’âme possède en son Dieu. On notera l’intervalle de sixte descendante, rare en grégorien, Ré-Fa que forme cette cadence en suspension avec la 1re note de la 3e incise qui suit :
  • La 3e incise in te confido non erubescam (en toi je me confie, je ne rougirai pas) poursuit en quelque sorte l’ardeur qui se dégageait à Deus meus, avec la montée ferme, un accord parfait majeur de Fa-La-Do, sur la 2e syllabe accentuée de confido et la tristropha vibrante sur Do de non, venant se reposer sur le verbe erubescam (je ne rougirai pas) dans une certitude absolue.
2e phrase : neque irrideant me inimici mei (et que n'aillent pas rire de moi mes ennemis)

Elle attaque la dominante du mode sans préparation et s’y installe en quelque sorte, mais avec vivacité et insistance. Il y a quelque chose de malicieux sur irrideant, et sur inimici peut-être du mépris qui se change en une paix heureuse sur les clivis allongées de la dernière syllabe de inimici et la 1re de mei qui amènent la mélodie en Fa.

3e phrase : etenim universi qui te exspectant, non confundentur (Oui, vraiment tous ceux qui t'attendent ne seront pas confondus).

 Etenim universi se chante dans une paix heureuse. Il faut ensuite envelopper exspectant dans un beau mouvement arsique, en faisant entendre un discret crescendo. La pièce finit sur une cadence à la fois douce et forte de non confundentur.

2. Le graduel « Universi »

Le texte reprend la dernière phrase de l’Introït sans la particule de liaison etenim et à la fin un Domine ajouté et son verset : Universi qui te exspectant, non confundentur, Domine. V. Vias tuas, Domine, notas fac mihi et sémitas tuas edoce me. (Tous ceux qui t’attendent ne seront pas confondus, Seigneur ! Tes voies, Seigneur, montre-les moi et tes sentiers enseigne-les moi.)

Traditionnel, Graduel Universi (Grad. 16)

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,3s 

 Le sens est le même que dans l’Introït : la joie domine dans une confiance inaltérable.

Interprétation musicale

Toute la pièce se chante dans un bon mouvement joyeux.

1re phrase Universi qui te exspectant, non confundentur, Domine.- (Tous ceux qui t’attendent ne seront pas confondus, Seigneur).

Elle est écrite dans le registre grave du mode de Ré. L’intonation de Universi qui descend jusqu’au La inférieur est particulièrement expressive de joie profonde, remplie de fierté. Elle aura avantage à être chantée par des voix chaudes sans lenteur avec un bon mouvement comme s’il y avait de l’enthousiasme dans l’air. Tout de suite après, la joie monte en arsis sur exspectant pour s’épanouir sur les clivis quelque peu allongées mais non pesantes, exprimant une attente pleine de confiance.

La joie qui fut tout d’abord réservée se fera de plus en plus marquée. Le non doit exprimer la ferme espérance par le punctum épisématique « les rythmes binaires de confundentur l’emportent, légère, jusqu’à la fin, où la mélodie se pénètre sur l’admirable vocalise de la dernière syllabe de Domine d’une ardeur nuancée de reconnaissance et d’amour. » (Dom L. Baron, L'expression du chant grégorien, Abbaye Sainte-Anne de Kergonan, Plouharnel-Morbihan, 1947,1,10).

Verset : Vias tuas, Domine, notas fac mihi et semitas tuas edoce me. (Tes voies, Seigneur, montre-les moi et tes sentiers enseigne-les moi).

Le verset plus léger est une grande prière toute baignée elle aussi de joie. La mélodie se balance sur des rythmes binaires sur Vias tuas, et sur les deux 1ères syllabes de Domine. La grande vocalise si gracieuse de la dernière syllabe de Domine fait penser à l’insistance de l’enfant qui se sait aimé : le motif Fa Sol La Do La revient trois fois. La belle montée avant le quart de barre qui conduit jusqu’au Ré exprime une joie épanouie. La répétition du podatus Do Ré en est l’illustration. Mais à partir de notas, la « flamme du désir » envahit les coeurs par la quarte ascendante La Ré avec un départ ferme sur la dominante du mode. Toujours dans la ligne d’une pure espérance qui s’épanouit sur le verbe fac en montant jusqu’au Mi pour redescendre graduellement sur mihi qui est tout en légèreté, mais convaincu. Avec et semitas tuas et edoce me s’amorce une grande thésis sans lourdeur. Dans la vocalise de tuas qui se pose sur la sous-tonique Do, la sérénité se laisse deviner et elle dure jusqu’à la fin : edoce me se termine dans une paix confiante avec une retenue toute de douceur pénétrante.

3. L'offertoire « Ad te Domine »

Le texte est le même que celui de l’introït sauf le Domine remis à sa place comme dans le psaume. L’interprétation en diffère quelque peu : la lecture de l’Évangile a laissé une note de gravité, nuancée d'amour filial devant l’annonce de la venue du Christ en gloire.

Traditionnel, Offertoire Ad te Domine (Grad.17)

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 25,1ss

Interprétation musicale
La 1re phrase Ad te Domine levavi animam meam (Vers toi, Seigneur, j'ai élevé mon âme)

Elle ne présente pas la joyeuse assurance de l’Introït. L’âme redit à Dieu sa confiance, en dépit de tout ce qui précède l’avènement glorieux du Christ. Le chant des deux premières phrases se fait plus discret, retenu, mais toujours pénétré de confiance aimante. L’âme se livre à la tendre miséricorde du Père comme pour y chercher refuge. La locution d’ouverture Ad te (Vers toi) comporte dix notes, progressant en un crescendo qui s’épanouit sur la clivis allongée du ½ ton descendant. Celui-ci exprime une plainte délicate. L’âme chante avec tendresse et douceur le mot Domine. L'accent de prière intense et pourtant douce et confiante de l'intonation Ad te Domine passera à toute la phrase. La mélodie reprend un petit crescendo à levavi dont l’accent au levé est bien arrondi, jusqu’à l’avant-dernière syllabe de animan. Le meam est légèrement retenue. C'est l'expression de l’élan de l’âme vers le Seigneur.

2e et 3e phrases Deus meus, in te confido, non erubescam, neque irrideant me inimici me (mon Dieu, en toi je me confie, je ne rougirai pas et que n'aillent pas rire de moi mes ennemis).

La confiance devient plus ferme comme si l’âme se ressaisissait. Le Deus qui est syllabique à l’unisson et le te qui suit ne comportant qu’une seule note, sont mis en évidence par leur simplicité et se chantent avec une chaude conviction. Cette proclamation joyeuse se poursuit sur confido et va s’élevant sur non erubescam, affirmé avec netteté. L’insistance sur la corde de Fa et la cadence sur cette même note suggère la certitude inébranlable de l’âme. À neque irridant me, on note le défi et une certaine ironie qui atteint sa force sur l’arsis vigoureux de inimici.

4e phrase : etenim universi qui te exspectant, non confundentur (oui, vraiment tous ceux qui t'attendent ne seront pas confondus).

Le calme revient et avec lui une confiance paisible. Il y a même une touche de joie sur universi. La belle descente sur exspectant met en relief la remontée de non confundentur qui achève la pièce sur une note d’espérance joyeuse, bien dans l’esprit de l’Avent.

89,21s J'ai trouvé David mon serviteur CHANT GRÉGORIEN Ce verset inspire des compositions pour trois importants moments de la messe.  

Graduel

Traditionnel, Graduel « Inveni David »

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,21ss

Alléluia 

Traditionnel, Alleluia « Inveni David »

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,21

Offertoire

Traditionnel, Offertoire « Inveni David »

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,21s

Littérature

118,1.19.21.28.29 Confessez | je confesserai (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Un terme merveilleusement ambivalent En français courant (comme dans celui de fidèles dès le 4e s. : Tradition chrétienne Ps 118,1.29 !), les mots « confession » ou « confesser » évoquent surtout le sentiment de culpabilité, l'auto-accusation, ou le ... confessionnal ! Mais ces significations devenus habituelles ne sont que dérivées.  

Dans l'Écriture, et particulièrement dans le psautier latin, le verbe confiteor traduit le verbe grec exomologeô qui signifie « promettre, consentir, avouer, confesser, glorifier, rendre grâce » ; le sens dominant de l'acte de parole désigné par le verbe est celui de la confessio laudis

  • « Confesser » c'est d'abord proclamer la grandeur de Dieu et de ses actes sauveurs. La « confession » est alors profession publique ou cultuelle de foi en Lui. Cette « confession de foi », attitude enracinée dans la nature de l'homme, conduit de la connaissance de Dieu à la reconnaissance envers lui : action de grâces et louange (Ps 22,23). La louange est avant tout confession des grandeurs de Dieu, confessio laudis. Aussi, dans l'AT, la confession, la louange et l'action de grâces s'interpénètrent-elles : elles prennent toutes trois appui sur l'œuvre créatrice de Dieu (Ps 104) et surtout sur son œuvre salvatrice (Ps 105).Le psalmiste, quand il décrit ces œuvres, en fait l'élément central de la confession. Il proclame les perfections de Dieu (Ps 40,10s ; Ps 92,5s ; cf. Jdt 16,13), il affirme la grandeur et la gloire de son nom (Ps 86,9s ; Ps 113,1s, etc. ; cf. Jr 10,6).
  • Même l'aveu des péchés est louange de Dieu, puisque avouer c'est louer la miséricorde de Dieu qui pardonne et guérit ! Quand le psalmiste confesse son injustice Ps 31,5 il le fait toujours dans un acte de foi porté par la grâce divine. Sa confession est alors un témoignage de la misère de l'homme et une louange de la grandeur de la miséricorde de Dieu.

Pour évoquer toute la richesse de ce mouvement de l'âme si profond, la traduction gardera autant que possible les mots « confession » ou « confesser ».

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Liturgie

96,8s ; 29,9 CHANT GRÉGORIEN Texte d'une communion et d'un graduel

« Tollite hostias » de communion

Traditionnel, Communion - Tollite hostias

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 96,8s

«Tollite hostias» en graduel

Traditionnel, Graduel - Tollite hostias

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 96,8s.29,9

96,2 CHANT GRÉGORIEN Antienne de communion Elle est chantée au Temps pascal : 

Traditionnel, Communion - Cantate Domino

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 96,2

96,6.1 Confession et beauté en sa présence CHANT GRÉGORIEN Acclamation à Dieu pour la fête d'un saint martyr Ces deux pièces sont chantées pour la fête de saint Laurent le 10 août.

En introït

Traditionnel, Introït - Confessio

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 96,6.1

En offertoire

Le même verset est chanté d'une autre manière : 

Traditionnel, Offertoire - Confessio

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 96,6

Texte

  • Confessio et pulchritudo in conspectu eius : sanctitas et magnificentia in sanctificatione eius (Confession et beauté en sa présence : sainteté et magnificence en son action sainte !)

96,10 CHANT GRÉGORIEN Une injonction démultipliée en alleluia

« Dicite in gentibus »

Traditionnel, Alleluia - Dicite in gentibus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 96,10

98,1s Chantez pour le Seigneur CHANT GRÉGORIEN

Introït « Cantate Domino »

Traditionnel, Introït — Cantate Domino

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 98,1s

Alleluia « Cantate Domino »

Traditionnel, Alleluia — Cantate Domino

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 98,1

89,2 Tu nous as rachetés par ton sang CHANT GRÉGORIEN

Introït « Redemisti nos »

Traditionnel, Introït - Redemisti nos

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ap 5,9s Ps 89,2

Chant d'entrée pour la Messe de la fête du Précieux Sang.

89,4 J'ai fait une alliance CHANT GRÉGORIEN

Alleluia « Disposui testamentum » 

Traditionnel, Alleluia « Disposui testamentum »

Dom Jean Claire, Choeur des Moines de l'Abbaye de Solesmes, (Apôtres et Martyrs)

© Abbaye de Solesmes→, Ps 88,4

Composition

Dans l'ancienne Alliance, les promesses de Dieu envers le peuple élu envers ses chefs, annonçaient de loin les réalisations des temps évangéliques. Le psaume messianique 89 (88) qui chante tout cela a été appliqué à la transmission de la foi sous la loi nouvelle. La mélodie est l'un des timbres classiques, qui prête l'écrin de ses deux phrases symétriques au parallélisme biblique.

Texte

Disposui testamentum electis meis, iuravi David servo meo (Avec mon élu, j'ai fait une alliance, je l'ai juré à David, mon serviteur).

89,12.15 Les cieux sont à toi  CHANT GRÉGORIEN

Offertoire « Tui sunt caeli »

Traditionnel, Offertoire - Tui sunt caeli

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,12.15

89,20ss.2 J'ai exalté un élu CHANT GRÉGORIEN

Introït « Extuli electum »

Traditionnel, Introït - Extuli

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,20-22.2

Extuli electum de populo oleo sancto meo unxi eum ut manus mea sit semper cum eo et brachium meum confirmet eum.

89,25 Ma vérité CHANT GRÉGORIEN 

Offertoire  « Veritas mea »

Traditionnel, Offertoire - Veritas mea

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,25

Mystagogie

Du psaume 89, le texte de cet offertoire transfère à l'économie nouvelle de l'Église des promesses faites par Dieu à David, le roi prophète, figure du Christ. Promesse d'assistance doctrinale (veritas), de soutien victorieux dans les conflits avec le monde (exaltabitur cornu eius).

89,36ss Je l'ai juré une fois CHANT GRÉGORIEN 

Communion« Semel juravi »

Traditionnel, Communion - Semel juravi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,36ss

89,6 Les cieux célèbrent tes merveilles CHANT GRÉGORIEN La mélodie des astres et des anges a inspiré les compositeurs de la musique liturgique latine traditionnelle : ils la déclinent en pièces variées pour diverses messes.

Graduel « Confitebuntur cæli »

Traditionnel, Graduel - Confitebuntur cæli

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,6.2 

Graduel chanté le 9 juin pour la fête des saints Prime et Félicien.

Alleluia « Confitebuntur »

Traditionnel, Alleluia - Confitebuntur caeli

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,6

Offertoire « Confitebuntur »

Traditionnel, Offertoire - Confitebuntur

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 89,6

Comparaison des versions

95,2 V-IUXTA HEBR.

  • Allons au-devant de son visage [vultum] avec action de grâces | avec des chants poussons des cris de joie vers lui.

Liturgie

118,12 JUDAÏSME Ce verset est cité dans les rogations des prières journalières du matin.

Littérature

95,11c si jamais ils pénétraient  (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Comment rendre un sémitisme à l'école des tradcteurs antiques ? Plusieurs phrases hébraïques commençant par im  (= si) sous-entendent à la fois l'imprécation (« malheur à moi si... ») et le serment (« je jure que...  »). C'est le cas ici : 

  • ǎšer-nišbba'ttî b’appî ’im-yebō ’ûn’êl-menûḥātî. Littéralement : « [c'est pour ça] que j'ai juré dans ma colère : s'ils entreront dans mon repos »

Pour comprendre la phrase avec im / si, il faut expliciter l'intention au niveau de l'énonciation qui reste implicite en hébreu, et donc supposer quelque chose comme : « — Malheur à moi s'ils entrent un jour dans mon repos ! »

  • Vigouroux « Dans les formules du serment, les Hébreux employaient la particule "si", quand ils juraient qu'ils ne feraient pas une chose, et ils ajoutaient la négation, lorsqu'ils juraient qu'ils la feraient. Cette manière de s'exprimer vient de ce qu'ils omettaient, par euphémisme, l'imprécation, qui suit les jurements ; par exemple : "— Je veux qu'il m'arrive tel mal, tel malheur, si etc." » (4,229).

Dans le génie de leurs langues respectives, la Septante et la Vulgate reflètent au plus près les accents d’imprécation transmis par l’original :

  • ὡς ὤμοσα ἐν τῇ ὀργῇ μου | Εἰ εἰσελεύσονται εἰς τὴν κατάπαυσίν μου
  • ut iuravi in ira mea si intrabunt in requiem meam       

Plutôt que de simplifier à l'extrême en ne rendant que le sens, comme dans les traductions modernes (Histoire des traductions Ps 95,11), on imite ici la résignation de saint Jérôme à la traduction latine traditionnelle de la Septante, qui elle-même imitait le plus littéralement possible l'hébreu (cf. Comparaison des versions Ps 95,11), en transposant la menace contenue dans la formulation hébraïque. Cf. Christophe Rico, Le traducteur de Bethléem. Le génie interprétatif de saint Jérôme à l’aune de la linguistique, (Lectio divina), Paris : Cerf, 2016.

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Liturgie

95,3 Car c'est un grand Dieu  CHANT GRÉGORIEN Alleluia « Quoniam Deus magnus » Plusieurs versets de ce psaume plein d'entrain ont suscité des compositions alléluiatiques.

Traditionnel, Alleluia - Quoniam Deus magnus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 95,3

95,1 Venez exultons de joie  CHANT GRÉGORIEN Alleluia « Venite exsultemus » Plusieurs versets de ce psaume plein d'entrain ont suscité plusieurs compositions alléluiatiques, à commencer par le premier. 

Traditionnel, Alleluia Venite exsultemus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 95,1

95,6s Le jour saint  CHANT GRÉGORIEN Alleluia « Dies sanctificatus » Plusieurs versets de ce psaume plein d'entrain ont suscité des compositions alléluiatiques,

Traditionnel, Alleluia - Dies sanctificatus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 95,6s Lc 2,10s Jn 1,9

Alleluia chanté pour la Messe du jour de Noël.

Littérature

95,2a dans la confession FRANÇAIS BIBLIQUE Faire une confession n'est pas forcément aller à confesse  Dans les psaumes, le sens de louange des mots confessio et confiteri est prédominant. En français courant (comme dans celui de fidèles dès le 4e s. : Tradition chrétienne Ps 118,1.19.21.28s !), les mots « confession » ou « confesser » évoquent surtout le sentiment de culpabilité, l'auto-accusation, ou le ... confessionnal ! Mais ces significations devenus habituelles ne sont que dérivées.  

Dans l'Écriture, et particulièrement dans le psautier latin, le verbe confiteor traduit le verbe grec exomologeô qui signifie promettre, consentir, avouer, confesser, glorifier, rendre grâce ; le sens dominant de l'acte de parole désigné par le verbe est celui de la confessio laudis

  • « Confesser » c'est d'abord proclamer la grandeur de Dieu et de ses actes sauveurs. La « confession » est alors profession publique ou cultuelle de foi en Lui. Cette « confession de foi », attitude enracinée dans la nature de l'homme, conduit de la connaissance de Dieu à la reconnaissance envers lui : action de grâces et louange (Ps 22,23). La louange est avant tout confession des grandeurs de Dieu, confessio laudis. Aussi, dans l'AT, la confession, la louange et l'action de grâces s'interpénètrent-elles : elles prennent toutes trois appui sur l'œuvre créatrice de Dieu (Ps 104) et surtout sur son œuvre salvatrice (Ps 105).Le psalmiste, quand il décrit ces œuvres, en fait l'élément central de la confession. Il proclame les perfections de Dieu (Ps 40,10s ; Ps 92,5s ; cf. Jdt 16,13), il affirme la grandeur et la gloire de son nom (Ps 86,9s ; Ps 113,1s, etc. ; cf. Jr 10,6). 
  • Même l'aveu des péchés est louange de Dieu, puisque avouer c'est louer la miséricorde de Dieu qui pardonne et guérit ! Quand le psalmiste confesse son injustice Ps 31,5 il le fait toujours dans un acte de foi porté par la grâce divine. Sa confession est alors un témoignage de la misère de l'homme et une louange de la grandeur de la miséricorde de Dieu. 

Pour évoquer toute la richesse de ce mouvement de l'âme si profond, la traduction gardera autant que possible les mots « confession » ou « confesser ».

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Comparaison des versions

95,11 V—IUXTA HEBR. | V— IUXTA LXX En révisant le psautier latin selon la Septante, Jérôme a conservé l'hébraïsme, en modifiant seulement la conjugaison du verbe :

  • VL: Si introierint in requiem meam.
  • V—IUXTA LXX : si intrabunt in requiem meam. →V—Sixto-Clementine s'en tient à ce toilettage. 

En traduisant pour lui-même à partir de l'hébreu, qui utilise ici une tournure condensant imprécation et serment (Littérature Ps 95,11c), saint Jérôme ne retient pas la solution qui le précédait. Il simplifie la syntaxe calquée sur l'hébreu via le grec par la version latine précédente :  

  • et iuravi in furore meo ut non introirent in requiem meam [et ils ne connaissent pas mes voies | et j'ai juré dans ma colère qu'ils n'entreraient pas dans mon repos].

Frontispice de la bible Polyglotte d’Alcalà→ (1514-1517), (gravure sur bois) © Domaine public 

Liturgie

80,2s Aujourd'hui sachez que le Seigneur vient  CHANT GRÉGORIEN Une joyeuse annonce de l'imminence de Noël Ces versets ne sont rien moins que le Graduel de la messe de la Veille de Noël le 24 décembre.

Traditionnel, Graduel - Hodie scietis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ex 16,6-7 Is 35,4 Ps 80,2-3

Arts visuels

72,6 la pluie sur la toison Embrayeur typologique : une allusion à Gédéon ? Cet étonnant détail, propre aux versions grecque et latine, semble bien faire référence intertextuelle à l'épisode étrange du signe accordé par Dieu à Gédéon en Jg 6,36-40. De fait, les imagiers médiévaux chrétiens n'ont pas manqué de relier ce verset du psaume avec la venue du fils de David ultime, véritable roi de la paix qu'est Jésus-Christ.

Anonyme (continuant Albrecht Pfister),« La première femme succombe à la séduction du serpent, l'Annonciation, Gédéon et le signe de la toison » (impression xylographique, 1460s, Pays-Bas ou Rhin inférieur), 27,5 x 20,5 cm

 Planche A, f.1v de Biblia pauperum seu historiæ Veteris et Novi Testamenti, Bibliothèque nationale de France→,

© Domaine public→

Registre supérieur

Lectures
  • à g. On lit dans la Genèse, au chapitre 3, que le Seigneur dit au serpent: « Tu ramperas sur ton ventre! » et plus loin, au même endroit, on lit à propos du serpent et de la femme: « Celle-ci t'écrasera la tête et toi, tu l'atteindras au talon!» C'est bien cela qui s'est accompli lors de l'Annonciation de la Bienheureuse et glorieuse Vierge Marie (Gn 3).
  • à dr. On lit au livre jes Juges, au chapitre 6, que Gédéon demanda un signe de victoire par un bain de rosée sur la toison qui figurait la glorieuse Vierge Marie qui concevait sans corruption par infusion de l'Esprit Saint (Jg 6).
Prophètes
  • à g. Isaïe : « Voici que la Vierge concevra et elle enfantera un fils » (Is 7,14).
  • à dr. David : « Le Seigneur descendra comme la pluie sur la toison » (Ps 71,6).

Triptyque central et distiques afférents

Panneau central
  • L'Annonciation : « Salut, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1,28) ; « Je suis la servante du Seigneur, qu'il me soit fait [selon sa parole] » (Lc 1,38).
  • Distique central : « La Vierge est saluée : elle devient enceinte, pourtant inépousée. »
Panneau gauche
  • La première femme succombe à la séduction du serpent (Gn 3) : « Le Seigneur est avec toi, [ô toi] le plus vaillant des hommes ! » (Jg 6,12).
  • Distique gauche : « La vipère perd sa puissance | quand la jeune fille sans peine enfante. »
Panneau droit
  • Gédéon et le signe de la toison (Jg 6).
  • Distique droit : « La toison ruisselle de rosée | sec le sol est demeuré. »

Prophètes inférieurs

  • à g. Ézéchiel : « Cette porte sera fermée et on ne l'ouvrira pas » (Ez 44,2).
  • à dr. Jérémie : « Le Seigneur a créé du nouveau sur la terre : une femme entourera un homme » (Jr 31,22).

Commentaire 

Gédéon et le signe de la toison selon la Biblia Pauperum

Les trois scènes représentent des messages provenant de Dieu et de ses anges. L'Annonciation est encadrée par Ève et le serpent, à gauche, et le miracle de Gédéon, à droite. Dans une typologie narrative, la scène d'Ève représente la Chute, tandis que l’Annonciation préfigure le Salut. Dans une analogie typologique, la toison de Gédéon symbolise la conception virginale de Jésus par Marie. La rosée qui descend sur la toison annonce l'action de l'Esprit Saint. De la même manière que Dieu imprègne la toison miraculeusement, la Vierge Marie fut enceinte de la rosée divine.

Dans l'une des homélies consacrées aux gloires de la Vierge mère, Bernard de Clairvaux a décrit ce rapprochement ainsi : 

  • Bernard de Clairvaux, Homélie sur les gloires de la Vierge mère→, Seconde Homélie  « Que signifie la toison de Gédéon (Jg 6,37) ? Elle est détachée de la peau de l’agneau, mais la peau elle-même demeure intacte, elle est étendue sur le sable, et tantôt c’est elle, tantôt c’est le sable qui reçoit toute la rosée du Ciel ; qu’est-ce autre chose que la chair qui naquit de la Vierge sans porter atteinte à sa virginité ? N’est-ce pas dans son sein que descendit la plénitude de la divinité, quand les Cieux la laissèrent descendre comme une rosée sur la terre ? C’est de cette plénitude que nous avons tous reçu, et sans elle nous ne serions tous qu’une terre aride. Au fait de Gédéon semble se rapporter assez bien aussi cette parole du Prophète : "Il descendra comme la pluie sur une toison" (Ps 72,6), car ce qui suit : "et comme l’eau qui tombe goutte à goutte sur la terre",  parait désigner la même chose que le sable de Gédéon qui fut trouvé tout humide de rosée. » 
Un tout petit Jésus sur le toboggan du Verbe ?

Il ne faut pas manquer le naïf détail d'un petit Jésus, porteur de la Croix, descendant comme sur un toboggan le long des rayons qui tombent de la bouche de Dieu dans sa nuée, en plein centre de la planche. Bien que cette représentation soit problématique d'un point de vue dogmatique, puisqu'elle réunit les trois personnes de la Trinité, il était coutume au Moyen Âge de représenter le Christ en « homoncule » (cf. le très beau détail du Triptyque de l'Annonciation de Barthélémy d'Eyck présenté en Arts visuels Lc 1,4–38). Cet « homoncule » illustre une doctrine selon laquelle le Christ n'aurait pas été conçu in utero, mais serait entré tout formé dans le sein de Marie. Cette vieille croyance, dépendante d'une savante négociation entre motifs antiques, médecine et théologie médiévales, fut plus tard condamnée par le concile de Trente, qui finit par interdire les représentations du Christ en homoncule.

51,18–21 Un cœur brisé : le Sacré-Cœur de Jésus 

20e s.

George Desvallières (1861-1950), Le Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ, (Huile sur papier marouflé, 1905), 106 x 72 cm

Collection particulière, France  © photo  P.Henriot, succession G. Desvallières→ pour BEST aisbl , Jn 19,34

Le Christ est bien l'exemple même du sacrifice agréable à Dieu, la « Pâque immolée » (1Co 5,7), le cœur brisé, qui débouche sur le relèvement du Temple, c'est-à-dire la résurrection de son corps. 

Devant la basilique du Sacré-Cœur, ce Christ couronné d’épines ouvre sa poitrine de ses deux mains pour donner son cœur : il est celui qui offre sa vie pour ses frères. C’est la vision religieuse de la guerre que développa l’artiste par la suite, et qu’il reprit dans ses œuvres suivantes associant le sacrifice du Christ à celui des poilus. 

  • Léon Bloy dit avoir reçu « une forte commotion d’art » en voyant ce tableau : « Vous avez fait ce que personne, aujourd’hui, ne saurait faire. Vous avez fait un Sacré-Cœur à pleurer et à trembler. Vous avez déchaîné un lion. (...) À force d’amour et de foi, vous avez été jugé digne d’entrevoir le Pélican rouge, le Pélican qui saigne pour ses petits et telle me paraît la genèse de votre oeuvre […] » (L’Invendable, p. 174-175)

Liturgie

66,4 toute la terre CHANT GRÉGORIEN Introït « Omnis terra » de la 2e semaine du temps ordinaire  Ce chant est à la fois très contemplatif et plein d’ardeur dans l’expression de son désir.

Introït - Omnis terra (Grad. 260)

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 66,1-4

Texte

  • Omnis terra adoret te, Deus, et psallat tibi | psalmum dicat nomini tuo, Altissime. (« Que toute la terre t’adore, Dieu, et psalmodie pour toi | qu’elle dise un psaume pour ton nom, ô Très-Haut ! »).

Bel exemple d'éclectisme textuel en liturgie, la version de l’introït donne tous les verbes au singulier comme V—iuxta hebr. mais utilise le même vocabulaire que V—iuxta LXX. Elle ajoute Deus et Altissime.

Interprétation liturgique

Calendrier

Cet introït était chanté le 2e dimanche après l’Épiphanie avant la réforme liturgique.  Actuellement, les 1ers dimanches du temps ordinaire, l’Église continue de célébrer la manifestation du Christ au monde, dans le sillage lumineux de l’Épiphanie. Elle convie toute la terre, tous les hommes, à l’adorer avec les Mages et à le louer pour le don du baptême et pour le miracle de Cana, dans lequel Jésus se manifeste avec un éclat nouveau et qui est l’objet de l’Évangile du jour (Jn 2,1-12, 2e dimanche de l’année C). Ce même évangile était lu le 2e dimanche après l’Épiphanie.

Mystagogie

Dans le rit romain, l’hymne des Vêpres Hostis Herodes impie, et les grandes antiennes de Benedictus et de Magnificat des 2e Vêpres de la fête de l’Épiphanie parlent des trois manifestations du Seigneur à l’instar des liturgies orientales : Adoration des mages, baptême du Seigneur, premier miracle aux noces de Cana. La terre entière est conviée à suivre l’Étoile qui est le Christ lui-même (Ap 22,16), à être purifiée dans les eaux du baptême qu’il a sanctifiées, à boire au grand festin nuptial le sang du Christ !

Interprétation musicale

Un parallélisme musical détermine deux phrases mélodiques presque identiques et donne à cette pièce un harmonieux équilibre. Ces deux phrases symétriques comprennent chacune trois incises :

  • Psalmum dicat répond à omnis terra, Altissime à psallat tibi.
  • La montée au Do sur adoret se retrouve sur nomini.
  • Chaque phrase et à l’intérieur de celles-ci les 3e incises ont pour point de départ la note de Fa :  omnis terra, et psallat, psalmum, Altissime.
  • Après l'élan retenu des tristropha qui semble désigner le recueillement contemplatif, la mélodie s'envole dans un mouvement plein de ferveur sur adoret et nomini tuo.
  • Un crescendo délicat et très lié, commence dès l’intonation, jusqu’au pressus de adoret. De même, dès le début de la 2e phrase la mélodie se dirige vers nomini dans un élan en crescendo.
  • La thésis en dégradé sur la dernière syllabe de adoret se poursuit jusqu’à la fin de la phrase, moyennant de petits élans sur te Deus et et psallat tibi : elle exprime l’humble adoration et enveloppe le tout dans une tendre intimité.

Ce même caractère est répété à la 2e phrase : après l'envolée vers nomini exprimant l’ardeur du désir, la mélodie descend peu à peu, inspirant la vénération fervente et paisible du nom du Très-Haut, Altissime, dont la mélodie se perd graduellement dans le silence d’une louange toute intérieure.

24,1 Au Seigneur la terre et sa plénitude CHANT GRÉGORIEN Lecture typologique : exclamation de triomphe au moment de l'Incarnation rédemptrice Le premier verset de ce psaume, couplé à une exclamation trimphale venue de l'Exode, accompagne l'introït de la messe de la Vigile de la Nativité

« Hodie scietis »

Traditionnel, Introït - Hodie scietis

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ex 16,6s ; Ps 24,1

Pièce chantée pour la Messe de la Vigile de Noël.

Paroles
  • Hodie scietis, quia veniet Dominus, et salvabit vos : et mane videbitis gloriam eius.

Aujourd’hui vous saurez que le Seigneur va venir et il vous sauvera : et au matin vous verrez sa gloire.

24,7.3s Soulevez vos portes, princes  CHANT GRÉGORIEN Élever ses portes pour accueillir le Christ : une invitation à Noël... et à Pâques Chanté en graduel, en offertoire, ou en simple antienne, ce verset invite chaque fidèle à ouvrir grand les portes de son cœur pour accueillir la grâce du Christ ; il fait également un pont entre le mystère de la Nativité et celui de la Résurrection. 

GRADUEL Tollite portas juste avant Noël

Pour le mardi des dernières féries d'avant, entre le 17 et le 24 décembre (feria secunda in ultimis feriis Adventus a die 17 ad diem 24 decembris «Tollite portas»)

Traditionnel, Graduel Tollite portas (Grad. 25)

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 24,7.3s

OFFERTOIRE Tollite portas pour la vigile de Noël

Traditionnel, Offertoire Tollite portas (Grad. 40)

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 24,7

Interprétation liturgique
  • Ce v. 7 est appliqué par les Pères de l’Église grecs et latins à l’Ascension du Christ. C’est donc l’aspect glorieux du mystère du Verbe incarné qui est considéré en cette vigile de Noël. À plusieurs reprises, soit à l’office, soit à la messe, l’Église proclame que l’iniquité de la terre est sur le point de disparaître et le Seigneur de régner sur nous. Dans un esprit prophétique, l’Église n’a pas encore commencé à célébrer la naissance du Christ, que, déjà, elle envisage son triomphe sur l’enfer et le péché. Elle entrevoit sa venue dans la gloire à la fin des temps pour juger les vivants et les morts. Dans la collecte de la messe, elle unit étroitement les deux manifestations du Christ : Seigneur Dieu, qui nous mets en liesse, chaque année, par l’attente de notre rédemption, fais que nous puissions, en toute sécurité, voir venir comme notre juge, celui que nous recevons avec allégresse comme notre rédempteur, ton Fils unique.
Interprétation musicale

La pièce est est vigoureuse, nerveuse d’un bout à l’autre (Dom Gajard).

  • Les intervalles de tous les mots sont pleins et sonores. Le mouvement est hardi sur principes, elevamini, aeternales, Rex gloriae. Il y a partout comme une joie frémissante qui commence dès le début sur le rythme admirable de portas. Le torculus de principes qui fait entendre la tierce majeure est très joyeux. La mélodie se détend avec douce fermeté sur la cadence de vestras. À partir de et elevamini, commence un crescendo ininterrompu jusqu’à aeternales...  Le mouvement reprend à et introibit. Rex gloriae bien lancé avec ferveur. Le sommet est adouci, ajoutant une note de tendre révérence. La mélodie se fixe ensuite sur les hauteurs comme immobile dans une contemplation remplie d’admiration.

ANTIENNE Elevamini portæ æternales pour les Vigiles de Noël... et celle du Samedi saint

On entend comme par anticipation une description du triomphe pascal du Christ.

Traditionnel, Samedi Saint — 2° Nocturne: Antienne « Elevamini » et Psaume 23

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 24

Interprétation liturgique
  • Elevamini portae aeternales — Levez-vous, ô portes éternelles — est l'une des antiennes du samedi saint. Elle se concentre sur l'entrée victorieuse de Notre-Seigneur dans le ciel après sa résurrection. Après avoir été enterré dans le sommeil de la tombe, le roi de la gloire se lève d'entre les morts. Il entre par les portes de son royaume céleste. Le monde et toutes les choses créées appartiennent à Lui, notre Dieu qui a triomphé de la mort et du péché.
Calendrier
  • Vigiles de Noël  dans le rit monastique : c'est la 3e antienne du 1er nocturne (ND 13s). Elle prend le même sens que l'offertoire de la Vigiles de Noël Tollite portas, principes, vestras.
  • Vigiles du Samedi Saint : elle est utilisée encore comme 1re antienne du 2e nocturne  (OHS 326s).
  • Vigiles de l'Ascension : elle est utilisée encore comme 5e antienne du 1er nocturne avec un Alleluia ajouté à la fin (Psalt. 456).

97,1–12 CHANT GRÉGORIEN Un règne d'un tout nouveau genre, inauguré par l'Incarnation

Introït

Traditionnel, Introït - Ecce Virgo

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Is 7,14 Mt 1,23 Ps 97,1-12

Introït chanté pour la fête de la Maternité de la Bienheureuse Vierge Marie.

97,1 Le Seigneur a établi son règne CHANT GRÉGORIEN Alleluia « Dominus regnavit »  Voici un paisible chant d'allégresse, dans lequel l'Église dit sa joie de voir régner le Christ.

Traditionnel, Alleluia — Dominus regnavit (Grad. 266)

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 97,1.99,1

Texte

  • Alleluia | V/ Dominus regnavit, exsultet terra | laetentur insulae multae. (« Le Seigneur a établi son règne : qu'exulte la terre | que se réjouissent les iles nombreuses ! »)

Interprétation musicale

  • Le 1er mot Dominus avec vénération et sur regnavit beaucoup d’admiration. Toute la pièce se chante dans une joie retenue, jaillie d’un amour profond. Rien de précipité, rien de heurté, tout dans un mouvement qui sait alterner arsis et thésis dans un legato gracieux et les crescendos et decrescendos en suivant la ligne mélodique.

Calendrier

  • C'est l'Alleluia de la 3e semaine du Temps ordinaire

La même mélodie-type se retrouve :

  • le 1er dimanche de l’Avent,
  • à la messe de Minuit,
  • le samedi de Pâques
  • à l’Ascension.

 Les textes diffèrent mais ils concernent tous le Seigneur Jésus. L’expression varie avec les mots, mais la joie est partout présente.

118,1–29 JUDAÏSME Ce chant clôt le Hallel (Liturgie Ps 113,1–9).

Usage durant la fête des Tentes antique

L'ensemble a peut-être été utilisé pour la →fête décrite en Ne 8,13-18 ; cf. Esd 3,4 ; Za 14,16. Cf. aussi Esd 3,11.

Rite sephardi

Ce psaume est le sixième du Hallel, suite de psaumes de louange chantée les matins des fêtes et des néoménies (Ros ḥōdeš) (voir Ps 113). Les quatre premiers versets sont répétés chacun par l'assemblée après le ministre-officiant. 5-29 sont chantés en choeur par l'assemblée sur un air apparenté à celui du Cantique de Moïse.

139,18.5b–6a Je me suis réveillé CHANT GRÉGORIEN L'introït du dimanche de Pâques : une approche musicale du langage intratrinitaire ?  Dans cette pièce unique par sa beauté, les interprètes n'hésitent pas à déceler une sorte d' extase de Dieu en Dieu.

Traditionnel, Introit Resurrexi (→Grad.,196)

Ms dans la vidéo : Einsiedeln, Stiftsbibliothek→, Codex 121, 204-206

 Marek Klein pour le Graduale Project→, 2013 © Licence YouTube standard, Ps 139,18.5b–6a

Texte : la voix du Christ dans celle du psalmiste 

  • Resurrexi et adhuc tecum sum, alleluia | posuisti super me manum tuam, alleluia | mirabilis facta est scientia tua, alleluia, alleluia. (« Je suis ressuscité et je suis encore avec toi, alléluia | Tu as posé ta main sur moi, alléluia | Admirable s’est faite ta science, alléluia, alléluia. »

Le texte de l’introït ne s'éloigne de V que sur le mot resurrexi au lieu de exsurrexi. L’auteur a réuni des versets sans relation apparente et les a entrecoupés d’alleluia pour les placer dans la bouche du Christ au moment de sa résurrection d’entre les morts.

Interprétation spirituelle

Comme un chant qui n’est pas de la terre, cette mélodie monte du plus profond de l’âme du Christ s’adressant à son Père à l’instant où son âme glorifiée reprend possession de son corps après en avoir été séparée durant trois jours :

  • Gajard Les plus belles mélodies grégoriennes « Cet introït appartient à un genre à part ; non seulement il ne s’adresse pas aux sens, mais il ne passe pas même par les sens ; il est tout immatériel, spirituel. […] Il est de quelqu’un qui est absolument en dehors des conditions de notre nature, qui n’a rien à voir avec les passions humaines, de quelqu’un […] qui est tout fondu en Dieu. Il me semble l’écho, dans le langage créé, de la conversation qui se tient dans la Trinité » (141). 

Il n’est pas question de triomphe, de domination universelle sur le cosmos. C’est le merci de l’ineffable filialité de Jésus « en qui habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 2,9). C’est l’Homme-Dieu qui, après une lutte terrible, exhale sa gratitude envers le Père qui le reçoit dans son sein, in sinu Patris.

Interprétation musicale

C'est un récitatif orné qui se déroule dans une atmosphère de paix extatique, de tendre reconnaissance, de plénitude et de joie profonde. La musique se meut dans un harmonieux équilibre : trois phrases musicales en progression, d’un ambitus restreint qui sied parfaitement au 4e mode avec leitmotif Ré-Fa et des échappées sur Sol (1re phrase) et La (2e et 3e phrases), une magnifique descente au Do mettant en valeur la 3e phrase en la soulevant dans un ambitus de 6 notes du Do au La. Les cadences de Ré, Fa, Sol et surtout de Mi donnent à l’ensemble un caractère de stabilité, de vie et de repos. L’identité du 1er alleluia et du dernier alleluia et le 2e qui leur ressemble en partie font office de rimes musicales. La répétition fréquente des strophicus sur Fa ajoute à l’impression de calme et de majesté.

  • La mélodie de la 1re phrase ne dépasse pas le Sol, elle se meut seulement sur 4 notes du Ré au Sol. L’intonation resurrexi toute de simplicité se présente avec la douceur du sourire émerveillé du crucifié ressuscité. Elle s’attarde sur la tristropha en un accent de sérénité profonde. Les accents de resurrexi et de tecum sont au lever, aériens et arrondis de manière à ce que la voix retombe doucement sur la tristropha de la finale de resurrexi et sur la dernière syllabe de tecum. Sur adhuc tecum sum, la mélodie suggère la paix et la tendresse. Elle se complaît sur sum et vient se poser paisible sur l'Alleluia en soulevant la 1re note, une virga, et retombe gracieusement sur la tristropha et poursuit en des rebondissements légers menant à la délicate cadence du 4e mode en ½ ton.
  • La même joie paisible se poursuit dans la 2e phrase, elle ajoute une brève montée au La – une note de plus. La mélodie donne l’impression d’une longue tenue sur le Fa, tant domine partout cette note. Elle y revient sans cesse après s’y être éloignée quelque peu. La double note Fa de posuisti est ferme et appuyée, les tristrophas sur le Fa aux mots super et manum se font avec douceur et plus légèrement. Toutes les cadences aboutissent sur le Fa. L’insistance sur cette note est évocatrice à la fois de l’autorité du Père qui a soutenu son Fils avec amour au milieu des pires souffrances, même quand il semblait absent. Sa main toute-puissante est demeurée étendue tout le temps sur le Seigneur, elle ne l’a jamais abandonné. L’alleluia qui suit et termine cette 2e phrase reproduit presque l’alleluia de la 1re phrase, sauf la dernière syllabe. Elle exprime admirablement l’affectueuse reconnaissance et la joie profonde du Christ ressuscité que suggère le balancement du Ré au Fa. Les Ré qui précèdent les Fa sont retenus et arrondis, ils sont marqués d’un tenete dans les manuscrits. On prolongera le Fa final pour bien marquer le caractère extatique de cette cadence.
  • Après un bon silence qui prépare la mélodie à repartir à la quarte inférieure, en faisant entendre le Do pour la 1re fois, un splendide mouvement s’élève sur des intervalles pleins et sonores du 8e mode. Les 2 Do graves du départ suggèrent la plénitude d’une joie profonde. La mélodie qui s’épanouit sur la tristropha et la cadence en Do de facta impriment une atmosphère de plénitude admirative. Puis en un bel élan, elle met en relief scientia tua dont le torculus de l’accent est arrondi et vient après une tenue sur le Fa se poser avec l’arrivée du joyeux tua sur une cadence en Sol. Il s'agit ici de la sagesse de la croix (cf. 1Co 1,20-31). Ensuite, les 2 alleluia : le 1er chanté avec douceur – les manuscrits indiquent leniter (doucement) – va du Mi au Sol par le Fa, et le dernier, réplique du 1er alleluia, finit sur le Mi dans une atmosphère de contemplation. Tout le neume de ia de l’avant-dernier Alleluia est retenu, de même la clivis ia Fa-Mi du 2e alleluia formant la cadence finale. La dernière note Mi se prolonge en decrescendo afin de suggérer la paix de l’éternité bienheureuse.

Voici une autre interprétation, collective, en mode « live » avec une communauté un peu épuisée par toute la Vigile pascale :

Traditionnel, Introït Resurrexi (→Grad., 196)

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 139,18.5-6.2